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Les sigles proposés par ICC, et basés sur la langue anglaise, permettent à
tous de savoir de quel type de contrat il s'agit.
ICC recommande vivement à tous les utilisateurs de se servir des sigles : tous
les mémo guides qui suivent s'appuieront sur ces sigles.
DÉFINITION
Contraction d'INternational COmmercial TERMS (termes commerciaux
internationaux), les Incoterms déterminent les obligations réciproques du vendeur
et de l'acheteur dans le cadre d'un contrat d'achat-vente international.
Ceci pour essayer d'éviter des litiges, des malentendus toujours générateurs
de pertes de temps et d'argent.
CARACTÈRE FACULTATIF
Les Incoterms n'ont pas force de loi internationale. Ils constituent seulement
un outil fort pratique mis à la disposition des commerçants internationaux : libre à
ceux-ci de les mettre à profit dans la rédaction de leurs contrats.
CARACTÈRE INTERNATIONAL
UNIVERSALITÉ
Les Incoterms sont-ils utilisés dans le monde entier ? La réponse est : de plus
en plus.
On a reproché, en son temps, aux Incoterms d'être essentiellement
d'inspiration européenne et de n'être utilisés que par les Européens. Ce n'est plus le
cas maintenant : la Chine, les Pays africains et sud-américains, le Proche et le
Moyen-Orient, les « petits dragons » extrême orientaux les pratiquent couramment.
Autrement dit, les commerçants avisés doivent, après avoir choisi l'Incoterm
qui leur convient, ajouter des précisions supplémentaires adaptées à leur cas
particulier.
Nous avons vu que certains Incoterms s'adaptaient à tous les modes de transport. Il
est donc impératif de bien se mettre d'accord sur le mode de transport et de le faire
figurer en toutes lettres derrière l'Incoterm retenu au contrat.
Ceci est d'autant plus important que le mode de transport détermine les
requis en matière de conditionnement et d'emballage, requis qu'il est sage
également de préciser au contrat.
Les Incoterms n'entrent pas dans le détail des contrats de transport, (en effet,
ils ne traitent que des rapports entre vendeur et acheteur). Le contrat de transport
sera donc conclu avec un transporteur, soit par le vendeur, soit par l'acheteur selon
que l'Incoterm met le transport à la charge de l'un ou de l'autre.
UN CLASSEMENT RATIONNEL
La grande nouveauté des Incoterms 1990 consistait en un classement logique en 4
familles E, F, C et D, selon une hiérarchie croissante des obligations du vendeur.
Les Incoterms 2000 ont conservé ce classement.
F pour Free (en français, Franco) : le vendeur n'assume ni les risques, ni les frais du
transport principal. Le vendeur est appelé à remettre les marchandises à un
transporteur désigné par l'acheteur.
C : pour Cost ou Carriage (en français, Coût ou Port) : le vendeur assume les frais
du
transport principal, mais n'en assume pas les risques, à savoir ni les pertes ou
dommages aux marchandises, ni les frais supplémentaires dus à des faits
postérieurs au chargement ou à l'expédition.
D : pour Delivered (en français, Rendu) : le vendeur assume les risques et les frais
du transport principal.
Les premiers Incoterms (de 1936) - et notamment, les plus connus, et les plus
universellement utilisés : FOB... CFR... et CIF... - ont été essentiellement conçus
pour ce type de trafic maritime, fluvial et lacustre. Il était donc normal de placer le
transfert de risques entre vendeur et acheteur, au passage du bastingage du navire
au port d'embarquement, au moment où la marchandise entre dans le moyen de
transport.
C'est ainsi que la CCI recommande vivement aux utilisateurs des Incoterms,
de sélectionner soigneusement leur Incoterm en fonction du mode de transport
employé.
Le jeu du miroir
PRINCIPE
Le groupe de travail chargé d'élaborer les Incoterms 1990 avait opté pour une
présentation identique, Incoterm par Incoterm, des obligations réciproques du
vendeur et de l'acheteur.
Les obligations du vendeur sont énumérées en 10 rubriques, Al à A10, les
mêmes pour chaque Incoterm.
Bien entendu, si les rubriques sont les mêmes, leur contenu change selon
l'Incoterm retenu !
TABLEAU
Or, la majorité des transports maritimes est régie par les Liner Terms.
Les Incoterms maritimes s'en tiennent aux usages des ports et les
commerçants avisés doivent donc, lorsqu'il y a passage portuaire conventionnel,
maîtriser les conditions concomitantes offertes par les Liner Terms, et les préciser
au contrat de base.
Une bonne connaissance des Liner Terms aidera les négociateurs dans la
définition des coûts liés à l'Incoterm retenu au contrat.
SCHÉMA DE CONCORDANCE
Ce qui veut dire que ces complications cruciales ne concernent que la trilogie
FOB... CFR... et CIF..., dans une moindre mesure le FAS..., le DES... et le DEQ...
Il en résulte que, sur le plan des coûts, le passage portuaire des conteneurs
fait l'objet d'un forfait appelé THC « Terminal Handling Charges », simplement
variable selon le port, la nature et la dimension du conteneur.
Tous ces Incoterms « modernes » sont déjà très utilisés et ont l'avenir devant
eux. _
CAS PRATIQUÉ
Travail à faire :
Emballage
Pré-acheminement
Dédouanement export
Chargement
Transport principal
assurance
Déchargement
Dédouanement import
Post-acheminement
DOCUMENT 2
QUEL INCOTERM CHOISIR ?