Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
2. Variante 3 .................................................................................................................................. 56
2
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Figure 14: Diagramme des contraintes dans le béton pour la poutre modèle de la variante 1 .............. 41
Figure 15: Diagramme des contraintes dans l'acier pour la poutre modèle de la variante 1 ................. 41
Figure 18: Diagramme des contraintes dans le béton de la poutre modèle pour la variante 2 .............. 45
Figure 19: Diagramme des contraintes dans l'acier de la poutre modèle pour la variante 2 ................. 46
Figure 23: Diagramme des contraintes dans le béton pour la poutre modèle de la variante 3 .............. 49
Figure 24: Diagramme des contraintes dans l'acier pour la poutre modèle de la variante 3 ................. 50
3
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Figure 26: Diffusion d’une charge P localisée sur le plan moyen de la dalle ..................................... 52
Figure 32: Charge Q à ELS en combinaison q-p en fonction du Z pour le sondage 1 .......................... 76
Figure 33: Charge Q à ELS en combinaison q-p en fonction du Z pour le sondage 2 .......................... 77
4
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Tableau 1: Les principales caractéristiques physiques du bassin versant de l'oued Méliane ................ 13
Tableau 20: Déterminations des sections d’armatures de la poutre modèle pour la variante 2 .......... 44
5
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Tableau 28: Moments fléchissant dans la dalle articulée à l’ELU et à l’ELS .................................. 52
Tableau 29: Efforts tranchants dans la dalle articulée à l’ELU et à l’ELS ...................................... 53
Tableau 34: Récapitulations de ferraillage de l’hourdis avec vérification des contraintes ................. 54
Tableau 37: Les moments de flexion longitudinaux et les efforts tranchants à retenir ......................... 62
Tableau 40: Valeur des sollicitations produites par l’excentrement transversal des charges ............. 65
Tableau 43: Souplesse et rigidité d’une ligne d’appareil d’appui sur culée et sur une pile
intermédiaire.......................................................................................................................................... 66
Tableau 51: La capacité portante d’un pieu isolé à l’état limite service et en combinaisons quasi
permanente ............................................................................................................................................ 77
6
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Introduction générale
Depuis longtemps, l’homme construit les ponts. Les ponts primitifs ne supportaient
vraisemblablement qu’une circulation piétonne et devaient répondre à des besoins locaux
(franchissement d’une rivière par exemple). Leur construction faisait appel aux matériaux
trouvés en place : bois, pierres…etc.
Jusqu’à nos jours, un pont constitue une solution originale pour franchir un oued. Au
stade de l’avant projet, réussir son dimensionnement est très important surtout pour des
raisons économiques et de sécurité.
La conception d’un pont résulte, le plus souvent, d’une démarche itérative, dont
l’objectif est l’optimisation économique de l’ouvrage de franchissement projeté vis-à-vis de
l’ensemble des contraintes naturelles et fonctionnelles imposées, tout en intégrant un certain
nombre d’exigences de qualité architecturale et paysagère.
7
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
I. Situation géographique
Ben Arous est une ville du sud de Tunis (capitale de la Tunisie) qui s’étale sur une
superficie de 1400 hectares. Notre pont franchit l’oued Méliane. Ce dernier est l’un des
principaux oueds de la Tunisie septentrionale. Issue de Djebel Bargou, au Sud Ouest d’EL
Fahs, il se dirige vers le Nord/Est, sur environ 150Km, jusqu’à son embouchure dans le Golf
de Tunis à Rades. L’ouvrage projeté se localise dans le Gouvernorat de Ben Arous au niveau
de la GP3 au PK18.8. La figure (1) montre La localisation du projet sur la carte géographique.
8
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
A l’amont immédiat du site du projet, l’oued Méliane est franchi par une route
nationale. Cette route est le siège d’un trafic journalier important qui transporte les véhicules
venant du Tunis et Mohamedia vers la région d’Elfahs. Cette dernière coupe l’oued en un
pont qui a été construit en 2003.
A l’aval à environ 70 m, la route nationale GP3 traverse l’oued. Un ancien pont qui
amène les véhicules dans le sens contraire assure cette traversée. Ce pont en maçonnerie est
en voute, de portée 58 m, répartie en 5 arches de 10m, va être abandonné ultérieurement
puisqu’il a devenu malade. Il comporte en fait plusieurs dégradations et des désordres. Il
devrait être remplacé en fait par notre projet. La réparation de ce pont parait comme une
variante inenvisageable par l’étude. La figure (2) explique la situation du site et les
emplacements des ponts décrits précédemment.
9
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Les calculs sont menées sur la base des documents données par l’entreprise CETA à
savoir les cartes d’Etat Major au 1/25 000ème et les levés topographiques au 1/1000ème, réalisés
dans le cadre de cette étude.
I. Etude hydrologique
2. Données historiques
2.1. Barrages de contrôle existants
L’oued Méliane est contrôlé par deux barrages :
- Un premier barrage de Sidi Bou Baker, construit en 1925 sur l’oued El Kebir, l’un des
principaux affluents amont de l’oued Méliane. Il contrôle un bassin versant de 271
km2 et sert pour l’alimentation en eau potable de Tunis.
10
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
- Un deuxième barrage de Bir M’Cherga, beaucoup plus en aval, réalisé en 1971 sur
l’oued Méliane, à environ 7.5 Km à l’amont de la traversée de la RN3 à Djebel El
Oust. Il contrôle un bassin versant de 1398 km2 (sans tenir compte du barrage El
Kebir), et sert pour l’amortissement des crues et la protection de la plaine de Tunis et
Mornag. Le débit maximum déversé par le barrage en cas de crue de retour T=100 ans
peut être estimé à un maximum de Q=450 m3/s.
- A l’aval à environ 70m, un ancien pont assure la traversée de l’oued Méliane par la
GP3. Ce pont en maçonnerie est en voute, de portée 58m, répartie en 5 arches de 10m.
Les lignes de partage des eaux sont déterminées compte tenu aussi bien, de la
topographie, du système de collecte des eaux et les limites imposées par l’urbanisation.
Nous distinguons le bassin amont contrôlé par le barrage Bir M’Cherga et le bassin
aval barrage limité par la route GP3 au PK18.8.
Dans la suite de l’étude, nos calculs vont porter seulement sur le bassin aval qui est
limité par la route GP3 au PK18.8 puisqu’on a les données1 concernant l’autre bassin.
11
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
L
I 0. 4%
Lk
Ik
Avec :
P
kc 0.28
A
Avec :
P 81
A.N : kc 0.28 0.28 1.7
A 170
12
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Ainsi, pour le bassin versant contrôlé par le barrage, nous nous référons aux données
collectées auprès de la Direction Générale des Etudes des Grands Travaux hydrauliques
relatives aux caractéristiques hydrologiques et techniques du barrage.
Pour le bassin aval, sur les cartes d’Etat Major on a essayé de le délimiter2 et de
donner les caractéristiques qui sont propres à lui affin d’estimer le débit de crue pour des
différentes périodes de retour. Ainsi, les calculs vont être effectués juste à ce niveau.
Une analyse de différentes approches permettra de retenir les valeurs les plus
vraisemblables sans prendre des marges de sécurité trop importantes ni sous évaluer les
risques encourus.
2
Voir la délimitation du bassin sur les cartes données avec le rapport
13
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
RTQ : paramètre régionale, comme la zone d’étude se situe dans le bassin du Méliane,
nous retenons les valeurs données dans le tableau suivant :
T en ans 10 20 50 100
R(T) 2.34 3.52 5.68 7.93
Tableau 2: Paramètre régional concernant le bassin du Méliane
Méliane
Qmax (moy) : débit moyen exprimé par la relation suivante :
1.075 PL . H
Qmax(moy) S 0.8 . 0.232
Ic L
S : superficie du BV (km²).
P 81
A.N : I c 1.75
2. .S 2 170
90 45 45m
3
Il ya encore d’autres méthodes mais on se contente d’aborder ces trois pour notre étude.
14
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
PL . H 0.48 45
L 21.5
p 0.576 ; k 1.075 p 0.232 0.344
Ic 1.75
( P(T ) P(0))
Q(T ) S 0.75 , en m3/s
12
AN :
4
Il est établi normalement pour les bassins versants du Centre et du Sud Tunisien
15
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
A.N :
- Les débits calculés par la méthode de SOGREAH sont réduits de 40%, afin de tenir
compte de la faible pente et de l’allongement du bassin.
16
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
- La formule de C.O.B est basée sur les caractéristiques des crues adoptées en Tunisie
Centrale, où les averses sont plus intenses et les crues plus fortes. Comme elle est
utilisée dans le cadre de l’étude du barrage R’mel, une certaine sécurité avait été prise
par l’étude statistique des crues, ce qui explique les valeurs relativement importantes
obtenus par cette méthode. Ainsi, une réduction de 50% est appliquée aux valeurs
calculées, pour tenir compte des faibles pentes, de l’allongement du bassin.
- La superposition des crues de T=100 ans, du bassin contrôlé par le barrage et du bassin
résiduaire aval, serait très rare, de fréquence inférieure à 100 ans. Toutefois, nous
retenons pour le calcul du débit total au site du projet, la pointe de la crue du bassin
aval, ajoutée au débit de dévasement et de lachure par les pertuis du barrage, estimé à
350m3/s (150+250).
Aval GP3 au 170 0.4 1.7 21.5 33.5 90 SOGREAH 259 310
site 476
barrage C.O.B 560.6
du projet
Retenue 280 350
BV1 GP3 au
total site du
1568 0.5 1.6 92.5 33.5 30 Calculé 800
projet
0
Tableau 6: Résultats des calculs hydrologiques
Ainsi le débit total retenu de période de retour T=100 ans serait de Q100=800m3/s.
17
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Pour un ouvrage hydraulique sur une route, un calcul approché suffit : pour cela
plusieurs formules, dérivant de la formule générale de Chézy, permettent d’obtenir le débit Q
de la crue par calculs hydrologiques et d’obtenir les caractéristiques hydrauliques et
géométriques du cours d’eau (condition amont et aval, situation vis-à-vis de l’écoulement au
niveau de l’ouvrage, section S et périmètre P mouillés, tirant d’eau et rayon hydraulique). La
figure (3) nous montre quelques caractéristiques à savoir le tirant d’eau, la section et le
périmètre mouillés.
SM PM
y
18
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
n : Le nombre de Manning
SM
RH : rayon hydraulique (en m)
PM
La figure (4) présente le calcul du débit évacué par la section de l’oued en fonction de la
hauteur d’eau.
La méthode la plus facilement utilisable est celle du Bureau Of Public Roads des
USA, élaborée à partir d’essais sur modèles.
D’après les calculs élaborés dans la note de calcul, la hauteur est égale à 0.5m.
19
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
En prenant une revanche de r=2m, on trouve une côte minimale de l’intrados des
poutres égale à 41.4mNGT.
5. Profondeur de l’affouillement
L’affouillement du lit de l’oued au niveau du pont résulte des deux phénomènes
suivants :
- L’affouillement normal, observé sur tout le lit de l’oued, qui résulte de l’importance
du débit.
- L’affouillement local du à la présence des piles.
La profondeur d’affouillement au droit des piles d’un pont peut être considérée comme la
somme de ces types d’affouillements.
HN 1.1m
HL 2 P , (m).
HL 2 P 2.0m
Comme la profondeur d’affouillement parait très implorante, une fondation sur pieux
se voit probablement nécessaire pour maintenir la stabilité du tablier ultérieurement.
L’étude du trafic consiste à évaluer le volume du trafic qui circulerait sur la section de
route concernée par le présent ouvrage. Elle se base sur la connaissance du trafic issu des
statistiques5 produites régulièrement (tous les 5 ans) par le MEHAT.
Pour l’année 2007, les statistiques officielles n’existent que pour le trafic global. La
répartition de ce trafic par type de véhicules se fera en fonction de leur évolution antérieure.
L’analyse de ces statistiques permettra en un premier temps d’évaluer l’évolution antérieure
du trafic et en un deuxième temps d’estimer le trafic futur prévisible au niveau de la section
de route étudiée tout en prenant en considération sa zone d’influence directe.
1. Trafic prévisionnel
L’estimation du trafic prévisionnel au niveau de la section concerné par le présent projet,
aux divers horizons futurs, est basé sur :
- L’évolution du trafic.
- Les résultats du trafic de l’année 2007 issues des statistiques du MEHAT.
- Le rôle spécifique dévolu à la RN3.
5
Ces statistiques sont disponibles pour les années 1987, 1992,1997 et 2002 au niveau du point kilométrique
18(PK18)
22
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
(Année (Mise en
de base) service)
VL 18249 22608 28854 29512 31569 37125
Part 82.2% 82.5% 82.8% 82.9% 83.5% 83.8%
PL 3954 4806 5989 6088 6239 7176
Part 17.8% 17.5% 17.2% 17.1% 16.5% 16.2%
Total 22203 27413 34843 35600 37808 44301
Tableau 7: Prévisions du trafic sur la RN3 au PK18
Il ressort qu’à l’horizon 2031, le trafic total atteindrait 44301 (uvp). D’après le
tableau6 qui suit, on est amené à arranger ce trafic par 2x2 voies.
Etant donné, qu’on a déjà une direction à deux voies qui amène les véhicules de
Mohamedia et Tunis vers Elfahs, on prévoit alors la mise de deux voies dans l’autre direction
non seulement pour toute la route mais aussi au droit du pont projeté. Le tablier de l’ouvrage
aura alors une largeur totale de 9.5 m et supportera deux voies de 3.5m de largeur chacune
ainsi que deux trottoirs de 1.25m de largeur chacun. La figure (6) présente la coupe
transversale du pont projeté.
6
Ce tableau est pris du cours de route de M.A.Loulizi
23
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
24
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
2.2. Projet
Ce paragraphe traite le domaine des projets d’infrastructures routières dans le site du
pont à construire. Donc le but consistait en fait en la conception de l’installation, de
l’aménagement ou da la correction d’un élément ou d’une partie de la route GP3 en site de
l’ouvrage projeté.
2.3. Problématique
La liaison routière actuelle au site de l’ancien pont situé à la GP3 entre Elfahs et la
Mohamedia ne répondra plus aux attentes puisqu’on va abandonner l’utilisation de ce pont
comme ouvrage de franchissement. Pour cette raison, l’aménagement d’une nouvelle liaison
routière qui épouse parfaitement les extrémités du nouveau pont est nécessaire.
Pour cela, on doit chercher la meilleure solution en discutant les différentes variantes
possibles.
2.3.1. Variante 1
Ici, on prévoit aménager une liaison routière à deux parties : l’une à l’amont du pont et
l’autre à l’aval. Pour des considérations de logique et de pratique, les deux parties ayant un
axe parallèle à l’ancienne route nationale trouvée juste à l’amont immédiat du nouveau projet
(voir figure 7).
2.3.2. Variante 2
Cette variante consistait en une liaison directe entre le point situé juste à l’amont
immédiat de l’ancien pont en maçonnerie et l’amont du nouvel ouvrage à installer, ce qui
permet de se raccorder le plus rapidement possible avec le futur pont.
A l’aval, la liaison entre le pont et la GP3 va suivre l’ancienne route nationale de façon
parfaitement parallèle (voir figure 7).
25
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
26
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Les principaux types d’ouvrages courants qui peuvent être évoqués pour notre étude sont
les ponts dalles ou les ponts à poutres.
- Les ponts à poutres précontraintes par post-tension (VIPP), qui sont employés pour
des portées comprises entre 30 et 50 mètres.
- Les ponts mixtes bipoutres.
Avantages
Le principal avantage de ce type de structure est lié à son mode de construction qui
permet d'éviter le recours aux cintres s'appuyant sur le sol. On s'affranchit ainsi de
nombreuses contraintes liées à la brèche pour la réalisation du tablier (oued en
écoulement…etc.)
Le recours à la préfabrication apporte un intérêt évident, tant sur le plan technique que
sur le plan économique. En particulier, il permet d'envisager des formes de poutres assez
élaborées, plus difficiles à coffrer, mais permettant de faire travailler au mieux la matière. On
peut également attendre de la préfabrication une amélioration de la qualité des parements et
des tolérances dimensionnelles.
Le recours à la préfabrication a également une incidence sur les délais d'exécution de
l'ouvrage, puisqu'il est possible de rendre indépendante la fabrication des poutres du reste du
chantier.
Un autre intérêt de ce type de structure provient de son fonctionnement isostatique qui
la rend pratiquement insensible aux déformations imposées, en particulier aux tassements
différentiels des appuis et aux effets d'un gradient thermique.
28
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Inconvénients
Dans une conception ancienne, et à présent dépassée, les différentes travées étaient
reliées par des joints de chaussée assurant la continuité de roulement. Le coût de ces joints
(coût initial et coût d'entretien), ainsi que l'inconfort ressenti par l'usager au passage de chaque
joint, constituaient le principal inconvénient de ce type de structure.
De plus, ce type de tablier, constitué de poutres rectilignes, est naturellement bien
adapté aux franchissements rectilignes. En revanche, il ne s'adapte que plus difficilement aux
franchissements biais ou courbes.
Afin de profiter au mieux de la préfabrication, il est souhaitable de pouvoir implanter
les appuis à intervalles réguliers pour réaliser des travées de longueurs égales. Cet aspect peut
constituer un handicap pour ce type d'ouvrage.
Une autre critique peut être soulevée à propos de la qualité architecturale de ce type de
tablier. Chaque appui reçoit deux lignes d'appuis de travées adjacentes, ce qui nécessite une
largeur de sommier d'appui importante qui peut nuire à l'aspect esthétique, surtout dans le cas
où les appuis ne sont pas suffisamment hauts.
Présentation de la structure
Les ponts à poutres précontraintes de type VIPP (Viaduc à travées indépendantes à
poutres préfabriquées précontraintes par post-tension) font partie de la famille des ponts à
poutres sous chaussée en béton. Les ouvrages de type VIPP ont également été largement
29
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
utilisés dans la gamme des ponts de moyenne portée. L'ouvrage, comportant une succession
de travées indépendantes, a constitué une des premières applications de la précontrainte dans
le domaine des ponts, du fait de sa simplicité. La figure (8) présente un exemple de pont à
poutres précontraintes par post-tension (VIPP).
Morphologie
Le tablier est constitué de poutres longitudinales de hauteur constante, qui sont
solidarisées entre elles par des entretoises et un hourdis de faible épaisseur supportant la
chaussée.
Les poutres sont le plus souvent parallèles et équidistantes. Elles comportent une large
table de compression, formant la membrure supérieure, et des talons, constituant la fibre
inférieure, ces deux éléments étant reliés par une âme de faible épaisseur. Les poutres ainsi
réalisées ont un bon rendement mécanique qui permet à la structure de bien se placer dans la
gamme des portées moyennes, à savoir d'une trentaine à une cinquantaine de mètres.
Domaine d’emploi
Indépendamment de la nature de la section franchie, ce type de tablier permet
d'atteindre des portées importantes. Le domaine d'emploi de la structure correspond en effet à
des portées de 30 à 45 mètres. Ce domaine d'emploi peut être élargi dans le cas où les appuis
sont importants du fait de piles de grande hauteur ou de fondations difficiles. Il est alors
avantageux d'augmenter la portée pour diminuer le nombre d'appui et par conséquent le coût
total de l'ouvrage.
Toujours dans ce même cadre de pensée et comme la portée du pont est estimée à
78m, on peut dire que deux travées de 39m chacune peut arranger notre conception. Dans ce
cas, une pile dépassant les 10m sera directement plantée au fond de la rivière. Les
inconvénients de ce choix se tracent sur deux axes différents : l’un à court terme et l’autre à
long terme.
A court terme : l’implantation de cette pile dans le lit mineur de la rivière, ce qui exige
le recours à des mesures de construction très particulières pour le coffrage de cette pile à
savoir l’assèchement de la zone de travail…etc.
30
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
A long terme : L’existence de cette pile dans un milieu aquatique agressif peut toucher
à la stabilité du tablier par les sollicitations7 gênant la pile surtout s’il y a eu une présence
éventuelle des écoulements à grandes vitesse.
7
Les actions hydrodynamiques par exemple
8
Il ne s’agit pas des ponts mixtes à plus de deux poutres ou à structure caisson
31
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
rivière. Toutefois cette conception parait plus gabarit que les précédentes en termes de coût de
construction d’installation et de préfabrication. Généralement les ponts mixtes ne sont pas
abordés au sujet des franchissements des oueds pour des raisons multiples à savoir
l’agressivité du milieu qui peut nuire à l’acier par corrosion.
32
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
réutiliser les cintres et les coffrages, l'utilisation d'une main-d'œuvre non spécialisée, donc
moins onéreuse, compensent une consommation plus importante des matériaux.
En raison de l’impossibilité d’arriver à concevoir l’ouvrage avec toutes les variantes pour
choisir celle qui marche le mieux avec la spécificité de notre projet, on annonce le lancement
d’une analyse ayant pour objectifs :
- Examiner de proche quelques variantes en faisant leur conception aussi possible que l’on
peut.
- Soumettre les variantes bien choisies à une analyse économique en rattachant le projet
retenu finalement à celui qui coûte le moins cher.
33
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Etant donné que l’ouvrage sera projeté sur un oued en écoulement, on choisira d’installer
un pont à poutres béton armé. On arrange notre portée de 78m par trois travées indépendantes
de 26m chacune. Cette variante est expliquée par la figure (11).
« Le nombre et l’espacement des poutres béton armé en section transversale résultent d’une
optimisation économique entre des poutres un peu légères et rapprochées, nécessitant de
nombreuses manutentions et des poutres plus lourdes mais plus espacées ».
- Phase2 : Evaluer les contraintes d’aciers et du béton dans les poutres, si elles sont bien
respectées on optimise la section par la réduction de sa hauteur.
34
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
I. Pré-dimensionnement de l’ouvrage
1. Conception
1.1. Nombre et espacement des poutres
Le nombre des poutres dépend essentiellement de la largeur du tablier et la disposition
des poutres de rive. L’espacement varie dans la pratique entre 1m et 2m. Nous choisissons un
espacement de 1,3 m, ce qui nous donnera un nombre de poutre égale à 8.
1 hp 1 Lc Lc
hp 1.48m h p 1.68m ; Ainsi, nous choisissons hp = 1.5m.
17 Lc 15 17 15
hp hp
bp 0.3m b p 0.5m ; On peut donc choisir bp=0.3 m.
5 3
36
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
L’hourdis qui joue le rôle des entretoise est aussi caractérisé par :
- Leur rigidité à la flexion : E
37
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
On a donc :
P E
- Paramètre de torsion :
2 p E
b p
- Paramètre d'entretoisement : 4
Lc E
per
M M Sup ( M AL M tr ; M Bc M tr ; M Mc )
40
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Figure 14: Diagramme des contraintes dans le béton pour la poutre modèle de la variante 1
Figure 15: Diagramme des contraintes dans l'acier pour la poutre modèle de la variante 1
41
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
L’évaluation des flèches est déterminée à partir de la méthode de l’inertie fissurée Les détails
de cette méthode sont fournis dans le note de calcul, et opte pour les résultats suivantes :
poutre
Variante1 hp=1.5m
Position centrale rive
Flèche (cm) 2.85 3.23
1. Conception
9
La réduction est réalisée normalement par étapes jusqu’à l’obtention de la meilleure section optimale.
42
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
CRT
- Paramètre de torsion : α = 0.35
- Paramètre d’entretoisement : θ =0.55
0.55 0.3 ; On utilise donc la méthode de Guyon Massonnet.
43
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Sollicitations de calcul
Ceci est fait pour la poutre modèle qui est la poutre de rive
44
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Figure 18: Diagramme des contraintes dans le béton de la poutre modèle pour la variante 2
45
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Figure 19: Diagramme des contraintes dans l'acier de la poutre modèle pour la variante 2
Résultat
poutre
Variante 2 hp=1.2m
Position centrale rive
Flèche (cm) 3.83 3.38
Tableau 21: Flèches de la poutre pour la variante 2
46
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
1. Conception
Pour la troisième variante, on va diminuer le nombre de poutre ce qui revient à
augmenter l’espacement. Et donc nous choisissons un espacement de 1,9 m, ce qui nous
donnera un nombre de poutres égales à 5.
47
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Figure 23: Diagramme des contraintes dans le béton pour la poutre modèle de la variante 3
49
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Figure 24: Diagramme des contraintes dans l'acier pour la poutre modèle de la variante 3
Remarque : On constate que les contraintes dans l’acier sont un peu élevées, donc on ne
peut pas optimiser encore plus la section de la poutre.
poutre
Variante 3 hp=1.5m
Position centrale rive
Flèche (cm) 3.63 3.79
Tableau 27: Flèches de la poutre pour la variante 3
50
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
armé ou précontraint avec des entretoises sur appui), la flexion totale qui associe à la flexion
locale et la flexion transversale puisque l’hourdis joue le rôle d’entretoise.
L’ouvrage TIBA étudié comporte un hourdis en béton armé, son rôle est multiple. En
premier lieu, il assure la continuité de la surface du tablier, et permet donc de relier les
éléments de la poutraison. Il fait, par ailleurs, office de la table de compression de poutre et
reçoit l’étanchéité ainsi que le revêtement de chaussée.
L’hourdis est coulé en place, son bétonnage est réalisé sur des coffrages appuyés sur
les poutres (figure 25). On dispose des deux appuis pour une zone de l’hourdis située entre
deux poutres, ce qui permet de fixer facilement le coffrage.
10
Ceci est fait pour la variante 2
51
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Le tablier est dépourvu d’entretoises intermédiaires, qui sont le cas rencontré de nos jours en
raison de la préfabrication des poutres. Ainsi l’hourdis va jouer le rôle d’entretoisement.
D’où, l’hourdis subit en plus de la flexion locale une flexion transversale. Il convient alors,
comme cas le plus défavorable, de superposer leurs effets.
Figure 26: Diffusion d’une charge P localisée sur le plan moyen de la dalle
M x ( KNm / ml ) M y ( KNm / ml )
Surcharges
ELS ELU ELS ELU
G per 0.976 1.318 0.000 0.000
Bc 15.916 19.898 7.946 6.615
Bt 36.086 46.168 14.226 9.735
Br 14.324 17.539 8.477 7.795
M c120 17.330 23.359 3.594 0.180
Tableau 28: Moments fléchissant dans la dalle articulée à l’ELU et à l’ELS
52
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
T x ( KN / ml ) Ty ( KN / ml )
Surcharges
ELS ELU ELS ELU
G per 3.904 5.270 0.000 0.000
Bc 46.925 75.080 47.463 75.940
Bt 69.336 110.937 59.703 95.525
Br 55.238 88.381 63.937 102.299
M c120 46.850 63.247 34.473 46.538
Tableau 29: Efforts tranchants dans la dalle articulée à l’ELU et à l’ELS
En superposant les efforts de flexion locale et transversale, nous dégageons les efforts
à la base desquels le calcul du ferraillage sera fait. (Voir détails dans la note de calcul).
L’hourdis est ferraillé en deux nappes inférieure et supérieure et dans les deux
directions longitudinale et transversale. L’hourdis est réalisé sans reprise de bétonnage sur
toute son épaisseur, il est faiblement sollicité au cisaillement.
Après avoir déterminé les sollicitations, on adopte un calcul de ferraillage dans toutes les
sections critiques selon le règlement BAEL 91.
Le calcul se fait pour une section de longueur unité soumise à la flexion simple. Le
tableau suivant récapitule les ferraillages de l’hourdis qui sont déjà présenté dans la note de
calcul.
En travée Sur appui
Sens lx Sens ly Sens lx Sens ly
As (cm ²) 10.46 3.07 5.07 1.90
Aschoisi (cm²) 12.32 3.95 5.53 2.00
ferraillage 8HA14 5HA10 8HA10 5HA8
bc
6.072 2.861 4.080 2.384
bc
18 18 18 18
vérification OK OK OK OK
ST
181.78 165.12 194.83 199.91
ST
215.55 215.55 215.55 215.55
vérification OK OK OK OK
Tableau 33: Récapitulations du ferraillage de l’hourdis avec vérification des contraintes
I. Comparaison économique
1. Variante 2
Coffrage perdu en
prédalles préfabriquées en
3 m2 655.2 22 14414.4
béton armé de 5 cm
d’épaisseur
BETONS
1 Béton de qualité QF 350 m3 187.2 120 22464
2 Béton de qualité Q 400 m3 148.2 130 19266
pour hourdis
ACIERS
55
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
2. Variante 3
BETONS
1 Béton de qualité QF 350 m3 202.8 120 24336
ACIERS
56
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Total 201486.9636
U *****
Tableau 36: Estimation du coût (Acier+béton+coffrage) de la variante 3
La comparaison entre les variantes à ce niveau est faite entre les différents tabliers en
termes de prix d’aciers, de bétons et de coffrages. On remarque qu’un tel projet dimensionné
en 8 poutres par travée en béton armé est moins coûteux que celui comportant 5 poutres
seulement. Il coûte 10.12% moins. La variante11 adoptée ainsi est celle d’un tablier
comportant 8 poutres de hauteur 1 m chacune sans hourdis et espacées de 1.3m.
11
C’est la variante de référence pour le chapitre suivant
57
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
I. Conception
Les appuis ont pour rôle de transmettre les efforts dus au tablier jusqu’au sol de
fondation. On distingue deux types d’appui : Les culées12 et les piles13.
13
Ce sont les appuis intermédiaires
58
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Cette solution est envisageable dans la conception de la culée puisque, dans notre cas
il n’est pas prévu de surélévation importante de la voie projetée, des rampes d’accès sont
nécessaires de part et d’autre des culées afin de réaliser un bon ajustement du profil en long.
Nous allons adopter donc les culées enterrées.
- Dalle de transition
- Le sommier d’appui
14
C’est la colonne
59
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
60
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
II. Dimensionnement
61
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
On établira un tableau des sollicitations du chevêtre sur culée à l’ELS et à l’ELU, qui est déjà
présenté dans la note de calcul.
Effort
Moments (KN.m)
tranchant(KN)
Sollicitation M<0 M>0 T
ELS -826.5 629.97 1186.92
ELU -1115.775 850.4595 1602.342
Tableau 37: Les moments de flexion longitudinaux et les efforts tranchants à retenir
62
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Ea 0.15 m
Le tableau suivant récapitule les moments extrêmes de flexion en tête des colonnes et
de torsion du chevêtre dus aux différentes natures de charge (ceci est détaillé dans la note de
calcul).
Moment M (KN.m) C (KN.m)
ELS 673.59 425.57
ELU 909.34 574.52
Tableau 38: sollicitation due aux charges excentrées
63
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
64
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Le principal intérêt de ces appareils d’appui réside dans leur déformabilité vis-à-vis
des efforts qui les sollicitent ; Ils prennent élastiquement les charges verticales, les charges
horizontales et les rotations.
Chaque ligne d’appui comporte huit appareils d’appui, ils sont rectangulaires, les grands
côtés étant perpendiculaires à l’axe longitudinal des poutres.
a a
T ; Avec a < b
10 5
5 T a 10 T 160mm a 320mm Ok
En conclusion :
a (mm) b (mm) T (mm)
200 250 32
Tableau 42: Dimensions d’un appareil d'appui
Les efforts horizontaux exercés sur le tablier (freinage) sont transmis aux différents
appuis. Il faut d’autre part, calculer les efforts développés par les déformations de la structure
du tablier en tête des appuis, du fait des déplacements imposés à ces derniers (retrait, fluage,
température). Les efforts se répartissent en fonction de la rigidité de chaque appui qui n’est
autre que l’inverse de la souplesse.
Les tableaux suivant récapitulent les souplesses et les rigidités d’une ligne d’appareil
d’appui ainsi que le reste de la pile et de la culée : (les détails sont présentés dans la note de
calcul).
Appui S d (m / MN ) S i (m / MN ) Rd ( MN / m) Ri ( MN / m)
Culée 0.1 0.05 10 20
Pile 0.05 0.025 20 40
Tableau 43: Souplesse et rigidité d’une ligne d’appareil d’appui sur culée et sur une pile
intermédiaire
Ainsi les efforts horizontaux sont répartir de la manière suivante :
66
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
2.1.1. Bossage
2.1.1.1. Pré-dimensionnement
Les bossages sont les surface sur les quelles reposent les appareils d’appui. Ils doivent
avoir un débord de 5cm de part et d’autre de chaque appareil d’appui (figure 31). Ils ont des
rôles multiples :
- Ils matérialisent l’emplacement des appareils d’appui
- Ils Permettent de réaliser facilement une surface plane et bien réglée
- Ils Assurer la mise hors d’eau l’appareil d’appui
- Ils Permettent de réserver une hauteur libre d’une valeur donnée entre l’appui et
l’intrados du tablier
Piles Culées
a 0 ( m) 0.20 0.20
a(m) 0.30 0.30
b0 ( m ) 0.25 0.25
b(m) 0.35 0.35
Tableau 45: : Les dimensions des appareils d'appuis et le bossage
D’autre part, et pour faciliter le changement des appareils d’appui, la hauteur entre
l’intrados de la poutre et la face supérieure de l’appui doit être au moins égale à 10 cm, dans
67
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
notre cas on a adopté une hauteur de 20 cm. Donc pour déterminer la hauteur du bossage, on
h ha
applique la formule suivante : hb
2
Tel que : h b : La hauteur du bossage.
On aura les hauteurs des bossages des piles et des culées récapitulés dans le tableau suivant :
Piles Culées
ha (m) 0.032 0.032
h(m) 0.2 0.2
hb (m) 0.084 0.084
Tableau 46: Hauteur des bossages
Frettage d’éclatement :
- Perpendiculairement à la ligne d’appui : 9 HA10
- Parallèlement à la ligne d’appui : 8HA10
- ELS
68
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
- ELU
C9 GmELU
in retrait 1.35 TCD
69
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
intermédiaires, et on les revérifiera pour les autres combinaisons essentiellement celle qui
donnera l’effort normale le plus important puisque ce dernier est favorable à la diminution des
quantités d’aciers.
70
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Avec :
Mu 395.21
e0 0.13m
Nu 3031.57
l0
ea max 2cm; 0.04m ; l 0 10m
250
lf K Hf 0.7 10 7m (fût encastrédans la fondation)
lf e0 ea
7 15 Sup 15;20 OK
pile pile
4 lf 4 1
28 50 OK
pile 1
Les abaques de dimensionnement à L’ELU révèlent qu’un ferraillage minimal est suffisant
r²
0.2 15.71cm²
100
r ² f t 28
A Sup 41.23cm² A 41.23cm²
fe
6.02cm²
71
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
At B 0.785
0.05 0.05 3.92 cm²
St 100 100
On disposera donc :
- Dans les zones courantes des cerces HA10 espacées de 20 cm
- Dans les zones de recouvrement et selon les instructions SETRA on disposera des
cerces HA12 tous espacées de 15 cm sur 1m
- Deux sondages pressiométrique de 30m de profondeur avec des essais tous les mètres.
72
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
- Formation No1 :
- Formation No2 :
Elle a été identifiée entre -4.00m et -30.00m de profondeur et elle constituée par une
argile silteuse de couleur beige.
D 3a
1
ple* pl * ( z )dz
b 3a D b
Avec :
73
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
ple *
Sondage SP1 : ple* 389.9bar et ple* 15 .569 bar
25
ple *
Sondage SP2 : ple* 343.15bar et ple* 13 .726 bar
25
Avec :
Ple* : représente la pression limite nette équivalente du sol sous la base de la
fondation, calculée précédemment.
Pl*(z) : est obtenue en joignant par des segments de droite sur un échelle linéaire les
différents pl*(z) mesurées.
D : est pris généralement égal à zéro, sauf s’il existe des couches de très mauvaises
caractéristiques en surface, dont on ne désire pas tenir compte dans le calcul de
l’encastrement.
pl * ( z ) 398
Sondage SP1 : De *
25.51m
ple 15.596
pl * ( z ) 351
Sondage SP2 : De *
25.57m
ple 13.726
Soit De=23m.
Où :
A : représente la section de la pointe
qu la contrainte de rupture relative au terme de pointe, calculée par la relation
*
suivante : qu Kp ple
74
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Qu Q pu Qsu
Qtu Qsu
Qc 0.5 Q pu 0.7Qsu
Qtc 0.7 Qsu
75
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
76
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Sondage SP2 :
La capacité portante moyenne d’un pieu à l’état limite service et en combinaisons quasi
permanentes ancré au-delà de -23.00 m de profondeur est de l’ordre de 149 pour un pieu de
diamètre 1000 mm.
On estime une descente de charge de 600 Tonnes qui s’exerce sur un groupe de 6
pieux situés au niveau de la pile intermédiaire. Soit 100 tonnes par pieu.
Donc comme ordre de grandeur on peut dire que la section d’acier longitudinal est As égale :
F 100
As 0.01 10 4 46 .51cm 2
s 215
77
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
78
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Conclusion générale
L’élaboration d’un projet de pont est une activité qui n’est pas évidente et délicate à
réaliser dans certains cas. Les difficultés rencontrées par l’élève ingénieur dans l’exercice de
cette activité sont multiples. Elles peuvent consister en un manque de données spécifiques à
son projet, à une connaissance pas tout à fait complète des divers types d’ouvrages, de leur
pré-dimensionnement et de leurs sujétions d’exécution (manque d’expérience par exemple).
Dans ce projet, nous avons établi une conception d’un pont au niveau de la traversée
GP3, au PK 18.8, Gouvernorat de Ben Arous. Ce pont traverse l’oued Méliane. Il remplacera
un ancien pont en maçonnerie qui assure la traversée du même oued. Ce dernier ne peut plus
fonctionner car il présente des dégradations et des désordres multiples.
Après une présentation des résultats générés par l’étude hydrologique, hydraulique et
l’étude du trafic, nous avons paramétré l’ouvrage projeté ultérieurement sur le site. A cet
effet, on a recherché normalement la solution la plus envisageable respectant les contraintes
imposées. La variante choisie était : Un pont TIBA.
Ensuite, nous avons optimisé nos choix pour ce qui concerne les ponts TIBA et nous
avons opté à la conclusion suivante :
« Pour notre cas, le dimensionnement d’un pont TIBA en poutres un peu légères et
rapprochées est moins coûteux qu’un dimensionnement avec des poutres lourdes et plus
espacées. Désormais un tablier qui comporte 8 poutres de hauteur 1.2m chacune (hourdis
associé) par travée est pris comme choix retenu ».
Enfin, nous avons dimensionné les éléments situées au dessous du tablier du pont à savoir
les culées, les piles, les appareils d’appuis et la fondation…etc.
L’élaboration du présent rapport, nous a permis d’établir une proposition concrète pour le
domaine de la conception des ponts sur oueds en abordant plusieurs disciplines, tels que les
calculs hydrologiques et hydrauliques, le dimensionnement de tabliers d’ouvrages d’art en
béton armé , la mécanique des sols…etc.
79
PROJET DE FIN D’ETUDES ENIT 2010/2011
Bibliographie
SETRA, Choix d’un dispositif de retenue en bord libre d’un pont en fonction du site. 5p.
SETRA, Conception, calcul et épreuve des ouvrages d’art Fascicule 61 –Titre II, 15p.
SETRA, Environnement des appareils d’appuis en élastomère fretté : Recueil des règles de
l’Art. Juin 1990, 17p.
SETRA, Fondation de ponts en site aquatique en état précaire. Décembre 1980, 14p.
SETRA, Les trottoirs sur les ponts et aux abords immédiats. 3p.
SETRA, Règles techniques de conception et de calcul des fondations des ouvrages de Génie
Civil : Cahier des clauses techniques générales applicables aux marchés publics de travaux
Fascicule 62 –Titre V, 34p.
www.cet-tunisia.com
www.lmgc.fr
81