Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
des indépendants
Réalisé par:
• BOUZIANE OUMAIMA
• EL MENOUAR ZAID
• ELJALISSI YOUSSEF
• RAZNAOUI ASMAA
• SADKI ANOUAR
• RESEVA Tolisoa
Tombo Mariella
Encadré par :
• TARIK LAGDALI
LA COUVERTURE SOCIALE DES INDEPENDANTS
Plan de l'analyse
I) Le cadre légale l'assurance maladie
obligatoire et de la retraite des
indépendants
1) Champ d'application, modalités et
sanctions de l'AMO
1
LA COUVERTURE SOCIALE DES INDEPENDANTS
INTRODUCTION
La protection sociale constitue un droit parmi les droits humains fondamentaux. Ce
droit est en effet consacré par les grandes conventions de l’Organisation des Nations-
Unies (ONU) , de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) ou de l’Organisation
Mondiale de la Santé (OMS).
Conçue et pratiquée des siècles durant, au Maroc comme dans le reste du monde,
comme un exercice compassionnel, sous forme d’actions de bienfaisance, de charité,
d’œuvres pieuses, ou de dispositifs corporatistes de secours mutuels ou financés par
quelques employeurs.
Le droit à la sécurité sociale est ancré dans le droit international. Ce principe est
affirmé, alors même que la deuxième guerre mondiale n’est pas achevée, dans la
Déclaration de Philadelphie de 1944 définissant les buts de l’Organisation
Internationale du Travail (OIT).
La sécurité sociale, qui est l’expression la plus utilisée dans les premiers instruments
internationaux pour désigner la protection sociale, est définie explicitement comme
un droit de l’homme par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (1948),
puis par le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels
(1966) et par les principaux instruments des Nations Unies relatifs aux droits de
l’Homme.
Afin de concrétiser le principe du droit à la santé tel que prévu par les chartes
internationales et la constitution marocaine et de renforcer la politique sanitaire, qui
constitue l’une des priorités et l’un des grands chantiers de réforme dans notre pays.
La loi 65-00 portant code de la couverture médicale de base a été mise en place.
2
LA COUVERTURE SOCIALE DES INDEPENDANTS
La constitution du Maroc dans son article 31 a stipulé, entre autre, que l’Etat doit
œuvrer pour faciliter l’égal accès aux conditions permettant aux citoyens de jouir du
droit aux soins de santé, à la protection sociale et à la couverture médicale et à la
retraite.
La couverture médicale de base au Maroc est parmi les réponses au déficit des
indicateurs sociaux dans le domaine de santé. Elle a pour objectif d'élargir l'accès des
populations défavorisées aux sains de la santé de base et le renforcement de la
protection sociale pour la mise en place d'un régime d'assistance médicale aux
économiquement faibles (RAMED) et d'un régime d'assurance maladie obligatoire
(AMO).
L'article 73 de la loi 65-00 stipule que « la gestion du régime d'AMO de base (...) est
confiée à la CNSS (...) pour les personnes assujetties au régime de sécurité sociale et
leurs ayants droit ainsi que pour les titres l'aires de pensions du secteur privé.
Les sages femmes, les professionnels de la rééducation et les Adouls vont ouvrir le bal
pour l'assurance maladie obligatoire et la retraite des indépendants.
Le décret d’application n 2.19.719 relatif aux sages-femmes et aux professionnels de
la rééducation et le décret n 2.19.769 relatif aux Adouls sont publié au Bulletin
officielle le 03 octobre 2019. Toutefois, l'extension aux autres métiers se fera
progressivement, au-delà de la protection de ces personnes, c'est un moyen pour
l'Etat d'intégrer une partie de l'informel et peut être d'élargir l'assiette de l'impôt.
3
LA COUVERTURE SOCIALE DES INDEPENDANTS
Désormais nous sommes de droit de s'interroger sur le cadre légale, et les enjeux
ainsi que les carences du régime de l'assurance maladie obligatoire et de la retraite.
D’après l’article 3 de la loi 98-15, sont concernées par ce régime, les professionnels
indépendants, les travailleurs indépendants et les personnes non salariées exerçant
une activité libérale. Cependant, les composantes de ces catégories sont fixées par
voie réglementaire.
Ils peuvent être bénéficiaires des prestations assurées par ce service à condition de
ne pas être assujetties à un autre régime d’assurance maladie obligatoire de base. En
revanche, toute personne parmi les catégories précitées qui remplit les conditions
prévues par cette loi, est dans l’obligation de demander son immatriculation auprès
de l’organisme gestionnaire qui est la Caisse nationale de sécurité sociale d’après
l’article 15 de la dite loi.
4
LA COUVERTURE SOCIALE DES INDEPENDANTS
Une fois la CNSS eu connaissance qu’une personne parmi celles visées à l’article 3 de
ladite loi, qui rempli les conditions d’assujettissement et qui n’a pas fait une demande
d’immatriculation, elle lui adresse une lettre recommandée avec accusé de réception
l’invitant à présenter une demande, si non l’organisme (la CNSS), procède d’office à
l’immatriculation de l’intéressé après l’expiration d’un délai de trente jours à compter
de la date d’envoi de la lettre recommandée.
L’immatriculation prend effet à partir du premier jour du mois qui suit celui au cours
duquel la personne remplit les conditions d’assujettissement au régime de l’AMO, en
effet, tout changement de lieu de résidence ou toute autre modification de la
situation de l’assuré, doit être déclaré à l’organisme gestionnaire dans les trente jours
qui suivent la modification.
Le mode de gestion de l’assurance maladie obligatoire pour ces catégories est assuré
par le conseil d’administration de la CNSS, il comprend, un président et dix huit
membres titulaires répartis en : 8 représentants de l’administration, un représentant
de l’Agence nationale de l’assurance maladie, 7 représentants des assurés parmi les
membres des organismes prévu à l’article 10 de la loi 98-15, 2 représentants des
syndicats les plus représentatifs et un membre suppléant est désigné pour chaque
membre titulaire. Le conseil se réunit chaque fois que les circonstances l’exigent et au
moins deux fois par un an pour arrêter les états de synthèses de l’exercice clos, et
examiner et arrêter le budget et le programme de l’exercice suivant.
Le conseil délibère valablement lorsque les deux tiers au moins de ses membres sont
présents, si non, le président les convoque pour une seconde réunion qui doit se tenir
5
LA COUVERTURE SOCIALE DES INDEPENDANTS
au plus tard dans les quinze jours qui suivent, dans ce cas le conseil délibère
valablement quel que soit le nombre des membres présents.
Les décisions du conseil sont prises à la majorité des voix des membres présents, en
cas de partage égal des voix, celle du président est prépondérante.
Les cotisations seront fixées sur la base d’un revenu forfaitaire applicable à chaque
catégorie, les modalités de détermination des revenus forfaitaires sont fixées par voie
réglementaire et le taux de cotisation est fixé par un décret pris sur proposition de
l’Agence nationale de l’assurance maladie.
Cette couverture, qui sera gérée de manière indépendante de celle des autres
régimes relevant de la CNSS, vise une population de 11 millions de personnes
représentant près de 30% de la population. Cette population aura droit à un panier
de soins identique à celui des salariés: l’hospitalisation, les maladies graves, le suivi
de l’enfant de moins de 12 ans, les soins ambulatoires, les soins dentaires. Le taux de
remboursement est fixé à 70% de la tarification nationale.
Les Ressources :
Les cotisations des assurés
Le produit des placements financiers
Le produit des majorations, astreintes et pénalités de retard
Les emprunts autorisés conformément à la réglementation en vigueur
Les dons et legs acceptés par le conseil d’administration
Toutes autres ressources qui peuvent être affectées au régime par voie
législative ou réglementaire.
Les Dépenses :
• Les paiements et remboursements au titre des prestations garanties par
le régime prévu à l’article premier de la loi 98-15
• Les contributions aux frais de fonctionnement de l’Agence nationale de
l’assurance maladie
6
LA COUVERTURE SOCIALE DES INDEPENDANTS
LES SANCTIONS :
Tout assuré doit verser régulièrement à l’organisme gestionnaire les cotisations
dues dans les délais fixés par voie réglementaire.
La loi a aussi prévu quelques sanctions. Dans le cas de CNSS, si elle refuse
l’inscription d’un travailleur indépendant, elle risque entre 50.000 et 100.000
dirhams d’amende. Pour les indépendants non immatriculés, ils risquent une
amende allant de 1.000 à 5.000 dirhams. Enfin, les chambres de commerce de
l’agriculture et les coopératives en plus des associations vont devoir payer une
amende allant de 5.000 à 50.000 dirhams en cas de refus de transmettre les
7
LA COUVERTURE SOCIALE DES INDEPENDANTS
- L’âge légal de départ à la retraite des indépendants est fixé par la loi à 65 ans. Six
mois avant, la CNSS informe par courrier recommandé le concerné de sa situation et
lui demande de déposer les documents nécessaires à la liquidation de sa pension ou à
la prorogation de sa période d’activité.
- En cas de retraite anticipée, les demandes doivent être déposées six mois à
l’avance. Pour les prorogations des périodes d’activité, les demandes doivent être
déposées trois mois avant d’atteindre l’âge de 65 ans. Les demandes de liquidation
de la pension doivent par la suite parvenir à la CNSS trois mois avant la date
souhaitée.
- Les modèles des demandes cités plus haut seront fixés par arrêtés.
8
LA COUVERTURE SOCIALE DES INDEPENDANTS
Les modalités de détermination des délais et des revenus forfaitaires …. sont fixées
par voie réglementaire»
ASSIETTE DE COTISATION
Taux de cotisation :
• Assurance Maladie : 6.37% de l’assiette des cotisations pour les actifs, et
4,54% pour les pensionnés
• Assurance Retraite : 10% de l’assiette des cotisations
9
LA COUVERTURE SOCIALE DES INDEPENDANTS
10
LA COUVERTURE SOCIALE DES INDEPENDANTS
C’est ainsi que la question de l’étendu de la couverture sociale fut soulevée. Le taux
de couverture de la population marocaine à la fin de 2016, tout régime compris est
de 54,6% contre 45,4% de la population qui ne dispose pas d’une couverture
médicale. Autrement dit, en termes de recettes financières.
La population non couverte par le régime de la sécurité sociale représente
proportionnellement un manque à gagner aux organismes de gestion des régimes de
la sécurité sociale.
Un manque à gagner, qui est encore plus important que l’ensemble des rentrées que
font les organismes de gestion de la sécurité sociale. C’est dans cette optique qu’est
apparue l’ambition d’une couverture médicale inclusive, cinq régimes de l’assurance
maladie obligatoire fut créés.
Ces régimes AMO incluent entre autre, les titulaires de pension du secteur public, les
salariés et retraités du secteur privé…Ce n’ai qu’en date du 23 juin 2017 qu’un cadre
légal règlementant le régime de l’assurance maladie obligatoire pour indépendant a
vu le jour. Il s’agit en l’occurrence de la loi 95-15, tant attendu, qui pose désormais
les jalons d’une nouvelle ère de la couverture sociale au Maroc. Une couverture qui
désormais couvre –de base- l’ensemble de la population active1 au Maroc hors
chômeurs, dépassant les 11 million. Une frange assez large de la population active,
qu’est jadis était complice d’une fraude sociale. Dont le Maroc et son régime de
sécurité sociale et de couverture sociale ont tant souffert.
C’est ainsi qu’est venu la loi 95-15 au secoure de la sécurité sociale au Maroc. Il s’agit
d’un élément crucial de nature à assurer la pérennité du régime et des organismes en
1La population active est constituée de trois catégories : les fonctionnaires du secteur public, les salariés du
secteur privé et les indépendants
11
LA COUVERTURE SOCIALE DES INDEPENDANTS
place. Puiser dans des nouvelles ressources financières permettra à ces organismes de
combler plus ou moins le déficit qui ne cesse de se creuser. Ainsi, les indépendant en
tireront les bénéfices à juste titre que les salariés du secteur privé. Pareil pour le
secteur financier, où les dépôts et consignations dont feront l’objet les fonds émanant
des cotisations des indépendants promettent une meilleure dynamique des marchés
et plus de liquidité dans un marché de plus en plus en court de celle-ci. Ce qui est de
nature à encourager l’investissement et lutter contre l’entassement du capital.
Néanmoins, Il est à noter que l'AMO pour les indépendants comporte double enjeux :
celui d'assurer la sécurité des travailleurs, quel que soit leur statut, d’une part, et
intégrer dans le secteur organisé les activités qui évoluaient plus ou moins dans
l’informel, d’autre part.
12
LA COUVERTURE SOCIALE DES INDEPENDANTS
Et ce second point est tout aussi important que le premier : sachant que la population
active occupée non salariée, théoriquement concernée par la retraite qui vient d’être
votée, compte 11 millions de personnes , on peut considérer que c’est autant de
monde qui seront désormais visibles dans le radar du fisc, et ce, grâce à la collaboration
existante entre les services de la DGI et ceux de la CNSS. On peut aller encore plus loin
et estimer que l’organisation des activités indépendantes en catégories et sous -
catégories professionnelles, puis leur adhésion au régime de couverture sociale qui
leur est dédié, permettront aux producteurs de la statistique, comme le HCP, d’obtenir
à l’avenir des données plus fines sur ce type d’activité et, ainsi, améliorer les
indicateurs de l’emploi, de la croissance, et, plus généralement, de la comptabilité
nationale , tout en tenant compte à titre de comparaison que les dépenses publiques
de protection sociale représentaient près de 6.57% du PIB au Maroc contre 13.21% en
Egypte. Alors que la moyenne des dépenses de sécurité sociale (notamment santé et
pensions de retraite) pèsent un peu plus de 20% en moyenne dans les pays de l’OCDE,
et près de 15% dans les pays émergents, elles se situent autour de 5% du PIB au Maroc
avec un montant estimé pour ces deux branches à 60 milliards de dirhams. Et suivant
un récent rapport de l’OIT relatif aux possibilités de couverture des prestations en
espèces des socles de protection sociales mesurées par rapport aux ressources
disponibles ou qui peuvent être disponibles suite à la réglementation de l'Etat de
secteur informel et libéral classe le Maroc parmi les pays présentant un niveau élevé
de possibilité de couverture des prestations en espèces des socles de protection
sociales , ce qui doit être traduit à cet égard par une volonté politique d'investir dans
le social. Cette volonté politique est mesurée via la part des dépenses de santé
publique et d’éducation publique, en pourcentage des dépenses publiques totales. Le
Maroc fait partie des pays affichant la volonté politique la plus faible (21,6%).
Cependant, et suite à l'extension de la couverture sociale aux indépendants, ceci va
donc contribuer à mieux protéger la collectivité que parmi laquelle il existe de
nombreuses personnes vulnérables. Et D'une autre perspective , c'est aussi un moyen
pour l'Etat d'intégrer une partie de l'informel et de réglementer sa situation en
concrétisant l'orientation stratégique qui porte sur une couverture sociale universelle
et encore pour élargir l'assiette de l'impôt , et ce, en vue de réaliser une justice sociale
basée sur une sécurité sociale assurée pour toute la population et une contribution de
cette dernière à l'ensemble de la base imposable parce qu'au-delà des insuffisances
des règles fiscales qui s’appliquent aux secteurs productifs qui exercent dans
l’informel, c’est à dire en dehors de l’économie organisée, la réglementation de ce
secteur dans la mesure d'assurer une couverture sociale qui prend en charge toutes
les catégories de la société constitue une priorité majeure pour le Maroc.
13
LA COUVERTURE SOCIALE DES INDEPENDANTS
avec l’informel dans la mesure où l'IR professionnel ne rapporte à l’Etat que 1,9 milliard
de DH sur les 40 milliards de recettes totales de l’IR, La DGI estime le manque à gagner
à 5 milliards de DH au minimum et c'est dans ce sens qu'il faut rappeler que les
professions libérales continuent d’afficher une faible contribution fiscale.
Et pour mieux cerner l'impact de ceci sur le PIB national , il faut mettre la lumière sur
des statistiques qui révèlent la réalité de l'injustice sociale au Maroc : Que 20% des
médecins spécialistes sont en conformité avec les obligations déclaratives, Ce taux
s’inscrit à la baisse chez les généralistes pour se limiter à 18%, la conformité des
dentistes est de 15%, les vétérinaires et les avocats affichent pour leur part un taux de
conformité d’à peine 13%. Les architectes et les pharmaciens arrivent en queue de
peloton avec un 12% en matière de conformité fiscale. Ces chiffres confirment les
difficultés pour la DGI à recouvrer l’impôt sur le revenu (IR) professionnel. Ces
contribuables au nombre de 723.000 ne pèse que 10% dans les recettes de l’IR.
C'est dans ce cadre que l'AMO des indépendants présente des intérêts pratiques non
seulement par rapport à sa raison d'être qui est l'assurance-maladie pour les
indépendants mais aussi pour réglementer le secteur informel et libéral au sens de
14
LA COUVERTURE SOCIALE DES INDEPENDANTS
leurs revenus ainsi que l'imposition qui affectera par la suite ces dits revenus. Etant
donné l'ampleur de la fraude et l’évasion fiscale chez certains professionnels et chez la
majorité des flux économiques informels ainsi que l'insécurité sociale qui caractérise
ce secteur , face à tout cela : la loi sur l'AMO apparait donc comme un remède à
proprement parler touchant à la fois la généralisation de la couverture sociale pour
pousser les professionnels à déclarer leur revenus ce qui va assurer pour l'Etat
Marocain plus de solvabilité et plus de ressources en matière de recettes fiscales et par
conséquent un investissement qui s'inscrit dans le cadre des pays émergents dont la
norme est de 15% du PIB comme dépenses prévues pour la sécurité sociale et encore
dans le cadre de la consécration d'une orientation stratégique qui tend vers une
couverture sociale universelle ainsi que l'équité fiscale et la justice sociale qui en
résulteront par la suite.
Au Maroc :
Les enjeux démographiques et sociaux auxquels fait face l’assuré de l’AMO des
indépendants, ainsi que la rareté des ressource financières combiné à l’augmentation
des atteintes de la population en matière de couverture médicale conduit à l’iniquité
entre les assurés traduits par les écarts entre le taux de remboursement des 2 caisses
d’AMO et le plafonnement des cotisations pour les assurés du secteur public, ainsi
qu’a des insuffisances liées à la gouvernance.
Ces limites sont liées à ce système de ce fait pour faire face à cette injustice entre les
2 caisses :
15
LA COUVERTURE SOCIALE DES INDEPENDANTS
EN FRANCE
LE PROJET DE LOI DE FINANACEMENT DE LA SECURITÉ SOCIAL POUR 2020 vise à
l’unification du recouvrement dans la sphère sociale afin de simplifier et moderniser
les relations avec l’administration ainsi que d’assurer une équité sociale
▪ Le dispositif proposé
▪ L'unification du recouvrement des cotisations sociales au sein de l'Acoss et la
consolidation de ses compétences
▪ L'unification du recouvrement des cotisations sociales : un mouvement engagé
depuis 2011
L'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) C’est la caisse nationale
de la branche du Recouvrement du régime général de la Sécurité sociale.
Progressivement, ses compétences se sont élargies à un champ plus large que le seul
régime général.
16
LA COUVERTURE SOCIALE DES INDEPENDANTS
Les réformes successives du régime social des indépendants, jusqu'à son intégration
définitive dans le régime général ont également permis de confier le recouvrement
des cotisations et contributions des travailleurs indépendants à l'Acoss.
Plus récemment encore, ce sont les contributions relatives à l'obligation d'emploi des
travailleurs handicapés (OETH) et à la formation professionnelle ainsi que la taxe
d'apprentissage dont le recouvrement a été confié aux Urssaf et sera effectif le
1er janvier 2021.
17