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Sources: partir de HENRY Alain (2001 : 78-94) ; BERGER Cédric (2007 : 70- 72) ; THAI Nguyen Hong
(1999 : 310-311).
La collecte d’information passe par une prise de connaissance de l’entreprise. Il s’agira d’identifier les
sources d’informations et les outils qui serviront à effectuer ce recueil d’informations. Cette phase de
collecte d’informations s’effectue généralement par l’examen des documents écrits (l’organigramme,
les fiches de poste etc…) qui existent déjà au sein de l’entreprise, par des entretiens et des
questionnaires menés avec les différents acteurs qui animent l’activité.
L’auditeur commence d’abord par rappeler l’objectif de l’entretien et par expliquer le déroulement.
Les questions de l’interview portent généralement sur les acteurs, sur les supports, sur les faits et sur
les délais : Qui fait quoi ? Comment et à quels moments ?
Cet inventaire consiste à collecter les procédures qui existent déjà au sein de l’entreprise et à les
classer par direction ou service ou encore par type d’action. Cet inventaire a consisté à demander aux
acteurs de nous décrire leurs activités par direction et à nous produire l’ensemble des documents liés
à l’activité.
La phase de traitement des informations est importante dans la mesure où elle permet de déceler les
forces et faiblesses comprises dans les procédures ainsi que les risques afférents.
L’analyse des informations collectées permet de situer l’importance relative des tâches effectuées
par les agents. Ainsi, à travers des tests de conformité et de permanence, l’auditeur s’assure qu’il a
bien saisi le contrôle interne.
La cartographie des risques consiste à associer aux processus, les événements de risques qui peuvent
entraîner une perte en donnant pour chaque couple ainsi recensé une vision des impacts possibles et
le degré de maîtrise estimé.
La matrice des risques est une simple présentation des risques et leurs causes dans un tableau, elle
met en évidence les risques et facilite la prise de décision pour leur prise en charge.
Les procédures, avant leurs diffusions subissent plusieurs phases de vérifications et de contrôles. On
distingue principalement deux étapes de validations. Une première validation dite provisoire qui vise
à faire approuver les restitutions écrites par les acteurs concernés. C’est le lieu des discussions qui
permettent aux acteurs concernés et aux auditeurs de s’accorder sur le fond des procédures. Une
seconde validation dite définitive est du ressort du Directeur Général. Cette dernière phase de
validation sert à corriger certaines dérives, débattre des améliorations ou clarifier les règles en
vigueur.(8)
La direction générale en se servant des différents canaux de communication (le tableau d’affichage,
l’intranet …) doit assurer une large diffusion du manuel de procédures au sein de l’entreprise.
Au regard des imperfections que peuvent comporter les procédures rédigées, leurs applications
doivent nécessairement faire l’objet d’un suivi minutieux. Le suivi de ces procédures consistera à
effectuer des tests de conformités afin de s’assurer de leurs applicabilités. C’est à l’issue de ces tests
que l’on lancera les mises à jour et les premières améliorations substantielles. La mise à jour est
importante car le manuel de procédures perd tout son sens dès lors que l’on laisse en circulation des
versions qui n’ont plus cours.
Ci-dessous une fiche de suivi de la mise en œuvre des procédures
Par ailleurs la responsabilité de la mise à jour du manuel des procédures incombe au Directeur
Général.
8 HENRY Alain & DAVERAT Ignace (2001), Rédiger les procédures de l’entreprise : guide pratique.
3ème édition, Editions d’organisation, Paris, 184 P.