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Chap 1. Fondations. 1
LES FONDATIONS
Le ferraillage d’une semelle peut être préfabriqué sur chantier ou façonnée sur place.
La semelle est coffrée et puis bétonnée. Un ferraillage en attente est prévu pour une liaison
avec les appuis. Ces attentes ne sont pas arrêtées au même niveau mais de façon alternée.
Avantages Inconvénients
9 Facile à exécuter 9 Exécution impossible pour les
9 Rendement important grandes profondeurs et dans les
9 Préserve mieux l’environnement zones urbaines
Pieu battu
(Pas de bentonite) 9 Mise en place délicate
9 Moins d’équipement 9 Absence d’auscultation précise
9 Meilleure qualité du béton (essai impédance)
9 Grandes profondeurs 9 Longue période d’exécution
9 Grand diamètre 9 Panoplie de matériel
9 Suivi continu de la nature des 9 Bentonite néfaste pour
Pieu foré couches du site au cours du l’environnement
forage 9 Suivi continu lors du bétonnage
9 Auscultation sonique facile et
individuelle
1a 1b 1c
Figure N°1 : Section des pieux battus ; 1a : Acier ; 1b : béton armé ; 1c : bois.
Les pieux sont préfabriqués sur chantier (photos N°8 et N°9) et ensuite ils sont stockés (photo
N°10). Si la profondeur des pieux dépassent les 20 à 25 m, ils sont composés par deux
éléments ou plus qui seront soudés.
Les éléments sont connectés lors du montage à travers des platines avec des liaisons males et
femelles (voir photos N°11 et 12). Ces liaisons sont utiles surtout lors du battage mais la
liaison finale sera assurée à travers la soudure. Des crochets de levage sont introduits dans le
ferraillage.
Photos N°11 et N°12 : Introduction des plaques de liaison entre les deux tronçons des pieux.
Les pieux sont pourvus des têtes métalliques (flèches) qui facilitent l’enfoncement dans le sol
(photos N°13 et N°14).
Le bétonnage se fait de manière contenu (photo N°21). Un vibreur est employé pour éviter les
ségrégations (photo N°22).
Les pieux sont ensuite décoffrés et stockés (Photos N°23, N°24, N°25 et N°26).
Figure N°2: Schéma de transport et photo N°27 : Transport d’un élément de pieu.
Si les travaux sont exécutés dans les eaux, le battage peut être effectué sur un ponton flottant
(Figure N°3 et photo N°27).
Figure N°3: Schéma de battage d’un pieu et photo N°27 : Battage sur un ponton flottant.
Le battage est effectué par un mouton sur un casque de battage (Figure N°4 et photo N°28).
Les pieux sont maintenus verticales à travers des profilés métalliques pour ajuster la direction
verticale du battage (Photos n°33 et N°34).
Photos N°33 et N°34 : Maintien de la verticalité des pieux (à travers des profilés métalliques)
Après le battage des pieux et après vérification par essai d’auscultation, on procède au
recépage des pieux, c.à.d., enlever le béton de la partie supérieur des pieux en vue de les
marier avec la semelle de liaison.
Enfin, une semelle de liaison est exécutée pour lier les pieux et faire sortir des armatures en
attente pour les piles (Photo N°44).
Photo N°44 : semelle de liaison des pieux et ferraillage en attente pou les piles ;
L’enfoncement des gaines métalliques se fait par vibrofonçage (Photo N° 45 au N°48). Les
gaines peuvent être récupérables ou non selon la nature des sols. Généralement, la gaine n’est
pas utilisée tout au long du pieu. Le reste du pieu, sans gainage, est tenu par la bentonite.
1-4-2- Forage
Généralement, et si le sol est constitué du sable (notamment pour les couches supérieures), le
forage se fait par une tarrière (Photo N°49). Puis, en arrivant aux couches d’argiles, le forage
se fait par bucket et qui peut empocher le sol pour le déverser à l’extérieur (Photo N°50).
L’excavation est accompagnée par la circulation de la bentonite qui permet de retenir les
parois à l’intérieur des pieux (Photos N°51 et N°52).
En excavant le sol par forage, on prend des échantillons pour le laboratoire en vue de valider
les résultats des essais géotechniques (Photos N°53 et N°54).
Lorsque la bentonite est introduite dans le pieu en cours d’excavation en vue soutenir ses
parois, certaine quantité ne se colle pas aux parois. Cette bentonite est récupérée, mais comme
il est mélangé avec le sol, elle doit être traité (purifié) avant de son utilisation de nouveau. Ce
traitement est rentable pour deux raisons :
9 le coût de la bentonite est assez cher, la récupérer présente un gain important
économiquement.
9 la bentonite est nocive à l’environnement. Nous devons minimiser son emploi et son
rejet dans la nature.
Photo N°55 : Sacs de la bentonite stockée sur Photo N°56 : Circuit de recyclage
chantier. de la bentonite.
Des essais de consistance sont effectués sur la bentonite en vue de son réutilisation de
nouveau (Photo N°59 au N°64).
Des cales d’enrobage (15 cm de diamètre généralement) sont introduites dans les aciers pour
respecter l’enrobage (ronde pour aider aussi l’introduction des cages dans les coffrages et les
trous des pieux (Figure N°8 et Photo N°70).
Figure N°8 et Photo N°70 : Cale d’enrobage introduite dans les aciers.
Photo N° 71 et 72: Transport et emplacement des cages d’armatures dans le trou des pieux.
Photos N°73 et N°74 : Blocage de la cage d’armature, lors de l’introduction des aciers, pour
introduire les tubes d’auscultation sonique.
Photos N°74 et N°75 : Introduction des tubes d’auscultation sonique dans la cage d’armature.
Les étapes de bétonnage des pieux forés sont présentées dans la figure N°9.
On commence par introduire le tube plongeur au fond des pieux (Photo N°76). Le coulage se
fait de bas en haut (photo N°77) : le béton pousse la partie supérieure, mais on effectue un
retrait de certains nombres de tube au fur et à mesure (photo N°83 et N°84). Avant le
bétonnage, on vérifie la fluidité du béton à travers le slump test (Photos N°78 au N°80).
Photo N°76 et N°77 : Introduction des tubes plongeurs au fond de pieu, puis bétonnage.
Lors de coulage du béton, on vérifie le volume théorique et le volume de béton coulé pour
voir s’il n’existe pas des encoches (la vérification se fait à travers un fil à plomb gradué,
Photo N°85).
Photo n°85 : Fin de bétonnage : le dégorgement. La photo montre aussi le fil gradué.
1-4-8 Recépage
A la tête des pieux, le béton est généralement mélangé avec des impuretés et notamment la
bentonite (photo N°86). De plus, pour effectuer une semelle de liaison et avoir un ferraillage
attente, on enlève le béton à la tête des pieux : c’est l’opération de recépage : Généralement,
on utilise un marteau piqueur (photo N°87 et N°88).
Figure N° 10: Principe d’auscultation sonique (les zones hachurées sont les zones auscultées).
Pour vérifier l’intégré et la compacité des pieux, on effectue l’essai d’auscultation de pieux.
On introduit deux sondes en parallèle (sur une poulie pou avoir la même profondeur). Une est
émetteur des ondes et la deuxième est réceptrice. S’il y a des défauts, la vitesse de la
propagation du son augmente indiquant des anomalies.
Enfin, une semelle de liaison avec une armature en attente pour les piles, est exécutée.
Dans cette partie, nous allons nous limiter à l’étude d’exécution des tabliers des ponts
couramment employés en Tunisie. Ces ponts sont : les ponts à poutres en BA (TI-BA) et les ponts à
poutres en BP (VI-PP), les ponts dalles en BA (PSI-DA) et les portiques en BA (PI-PO).
9 2) Préparation des socles d’assises en béton pour les poutres (Photo 1), en prévoyant une
contre-flèche pour l’obtenir dans la poutre.
Photo 1 : Assise pour une poutre Photo 2 : Ferraillage posé sur le socle.
9 4) Installation du ferraillage de la poutre (photo 2), avec les cales d’enrobage en bétons
accrochés aux aciers et le coffrage de3 cm (photos 3a et 3b).
9 5) Particularité du ferraillage : façonner les aciers tel que crochets et éléments d’acier
transversaux (cadres), procéder aux arrêts des barres (photo 4), intercaler les lits par des
aciers de séparation.
9 6) Mettre des éléments en polystyrène pour créer des encoches (à enlever plus tard), au
niveau inférieur des poutres et au passage des futurs aciers d’entretoises ; (photo 5).
9 7) Introduire les crochets de levage, les aciers en attente pour les entretoises (pliés pour
faciliter la fermeture des coffrages) ; (photos 5, 6a et 6b)
9 9) Coffrage des poutres (photos 9, 10a et 10b, 11a et 11b) ; après la réception du ferraillage.
Du polystyrène souple est à mettre entre le coffrage et le niveau inférieur du béton pour
éliminer la laitance (fuite de la pâte du ciment).
Photo 11a et 11b : Coffrage d’une poutre (Pont de la déviation nord Hammamet).
9 10) Bétonnage (photo 12) : emploi des vibreurs, prévoir des éprouvettes témoins pour futurs
essais de compression (photo 13).
Photo 14 : Couverture des poutres. (Pont sur oued Chafrou, Autoroute A3).
9 13) Prévoir une entaille pour l’emplacement des prédalles (si ce n’est pas prévu dans le
coffrage (photos 15a et 15b).
Avant de déplacer les poutres, des travaux préparatoires sont recommandés (Photos 23 et 24):
¾ Enlever le polystyrène pour faire apparaître l’encoche inférieure (trou) des entretoises.
¾ Obtenir une surface rugueuse à l’endroit de l’entretoise.
¾ Déplier les aciers en attente des entretoises.
Les poutres sont soit transportées directement par une grue de son lieu de stockage à leur
emplacement sur les appuis; soit déplacés par un transporteur à roue et mise en place par des grues.
Ci-après, nous traitons le 1er cas, à savoir le transport uniquement par grue.
• 1) La grue soulève la poutre soit des crochets de levage ou en la tenant par les encoches de
l’entretoise. (photos 25 et 26).
Photo 25 : La grue s’apprête à soulever une poutre (Pont de la déviation nord Hammamet).
• 2) Lorsque la grue avance, des ouvriers peuvent orienter la poutre (pour des portées de 20 m
ou plus ; photo 27). Eventuellement, on peut aussi insérer une poutre métallique entre les câbles
pour stabiliser la poutre (photo 28).
• 3) En arrivant entre les appuis, la grue soulève la poutre pour sa mise en place (photos 29a et
29b).
Photos 30a et 30b : Approche de la poutre pour sa mise en place des poutres
(Pont de la déviation nord Hammamet).
• 5) Les poutres peuvent être stabilisées pour éviter leur déversement et leur chute (photo 32).
Photo 32 : Maintien des poutres après leur emplacement sur les appuis
(vue de dessus, Pont de l’autoroute A3).
Les entretoises pour la nouvelle conception ne sont conçues que sur appui (extrémités des
poutres). Leur exécution n’est pas difficile puisqu’on travaille sur les chevêtres.
Ferraillage de l’entretoise : Le ferraillage principal passe par les poutres à travers les
encoches prévues à leur niveau inférieur (33a et 33b).
Mariage des aciers sortant des poutres et le reste du ferraillage des entretoises. (Photo 32,
Photo 33b, Photos 34a et 34b).
Photos 35a et 35b : Coffrage de l’entretoise (pont sur oued Chaffar, Mahrass).
Des aciers, sortants de l’entretoise, restent en attente pour le hourdis. Les aciers supérieurs de
l’entretoise seront introduits lors du ferraillage du hourdis.
Les prédalles sont mises en place soit par une grue soit manuellement selon leur dimension. Elles
sont placées sur les entailles prévues sur les poutres (photos 38a et 38b, 39a et 39b, 40a et 40b).
Photos 38a et 38b : Mise en place des prédalles par une grue sur le tablier (Pont de l’Autoroute A3).
Photos 39a et 39b : Ajustement des prédalles sur entre les poutres (Pont de l’Autoroute A3).
) Ferraillage du hourdis.
Photos 42a et 42b: Ferraillage du hourdis (pont sur oued Chaffar, Mahrass),
traversant le ferraillage en attente sortant des poutres et des entretoises.
) Traitement spécial au niveau du joint entre les poutres, en vue de diminuer le nombre des
joints de chaussée.
Joint
Photos 44a et 44b : Ferraillage en X du hourdis au niveau du joint entre les poutres
(Pont sur oued Chaffar, Mahrass).
Renforcement du ferraillage
Joint
Schéma 2 : Schéma du ferraillage renforcé du hourdis au niveau du joint entre les poutres.
¾ Garde-corps.
¾ Trottoirs.
¾ Couche de roulement.
Câble de la
1ère famille
Si les poutres sont coulées sur place, les poutres des travées paires sont exécutées décalées
transversalement, puis elles sont mises en place par ripage transversal. Cette technique est
nécessaire puisque l’espace longitudinal entre les poutres n’est pas suffisant pour permettre
l’insertion des vérins et la mise en tension des câbles de précontrainte.
Ci-après, nous allons présenter les étapes principales pour l’exécution des tabliers des ponts à
poutres préfabriqués en béton précontraint dont les poutres sont mise en place par un lanceur (cas le
plus intéressant). Certaines étapes analogues à celles des ponts à poutres en BA ne vont pas être
détaillées.
L’avantage de la préfabrication des poutres réside principalement dans le fait que
parallèlement aux travaux des fondations et des appuis, les poutres peuvent être préfabriquées sur
site. Et dès que les appuis sont près, les poutres peuvent aussitôt être placées sur ces appuis.
Photo 53a et 53b : Appuis exécuté et près à recevoir les poutres sur le bossage.
Lorsque la précontrainte est appliquée à une poutre, des contraintes importantes sont crées à
son extrémité. Le béton doit avoir un certain durcissement et un certain age pour pouvoir appliquer
cette précontrainte. Nous pouvons gagné de temps sur l’âge de la poutre en préfabricant en avance
les deux abouts de la poutre. Ainsi, des plaques d’abouts vont atteindre un âge précoce permettant
d’appliquer la précontrainte à un jeune âge (7 jours par exemple au lieu de 28 jours).
Un autre point important à signaler est le frettage autour des câbles de la précontrainte au
niveau de la plaque d’about (photo 54a). L’application de la précontrainte sur une poutre conduit
une concentration des contraintes au niveau de l’extrémité des poutres, par conséquent les gaines
portantes les câbles doivent être frettés. Les gaines dans lesquelles les câbles seront introduits, sont
posées dans le ferraillage passif (photo 54b). Ainsi, des pré-gaines sont posées dans les abouts des
poutres.
La jonction entre les plaques d’abouts et le reste de la poutre se fait de la manière suivante
(photo 55a et 55b) : 1) surface rugueuse ; 2) ferraillage passif en attente ; 3) la précontrainte des
câbles passant par les abouts et le reste des poutres. Ce dernier élément est le plus important.
Une partie de l’entretoise d’appui (l’amorce) est coulée avec les abouts. En prenant l’avantage
de l’existence du matériel de la précontrainte, le ferraillage principal des entretoises est aussi
constitué par des câbles de précontrainte (deux).
Photos 55a et 55b : Plaque d’about prête pour être employé comme extrémités des poutres.
Remarques : sauf indication contraire les photos de ce paragraphe sont prises du chantier du pont
sur oued Medjerda de l’autoroute Tunis-Mdjez El Bab, ouvrage construit par EURAFRICAINE
BREDERO en 2004-2005.
9 2) Préparation des socles d’assises en béton pour les poutres (photo 1), en prévoyant une
contre-flèche pour l’obtenir dans la poutre. Le socle est également ferraillé puisque le poids des
poutres est assez important (photo 56a).
93) Installer une planche en bois pour coffrage inférieur d’une poutre (photo 56b).
9 6) Installation des gaines (accrochées au ferraillage passif) dans la poutre, en assurant une
liaison avec les pré-gaines sortant des abouts. Les cordonnées de ces gaines sont précisés en
x,y et z et par conséquent des vérifications sont nécessaires lors de leur emplacement.
Photos 58a et 58b : Câblage à l’extrémité (1ère famille) et au centre (tous les câbles) de la poutre.
Photos 60a et 60b: Ferraillage et câblage d’une poutre du pont sur Oued Zeroud.
Photos 62a et 62b : Bétonnage de la poutre (emploi des vibreurs internes et externes).
Photos 66a et 66b : Câbles enroulé avant d’être injectés par l’appareil d’injection
(Pont sur oued Cherit à Mezzouna, SOMATRA).
9 11) Mise en tension des quatre câbles de la première famille (photos 67a et 67b).
Photos 70a et 70b : Câbles de la 1ère famille, après leur mise en tension
(70b : pont sur oued El’hma à Mornag, SOROUBAT).
Photos 71a et 71b: Réservation pour injection du coulis de ciment (type I 42,5)
(71a : Pont sur oued Medjerda à Sidi Ismaïl).
9 1) Emplacement du lanceur sur les appuis. (l’avant-bec peut servir comme appui ou le lanceur
est directement posé sur les poutres déjà placées).
Photos 74a et 74b : avant-bec servant comme appui du lanceur sur une pile ou une culée.
(74b : Pont sur oued Medjerda à Sidi Smaïl).
Photos 75a et 75b: Déplacement des poutres sur des chariots avançant sur des rails jusqu’au lanceur.
(Rails parcourant la zone de stockage jusqu’au lanceur).
Photo 78 : Chariot possédant des roulements pour glissement sur des rails jusqu’au lanceur.
Photos 82a et 82b : Prise de la poutre par le lanceur (chariot), à l’aide des barres
traversant la table de compression de la poutre et la soutenant dans sa face inférieure
9 6) Ripage transversal de la poutre pour la mettre dans sa position finale (toutes les poutres
arrivent centrées par rapport à l’axe transversal). (Photo 89).
Photo 93 : Entretoise coulée (arrière plan) et amorces d’entretoise de deux poutres (avant leur pose).
Photo 95 : Vue de dessus d’une entretoise coulée et d’amorces d’entretoise entre deux poutres.
Photo 96 : Entretoise coulé après pose des poutres (Pont sur oued Zeroud).
Ensuite, les câbles sont introduits dans les gaines et puis tendus de la même manière que les
poutres.
Photo 101a et 101b : Préparation des câbles de la 2ème famille. (Pont sur oued cherit).
Photo 102a et 102b : Préparation des câbles de la 2ème famille. (Pont sur oued El H’ma à Mornag).
Photo 103a et 103b : Mise en tension des câbles de la 2ème famille. (Pont sur oued Zeroud).
Le reste des étapes se fait de manière analogue que pour les ponts à poutres en BA, à savoir la mise
en place des équipements.
2-2-7- Mise en place des équipements.
¾ Corniches.
Photos 105a etb105 b : réservation pour joint de chaussée et préparation de sa mise en place.
Photos 106a et 106b : Poutres coulées sur places (Tours d’étaiement métallique)
Photo 107: Poutres des travées impaires. Photo 108 : Poutre des travées paires exécutée
entre 2 poutres des travées impaires.
Remerciements :
Je tiens à remercier à la fin de ce chapitre les entreprises qui m’ont permis de prendre des
photos de leur chantier et notamment : Somatra, Afrique travaux, Eurafricaine Bredero, Soroubat,
Etep, Chaabane et Cie, etc.
Dans ce chapitre, nous allons nous limiter à l’étude d’exécution des ponts couramment
employés en Tunisie et qui sont coulés sur place. Ces ponts sont : les ponts dalles et les portiques.
Les piles et les culées doivent être exécutées avant l’exécution de la dalle. Comme les ponts dalles
sont souvent choisis pour des raisons esthétiques, le choix des piles est assez souvent basé sur les
voiles (en tête de marteau), tel que présenté sur la photo N°1.
Photo N°2 : Ferraillage en attente pour le bossage prévu sous l’appareil d’appui.
Photo N°4 : Coffrage autour de la tête d’une pile surmonté par un appareil d’appui
(parallélépipédique en noir) posé sur son bossage (à droite)
et préparation pour la mise en place de la deuxième appareil d’appui
pour sa pose sur son bossage (à gauche).
Photo N°5 : Repiquage pour le bossage des appareils d’appui sur le sommier d’une culée.
Entre le coffrage et les piles, du sable entoure les appareils d’appui en vue de laisser un espace vide
entre les piles et la dalle (photos 7 et 8).
Photo N° 7 : Mise en place du sable autour entre le coffrage et la pile (autour des appareils d’appui).
Photo N°8 : Coffrage autour de l’appareil d’appui (bois entouré par du sable).
Photo N°11 : Pose des étaiements sur leur assise (madrier) au sol
pour le passage supérieur à Hammam-Lif.
Photo N°14 : Système de madrier posé sur des étaiements pour la disposition de la peau coffrant.
Photo N°17 : Etaiement horizontal posé sur des tours verticaux pour le passage des trains sous le
coffrage d’un pont dalle coulé sur place (Passage supérieur sur voie ferré à Hammam-Lif).
Photo 19 : Pose du premier lit transversal en posant des cales d’enrobage en béton.
Photo N° 20 : Un frettage est posé sur les appareils d’appui, en vue d’un bossage supérieur et un
deuxième frettage est mis en place, en vue du bossage du vérinage.
Photo N°21 : Selon la méthode 1, les aciers sont posés sur le coffrage, barre par barre.
Nous remarquons dans les photos N°21 et 22 l’existence des aciers en mariage (de scellement) dans
la nappe inférieure (1 m pour les aciers de diamètre 32).
Photo N°24 : Selon la méthode 2, les aciers, déjà préparés au sol, sont mis en place
élément par élément.
Le bétonnage de la dalle doit se faire de manière continue (sans arrêt de bétonnage), c’est pourquoi
et dans la plus part des cas le coulage se fait durant la nuit pour éviter les problèmes de trafic et
assurer que les toupies arrivent des centrales à temps. Les toupies versent le béton dans des pompes
qui assurent le coulage du béton (photos 26 à 29).
Après que la dalle acquit sa résistance nécessaire, on procède au décoffrage (photos 31 et 32). En
décoffrant près des appuis, le sable est enlevé pour ne laisser la dalle que sur les appareils d’appui.
Ce même étaiement et coffrage est souvent utilisé pour d’autres ouvrages.
Tout pont et avant sa mise en service subit une épreuve de chargement. Le but d’une telle épreuve
n’est pas de vérifier sa capacité portante maximale (en la chargeant de manière maximale) mais de
voir son comportement sous un chargement donnant des moments fléchissant entre 2/3 et ¾ des
moments maximales. Dans le cas des ponts de l’échangeur de Sidi-Daoud, par exemple, des
camions toupies de 260 kN sont employés. La photo N°33 représente le cas le plus défavorable pour
la travée N°3.
Photo N°33 : Emplacement longitudinal des camions-toupies pour les épreuves du pont,
conformément au schéma ci-dessus (deux camions dans le sens inverse dans ce cas).
Photo N°48 : Etaiement horizontal pour le passage des trains sous la déviation nord de Hammamet.