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INTRODUCTION .............................................................................................................. 2
3. L’objectif : ............................................................................................................... 5
Chapitre II : Les états financiers et la juste valeur (utilité́ , signification limites) ........ 6
CONCLUSION ................................................................................................................. 15
Bibliographie ..................................................................................................................... 16
INTRODUCTION
Les documents comptables forment le matériau de base de l’analyse
financiè re. Or, la comptabilité est marquée par une logique propre et des rè gles
internes qui ne sont pas forcément en adéquation avec la vision financiè re de
l’entreprise. Les principes comptables du référentiel des comptes sociaux
restent trè s largement marqués par une préoccupation juridique de garantie des
tiers créanciers. Le référentiel international IFRS/IAS privilégient une optique
d’information à destination des investisseurs financiers. Dans le cadre individuel,
le bilan et le compte de résultat issus du PCG sont marqués par une logique
fonctionnelle soucieuse de faire ressortir le cycle d’exploitation. Cependant, les
rè gles d’évaluation au coû t historique sont de plus en plus remises en cause au
nom du principe de prééminence de la valeur économique. C’est ainsi que la
notion de « juste valeur » apparai ̂t centrale dans les normes internationales
IFRS/IAS.
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Chapitre I : La notion de la «juste valeur »
a. Définition.
c. Inconvénients
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Le principe du coût historique n'est crédible que si l'on adopte le postulat
de la continuité de l'exploitation de l'entité. Il est de peu d'utilité si l'on envisage
la liquidation de celle-ci.
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3. L’objectif :
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Chapitre II : Les états financiers et la juste valeur (utilité́ ,
signification limites)
Les états financiers (le reporting comptable) ne sont pas une fin en soi mais
sont destinés à procurer de l'information utile pour faire des affaires et prendre
des décisions économiques, pour faire des choix fondés parmi différentes
utilisations possibles de ressources rares dans la conduite des affaires et des
activités économiques.
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actionnaires, les investisseurs, les prêteurs, les fournisseurs, les clients, les
dirigeants, le personnel, les analystes financiers, les avocats, les économistes, les
fiscalistes, les conseillers, les consultants ….
■ Prévisibilité
■ Comparabilité
La juste valeur permet de présenter des actifs équivalents pour des valeurs
comparables, quelle que soit leur date d’entrée dans les comptes. Cette notion
permet de calquer les systè mes comptables sur les systè mes de gestion qui sont
utilisés par l’entreprise.
■ Neutralité apparente
La juste valeur étant déterminée par référence à des données externes, soit
directement par des valeurs de marché, soit en l’absence de marché actif, par
référence à un modè le fondé sur des paramè tres issus de données externes, elle
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apparaît comment étant une valeur « neutre » c’est-à -dire non influencée par
l’entreprise elle-même.
En appliquant le coû t historique, tout ce qui n’a pas de coû t n’est pas
comptabilisé. Ce principe implique de ne pas comptabiliser certains instruments
financiers notamment les produits dérivés qui, par définition, ne nécessitent
généralement pas de flux financier à l’origine. L’utilisateur des comptes ne les
voyant pas, ils ne peuvent en tenir compte pour évaluer les cash flow futurs.
Cette absence des états financiers disparai ̂t avec l’apparition de la « juste valeur
».
■ Volatilité :
■ Coût d’obtention :
La juste valeur a un coû t d’obtention non négligeable. Le plus grand nombre des
actifs ne fait pas l’objet de cotations externes. Dans ce cas, la juste valeur doit
être déterminée en interne au moyen de modè les (qui peuvent toujours être
acquis auprè s de concepteurs externes eu égard aux spécificités de certains
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actifs et à l’étroitesse du marché) dont la conception, la réalisation le contrô le,
etc., sont trè s onéreux et peuvent être prohibitifs pour certaines entreprises par
rapport aux avantages que leur procure la connaissance de la juste valeur de ces
actifs
■Manque d’objectivité́ :
Seules, les valeurs issues de marchés actifs (cotés, liquides, organisés...) peuvent
prétendre aux qualités d’objectivité et de neutralité. La grande majorité des
actifs financiers ne sont pas cotés et n’ont pas de marché organisé ou assimilé.
Leur évaluation repose en conséquence sur des modè les internes ou des
expertises externes. Ces évaluations comportent des paramè tres estimés avec
des degrés d’incertitude représentés par des variables d’ajustement pour risque
de modè le, risque de liquidité, risque de volatilité, etc.
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C. Détermination de la juste valeur :
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- l’approche par les coû ts : « reflè te le montant (souvent appelé coû t de
remplacement) qui serait requis actuellement pour remplacer la capacité de
service d’un actif » (IFRS 13 para B8) ;
o Actif ou passif
- L’état du bien,
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- Soit un actif ou un passif autonome : un instrument financier ou un actif
non financier par exemple (IFRS 13 para 13) ;
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o Actifs passifs financiers et instruments de capitaux propres
Pour déterminer la juste valeur d’un actif financier, l’IFRS 13 impose aux
entités de tenir compte du risque de crédit des contreparties (Credit Valuation
Adjustement) que les intervenants du marché considè reraient pour établir le prix
de l’actif. Deloitte (2013) définissait le risque de crédit des contreparties comme
le risque qu’une des parties ne réalise pas ses obligations
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CONCLUSION
Des produits dérivés à la date de leur négociation (ce qui n’est qu’une
conséquence de l’affirmation qui précè de) ;
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Bibliographie
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