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Les banques, en tant qu'entreprises, sont soumises aux risques.

Toutefois,
elles sont exposées à plus de formes de risques et la maîtrise de ceux-ci
devient un défi important à relever.

L'idée d'un engagement sans risque relève d'un mythe. Tout au mieux, le
but des autorités de contrôle nationales et internationales est de minimiser
les risques inhérents à leurs transactions quotidiennes et harmoniser les
normes prudentielles.

Aucune technique bancaire ne s'est avérée efficace pour prémunir


parfaitement le banquier contre la panoplie de risques auxquels il fait face
dans sa gestion quotidienne.

L'idée de risque zéro est donc un concept loin de la réalité. Il y a toujours


un risque résiduel après avoir couvert le risque principal. A cet effet, toute
banque doit adopter une politique de gestion intégrée des différents risques
découlant de son activité basée sur le suivi des positions par rapport aux
limites, le réajustement régulier de ces limites et des analyses de scenarii,
pour se conformer, le plus possible, aux standards internationaux en la
matière.

Le comité de Bâle a été créé en 1974 avec un objectif primordial


l'harmonisation des réglementations régissant les risques bancaires avec
les principes fondamentaux préconisés par les instances de surveillance
internationales notamment en matière de ratio de solvabilité. A cet effet, un
ratio prudentiel de solvabilité internationale a été institué en 1988 : le ratio
de COOKE. Il est égal au rapport entre les fonds propres et les risques
pondérés selon leur nature. Il doit être égal au moins à 8% et doit être
respecté par tous les établissements financiers ayant une activité
internationale.

III. Bâle II et Les instruments de réduction des risques de crédit

Le nouvel accord de Bâle II présente un grand intérêt. En effet, les sûretés


interviennent dans la réduction de la charge de capital de la banque par
une meilleure implication des instruments de réduction de risque de crédits
en incessante évolution. Ainsi, bien que l'approche standard au niveau des
crédits ressemble sensiblement à l'accord de Bâle I actuellement en
vigueur, les banques vont avoir la possibilité de réduire leur charge de
capital en faisant valoir les garanties et les sûretés qu'elles demandent à
leurs clients.
Dans le domaine du risque de crédit, Bâle II prévoit quatre types de
réduction de risque: les sûretés, le "balance netting" ou compensation
bilantaire, les garanties données par des tiers et la titrisation. De plus, deux
approches sont proposées pour la gestion des sûretés: l'approche simple et
l'approche complète.

Les différentes approches de gestion de risque (Approche Standard, IRB


de Base / Foundation ou IRB Avancée), permettent d'utiliser partiellement
et de façon incrémentale les approches de gestion des sûretés. Nous
sommes donc en présence d'un ensemble à trois dimensions qui
comprend:

« Les approches de gestion des sûretés : simple ou comlète ;

« Les approches de gestion des risques : standard, IRB base/ foundation,


IRBAvancée ;

« Les types de crédit : Entreprise, Etat, Banque....

Dans cette présente section, nous étudions les approches de gestion des
sûretés et les autres instruments de réduction de risque de crédits
proposées par Bâle II, la façon avec laquelle les différentes approches les
intègrent et de mettre en perspective les opportunités pour la banque.

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