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De l’esprit, enfin tout. Mais qui peut tout avoir ?

Le destin se montra soigneux de la pourvoir : =====) Nous avons ici une interrogation rhétorique qui
prend à témoin le lecteur sans pour autant attendre de réponse. Les exigences de la jeune femme sont
démesurées.
Pourtant, la rime nous indique que des prétendants sérieux se présentent. Le destin, la chance sont donc,
dans un premier temps, au rendez-vous.

Alors , dans ce train d’évolution , sa réaction est Quoi moi ? quoi ces gens-là ? l’on radote, je pense.A
moi les proposer ! hélas ils font pitié. Voyez un peu la belle espèce !. Cette jeune femme est une
précieuse, c’est-à-dire qu’elle cherche un idéal, la perfection mais cette quête la fait basculer dans
l’orgueil, la vanité et ce qui accentue cette idée avec la rime « chétifs de moitié – pitié », le message de La
Fontaine se rapproche ici de celui de Molière dans sa pièce, Les précieuses ridicules. Dans un ton d’ironie
, « quelle belle espèce » elle les rejete un par un .

L’un n’avait en l’esprit nulle délicatesse ;L’autre avait le nez fait de cette façon-là ;C’était ceci,
c’était cela,C’était tout ; car les précieuses Font dessus tous les dédaigneuses.==) ici déjà Chacun
des vers est coupé à la moitié (6/6; 4/4) pour renforcer l’idée d’alternative. Il ya donc une césure
qui accentue les mots esprits et nez , elle juge ….et l’anaphore c’était insiste sur son coté tétu .Où
que cette jeune femme porte son attention, rien ne va jamais. Il y a toujours un aspect qui la
déçoit. En revenant à la fille , celle-ci est désignée par plusieurs pronoms « certaine fille , cette fille
, la belle , puis finit par la désigner par « elle » une évolution de la façon de la désigner qui montre
aussi une forme de déchéance. Elle vieillit, sa beauté disparait.

Et après un certain moment, comme le souligne « Après les bons partis, les médiocres gens » il y a
un reversement de situation , en plus de sa beauté qui se fane , les prétendants se font de plus en plus
rare et sont de moins bonne qualité on va dire .

Elle de se moquer. Ah vraiment je suis bonne De leur ouvrir la porte : Ils pensent que je suis Fort
en peine de ma personne.Grâce à Dieu, je passe les nuits
Sans chagrin, quoique en solitude. Cela montre une certaine continuité dans son argumentaire de
l’orgueil. Cette jeune femme a une très haute opinion d’elle-même et ne tarit pas d’éloges sur sa
personne.
Nous entamons ici la 2e partie de la fable. Celle de la déchéance programmée et régulière.

Déjà dans les vers , La Fontaine glisse très finement une allusion à une peur enfouie chez cette femme,
celle de finir sa vie seule. Sa belle assurance n’est donc qu’une façade liée à son orgueil. Et la rime
« solitude/ inquiétude » donne un signal d’alerte pour cette femme qui pourrait finir vieille fille.Et ainsi ,
« L’âge la fit déchoir : adieu tous les amants. », la juxtaposition des deux propositions met un
rapport de cause/ conséquence ,la cause étant prévisible d’une précieuse et la conséquence qui
est bien clair .. .

Le chagrin vient ensuite : elle sent chaque jour

Déloger quelques Ris, quelques jeux, puis l’amour ;

Puis ses traits choquer et déplaire ;

Puis cent sortes de fards. Ses soins ne purent faire

Qu’elle échappât au temps cet insigne larron :

-une gradation des mots ris, jeux , amour , dans « dloger quelques ris , quelques jeux puis l’amour , uune
disparition ascendante de ces choses pour finir par l’amour en son complet puisqu’il n y a pas , comme
pour le rire et l’amour , (quelques c quoi) .

-Les deux points expriment ici la cause. Les raisons de son « chagrin » sont multiples et vont se
développer dans les vers suivants dans une énumération ponctuée par l’adverbe puis  qui renforce l’idée
d’accumulation.Enfin l’allitération [s] traduit l’idée de fuite de sa beauté, de perte contre laquelle elle ne
peut rien comme «  Puis cent sortes de fards. Ses soins ne purent faire Qu’elle échappât au temps
cet insigne larron »

«  les ruines du visage ! »  Cette métaphore est dépréciative et violente à l’égard de la précieuse. On se
représente un visage soit disant en ruines pour dire qu’il est ravagé par le temps. Et en plus , dans les
vers « Les ruines d’une maison Se peuvent réparer ; que n’est cet avantage
Pour les ruines du visage ! », l’impression désagréable de l’image est renforcée par l’allitération en
« R », son perçu comme agressif, tout comme son visage avec des mots notamment péjoratifs
« ruines , réparer »

 - Se peuvent réparer ; que n’est cet avantagePour les ruines du visage !a préciosité changea lors
de langage. La rime ici met en avant son orgueil qui repose avant tout sur son apparence. Ici, cet orgueil
est blessé et lui impose de changer de ton.
« Son miroir lui disait : Prenez vite un mari » dans cette personnification , La Fontaine nous indique
que l’orgueil de cette femme est tellement fort qu’elle ne peut se résoudre à accepter les partis qui se
proposent. Seul son miroir la met face à la réalité et à l’urgence.

Je ne sais quel désir le lui disait aussi ; le vers en lien avec l’allusion du vers 4, « Point froid et point
jaloux » .En dépit de son orgueil, la précieuse est une femme qui souhaiterait connaitre les plaisirs
charnels avec un homme. La Fontaine la renvoie à son humanité et nous rappelle qu’il a aussi été l’auteur
de contes libertins.

Les rimes croisées des 4 derniers vers valident un retournement de situation complet par rapport au début
de la fable. La précieuse est très contente de trouver un homme qui veuille d’elle ,non pas un homme qui
ait les critères mais qui l’accepte ce qui laisse lafontaine faire une morale indirecte .

( linternet est parti)


Conclu :

Comme son contemporain Molière, La Fontaine fait ici la caricature d’une mode de son époque: la
préciosité.
Dans son regard sur la société, il ne voit pas ce mouvement de recherche de l’idéal, d’une esthétique
intellectuelle mais une forme de pédantisme, d’orgueil, de vanité qui entraîne l’Homme dans
l’insatisfaction, ne parvenant pas à se satisfaire de ce qu’on lui propose ou de ce qu’il a.
L’individu se retrouve alors pris dans un cercle vicieux risquant de tout perdre en voulant toujours avoir
plus. Ce qui est le cas de la fille ici .Une attitude qu’on peut rapprocher à celle du héron ,la figure animale
de cette présosité , déjà connu pour son élégance et le fait qu’il ne veille pas manger ce qui se présente à
lui jusqu’à ce que ce soit quelques chose d’impressionnant , or après qu’il aut vraiemebt fin tout ceux qu’il
a rejeté n’étaient plus là et il ne mangeat que … à la fin .

La Fontaine oppose ici les deux images et on sent tout de suite qu’il les veut choquantes (« et contre
l’ordinaire »). A ses yeux, le Vizir et le malheureux devraient échanger leur place. Il crée ainsi une attente
chez le lecteur.
---Cette allusion au Roi et à la Cour entame une réflexion qui va l’amener vers le désir de s’en éloigner
pour retrouver une existence vraie.

Réponse :
( à cause de l’énumération de ses bienfaits qui sont nombreux etant « …… »
PARTIE 2 :
Ces clartés errantes = étoiles
Champs lexical de la naturee les termes qui le constitue sont

En bref , le bonheur est pour le fabuliste , l’isolement de la cours et de ses vices ?? et il nous montre
également que l’argent ne fais pas le bonheur car quelle est la difference si il dors sur du lambris ou pas  ?
le sommeil sera il meilleur ?
Conclusion

Cette fable a un statut particulier par rapport aux autres. Tout d’abord, parce que l’auteur y prend rapidement la
parole. Il propose, comme à son habitude, un apologue mais celui-ci sert moins d’illustration que de prétexte à
aborder un thème et une attitude nouveaux.

En effet, La Fontaine moraliste laisse ici la place à l’auteur philosophe qui réfléchit moins sur la société que sur la
vie. Ainsi, il prend directement la parole et évoque quelques éléments qui, à ses yeux, procurent le bonheur.

Parmi eux, on trouve le retour à la nature qui lui permettra de vivre dans la quiétude et, surtout, sans se détourner de
ce que devrait être sa vie: une quête de l’inspiration pleine de modestie et de simplicité.

La Fontaine se met ainsi en harmonie avec l’idéal du Classicisme.

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