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Chaussee Entretien Des Chaussees en Beton Chaussees Routieres Et Aeronautiques Guide Technique 1 PDF
Chaussee Entretien Des Chaussees en Beton Chaussees Routieres Et Aeronautiques Guide Technique 1 PDF
techniques
# i e s routes
et autoroutes
octobre 2002
Guide technique
Entretien
des chaussées en béton
Chaussées routières et aéronautiques
Guide technique
Entretien
des chaussées en béton
Chaussées routières et aéronautiques
Introduction 5
Annexes
II Techniques d'entretien 35
III Bibliographie 49
Aide à la lecture du guide
Les renvois bibliographiques (dans le texte, les numéros entre crochets,
par exemple [2]), correspondent au documents mentionnés dans la
bibliographie en annexe III à la fin de ce guide.
Introduction
• pour les chaussées aéronautiques, celles recevant des avions moyens et longs courriers.
Le présent Guide peut toutefois servir de base pour l'entretien de voies à trafic moindre.
Introducsinn
Entreiien des chaussées en béton
Construction et entretien
des chaussées en béton
1.1 La construction
Plusieurs politiques peuvent être envisagées en matière de dimensionnement des chaussées
neuves. Celle du maître d'ouvrage "État ' retient une durée de service longue (durée pendant
laquelle on n'a pas à effectuer de travaux structurels), fixée à 20 ans dans les catalogues de
dimensionnement des structures de 1971 et 1977. Celui de 1998 a porté cette durée de
service à 30 ans pour le réseau national structurant (routes principales). Il en est de même
des maîtres d'ouvrages aéronautiques nationaux qui ont opté pour des durées de service en
général de 20 ans. Le document de référence est l'Instruction technique sur les aérodromes
civils (ITAC) LU
Les structures rigides des chaussées en béton de ciment sont bien adaptées à cette stratégie
de durée de service longue. Néanmoins, cette durabilité n'est concevable que sous réserve
d'un entretien périodique de l'ouvrage.
1.2 L'entretien
L'entretien, rappelle le dictionnaire, c'est "l'action de tenir une chose en bon état pour la
faire durer". Dans le domaine routier ou aéronautique, l'entretien comporte généralement
trois volets :
• l'entretien courant comprend les entretiens périodique et curatif, qui consistent à intervenir
dans le premier cas de façon régulière pour assurer notamment l'étanchéité de la chaussée
au niveau des joints (réfection des joints), ou dans le deuxième cas, dès qu'il y a risque
pour l'usager (départ de morceaux de béton par exemple) ;
• l'entretien de surface est une action destinée à redonner à la couche de roulement des
caractéristiques suffisantes, notamment d'adhérence et d'uni, pour permettre d'assurer la
sécurité et le confort de l'usager sur les routes, ou des aéronefs sur les pistes et voies de
circulation aéronautiques ;
• l'entretien de structure est une action qui permet de redonner à la chaussée une nouvelle
durée de service. Il est à envisager lorsque l'entretien de surface n'est plus approprié.
Le fondement de la stratégie d'entretien préventif est d'ordre économique : toute négligence
d'entretien structurel préventif se traduit par une ruine à terme de la structure de chaussée
qui relève alors de l'entretien structurel curatif, beaucoup plus coûteux à long terme.
Si cette politique est connue par les services gestionnaires et généralement bien appliquée
sur les chaussées souples ou semi-rigides, certains ont trop souvent délaissé l'entretien
des chaussées en béton, estimant à tort qu'elles n'en avaient pas besoin.
La deuxième période, entre 1935 et 1950, a consisté à mécaniser les procédés pour la
construction de l'autoroute de l'Ouest (train de bétonnage sur coffrages fixes).
La structure comportait 24 à 26 cm de béton, dont 5 cm de roulement comportant des
granulats de meilleure qualité. Cette structure reposait sur le sol en place amélioré
éventuellement par des couches de sable fin rapporté.
Sous l'eftet des conditions climatiques, {infiltration des eaux superficielles dans la structure,
mouvements dus aux variations de températures) et sous l'effet des agressions du trafic,
(essentiellement des poids lourds pour les chaussées routières et des aéronefs pour les aires
aéronautiques), les infrastructures se dégradent. Les ouvrages en béton n'échappent pas à
cette règle.
Les dégradations peuvent être classées en trois catégories :
• celles liées à des défauts de mise en œuvre à la construction ;
• celles concernant la surface de la chaussée ;
• celles intéressant sa structure.
Cette dernière est évidemment la plus grave, car elle met en péril la pérennité même de la
chaussée. Cependant, les dégradations dues à des défauts de mise en œuvre et de structure
sont parfois les mêmes. Pour les distinguer, il convient de savoir à quel moment elles sont
apparues.
Pour les voies routières, le "Catalogue des dégradations, méthode d'essai n"52 " du LCPC
[5], répertorie les différentes dégradations et notamment celles des chaussées en béton.
Pour information, les dégradations sont relevées sur chaussées routières selon le mode
opératoire M 7 de la méthode d'essai LPC numéro 38-2 (>
Pour les voies aéronautiques, c'est le "Catalogue des dégradations - Etat de la surface des
chaussées aéronautiques" ,""| qui est utilisé.
Les principales dégradations prises en compte pour l'entretien, dans le présent Guide, sont
décrites ci-après.
Il existe d'autres dégradations de structure des chaussées en béton en dalles, comme les
décalages de dalles par exemple [5 et 7]. Cependant ces derniers sont généralement associés
aux rejets de pompage, déjà pris en compte dans la méthodologie et par ailleurs, il n'existe
pas à ce jour, de méthode de mesure précise permettant le relevé en continu de ce type de
dégradation.
Pour déterminer l'entretien à réaliser, le maître d'œuvre doit s'appuyer sur des indicareurs de
l'état de la chaussée à entretenir, et connaître les niveaux de ces indicareurs au moment de
l'étude. Ces derniers peuvent être mesurés par des appareils, existants, (décrits à l'annexe I),
la plupart à grand rendement.
Au préalable, le gestionnaire doit avoir en sa possession les renseignements suivants :
• historique des différentes couches de la chaussée, nature, épaisseurs, âge et état à la
construction ;
• trafic supporté, tous véhicules et poids lourds, par sens de circulation.
Le principe de l'étude d'entretien [8), repose sur :
• un découpage de la section étudiée en sections homogènes généralement de 200 mètres,
(trafic, structure, dernière couche de surface) ;
• l'application des niveaux des indicateurs, déterminés à partir des mesures effectuées ;
• la définition des travaux à réaliser par section unitaire ;
• la définition du programme de travaux par lissage de travaux à réaliser par sections unitaires ;
" le chiffrage du coût de l'intervention.
macrotexture :
Hauteur au Sable calculée (HS c) au RUGO à compter de 6 ans
critères après la mise en service,
microtexture :
d'adhérence puis tous les 3 ans
Coefficient de frottement transversal au
SCRIM
uni :
trafic T1 ou T0 : 6 ans
uni longitudinal notes de petites et moyennes longueur
trafic TS et TEX : 3 ans
d'ondes au profilomètre APL
relevés visuels :
à compter de 6 ans
appareil DESY
dégradations après la mise en service,
relevés photographiques :
puis tous les 3 ans
appareil GERPHO ou similaire
Le tableau 4 donne les réparations curatives à mettre en œuvre selon le défaut constaté.
Ces travaux sont à réaliser dès que possible après constatation de la dégradation, en regroupant
si possible les interventions, et en tout état de cause dès qu'il y a danger pour l'usager.
Les travaux périodiques concernent la réfection des joints et l'entretien des dispositifs de
drainage latéral mis en place à la construction .
de I à 4
5 ou plus 2 3 3
L'indicateur P L'indicateur D
est le nombre de rejets de caractérisant la fissuration est calculé de la façon suivante pour
pompage constatés à 200 mètres de chaussée J9i :
l'interface chaussée/BAU. D = 3x + 2y + z
avec :
x : pourcentage de dalles fissurées "en dalots" (cassures multiples) ;
y : pourcentage de dalles présentant une fissure transversale,
ou longitudinale ou une réparation totale,
z : pourcentage de dalles ptésentant une fissure oblique,
> ou ayant une cassures d'angle ou une réparation partielle.
0à20
21 à 40
41 à 60
61 à 80
plus de 80
A partir du niveau de gravité de ces deux indicateurs, structure et battements, les types de
travaux à réaliser sont les suivants :
La ou les technique (s) préconisée (s) est (sont) en bleu, celles qui restent possibles en noire.
Les épaisseurs de matériaux sont en centimètres.
Coût de l'opération
Le programme étant réalisé, le maître d'œuvre peut alors déterminer le coût de l'opération
et vérifier qu'il dispose des crédits suffisants ; leurs insuffisances ne doit conduire en
aucun cas à une diminution des épaisseurs prescrites, mais éventuellement à un report
d'une partie des travaux les moins urgents.
supérieures à 0,60
de 0,61 à 0,41
inférieures ou
égales à 0,40
un indicateur d'uni, IU, évalué à partir des notes calculées en petites ondes (PO) et en
moyennes ondes (MO) à partir de l'exploitation des mesures de l'APL.
Notes de M.O
Notes de PO
supérieures comprises inférieures
ou égales à 6 entre 4 et 5 a4
supérieures
ou égales à 5
comprises entre 4 et 3
inférieures à 3
surveillance
néant couche de surface
du niveau d'uni
surveillance couche de roulement
couche de surface
du niveau d'adhérence de type 2
•
couche de roulement couche de roulement
couche de surface
de type 1 de type 2
Dans tous les cas où, pour un objectif d'en ttetien de surface (sans couche de liaison), la
couche de roulement est réalisée en enrobé (BBTM ou BBDr), l'étanchéité doit être
renforcée par la mise en œuvre d'un dispositif anti-remontée de joints, sable enrobé au
liant modifié ou BBM fibres (vérification impérarive de la tenue à l'orniérage).
• la couche de surface est composée de la couche de roulement telle que définie précédemment
et d'une couche de liaison, généralement un BBSG (norme N F P 98 130) de 5 à 6 cm. Ce
BBSG peut être remplacé par 4 cm de BBM fibres (cf article 4.3).
Comme pour les chaussées routières, pour déterminer l'entretien à réaliser, le maître d'oeuvre
doit s'appuyer sur des indicateurs de l'état de la chaussée, et connaître les niveaux de
ces indicateurs au moment de l'étude. Ces derniers peuvent être mesurés par des appareils
existants (décrits à l'annexe I).
Au préalable, il doit avoir en sa possession les renseignements suivants :
• historique des différentes couches de la chaussée,
nature, épaisseurs, âge et état à la construction ;
• trafic supporté, mouvements journaliers moyens des aéronefs.
lh
selon la fréquence d'utilisation de la piste, des mesures peuvenc être programmées avant et après dégommage.
défaut localisé
reprise l'étanchéité du joint. f
d'étanchéité de joint
Les travaux de type périodique concernent la réfection des joints de construction pour
maintenir l'étanchéité de la chaussée.
Ces travaux d entretien, souvent négligés, sont primordiaux pour assurer à la chaussée une
durée de vie conforme à celle prévue par les méthodes de dimensionnement
Vitesses de mesure
Niveaux
65 km/h 95 km/h
( 1 ) par exemple, ie ciment alumineux permet une prise rapide du béton qui durcii rapidement ci peut permettre
une remise en service environ 4 heures après sa mise en œuvre (Rc > 20 MPa)
Niveaux indicateur uc
néant, surveillance
surveillance accrue
Rappel, si IS est inférieur à 30, la chaussée est à reconstruire (cf tableau; 16).
renforcement '"
II Techniques d'entretien
III Bibliographie
Annexes 27
28 Entretien des chaussées en béton
Annexe I Matériels
de mesures des chaussées
• Les résultats sont restitués en hauteurs au sable calculées (HSc) au pas de 10 mètres. Cette
valeur peut être calée avec des hauteurs au sable manuelles (HSv).
• Le véhicule s'intègre dans la circulation et ne nécessite pas de protection particulière,
vitesse de mesure jusqu'à 100 km/h.
' Ce matériel est disponible dans la plupart des Laboratoires Régionaux de Ponts et Chaussées.
Mesure des dégradations par relevé visuel direct, appareil DESY 2000
' Principe : saisie des dégradations sur console embarquée dans un véhicule routier couplée
à un compteur de distance.
• Les résultats sont restitués sous forme informatique et par schéma itinéraire.
• Le véhicule s'intègre dans la circulation, mais à vitesse réduite. II nécessite une protection
particulière.
• Ce matériel est disponible dans la plupart des Laboratoires Régionaux de Ponts et Chaussées.
• Les résultats sont restitués sous forme informatique et par schéma itinéraire après
dépouillement sur une table spécialisée. Les dégradations sont quantifiées par sections de
20 mètres.
• Le véhicule s'intègre dans la circulation à 60 km/h et ne nécessite pas de protection
particulière.
• Ce matériel n'est disponible qu'au laboratoire de Nancy. Des tables de dépouillement
existent dans les laboratoires d'Aix, Blois et Nancy.
pendule d'inertie
• Les résultats sont restitués en notes par bandes
d'ondes (NBO) qui résultent d'une analyse par
tronçon de route de 20, 100, 200 mètres
correspondant aux petites (0,7 à 2,8 m),
moyennes (2,8 à 11,3 m) grandes ondes ( 11,3
à 45,2 m) des signaux APL.
• Le fonctionnement de l'APL est indépendant des conditions climatiques et des conditions
d'état de la chaussée. Sa vitesse de circulation peut aller jusqu'à 130 km/h, mais la mesure
est généralement réalisée à 72 km/h.
• Ce matériel est disponible dans tous les laboratoires Régionaux des Ponts et Chaussées.
Objectif
Les réparations ponctuelles sont destinées essentiellement à réparer les cassures de béton,
pouvant être à l'origine de morceaux susceptibles d'être dangereux pour l'usager.
Pour assurer une remise en service rapide et une bonne pérennité, des mortiers spéciaux
doivent être utilisés.
Constituants
Le mortier de résine est généralement de granularité 0/10, mais il est à adapter en fonction
de l'importance de la réparation. On prendra soin d'utiliser des granulats de bonnes
caractéristiques routières. Les mortiers sont des produits à base de ciment spécial qui
confère un durcissement rapide et une résistance mécanique élevée.
Mise en œuvre
Le béton en place est enlevé par piquage. La partie à traiter doit être soigneusement
délimitée et être soigneusement nettoyée à l'eau ou à l'air sous pression.
En fonction du produit utilisé, l'état du support devra être sec ou humide, et l'adjonction
d'un produit de collage pourra être nécessaire (voir fiche technique du produit).
Le mortier sera préparé en conformité avec la fiche technique du produit :
• matériel de malaxage ;
• respect du cycle de fabrication ;
• délai de mise en service.
Objectif
Les fissures doivent être rapidement pontées pour limiter les entrées d'eau dans le corps
de chaussée.
Constituants
Le produit bitumineux à utiliser doit répondre aux spécifications américaines : USS-S
1401 h ou 1614. Des normes européennes sont en préparation ; il y aura lieu d'y faire
référence dès qu'elles seront en vigueur (projet NF EN 13880 et suivantes).
Mise en œuvre
La fissure est soigneusement nettoyée et séchée à l'air chaud.
Le matériau bitumineux est mis en œuvre à la lance à température de l'ordre de 150 C et
sablé immédiatement.
pas de document
réfection des joints
de référence
Objectif
Les joints longitudinaux et transversaux de construction des chaussées doivent être
entretenus régulièrement pour limiter les entrées d'eau dans la chaussée.
Constituants
Le produit bitumineux à utiliser doit répondre aux spécifications américaines : USS-S
1401 b ou 1614, ou S200 E pour les produits à froid. Des normes européennes sont en
préparation ; il y aura lieu d'y faire référence dès qu'elles seront en vigueur (projet NF EN
13880 et suivantes).
Mise en œuvre
Le joint existant doit être réouvert et les flancs nettoyés à la brosse mécanique.
Le joint est soigneusement nettoyé à l'air comprimé.
Un fond de joint est introduit à force jusqu'au fond et le produit de colmatage mis en
œuvre à chaud ou à froid selon la technique utilisée. Il ne doit pas affleurer la surface du
béton, mais être légèrement en dessous.
Objectif
Le dispositif de drainage latéral doit être entretenu périodiquement, pour rester efficace.
Il faut également s'assurer du bon fonctionnement du système d'évacuation de l'eau jusqu'à
l'exutoire.
Mise en œuvre
Pour nettoyer les drains latéraux et les regards de visite, l'utilisation de cureuse sous pression
d'eau est recommandée. La pression de travail est en général de l'ordre de 8 MPa. Il faut
être attentif à ne pas utiliser une pression trop élevée, au risque de détruire le drain en
plastique.
La réalisation ou l'entretien du dispositif de drainage latéral doit obligatoirement
s'accompagner d'une remise en état de l'étanchéité des joints.
pas de document
Création du drainage latéral
de référence
Objectif
Le drain latéral est créé pour récupérer l'eau pouvant circuler aux interfaces des couches
de la chaussée.
Mise en œuvre
Une tranchée longitudinale est réalisée en bord de la chaussée en béton à une profondeur
telle que le drain soit situé en-dessous de la couche de fondation de la chaussée. Un drain
routier, entouré d'un géotextile est mis en place et recouvert d'un béton poreux. Le
raccordement se fait aux exuroires distants au maximum de 50 mètres.
Le traitement de la BAU doit être fait de telle sorte que la partie supérieure du massif
drainant soit étanche.
La réalisation ou l'entretien du dispositif de drainage latéral doit obligatoirement
s'accompagner d'une remise en état de l'étanchéité des joints.
Définition
Les graves bitume sont des mélanges de bitume pur et de granulats, chauffés et malaxés
dans une centrale d'enrobage à chaud.
Constituants
La granularité 0/14 est prescrite compte tenu des épaisseurs à mettre en oeuvre
(8 à 12 cm). Les granuîats sont au moins de classe C III conformément à la norme XP P
18 540, compte tenu des trafics concernés.
La classe de bitume à retenir est un bitume pur de classe 35/50 pour obtenir une bonne
rigidité, tout en restant suffisamment souple.
II raut retenir uneGB de classe 3 delà norme NF P 98-138, voire lorsque cela est possible
une classe 4.
Formulation
Le niveau d'étude à retenir est de 2, pour vérifier la résistance à lorniérage.
Définition
Les bétons bitumineux semi grenus sont des mélanges de bitume pur et de granulats,
chauffes et malaxés dans une centrale d'enrobage à chaud.
Ils sont utilisés en couche de liaison.
Constituants
La granularité 0/10 est prescrite pour l'épaisseur à mettre en oeuvre de 6 cm et de 0/14
pour l'épaisseur de 8 cm. Les granulats sont au moins de classe C III conformément à la
norme XP P 18 540, compte tenu des trafics concernés.
La classe de bitume à retenir est un bitume pur de classe 35/50 pour obtenir une bonne
rigidité, tout en restant suffisamment souple.
Il iaut retenir BBSG de classe 3 de la norme NF P 98-130 (forte résistance à l'orniérage).
Formulation
Le niveau d'étude à retenir est de niveau 2, pour vérifier la résistance à l'orniérage.
Définition
Les bétons bitumineux aéronautiques semi grenus sont des mélanges de bitume pur et de
granulats, chauffés et malaxés dans une centrale d'enrobage à chaud.
Ils sont utilisés en couche de liaison.
Constituants :
• la granularité 0/10C est prescrite pour une épaisseur de 6 à 7cm et celle de 0/10D pour
une épaisseur de 4 à 5cm ;
• la granularité 0/14C est prescrite pour une épaisseur de 7 à 9cm et celle de 0/14D pour
une épaisseur de 5 à 7cm ;
• les granulats sont au moins de classe B III conformément à la norme XP P 18 540 ;
• La classe du bitume sera adaptée à la destination du béton bitumineux et aux conditions
climatiques locales.
Formulation
Le niveau de l'épreuve de formulation est spécifié en fonction des sollicitations auxquelles
sera soumis le béton bitumineux
Définition
Les bétons sont des mélanges de ciment, de granulats, d'adjuvants et d'eau, malaxés dans
une centrale de fabrication de béton à froid. Des armatures longitudinales permettent de
maintenir la fissuration de retrait, sans avoir à créer des joints transversaux.
Constituants
La granularité 0/20 est prescrite compte tenu des épaisseurs à mettre en oeuvre
(16 à 18 cm). Les granulats sont au moins de classe D III conformément à la
norme XP P 18 540. Les aciers sont des FE 500 à verrous et leur section est
égale à 0,67 % de la section du béton.
Formulation
Le béton est de classe 5 de la norme NF P 98-170 pour les chaussées routières
II est de classe 6 pour les chaussées aéronautiques.
Une étude de formulation et une épreuve de convenance sont indispensables pour vérifier
les caractéristiques du béton à employer.
Objectif
Le procédé de clavetage par connecteurs "LCPC - Freyssinet" est utilisé pour rétablir le
transfert de charge entre les dalles des chaussées en béton.
Constitution:
Un connecteur est formé de 2 coquilles verticales (chacune est solidarisée par collage
à Tune des dalles) réunies par une clavette permettant les mouvements horizontaux de
dilatation et retrait, mais empêchant les mouvements verticaux relatifs entre dalles.
La mise en place se fait par insertion en force dans des trous verticaux forés au droit des
joints transversaux, avec scellement à l'aide de résine. Une machine de pose à grand
rendement exécute l'ensemble de ces tâches depuis 1990.
Battements caractéristiques
en 1/100 ème de mm
Nombre de connecteurs / voie
Tl - T0 TS - TEX
30 à 60 20 à 60
60 à 100 60 à 80
Objectif
Rétablissement du transfert de charge entre dalles (réduction du battement des dalles).
Constitution
Les goujons sont en acier lisse de nuance supérieure ou égale à Fe E 235, de diamètre
30mm et de longueur 500mm. D'origine ils peuvent être recouverts d'une pellicule anti
adhérente vis à vis d'un béton (émulsion de bitume par exemple).
Mise en œuvre
Elle consiste à exécuter, pour chaque goujon, une saignée perpendiculaire au joint de
retrait. Ses dimensions sont 550mm de long, 50mm de large et la profondeur est telle que
le niveau de la fibre neutre soit dépassé de 10 à 20mm.
Le goujon, enduit d'une pellicule anti-adhérente est calé horizontalement à mi-hauteur
de la dalle et recouvert d'un mortier de résine.
On place un goujon tous les 70cm environ.
Objectif
Cette technique est destinée à réduire les battements des dalles de béton en les fractionnant
pour qu'elles retrouvent une meilleure assise. Il s'agit d'un traitement lourd, destiné
à des chaussées en mauvais état structurel ou qui présentent des battements supérieurs
à 60 ou 80/100 ème de mm. Un renforcement de la chaussée en matériaux bitumineux
ou en béton accompagne obligatoirement cette opération.
Définition
Les sables enrobés sont des mélanges de sable de granularité 0/4 ou 0/6, mélangés et
malaxés dans une centrale d'enrobage à chaud.
Ils sont utilisés en dispositif d'interposition anti-remontée de joint pour ralentir la
propagation des fissures dans la couche supérieure.
Constituants
Les sables doivent impérativement être issus de roche dure de granularité 0/4 ou 0/6.
La teneur en liant, obligatoirement modifié, est de l'ordre de 10 ppc et la teneur en fines
de 10 à 15 %, avec un module de richesse de l'ordre de 5.5.
L'épaisseur nominale de mise en œuvre est de 2 cm.
Formulation
II faut impérativement vérifier la résistance à l'orniérage sur le complexe sable enrobé/
couche de roulement.
pas de norme,
Membrane
fascicule 27 du CCTG
Définition
Les membranes bitumineuses épaisses sont constituées d'un film de liant épais recouvert
d'un enrobé coulé à froid ou d'un gravillonnage.
Elles sont utilisées en dispositif d'interposition anti-remontée de joint.
Constituants
La membrane bitumineuse est fortement chargée en élastomère et dosée à 2,5 kg par m2.
Elle est recouverte par un enrobé coulé à froid, généralement de granularité 0/4, ou un
gravillonnage au 6/10.
Définition
Les bétons bitumineux minces et semî grenus fibres sont des mélanges de bitume pur et
de granulats additionnés de fibres courtes généralement de cellulose, riche en mastic
bitumineux, chauffés et malaxés dans une centrale d'enrobage à chaud.
Ils sont utilisés comme dispositif d'interposition anti-remontée de joint, permettant de
ralentir la propagation des fissures dans la couche supérieure.
Constituants
La granularité 0/10 est prescrite pour l'épaisseur à mettre en oeuvre de 4 à 6 cm. Les
granulats sont au moins de classe C III conformément à la norme XI1 P-18 540, compte
tenu des trafics concernés.
Le bitume à retenir est un bitume pur de classe 35/50 ou 50 /70 selon le trafic.
Formulation
Les BBM sont de catégorie C et de classe 2 de la norme NF P 98-132. Le module de
richesse doit être supérieur à 4,1. L'enrobé est vérifié à l'orniérage et doit assurer la classe 2.
(essai sur le produit seul en 5 cm)
Les BBSG sont de classe 2 de la norme NF P 98-130. Le module de richesse doit être
supérieur à 4.
Le niveau d'étude à retenir est de niveau 2, pour vérifier la résistance à l'orniérage.
Définition
Les enduits superficiels d'usure sont constitués d'une ou plusieurs couches de liant
bitumineux généralement anhydre et d'une ou plusieurs couches de gravillons.
Constituants
La granularité 6/1 0 est prescrite pour limiter le bruit dû au revêtement. Les granuiatssont
au moins de classe B I ou A I conformément à la norme XP P 18-540, compte tenu des
trafics concernés.
Le bitume est obligatoirement modifié.
Formulation
Sur chaussée en béton, les formulations monocouche double gravillonnage conviennent
bien. On peut retenir une formulation 6/10- 4/6 avec un dosage en liant de l'ordre d'1,1
kg /m 2 .
Mise en œuvre
Elle doit être conforme à la norme NF P 98-160.
Elle est impérativement réalisée sur chaussée sèche avec des matériels vérifiés et bien réglés.
Définition
Les enrobés coulés à froid sont constitués d'un mélange d émulsion de bitume et de
granulacs, mélangés in situ.
Constituants
La granularité 0/6 ou 0/8 est généralement utilisée. Les granulats sont au moins de classe
B II ou A II conformément à la norme XP P 18-540, compte tenu des trafics concernés.
L'émulsion est obligatoirement à base de liant modifié.
Formulation
Sur chaussée en béton, les formulations 0/8 ou 0/6 conviennent.
Mise en œuvre
Elle est réalisée par une machine spécifique assurant à la fois le mélange dans un malaxeur
à arbres horizontaux et également la mise en œuvre.
L'ECF est cylindre avant la remise en service qui peut intervenir environ une heure après
la réalisation.
Définition
Le grenaillage consiste à projeter avec une force calculée des billes d'acier sur la surface de
la chaussée. L'effet cumulé de la masse des billes et de la vitesse de projection provoque
des arrachements de matière à la surface de la chaussée et est à l'origine d'une modification
de la texture superficielle.
Nota : le dégommage, (voir cette technique) peut être réalisé par grenaillage.
Mise en œuvre
Les billes d'un diamètre compris entre 0,8 et 1,6 mm sont projetées avec une vitesse de
120 m/s environ par des pales en rotation. La machine en projette 1500 kg de billes par
minute. Selon le travail que l'on veut réaliser, les billes sont choisies dans une sous classe
granulaire. Pour un décapage léger, on choisira des billes de diamètre compris entre 0,8 et
lmm, mais pour un décapage profond on retiendra des diamètres de 1,2 à 1,4 mm, voire
même 1,4 à 1,6 mm.
Les machines existant sur le marché ont des largeurs de travail soit de 50 cm soit de 2 m
(les cadences annoncées dans la suite du texte sont celles réalisées par la machine de 2 m
de large). Les cadences de travail sont comprises entre 300 mètres par heure lorsque les
granulats de la chaussée à traiter sont particulièrement durs (siliceux notamment) et 700
mètres par heure pour des granulats plus tendres (calcaire, porphyre).
Définition
Le dégommage consiste à projeter de l'eau à forte pression sur la surface de la chaussée
(jusqu'à 90 MPa). La vitesse de projection permet de créer l'arrachement de la gomme à
la surface de la chaussée et redonne une macrotexture au revêtement.
Mise en œuvre
L'atelier comprend généralement un ravitailleur en eau équipé d'un groupe moto pompe,
permettant d'alimenter la machine de régénération. Une balayeuse aspiratrîce nettoie la
chaussée avant sa remise en service.
Les machines existant sur le marché ont des largeurs de travail pouvant aller jusqu'à 3
mètres.
Les cadences de travail sont de l'ordre de 3000 nr/jour.
La température extérieure doit être comprise entre 5 et 25° C
norme XP P 98-137
BBTM
et fascicule 27 du CCTG
Définition
Les bétons bitumineux très minces sont des mélanges de bitume généralement modifié
(compte tenu des trafics visés dans le document} et de granulats, chauffes et malaxés dans
une centrale d'enrobage à chaud.
Ils ne sont pas utilisés en entretien des chaussées aéroportuaires.
Constituants
La granularité 0/10 est prescrite pour les chaussées considérées. Les granulats sont au
moins de classe B II conformément à la norme XP P 18-540, compte tenu des trafics
concernés.
La classe de bitume à retenir est un bitume modifié, sauf pour trafic T l où il peut être au
bitume pur.
Il faut retenir un BBTM de type 1 de la norme XP P 98-137,
Formulation
Le niveau d'étude à retenir est de niveau 1 pour les trafics T l et T0 et de niveau 2 au
dessus.
Définition
Les bétons bitumineux drainants sont des mélanges de bitume pur ou modifié et de
granulats, chauffés et malaxés dans une centrale d'enrobage à chaud.
Ils ne sont pas utilisés en entretien des chaussées aéroportuaires.
Constituants
La granulariré 0/10 est prescrite pour les chaussées considérées. Les granulats sont au
moins de classe B II conformément à la norme XP P 18-540, compte tenu des trafics
concernés.
La classe de bitume à retenir est un liant pur ou un bitume modifié si le trafic est
supérieur à T0.
Il faut retenir BBDr de classe 1 de la norme NF P 98-134.
Formulation
Le niveau d'étude à retenir est de niveau 1.
[7] STBA(1984),
"Catalogue des dégradations, état de la surface des chaussées aéronautiques"
DGAC/STBA.
[10] LCPC, 1997, "Méthode d'essai n'J39", déformabilité de surface des chaussées.
[13]STBA(1999)
"Techniques anti-remontées de fissures. Guide d'emploi en chaussées aéronautiques. '
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Réseau
Le présent guide présente la méthodologie à suivre en vue de la Scientifique
définition des travaux d'entretien et de réhabilitation d'une chaussée et Technique
routière ou aéronautique en béton (à l'exclusion des dalles armées, de l'Équipement
du BAC et du béton mince collé).
Il comprend :
• un historique des chaussées en béton en France
• un recensement des dégradations caractéristiques des chaussées
rigides et de leur causes présumées
• un inventaire des mesures à pratiquer selon leur périodicité
• les solutions de travaux à prévoir
• une description sommaire des appareils de mesure
et des techniques d'entretien