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Phase 3 : Marché -> Satisfaction du client

La troisième phase est la naissance du marketing moderne. Cette période se caractérise


par la concurrence qui atteint son paroxysme, le passage du marketing de masse à un
marketing spécialisé et l'émergence de nouveaux paradigmes tels que le marketing
relationnel et électronique. Les entreprises doivent entreprendre une optique marketing
se qui signifie de développer des objectifs pour atteindre la satisfaction de la clientèle.
• La démarche Marketing
Le marketing est apparu dans les années 50 à la lumière du développement de la
société de consommation de masse.
Les principaux articles de marketing datent des années 60, notamment avec l’article de
T. Levitt « Le marketing à courte vue ».
Le marketing est avant tout une façon nouvelle de concevoir le développement des
échanges qui lient l’entreprise et ses marchés.
Le marketing met l’entreprise au service de se clientèle.
Le marketing devient le moteur de l’activité de l’entreprise. Il va dicter à l’entreprise les
produits à fabriquer.
Le développement du marketing s’explique pour une raison fondamentale : Le
consommateur n’est pas à la recherche de produits mais de solutions à ses problèmes. Il
paie pour avoir des satisfactions.
L’entreprise doit les lui offrir pour le conquérir et surtout le conserver. Exemples : le train,
le téléphone, la cigarette, la mode, …
Démarche marketing et démarche commerciale
• La démarche commerciale est centrée sur le produit.
• La démarche marketing est centrée sur la satisfaction du consommateur.
Pour la démarche commerciale, il suffit de produire pour vendre.
Pour le marketing, c’est le contraire : il faut vendre pour produire.
Le marketing contribue à améliorer le bien-être du consommateur puisqu’il pousse
l’entreprise à offrir les produits qui répondent aux besoins du consommateur.
• Les champs d’action du marketing
Pour réduire à l’essentiel, la fonction marketing a quatre champs d’action :
Le marché : est constitué par l’ensemble des clients capables et désireux de procéder à
un échange pour satisfaire un besoin ou un désir. C’est le lieu de confrontation de l’offre
et la demande. Exemples : la bourse, l’emploi
Le client : le mercaticien doit chercher à satisfaire et examiner leurs points de vue,
comprendre leurs priorités et leurs besoins.
L’entreprise : Le marketing doit élaborer un plan stratégique global en harmonie avec les
différents variables de l’action : force de vente, opérations promotionnelles ………..
NB : le marketing doit s’intégrer avec les autres services de l’entreprise
Exemple : un accueil désagréable du concierge peut faire fuir le client et faire échouer le
plan
II-La notion du marché
• Qu’est- ce qu’un marché ?
Malgré sa notion complexe, le marché est le lieu de l’offre des vendeurs et de la
demande des acheteurs dans le but de réaliser un échange ce qui permet de créer des
relations sociales.
Le marché se décline sous plusieurs formes : tout d’abord, le marché est le lieu
géographique où se rencontrent des acheteurs et des vendeurs d’un ou plusieurs
produits pour réaliser un échange. Ensuite, il existe des marchés qui n’ont pas de réalité
géographique, tel le marché boursier en France, qui est un marché direct et intermédiaire
selon le type d’organisation. Et sur le plan théorique, le marché d’un bien ou d’un service
est le lieu fictif où se retrouvent toutes les offres et toutes les demandes portant sur ce
bien ou ce service.
La loi de l’offre et de la demande est définie comme étant la variation de l’offre et de la
demande lorsque les prix se modifient sur un marché. Les prix se forment sur les
marchés selon le jeu de l’offre et de la demande.
La demande est une fonction décroissante du prix. Si le prix augmente, la demande
diminue alors que l’offre augmente. A l’inverse, si le prix diminue, la demande augmente
tandis que l’offre diminue. La demande est déterminée selon le niveau des ressources et
l’utilité puisqu’elle est fonction de l’utilité marginale des biens et des ressources
disponibles.
L’offre est une fonction croissante du prix. La baisse du prix conduit les entreprises à
réduire les quantités fabriquées. Une baisse du prix correspond donc à une diminution de
l’offre.
Une baisse des prix conduit les acheteurs à accroître leur demande et les vendeurs à
réduire leur offre. A l’inverse, une hausse amène les vendeurs à offrir davantage, alors
que les acheteurs modèrent leur demande. Plus un prix est haut, moins les
consommateurs sont prêts à acheter le produit, mais plus les vendeurs sont nombreux à
vouloir le vendre c’est ce que l’on appelle le mécanisme de l’élasticité- prix de l’offre et
de la demande.
Les théoriciens libéraux comme Adam Smith, cherchent à montrer qu’il existe de
nombreuses vertus sur les marchés. Selon lui, le marché permettrait d’harmoniser les
comportements ; d’autre part, l’offre et la demande sont constamment égales sur tous les
marchés, comme s’il y avait " une main invisible " qui réaliserait la concordance entre
l’intérêt individuelle et l’intérêt collectif. Sur un marché, chacun n’est motivé que par son
intérêt personnel, " Je pense à moi, je pense à toi ", mais malgré tout le marché est un
système d’égoïsme qui fait le bien de tous. Ce marché évolue dans une sphère appelée
société de marché où il y a des individus qui agissent dans la plus grande rationalité :
l'homoéconomucus.
Le marché idéal
Le bon fonctionnement du marché repose sur 5 hypothèses :
- L’atomicité implique un très grand nombre d’acheteurs et de vendeurs simultanément
présents sur les marchés
- L’homogénéité des produits distingués par leurs prix.
- La libre entrée est l’absence de contraintes à l’entrée de n’importe quel agent
économique, sur n’importe qu’elle marché et à n’importe quel moment.
- La libre circulation des facteurs de production (travail et capital).
- La transparence induit la parfaite information de tous les agents économiques sur
l’ensemble des prix et des caractéristiques des produits.
Lorsque ces 5 conditions sont réunies, on aboutit à la réalisation de l’équilibre général
sur un marché sur lequel l’offre est partout égale à la demande grâce à la flexibilité des
prix. Selon l’économiste Léon Walras, si un marché est équilibré les autres le sont aussi
en concurrence pure et parfaite.
• Classification des marchés
- Le marché principal : c’est le marché sur lequel l’entreprise ainsi que ses concurrents
directs agit. Par exemple le « snowboard » sur le marché du snowboard.
- Le marché complémentaire : c’est le marché lié au marché principal. Par exemple, pour
pratiquer le snowboard, il est nécessaire d’acheter des chaussures de snowboard, des
vêtements de snowboard, des fixations de snowboard,…
- Le marché substitut ou marché indirect : c’est le marché de la concurrence indirecte,
c'est-à-dire de produits ou services apportant la même fonction et pouvant remplacer les
produits du marché principal mais utilisant une technologie ou un moyen différent. Pour
le snowboard, ses marchés substituts sont le ski, le snowblade, la luge, etc…
- Le marché support : c’est une sous segmentation du marché principal, regroupant des
produits ou des services différents mais des comportements de consommation proches.
Par rapport au snowboard, son marché support est « le sport d’hiver » qui comprend par
exemple tous les équipements pour aller en montagne (raquettes).
- Le marché générique : c’est un marché regroupant des demandes aux caractéristiques
semblable par rapport au marché principal. Les gens font du snowboard pour leurs
loisirs, mais il existe d’autres loisirs comme le basket, le curling, le cricket...Ce marché
peut ne rien avoir en commun avec le marché principal (visiophonie / automobile
dialoguer avec des personnes éloignées).

Zineb rouainiPhase 3 : Marché -> Satisfaction du client


La troisième phase est la naissance du marketing moderne. Cette période se caractérise
par la concurrence qui atteint son paroxysme, le passage du marketing de masse à un
marketing spécialisé et l'émergence de nouveaux paradigmes tels que le marketing
relationnel et électronique. Les entreprises doivent entreprendre une optique marketing
se qui signifie de développer des objectifs pour atteindre la satisfaction de la clientèle.
• La démarche Marketing
Le marketing est apparu dans les années 50 à la lumière du développement de la
société de consommation de masse.
Les principaux articles de marketing datent des années 60, notamment avec l’article de
T. Levitt « Le marketing à courte vue ».
Le marketing est avant tout une façon nouvelle de concevoir le développement des
échanges qui lient l’entreprise et ses marchés.
Le marketing met l’entreprise au service de se clientèle.
Le marketing devient le moteur de l’activité de l’entreprise. Il va dicter à l’entreprise les
produits à fabriquer.
Le développement du marketing s’explique pour une raison fondamentale : Le
consommateur n’est pas à la recherche de produits mais de solutions à ses problèmes. Il
paie pour avoir des satisfactions.
L’entreprise doit les lui offrir pour le conquérir et surtout le conserver. Exemples : le train,
le téléphone, la cigarette, la mode, …
Démarche marketing et démarche commerciale
• La démarche commerciale est centrée sur le produit.
• La démarche marketing est centrée sur la satisfaction du consommateur.
Pour la démarche commerciale, il suffit de produire pour vendre.
Pour le marketing, c’est le contraire : il faut vendre pour produire.
Le marketing contribue à améliorer le bien-être du consommateur puisqu’il pousse
l’entreprise à offrir les produits qui répondent aux besoins du consommateur.
• Les champs d’action du marketing
Pour réduire à l’essentiel, la fonction marketing a quatre champs d’action :
Le marché : est constitué par l’ensemble des clients capables et désireux de procéder à
un échange pour satisfaire un besoin ou un désir. C’est le lieu de confrontation de l’offre
et la demande. Exemples : la bourse, l’emploi
Le client : le mercaticien doit chercher à satisfaire et examiner leurs points de vue,
comprendre leurs priorités et leurs besoins.
L’entreprise : Le marketing doit élaborer un plan stratégique global en harmonie avec les
différents variables de l’action : force de vente, opérations promotionnelles ………..
NB : le marketing doit s’intégrer avec les autres services de l’entreprise
Exemple : un accueil désagréable du concierge peut faire fuir le client et faire échouer le
plan
II-La notion du marché
• Qu’est- ce qu’un marché ?
Malgré sa notion complexe, le marché est le lieu de l’offre des vendeurs et de la
demande des acheteurs dans le but de réaliser un échange ce qui permet de créer des
relations sociales.
Le marché se décline sous plusieurs formes : tout d’abord, le marché est le lieu
géographique où se rencontrent des acheteurs et des vendeurs d’un ou plusieurs
produits pour réaliser un échange. Ensuite, il existe des marchés qui n’ont pas de réalité
géographique, tel le marché boursier en France, qui est un marché direct et intermédiaire
selon le type d’organisation. Et sur le plan théorique, le marché d’un bien ou d’un service
est le lieu fictif où se retrouvent toutes les offres et toutes les demandes portant sur ce
bien ou ce service.
La loi de l’offre et de la demande est définie comme étant la variation de l’offre et de la
demande lorsque les prix se modifient sur un marché. Les prix se forment sur les
marchés selon le jeu de l’offre et de la demande.
La demande est une fonction décroissante du prix. Si le prix augmente, la demande
diminue alors que l’offre augmente. A l’inverse, si le prix diminue, la demande augmente
tandis que l’offre diminue. La demande est déterminée selon le niveau des ressources et
l’utilité puisqu’elle est fonction de l’utilité marginale des biens et des ressources
disponibles.
L’offre est une fonction croissante du prix. La baisse du prix conduit les entreprises à
réduire les quantités fabriquées. Une baisse du prix correspond donc à une diminution de
l’offre.
Une baisse des prix conduit les acheteurs à accroître leur demande et les vendeurs à
réduire leur offre. A l’inverse, une hausse amène les vendeurs à offrir davantage, alors
que les acheteurs modèrent leur demande. Plus un prix est haut, moins les
consommateurs sont prêts à acheter le produit, mais plus les vendeurs sont nombreux à
vouloir le vendre c’est ce que l’on appelle le mécanisme de l’élasticité- prix de l’offre et
de la demande.
Les théoriciens libéraux comme Adam Smith, cherchent à montrer qu’il existe de
nombreuses vertus sur les marchés. Selon lui, le marché permettrait d’harmoniser les
comportements ; d’autre part, l’offre et la demande sont constamment égales sur tous les
marchés, comme s’il y avait " une main invisible " qui réaliserait la concordance entre
l’intérêt individuelle et l’intérêt collectif. Sur un marché, chacun n’est motivé que par son
intérêt personnel, " Je pense à moi, je pense à toi ", mais malgré tout le marché est un
système d’égoïsme qui fait le bien de tous. Ce marché évolue dans une sphère appelée
société de marché où il y a des individus qui agissent dans la plus grande rationalité :
l'homoéconomucus.
Le marché idéal
Le bon fonctionnement du marché repose sur 5 hypothèses :
- L’atomicité implique un très grand nombre d’acheteurs et de vendeurs simultanément
présents sur les marchés
- L’homogénéité des produits distingués par leurs prix.
- La libre entrée est l’absence de contraintes à l’entrée de n’importe quel agent
économique, sur n’importe qu’elle marché et à n’importe quel moment.
- La libre circulation des facteurs de production (travail et capital).
- La transparence induit la parfaite information de tous les agents économiques sur
l’ensemble des prix et des caractéristiques des produits.
Lorsque ces 5 conditions sont réunies, on aboutit à la réalisation de l’équilibre général
sur un marché sur lequel l’offre est partout égale à la demande grâce à la flexibilité des
prix. Selon l’économiste Léon Walras, si un marché est équilibré les autres le sont aussi
en concurrence pure et parfaite.
• Classification des marchés
- Le marché principal : c’est le marché sur lequel l’entreprise ainsi que ses concurrents
directs agit. Par exemple le « snowboard » sur le marché du snowboard.
- Le marché complémentaire : c’est le marché lié au marché principal. Par exemple, pour
pratiquer le snowboard, il est nécessaire d’acheter des chaussures de snowboard, des
vêtements de snowboard, des fixations de snowboard,…
- Le marché substitut ou marché indirect : c’est le marché de la concurrence indirecte,
c'est-à-dire de produits ou services apportant la même fonction et pouvant remplacer les
produits du marché principal mais utilisant une technologie ou un moyen différent. Pour
le snowboard, ses marchés substituts sont le ski, le snowblade, la luge, etc…
- Le marché support : c’est une sous segmentation du marché principal, regroupant des
produits ou des services différents mais des comportements de consommation proches.
Par rapport au snowboard, son marché support est « le sport d’hiver » qui comprend par
exemple tous les équipements pour aller en montagne (raquettes).
- Le marché générique : c’est un marché regroupant des demandes aux caractéristiques
semblable par rapport au marché principal. Les gens font du snowboard pour leurs
loisirs, mais il existe d’autres loisirs comme le basket, le curling, le cricket...Ce marché
peut ne rien avoir en commun avec le marché principal (visiophonie / automobile
dialoguer avec des personnes éloignées).
Marché principal Marché complémentaire Marché
Phase 3 : Marché -> Satisfaction du client
La troisième phase est la naissance du marketing moderne. Cette période se caractérise
par la concurrence qui atteint son paroxysme, le passage du marketing de masse à un
marketing spécialisé et l'émergence de nouveaux paradigmes tels que le marketing
relationnel et électronique. Les entreprises doivent entreprendre une optique marketing
se qui signifie de développer des objectifs pour atteindre la satisfaction de la clientèle.
• La démarche Marketing
Le marketing est apparu dans les années 50 à la lumière du développement de la
société de consommation de masse.
Les principaux articles de marketing datent des années 60, notamment avec l’article de
T. Levitt « Le marketing à courte vue ».
Le marketing est avant tout une façon nouvelle de concevoir le développement des
échanges qui lient l’entreprise et ses marchés.
Le marketing met l’entreprise au service de se clientèle.
Le marketing devient le moteur de l’activité de l’entreprise. Il va dicter à l’entreprise les
produits à fabriquer.
Le développement du marketing s’explique pour une raison fondamentale : Le
consommateur n’est pas à la recherche de produits mais de solutions à ses problèmes. Il
paie pour avoir des satisfactions.
L’entreprise doit les lui offrir pour le conquérir et surtout le conserver. Exemples : le train,
le téléphone, la cigarette, la mode, …
Démarche marketing et démarche commerciale
• La démarche commerciale est centrée sur le produit.
• La démarche marketing est centrée sur la satisfaction du consommateur.
Pour la démarche commerciale, il suffit de produire pour vendre.
Pour le marketing, c’est le contraire : il faut vendre pour produire.
Le marketing contribue à améliorer le bien-être du consommateur puisqu’il pousse
l’entreprise à offrir les produits qui répondent aux besoins du consommateur.
• Les champs d’action du marketing
Pour réduire à l’essentiel, la fonction marketing a quatre champs d’action :
Le marché : est constitué par l’ensemble des clients capables et désireux de procéder à
un échange pour satisfaire un besoin ou un désir. C’est le lieu de confrontation de l’offre
et la demande. Exemples : la bourse, l’emploi
Le client : le mercaticien doit chercher à satisfaire et examiner leurs points de vue,
comprendre leurs priorités et leurs besoins.
L’entreprise : Le marketing doit élaborer un plan stratégique global en harmonie avec les
différents variables de l’action : force de vente, opérations promotionnelles ………..
NB : le marketing doit s’intégrer avec les autres services de l’entreprise
Exemple : un accueil désagréable du concierge peut faire fuir le client et faire échouer le
plan
II-La notion du marché
• Qu’est- ce qu’un marché ?
Malgré sa notion complexe, le marché est le lieu de l’offre des vendeurs et de la
demande des acheteurs dans le but de réaliser un échange ce qui permet de créer des
relations sociales.
Le marché se décline sous plusieurs formes : tout d’abord, le marché est le lieu
géographique où se rencontrent des acheteurs et des vendeurs d’un ou plusieurs
produits pour réaliser un échange. Ensuite, il existe des marchés qui n’ont pas de réalité
géographique, tel le marché boursier en France, qui est un marché direct et intermédiaire
selon le type d’organisation. Et sur le plan théorique, le marché d’un bien ou d’un service
est le lieu fictif où se retrouvent toutes les offres et toutes les demandes portant sur ce
bien ou ce service.
La loi de l’offre et de la demande est définie comme étant la variation de l’offre et de la
demande lorsque les prix se modifient sur un marché. Les prix se forment sur les
marchés selon le jeu de l’offre et de la demande.
La demande est une fonction décroissante du prix. Si le prix augmente, la demande
diminue alors que l’offre augmente. A l’inverse, si le prix diminue, la demande augmente
tandis que l’offre diminue. La demande est déterminée selon le niveau des ressources et
l’utilité puisqu’elle est fonction de l’utilité marginale des biens et des ressources
disponibles.
L’offre est une fonction croissante du prix. La baisse du prix conduit les entreprises à
réduire les quantités fabriquées. Une baisse du prix correspond donc à une diminution de
l’offre.
Une baisse des prix conduit les acheteurs à accroître leur demande et les vendeurs à
réduire leur offre. A l’inverse, une hausse amène les vendeurs à offrir davantage, alors
que les acheteurs modèrent leur demande. Plus un prix est haut, moins les
consommateurs sont prêts à acheter le produit, mais plus les vendeurs sont nombreux à
vouloir le vendre c’est ce que l’on appelle le mécanisme de l’élasticité- prix de l’offre et
de la demande.
Les théoriciens libéraux comme Adam Smith, cherchent à montrer qu’il existe de
nombreuses vertus sur les marchés. Selon lui, le marché permettrait d’harmoniser les
comportements ; d’autre part, l’offre et la demande sont constamment égales sur tous les
marchés, comme s’il y avait " une main invisible " qui réaliserait la concordance entre
l’intérêt individuelle et l’intérêt collectif. Sur un marché, chacun n’est motivé que par son
intérêt personnel, " Je pense à moi, je pense à toi ", mais malgré tout le marché est un
système d’égoïsme qui fait le bien de tous. Ce marché évolue dans une sphère appelée
société de marché où il y a des individus qui agissent dans la plus grande rationalité :
l'homoéconomucus.
Le marché idéal
Le bon fonctionnement du marché repose sur 5 hypothèses :
- L’atomicité implique un très grand nombre d’acheteurs et de vendeurs simultanément
présents sur les marchés
- L’homogénéité des produits distingués par leurs prix.
- La libre entrée est l’absence de contraintes à l’entrée de n’importe quel agent
économique, sur n’importe qu’elle marché et à n’importe quel moment.
- La libre circulation des facteurs de production (travail et capital).
- La transparence induit la parfaite information de tous les agents économiques sur
l’ensemble des prix et des caractéristiques des produits.
Lorsque ces 5 conditions sont réunies, on aboutit à la réalisation de l’équilibre général
sur un marché sur lequel l’offre est partout égale à la demande grâce à la flexibilité des
prix. Selon l’économiste Léon Walras, si un marché est équilibré les autres le sont aussi
en concurrence pure et parfaite.
• Classification des marchés
- Le marché principal : c’est le marché sur lequel l’entreprise ainsi que ses concurrents
directs agit. Par exemple le « snowboard » sur le marché du snowboard.
- Le marché complémentaire : c’est le marché lié au marché principal. Par exemple, pour
pratiquer le snowboard, il est nécessaire d’acheter des chaussures de snowboard, des
vêtements de snowboard, des fixations de snowboard,…
- Le marché substitut ou marché indirect : c’est le marché de la concurrence indirecte,
c'est-à-dire de produits ou services apportant la même fonction et pouvant remplacer les
produits du marché principal mais utilisant une technologie ou un moyen différent. Pour
le snowboard, ses marchés substituts sont le ski, le snowblade, la luge, etc…
- Le marché support : c’est une sous segmentation du marché principal, regroupant des
produits ou des services différents mais des comportements de consommation proches.
Par rapport au snowboard, son marché support est « le sport d’hiver » qui comprend par
exemple tous les équipements pour aller en montagne (raquettes).
- Le marché générique : c’est un marché regroupant des demandes aux caractéristiques
semblable par rapport au marché principal. Les gens font du snowboard pour leurs
loisirs, mais il existe d’autres loisirs comme le basket, le curling, le cricket...Ce marché
peut ne rien avoir en commun avec le marché principal (visiophonie / automobile
dialoguer avec des personnes éloignées).
Marché principal Marché complémentaire Marché
Phase 3 : Marché -> Satisfaction du client
La troisième phase est la naissance du marketing moderne. Cette période se caractérise
par la concurrence qui atteint son paroxysme, le passage du marketing de masse à un
marketing spécialisé et l'émergence de nouveaux paradigmes tels que le marketing
relationnel et électronique. Les entreprises doivent entreprendre une optique marketing
se qui signifie de développer des objectifs pour atteindre la satisfaction de la clientèle.
• La démarche Marketing
Le marketing est apparu dans les années 50 à la lumière du développement de la
société de consommation de masse.
Les principaux articles de marketing datent des années 60, notamment avec l’article de
T. Levitt « Le marketing à courte vue ».
Le marketing est avant tout une façon nouvelle de concevoir le développement des
échanges qui lient l’entreprise et ses marchés.
Le marketing met l’entreprise au service de se clientèle.
Le marketing devient le moteur de l’activité de l’entreprise. Il va dicter à l’entreprise les
produits à fabriquer.
Le développement du marketing s’explique pour une raison fondamentale : Le
consommateur n’est pas à la recherche de produits mais de solutions à ses problèmes. Il
paie pour avoir des satisfactions.
L’entreprise doit les lui offrir pour le conquérir et surtout le conserver. Exemples : le train,
le téléphone, la cigarette, la mode, …
Démarche marketing et démarche commerciale
• La démarche commerciale est centrée sur le produit.
• La démarche marketing est centrée sur la satisfaction du consommateur.
Pour la démarche commerciale, il suffit de produire pour vendre.
Pour le marketing, c’est le contraire : il faut vendre pour produire.
Le marketing contribue à améliorer le bien-être du consommateur puisqu’il pousse
l’entreprise à offrir les produits qui répondent aux besoins du consommateur.
• Les champs d’action du marketing
Pour réduire à l’essentiel, la fonction marketing a quatre champs d’action :
Le marché : est constitué par l’ensemble des clients capables et désireux de procéder à
un échange pour satisfaire un besoin ou un désir. C’est le lieu de confrontation de l’offre
et la demande. Exemples : la bourse, l’emploi
Le client : le mercaticien doit chercher à satisfaire et examiner leurs points de vue,
comprendre leurs priorités et leurs besoins.
L’entreprise : Le marketing doit élaborer un plan stratégique global en harmonie avec les
différents variables de l’action : force de vente, opérations promotionnelles ………..
NB : le marketing doit s’intégrer avec les autres services de l’entreprise
Exemple : un accueil désagréable du concierge peut faire fuir le client et faire échouer le
plan
II-La notion du marché
• Qu’est- ce qu’un marché ?
Malgré sa notion complexe, le marché est le lieu de l’offre des vendeurs et de la
demande des acheteurs dans le but de réaliser un échange ce qui permet de créer des
relations sociales.
Le marché se décline sous plusieurs formes : tout d’abord, le marché est le lieu
géographique où se rencontrent des acheteurs et des vendeurs d’un ou plusieurs
produits pour réaliser un échange. Ensuite, il existe des marchés qui n’ont pas de réalité
géographique, tel le marché boursier en France, qui est un marché direct et intermédiaire
selon le type d’organisation. Et sur le plan théorique, le marché d’un bien ou d’un service
est le lieu fictif où se retrouvent toutes les offres et toutes les demandes portant sur ce
bien ou ce service.
La loi de l’offre et de la demande est définie comme étant la variation de l’offre et de la
demande lorsque les prix se modifient sur un marché. Les prix se forment sur les
marchés selon le jeu de l’offre et de la demande.
La demande est une fonction décroissante du prix. Si le prix augmente, la demande
diminue alors que l’offre augmente. A l’inverse, si le prix diminue, la demande augmente
tandis que l’offre diminue. La demande est déterminée selon le niveau des ressources et
l’utilité puisqu’elle est fonction de l’utilité marginale des biens et des ressources
disponibles.
L’offre est une fonction croissante du prix. La baisse du prix conduit les entreprises à
réduire les quantités fabriquées. Une baisse du prix correspond donc à une diminution de
l’offre.
Une baisse des prix conduit les acheteurs à accroître leur demande et les vendeurs à
réduire leur offre. A l’inverse, une hausse amène les vendeurs à offrir davantage, alors
que les acheteurs modèrent leur demande. Plus un prix est haut, moins les
consommateurs sont prêts à acheter le produit, mais plus les vendeurs sont nombreux à
vouloir le vendre c’est ce que l’on appelle le mécanisme de l’élasticité- prix de l’offre et
de la demande.
Les théoriciens libéraux comme Adam Smith, cherchent à montrer qu’il existe de
nombreuses vertus sur les marchés. Selon lui, le marché permettrait d’harmoniser les
comportements ; d’autre part, l’offre et la demande sont constamment égales sur tous les
marchés, comme s’il y avait " une main invisible " qui réaliserait la concordance entre
l’intérêt individuelle et l’intérêt collectif. Sur un marché, chacun n’est motivé que par son
intérêt personnel, " Je pense à moi, je pense à toi ", mais malgré tout le marché est un
système d’égoïsme qui fait le bien de tous. Ce marché évolue dans une sphère appelée
société de marché où il y a des individus qui agissent dans la plus grande rationalité :
l'homoéconomucus.
Le marché idéal
Le bon fonctionnement du marché repose sur 5 hypothèses :
- L’atomicité implique un très grand nombre d’acheteurs et de vendeurs simultanément
présents sur les marchés
- L’homogénéité des produits distingués par leurs prix.
- La libre entrée est l’absence de contraintes à l’entrée de n’importe quel agent
économique, sur n’importe qu’elle marché et à n’importe quel moment.
- La libre circulation des facteurs de production (travail et capital).
- La transparence induit la parfaite information de tous les agents économiques sur
l’ensemble des prix et des caractéristiques des produits.
Lorsque ces 5 conditions sont réunies, on aboutit à la réalisation de l’équilibre général
sur un marché sur lequel l’offre est partout égale à la demande grâce à la flexibilité des
prix. Selon l’économiste Léon Walras, si un marché est équilibré les autres le sont aussi
en concurrence pure et parfaite.
• Classification des marchés
- Le marché principal : c’est le marché sur lequel l’entreprise ainsi que ses concurrents
directs agit. Par exemple le « snowboard » sur le marché du snowboard.
- Le marché complémentaire : c’est le marché lié au marché principal. Par exemple, pour
pratiquer le snowboard, il est nécessaire d’acheter des chaussures de snowboard, des
vêtements de snowboard, des fixations de snowboard,…
- Le marché substitut ou marché indirect : c’est le marché de la concurrence indirecte,
c'est-à-dire de produits ou services apportant la même fonction et pouvant remplacer les
produits du marché principal mais utilisant une technologie ou un moyen différent. Pour
le snowboard, ses marchés substituts sont le ski, le snowblade, la luge, etc…
- Le marché support : c’est une sous segmentation du marché principal, regroupant des
produits ou des services différents mais des comportements de consommation proches.
Par rapport au snowboard, son marché support est « le sport d’hiver » qui comprend par
exemple tous les équipements pour aller en montagne (raquettes).
- Le marché générique : c’est un marché regroupant des demandes aux caractéristiques
semblable par rapport au marché principal. Les gens font du snowboard pour leurs
loisirs, mais il existe d’autres loisirs comme le basket, le curling, le cricket...Ce marché
peut ne rien avoir en commun avec le marché principal (visiophonie / automobile
dialoguer avec des personnes éloignées).
Marché principal Marché complémentaire Marché
Phase 3 : Marché -> Satisfaction du client
La troisième phase est la naissance du marketing moderne. Cette période se caractérise
par la concurrence qui atteint son paroxysme, le passage du marketing de masse à un
marketing spécialisé et l'émergence de nouveaux paradigmes tels que le marketing
relationnel et électronique. Les entreprises doivent entreprendre une optique marketing
se qui signifie de développer des objectifs pour atteindre la satisfaction de la clientèle.
• La démarche Marketing
Le marketing est apparu dans les années 50 à la lumière du développement de la
société de consommation de masse.
Les principaux articles de marketing datent des années 60, notamment avec l’article de
T. Levitt « Le marketing à courte vue ».
Le marketing est avant tout une façon nouvelle de concevoir le développement des
échanges qui lient l’entreprise et ses marchés.
Le marketing met l’entreprise au service de se clientèle.
Le marketing devient le moteur de l’activité de l’entreprise. Il va dicter à l’entreprise les
produits à fabriquer.
Le développement du marketing s’explique pour une raison fondamentale : Le
consommateur n’est pas à la recherche de produits mais de solutions à ses problèmes. Il
paie pour avoir des satisfactions.
L’entreprise doit les lui offrir pour le conquérir et surtout le conserver. Exemples : le train,
le téléphone, la cigarette, la mode, …
Démarche marketing et démarche commerciale
• La démarche commerciale est centrée sur le produit.
• La démarche marketing est centrée sur la satisfaction du consommateur.
Pour la démarche commerciale, il suffit de produire pour vendre.
Pour le marketing, c’est le contraire : il faut vendre pour produire.
Le marketing contribue à améliorer le bien-être du consommateur puisqu’il pousse
l’entreprise à offrir les produits qui répondent aux besoins du consommateur.
• Les champs d’action du marketing
Pour réduire à l’essentiel, la fonction marketing a quatre champs d’action :
Le marché : est constitué par l’ensemble des clients capables et désireux de procéder à
un échange pour satisfaire un besoin ou un désir. C’est le lieu de confrontation de l’offre
et la demande. Exemples : la bourse, l’emploi
Le client : le mercaticien doit chercher à satisfaire et examiner leurs points de vue,
comprendre leurs priorités et leurs besoins.
L’entreprise : Le marketing doit élaborer un plan stratégique global en harmonie avec les
différents variables de l’action : force de vente, opérations promotionnelles ………..
NB : le marketing doit s’intégrer avec les autres services de l’entreprise
Exemple : un accueil désagréable du concierge peut faire fuir le client et faire échouer le
plan
II-La notion du marché
• Qu’est- ce qu’un marché ?
Malgré sa notion complexe, le marché est le lieu de l’offre des vendeurs et de la
demande des acheteurs dans le but de réaliser un échange ce qui permet de créer des
relations sociales.
Le marché se décline sous plusieurs formes : tout d’abord, le marché est le lieu
géographique où se rencontrent des acheteurs et des vendeurs d’un ou plusieurs
produits pour réaliser un échange. Ensuite, il existe des marchés qui n’ont pas de réalité
géographique, tel le marché boursier en France, qui est un marché direct et intermédiaire
selon le type d’organisation. Et sur le plan théorique, le marché d’un bien ou d’un service
est le lieu fictif où se retrouvent toutes les offres et toutes les demandes portant sur ce
bien ou ce service.
La loi de l’offre et de la demande est définie comme étant la variation de l’offre et de la
demande lorsque les prix se modifient sur un marché. Les prix se forment sur les
marchés selon le jeu de l’offre et de la demande.
La demande est une fonction décroissante du prix. Si le prix augmente, la demande
diminue alors que l’offre augmente. A l’inverse, si le prix diminue, la demande augmente
tandis que l’offre diminue. La demande est déterminée selon le niveau des ressources et
l’utilité puisqu’elle est fonction de l’utilité marginale des biens et des ressources
disponibles.
L’offre est une fonction croissante du prix. La baisse du prix conduit les entreprises à
réduire les quantités fabriquées. Une baisse du prix correspond donc à une diminution de
l’offre.
Une baisse des prix conduit les acheteurs à accroître leur demande et les vendeurs à
réduire leur offre. A l’inverse, une hausse amène les vendeurs à offrir davantage, alors
que les acheteurs modèrent leur demande. Plus un prix est haut, moins les
consommateurs sont prêts à acheter le produit, mais plus les vendeurs sont nombreux à
vouloir le vendre c’est ce que l’on appelle le mécanisme de l’élasticité- prix de l’offre et
de la demande.
Les théoriciens libéraux comme Adam Smith, cherchent à montrer qu’il existe de
nombreuses vertus sur les marchés. Selon lui, le marché permettrait d’harmoniser les
comportements ; d’autre part, l’offre et la demande sont constamment égales sur tous les
marchés, comme s’il y avait " une main invisible " qui réaliserait la concordance entre
l’intérêt individuelle et l’intérêt collectif. Sur un marché, chacun n’est motivé que par son
intérêt personnel, " Je pense à moi, je pense à toi ", mais malgré tout le marché est un
système d’égoïsme qui fait le bien de tous. Ce marché évolue dans une sphère appelée
société de marché où il y a des individus qui agissent dans la plus grande rationalité :
l'homoéconomucus.
Le marché idéal
Le bon fonctionnement du marché repose sur 5 hypothèses :
- L’atomicité implique un très grand nombre d’acheteurs et de vendeurs simultanément
présents sur les marchés
- L’homogénéité des produits distingués par leurs prix.
- La libre entrée est l’absence de contraintes à l’entrée de n’importe quel agent
économique, sur n’importe qu’elle marché et à n’importe quel moment.
- La libre circulation des facteurs de production (travail et capital).
- La transparence induit la parfaite information de tous les agents économiques sur
l’ensemble des prix et des caractéristiques des produits.
Lorsque ces 5 conditions sont réunies, on aboutit à la réalisation de l’équilibre général
sur un marché sur lequel l’offre est partout égale à la demande grâce à la flexibilité des
prix. Selon l’économiste Léon Walras, si un marché est équilibré les autres le sont aussi
en concurrence pure et parfaite.
• Classification des marchés
- Le marché principal : c’est le marché sur lequel l’entreprise ainsi que ses concurrents
directs agit. Par exemple le « snowboard » sur le marché du snowboard.
- Le marché complémentaire : c’est le marché lié au marché principal. Par exemple, pour
pratiquer le snowboard, il est nécessaire d’acheter des chaussures de snowboard, des
vêtements de snowboard, des fixations de snowboard,…
- Le marché substitut ou marché indirect : c’est le marché de la concurrence indirecte,
c'est-à-dire de produits ou services apportant la même fonction et pouvant remplacer les
produits du marché principal mais utilisant une technologie ou un moyen différent. Pour
le snowboard, ses marchés substituts sont le ski, le snowblade, la luge, etc…
- Le marché support : c’est une sous segmentation du marché principal, regroupant des
produits ou des services différents mais des comportements de consommation proches.
Par rapport au snowboard, son marché support est « le sport d’hiver » qui comprend par
exemple tous les équipements pour aller en montagne (raquettes).
- Le marché générique : c’est un marché regroupant des demandes aux caractéristiques
semblable par rapport au marché principal. Les gens font du snowboard pour leurs
loisirs, mais il existe d’autres loisirs comme le basket, le curling, le cricket...Ce marché
peut ne rien avoir en commun avec le marché principal (visiophonie / automobile
dialoguer avec des personnes éloignées).
Marché principal Marché complémentaire Marché
Phase 3 : Marché -> Satisfaction du client
La troisième phase est la naissance du marketing moderne. Cette période se caractérise
par la concurrence qui atteint son paroxysme, le passage du marketing de masse à un
marketing spécialisé et l'émergence de nouveaux paradigmes tels que le marketing
relationnel et électronique. Les entreprises doivent entreprendre une optique marketing
se qui signifie de développer des objectifs pour atteindre la satisfaction de la clientèle.
• La démarche Marketing
Le marketing est apparu dans les années 50 à la lumière du développement de la
société de consommation de masse.
Les principaux articles de marketing datent des années 60, notamment avec l’article de
T. Levitt « Le marketing à courte vue ».
Le marketing est avant tout une façon nouvelle de concevoir le développement des
échanges qui lient l’entreprise et ses marchés.
Le marketing met l’entreprise au service de se clientèle.
Le marketing devient le moteur de l’activité de l’entreprise. Il va dicter à l’entreprise les
produits à fabriquer.
Le développement du marketing s’explique pour une raison fondamentale : Le
consommateur n’est pas à la recherche de produits mais de solutions à ses problèmes. Il
paie pour avoir des satisfactions.
L’entreprise doit les lui offrir pour le conquérir et surtout le conserver. Exemples : le train,
le téléphone, la cigarette, la mode, …
Démarche marketing et démarche commerciale
• La démarche commerciale est centrée sur le produit.
• La démarche marketing est centrée sur la satisfaction du consommateur.
Pour la démarche commerciale, il suffit de produire pour vendre.
Pour le marketing, c’est le contraire : il faut vendre pour produire.
Le marketing contribue à améliorer le bien-être du consommateur puisqu’il pousse
l’entreprise à offrir les produits qui répondent aux besoins du consommateur.
• Les champs d’action du marketing
Pour réduire à l’essentiel, la fonction marketing a quatre champs d’action :
Le marché : est constitué par l’ensemble des clients capables et désireux de procéder à
un échange pour satisfaire un besoin ou un désir. C’est le lieu de confrontation de l’offre
et la demande. Exemples : la bourse, l’emploi
Le client : le mercaticien doit chercher à satisfaire et examiner leurs points de vue,
comprendre leurs priorités et leurs besoins.
L’entreprise : Le marketing doit élaborer un plan stratégique global en harmonie avec les
différents variables de l’action : force de vente, opérations promotionnelles ………..
NB : le marketing doit s’intégrer avec les autres services de l’entreprise
Exemple : un accueil désagréable du concierge peut faire fuir le client et faire échouer le
plan
II-La notion du marché
• Qu’est- ce qu’un marché ?
Malgré sa notion complexe, le marché est le lieu de l’offre des vendeurs et de la
demande des acheteurs dans le but de réaliser un échange ce qui permet de créer des
relations sociales.
Le marché se décline sous plusieurs formes : tout d’abord, le marché est le lieu
géographique où se rencontrent des acheteurs et des vendeurs d’un ou plusieurs
produits pour réaliser un échange. Ensuite, il existe des marchés qui n’ont pas de réalité
géographique, tel le marché boursier en France, qui est un marché direct et intermédiaire
selon le type d’organisation. Et sur le plan théorique, le marché d’un bien ou d’un service
est le lieu fictif où se retrouvent toutes les offres et toutes les demandes portant sur ce
bien ou ce service.
La loi de l’offre et de la demande est définie comme étant la variation de l’offre et de la
demande lorsque les prix se modifient sur un marché. Les prix se forment sur les
marchés selon le jeu de l’offre et de la demande.
La demande est une fonction décroissante du prix. Si le prix augmente, la demande
diminue alors que l’offre augmente. A l’inverse, si le prix diminue, la demande augmente
tandis que l’offre diminue. La demande est déterminée selon le niveau des ressources et
l’utilité puisqu’elle est fonction de l’utilité marginale des biens et des ressources
disponibles.
L’offre est une fonction croissante du prix. La baisse du prix conduit les entreprises à
réduire les quantités fabriquées. Une baisse du prix correspond donc à une diminution de
l’offre.
Une baisse des prix conduit les acheteurs à accroître leur demande et les vendeurs à
réduire leur offre. A l’inverse, une hausse amène les vendeurs à offrir davantage, alors
que les acheteurs modèrent leur demande. Plus un prix est haut, moins les
consommateurs sont prêts à acheter le produit, mais plus les vendeurs sont nombreux à
vouloir le vendre c’est ce que l’on appelle le mécanisme de l’élasticité- prix de l’offre et
de la demande.
Les théoriciens libéraux comme Adam Smith, cherchent à montrer qu’il existe de
nombreuses vertus sur les marchés. Selon lui, le marché permettrait d’harmoniser les
comportements ; d’autre part, l’offre et la demande sont constamment égales sur tous les
marchés, comme s’il y avait " une main invisible " qui réaliserait la concordance entre
l’intérêt individuelle et l’intérêt collectif. Sur un marché, chacun n’est motivé que par son
intérêt personnel, " Je pense à moi, je pense à toi ", mais malgré tout le marché est un
système d’égoïsme qui fait le bien de tous. Ce marché évolue dans une sphère appelée
société de marché où il y a des individus qui agissent dans la plus grande rationalité :
l'homoéconomucus.
Le marché idéal
Le bon fonctionnement du marché repose sur 5 hypothèses :
- L’atomicité implique un très grand nombre d’acheteurs et de vendeurs simultanément
présents sur les marchés
- L’homogénéité des produits distingués par leurs prix.
- La libre entrée est l’absence de contraintes à l’entrée de n’importe quel agent
économique, sur n’importe qu’elle marché et à n’importe quel moment.
- La libre circulation des facteurs de production (travail et capital).
- La transparence induit la parfaite information de tous les agents économiques sur
l’ensemble des prix et des caractéristiques des produits.
Lorsque ces 5 conditions sont réunies, on aboutit à la réalisation de l’équilibre général
sur un marché sur lequel l’offre est partout égale à la demande grâce à la flexibilité des
prix. Selon l’économiste Léon Walras, si un marché est équilibré les autres le sont aussi
en concurrence pure et parfaite.
• Classification des marchés
- Le marché principal : c’est le marché sur lequel l’entreprise ainsi que ses concurrents
directs agit. Par exemple le « snowboard » sur le marché du snowboard.
- Le marché complémentaire : c’est le marché lié au marché principal. Par exemple, pour
pratiquer le snowboard, il est nécessaire d’acheter des chaussures de snowboard, des
vêtements de snowboard, des fixations de snowboard,…
- Le marché substitut ou marché indirect : c’est le marché de la concurrence indirecte,
c'est-à-dire de produits ou services apportant la même fonction et pouvant remplacer les
produits du marché principal mais utilisant une technologie ou un moyen différent. Pour
le snowboard, ses marchés substituts sont le ski, le snowblade, la luge, etc…
- Le marché support : c’est une sous segmentation du marché principal, regroupant des
produits ou des services différents mais des comportements de consommation proches.
Par rapport au snowboard, son marché support est « le sport d’hiver » qui comprend par
exemple tous les équipements pour aller en montagne (raquettes).
- Le marché générique : c’est un marché regroupant des demandes aux caractéristiques
semblable par rapport au marché principal. Les gens font du snowboard pour leurs
loisirs, mais il existe d’autres loisirs comme le basket, le curling, le cricket...Ce marché
peut ne rien avoir en commun avec le marché principal (visiophonie / automobile
dialoguer avec des personnes éloignées).
Marché principal Marché complémentaire Marché

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