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Mémoire de fin d’étude présenté pour l’obtention de la licence

fondamentale en science économique et gestion

L’impact des banques


participatives sur l’économie
national

REALISER PAR : MAAZOUF Fatima-Ezzahra ENCADRE PAR :

LABIT Ayoub PR IZZA Issam

Année UniveRSITAIRE : 2018– 2019


REMERCIEMENTS

Avant d’aborder ce mémoire, nous tenons à louer Allah, à le glorifier

et à le vanter, le tout puissant qui nous’ a aidé à réaliser ce travail.

Nous tenons à exprimer nos plus sincères remerciements à notre

encadrant Monsieur IZZA Issam qui nous a orienté et soutenu tout

au long la période d’élaboration de ce travail.

Nous exprimons également nos gratitudes à l’ensemble des

personnes qui nous ont aidés et encourager au cours de la réalisation

de ce travail.

2
SOMMAIRE

Introduction générale

1ère Partie : les banques participatives

Chapitre I : les banques participatives au Maroc

Section 1 : définition et historique des banques participatives au Maroc

Section 2 : les produits alternatifs offerts par les banques participatives


marocains

Section 3 : le développement de la finance islamique au Maroc

Chapitre II : la comparaison entre les banques classiques et


participatives et l’impact des dernières sur l’économie national

Section 1 : comparaison des systèmes bancaire islamiques et classiques

Section 2 : les avantages, les inconvénients et défis des banques


participatives

Section 3 : l’impact des banques participatives sur l’économie national

Conclusion générale

2ème Partie : étude d’un questionnaire et des entretiens

Chapitre I : Préparatoire des enquêtes

Chapitre II : Analyse des données et interprétation des résultats

Conclusion générale

Bibliographie

Webographie

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Liste DES FIGURES :

Figure 1 : contrat mourabha


Figure 2 : contrat ijara
Figure 3 : contrat moucharaka
Figure 4 : contrat moudaraba
Figure 5 : répartition de l’échantillon selon le sexe
Figure 6 : répartition de la population enquêté selon l’âge
Figure 7 : répartition de l’échantillon selon
Figure 8 : répartition de l’échantillon selon
Figure 9 : répartition de l’échantillon selon niveau d’étude
Figure 10 : l’existence du compte bancaire
Figure 11 : répartition de l’échantillon selon type de compte
Figure 12 : répartition de l’échantillon selon le choix
Figure 13 : avoir un crédit bancaire à base d’intérêt
Figure 14 : l’acceptation de paiement des intérêts
Figure 15 : connaissance des banques participatives selon les répondants
Figure 16 : connaissance des institutions financiers
Figure 17 : connaissance des produits financiers islamiques
Figure 18 : les raisons de choisir les banques participatives
Figure 19: l’achat des produits conformes au coran
Figure 20: retard de Maroc par rapport des autres pays concernant les banques participatives

4
Introduction générale

La notion de banque islamique laisse perplexe beaucoup de personnes qui semblent incapable
de la conceptualiser. On est tenté de parler d’un phénomène de dissonance cognitive qui semble être
dû à la juxtaposition des termes «banques » et« islamiques ». Ceux- ci sont, a priori, contradictoires.

En effet, la banque est le prototype de l’institution rationnelle et caractérise les formes modernes de
gestions financières et économiques.

Confrontées au concept de la banque islamique, certaines personnes considèrent ces établissements


comme des instruments au service des mouvances extrémistes de l’Islam militant et / ou du
terrorisme.

Enfin, les plus informées retiennent de la banque islamique la notion d’interdiction d’intérêt, la
fameuse « Riba ». Certes, cette prohibition constitue l’une des caractéristiques du fonctionnement
des institutions financières islamiques mais les cantonner à cette spécificité est certainement
réducteur. La banque islamique est, en fait, une banque qui travaille sous la contrainte de la Charia
dont fait partie, justement, l’interdiction de la Riba.

En effet, à la fois religion et communauté, l’Islam recouvre aussi bien les aspects spirituels que le
quotidien de l’humain. En conséquence, le Coran, source par excellence du droit musulman, indique
autant les obligations spirituelles de l’Homme tel que la prière, la Zakat..., que l’allure économique
de sa vie. Ainsi, la théorie économique de l’islam se base sur les principes suivants :

1- Interdiction de l’intérêt
2- Encouragement à la participation aux bénéfices et aux pertes dans les Investissements
3- Condamnation de la thésaurisation

4- Valorisation du travail ;

Concernant l’interdiction de l’intérêt, l’Islam rejoint plusieurs autres religions et écoles de pensées.

En effet, l’origine du Riba se trouve dans la continuité des trois religions du livre (Judaïsme,
christianisme et islam)

Au fil des années, l’interdiction de l’intérêt commence à être banalisée dans toutes les religions.

5
Ainsi, les chrétiens sous l’impulsion de Calvin au XVI siècle, l’autorisation fût donnée aux
protestants, et par la suite la pratique se répondit à l’ensemble de la communauté chrétienne.

Aujourd’hui, face à la mise en place forcée du crédit dans les pays musulmans, on assiste à un retour
au fondement de l’islam, soit par la création de banque islamique ou bien de « guichet islamiques ».
Désormais ces derniers se trouvent dans la majorité des pays occidentaux et musulmans pour
satisfaire les musulmans pieux désireux d’avoir un système financier qui respecte la loi musulmane.

Le Maroc, comme plusieurs autres pays, a décidé de vivre l’expérience et de lancer des produits
bancaires « islamiques » pour répondre à la demande d’une partie de la population refusant de faire
appel aux produits classiques.

Mais le développement de la finance islamique au Maroc n’a pas été suivi au même rythme mondial
une situation problématique fondée sur l’interrogation suivante : quel est l’impact des banques
participatives sur l’économie nationale ?

La réponse à la problématique se faite d’une démarche dans laquelle nous réunirons la théorie à la
pratique .ainsi, nous présentons notre démarche comme suit :

En premier lieu, nous allons traiter un ensemble des théories concernant les banques participatives, à
savoir apparition, l’historique et développement de ses banques.

La partie pratique par contre, est sous forme d’une étude quantitative traduise par un questionnaire.
Elle a comme objectif de connaitre l’impact des banques Participatives sur l’économie marocaine

6
ère
1
Partie :les
banques
participatives

7
Chapitre 1 : les banques participatives au Maroc

Introduction

La finance islamique ne doit pas être perçue comme la concrétisation d’un projet
économique de l’islamisme politique.la finance islamique est plutôt une finance alternative qui tente
de moraliser l’économie capitaliste en apportant des corrections sur le plan éthique et sur le plan
économique. le modèle alternatif qu’elle propose n’obéit pas une éthique temporelle ou liée à un
groupe de personnes. Le modèle vise à produire des solutions structurelles a des problématiques
économiques.
Le Maroc est parmi des derniers pays musulmans qui ont autorisé la commercialisation des
produits bancaires dites (islamiques). décidée par la recommandation de Bank el Maghreb
n°33/G/2007, du 13 septembre 2007,cette recommandation fixe les modalités de commercialisation
de ces produits, reconnue exclusivement aux banques agréées.la recommandation autorise trois types
de contrats qui sont la mourabahA , la moudaraba, l’ijara, qui sont considérés comme étant les plus
commercialisés dans le monde de la finance islamique.
Ce chapitre est réservé pour l’étude de l’apparition des banques participatives au Maroc et les
produits présentés par cette dernière.

8
SECTION 1 : définition et historique des banques
participatives au Maroc

A : Définition :
Une banque participative est une banque au service des sociétés et non du capital.
Elle ne pratique pas la « riba », considérée non productive ; ne peut avoir un monopole ni participer à
un projet illicite : alcool, jeux de hasard, armes,etc.c’est une institution dont le principe est basé sur
la médiation dans les ventes et le financement participatif. Chose que ne font pas les banques
classiques.

Au Maroc, la commercialisation des produits et services financiers islamique « alternatifs »est


très récente. L’introduction de ses produits date de septembre 2007 et vient-en réponse à un
engouement croissante et une grande attente exprimée par les consommateurs marocains, et en même
temps pour améliorer la bancarisation de l’économie nationale et stimuler le développement
économique. Pourtant, l’évaluation des réalisations fait ressentir une réticence de la demande et des
difficultés énorme pour commercialiser ces produits.

Depuis octobre 2007, les autorités gouvernementales marocaines ont autorisé aux banques
classiques existantes la possibilité de proposer des produits qualifiés islamique
« alternatifs». Plus encoure, le gouvernement actuel propose un projet de loi bancaire permettant la
création d’une véritable finance islamique à travers la création de banques islamiques.

On peut conclure que les banques participatives sont considérées comme les personnes morales
régies par la disposition du troisième titre de projet de loi relatives aux banques participatives,
habilitées à exercer a titre profession habituelle on conformité avec les préceptes de la charia.
B : Historique

Le projet de loi numéro 103-12 reflète le choix du Maroc d’introduire les métiers dans la
finance participatives dans le secteur financier national selon une approche d’assimilation en
appliquant, d’une part, les dispositions spécifiques dans chacune de ces dites lois. Cette approche
correspond à celle retenue par plusieurs pays dans le monde tels que la Malaisie et la Turquie.
D’autres pays ont choisi de mettre en place de lois spécifique régissant l’ensemble des aspects
juridiques réglementaires et institutionnels liés aux différents métiers de la finance participative.

9
« Sont considérés comme banques participatives les personne morales régis par les dispositions
du présent titre, habilitées à exercer à titre de profession habituelle, les activités visées aux articles
premier, 55et 58 de la présente loi, ainsi que les opérations commerciales, financières et
d’investissement, après avis conforme du conseil supérieur des ouléma conformément à la
disposition de l’articles 62 ci-dessous. Les activités et opérations ne doivent pas donner lieu à la
perception et/ou au versement d’intérêt. »

Loi n°103,12 relatives aux établissements de crédit et organismes assimilés TITRE III BANQUES
PARTICIPATIVES chapitre premier champ d’application article 54

C’est en 2007 que les premiers produits islamiques, dits alternatifs ont commencé à être
commercialiser au Maroc à travers le groupe Attijari wafa Bank. Beaucoup d’autres institutions telles
que la BMCE notamment et le groupe BCP, lui ont emboité le pas en proposant des produits « halals
» à leurs clients.

Le 25 novembre 2014 le parlement marocain avait adopté le nouveau code bancaire loi n°
103,12 relatives aux établissements de crédit et organismes assimilés dont le troisième titre et
entièrement consacré aux banques participatives (islamiques), Une partie des amendements introduits
le 22 octobre 2014 par l’opposition au niveau de la chambre des conseillers (2éme chambre) a été
écartée.

La 2éme chambre du parlement marocain (chambre des conseillers) a adopté à l’unanimité le 22


octobre 2014 la loi n°103.12 relatives aux établissements de crédit et organismes assimilés, dont le
troisième titre est entièrement consacré aux banques participatives (islamiques). Le projet de loi
ayant subi quelques amendements introduits par les députés de l’opposition au niveau de la chambre
des conseillers, il sera présenté pour une Seconde lecture à la chambre des représentants qui pourra
approuver ces amendements ou les rejeter.

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SECTION 2 : les produits alternatifs offerts par les banques
participatives marocains

A : la finance participatives

Selon M. Saïd Amaghdir1 , la finance basée sur trois piliers importants : l’assette
Backing (adossement à des actifs tangibles) –l’éthique (être transparent vis-à-vis les
clients et Selon l’association Marocain pour les professionnels de la finance
participative (AMFI) la finance participatives –sharia compliant est un système dont
les principes et les fondements découlent du droit musulman des affaires « fiqh al
Mouamalate »2

La finance participatives-sharia compliant est basée sur des principes ci-après :


 Equité

 partage des profits et des pertes

 adossement à des actifs tangibles « Asset-backing »

 engagement éthique et de transparence informationnelle

 interdiction de la « riba »

 interdiction du « Gharar »et de « mayssir »

 prohibition du commerce de la dette

 condamnation de la thésaurisation de la monnaie

 prohibition de la rémunération garantie contractuellement à l’avance et sans


aucune prise de RISQUE

1 : secrétaire général RMA capital-président de l’AMFP les investisseurs) – droits musulmans des affaires.
2: selon une émission de medi1 tv 60min pour comprendre.

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B : L’introduction des produits alternatifs au Maroc :

Après moult refus, Bank Al Maghreb a décidé, en Mai 2007, a donné le feu vert aux banques
marocains pour commercialiser les produits islamiques, BAM a tenu à retirer toute référence
explicite à l'islam dans l'appellation des offres. Celles-ci sont ainsi sobrement baptisées « les produits
alternatifs », c'est d'abord pour répondre à une forte demande. Une partie de la population, refuse en
effet de faire appel aux produits classiques des banques, qu'elle considère comme “haram”. Résultat,
les banques se retrouvent avec un important gisement inexploité de clients.

Rappelons que Moulay Ali Kettani est le précurseur du Banking islamique au Maroc, en effet,
l'idée de commercialiser des produits bancaires islamiques ne date pas d'aujourd'hui. Déjà, au début
des années 90, Moulay Ali Kettani, le fondateur du groupe Wafabank, avait ficelé un projet de
produits islamiques pour sa banque. Tout a été minutieusement préparé, jusqu'à la campagne
publicitaire ! À sa grande déception, le Wali de BAM, Mohamed Sekkat à l'époque, avait opposé un
niet catégorique. Une page est tournée, Outre, L'homme d'affaires Miloud Chaâbi avait lui aussi
soumis plusieurs demandes pour la création d'une banque islamique.

Sachant que BAM à refuser, depuis les années 1990, sur plusieurs reprises la demande des grands
acteurs de la finance islamique du Golf pour pénétrer au marché marocain, En dépit, de son
autorisation, BAM n’a lancé que trois produits : Mourabaha, Ijara, Moucharaka, Moudaraba et
Salam. Bank Al-Maghrib a choisi de lancer progressivement les solutions islamiques Il envisage d’en
autoriser d’autres si les trois premiers s’intègrent sereinement dans le paysage bancaire marocain.
Mais on ne sait pas encore quand. A noter que les solutions islamiques que proposeront les banques
feront l’objet d’un audit administré par un organisme spécialisé à Bahreïn

Nous présenterons les trois produits autoriser par la banque centrale, et commercialiser par les
banques marocaines, compléter par des exemples explicatifs.

 Le produit Mourabaha :

La Mourabaha est un procédé de financement à court terme (3 à 6 mois) fréquemment utilisé


par les commerçants. Il consiste en l’achat à un prix fixe par une banque auprès d’un fournisseur de
marchandises ou de biens d’équipements désignés par le client de la banque, avant leur revente à
celui-ci a un prix majore d’une marge bénéficiaire,

12
Cette majoration, bien que convenue à l’avance avec le client (pour éviter toute incertitude sur
le prix qui risque de rendre la revente illicite en Chariaa) ne peut être qualifiée de Riba. En effet, en
devenant propriétaire des biens (même un instant de raison) avant de les revendre, la banque encourt
des risques réels car le client conserve le droit de refuser les marchandises si elles s’avèrent non
conformes.la banque peut prendre dans ce cas prétendre subroger son client dans ses droits de
recours contre le fournisseur en contre partie du paiement du prix majoré, ce qui aboutirait à annihiler
le risque pour la banque et rendre l’opération illicite. C’est ce risque, ainsi que les délais de paiement
du prix de revente qui constituent les paramètres de calcul de la rémunération de la banque. On peut
schématiser le processus d’un contrat Mourabaha dans la figure 1.

13
Figure 1: le contrat mourabaha (financement Cost-plus)

CLIENT ( DE LA FOURNISSEUR
BANQUE)

Negociation (determination des besoins)

(5) contrat de vente (4) livraison (3) achat du bien par

mourabaha la banque

(2) promesse

D’achat

Banque islamique

Source : Geneviève Causse-Broquet, « la finance islamique »,Revue Banque Editions, Paris 2010

14
Dans le cas marocain, le produit Mourabaha est le produit le plus contracté, en effet, Mourabaha
permet de financer l’acquisition d’un logement par exemple ainsi que l’acquisition d’une voiture
auprès des diverses banques.

 Contrat Ijara (crédit-bail ou leasing) :

L’ijara c’est un mode de financement à moyen et long terme par lequel la banque achète des
machines et des équipements puis en transfère l’usufruit au bénéficiaire pour une période durant
laquelle elle conserve le titre de propriété de ces biens. Les secteurs concernés sont le transport,
l’immobilier et l’équipement. Ce contrat, est assimile à une opération de crédit-bail a l’issue de
laquelle le titre de propriété revient au bénéficiaire.

Concrètement, la banque participative achète un actif qu’elle loue à une entreprise cliente pour
une période déterminée. Le prix de la location est échelonné sur la période du contrat .il peut être
revu en cours de contrat. Dans ce contrat, il peut être prévu l’achat du bien par le locataire, en cours
de contrat ou fin de contrat. En conséquence, il s’agit soit d’un contrat de location simple, soit d’un
contrat de crédit-bail avec option d’achat (Ijara wa Iktina).

En cas de contrat de location simple, en fin de contrat, on distinguera trois cas de figures :
 Le locataire rend le bien à la banque

 Le locataire achète le bien à la banque et un contrat de vente est alors signe entre la banque et
son client acheteur,
 Le client locataire renouvelle le contrat de location.

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Figure 2: le contrat ijara (crédit-bail)

Source : Ce schéma est établie sur la base des travaux de M. Geneviève Causse-Broquet, « la finance islamique »,
Revue Banque Editions, Paris 2010.

Les étapes de l’opération Ijara :

1) Le futur locataire prend contact avec la banque. Ils définissent les modalités de contrat Ijara
qu’ils signent ensuite.
2) La banque achète le bien au vendeur. Elle peut désigner un agent pour le représenter, son client
par exemple.
3) Le vendeur livre le bien
4) La banque (propriétaire) loue le bien à son client.
5) A maturité le dénouement de l’opération dépend du type de contrat, Ijara ou ijara wa al Iqtina..

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La banque peut souscrire une assurance pour se couvrir contre les risques qu’elle encourt. C’est ainsi
uniquement dans le cas où le bien loué est rendu impropre à l’usage auquel il était destiné. Dans le
contrat classique le locataire est, en principe, tenu de continuer à verser les loyers5. Or dans le contrat
Ijara le locataire est déchargé de son obligation. En conséquence, la banque islamique peut souscrire
à une assurance. On comprend également qu’elle se protège en imposant certaines conditions : usage
conforme du bien, droit d’inspection, etc…, et qu’elle prenne en charge les frais d’entretien et de
maintenance.

Le contrat Ijara est assez répandu, surtout lorsqu’ils’agit de financer des actifs d’exploitation D’un
montant important, ainsi certaines compagnies aériennes du Moyen-Orient l’ont utilisé Client pour
financer leurs appareils en souscrivant des contrats dont la durée est d’environ 10 ans.6

 La Moucharaka (Partenariat Actif) :

L’opération Moucharaka implique un partenariat actif entre deux ou plusieurs personnes qui
contribuent toutes au financement du capital du projet et à sa gestion et repartissent entre elles les
pertes, cet accord ne change pas la nature de gestion. Autrefois, il s’agissait d’un accord entre deux
partenaires pour mener à bien une opération.
Concrètement, la Moucharaka est un contrat par lequel deux parties (ou plus) souscrivent au capital
d’une nouvelle société pour la réalisation d’un projet spécifique (de type joint-venture), ou prennent
des participations dans une société existante et participent aux profits selon les indications consignées
dans le contrat et aux pertes proportionnellement à leurs apports respectifs dans le capital, sauf si la
mauvaise gestion est avérée.
Outre, la Moucharaka peut consister en une participation permanente ou, à l’inverse, décroissante
(Moutanakissa). Dans le premier cas, la banque devient un actionnaire à part entier, reçoit des
dividendes et participe à la gestion de l’entreprise. Certaines banques pourraient cependant
considérer qu’une participation durable au capital et à l’exploitation d’une entreprise n’est pas
conforme à leur objectif purement financier.
Elles auront alors plus volontiers recours à une moucharaka décroissante (Moutnakissa) qui leur
permettrait un désengagement progressif.

5:
François Guéranger « une illustration de la finance éthique », Dunod, Paris 2009
6:Dhafer Saidane, « la finance islamique a l’heure de la mondialisation »

17
Quand la banque aura recouvré la totalité de son investissement et les frais occasionnes par
celui-ci, la propriété du projet sera transférée au promoteur. Les investissements de type Moucharaka
sont fréquemment utiliser pour financer des immobilisations, le besoin de fond de roulement, d’un
projet ou d’une entreprise dont l’activité peut être aussi bien industrielle que commerciale.

Le contrat Moucharaka est rarement contracte par les clients marocains ceci est due également
au désengagement des banques, en effet le produit Moucharaka implique un risque partager par les
deux parties (client et banque), Or les banques marocaines s’efforcent de minimiser le maximum
possible les risques financiers dans leurs actifs.

Si les apports sont égaux et le partage des pertes et profits à égalité entre les partenaires, le
contrat est appelé Moucharaka Moufawadah. Les partenaires gèrent conjointement le projet ou
l’entreprise, sauf s’ils en ont décidé autrement. Si les apports sont différents et les droits sont
différents, il s’agit d’une Moucharaka Anan, chacun s’engage, en principe, à hauteur de sa
participation. Chaque partenaire peut participer à la gestion du projet ou designer une tierce personne
à cet effet. Il agit comme un commanditaire.

Les salaires verses seront considérés comme des charges du projet. Le présent schéma ci-
dessous récapitule le processus d’un contrat Moucharaka :
Figure 3 : Le contrat Moucharda (profit partagé)

Source : les travaux de l’auteur, à la lumière des exemples de M. Geneviève CAUSSEBROQUET dans son ouvrage
« la finance islamique. »7

18
Les formes du contrat Moucharaka : On distingue deux formes de contrats, la moucharda
définitive (Moucharaka Tabita ou constante) et la Mouchraka dégressive (Moucharaka
Moutanakissa)8.

 Exemple de Moucharaka définitive (Moucharaka Tabita) : une banque participative et son client
s’associent et signent un contrat Moucharaka en vue de créer une société de négoce : le capital initial
s’élève à 3000000Dh, dont les apports de la banque sont 2000000Dh soit 75% et 1000000Dh apport
du client soit 25% du capital. Il décide de partager les profits selon le rapport

Tableau n°1 : Le partage des pertes et des gains dans le cadre d’une Moucharaka dégressive :

Source : exemple établi à la lumière des exemples évoqués dans l’ouvrage « la Banking Islamique»9

7:
Geneviève Causse-Broquet, « la finance islamique », Revue Banque Editions, Paris 2010
8 : Aicha Cherkaoui Al Malki, « les banques islamique : les banques islamique entre l’expérience le fiaq’h la loi et la pratique », Centre culturel Arabe , Casablanca, 2000
9:Kamal Chehrit, « le Banking Islamique », Editions Grand -Alger –Livres, Alger 2007.

19
 Exemple de la Moucharka dégressive :
L’entreprise ABC désire acheter un immeuble pour le louer en bureau, elle a contracté un
contrat Moucharaka avec sa banque, le montant totale s’élève à 3000000 Dh, dont 2000000 est
l’apport de la banque (75%) alors que l’entreprise apporte 1000000 Dh (25%). L’entreprise ABC
désire acquérir la part de la banque, il procède au remboursement des 200 parts de la banque dont le
capital est divisé en parts de 10000 Dh. L’entreprise souhaite Rembourser 100 parts par an, soit
1000000 MAD à compter de l’année N+1. ABC s’occupe de la gestion de la location.

Nous ajoutons, les contrats sont successifs le contrat, en fait, le contrat Moucharaka entre la
banque et son client, puis les contrats de location, enfin le contrat Moucharaka ne serait pas valable
s’il contenait une condition suspensive, celle de la location par exemple. Ainsi, la Moucharaka est
une sorte de prêt participatif qui pourrait être pratique par les banques conventionnelles.

 Contrat Moudaraba :
La Moudaraba est définie comme étant tout contrat de société en commandite mettant en
relation une ou plusieurs banques (Rab el Mal) qui fournissent le capital en numéraire et/ou en nature
et un ou plusieurs entrepreneurs (Moudarib) qui fournissent leur travail en vue de réaliser un projet.
Selon les dispositions de la circulaire, les bénéfices réalisés sont partagés selon une répartition
convenue entre les parties tandis que les pertes sont assumées exclusivement par Rab el Mal, sauf en
cas de négligence, de mauvaise gestion, de fraude ou de violation des stipulations au contrat par le
Moudarib. Comme pour Moucharaka, la part de Rab el Mal ne peut constituer une créance sur le
Moudarib ou sur toute autre personne.

Aussi, le contrat de Moudaraba doit fixer les modalités de répartition des bénéfices entre les
parties, sur la base du bénéfice réalisé, et non sous forme d’un montant prédéfini ou un pourcentage
du capital de la Moudaraba.

20
Figure 4 : contrat moudaraba

Capital financier Rémunération

Investisseur (bab al Projet(investiss Entrepreneur(m


mal) ement societe) oudarib)
Rendement capital humain

1 :part du benefice en cas du profits,sinon rien.


2 :part du benefice en cas du profit ,en cas de perte,l’investisseur assume l’inegalite des
pertes

Source : réalisé par l’auteur

 Contrat Salam Salam

est tout contrat en vertu duquel l’une des deux parties (l’acheteur, autrement dit la banque)
verse d’avance un montant fixé (le prix) à l’autre partie (le vendeur) qui s’engage à livrer une
quantité déterminée d’une marchandise dont les caractéristiques sont définies au contrat, dans un
délai convenu. La circulaire de BAM qui encadre de manière assez poussée cette solution précise que
le contrat Salam doit fixer les caractéristiques de la marchandise, notamment en termes de nature, de
type, de quantité et de qualité. En outre, il n’est pas obligatoire que la marchandise soit disponible et
propriété du vendeur au moment de la conclusion du contrat Salam. Le cadre couvre ensuite
plusieurs volets sur tout le déroulé du contrat afin, pourrait-on penser, de limiter les sources de litiges
entre les parties.

21
C : Caractéristiques des nouveaux produits bancaires islamiques par rapport
aux autres produits bancaires traditionnels

Pour mieux comprendre le contenu de ces nouveaux produits bancaires, il vaut mieux faire une
petite comparaison, entre ces derniers et les autres produits dit traditionnels assimilables :

« Ijara wa Iqtinaa » et le contrat de leasing : comme on a vu dans la première sous partie,

« Ijara wa Iqtinaa » est très proche du leasing, sur beaucoup de points à savoir :
 Il s'agit dans les deux cas de l'acquisition d'équipement au profit d'un client les ressources financières
ne lui permettent pas de faire face à un investissement déterminé.
 Il s'agit aussi dans les deux cas d'un contrat de location, c'est-à-dire que le bien reste propriété de la
banque qui le donne en location au client pour un période déterminée.
 Dans les deux formules, le client a l'option d'achat du bien à la fin de la durée du contrat pour une
unité monétaire symbolique.
 Dans les banques islamiques, comme dans les banques classiques, il s'agit là de l'un des plus chers
modes de financement
 Mais à l'instar de ces points de convergences, il y en a pas mal de points de divergences qui apparaissent
essentiellement dans le principe de résiliation du contrat de location avant son terme. En effet dans
l'orthodoxie du droit musulman le bénéficiaire du ta'jir peut le résilier avant l'échéance de la dernière traite,
contrairement au leasing, où le bénéficiaire est tenu de respecter l'échéancier et ce n'est qu'à cette date qu'il
peut soit : lever l'option d'achat du bien, ou refuser de lever l'option d'achat, ou bien convenir sur la base
résiduelle de cession, d'un nouveau loyer échelonné dans le temps. Toutefois la différence qui a de la taille
c'est que « Ijara wa Iqtinaa » pose sur le principe de la marge bénéficiaire alors que le leasing sur les taux
d'intérêt qui sont prohibées par la charia.
La Murabaha et le crédit -acheteur : la Murabaha est souvent comparer avec le crédit- acheteur
qu’on utilise souvent dans le domaine du commerce international. Dans le crédit- acheteur la banque
accorde à un acheteur un prêt d'un montant déterminé qu'il remboursera à des échéances déterminées.
Tant dans le crédit-acheteur que dans la Murabaha , il y a l'avantage pour le fournisseur d'être payé
directement et au comptant Néanmoins le crédit-acheteur est un crédit financier qui porte sur le
moyen de paiement, alors que dans la Murabaha il y a un contrat commercial (vente) et un
financement à terme. De même dans le crédit acheteur la banque est étrangère au contrat commercial,
alors que dans la Murabaha la banque est une partie intégrante.
Al Moucharaka : la principale distinction entre al moucharaka et les autres crédits de financement,

22
c'est la notion de risque. Dans al moucharaka la banque va devenir associée avec le client, non
seulement dans les gains mais aussi dans les pertes, alors que dans le crédit conventionnel elle ne
connaît que la réception des intérêts. Ainsi présentées, les produits bancaires alternatifs vont
certainement contribuer au développement que connaît le Maroc durant ces dernières années.
l'apport socio-économique des produits bancaires alternatif au Maroc
En introduisant des produits bancaires islamiques, le Maroc voulait que ces derniers contribuent au
développement du pays, surtout au niveau social et économique, et comme ça conserver l'équilibre
social et économiques que l'Etat se batte depuis toujours pour le stabiliser.
Conserver l'équilibre social:
Comme beaucoup de pays du tiers monde le Maroc connaît une grande crise d'habitat, que les crédits
traditionnels, n'ont pas pu résoudre, et encore plus, les banques sont même soupçonnés de l'accentuer
notamment par la spéculation , et par des crédits qui ne répondent pas aux demandes d'un grand
nombre de clients, qui ont des convictions religieuses contraires aux principes sur lesquelles ces
crédit sont basées, surtout les taux d'intérêts prohibés par les préceptes de la charia (42% de ceux qui
refusent les crédits bancaires au Maroc c'est pour des motifs religieux) selon une étude faite par une
association spécialisé dans la matière.
Donc l'introduction de ces produits va certainement encourager cette catégorie de citoyen, pour
acheter leurs propres maisons, par des produits bancaires comme «Miftah Al Kheir» et «Miftah Al
Fath», qui répondent à leurs attentes, et de cette façon on va remédier au moins partiellement à ce
fléau qui peut engendrer des problèmes sociaux, qui menace la stabilité sociale du pays, notamment
les bidonvilles que le Maroc combatte avec voracité.
D'autre part la finance islamique en interdisant l'intérêt, il va empêcher le favoritisme du capital
par rapport au travail, le capital doit par conséquent profiter à son détenteur et à celui qui le profite
par son travail. Et d'une autre côté elle vise à empêcher la formation au sein de la société d'une classe
détentrice des capitaux et d'une autre misérable qui travaillerait pour le bien être de la première, et
c'est le but de la mucharaka qui va créer une complémentarité entre ces deux classes pour le bien de
la société toute entier.
Enfin il vaut mieux signaler qu'en acceptant la commercialisation de ces produits, l'Etat
marocain va rompre la route contre toute éventuelle utilisation politique de ces modes de
financement, surtout par l'opposition islamique, et de cette manière il n'y aura aucun changement sur
le niveau sociopolitique interne. Et d'ailleurs c'est la principale cause qui a poussé l'Etat pour
autoriser la commercialisation des produits bancaires islamiques.

23
SECTION 3 : Le développement de la finance islamique au Maroc

Le royaume a été l’un des derniers pays musulmans à être conquis par la branche « halal » de
la finance. En novembre 2014, les députés adoptaient la loi autorisant la création de banques
islamiques (les Marocains ont préféré le terme de « participatives ») et l’émission par les entreprises
privées d’obligations conformes à la charia. En janvier 2017, Bank Al-Maghrib (BAM) accordait son
agrément à cinq établissements. Après un démarrage en demi-teinte au cours du second semestre de
2017, ces derniers voient leurs activités décoller.

« Nous comptons plus de 70 agences, ce qui est déjà pas mal », indiquait en juin Abdellatif Jouahri,
le gouverneur de BAM, rappelant que nombre de textes relatifs aux produits « islamiques »
restaient à valider par le Comité Charia, qui veille sur la cohérence avec les préceptes de l’islam. Ce
qui, évidemment, freine le développement de la branche. Les offres proposées par les cinq
nouvelles banques (dont l’essentiel du réseau se situe dans les grandes villes) sont en effet encore
très limitées : depuis la fin de décembre 2017 et jusqu’à aujourd’hui, elles peuvent financer
uniquement l’acquisition d’un bien immobilier ou d’une voiture, grâce aux variantes du contrat
Mourabaha.

 1,1 milliard d’encours en six mois Sur les six premiers mois de 2018, malgré le nombre encore
très limité de produits « charia- compatibles », les banques participatives marocaines ont
cumulé un encours de 1,1 milliard de dirhams (plus de 100 millions d’euros), soit 10 % du total
des crédits accordés par l’ensemble du secteur bancaire. Un résultat très encourageant, selon
les acteurs du secteur, qui prévoient d’atteindre un minimum de 15 % d’ici à la fin de l’année.
C’EST UNE NOUVELLE INDUSTRIE BANCAIRE ET FINANCIÈRE, DONT LA MISE EN
PLACE PRENDRA DU TEMPS. SON DÉVELOPPEMENT SE FERA DE MANIÈRE
GRADUELLE
« C’est une nouvelle industrie bancaire et financière, dont la mise en place prendra du temps. Son
développement se fera de manière graduelle », explique Fouad Harraze, directeur général d’Al
Akhdar Bank, filiale du Crédit agricole du Maroc et de la Société islamique pour le développement
du secteur privé (SID), filiale de la Banque islamique de développement.

L’introduction de la finance participative dans le pays a été réclamée pendant de nombreuses


années par une partie de la population. Au début, il a fallu en expliquer le principe et le
fonctionnement. « Quelques clients savaient déjà presque tout de la finance islamique, parfois même
mieux que nous, mais beaucoup venaient avec des a-priori ou de fausses interprétations », se

24
souvient le cadre d’une agence casablancaise de Bank Al Yousr, filiale de la Banque centrale
populaire (BCP) et du groupe saoudien Guidance.
 Bancarisation en hausse

Certaines personnes n’avaient jamais eu de compte bancaire en raison de leurs convictions


religieuses, d’autres n’utilisaient pas les produits de financement proposés par les banques
conventionnelles. « Soit les clients particuliers que nous avons ne sont pas bancarisés, soit ils ont déjà
ouvert un compte dans une banque traditionnelle, mais avec une utilisation très limitée des moyens
de paiement et de financement », explique Fouad Harraze.

Pour la plus grande satisfaction de la Banque centrale, ces nouveaux établissements contribuent
à la bancarisation de la population. À la fin de 2017, 27 000 comptes avaient été ouverts dans les
banques participatives, pour un total de dépôts de 570 millions de dirhams. Des résultats qui
devraient être en forte progression pour 2018. « La demande des particuliers sur l’immobilier a été
très importante. C’est le premier produit que nous avons lancé, et il était très attendu », souligne
Adnane El Gueddari, directeur général d’Umnia Bank, créée par CIH en partenariat avec la Qatar
International Islamic Bank.
 Des sukuks qui tombent à pic

Les banques participatives marocaines ne peuvent pas encore proposer d’offre spécifique aux
entreprises, qui peuvent passer par un contrat Mourabaha pour investir dans un local, un terrain, ou
pour financer l’achat de matières premières, mais pas plus. « Nous arrivons quand même à les
intéresser, précise Fouad Harraze. La plupart sont des entreprises familiales dont le fondateur est
sensible aux valeurs de la finance participative. »

Les professionnels attendent désormais que soient validés de nouveaux produits, en particulier
le takaful (assurance islamique), les contrats Ijara (équivalant au crédit-bail) ou encore d’import-
export, qu’ils espèrent pouvoir proposer dès 2019 pour compléter l’écosystème de cette finance
alternative et répondre à l’ensemble des besoins exprimés.
Le 5 octobre a eu lieu la première émission au Maroc de sukuks souverains (équivalant aux bons
du Trésor), d’un montant de 1 milliard de dirhams amortissable sur cinq ans. Une très bonne
nouvelle pour les banques participatives, qui en avaient bien besoin pour se refinancer et placer leur
trésorerie. En effet, selon les analystes, l’essor rapide de leur activité de Financement a mis à
mal les réserves de ces banques, qui ont beaucoup milité pour accélérer le lancement de cette
première émission.

25
Cinq pionnières :
 Umnia Bank Filiale de CIH Bank et de la CDG, avec la Qatar International Islamic Bank
 BTI Bank Filiale de BMCE Bank of Africa, avec le saoudo-bahreïni Al Baraka Banking
 Bank Al Yousr Filiale de la Banque centrale populaire, avec le groupe saoudien Guidance
 Al Akhdar Bank Filiale du Crédit agricole du Maroc, avec la SID (filiale pour le secteur
privé de la Banque islamique de développement)
 Bank Assafa Filiale d’Attijariwafa Bank
En outre, trois établissements ont été autorisés à proposer des produits participatifs : BMCI, Crédit
du Maroc et Société générale.

Conclusion du 1ere chapitre :

Nous avons vue dans ce chapitre l’apparition des banques participatives l’apparition des
banques participatives et les produits commercialisent par cette dernière ainsi que le développement
de la finance islamique au Maroc.
On peut conclure que la finance islamique ne représente pas une action a la mode.
Elle repose sur de nombreux principes sous-jacents et se distingue notamment par son caractère
participatif. La modification à apporter doivent consister à les rendre, compatibles avec les principes
de la charia, de façon a ce qui ils bénéficient a l’ensemble du cadre juridique marocain, lequel a des
implications au niveau de la finance islamique.
Le développement de la finance islamique au Maroc joue dans un sens favorable pour
l’économie national.

26
Chapitre 2 : la comparaison entre banque participative et classique, et
l’impact des banques participatives sur l’économie national

Introduction :
Nous avons vu dans ce chapitre, comparaison entre banque classique et participative puis nous
présentons les avantages, les inconvénients et les défis de cette dernière .comme nous le présentons
l’impact des banques participative sur l’économie national.

SECTION 1 : comparaison des systèmes bancaires islamique et classique

 Actif :

Banque classique Banque participative

Actif immobilisé Actif immobilisé

Participation Participation (moucharaka) immeubles


Immeubles Diminishig musharaka

27
Actif circulant Actif circulant

Cash
Titres négociables cash Investissement
Prêt standard Financement moucharaka
Découverts investissement Financement moudaraba
Autres avances
Mourabaha interbancairesde ct

Vente à Crédit

Salam

Istisna’a

Mourabaha
Investissement actions, immobiliers

 Passif :

Dette CT Dette CT
Dépôts Compte courant (Quard hassan)
Emprunts et dettes financières Compte d’investissement(PSIA)
Diverses
Restreint
Non-restreint

Compte d’épargne
Zakat et impôt anticipe

Mouarabaha interbancaire de court terme


Provision(IRR)

28
Dette LT Dette LT/fond propre

Capital action Fonds islamiques


Bénéfice Capital action

Réserves Bénéfice
bénéfice a purifié
Réserves(PER)

Source : « la finance islamique »,Michel Ruimy,2008,pages :88-89

Comparaison des produits financiers


La plus part des produits financiers islamiques se retrouvent dans la liste de leurs homologues
classiques avec tout de même, un vernissage de conformité à la charia. Le tableau ci-après donne quelques
correspondances entre ces produits.

L’appellation Objet L’appellation

Moudharaba Financement d’un projet par la Capital-


banque avec partage des pertes investissement
et profits selon un ratio

Moucharaka Cofinancement par la banque et


le client avec partage des pertes Capital-
et profits selon un ratio investissement
préétabli.

29
Mourabaha
Prêt sans intérêt à court terme Microcrédit
avec marge bancaire préétablie
(intermédiation)

Achat d’un actif par la banque


Salam Vente à terme
puis sa revente à terme à son client
(paiement différé) ou for Ward

Achat d’un actif par la banque


puis location à son client avec
Ijara /iqtinaa Crédit-bail
promesse de vente à terme.

Emprunt obligatoire adossé a un


Emprunt
sukuk contrat de crédit-bail
obligatoire

Source :Errico & farahbaksh,1998,adapte par les auteurs de la recherche.

30
SECTION 2 : les avantages, les inconvénients et défis des banques participatives

 Les avantages :

 Développer des solutions financières «éthiques »qui s’alignent avec l’esprit de la

« charia » ; ça veut dire il prend en considération des produits et services, l’obligation de la


conformité au principe de la charia.
 L’intéressement des personnes que ce soit des entreprises ou des particuliers à se bancariser dans le
secteur bancaire marocain. « pourquoi il se Chappe à ce secteur ? » C’est pour les raisons purement
religieuses qui ne veulent pas traiter avec leurs affaires, avec des transactions qui comportent de la «
riba ».
 Drainer les ressources qui échappent au circuit financier et également c’est pour drainer des fonds des
capitaux de l’étranger pour venir s’installer et s’investir au Maroc.
 Donc l’avènement de ses institutions au Maroc bénéfique sur tous les plans, sa permettra donc de
drainer de capitaux, de développer la bancarisation et sa permettra également de toucher une couche
sociale démunie, car effectivement il y a des considérations éthiques qui sont prise en considération
dans la fonction de la banque participative à en témoigner par la présence de ses conseils de « Olema
»qui doit observer, contrôler en amont et en aval.

Les inconvénients :

 Les difficultés qui posent la définition du taux de rendement des instruments islamiques pour les
opérations bancaires ont aussi gêné le développement des marchés monétaires et interbancaires.
 La banque participative ne peut recourir au refinancement de la banque centrale, au marché
monétaire, au système de prêt interbancaire en raison de l’application du taux d’intérêts.
 Il est difficile d’élaborer un cadre relatif à la gestion au contrôle et à la réglementation de la banque
participative.

 Les Défis des banques participatives :

 Barriéres socioculturelles : Le premier obstacle qui freine l’expansion de la finance islamique vient
de sa propre appellation. En effet, si pour une partie des musulmans le mot « islamique » pourraient
être un facteur qui les attires dans le choix de l’orientation des décisions financières, une autre partie
de musulmans refuse de lier la religion à des transactions commerciales que la perversité de l’argent

31
pourrait salir, et n’acceptent pas l’utilisation de l’Islam comme un « argument publicitaire »
permettant de promouvoir un produit. Aussi un de nos interlocuteurs a affirmé que plusieurs clients
potentiels des banques Islamiques se posent la question si la finance islamique est vraiment
islamique ou bien est-ce justement une composante de façade grâce à
« Un mécanisme revu et corrigé d’un marketing occidental islamisé pour l’occasion ».

 Incertitudes et contraintes réglementaires : L’univers de la finance islamique est caractérisé par


une extrême diversité. En effet, Islam est, par nature, une religion ou la jurisprudence a un rôle
fondamental. De par la diversité des courants de pensée qu’il regroupe, les interprétations proposées
dans la mise en œuvre des différentes transactions peuvent être plus au moins souples.
 Déficit en ressources humaines : Un défi majeur de la finance islamique que nous avons relevée au
cours de nos différents entretiens a été la rareté du capital humain. Il s’agit d’un enjeu important pour
les banques islamiques qui risquent d’être dépassés par leur propre croissance sans avoir les
personnes qualifiées pour accompagner cet accroissement.
Cependant le plus gros problème que connaissent les institutions financières Islamiques est le
manque énorme en Oulémas qualifiés pour faire partie des comités de conformités de la charia. En
effet, par la nature de leurs activités, les Oulémas de la charia Board doivent avoir une expérience
significative pour pouvoir veiller à la just Interprétation des termes employés afin de définir
correctement les instruments financiers Islamiques. Malgré les programmes de formation lancés un
peu partout dans le monde pour former des futurs oulémas capables d’exercer dans le monde de la
finance islamique, la demande reste largement supérieure à l’offre.

Réputation et crédibilité : La finance islamique ne gagnera une forme de reconnaissance


internationale qu’en palliant aux insuffisances des institutions financières Islamiques en termes de
transparence, de gouvernance, et de gestion de risque. Ces aspects constituent des faiblesses qui
risquent de nuire à crédibilité du secteur, en particulier en période de crise.

32
SECTION 3: l’impact des banques participatives sur l’économie marocaine

Avec les agréments qui donnent le feu vert au lancement des banques participatives, l'opinion
publique se soucie de l’impact de la finance alternative sur l’économie marocaine et sa capacité à
renforcer le système conventionnel.

Cette décision, qui a mis fin à la polémique autour de l’autorisation et la préparation des mécanismes
législatifs, organisationnels et fiscaux nécessaires, a été bien accueillie par les financiers et les
économistes qui se demandent sur les retombées socio-économiques de ce chantier à ciel ouvert.

La discussion autour de la finance participative passe en premier lieu par une analyse
macroéconomique, se rapportant au volume de la liquidité que ce modèle économique va injecter sur
le marché financier marocain, a déclaré à la MAP le journaliste économiste, Youssef Saoud,
rappelant que le total des actifs financiers de la finance participative a dépassé 2 trillions de dollars
en 2015 et devrait atteindre 3 trillions de dollars d’ici 2020.

En second lieu, l'analyse porte sur l’aspect microéconomique, à travers le ciblage d'une nouvelle
clientèle qui refuse de bénéficier des services des banques conventionnelles et évite d’y placer son
épargne, a souligné Saoud, notant que le taux de bancarisation ne dépasse guère les 70%, selon les
derniers chiffres de Bank Al maghrib.
"Cette expérience intervient lors d’une phase décisive, où le Maroc s’apprête à devenir un hub
financier mondial, à travers notamment le pôle financier de Casablanca, et à jouer un rôle principal
dans l’introduction de la finance participative à un marché africain prometteur, qui garantit une

33
marge de manœuvre plus large", a-t-il ajouté.
De son côté, l’expert économique, Omar El Kettani, a affirmé que les banques participatives
dépendent de trois chantiers primordiaux, à savoir l’assurance islamique et le marché des Sukuks, et
les caisses d’investissement.
Cette expérience permettra de renforcer le positionnement financier du Maroc au sein de l’Afrique,
de créer des fenêtres pour les opérations financières, d'attirer des opportunités d’investissements pour
donner un nouveau souffle à l’économie marocaine, a souligné M. El Kettani, ajoutant que la finance
participative contribuera à l’élargissement du paysage bancaire marocain et à la création de formules
de développement qui combinent les facteurs "travail et capital".
Pour sa part, Mohamed Ouardi, professeur à la faculté Chariaa de l’université Ibn Zohr d’agadir, a
souligné que ce type de transactions financières répondra aux besoins d'une frange importante de la
société qui est à la recherche d'un financement en ligne avec ses convictions religieuses, estimant
que, sur le plan économique, la disponibilité d'une liquidité suffisante peut contribuer à la
mobilisation de l'épargne intérieure et à encourager l'injection de nouveaux fonds.
Selon M.Ouardi, la finance participative dispose de trois mécanismes de financement visant à
relancer l’économie islamique. Le premier est basé sur "Mourabaha" et "Ijara", tandis que le
deuxième repose sur "Moudaraba" et "Moucharaka" et le troisième concerne la solidarité sociale.
Il a fait savoir que Mourabaha et Ijara s'adressent à une catégorie d'employés, qui n'ont pas la
possibilité de financer leurs logements, en plus d'autres formats liés à contracter tels que les contrats
istisna'a, et des services associés aux domaines agricole et industriel.

Dans ce contexte, le professeur de la finance participative à l’université Mohammed V à Rabat,


Moncef Ben Taybi, a indiqué que les banques participatives offre une diversité des produits de
financement, basés sur une relation de coopération entre le bailleur de fonds et le bénéficiaire, ainsi
que sur le partage du gain et de la perte entre les deux parties.
Ces banques offrent des produits qui encourageront les jeunes diplômés, ayant des connaissances
scientifique et technique mais en manque de capital, à investir et s'ouvrir sur plusieurs domaines pour
contribuer au développement économique du Maroc, a-t-il noté, ajoutant qu’ils ne peuvent s’engager
que dans les transactions appartenant à un marché régularisé et à des risques limités.
Le Comité des établissements de crédit a récemment émis un avis favorable à cinq demandes
d'agrément pour la création de banques participatives, ainsi qu'à trois banques pour les autoriser à
offrir des produits participatifs.
Le comité, composé de deux représentants de Bank Al-Maghrib, dont le Wali en sa qualité de
président, et de deux représentants du ministère chargé des Finances, dont la directrice du Trésor et

34
des Finances extérieures, a émis cet avis favorable après étude et analyse de ces dossiers, notamment
au plan de l'actionnariat, de la valeur ajoutée au marché marocain, de la gouvernance et des risques.
Dans le cadre de cette activité, le Dahir régissant le Conseil Supérieur des Oulémas a été modifié et
complété pour créer en son sein un Comité Charia pour la finance participative.

Conclusion du 2eme chapitre

Tout au long de ce chapitre, nous avons analysé la comparaison entre les banques participatives et
banques conventionnelles, puis nous faisons les avantages et les inconvénients des banques
participatives, en fin nous avons traité le développement et l’impact de ses derniers.

Conclusion de la 1 ère partie

Par leur poids dans l'économie marocaine, les entreprises constituent le coeur de cette économie
dans la mesure où elles participent au développement économique et social du pays, et requièrent des
efforts indispensables de la part des autorités publiques. Cependant, le problème majeur, qui
constitue la principale entrave à leur développement et le premier obstacle à leur croissance, demeure
celui de financement.
C'est dans ce sens que l'entrée attendue des banques participatives au Maroc pourrait leur
constituer une opportunité de financement.

35
éme
2

PARTIE :étude d’un


questionnaire et des
entretiens

36
Chapitre 1 : Préparation de l’enquête

Comme nous le savons, il n’est pas nécessaire de recueillir des données sur l’ensemble de la
population d’intérêt afin d’obtenir des résultats valides. Les données sont recueillies en sélectionnant
un échantillon de la population. Dans cette étude, nous avons utilisé une méthode d’échantillonnage
aléatoire ou « chaque membre de la population a une chance égale et connue d’être sélectionné » ; les
données ont été recueillies auprès de 174 personnes à Khouribga sur la réalité et 1529 personnes sur
les réseaux sociaux. Nous avons choisi ce nombre parce que dans une recherche quantitative, une
grande taille d’échantillon est traduite en :

Une bonne représentation de la population

Réduction des chances d’avoir des valeurs aberrantes et des observations extrêmes

Une bonne base pour une analyse plus poussée


Apres nous avons faire aussi des entretiens avec les sociétés suivantes :
Tizi color et Droguerie BELHASSAN

TIZI COLOR est une Société à Responsabilité Limitée à Associé Unique dont le siège social est sis
à : 807 Av. Mohamed Vi. Drissia - Casablanca. vous propose une panoplie d'offres et services dans
tous domaines s'attachant aux activités de notre société notamment : commercialisation fabrication
de la peinture et ses dérivé, import-export. - Et plus généralement toutes opération mobilières et
immobilières, manière à favoriser l'activité de l'entreprise.. Nous sommes inscrit dans le registre de
commerce au tribunal de Casablanca sous le numéro : 305859 et avec un capital social de : 100 000
DHS. L’équipe du "TIZI COLOR" vous encourage à prendre contact par n'importe quel moyen mis à
votre disposition.

Apres DROGUERIE BELHASSAN est un magasin où l’on vend des produits destinés aux soins
corporels (hygiènes, cosmétiques, toilettes…) et a l’expérience de 3ans.

L’objectif de l’étude

L’objectif de cette étude quantitative (questionnaire) est de connaitre l’impact des banques
participatives sur l’économie marocaine, après le but des entretiens était de tenter de dégager un
point de vue des sociétés sur les différents thèmes qui nous semblaient

37
Les outils de la collecte et du traitement d’information :

En vue de faciliter le traitement des résultats de l’ enquête, nous avons fait recourir à un outil
informatique « le logiciel Sphinx » qui nous a permis d’établir le questionnaire, ainsi qu’il nous a
facilité la collecte des informations.

38
Chapitre 2 : Analyse des données et interprétations des résultats

Figure 5 : Répartition de l’échantillon selon le sexe :

On constate que : 51,7% de la population enquêtée sont des hommes et le reste des femmes avec
48,3%.

Source : étude réalisée par l’auteur

39
Figure 6: Répartition de la population enquêtée selon l’âge :

Nous constatons que 48,3% des répondants ont entre de 18 et 25ans, 25,3% ont entre 26 et 35 ans,
14,9% ont entre 36 et 45 ans. Les répondants âges de 46 à 55 ans comptent pour 7,5%, Les
répondants âges de 56 à 65 ans comptent pour 3,5%et ceux âgés de plus de 65 ans représentent 0,6%.

Source : étude réalisée par l’auteur

40
Figure 7 : Répartition de l’échantillon selon la Profession :

De la plus part des personnes qui ont été intéressées par notre étude sont des agriculteurs, en 2eme
lieu, il y a des commerçants et des employés et finalement des étudiants, élèves, inactifs.

Source : étude réalisée par l’auteur

41
Figure 8 : répartition de l’échantillon selon la situation familiale :

On constate que les célibataires qui sont engagés représentent 62,6%, 28,2% des répondants sont
maries et 5,8% sont divorcés, 1,7% et 0,6% des répondants sont séparés et les vivants maritalement,
1,2%des personnes ne veut pas répondes.

Source : étude réalisée par l’auteur

42
Figure 9: répartition de l’échantillon selon niveau d’étude

Nous avons vu que 5,2%des répondants ont un niveau primaire et 20,7% sont ceux qui ont obtenu
leur baccalauréat et celles qui ont un DEUG ou BTS et BE ou OBEPC pour 32,8%et 2,3%, 24,1% est
la part des personnes ayant la licence et celles qui ont un diplôme de d’ingénieur ou de doctorat pour
6,3%, 6,9% des personne sans diplôme.

Source : étude réalisée par l’auteur

43
Figure 10: l’existante du compte bancaire

D’après cette question, on a constaté que presque la Moitié des personnes interrogées n’ont pas un
compte bancaire soit s’ils n’ont pas des ressources Financières, et
d’autres justifient leurs choix par le fait que l’intérêt est prohibé. D’autre part, 67.2% affirment qu’ils
ont des comptes bancaires.

Source : étude réalisée par l’auteur

44
Figure 11: répartition de l’échantillon selon le type de compte

Ce graphe résulte les quatre types principaux des comptes bancaires, en effet 29,3% n’ont pas
répondu alors que les autres28.2% pour les comptes à vue, 24.1% des comptes d’épargne et 18.4%
des comptes à termes.

Source : étude réalisée par l’auteur

45
Figure12 : répartition de l’échantillon selon le choix

L’enquête porte sur les gens qui n’ont pas des comptes bancaires sous prétexte des facteurs religieux
présente un pourcentage minoritaire (11.5%). Alors que la plupart ont d’autres facteurs (40.2). Et le
reste présente les gens qui ont déjà un compte.

Source : étude réalisée par l’auteur

46
Figure 13: répartition de l’échantillon selon l’avoir un crédit bancaire à base
d’intérêt

D’après l’analyse de ce graphe. Le pourcentage majoritaire (66.7%) est celle des gens qui ont un
crédit sans intérêt. Mais Le 26.4 présente les gens qui ont un crédit à base d’intérêt. Et le reste n’est
pas répondu.

Source : étude réalisée par l’auteur

47
Figure 14: répartition de l’échantillon selon l’acceptation de payer un cout
supplémentaire sur le crédit

La figure porte sur la possibilité d’accepter Un crédit avec des intérêts. Approximativement La
moitié (46%) refuse cette proposition. Au contraire 20.7% des gens va accepter un crédit avec des
intérêts. Et les autres (20,1%) indiffèrent et 13.2% n’ont pas répondu.

Source : étude réalisée par l’auteur

48
Figure 15: connaissance des banques participatives selon les répondants

L’analyse de ce graphe affirme que la majorité (64.9 %) ont déjà entendu la finance islamique.

Source : étude réalisée par l’auteur

49
Figure 16: connaissance des institutions financières islamique

L’enquête qui porte sur la connaissance les institutions financières islamiques montrent que la
majorité avec le pourcentage de 34,5% ont une bonne connaissance au contraire les minorités (7,5%)
ont une connaissance insuffisante et limités.

Source : étude réalisée par l’auteur

50
Figure 17 : attitudes

L’enquête qui porte sur la connaissance les produits financiers islamiques montre que 11,5% ont une
connaissance élevée et 23.6% n’ont jamais entendu sur ces produits.

Source : étude réalisée par l’auteur

51
Figure18: les raisons de choisir les banques participatives

Ce graphe permet de monter la possibilité de change de banque est 50% et 32,8% garder le même
compte bancaire et les 17 ,2 garder le compte actuelle et ouvrir un compte dans les banque
participative.

Source : étude réalisée par l’auteur

52
Figure 19: l’achat des produits conformes au coran

Après l’analyse de ce graphe affirme que la majorité (70,1 %) ont intéressés par l’achat de ces
produits conformes au coran.

Source : étude réalisée par l’auteur

53
Figure 20: retard de Maroc par rapport des autres pays concernant les banques
participatives

Les gens qui voient le Maroc en retard par rapport aux autres pays concernant les banques
participatives montrent que la majorité avec le pourcentage de 34,5%

Source : étude réalisée par l’auteur.

54
Analyse de l’enquête :

Les femmes et les hommes sont les piliers de chaque société, ils y participent activement à
l’animation de l’économie par les différentes tâches qu’ils exécutent. Pour la réussite de l’économie,
la proportion des hommes ou celle des femmes dans la composition de la société n’est pas une
affaire de grande importance, tout simplement parce que les deux genres peuvent exercer les mêmes
fonctions et contribuent équitablement au développement économique des pays. Pour le cas de notre
échantillon, il est composé à hauteur de 51,7% des personnes de sexe masculin, alors que le sexe
féminin représente 48,3% de notre échantillon. Cet écart entre les deux sexes n’est pas de nature à
biaiser notre étude.
Par contre, l’âge de la population est une variable très déterminante pour l’activité
économique. Généralement, plus le pays possède une population jeune et active plus son économie
tend à être très dynamique. Les jeunes et les personnes actives sont les leviers de toute société, en
participant massivement à la création de la richesse et des valeurs ajoutées. En effet, notre
échantillon contient 174 personnes actives, dont les âges varient entre 18 ans et 65 ans, avec un âge
moyen égal à 28 ans.
Cependant, le niveau intellectuel de la population influence ses choix et ses préoccupations.
Généralement, les personnes qui ont un supérieur niveau d’étude ont tendance à être des agents
économiques plus rationnels, la chose qui les incite à choisir les meilleurs produits et services offerts
sur le marché. En fait, 77,6% de notre échantillon sont des personnes des deux sexes dont le dernier
diplôme obtenu varie entre le Baccalauréat et le Bac+3. Si nous ajoutons le pourcentage des
diplômés Bac+4 et Bac+5, nous obtenons un total de 83,9% qui ont obtenu un diplôme variant entre
le Baccalauréat et le Bac+5.
Par ailleurs, la nature de la fonction et de l’emploi exercés par l’agent économique influence
également ses choix et ses décisions. A ce stade, 37,4% des personnes constituant notre échantillon
sont des étudiants. Ces derniers présentent une très forte demande potentielle sur les différents types
de financement. Ce statut d’étudiant, généralement, ne donne pas accès aux financements auprès des
établissements financiers, même si les étudiants soient intéressés par les services financiers, la chose
qui fait de cette catégorie une importante demande potentielle.
D’autre part, les personnes qui ont déjà un emploi stable sont à hauteur de 44,8% de notre
échantillon ventilés comme suit : 13,2% commerçants, artisan, chef d’entreprise, 04% cadre, prof,
intellectuelle, sup, 6,3% profession intermédiaire, 16,1% des personnes employé et 5,2% sont des
ouvriers
Les fonctionnaires et les salariés privés sont obligés d’avoir au moins un compte bancaire pour y

55
verser leurs salaires. De même, une grande partie entre eux contracte des crédits bancaires. De leur
part, les personnes exerçant une activité libérale ont souvent un grand contact avec les établissements
bancaires, notamment pour des opérations de caisse. Puisque ces personnes possèdent une expérience
avec les établissements bancaires classiques, leurs avis s’avèrent très importants pour notre enquête.
En effet, l’économie d’un pays et la performance de son secteur bancaire sont intimement
liés au niveau de liquidité disponible. Plus le système financier réussit à drainer l’épargne et la
liquidité, plus les établissements bancaires réalisent des performants résultats. Ainsi le taux de
bancarisation, qui exprime le pourcentage de la population qui utilise les services bancaires et
financiers (placements, emprunts, moyens de paiement électronique), se dote d’une importance
capitale parce qu’il permet à la fois d’évaluer la réussite du secteur bancaire et de mesurer le
développement de l’économie.
En effet, 32.8% de l’effectif total de notre échantillon déclarent avoir aucun compte bancaire,
la chose qui élève le taux de bancarisation de l’échantillon à 67,2%. Ce dernier dépasse le taux
enregistré au niveau national qui est estimé à 56% à fin 201711, la chose qui peut être expliquée par
le grand pourcentage des personnes ayant un niveau d’études supérieur (83,9%) et par une forte
présence des personnes exerçant une activité lucrative (28,7%), sans oublier la contribution de la part
des étudiants bancarisés.

Pour conclure la plupart de la population ne connaissent pas des informations suffisantes sur
les banques participatives et après avoir donné des informations à la population étudiée elle donne
une très bonne impression sur ces banques.

Il y a une vision d’acceptation chez eu pour ceci il y a un grand point d’interrogation sur
l’insuffisance ou parfois l’absence des annonces publicitaires qui expliquent les avantages des
services ce qui implique par la suite le problème de déplacement afin de bénéficier d’un service

11 :le boursier.ma,actus,2018 /08 /09

56
Entretien 1: Avec tizi color

Premièrement, est ce que vous avez déjà traité avec une banque participative ?

Oui. Avec Bank Assafaa de Casablanca.

Donc, s’il vous plait, quel sont les contrats et les engagements que vous avez signé?
J’ai déjà fait deux contrats, un de « Mourabaha »

Très bien. Actuellement La finance islamique se développe à grande vitesse mais selon
vous qu’elles sont les risques à ne pas ignorer ?

Oui bien sûr, mais il est risqué de mélanger la croyance et le business, Il ne faut pas faire quelque
chose qu’on ne maîtrise pas.

Le Mourabaha n’engendrent-t-ils pas des risques supplémentaires par rapport aux


Opérations bancaires classiques ?

Il y a des risques mais pas comme les autres contrats classiques. Et J’ai utilisé ce type de contrat à
l’acquisition d’une matières premières pour la fabrications avec avantage de versements répartis et
sans Intérêts Pour les risques ils sont partagés entre l’institution financière et son client.

Et pour le Moudaraba Comment vous le trouvez ?

Pas mal ! J’ai fait une affaire avec la banque via le Moudaraba car j’avais besoin de financement
d’un projet de construction, en contre partie d’un part du résultat versée à la banque à la fin.
L’avantage de Ce contrat est de déterminer les limites de chacun des parties, car normalement, le
financier intervient dans les choix du manager du projet ce qui pose parfois des problèmes.

Préféreriez-vous bénéficier des avantages de « Qard hassan » auprès la banque participative ?

Oui, mais d’après mes connaissances c’est une sorte de fidélisation des clients privilégiés…,
et même s’il y a une telle offre Qard hassan au bénéfice de tous les clients, on la rate à cause
d’un manque d’information et de publicité.

57
Quel est le conseil que vous voudriez présenter à la banque participative et aux
Entrepreneurs comme vous ?

Pour la banque, j’insiste sur le point de publicité, car je connais plusieurs qui souhaite traiter leurs
engagements par ces types de contrats conformes à la Chari’a, mais ils ne sont pas au courant avec
quelles banques et comment sont-elles les procédures, donc ils négligent tous ça. Alors, je les
conseils de faire également des conférences et des séances de formation aux entrepreneurs pour les
informer sur les mécanismes de chaque contrat et ses caractéristiques. Pour les entrepreneurs, je les
conseille d’anticiper à leurs opérations Halal et leurs affaires avec les banques participatives et de
chercher ce genre des offres.

58
Entretien 2 : Avec droguerie Belhassan
Premièrement, est ce que vous avez déjà traité avec une banque participative ?

Oui. Avec Bank Assafaa de Casablanca.

Donc, s’il vous plait, quel sont les contrats et les engagements que vous avez signé ?

J’ai déjà fait deux contrats, un de « Mourabaha » et l’autre de « Moudaraba » et j’espérerai traiter un
contrat de « Qard hassan » incha’allah.

Très bien. Actuellement La finance islamique se développe à grande vitesse mais selon vous
qu’elles sont les risques à ne pas ignorer ?

Oui bien sûr, mais il est risqué de mélanger la croyance et le business, Il ne faut pas faire quelque
chose qu’on ne maîtrise pas.

Le Mourabaha n’engendrent-t-ils pas des risques supplémentaires par rapport aux opérations
bancaires classiques ?

Il y a des risques mais pas comme les autres contrats classiques. Et J’ai utilisé ce type de contrat à
l’acquisition d’une machine avec avantage de versements répartis et sans intérêts Pour les risques ils
sont partagés entre l’institution financière et son client.

Et pour les risques liés à l’actif sous-jacent du Mourabaha?

Les supports tangibles qui permettent de valider la transaction de Mourabaha comme étant islamique
sont des matières premières, et la manière dont le Mourabaha peut être structuré, permet d'éviter que
la valeur de marché de ces matières premières n'influe sur le profit du Mourabaha.

Et pour le Moudaraba Comment vous le trouvez ?

Pas mal ! J’ai fait une affaire avec la banque via le Moudaraba car j’avais besoin de financement
d’un projet de construction, en contrepartie d’un part du résultat versée à la banque à la fin.
L’avantage de Ce contrat est de déterminer les limites de chacun des parties, car normalement, le
financier intervient dans les choix du manager du projet ce qui pose parfois des problèmes.

Préféreriez-vous bénéficier des avantages de « Qard hassan » auprès la banque participative ?

Oui, mais d’après mes connaissances c’est une sorte de fidélisation des clients privilégiés…, et
même s’il y a une telle offre Qard hassan au bénéfice de tous les clients, on la rate à cause d’un

59
manque d’information et de publicité.

Quel est le conseil que vous voudriez présenter à la banque participative et aux entrepreneurs
comme vous ?
Pour la banque, j’insiste sur le point de publicité, car je connais plusieurs qui souhaite traiter leurs
engagements par ces types de contrats conformes à la Chari’a, mais ils ne sont pas au courant avec
quelles banques et comment sont-elles les procédures, donc ils négligent tous ça. Alors, je les
conseils de faire également des conférences et des séances de formation aux entrepreneurs pour les
informer sur les mécanismes de chaque contrat et ses caractéristiques.
Pour les entrepreneurs, je les conseille d’anticiper à leurs opérations Halal et leurs affaires avec les
banques participatives et de chercher ce genre des offres.

Analyse des entretiens :


Après l’analyse des entretiens avec les sociétés qui travaillent d’une manière régulière avec les
banques participatives on trouve une satisfaction de leurs services chez ces sociétés. Ainsi elles
veulent bien de progresser leur travaille avec ces banques pour qu’elles puissent bien profités
d’avantage ce qui implique une croissance des investissements à travers la création des nouveaux
projets et encourager aussi les jeunes entrepreneurs ce qui conduit à un très bon impact sur
l’économie nationale.

60
Conclusion générale
La finance islamique, participative, halal, ou encore charia-compatible, quel que soit le nom
qu’on lui donne, vise à réconcilier le monde de la finance avec l’économie releases principes
(proscription de spéculation, de toute forme d’intérêt ou d’usure, obligation d’adossement a des
actifs tangibles…) établissement un nouvelle équilibre et plaident pour une finance moralisée. Loin
des excès de la finance conventionnelle et de conséquences néfastes dont sont victimes les
particuliers, elle ambitionne de libérer l’homme de l’endettement en se basant sur des modèles de
financement participatif comme la moudaraba et la moucharaka.
« La finance islamique peut être définie comme un nouveau système financier dont la
conceptualisation se construit autour d’une subtile conjugaison entre l’économie, l’éthique et le droit
musulmans des affaires commerciales. Ses finalités résident dans la volonté de faire en sorte que les
produits financière soient compatibles avec les principes juridico-éthiques de l’islam » .définition de
la finance islamique donnée par le professeur Mohamed Bachir OULD SASS, enseignant-chercheur
au sein de l’école de management de Strasbourg et membre de comite de conformité ACERFI 12 La
finance islamique, ses principales directives :

 Encourager l’investissement pour éviter la thésaurisation


 Des contrats cadres impliquant :
-le partage des pertes et des profits
-l’endossement a des actifs tangibles
-le consentement mutuel entre les parties
-la clarté, la transparence et l’éthique
-la prise de propriété avant le droit de vente

12 :ACERFI(audit conformité et recherche en finance islamique)

61
 Les dons aux œuvres caritatives sont recommandes et ses interdits sont :
 Le mayssir(la spéculation excessive)
 Le gharar(alea, ambiguïté ,tricherie)
 Le riba (intérêt, usures)
 le commerce de la dette
 le commerce ou l’investissement dans certaines industries(les jeux de hasard, le tabac,
l’alcool…et toute activité contraire à l’éthique islamique)
Au Maroc la commercialisation des produits alternatifs conformes aux principes de la charia, est
très récente. L’introduction de ses produits date de septembre 2007 et vient en réponse à un
engouement croissant et une grande attente exprimée par les consommateurs marocains, et en même
temps pour améliorer la bancarisation de l’économie nationale et stimuler le développement
économique.
Parmi les banques marocaines qui ont déjà commercialise ces produits, c’est bien sur
attijari wafa Bank qui a dévoilé ses deux premières formules depuis le 8 octobre 2007 dans ces
agences. Baptises « miftah al kheir »et « miftah al fath », les deux produits sont la déclinaison du
concept « mourabaha »et « ijara wa iqtinaa 13
cette dernière c’est parmi les modes de financement en vigueur dans les banques participatives et qui a été
introduit récemment au Maroc, en trouve la formule ijara wa iqtinaa qui correspond au terme anglais leasing.
le fikh a prévu avec beaucoup de détails le louage (ijar) qui est définis comme la vente de l’intitulait d’une
chose (bai al-manfaa).
Comme conclusion, on peut déduire que la finance islamique présente pour le Maroc une
nouvelle chance pour reconstituer le marché financier, ainsi que satisfaire les besoins d’une large
gamme de clientèle qui refuse les prêts selon les motifs religieux.

13 :htpp://lavieeco.com/news /argent/produit-islamique-attijariwafa-bank-ouvre-le-bal6183.html

62
Bibliographie

Guides et rapport :

François GUERANGER, « Finance Islamique une illustration d’une finance étique » ; Edition dunod, paris,
2009
Yahya zahiri ; les défis de la finance islamique
Rapport sous le thème : les banques participatives au Maroc réalisé par ;imane ghazali
Rapport annuel de Bank al Maghreb de 2014
Le projet de loi instituant les banques participatives au Maroc réalisé par :ilyass touil et youssra abennai.
Errico & farahbaksh, 1998, adapte par les auteurs de recherche

« la finance islamique »,Michel Ruimy,2008,pages :88-89


Bank Al-Maghreb, (septembre 2007). « Directive n° RN 33/G/2007 ».

Mémoires :

Mémoire de fin d’étude sous le thème : la finance islamique cas du Maroc : réalisé par admi souhail.
Mémoire de fin d’étude sous le thème :la finance islamique au Maroc de l’approche conventionnelle vers la
vision p participative :réalisé par manal azaou

Webographie

http://lavieeco.com/news/economie/produits bancaires-alternatifs-la marge-payée-sur-mourabaha-


devient-déductible-des- impots-15763.html
htpp://www.lemag.ma/la banque participative-au-Maroc a90612.html
htpp://www.maghress.com/fr /finance news/18569
htpp//www.saphirnews.com/finance-islamique-au-maroc-fe-vert-du-legislateur a19226.html
htpp://ribh.wordpress.com/tag/banque-islamique-a-maroc/
htpp://www.youtub.com/watch?v=TOGbe2aNAUs:Les Fondements de la finance islamique par omar
kettani.
https://www.h24info.ma/economie/banques-participatives-quel-impact-sur-leconomie-marocaine/

63
ANNEXE 1: Questionnaire

64
65
annexe

66
ANNEXE 2: ENTRETIEN AVEC TIZI COLOR

Entretien 1 : avec TIZI COLOR

Premièrement, est ce que vous avez déjà traité avec une banque participative ?

…………………………………………………………………………..

Donc, s’il vous plait, quel sont les contrats et les engagements que vous avez signé ?

…………………………………………………………………………..

Très bien. Actuellement La finance islamique se développe à grande vitesse mais


selon vous qu’elles sont les risques à ne pas ignorer ?

…………………………………………………………………………..

Le Mourabaha n’engendrent-t-ils pas des risques supplémentaires par rapport aux


Opérations bancaires classiques ?

…………………………………………………………………………..

Et pour le Moudaraba Comment vous le trouvez ?

…………………………………………………………………………..

Préféreriez-vous bénéficier des avantages de « Qard hassan » auprès la banque


participative ?

…………………………………………………………………………..

Quel est le conseil que vous voudriez présenter à la banque participative et aux
entrepreneurs comme vous ?

…………………………………………………………………………..

67
ANNEXE 3 : ENTRETIEN AVEC DROGUERIE BELHASSAN

Entretien 2 : avec droguerie BELHASSAN

Premièrement, est ce que vous avez déjà traité avec une banque participative ?
…………………………………………………………………………..

Donc, s’il vous plait, quel sont les contrats et les engagements que vous avez signé ?

…………………………………………………………………………..

Très bien. Actuellement La finance islamique se développe à grande vitesse mais


selon vous qu’elles sont les risques à ne pas ignorer ?

…………………………………………………………………………..

Le Mourabaha n’engendrent-t-ils pas des risques supplémentaires par rapport aux


opérations bancaires classiques ?

…………………………………………………………………………..

Et pour les risques liés à l’actif sous-jacent du Mourabaha?

…………………………………………………………………………..

Et pour le Moudaraba Comment vous le trouvez ?

…………………………………………………………………………..

68
Préféreriez-vous bénéficier des avantages de « Qard hassan » auprès la banque
participative
…………………………………………………………………………..

Quel est le conseil que vous voudriez présenter à la banque participative et aux
entrepreneurs comme vous ?

…………………………………………………………………………

69
TABLE DES MATIERES

Introduction générale ................................................................................................... 5


Chapitre 1 : les banques participatives au Maroc ................................. 8
Introduction ............................................................................................. 8

SECTION 1 : définition et historique des banques participatives au


Maroc ...................................................................................................... 9

A : Définition : ......................................................................................... 9

B : Historique ........................................................................................... 9

SECTION 2 : les produits alternatifs offerts par les banques


participatives marocains ...................................................................... 11

A : la finance participatives .................................................................... 11

B : L’introduction des produits alternatifs au Maroc : ............................ 12

Le produit Mourabaha ……………………………………………………………………………………..12

Contrat Ijara (crédit-bail ou leasing)………………………………………………………………….15

La Moucharaka (Partenariat Actif)…………………………………………………………………….17

Contrat Moudaraba………………………………………………………………………………………….20

Contrat Salam Salam………………………………………………………………………………………..21

C : Caractéristiques des nouveaux produits bancaires islamiques par


rapport aux autres produits bancaires traditionnels ................................. 22

SECTION 3 : Le développement de la finance islamique au Maroc . 24

Bancarisation en hausse…………………………………………………………………………………..25

Des sukuks qui tombent à pic…………………………………………………………………………..25

Conclusion du 1ere chapitre : .................................................................. 26


Chapitre 2 : la comparaison entre banque participative et classique,

70
et l’impact des banques participatives sur l’économie national ........... 27
Introduction : ......................................................................................... 27

SECTION 1 : comparaison des systèmes bancaires islamique et


classique ................................................................................................ 27

SECTION 2 : les avantages, les inconvénients et défis des banques


participatives ........................................................................................ 31

Les avantages .................................................................................................. 31

Les Défis des banques participatives………………………………………………………………31

SECTION 3: l’impact des banques participatives sur l’économie


marocaine ............................................................................................. 33

Conclusion du 2eme chapitre ................................................................ 35

Conclusion de la 1 ère partie ................................................................. 35


Chapitre 1 : Préparation de l’enquête ................................................... 37
L’objectif de l’étude ............................................................................. 37

Les outils de la collecte et du traitement d’information . ................... 38


Chapitre 2 : Analyse des données et interprétations des résultats ....... 39
Analyse de l’enquête : .......................................................................... 55

Entretien 1: Avec tizi color .................................................................... 57

Entretien 2 : Avec droguerie Belhassan .................................................. 59


Conclusion générale ................................................................................................... 61

71

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