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FC 6483 Ae
FC 6483 Ae
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Chapitre 4 : Méthode d’audit 28
I. Présentation de la démarche générale d’audit 28
A. Objectifs de l’audit 28
B. Schéma de la démarche générale 29
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Introduction :
Dans notre pays l’intérêt porté au contrôle est tout récent. La réforme de
l’économie nationale, en plaçant l’entreprise comme moyen privilégie d’accumulation
de richesse, a conduit naturellement à redonner à l’information financière et
comptable toute son importance et, par voie de conséquence à imposer le
commissariat comme garant indispensable de la fiabilité et de la sincérité de cette
information.
Aux termes des nouvelles dispositions de la loi précitée, les entreprises publiques
économiques sont des personnes morales régies par les règles du droit commercial
et sont de ce fait soumises au commissariat aux comptes.
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Chapitre 1 :Le commissariat aux comptes :
I. Historique du commissariat aux comptes :
Ce thème sera abordé par un historique du contrôle légal des comptes. Cet
historique nous paraît présenter un intérêt particulier dans deux pays à savoir :
Les USA, parce qu’incontestablement les Américains ont été les premiers à
mettre au point les méthodes qui répondent le mieux aux objectifs attendus
d’une telle mission ;
La France, parce que par des raisons historiques, notre système reste
fortement inspiré des lois françaises qui au lendemain de l'indépendance ont
été reconduites purement et simplement.
Après l’étude très brève de l’historique dans ces deux pays, nous représenterons
quelle a été la situation du commissariat aux comptes avant l’entrée en vigueur de la
nouvelle loi relative à la profession d ‘Expert –comptable, de commissaire aux
comptes et de comptable agrée.
Pendant très longtemps, la mission n’obéissait à aucune norme relative aux travaux
à effectuer. Ce n’est qu ‘en 1972 que la CNCC « Compagnie Nationale des
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Commissaires aux Comptes » a émis quelques recommandations relatives aux
diligences normales. Ceci a eu des conséquences importantes :
Ces déboires ont incité les professionnels français à réagir par l’intermédiaire de leur
compagnie pour aboutir en 1988 a émettre des normes de vérification tout à fait
comparables à celles de l’audit.
Actuellement le commissariat aux comptes s’assimile pleinement à l’audit. A cet
égard, il convient de citer un extrait de préambule aux normes publiées en janvier
1988 au CNCC : « dans les années les plus récentes, la modernisation de
l’information comptable et l’extension du rôle des commissaires aux comptes
…rendaient nécessaire que soit parachevée sans tarder d’avantage, l’assimilation
pleine et entière du commissariat aux comptes à l’audit dans son concept le plus
actuel »
En Algérie, il convient de savoir que les textes français avaient été reconduits
jusqu’en 1975, pour les sociétés de droit privé. Année de promulgation du code de
commerce.
Par contre c’est en 1970, que le contrôle des sociétés nationales a été consacré par
des textes de loi.
C’est ainsi que l’ordonnance N : °69-107du 31/12/69 portant loi de finances pour
1970, prévoyait que le ministre d’état chargé des finances et du plan devait désigner
des commissaires aux comptes dans les sociétés nationales et dans les
établissements publics nationaux ayant un caractère industriel et commercial, en vue
de s’assurer de la régularité et de la sincérité de leurs comptes et d’analyser leurs
situations active et passive.
Dans le même but, il pouvait également désigner des commissaires aux comtes dans
les sociétés ou l’état ou un organisme public détient une part du capital social.
Il s’agit là d’une disposition visant particulièrement les sociétés mixtes et les sociétés
d’économie mixte.
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Ces fonctionnaires avaient pour mission :
Mandatés par les pouvoirs, publics des commissaires aux comptes avaient un droit
d’évaluation de la gestion dont ils étaient les consœurs, car outre l’appréciation de la
régularité et de la sincérité des informations comptables, ils devaient révéler les
fautes de gestion, apprécier la qualité de la gestion financière et commerciale de
l’organisme contrôlé. De ce point de vue, leur indépendance n’était pas assurée vis à
vis de leur mondant.
La pratique d’un tel contrôle jusqu’à la création de l’inspection générale des finances,
de la cour des comptes et de l’assemblée populaire nationale, a révélé qu’un égard
au nombre insuffisant de fonctionnaires habilités à le pratiquer, entraînant de ce fait
des cumuls de mandats, l’efficacité des contrôles n’était pas toujours assurée.
De plus l’avis de ces commissaires aux comptes était obligatoire à chaque fois que
les entreprises publiques ou semi- publiques avaient tenu de solliciter l’agrément du
ministère des finances focalisant particulièrement leurs interventions à ce domaine.
Avec le mouvement des réformes économiques mis en place depuis 1988, les
entreprises publiques sont définies comme des personnes morales régies par les
règles de droit commercial. Selon leur taille, elles sont constituées en sociétés a
responsabilité limitée ou société par actions.
De nombreux passages des lois 88-01(portant loi d’orientation sur les entreprises
publiques économiques) et 88-04 modifiant et complétant l’ordonnance N : °75-59 du
26/09/75 portant code de commerce et, fixant les règles particulièrement applicables
aux entreprises économiques font référence au contrôle des commissaires aux
comptes dans les formes initialement prévues par le code de commerce.
C’est à dire que dans la mouvance des réformes, un nouveau style de contrôle
apparaît, très apparenté à celui des sociétés de droit privé, mais en harmonie avec
l’esprit de restructuration du secteur économique public.
Tout comme les nouveaux acteurs de la vie sociale, que sont les fonds de
participation actionnaires, les administrateurs et dirigeants d’entreprises, les
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commissaires aux comptes devront contribuer à rétablir le rôle particulier assigné au
système d’informations financières et comptables.
De par son aspect censorial, les contrôles du commissaire aux comptes peuvent
avoir une portée pédagogique pour les dirigeants notamment ceux chargés d’établir
les comptes car un relevé d’inexactitudes ou d’irrégularités sur la tenue des comptes
est toujours positif.
Il peut même constituer une motivation supplémentaire à établir des états financiers
et comptables, conformes à la règle comptable.
Hormis l’impact des contrôles vis-à-vis des actionnaires, et des dirigeants, il convient
de citer celui exercé auprès des tiers en général et particulièrement auprés des
bailleurs de fonds pour lesquels les crédits sont souvent justifiés par la crédibilité des
états financiers et comptables qui certifiés régulières et sincères gagnent en force
probante.
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L’audit s’applique à deux types de mission :
Audit contractuel : s’il est demandé par les dirigeants de la société ou par des
tiers intéressés. Son champ d’investigations peut être limité dans ce cas à une
fonction ou à un aspect de la gestion.
L’auditeur qui exprime son opinion sur les comptes annuels ou consolidés d’une
entreprise le fait par référence à deux critères :
A. Normes générales :
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Le manque sensible d’Experts-comptables diplômés a été l’origine d’une ouverture
assez large dans les conditions d’accès à la profession.
B. Normes de travail :
Pour garantir la qualité des travaux, le commissaire aux comptes ne doit pas
seulement être compétent et indépendant, il faut encore que les travaux mis en
œuvre soient suffisants pour aboutir à une opinion valable sur la régularité et la
sincérité des comptes.
Par ailleurs, le commissaire aux comptes effectue des vérifications légales pour
lesquelles les normes à respecter sont particulières.
Cette approche a pour objectif d’identifier les risques pouvant avoir une incidence
significative sur les comptes ; elle conditionne ainsi la programmation initiale des
contrôles et la planification ultérieure de la mission qui conduisent à :
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2) Appréciation du contrôle interne :
Il indique dans ses dossiers les raisons des choix qu ‘il a effectué. IL lui appartient de
déterminer les conditions dans lesquelles il met en œuvre ces techniques ainsi que
l’étendue de leur application.
4) Délégation et supervision :
Des dossiers de travail sont tenus afin de documenter les contrôles effectués et
d’étayer les conclusions de l’auditeur ou du commissaire aux comptes. Ces dossiers
permettent, par ailleurs de mieux organiser et maîtriser la mission et d’apporter les
preuves de diligences accomplies.
C. Normes de rapport :
Par rapport aux normes généralement admises, cette disposition est incomplète ; en
effet :
- Aucune référence n’est faite aux diligences qui ont été respectées pour aboutir
à la certification ;
- Il n’existe aucune obligation de chiffrer l’incidence, sur les comptes, des
anomalies éventuellement relevées.
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Par ailleurs, il est impérieux que les états financiers sur lesquels portent l’opinion du
commissaire aux comptes soient annexés au rapport.
Pou ravoir une idée plus précise sur la mission de commissariat aux comptes et afin
de bien appréhender ses objectifs, ses limites, et de lever certaines équivoques, il est
nécessaire de la situer par rapport aux autres missions auxquelles elle s’apparente
plus ou moins.
Dans le contexte français, la mission d’audit contractuel est désignée par « révision
comptable » si dans le passé l’audit présentait des différences certaines par rapport
à la révision comptable, actuellement les conceptions se rejoignent tout à fait.
Pour preuve, on ne peut mieux que citer la définition adoptée par l’ordre des experts
comptables français : la révision des comptes est « l’examen auquel procède un
professionnel indépendant externe à l’entreprise en vue d’exprimer une opinion
motivée sur la régularité et la sincérité du bilan et les comptes de résultats de celle –
ci ».
B. L’expertise comptable
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l’expert-comptable. A cet égard, il faut se référer à la nouvelle loi qui définit en des
termes semblables à l’ordonnance 71/82 du 29 décembre 1971 la mission de l’expert
comptable. Celle ci consiste à vérifier, à redresser et analyser les comptabilités et les
comptes de toute nature des entreprises qui le chargent de cette mission.
Sous cette définition assez générale, peuvent donc trouver place, les missions
suivantes :
Lorsque cette mission est demandée par le tribunal pour éclairer le juge sur des
questions dont l’appréciation exige des informations techniques, elle est désignée
« expertise judiciaire ».
Il apparaît ainsi que l’expertise comptable couvre un large éventail de travaux entrant
dans la compétence de l’expert-comptable. En conséquence, une mission qui sera
désignée « expertise –comptable » tout court n’as pas de sens si son étendue et ses
objectifs ne sont pas définis clairement par le mandat.
1. la mission comptable :
La mission comptable des commissaires aux comptes est définie par l’article 678 du
code de commerce.
Il s’agit donc de vérifier les livres, la caisse, le portefeuille et les valeurs de la société
et de contrôler la régularité et la sincérité des inventaires et des bilans.
La régularité couvre la conformité aux lois et notamment les dispositions des articles
718 à 722 du code de commerce ainsi du plan comptable national- et aux règles de
technique comptable.
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La sincérité couvre l’absence d’indentation de nuire à travers l’information et le reflet
de vérité sur la situation sociale. Par contre la réalité et l’exactitude sont difficiles à
approcher car elles ne sont pas absolues, et les difficultés liées à l’effet inflationniste,
à la dépréciation monétaire, à l’impacte l’information non comptable, sont autant
d’éléments qui dans le domaine du relatif, donnent la préférence aux notions
modérées de régularité et de sincérité.
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Chapitre 2 : Caractéristique de l’intervention des commissaires
aux comptes :
Leur indépendance ;
Leur compétence et leur moralité ;
La permanence de leur mission ;
Un pouvoir d’investigation très large ;
La non immixtion dans la gestion ;
Une intervention personnelle assujettie à responsabilité.
Les commissaires aux comptes doivent jouire d’une indépendance absolue aussi
bien vis à vis des actionnaires que des administrateurs et dirigeants.
Dés lors que le contrôle est institutionnel, leurs relations avec la société étant fixées
par la loi, leur indépendance les conforte dans leur situation légale.
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théoriques et pratiques en comptabilité, en audit financier et comptable, en droit des
sociétés et en droit pénal spécial appliqué aux affaires, en fiscalité et en économie.
Quant à la moralité, elle est garantie par l’organisme attribuant l’agrément pour
l’exercice de la profession, qui s’assure que le professionnel est de bonne moralité et
qu’il n’a subi aucune condamnation.
Jusqu’à ce jour l’ordre national des experts comptables, commissaires aux comptes
et comptables agréés assure cette mission.
« Ils (les commissaires aux compte) peuvent, à toute époque de l’année, opérer
les vérifications ou contrôles qu’ils jugent opportuns ».
Ce principe est à la fois utile pour les dirigeants d’entreprises et pour les
commissaires aux comptes.
Dans le cadre de leur mission, pour un contrôle efficace, les commissaires aux
comptes peuvent obtenir tout document qu’ils jugent utile.
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De plus les dispositions pénales du même code sanctionnent les personnes mettant
obstacle, sciemment, aux vérifications et contrôles du commissaire aux comptes
(article 831).
S’immiscer dans la gestion d’une société, c’est donner une appréciation sur
l’opportunité des actes qui n’ont été passés par le conseil d’administration, sauf
irrégularités.
C’est dans cette perspective, que le commissaire aux comptes est plus conseil que
censeur.
Les avis donnés doivent être objectifs et non critiques, sans qui l’immixtion est
caractérisée. En aucun cas, ces avis ne devront sortir du cadre de la mission.
Il faut cependant admettre que dans le cadre des missions particulières, la loi déroge
à ce principe, car dans ces missions le commissaire aux comptes est appelé à
formuler un avis sur des opérations déterminées, limitativement énumérées par la loi.
Les commissaires aux comptes exercent leurs fonctions sous leur propre
responsabilité, tout en étant assisté de collaborateurs, de correspondants et
d’experts de leur choix, ils encourent trois types de responsabilités :
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a. La responsabilité civile :
Est engagée lorsque des fautes et négligences sont commises dans l’exécution des
missions.
Il peut être engagé pénalement, soit en tant qu’auditeur direct ou en tant que
complice des administrateurs.
c. La responsabilité disciplinaire :
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Chapitre 3 :Démarche du commissaire aux comptes :
Les missions du commissaire aux comptes s’ordonnent autour de trois obligations
légales :
Pour atteindre ces objectifs, le commissaire aux comptes doit prendre connaissance
et évaluer dans un très court délai de temps une masse d’informations très
importantes et très diversifiées.
Les diligences exposées dans le présent chapitre ont un caractère général qui les
apparentent à des principes d’actions minimales.
Comme telles, elles sont applicables dans les missions prévues à l’article 28 de la loi
91-08 du 27/04/0991 relative à la profession d’Expert comptable, de commissaire aux
comptes et de comptable agrée.
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D’éviter de tomber sous le coup des incompatibilités et des interdictions
légales et réglementaires ;
De s’assurer de la fiabilité de la mission tant sur le plan légal et réglementaire
que sur celui des capacités techniques et humaines de son cabinet
De s’assurer que le mandat qui est proposé n’est pas entaché d’irrégularités
et de là, éviter à la société contrôle les risques de nullité des délibérations de
son assemblée des actionnaires.
1. Acceptation du mandat :
2. L’entrée en fonction :
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mention « acceptation du mandat ».S’il n’est pas assisté à la l’assemblée, il signifie
son acceptation à la société par écrit.
3) Le commissaire aux comptes, dans les 15 jours qui suivent son acceptation
du mandat, avise par lettre recommandée avec accusée de réception le conseil de
l’ordre national de sa désignation ;
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2) Si le commissaire aux comptes, en l’absence de toute incompatibilité ou
interdiction légale ou réglementaire, refuse d’accepter un mandat, il doit procéder à la
formalité prévue au paragraphe ci-dessus.
Nature d’activité ;
Secteur d’activité ;
Structure de la société ( ou du groupe) ;
Organisations générales ;
Politiques ;
Organisations administrative et comptable ;
Pratiques comptables ;
Délais et périodicité de production de l’information financière et des
informations de gestion ;
Existence de contrôles internes fondamentaux( séparation des fonctions,
système d’approbation et d’autorisation, contrôle physique, rapprochements,
périodicité des états comptables…) ;
Intervention des conseils externes : Expert-Comlptable, autres conseils….
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- Contrôle interne : appréciation de la fiabilité du contrôle interne et évaluation des
risques généraux (description des tâches – questionnaires de contrôle interne –
diagrammes de circulation de l’information...) ;
- Informations comptables et financières (procédures – plan comptable – comptes
annuels des trois derniers exercices – organigramme des services comptables –
procédures d’évaluation et de présentation des comptes...) ;
- Informations juridiques, fiscales et sociales : statuts – décision de nomination du
CAC, coupure de publicité – information du conseil de l’ordre – liste des
actionnaires et nombre d’actions détenues par chacun d’eux .... ;
- Spécificité économique et commerciale (secteur d’activité – clientèle – position de
la société sur le marché ...) ;
- Informations informatiques : organigramme de la structure – matériel utilisé –
programmes et documents édités... ;
Même s’il est permanent, ce dossier est appelé à être mis régulièrement à jour tout
au long du mandat du CAC.
a. L’entreprise :
b. Les comptes :
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c. Les systèmes et domaines significatifs :
d. la mission :
Documents à obtenir
Appréciation du contrôle interne
Date des inventaires physiques
Confirmations externes à obtenir, situations intermédiaires à obtenir (article
37 de la loi 91-08 du 27/04/91)
Intervention et contrôles spécifiques
Recours à des spécialistes Experts.
- Délais d’émission des rapports : liste des rapports à émettre avec leurs dates :
e. L’organisation de la mission :
f. Le budget :
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2. Pour obtenir de l’appareil comptable (ou organisation comptable et
administrative ) des sécurités suffisantes, quant à la régularité et la sincérité des
comptes qu’il génère, il appartient au commissaire aux comptes de porter une
attention particulière sur :
- Le journal général
- Le livre d’inventaire
- Le livre de paie
- Le livre journal
- Le registre des délibérations des assemblées générales
- Le registre des délibérations du conseil d’administration ou de surveillance
- Tout autre registre par les lois et règlements en vigueur.
2) Les impératifs auxquels doit répondre le contrôle interne sont de deux ordres :
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3) L’appréciation du contrôle interne doit permettre au commissaire aux
comptes :
- Le système d’organisation
- le système de documentation et d’information
- le système de preuves
- les moyens matériels de protection
- le personnel
- le système de supervision
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- Les développements correspondants à ce qui a été annoncé dans le sommaire.
Chaque anomalie doit être traitée comme suit :
Description de la faiblesse
Conséquence et incidence de cette faiblesse sur les comptes annuels
Avis et conseils permettant de la surmonter.
- Annexes éventuelles
- Lieu, date et signature
4. Le programme de contrôle peut être établi sur une feuille de travail spécialisée
structurée comme suit :
- Liste des contrôles à effectuer ( classés par rubrique des comptes annuels ).
Ces contrôles doivent être détaillés afin de pouvoir être exécutés par les
collaborateurs.
- Etendue de l’échantillon en tenant compte du seuil de signification
- L’indication de la date à laquelle le contrôle à été effectué
- Une référence à la feuille de travail où le contrôle est documenté
- Les problèmes rencontrés : leur indication est utile lors de la supervision.
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- Les informations verbales obtenues des dirigeants et salariés de la société
9. Le contrôle des comptes doit permettre de s’assurer que tous les éléments qui
composent un compte sont justifiés : le contrôle doit être structuré comme suit :
- Analyse du compte
- Justification du compte
- Constatation des anomalies ou irrégularités
- Conclusion du contrôle
10. Pour pouvoir porter son opinion, le commissaire aux comptes doit confirmer
que les comptes annuels sont en accord avec ses conclusions et sa connaissance
de la société, qu’ils reflètent correctement les décisions des dirigeants et donnent
une image fidèle de son activité et de sa situation financière
11. Le bilan, les comptes de résultats et les annexes concordent avec les
données de la comptabilité, sont représentés selon les principes comptables et la
réglementation en vigueur et tiennent compte des évènements postérieurs à la date
de clôture de l’exercice
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Chapitre 4 : Méthode d’audit :
I. Présentation de la démarche générale d’audit :
A. Objectifs de l’audit :
Dans le premier chapitre de ce rapport, l’audit a été défini comme l’examen auquel
procède un professionnel compétent et indépendant en vue d’exprimer une opinion
motivée sur la régularité et la sincérité des états financiers.
En vue d’exprimer cette opinion, l’auditeur doit notamment s’assurer que toutes les
opérations de l’entreprise sont enregistrées en comptabilité et que ces opérations
sont réelles et correctement enregistrées.
Pour atteindre cet objectif, il doit mettre en œuvre des contrôles pour vérifier que les
états financiers répondent aux divers critères qui assurent leur qualité et permettent
de les certifier, c’est-à-dire :
Exhaustivité ;
Existence ;
Evaluation
Propriété
Comptabilisation.
Toutes les opérations réalisées par l’entreprise sont reflétées dans les états
financiers ( ce qui sous-entend que chacune d’entre elles est saisie, dés son
origine, sur un document qui permettra ultérieurement de la comptabiliser ; si ce
document initial n’existait pas, il serait impossible de contrôler l’exhaustivité des
enregistrements comptables ) ;
Toutes les opérations de la période sont reflétées dans les états financiers.
Seules des opérations de la période sont reflétées dans les états financiers.
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L’existence couvre partiellement le critère d’évaluation dans la mesure ou l’on peut
dire qu’un montant surévalué ne correspond pas à une opération réelle à
concurrence de la surévaluation.
c. Propriété :
Le critère de propriété signifie que les actifs qui apparaissent au bilan de l’entreprise
lui appartiennent vraiment ( inclusion par erreurs de stocks en dépôt appartenant à
ders tiers) ou correspondent à des droits réellement acquis.
Bien qu’il puisse être antinomique de parler de propriété des dettes, ce critère
s’applique aussi aux passifs qui doivent correspondre à des obligations effectives de
l’entreprise à une date donnée.
Ce critère complète celle d’existence dans la mesure ou l’on pourrait imaginer que
l’entreprise comptabilise, par exemple, des stocks qui existent physiquement, mais
qui ne lui appartiennent pas.
d. Evaluation :
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- De préparer le plan d’approche.
selon la nature des opérations et l’évaluation préliminaire qu’il a faite des systèmes
de l’entreprise, l’auditeur peut décider :
- De s’appuyer sur les contrôles mis en place par l’entreprise en vérifiant qu’ils
fonctionnent
- Et/ou procéder, à une validation plus ou moins étendue des comptes
- Et / ou de mettre en œuvre certains contrôles spécifiques en raison du
caractère occasionnel de certaines opérations
Dans la phase d’exécution des contrôles, l’auditeur réalise les contrôles qu’il a
décidés d’effectuer ces contrôles peuvent être résumés comme suit :
Après avoir procédé à certains travaux de fin de mission qui lui permettent d’établir
une synthèse rigoureuse de ses conclusions, l’auditeur est en mesure d’émettre son
rapport
A. Techniques et outils :
L’objectif principal d’une mission d’audit est de formuler une opinion motivée sur les
états financiers. Il est toutefois important que l’auditeur comprennent les motivations
profondes de son client pour pouvoir préciser cet objectif général. IL est difficile
d’établir la liste exhaustivité des types de missions qui peuvent être assignées à un
auditeur ; on peut toutefois illustrer leur diversité avec les exemples suivants :
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Une mission d’audit légal (commissariat aux comptes) exige que l’auditeur
mettre en œuvre les procédures de contrôle nécessaires pour respecter ses
obligations avec spécifiques. Les aspects légaux doivent donc prendre une
importance accrue par rapport au programme normal d’audit contractuel.
- L’opinion doit porter sur les comptes sociaux établit en accord avec les
principes comptables généralement admis en Algérie ou sur des comptes retraités en
accord avec les principes internationaux.
- Les comptes soumis au contrôle sont ceux d’une filiale dans le cadre d’une
consolidation ou ceux d’une société de même taille, mais indépendante
- Les comptes doivent servir à la détermination d’un prix de cession ou être
soumis pour approbation annuelle aux actionnaires.
Par contre, certains missions ont des objectifs plus restreints qu’une certification
de l’ensemble des états financiers : respect des termes d’un contrat spécifique,
recherche des fraudes …
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1) Facteurs externes : les facteurs externes qui affectent l’activité du client sont :
2) facteurs internes :
il s’agit ici des facteurs propres à l’entreprise qui influent sur son activité :
- capacité de production
- localisation
- conventions syndicales
- possibilités de financement
- obligations statutaires particulières
En fait ; tous les éléments qui, bien que propres à l’entreprise, s’imposent à la
direction et peuvent limiter sa liberté d’action.
3) politique générale :
- marketing
- production
- recherche
- investissement
- financement
Pour lui permettre d’analyser efficacement les coptes (chiffres en contradiction avec
les options prises ), de prévoir certains contrôles spécifiques.
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D. Connaissance de l’environnement du contrôle interne :
Avant d’avancer plus avant dans la définition de son plan de travail, l’auditeur doit
comprendre l’organisation du système comptable qui a une incidence sur l’ensemble
des opérations.
- Manuel ou informatique ?
- Centralisé ou décentralisé ?
- Propre à l’entreprise ou sous-traité ?
les domaines significatifs pour la mission peuvent être classés en trois catégories :
Les comptes significatifs sont ceux qui en raison de leur montant et/ou de leur
nature, peuvent déceler les erreurs dont le montant cumulé est supérieur au seuil de
signification.
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Tous les comptes dont le montant représente une part importante des états
financiers sont a priori significatifs : les opérations qu’ils contiennent doivent être
analysées pour pouvoir s’assurer qu’elles sont correctement évaluées et
comptabilisées.
Certains comptes dont le solde est la première vue son significatif, peuvent être
importants pour l’auditeur car ils recèlent une grande probabilité d’erreurs.
Il s’agit par exemple :
G. Organisation de la mission :
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les sections appropriées du dossier permanent, doivent être synthétisées pour être
plus rapidement et facilement utilisables et notamment pour mettre en évidence les
zones de risques qui ont été décelées.
Les données sont traitées par des systèmes comptables manuels ou informatisés.
L’auditeur doit déterminer si le système comptable est significatif pour le traitement
des données dans les comptes significatifs. Par exemple, pour les comptes clients, le
système d’enregistrement des factures et des encaissements est généralement
significatif compte tenu du nombre d’opérations qui transitent dans ces comptes. Par
contre, pour les comptes d’investissements corporels qui n’enregistrent que peu de
mouvements d’acquisitions et de cessions, le système comptable qui génère ces
enregistrements ne sera pas considéré comme significatif.
Pour les comptes significatifs pour lesquels le ou les systèmes qui les alimentent ne
sont pas considérés comme significatifs, l’auditeur appréciera les risques d’erreurs
sans procéder à une étude et évaluation de ces systèmes et vérifiera directement les
éléments qui sont enregistrées.
B. Données et jugements :
Les états financiers sont les résultats du processus de traitement des données et des
jugements effectués. on peut distinguer :
- Les données non répétitives : qui sont soit des opérations cycliques qui sont
saisies à des intervalles de temps plus ou moins régulier ( inventaire physique des
stocks, balance par ancienneté de créance établie une fois par an……), soit des
opérations exceptionnelles qui résultent d’opérations ou de décisions quoi sortent du
cadre de l’exploitation courante (réévaluation des investissements, fusion,
augmentation de capital,……).
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- Les jugements : qui sont les estimations, évaluations, chois et décisions
auxquels procède le personnel de l’entreprise lors de la préparation des états
financiers ( évaluation de la provision pour créances douteuses, pour dépréciation
des stocks, pour risques,…).
Par exemple, un système clients/ventes classique est un système où les opérations essentielles
sont générées directement par les documents suivants :
A titre d’exemple, si les ventes sont comptabilisées à partir d’un bordereau d’imputation
établi à partir des factures, il y a lieu de questionner le client, sur les contrôles internes qu’il a
mis en place pour s’assurer :
- Que tous les bordereaux d’imputation sont comptabilisés( exhaustivité) ;
- Que chaque bordereau d’imputation est :
Réel (existence) ;
Correctement établi à partir des factures (évaluation) ;
Enregistré dans la bonne période ( existence et exhaustivité) ;
Correctement complété de la bonne imputation comptable (comptabilisation ) ;
Correctement totalisée ( comptabilisation ) ;
Correctement enregistrée et centralisée ( comptabilisation).
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Pour documenter cette identification des contrôles internes ou l’absence de contrôles
internes sur le traitement des données, il complète le QCI des contrôles mis en place
par le client.
- Evalue à l’avance les principes et les procédures qui seront appliquées par
l’entreprise ;
- Planifie rigoureusement ses contrôles sur ces opérations.
a) Opérations cycliques :
Les données financières qui sont les résultats d’opérations cycliques font
généralement l’objet de procédures spécifiques, il s’agit de l’inventaire physique de
fin d ‘année, de l’évaluation annuelle des stocks ,…
Ces procédures, souvent moins formalisées que celles qui concernent les données
répétitives, n’étant appliquées que de façon sporadique ( une fois par an ), sont
généralement moins bien assimilées par le personnel de l’entreprise et recèlent donc
plus de risques pour l’auditeur*, d’autant qu’elles sont souvent à l’origine de données
significatives dans les états financiers.
Il est donc important que l’auditeur s’assure à l’avance de la fiabilité théorique de ces
procédures( compétence du personnel chargé de les appliquer, contrôles mis en
place pour détecter les erreurs …)
L’approche de l’audit des données non répétitives est, dans son principe, identique à
celle des données répétitives, puisqu’il s’agit des données. Cependant, la
matérialisation de l’identification des risques d’erreurs significatives pourra être
différente. Par exemple, la lecture des instructions d’inventaire physique suffira pour
identifier les risques d’erreurs qui peuvent se produire dans le recensement des
stocks.
L’activité d’une entreprise est périodiquement affectée par des opérations hors
exploitations normales et parfaitement ponctuelles : fusion, réévaluation,.
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Ces opérations sont généralement traitées hors du système normal, donc plus
sujettes à des erreurs.
L’auditeur décèle ce type d’opérations lors de son analyse préliminaire ( revue des
comptes intérimaires ), mais il doit également développer des relations suffisantes
avec les responsables de l’entreprise afin d’être informé, de préférence à l’avance,
de ce type d’opérations.
Dés qu’il les a décelées ou qu’il en est informé, l’auditeur doit obtenir toutes les
informations nécessaires pour :
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Conclusion :
Dans une autre optique le commissaire aux comptes est à la fois un auditeur, un
censeur et un garant de l’information financière (des tiers et des actionnaires).
Le commissaire aux comptes exprime une conviction fondée sur ses diligences et sa
haute technicité d’auditeur .grâce à sa mission permanente il devient le protecteur
titulaire de l’entreprise.
Ce rôle est si important que le législateur l’a élargit à la prévention des déficultés des
entreprises.
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Bibliographie :
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Appréciation du maître de stage :
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