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Vérificateur à Fès
Année 2018
Plan
Première partie
Deuxième partie
Troisième partie
PREPERATION DE LA VERIFICATION
DOCUMENTS COMPTABLES
PIÈCES JUSTIFICATIVES
CONTRÔLE DE LA TRESORERIE
CONTRÔLE DE LA TVA
1 • Droit du contrôle
2 • Droit de communication
3 • Droit de constatation
4 • Pouvoir d’appréciation
IS TVA
IR DE
Déclarations
Taxation
d’office
3 Finalités
• La procédure contradictoire
3
• Le recours judiciaire
4
• Le contrôle sur
1 pièces
• Le contrôle sur
2 place
Examiner le
dossier fiscal
Examiner le
dossier fiscal
Elaboration de la
feuille de route
Des livres et documents, dont la tenue est rendue obligatoire par les lois ou
règlements en vigueur, ainsi que tous les actes, écrits, registres et dossiers,
détenus par les personnes physiques ou morales exerçant une activité
passible des impôts, droits et taxes.
2°- des registres de transcription tenus par les cadi chargés du taoutiq.
Sanction
Pour les opérations effectuées avec des entreprises situées hors du Maroc,
l’administration peut demander à l’entreprise imposable au Maroc
communication des informations et documents relatifs :
Documents
comptables
Documents Documents
Documents prévus par la spécifiques à
d’ordre général législation en certaines
vigueur professions
• Le livre d’inventaire
• Les inventaires détaillés
La déclaration
de perte justifiée,
Perte de
15 jours Effet
document
• Cas de force • Lettre recommandée • évite aux
majeur e (Vol, (La date, Les contribuables les
Incendie, circonstance, Détail sanctions prévues
Inondation…) des docs par l’article 191 du
C.G.I.
01/03/2018 Centre de formation de Fès- FILALI Anass 40
CONSERVATION DES DOCUMENTS ET PIECES COMPTABLES
Perte des documents
CPC :
• Dotation aux amortissements des non-valeurs (6191)
Bilan :
• Terrains (231)
• Constructions (232)
• Instal. Techn., matériel et outillage industriels (233)
• Matériel de transport (234)
• Mobilier, matériel de bureau et aménag. divers (235)
• Autres immobilisations corporelles (238)
• Immobilisations corporelles en cours (239)
• Amortissements des immo. corporelles (283)
CPC :
• Dotation aux amortissements (6193)
• Valeur nette d'amortissement des
immobilisations corporelles cédées (6513)
• Immobilisation corporelle produite par
l’entreprise pour elle-même (7143)
• Objectifs du contrôle:
- Vérifier l’existence;
- Appartenance à l’entreprise (Celle-ci doit
en être propriétaire et les utiliser comme
instrument de travail);
Aspect fiscal:
• Examiner les charges importantes d'entretien et de
réparations, et des autres comptes de charges concernés,
dans le but de vérifier si certains montants comptabilisés en
charges n'auraient pas dû être immobilisé;
Aspect fiscal:
• Vérifier que les intérêts courus non échus sont constatés en
produits à recevoir
• Marchandises;
• Produits encours;
• Produits finis.
Méthodes d’inventaire :
• L’inventaire permanent;
• L’inventaire intermittent.
Méthodes d’évaluation :
• FIFO;
• Coût moyen pondéré.
• Personnel;
• Etat;
• Comptes d'associés;
• Autres débiteurs;
Personnel
• S'assurer que les acomptes et avances au personnel
n'ont pas fait l'objet de comptabilisation en charges et qu'ils
ont été déduits du montant du salaire à payer.
Comptes d'associés
Autres débiteurs
Comptes d’associés-créditeurs
+ subventions d’exploitation
+ subventions d’équilibre
+T.V.A / Opérations comptables de l'exercice
+Clients et comptes rattachés au début de l'exercice
- Clients et comptes rattachés fin exercice
+Chèques et valeurs à encaisser au début de l'exercice
-Chèques et valeurs à encaisser fin exercice
+Clients créditeurs, avances et acomptes reçus fin de l'exercice
-Clients créditeurs, avances et acomptes reçues début de l'exercice
= Chiffre d’affaires T.T.C théorique à déclarer à la TVA I
- CA TTC déclaré à la TVA II
= Ecart I-II
01/03/2018 Centre de formation de Fès- FILALI Anass 113
Le contrôle de cohérence
A- Si les encaissements théoriques sont > à ceux
déclarés, la différence peut s’expliquer par :
1- CA hors champ non déclaré à la TVA.
CPC (Produits)
Reprises :
CPC (Produits)
salaires déclaré
+ Total des salaires de base
= Ecarts théoriques
constituées auparavant
Pénalités et majorations :
-S’assurer que les pénalités correspondant à des
infractions aux dispositions légales et réglementaires, ont
été réintégrées au niveau du tableau de passage .
FILALI Anass
Introduction
• L’examen de l’ensemble de la situation fiscale du
contribuable personne physique, par le biais des
indicateurs de dépenses, a été institué
• Par l’article 6 de la loi des finances pour l’année 2003
( ART 105 de la loi 17-89 de L’IGR
• Repris par l’article 31 du L.A.R énumération des
dépenses et L’ART 7 du LPF (Procédures )
• Repris et complété en 2008 par L’ART 29 et 216 du CGI
ÉVALUATION DES DEPENSES
DES CONTRIBUABLES LORS
DE L’EXAMEN DE
L’ENSEMBLE DE LA
SITUATION FISCALE
• L’examen d’ensemble de la situation
fiscale du contribuable, personne
physique, tend à renforcer le contrôle
fiscal du revenu global du ontribuable.
Ce dispositif est prévu respectivement
par les dispositions des articles 29 et
216 du C.G.I
Il vise à :
• vérifier la sincérité de la déclaration
annuelle du revenu global du
contribuable ;
• contrôler la cohérence entre le revenu
déclaré et la situation des dépenses autres
que professionnelles, évaluées
conformément aux dispositions légales.
• En outre, ce procédé de contrôle
permet de comparer les ressources et
les dépenses et de servir de base à la
rectification du revenu annuel global
imposable dans le cadre de la
procédure contradictoire de
rectification.
CHAMP D’APPLICATION
A- PERSONNES CONCERNÉES
Seules sont concernées, par cet examen, les
personnes physiques ayant leur domicile fiscal
au Maroc, et
• ayant souscrit la déclaration annuelle du
revenu global
• ayant fait l’objet d’une taxation pour défaut de
déclaration
• dispensées de ladite déclaration en vertu des
dispositions de l’article 86 du C.G.I.
CHAMP D’APPLICATION
B- REVENUS CONCERNÉS
• L’examen d’ensemble est exercé dans le délai de
prescription, et couvre tous les revenus et profits
catégoriels, de source marocaine ou étrangère
• Lorsqu’une personne est membre d’une société en non
collectif, en commandite simple, de fait, ne
comprenant que des personnes physiques et qu’elle est
imposée en tant qu’associé principal, il y a lieu de ne
retenir que sa part dans le résultat desdites sociétés,
pour la détermination de son revenu professionnel.
FAIT GENERATEUR
• Le fait générateur de l’examen d’ensemble de la
situation fiscale est établi dès lors que :
1- le revenu global annuel du contribuable
(déclaré ou initialement taxé d’office ou
bénéficiant d’une dispense de déclaration) n’est
pas en rapport avec ses dépenses, telles
qu’évaluées par les dispositions de l’article 29 du
C.G.I.;
2- le montant de ces dépenses est supérieur à
120.000 DH par an.
Modalités d’exercice de l’examen de l’ensemble de la
situation fiscale
• L’EESF peut être opéré soit dans le cadre
d’un simple examen sur pièces du dossier
fiscal du contribuable, soit de manière
concomitante avec le contrôle sur place du
revenu global déclaré par l’intéressé ou sur
lequel il a été taxé d’office.
• Deux (2) situations peuvent donc se
présenter: soit un examen sur pièces, soit
un contrôle sur place.
a- Examen sur pièces
• Il concerne généralement les
contribuables dispensés de la déclaration
annuelle du revenu global ou disposant
de revenus autres que professionnels
soumis au R.N.R. ou au R.N.S. Dans ce
cas, l’examen de l’ensemble de la situation
fiscale d’un contribuable se déroule au
niveau de l’administration sur la base d’un
contrôle sur pièces.
a- Examen sur pièces
En effet, ce contrôle est exercé à partir
des informations dont dispose
l’administration en recourant aux
recoupements effectués auprès des
tiers et en exploitant les données
puisées dans les différentes
déclarations fiscales souscrites par les
contribuables au titre de divers impôts
et taxes.
a- Examen sur pièces
A l’issue de cet examen, et au cas où le
revenu évalué d’après les dépenses
indiciaires ou réelles du contribuable est
supérieur au revenu global annuel déclaré
ou sur lequel il a été imposé d’office,
l’administration doit engager, selon le cas,
la procédure normale ou accélérée de
rectification prévue à l’article 220 ou 221
du C.G.I.
b- Contrôle sur place
Il concerne en premier lieu les
contribuables titulaires de revenus
professionnels imposés selon le régime du
R.N.R. ou du R.N.S. Le contrôle est alors
exercé par le biais de la vérification de la
comptabilité du contribuable telle que
prévue à l’article 212 du C.G.I. et par le
recours aux recoupements effectués
auprès des tiers.
b- Contrôle sur place
Dans ce cas, les résultats de l’examen de
l’ensemble de la situation fiscale et, le cas
échéant, le résultat du contrôle sur place du
revenu global sont notifiés au contribuable
dans le cadre d’une même et unique procédure
de rectification qui peut être, selon le cas, soit
la procédure normale de rectification prévue à
l’article 220 du C.G.I., soit la procédure
accélérée de rectification prévue à l’article 221
du même code.
EVALUATION DES DEPENSES
• Les dépenses devant être prises en
compte sous cette rubrique, sont
celles, limitativement et
expressément énumérées à l’article
29 du C.G.I. Ces dépenses (ou
disponibilités employées), sont
commentées ci-après :
A- FRAIS AFFÉRENTS À LA RÉSIDENCE PRINCIPALE ET
SECONDAIRE
Elles sont calculées forfaitairement par
l’application à la superficie couverte,
déterminée par tranche de mètre carré, d’un
tarif, variant en fonction de l’affectation de
ladite propriété, en :
• résidence principale : c’est à dire le foyer
permanent d’habitation du contribuable ;
• résidence secondaire (estivale, hivernale ou
autre), c’est à dire toute habitation non
qualifiée de principale et non destinée à la
location ou à la vente.
A- FRAIS AFFÉRENTS À LA RÉSIDENCE PRINCIPALE ET
SECONDAIRE
FRAIS DE FONCTIONNEMENT ET D’ENTRETIEN DES
VÉHICULES DE TRANSPORT
DE LA COMPTABILITE
RÉGULARITÉ ET SINCÉRITÉ DE LA COMPTABILITÉ
Pour apprécier le caractère probant d’une
comptabilité, le vérificateur procède à
l’examen de la régularité et de la sincérité .
Principe de régularité:
Une comptabilité est régulière quand
elle est conforme aux principes et
règles énoncés par la loi n° 9-88 et par
le Code Général de Normalisation
Comptable (Respect des conditions de
forme).
RÉGULARITÉ ET SINCÉRITÉ DE LA COMPTABILITÉ
Principe de sincérité
Une comptabilité est réputée sincère lorsqu’elle traduit
toutes les opérations réalisées par l’entreprise et
chaque opération enregistrée, est réelle et appuyée
de PJ probantes.
Une comptabilité est réputée fiscalement sincère
lorsque
-Elle émane d’une application de bonne foi des règles
prévues par la loi et la réglementation en vigueur ;
-Elle reflète l’ensemble des opérations réalisées ;
-Les opérations y enregistrées sont réelles et
correctement totalisées.
RÉGULARITÉ ET SINCÉRITÉ DE LA COMPTABILITÉ
❖Tout achat de biens ou services par un
contribuable auprès d’un fournisseur soumis à
la taxe professionnelle doit être effectivement
réalisé et doit être justifié par une facture
régulière et probante établie au nom de
l’intéressé. (article 146 du C.G.I- LDF 2016)
.
Les irrégularités graves
Non comptabilisation d’opération effectuées par le contribuable :
Nature de opérations.
Dans ce cas, le vérificateur peut confirmer la non
comptabilisation de certaines opérations même s'il
ne dispose d'aucun indice sur les références de ces
opérations. C’est le cas de la non comptabilisation
d'achats de produits nécessaires à l'exploitation :
• Achats non comptabilisés des fruits nécessaires à
la préparation des jus de fruits servis dans un café.
• Achats non comptabilisés des fruits de mer
nécessaires à la préparation des pizzas
programmées dans le menu d'un restaurant ou
d'une pizzeria.
Les irrégularités graves
a
Insuffisances des CA déclarés :
indices internes à la comptabilité
❖ Les apports de fonds non justifiés de l’exploitant
individuel ou des associés de la société (c’est
l’importance ou la périodicité des apports injustifiés qui
peut leur conférer un caractère suspect et anormal).
❖Si les apports inexpliqués apparaissent ainsi importants
ou fréquents, ils peuvent conduire, en tant qu’indice
révélateur de recettes dissimulées, à ôter toute valeur
probante à une comptabilité lorsqu’ils sont
accompagnés d’autres irrégularités ,notamment:
-Un solde du compte « caisse » présentant des soldes
créditeurs .Dans ce cas les apports sont destinés à
masquer la position créditrice du compte « caisse ».
Insuffisances des CA déclarés :
indices internes à la comptabilité
➢ Les prélèvements insuffisants de l’exploitant individuel ou
du dirigeant de la société :
Lorsqu’un exploitant individuel n’effectue aucun
prélèvement dans son entreprise ou bien prélève des
sommes insuffisantes pour justifier son train de vie, la valeur
probante de la comptabilité présentée peut-elle être mise
en cause pour ce seul motif ?
1. procéder au rapprochement des chiffres d'affaire IS et TVA sachant que le contribuable est
au régime de débit