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Audit Des Associations Proble Matiques Des Risques Et Traitements Comptables Des Subventions Et A PDF
Audit Des Associations Proble Matiques Des Risques Et Traitements Comptables Des Subventions Et A PDF
Le secteur associatif est l'objet d'un intérêt croissant de la part des pouvoirs
publics et de la société civile. La nouvelle réglementation qui le régit intervient
suite à une large concertation engagée sur le rôle des associations en tant
qu'acteurs dans la stratégie de développement économique et social du Maroc.
Les associations sont présentes dans la plupart des secteurs économiques. Leur
nombre et leur importance économique, les fonds qu'elles gèrent, les emplois
qu'elles sont en mesure de générer et le fait que certaines d'entre elles font appel
à la générosité publique, justifient l'intérêt qui leur est porté.
C’est dans cette optique que j’ai effectué mon stage de fin de cycle à l’ISCAE
au sein du cabinet d’audit et conseil PKF : Pannel Kerr Foster Sous le thème
de : AUDIT DES ASSOCIATIONS : PROBLEMATIQUES DES RISQUES ET
TRAITEMENTS COMPTABLES DES SUBVENTIONS ET AUTRES
SOURCES EXTERNES, ce afin d’avoir une idée claire de l’audit des
associations et du secteur associatif ; et par le biais de ce travail ,de fort modeste
manière, participer au perfectionnement de l’audit des associations.
A cet effet je tiens tout d’abord remercier DIEU qui m’a permis d’être la et m’a
donné la force et la chance de passer ces quatre dernières années au sein de ce
prestigieux établissement qu’est l’ISCAE.
Je ne pourrais oublier Mon père et ma mère qui bien qu’étant à des milliers de
kilomètres (En Cote d’Ivoire), qui durant toute ma formation académique n’ont
cessé de me soutenir et ce sont efforcés de me mettre dans les meilleures
conditions de travail. Je ne pourrai assez les remercier.
Toute ma gratitude :
Au cabinet PKF Maroc, à tous ses collaborateurs
Sincères remerciements :
Au corps professoral et aux directeurs de l’ISCAE pour leurs grands
efforts afin de préserver l’image de marque de l’institut.
Particulièrement à Mr El Mouffak Directeur des Etudes à l’ISCAE qui m’a
été d’une grande aide dans l’obtention de mon stage.
A Mes amis, tous ceux et celles qui ont participé de près ou de loin à
l’élaboration de ce mémoire.
Je ne pourrai terminer ces remerciements sans remercier mon petit frère Koné
Méhanvais Karim qui vit au Maroc avec moi ainsi que mes frères et sœurs en
Cote d’Ivoire qui m’ont toujours encouragé.
PARTIE I : GENERALITES 9
CONCLUSION 99
BIBLIOGRAPHIE 101
I. FICHE SIGNALITIQUE
- Patente : 36223036
- C.N.S.S : 4414683
- TVA : 7539086
- Fax : 022-47-64-79
PKF Maroc est un cabinet d’expertise comptable et de commissariat aux comptes créé
en 2001 par Monsieur Abdelatif Zarkal, expert-comptable diplômé d’Etat.
Son associé gérant, Monsieur Faisal El Khalifi, a donné un nouvel élan à partir de
2003 en réussissant à gagner la confiance de partenaires d’envergure nationale tels
que l’Agence Urbaine de Casablanca, la Régie d’eau et d’électricité d’El Jadida…..
Le cabinet fait partie du réseau de cabinet PKF international et un est un des membres
exclusifs.
Ce réseau permet entre autre un savoir de compétence et donne une certaine notoriété
et image de marque au cabinet.
Afin d'assurer pleinement ses engagements PKF Maroc se veut pluridisciplinaire et
offre à ses clients un service global dans le but de répondre à l’ensemble des besoins
des entreprises.
Il essaie d’apporter aux dirigeants les informations et les systèmes d’analyse
permettant d’éclairer leurs réflexions, à guider leurs choix et à arriver à des solutions
optimales.
L'expérience, Les compétences et la qualité des services placent PKF Maroc parmi des
partenaires privilégiés des entreprises, des associations et des établissements publics.
Les clients de PKF Maroc sont des PME, des associations et des organismes publics
ainsi que des sociétés anonymes de divers secteurs.
Le portefeuille de mission de PKF Maroc est aussi riche que varié. En effet il se
compose de :
L’audit et l’expertise comptable, fondés sur une approche unique intégrant non
seulement les comptes, mais également les autres aspects des opérations de
l’entreprise. Cette approche permet d’appréhender dans leur totalité les
préoccupations des clients et d’émettre des recommandations constructives et
appropriées. Le personnel de PKF réalise dans ce cadre des missions de
révision aussi bien légales (commissariat aux comptes) que contractuelles.
Associé
Associé
gérant
Superviseur
Assistant Consultants
Expérimenté
Stagiaire Assistant
Senior 2
Expérimenté
Assistant Senior 1
Stagiaires Assistants
expérimen
tés
Assistants
Stagiaires
Formé en 1969 de juste quatre sociétés - Australie, Canada, Royaumes unis et USA .
Le réseau comporte maintenant des entreprises membres avec plus de 400 bureaux
dans 119 pays, et avec 14.500 associés et personnel. Les entreprises membres dans
notre réseau ont le chiffre d'affaires annuel global (sociétés correspondantes y
compris) autour d'US$1.4 milliard.
Une fois connu comme Pannell Kerr Forster, l'association internationale a changé son
nom en PKF, un modèle qui est efficace dans la plupart des langues. Là où permis par
la législation locale, nos entreprises membres autour du monde changent
progressivement leurs noms en PKF, ou ajoutent un préfixe de PKF. Le réseau et ses
entreprises membres continuent à se développer, toujours essayant d'obtenir de
nouvelles occasions d'améliorer nos services à toi, le client.
I. GENERALITES
1 - Définition et nature d’une mission d’audit :
Une mission d’audit des états de synthèse a pour objectif de permettre à l’auditeur
d’exprimer une opinion selon laquelle les états de synthèses ont été établis, dans tous
leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel comptable identifié et qu’ils
traduisent d’une manière régulière et sincère, la situation financière de la société, ainsi
que le résultat de ses opérations et le flux de sa trésorerie.
2 - Orientation et planification :
Principales étapes de la planification :
C’est un document de synthèse qui récapitule les travaux et décisions prises au niveau
de la planification. 3 parties essentiels : données de base sur l’entité, données de base
sur la mission et organisation de la mission.
a. Caractéristiques :
Les contrôles d’applications couvrent ces 4 objectifs, se sont les procédures mises en
œuvre pour assurer la fiabilité des enregistrements
Les contrôles de pilotage contrôlent les risques et permettent de déceler les erreurs
potentiels et/ou fraudes. Ils s’apprécient au niveau d’un cycle (achat, vente)
b. Vérification spécifique :
Conventions réglementées
Conventions ne portant pas sur des opérations courantes et non conclues dans des
conditions normales entre la société et ces administrateurs ou par personne interposés.
Le CAC se doit de présenter un rapport spécial sur ces conventions et informer les
administrateurs et les actionnaires (rapport général) dans le cas d’une convention
interdite.
Actions de garantie
En cas d’irrégularité, le CAC en informe les administrateurs pour procéder aux
régularisations qui s’impose et le mentionne dans son rapport de gestion.
Egalité entre actionnaire
b. Rapport spécial :
L’obligation : les conventions réglementées font l’objet d’un rapport spécial destiner à
informer les actionnaires.
Objectif recherché : assurer la transparence des opérations sociales et prévenir des
éventuels abus des dirigeants.
Contenu : L’énumération des conventions soumises à l’approbation de l’assemblée
générale, les noms des intéressés, la nature et l’objet desdites conventions, les
modalités essentielles de ces conventions et aucune opinion personnelle sur
l’opportunité des conventions.
En l’absence de convention, le CAC présente un rapport dans lequel il exprime qu’il
n’a eu connaissance d’aucune convention réglementée.
I. ASPECT JURIDIQUE
1 - Définition juridique d’une association
Le terme association est celui défini par les dispositions des articles 1 et 14 du dahir n°
1-58-376 du 15 novembre 1958 tel que modifié et complété par la loi 75-00
réglementant le droit d'association. Ainsi
Les principaux apports de la reforme sur le secteur des associations sont les suivantes:
• Toutes les restrictions qui accordaient au pouvoir exécutif la prérogative de
suspendre ou d’interdire certaines associations ont été supprimées.
• La notion d’ordre publique autrefois ambiguë laissant la porte ouverte à
l’arbitraire a été précisée.
• Les moyens financiers des associations ont été renforcés, leur permettant ainsi
de remplir plus efficacement leur mission.
b. La déclaration de constitution
Autrefois dénommée la " déclaration préalable " sous l'égide de la loi de 1958, cette
déclaration constituait une entrave puisqu’elle pouvait donner lieu à des dépassements
de pouvoir, du fait de l’obligation de son double dépôt auprès des autorités
administratives (Wilaya) et des autorités judiciaires (Tribunal de première instance).
Le nouveau texte est plus souple en ce qu'il prévoit le dépôt de la déclaration auprès
d’une seule autorité, en l'occurrence l'autorité administrative locale et la délivrance
immédiate d’un récépissé provisoire de dépôt de la déclaration.
En effet, conformément à l’article 5 de la loi n° 75-00 " toute association doit faire
l’objet d’une déclaration au siège de l’autorité administrative locale dans le ressort
duquel se trouve le siège de l'association, directement ou par l'intermédiaire d'un
huissier de justice. Il en sera donné récépissé provisoire cacheté et daté sur le champ."
Cette déclaration de constitution doit comporter obligatoirement les mentions
suivantes :
- le nom, l’objet et le siège de l’association ;
- la liste des noms, prénoms, nationalité, âge, date et lieu de naissance, profession et
domicile des membres du bureau dirigeant ;
- la qualité dont ces membres disposent pour représenter l’association sous quelque
dénomination que ce soit ;
- une copie de leur carte d'identité nationale ou pour les étrangers de leurs cartes de
séjour et des copies de leur casier judiciaire ;
Les états de synthèse, les pièces justificatives des écritures comptables et les livres
doivent être conservés pendant un délai de cinq (05) ans.
Les partis et associations à caractère politique ne peuvent être légalement formé que
s’il remplissent les conditions suivantes :
Ils cependant à noter que les partis politiques et les associations à caractère politique
ne peuvent recevoir de façon directe ou indirecte de subventions de l'état, des
municipalités ou d'autres collectivités publiques, des offices et établissements publics.
1 - Organes de délibération
Ces règles s’appliquent aussi aux assemblées générales extraordinaires mais celles-ci
se distinguent des assemblées ordinaires par leurs compétences spécifiques.
2 - Organes de direction
Ce sont les organes qui sont investis en vertu d’un mandat donné par les membres de
l'association du pouvoir de la diriger et d’en assurer la gestion courante dans le cadre
des orientations générales définies par les organes de délibération. Cet organe peut
prendre différentes dénominations : conseil d’administration, bureau exécutif ou
comité de gestion par exemple.
Du point de vue légal, les associations doivent se doter d’un représentant qui agit en
leur nom. En cas de gestion collégiale, il est indispensable de prévoir un nombre
maximum de gestionnaires.
Mais en général et comme pour les organes de délibération, ce sont les statuts qui
fixent la dénomination de l’organe, sa structure et les modalités de sa désignation ainsi
que la durée du mandat de ses membres. Le procédé le plus utilisé est celui de
l’élection des dirigeants par l’assemblée, dans le respect des règles suivantes :
Pratique comptable jusqu’au 2002: les associations tiennent une comptabilité de caisse, du
fait de l’inadaptation des dispositions du PCGE aux particularités des associations, et de la
limitation de l’obligation légale aux « associations reconnues d’utilité publique ».
Limite de cette pratique : des états financiers ne reflétant pas l’image fidèle du patrimoine,
de la situation financière et des résultats.
9 février 2000 : Signature de la Décision du CNC par le Ministre Chargé des Affaires
Générales du Gouvernement en sa qualité de Président du CNC
La terminologie :
- le résultat positif est appelé «excédent » (au lieu de bénéfice) et le résultat négatif
«insuffisance » (au lieu de perte) ;
- le traitement des financements utilisés sur plusieurs années est revu avec la notion de
fonds dédiés, destinés à identifier et à suivre les ressources affectées non encore
utilisées à la fin de l'exercice;
- le prêt à usage ou commodat ;
- le fonds associatif ;
- le fonds statutaire ;
- les opérations sous contrôle de tiers financeurs.
- la notion de résultat comptable est clarifiée avec une distinction entre le résultat
définitivement acquis par l'association et le résultat pouvant être repris par un tiers
financeur ;
- les apports sans ou avec droit de reprise sont précisés ;
- les subventions de fonctionnement et conventions de financement : leur traitement est
précisé en fonction du caractère définitif de leur attribution et de leur utilisation dans le
temps ;
- les ressources affectées provenant de la générosité publique sont identifiées ;
- les legs et donations sont prévus, en distinguant le traitement à opérer en fonction de
leur utilisation et de leur affectation ;
- la comptabilisation des ressources en nature est précisée ;
- l'information sur les contributions volontaires (le bénévolat) dans les comptes, au
pied du compte de produits et charges (CPC), est prévue.
Parmi les plus importantes de ces adaptations du CGNC, la CTS a retenu :
• Le suivi des financements pluriannuels : le traitement comptable prend en
compte l'affectation des financements ; le raisonnement étant identique pour les
subventions et les dons affectés :
- concernant l'inscription en produits des ressources de l'année, le montant
correspondant à la partie non utilisée, à la clôture d'un exercice, fait l'objet d'une
inscription en charges sous la rubrique «engagements à réaliser sur ressources
affectées» et au passif du bilan en «fonds dédiés».
Lors de leur utilisation effective, les fonds sont repris en produits au compte de
produits et charges (CPC) au rythme de la réalisation des engagements à la rubrique
«report des ressources non utilisées des exercices antérieurs» ;
- les ressources concernant des exercices futurs sont inscrites en «produits constatés
d'avance».
• Les contributions volontaires en nature : elles correspondent au bénévolat, aux
mises à disposition de personnes, de biens meubles ou immeubles. Par nature
effectuées à titre gratuit, elles font l'objet d'une information appropriée en
RECAPITULATIF
Au sens du présent plan comptable, le terme association est celui défini par les
dispositions des articles 1 et 14, ci-après, du dahir n° 1-58-376 du 15 novembre 1958
tel que modifié et complété par la loi 75-00 réglementant le droit d'association.
Concernant l'inscription en produits des ressources de l'année, le montant
correspondant à la partie non utilisée, à la clôture d'un exercice, fait l'objet d'une
inscription en charges sous la rubrique «engagements à réaliser sur ressources
affectées » et au passif du bilan en « fonds dédiés ».
Lors de leur utilisation effective, les fonds sont repris en produits au compte de
produits et charges (CPC) au rythme de la réalisation des engagements à la rubrique
«report des ressources non utilisées des exercices antérieurs » ; les ressources
concernant des exercices futurs sont inscrites en «produits constatés d'avance».
Les contributions volontaires en nature: elles correspondent au bénévolat, aux mises à
disposition de personnes, de biens meubles ou immeubles. Par natures effectuées à
titre gratuit, elles font l'objet d'une information appropriée en fonction de la qualité des
données disponibles. Le traitement comptable est clarifié. Si elles présentent un
caractère significatif, une information est fournie dans l'état des informations
complémentaires (ETIC).
Si l'association ou la fondation dispose d'une information quantifiable et valorisable,
l'inscription en comptabilité s'opère de manière distincte au pied du compte de produits et
charges (CPC) à la fois en charges et en produits (en compte de classe 8).
• Evaluation
A leur date d'entrée dans le patrimoine de l'association, les biens reçus à titre
gratuit sont enregistrés à leur valeur actuelle, «valeur estimée» à la date de
l'entrée, en fonction du marché et de l'utilité économique du bien de l'association.
Le droit marocain est marqué par la suspicion des pouvoirs publics à l’égard de tout
groupement à but non lucratif. Il semble perpétuer jusqu’à aujourd’hui la notion
traditionnelle de l’association, qui exclut à priori la réalisation d’activités autres que
celles qui ne sont pas lucratives. Elle ne peut, par conséquent, servir de support
institutionnel qu’aux activités qui ne demandent pas de ressources importantes en
matière d’autofinancement et qui ne nécessite pas l’utilisation d’instrument de gestion
entreprenarial. La jurisprudence n’a pas non plus élargi la capacité juridique des
associations sur le plan patrimonial.
L’existence des associations simplement déclarées et les associations déclarées
reconnues d’utilité publique nous induit à établir pour notre étude des ressources
traditionnelles afin de marquer cette différenciation.
A partir de cette définition, on peut dégager les éléments essentiels à la validité d’une
association : c’est d’abord un contrat mais en général il n’est pas formalisé par un
écrit. Ce sont les statuts et les formalités légales de constitution qui permettent
d’apporter la preuve de l’existence de cette convention.
Ce contrat suppose donc la rencontre d’au moins deux volontés.
Personnes physiques voire personnes morales compte tenu de l’absence de précision
de l’article premier du dahir susvisé. En effet, seul le terme « personnes » a été utilisé
dans le dahir du 15 novembre 1958.
Structures concernées
D’après la note circulaire relative à l’impôt sur les sociétés loi 24-86 du
Le traitement est sans ambiguïté du fait que les associations sans but lucratif sont en
vertu de l’article 4, alinéa 1, de la loi sur l’impôt sur les sociétés exonérées en raison
des opérations dûment reconnues conformes à l’objet défini, dans leurs statuts, et
réalisées grâce aux cotisations versées par leurs membres, aux dons reçus, aux
subventions octroyées par l’état ou les collectivités publiques ou privées et ce, même
s’il en résulte un excédent de recettes sur les dépenses.
L’activité
La question qu'il convient de se poser est de savoir si le public peut indifféremment
s'adresser à une structure lucrative ou non lucrative.
Parmi les activités lucratives, on peut citer :
• les recettes de publicité ;
• la vente d’objets ou de produits divers : livres, disques, vêtements, produits
alimentaires etc. ;
• les activités culturelles : cinémas, théâtres ;
• certaines activités sportives : tennis, golf, rafting, surf, musculation etc. ;
• activités dans le domaine de la santé : maisons de retraite, cliniques, centres
de soin etc. ;
• tourisme : centre de vacances, etc. ;
• mise à disposition de personnels, de matériels.
• Activités de restauration, bars, buvettes etc.
Le secteur géographique
La zone géographique dans laquelle la concurrence est susceptible de s'exercer est la
zone d'attraction commerciale. Le périmètre géographique à prendre en considération
est donc fonction de la nature de l'activité: il se circonscrira à une localité ou un canton
pour une association dont le rayon d'action reste local, mais il pourra s'étendre au
département, à la région voire à la France entière.
• dans le temps :
Le vieillissement de la population ou une réduction du temps de travail par exemple,
peuvent inciter des entreprises à développer ou à créer des services qui, pour le
moment, ne sont pas économiquement viables en raison d'un marché trop étroit. Une
association ne doit donc pas considérer que le caractère non lucratif de son activité lui
est définitivement acquis. Elle doit donc se préoccuper de son environnement
économique.
Ce critère s’apprécie par rapport au public. Peut-il s’adresser indifféremment à une
société commerciale ou à l’association non lucrative ?
I. NOTION DE RISQUES
1 - Notions générales de risques
Le risque peut être défini comme étant une conséquence plus ou moins prévisibles
pouvant affecter l’atteinte des objectifs d’une organisation .il existe plusieurs types de
risques selon le genre d’activités réalisées par l’entreprise, les caractéristiques propres
de ses opérations, l’environnement dans lequel les biens sont produits et les services
sont rendus,
Le risque est également une incertitude, menace ou opportunité (résultant d’une action
ou inaction) que l’entreprise doit anticiper, comprendre et gérer pour protéger ses
actifs, atteindre ses objectifs dans le cadre de sa stratégie et créer de la valeur.
Ainsi, nous pourrons distingué deux types de classification des risques auxquels une
entreprise peut être confrontée.
La première classification consiste à classer les risques en deux types :
Les risques spéculatifs, qui sont l’essence même de l’entreprise : investir des
capitaux dans une nouvelle usine, se lancer sur de nouveaux marchés, lancer un
nouveau produit …ces prises de risques sont conscientes, et elle ont pour objet
d’engendrer un profit.
Les risques purs, traditionnellement définis comme étant le résultat du hasard, ce sont
des événements (tels que les incendies, explosions, atteinte à l’environnement…)
Plus précisément, Le risque est, selon l’institut de l’audit interne (IIA :institute of
internal auditors) : « la possibilité qu’il se produise un événement susceptible d’avoir
un impact sur la réalisation des objectifs .le risque se mesure en termes de
conséquences et de probabilités. »
En effet, nous retenons la définition du risque selon l’institut de l’audit interne pour les
raisons suivantes :
La transversalité de la définition fait qu’elle peut être applicable dans n’importe quel
domaine, au niveau de toute entreprise ou de ses processus, il suffit qu’il y ait des
objectifs à atteindre ou à réaliser.
L’aspect économique
La maîtrise des risques confère un avantage concurrentiel majeur,
En effet, en réduisant les coûts évitables futurs, la maîtrise des risques permet de
restreindre les coûts liés aux risques inhérents de majoration de coûts normaux prévus
ou de minoration de gains normaux prévus.
Ainsi, la maîtrise des risques se veut un outil quantitatif de mesure de la valeur
économique et permettra à l’ingénierie de maîtrise (assistance à la maîtrise des risques)
et à l’ingénierie de fonctionnement (direction générale, stratégie et développement)
d’apprécier l’efficacité économique à partir du niveau des coûts liés aux risques futurs.
L’aspect financier
L’aspect financier de la maîtrise des risques consiste en la mise en place et en une
surveillance des principes d’indemnisation financière, sur les risques difficilement
maîtrisables, mais assurables. A ce titre, il incombe au directeur financier de gérer ces
différents risques, soit de les transférer (cas assurances) ou de les traiter (cas
instruments financiers (option, swap.)
Ceci nécessite au préalable, la mise en place d’une architecture de gestion globale des
risques afin de doter l’entreprise de moyens nécessaires pour réussir l’intégration de la
gestion des risques dans les processus de gestions opérationnelle et stratégique de
l’entreprise.
A défaut de ce dispositif, les risques ne peuvent être analysés, divulgués, comparés et
gérés d’une manière cohérente et efficace à tous les niveaux de l’organisation
considérée dans son ensemble .les principaux éléments d’un dispositif de management
des risques sont :
Les risques
Les risques sont ensuite identifiés sur la base des objectifs répertoriés lors de la phase
précédente. Il est procédé ainsi pour chaque niveau d’organisation de l’entreprise, en
partant du niveau le plus global sans pour autant atteindre, les sous processus
élémentaire au risque d’alourdir le processus d’identification des risques .après
synthèse et mise en cohérence, les risques sont évalués puis hiérarchisés en
considèrent leurs probabilités d’occurrence et leurs conséquences potentielles.
Le contrôle
La notion de contrôle recouvre d’une part les réponses apportées par le management
pour gérer le risques et d’autre part le dispositifs de contrôle donnant l’assurance au
management que ces réponses sont effectives .les réponses aux risques comprennent
les dispositifs de prévention, de protection et de transfert du risque sur autrui ou
l’acceptation pure et simple du risque.
L’alignement
Il convient enfin de s’assurer de la cohérence entre objectifs ,risques et contrôle à un
niveau donné ou d’un niveau à l’autre de l’organisation ou encore entre unités
comparables de l’entreprise .
En effet, une approche globale des risques implique toutes les activités et tous les
niveaux de l’organisation dans l’entreprise.
Pour éviter les zones non couvertes et les redondances dans le dispositif global
d’identification et d’évaluation des risques, il faut s’assurer que chaque activité et
chaque niveau de l’organisation agissent dans le même sens. Tous les éléments
Cette partie est inspirée d’une mission d’audit à laquelle j’ai eu à participer durant
mon stage. Pour des raisons de confidentialité ni le nom de l’association ni aucune
autre information considérée comme confidentielle par le cabinet ne figurerais dans ce
mémoire. Pour ce faire, un style assez impersonnel est utilisé durant toute cette partie.
L’association ALPHA est une association ayant pour mission de lutter contre
l’abandon des enfants handicapés. C’est une association présente à l’échelle
internationale mais dont le siège est basé en France. Elle gère plusieurs projets allant
toujours dans le sens de sa mission.
ALPHA est financée à hauteur de 85% par l’union européenne, 10% par d’autres
organismes basés en Europe et les 5% sont composé d’autofinancement.
Ceci étant cette mission d’audit représentait un audit contractuel pour le compte de
l’Union Européenne qui voulait savoir si les fonds octroyés pour le projet X étaient
gérés à bon essien.
Lors d’une mission d’audit concernant une association, l’auditeur doit faire attention à
des risques inhérents au secteur afin de mener à bien sa mission.
La liste n’est pas exhaustive mais les risques fréquents auxquels un auditeur devrait
faire face lorsqu’il audite une association, sont les suivants :
b. Section Projet
On remarque que les dépenses engagées et les stocks ne sont généralement pas suivis
pas projet. Ce qui rend difficile la dissociation des dépenses et des stocks relatifs aux
différents.
c. Section Trésorerie
En outre, il est à noter qu’au niveau budgétaire des dépassements sont souvent
observés suite à certaines négligences.
1 - Programme de vérifications
L’audit des associations étant récent au Maroc, ce qui fait qu’il n’y a pas de
procédures ou d’étapes universelle concernant ce genre de mission.
Nous allons juste essayer de vous proposer un programme de vérification inspiré
des pratiques faites dans le métier au Maroc.
Dans le but de développer cette partie de façon efficace nous allons attarder sur la
certification des comptes, les vérifications spécifiques et les conventions réglementées.
Le commissaire aux comptes exerce sa fonction dans les conditions prévues par la loi
sur les sociétés anonymes, sous réserve des règles qui sont propres aux associations.
Dans son rapport, il doit certifier que les comptes annuels sont réguliers et sincères et
qu’ils donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé, ainsi
que de la situation financière et du patrimoine de l’association à la fin de cet exercice.
Le contrôle des comptes doit s’appuyer sur les règles du code général de normalisation
comptable et du plan comptable particulier applicable aux associations.
3 - Vérifications spécifiques
Les commissaires aux comptes ont pour mission permanente, à l’exclusion de toute
immixtion dans la gestion, de vérifier les valeurs et les documents comptables de
l’association et de contrôler la conformité de sa comptabilité aux règles en vigueur. Ils
vérifient également la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des
- Rapports d’activité,
- Conventions réglementées
a. Budget
• que ce budget est établi sur des bases raisonnables. Dans le cas contraire, il doit
réagir et si le problème persiste et est jugé significatif, il doit le mentionner
dans son rapport.
• et que ce budget est présenté dans les délais aux différents organismes
concernés.
V. MISSIONS CONNEXES
La procédure d’alerte consiste à faire part aux dirigeants de l’association de tout fait de
nature à compromettre la continuité de l’activité. En l’état actuel des textes aucune
disposition ne rend l’application de la procédure d’alerte obligatoire pour les
associations.
En pareilles circonstances, il y a lieu de savoir si le déclenchement de la procédure
d’alerte est une possibilité ou une obligation pour le commissaire aux comptes d’une
association.
La procédure d’alerte étant, selon nous, une composante de la mission du commissaire
aux comptes, qui a pour rôle de la déclencher si les circonstances l’exigent. Le
commissaire aux comptes d’une association doit, en conséquence, mettre en oeuvre la
procédure d’alerte dès qu’il relève des faits de nature à compromettre la continuité de
l’activité.
Les procédures à mettre en oeuvre sont différentes, à l’instar de la différenciation
établie par le décret Français du 01/03/1985 (art. 26), selon que l’organe collégial
chargé de l’administration est distinct ou non de l’organe chargé de la direction :
Le commissaire aux comptes informe les dirigeants des faits de nature à compromettre
la continuité de l’exploitation qu’il a relevés à l’occasion de sa mission ou lors de
l’examen des documents communiqués.
A défaut de réponse, ou s’il juge que la réponse donnée ne permet pas d’être assuré de
la continuité d’exploitation, le commissaire aux comptes doit, par lettre recommandée
avec demande d’avis de réception, inviter les dirigeants à réunir l’organe collégial
pour qu’il délibère sur les faits relevés.
A titre de précision, la notion de dirigeant ne correspond pas à celle de directeur
salarié, mais vise le président de l’organe collégial ès qualités. En pratique, l’organe
collégial désigné ici correspond à un conseil d’administration ou équivalent La
La procédure reste la même sauf que l’interlocuteur du commissaire aux comptes est,
en l’occurrence, le président de l’organe de l’association.
Il est à noter, par ailleurs, qu’en cas d’existence de plusieurs organes (exemple :
président, bureau, organe collégial, organe délibérant, on analysera, au niveau de la
direction, quel est l’organe qui a le plus d’importance pour ramener la procédure à
deux niveaux (dirigeants et organe collégial).
Le commissaire aux apports, investi d’une mission d’évaluation des apports en nature
faits à une association, doit établir, sous responsabilité, un rapport sur le mode
d’évaluation adopté et les raisons pour lesquelles il a été retenu.
Concernant, par exemple, les club de sport, la compagnie française de commissariat
aux comptes (bulletin CNCC n° 90, juin 1993, p. 181) rappelle dans un avis technique,
compte tenu des spécificités les caractérisant en l’absence de critère précis quant à la
démarche et aux méthodes de valorisation applicables en cas d’apport, un certain
nombre de règles et de principes généraux de nature à faciliter l’appréciation que les
commissaires aux apports doivent porter sur la valeur des apports.
Selon le bulletin précité, le commissaire aux apports sera ainsi conduit à s’assurer :
Le bulletin souligne également qu’il appartient aux commissaire aux apports d’être
particulièrement vigilant sur la pertinence des critères retenus pour valoriser les
éléments incorporels apportés (qu’ils s’agisse de contrats joueurs ou d’autres éléments,
le cas échéant), notamment dans la mesure où ceux-ci permettront aux clubs, sous le
contrôle de leurs commissaires aux comptes, de suivre l’évolution dans le temps des
valeurs correspondantes et d’apprécier ainsi les amortissements ou, le cas échéant, les
provisions qu’il convient d’effectuer.
Le commissaire aux apports d’une association est, par ailleurs, soumis aux mêmes
règles d’incompatibilités que le commissaire aux comptes.
I. LES SUBVENTIONS
L’attribution d’une subvention obéit à des règles qui sont fréquemment fixées par
convention.
Il existe trois catégories de subvention :
• Subvention de fonctionnement et conventions de financement,
• Subvention d’investissement,
• Subvention d'équilibre.
a. Conditions suspensives
b. Conditions résolutoires
Une subvention accordée pour plusieurs exercices est répartie en fonction des périodes
ou étapes d’attribution définies dans la convention ou à défaut, au prorata temporis. La
partie rattachée à des exercices futurs est inscrite en « produits constatées d’avance ».
d. Comptabilisation
exemple
Soit une subvention de 800 accordée dans le cadre d’un projet de 2 ans,
réparti en deux étapes de respectivement 500 (année n) et 300 (année n+1)
dans la convention de financement, versement en une fois en n :
3 - Subvention d’investissement
a. Principe
b. Comptabilisation
c. Schéma d’écritures
Exemple :
Subvention de 600 accordée début n pour l’acquisition immédiate d’une
immobilisation, amortissable en 5 ans, pour le prix de 750
1 - Dons manuels
Dans la pratique, toutes les associations déclarées, quel que soit leur objet social,
peuvent recevoir des fonds privés sous forme de dons manuels provenant des
personnes physiques ou morales.
Les dons manuels (espèces, chèques…) sont des ressources qui sont portées au crédit
d’un compte de produits. Si ces dons ont un caractère répétitif (exemple : campagnes
annuelles de collecte …), ils sont enregistrés dans une subdivision du compte 718 «
autres produits d’exploitation ». Dans le cas contraire le compte 75 « produits
exceptionnels » doit être utilisé conformément au code général de normalisation
comptable.
2 - Legs et donations
Pour les biens meubles ou immeubles provenant d’une succession, legs ou donation et
destinés à être cédés par l’association, les étapes suivantes doivent être respectées :
En cours d’opération
Au fur et à mesure des encaissements et décaissements liés à la cession de ces biens, le
compte 4472 « legs et donations en cours de réalisation » est débité ou crédité des
montants décaissés ou encaissés et le montant de l’engagement inscrit dans l’ETIC est
modifié sur la base des versements constatés.
Il est à noter qu’en cas de gestion temporaire du bien légué ou donné, les produits
d’exploitation perçus sont inscrits au CPC ainsi que les charges de fonctionnement
correspondantes.
3 - Ressources en nature
a. Principes généraux
b. Comptabilisation
Les dons en nature consommés ou redistribués en l’état par l’organisme pour les
besoins de son activité sont traités en comptabilité conformément aux contributions
volontaires en nature qu’on étudiera ci-après.
Les ressources stockées qui représentent une valeur significative, et qu’il est possible
d’inventorier et de valoriser sans entraîner des coûts importants font l’objet d’une
information dans l’ETIC.
a. Principes généraux
Les contributions volontaires sont des actes par lesquels une personne physique ou
morale fournit à une autre personne morale (association) un travail, des biens ou autres
services à titre gratuit. Il s’agit d’un contrat unilatéral qui dépend de la seule volonté
du bénévole.
Elles correspondent au bénévolat, aux mises à disposition de personnes par des tierces
ainsi que des biens meubles ou immeubles, auxquels il convient d’assimiler les dons
en nature redistribués ou consommés en l’état par l’association.
Dès lors que ces contributions présentent un caractère significatif, elles font l’objet
d’une information appropriée dans l’ETIC portant sur leur nature et leur importance. A
défaut de renseignements quantitatifs suffisamment fiables, des informations
qualitatives sont apportées, notamment sur les difficultés rencontrées pour évaluer les
contributions concernées.
a. Principes généraux
Dans le cadre de leurs appels à la générosité du public, les dirigeants des associations
sollicitent dans certaines circonstances leurs donateurs pour la réalisation de projets
définis préalablement à l’appel par les instances statutairement compétentes. Les
sommes reçues sont considérées comme des produits perçus et affectés aux projets
définis préalablement.
b. Comptabilisation
La partie des ressources non utilisée en fin d’exercice est inscrite en charge comme
suit :
Une information est donnée par projet ou catégorie de projets en fonction de son
caractère significatif, précisant :
• Les sommes inscrites à l’ouverture et à la clôture de l’exercice en «
fonds dédiés »,
• Les fonds dédiés inscrits au bilan à la clôture de l’exercice précédent,
provenant de la générosité publique, et utilisés au cours de l’exercice.
• Les dépenses restant à engager financées par des dons reçus au titre des
projets particuliers et inscrites au cours de l’exercice en « engagements à
réaliser sur dons affectés »,
Définition
L’apport sans droit de reprise implique la mise à disposition définitive d’un bien au
profit de l’association.
Comptabilisation
Pour être inscrit en fonds associatifs, l’apport doit correspondre à un bien durable
utilisé pour les besoins propres de l’association (compte 1114).
Dans le cas contraire, il est inscrit au CPC.
Définition
L’apport avec droit de reprise implique la mise à disposition provisoire d’un bien au
profit de l’association, bien repris par l’apporteur soit à la fin du contrat d’apport, soit
à la dissolution de l’association.
Comptabilisation
Cet apport est obligatoirement enregistré au compte « 1124 fonds associatifs avec droit
de reprise ».
En fonction des modalités de reprise, l’organisme doit enregistrer les charges et les
provisions lui permettant de remplir ses obligations par rapport à l’apporteur.
Schéma d’écritures
Les écritures comptables sont les suivantes :
Définition
Certaines associations bénéficient d’une mise à disposition gratuite de biens
immobiliers, à charges pour elles d’utiliser ces biens conformément aux conventions et
d’en assurer l’entretien pendant la durée du prêt ou commodat.
Comptabilisation
Afin d’informer les tiers sur leur origine, ces biens sont inscrits :
A l’actif : au compte 20 « immobilisations grevées de droit »
Au passif : au compte 132 « droit des propriétaires »
L’amortissement de ces biens est constaté conformément au code général de
normalisation comptable.
MODELE NORMAL
1. Plan de comptes
11. Fonds associatifs et réserves
111. Fonds associatifs sans droit de reprise
1111. Valeur du patrimoine intégré
1112. Fonds statutaires (à ventiler en fonction des statuts)
1114. Apports sans droit de reprise . 1115. Legs et donations avec contrepartie d'actifs
immobilisés
1116. Subventions d'investissement affectées à des biens renouvelables
112. Fonds associatifs avec droit de reprise
1124. Apports avec droit de reprise
1125. Legs et donations avec contrepartie d'actifs immobilisés assortis d'une
obligation ou d'une condition
1126. Subventions d'investissement affectées à des biens renouvelables.
113. Ecarts de réévaluation
1131. Ecarts de réévaluation sur des biens sans droit de reprise
1132. Ecarts de réévaluation sur des biens avec droit de reprise
115. Réserves
1152. Réserves indisponibles
1153. Réserves statutaires ou contractuelles 1154. Réserves réglementées
1158. Autres réserves (dont réserves pour projet associatif)
116. Report à nouveau
117. Résultat sous contrôle de tiers financeurs
13. Fonds propres assimilés
131. Subventions d'investissement affectées à des biens non renouvelables
132. Droits des propriétaires (Prêt à usage)
MODELE SIMPLIFIE
Le modèle simplifié, «emboîtable» dans le modèle normal, est considéré comme suffisant aux
besoins d'information concernant les petites associations.
Les critères à retenir pour les associations pouvant recourir au modèle simplifié, sont à fixer
par les pouvoirs publics.
Par rapport aux prescriptions du CGNC, les simplifications portent sur les méthodes
d'évaluation, l'organisation de la comptabilité, le plan de comptes et les états de synthèse.
Plan de comptes
L'association est autorisée à n'utiliser que les comptes prévus par le modèle simplifié du
CGNC et nécessaires pour l'établissement des états de synthèse selon la nomenclature des
comptes jointe en annexe.
Etats de synthèse
CLASSE 1
Comptes de financement permanent
11. Fonds associatifs et réserves
111. Fonds associatifs sans droit de reprise
112. Fonds associatifs avec droit de reprise
115. Réserves
116. Report à nouveau
117. Résultats sous contrôle de tiers financeurs
119. Excédent - Insuffisance de l'exercice
13. Fonds propres assimilés
130. Fonds propres assimilés
14. Dettes de financement
140. Dettes de financement
15. Provisions durables pour risques et charges
150. Provisions durables pour risques et charges
19. Fonds dédiés
194. Fonds dédiés sur subventions de fonctionnement
195. Fonds dédiés sur dons affectés
197. Fonds dédiés sur legs et dotations affectés
CLASSE 2
Comptes d'actif immobilisé
20. Immobilisations grevées de droit
21. Immobilisations en non-valeurs
210. Immobilisation en non-valeur
22.Immobilisations incorporelles
223. Fonds commercial
227. Immobilisations incorporelles diverses 23. Immobilisations corporelles
231. Terrains
232. Constructions