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L’internationalisation des échanges, l’utilisation sans cesse grandissante du e-commerce sur internet,
ainsi que le développement de sociétés transnationales sont les signes visibles d’une économie de plus
en plus mondialisée.
La vente de marchandises est dite internationale quand l’établissement du vendeur et celui de
l’acheteur sont situés dans des États différents, selon la Convention de Vienne de 1980 sur le contrat
de vente internationale. Cependant, l’acheteur et le vendeur sont situés dans différents pays. Ils ne
parlent pas toujours la même langue, n’utilisent pas forcement la même monnaie. Ils sont même régis
par des régimes juridiques différents.
Il se pose alors au niveau du commerce international un certain nombre d’interrogations :
A quel endroit précis la marchandise sera-t-elle livrée ?
Qui du vendeur ou de l’acheteur s’occupera des formalités administratives et douanières d’entrée
et de sortie du territoire ?
Qui du vendeur et de l’acheteur aura la responsabilité d’organiser le transport ?
A quel moment les risques seront-ils transférés du vendeur à l’acheteur ?
Il est donc important de savoir qui de l’acheteur ou du vendeur prendra en charge les opérations et les
frais qui y sont liés. Les risques encourus durant les opérations d’acheminement sont également plus
élevés et il convient d’identifier qui les assume. Faute d’un droit international qui leur donne une
réponse, ces deux raisons principales ont imposé à la Chambre de commerce internationale(CCI) a
publié depuis 1936, des règles dont l’usage n’est pas obligatoire, mais qui sont forts utiles aux
opérateurs du commerce international : ces règles sont les Incoterms, ou International Commercial
Terms dont la dernière version « Incoterms 2020 » est entrée en application le 1 er janvier 2020.
Cependant, leur utilisation n’est pas obligatoire, mais près de 90% des opérations internationales s’y
réfèrent… Elles sont la référence en cas de litige auprès des tribunaux dans le commerce international.
1. Présentation
1.1 Historique
La répartition des frais et des risques liés au transport de la marchandise est une source de conflit
potentiel. Pour éviter toute ambiguïté sur les termes de l’accord, le contrat de vente doit se référer à un
langage codifié les incoterms (International Commercial Terms) ou termes commerciaux
internationaux ou encore CIV (conditions internationales de vente).
La première version des incoterms ont été définis en 1936 par la Chambre de commerce
internationale(CCI) dont le siège est à Paris. Révisée tous les 10 ans, afin de refléter l’évolution des
pratiques du commerce international, plusieurs mises à jours se sont succédées en 1953, en 1967, en
1976, en 1980, en 1990 en 2000 et 2010, jusqu’à la version actuellement en vigueur. La dernière
version date de 2010. Les Incoterms 2020 ont été publiées en septembre 2019 et sont entrés en vigueur
le 1er janvier 2020.
1.2 Définition
Acronyme de « INternational COmmercial TERMS », ou Termes Commerciaux internationaux ou
encore Termes du commerce International ; les Incoterms, contraction des termes anglais «
International Commercial Terms », constituent un ensemble codifié des dispositions contractuelles
standards relatives au transport des marchandises.
Définis par la Chambre de Commerce Internationale (ICC), les Incoterms sont révisés tous les 10 ans
afin de refléter l’évolution des pratiques du commerce international.
Ces règles d’usage définissent de manière codifiée les conditions de livraison des marchandises dans
le cadre d’un contrat de vente.
Plus précisément, les Incoterms permettent de déterminer :
Les obligations réciproques du vendeur et de l’acheteur, c’est-à-dire qui fait quoi entre le
vendeur et l’acheteur ? Organisation du transport – assurance – douane (si applicable) et autres
prestations annexes, qui fournit les documents associés?
La répartition des coûts liés au transport de marchandises entre le vendeur et l’acheteur,
c’est-à-dire qui paie quoi ? Essentiellement les frais de vérification de la marchandise,
d’emballage, d’entreposage, de manutention, de transport, d’assurance, de dédouanement export et
import, de contrôle de sécurité, les droits de douane et autres impositions.
Le transfert des risques, C’est-à-dire jusqu’où le vendeur est-il responsable des risques encourus
par la marchandise durant le transport ?
Au nombre de onze(11), tout comme la version 2010, les Incoterms version 2020 précisent la
signification d’une série de termes commerciaux, désigné sous la forme d’un trigramme (trois lettres
majuscules), suivi d’un lieu précis désigné par les parties. Il est nécessaire de faire référence à la
dernière version en vigueur. Exemple CIF – suivi d’un nom de lieu ou de port convenu (CIF
Shanghai, Incoterms 2020).
CIP… Carriage and Insurance Paid to… Port payé assurance comprise jusqu’à…
La version 2020 des Incoterms ne contient pas de révolution, l’ICC a souhaité proposer une version
plus facile à comprendre, afin d’éviter des litiges. Les changements concernent :
Une option du FCA en cas de paiement via une sécurité bancaire : le "FCA + connaissement
maritime à bord".
Avec la création d’une option complémentaire sur le connaissement avec l’annotation
« Connaissement à bord » (« On board Bill of Lading »), le vendeur pourra ainsi récupérer auprès
du transporteur mandaté par l’acheteur un connaissement attestant du chargement de la
marchandise à bord. Le vendeur doit alors déposer le connaissement auprès de son institution
financière à l’intention de l’acheteur.
La version 2020 a ajouté cette option afin de permettre aux parties de répondre aux exigences des
banques dans le cadre d’un crédit documentaire (ou lettre de crédit).
Des précisions quant au transit des marchandises en Incoterms D : le transit éventuel avant le
territoire d'importation est à charge du vendeur, alors que le transit dans le territoire d’importation
reste à charge de l'acheteur.
Les Incoterms s’appliquent également lorsque le transport est organisé avec des moyens en
propre, Le vendeur ou l’acheteur peut utiliser ses propres moyens de transport pour acheminer les
marchandises sans forcément recourir à un transporteur agissant comme tierce partie (prévu en
EXW-FCA-DAP-DPU-DDP).
La règle EXW n’est pas supprimée, il est simplement déconseillé d’utiliser cette règle dans les
échanges internationaux et de la réserver aux échanges domestiques.
1.4 Objectifs
Les Incoterms ont été élaborés par la CCI pour différentes objectifs :
Elaborer une série de relation à caractère facultatif précisant l’interprétation des principaux termes
utilisés dans les contrats de vente à l’étranger.
Mettre à la disposition des opérateurs un instrument technique permettant d’éliminer les
principales causes de conflits dues à l’ignorance des différences entre les usages commerciaux de
leur pays respectifs.
Réduire sensiblement les difficultés dues à l’incertitude des lois nationales.
Déterminer les obligations et les responsabilités de chaque partie quant à l’expédition de la
marchandise et à la réalisation du contrat de vente.
L’utilisation des INCOTERMS dépend aussi du type de transport utilisé. Dans la version des
INCOTERMS 2020, il existe sept(07) INCOTERMS qui peuvent être utilisés avec tout type de
transport (terrestre, aérien ou maritime) ou avec plusieurs en même temps (multimodal). Il s’agit des
INCOTERMS dits multimodaux.
Par contre, il existe quatre(4) INCOTERMS que l’on ne peut utiliser qu’avec des transports maritimes
et par voies navigables intérieures.
Cet incoterm impose des obligations minimales au vendeur puisqu’il doit simplement tenir à
disposition de l’acheteur, dans ses propres locaux, les marchandises emballées (sauf s’il est d’usage
dans la profession de les fournir sans emballage). L’acheteur se charge de toutes les opérations pour
acheminer les marchandises à destination.
Acheteur :
- Choisir le transporteur et en informer le vendeur
- Conclure le contrat de transport et payer le fret principal
- Supporter tous les risques et charges (manutention à l’arrivée, dédouanement import post
acheminement) à partir du moment où les marchandises ont été livrées à bord du navire
désigné selon les usages du port
Acheteur :
- Choisir le transporteur,
- conclure le contrat de transport et en informer le vendeur
- Organiser à ses propres frais et risques toutes les opérations pour amener les marchandises à
destination dès lors qu’elles ont été remises au premier transporteur désigné.
- Réaliser le dédouanement import.
Vendeur :
- Prendre en charge le dédouanement export
- Livrer les marchandises à bord du navire désigné selon les usages du port
- Payer les frais de chargement
Acheteur :
- Choisir le transporteur et en informer le vendeur
- Conclure le contrat de transport et payer le fret principal
- Supporter tous les risques et charges (manutention à l’arrivée, dédouanement import post
acheminement) à partir du moment où les marchandises ont été livrées à bord du navire
désigné selon les usages du port
Vendeur :
- Livrer les marchandises au premier transporteur
- Prendre en charge le dédouanement export
- Conclure le ou les contrats de transport pour acheminer les marchandises jusqu’au point
convenu et
payer le fret
- Prévenir l’acheteur de la remise des marchandises au transporteur
Acheteur :
- Supporter le risque transport à partir du moment où les marchandises ont été remises
au premier transporteur.
- Réceptionner les marchandises au point convenu et supporter toutes les charges pour
les amener à leur destination finale (dédouanement import, post acheminement…)
Vendeur :
- Livrer les marchandises à bord du navire
- Conclure le contrat de transport et payer le fret jusqu’au port de destination convenu
- Payer les frais de déchargement pour autant qu’ils soient inclus dans le fret
- Prévenir l’acheteur de la remise des marchandises au transporteur
Acheteur :
- Réceptionner les marchandises au port de destination convenu et payer toutes les charges à
l’arrivée jusqu’à leur destination finale
- Supporter le risque de transport à partir du moment où les marchandises ont été livrées à bord
du navire désigné selon les usages du port
Les obligations des parties sont identiques à celles de l’incoterm CPT à la différence près que le
vendeur a l’obligation de souscrire une police d’assurance pour le compte de l’acheteur afin de couvrir
le risque transport jusqu’au point de destination convenu au minimum. Les Incoterms 2020 imposent
désormais une obligation de couverture tous risques par le CIP, ce qui implique des coûts
supplémentaires pour le vendeur.
Les obligations des parties sont identiques à celles de l’incoterm CIP à la différence près que le
vendeur a l’obligation de souscrire une police d’assurance pour le compte de l’acheteur afin de couvrir
le risque transport jusqu’au port de destination convenu au minimum. La couverture de cette assurance
est minimale et le montant assuré doit être au moins égal à 110 % du prix prévu dans le contrat et dans
la même devise.
Acheteur :
- Réceptionner les marchandises au point convenu
- Assumer toutes les charges pour amener les marchandises à leur destination finale
(dédouanement import, post acheminement…)
Supporter tous les risques encourus par la marchandise dès que celle-ci a été déchargée au terminal ou
point convenu
Vendeur :
- Prendre en charge le dédouanement export
- - Conclure le ou les contrats de transport pour acheminer les marchandises jusqu’au lieu de
destination convenu et payer le fret
- Mettre les marchandises à disposition de l’acheteur, au lieu convenu, sur le moyen de
transport
Acheteur :
- Réceptionner les marchandises au point convenu et prendre en charge les frais de
déchargement du moyen de transport sauf s’ils sont supportés par le vendeur aux termes du
contrat de transport
- Assumer toutes les charges pour amener les marchandises à leur destination finale
(dédouanement import, post acheminement…)
- Supporter tous les risques encourus par la marchandise dès que celle-ci a été livrée au terminal
ou point convenu.
À l’inverse d’EXW, DDP engendre des obligations maximales pour le vendeur. Il doit livrer les
marchandises dédouanées à l’acheteur au point de destination convenu et supporter les frais de
déchargement s’ils sont inclus dans le contrat de transport.
4. La répartition de coûts et des risques entre vendeur et acheteur
4.1. La répartition de coûts entre vendeur et acheteur
Incoterms transport maritime et
Incoterms tout mode de transport
fluvial
EXW FCA CPT CIP DPU DAP DDP FAS FOB CFR CIF
Emballage V V V V V V V V V V V**
Chargement à A V V V* V V V V V V V**
l'usine
Manutention au A A V V* V V V A V V V**
départ
Manutention à A A A A V V V A A A A
l'arrivée
Douane import A A A A A A V A A A A
Post acheminement A A A A A V V A A A A
Déchargement usine A A A A A A A A A A A
EXW FCA CPT CIP DPU DAP DDP FAS FOB CFR CIF
Emballage V V V V V V V V V V V
Chargement à A V V V V V V V V V V
l'usine
Pré acheminement A V* V V V V V V V V V
Douane export A V V V V V V V V V V
Manutention au A A A A V V V A V V V
départ
Transport principal A A A A V V V A A A A
Manutention à A A A A V A V A A A A
l'arrivée
Douane import A A A A A A V A A A A
Post acheminement A A A A A A V A A A A
Déchargement usine A A A A A A A A A A A
L’usage des incoterms est facultatif et pour s’en prévaloir, les parties doivent clairement y faire
référence dans le contrat de vente sans oublier d’ancrer les obligations sur un lieu géographique précis.
Exemple : Vente CIF Le Havre, incoterm CCI 2020.
Des variantes des incoterms peuvent être utilisées et porter à confusion. Elles sont quelquefois utiles
pour respecter les particularités d’une transaction.
Exemple : Le FOB américain, suivi du nom du port d’embarquement (FOB New York) permet au
vendeur de livrer la marchandise au terminal de chemin de fer de la ville, sans préciser à qui
incombera la responsabilité de la marchandise avant qu’elle ne soit placée sur le navire. Seul le FOB
suivi du nom du navire ou du port d’embarquement a la même signification que le FOB CCI.
Le FOB UK sous-entend la mise à bord de la marchandise, dans n’importe quel port du Royaume-Uni.
Le CIF « débarqué » (landed) met à la charge du vendeur les frais de déchargement et de mise à quai à
l’arrivée, etc.
L’incoterm ne règle pas le problème du transfert de propriété de la marchandise. De plus, la pratique
des ports ou de certaines professions développe des usages particuliers qui donneront lieu à des
dispositions contractuelles expresses prévalant sur la définition des incoterms.
7. ELEMENTS A CALCULER
7.1. Le poids brut ou la masse brute (PB)
Pour déterminer le poids brut, il faut tenir compte du poids net (PN) et du poids de l’emballage (PE)
- Le poids net est le poids de la marchandise non emballée
- Le poids de l’emballage est le poids du contenant (carton, sac, conteneur…)
APPLICATION
Le coût de revient d’une marchandise est 234000 F CFA, le fournisseur applique un taux de marge de
40%. Déterminez le prix de vente départ usine de cette marchandise.
Résolution
PV= (1+0,4) x 234000 PV = 1,4 x 234000 = 327600 F
APPLICATION
Le coût de revient d’une marchandise est 250 000 F CFA, le fournisseur applique un taux de marge de
60%. Déterminez le prix de vente départ usine de cette marchandise.
Résolution
250 000 250 000
Prix de vente (PV) = Prix de vente (PV) = = 625 000 F
1−0 ,6 0 ,4
1
CM = PV = CR X CM Marge = PV X TM
1−Taux de Marque
APPLICATION
Monsieur KOUDOUGNON a importé du matériel informatique :
o coût d’achat : 7 500 000
o frais de transport principal y compris le post acheminement : 900 000
o Il veut réaliser une marge de 35 % sur son prix de vente
TAF :
1) Que représentent les 35 %
2) Déterminer son prix de vente
3) Déterminer sa marge
Résolution
1) 35 % représente le taux de marque
2) CR = 7 500 000 + 900 000 = 8 400 000
CM = 100 / (100 – 35) = 1,5384615385 (prendre tous les chiffres après virgule)
PV = 8400 000 x 1, 5384615385
PV = 12 923 076,923 F CFA
3) Marge = 12 923 076,923 x 35 % = 4 523 076,923 ou Marge = 12 923 076,923-8 400 000 =
4 523 076,923
APPLICATION DE SYNTHESE
L’entreprise LPG achète des fruits et légumes sur le marché ivoirien pour les revendre sur les marchés
internationaux. Elle vous demande de déterminer le prix Ex Works d’une commande portant sur 3 000
conserves d’ananas. Les dépenses totales supportées pour acquérir les 3 000 conserves d’ananas sont
estimées à 380 F CFA/la boîte de conserve.
Hypothèse 1 : l’entreprise envisage un bénéfice unitaire de 95 F CFA/Carton.
Hypothèse 2 : l’entreprise envisage un taux de marge de 25%.
Hypothèse 3 : l’entreprise envisage un taux de marque de 20%.
Il s’agit d’utiliser les informations des annexes et des résultats des calculs préliminaires pour
déterminer les différents incoterms exigés.
Au niveau de la monnaie
- Si la monnaie n’est pas imposée, il faut commencer par la monnaie du pays d’expédition et
convertir le prix FOB dans la monnaie du pays d’importation et travailler avec cette monnaie pour
les autres incoterms.
- Si une monnaie de facturation est imposée, il faut utiliser cette monnaie du premier incoterm au
dernier incoterm.
Au niveau de la disposition
Il faut bien disposer dans un tableau sous forme de facture pro forma.
Exemple :
Montant
Libellé
en FCFA En € (Euro)
Prix EXW Bouaké FFFFF TRYR
Chargement du camion a x b aaa
Préacheminement ade
Transit export rrt
Douane export c x p gvt
Prix FAS Abidjan PPPPPP MMMM
Ou
Montant
Libellé
en FCFA En €
Prix EXW Bouaké FFFFF TRYR
Chargement du camion a x b aaa
Préacheminement ade
Transit export rrt
Douane export c x p gvt
Prix FAS Abidjan PPPPPP MMMM
NB. Il est conseillé de convertir les montants des incoterms calculés dans la devise indiquée
ou dans la monnaie locale.
NB. Il est conseillé de convertir les montants des incoterms calculés dans la devise indiquée ou dans la
monnaie locale.
Exemple : Déterminez la prime d’assurance d’une cargaison sachant que la valeur CFR est de 13
259 000, le taux de prime d’assurance de 0,4% et la valeur d’assurance de CIF + 20%CIF
Résolution :
CFR 13 259 000
PA = - CFR PA = – 13 259 000
1−1 ,2 x taux prime d ' assurance 1−(1 , 2 x 0 , 4 )
13259 000
PA = - 13 259 000 PA = 63 950,16
0,9952
APPLICATION N°1
APPLICATION 2
Un commerçant Ivoirien installé à Bouaké exporte vers la France 150 t d’une matière première selon
les conditions suivantes.
- Prix d’achat bord champs : 500 FCFA/kg
- Chargement du camion d’approche : 5000 FCFA /t
- Transport Bouaké – Abidjan : 1 250 000 FCFA
- Déchargement du camion d’approche : 3 000 FCFA/t
- Transit export : 1 850 000 FCFA
- Droit de douane export : 3% FOB
- Acconage export : 800 000 FCFA
- Fret Abidjan - Marseille : 3 000 000 FCFA
- Assurance : 0,4 % (CIF majoré de 10%)
- Acconage import : 930€
- Transit import : 1000€
- Post-acheminement Marseille- Paris : 350€
- Droit et taxes : 33% CIF
APPLICATION 3
En tant responsable export de la SCB implanté à Abidjan, vs venez de recevoir d’une société les infos
suivantes pour faire suite à la commande d’un client Français basé à Paris.
- Une commande de 2000 cartons de jus de mangue et 1000 cartons de jus d’ananas.
- Prix EXW : 45 000 FCFA le carton de jus de mangue et 30 000 FCFA le
carton de jus d’ananas.
- Conditionnement : une boîte peut contenir 250g de jus de mangue et 500g de jus
d’ananas. Un carton peut contenir 50 boîtes de jus de mangue ou 100 boîtes de jus d’ananas.
- Pré acheminement : 20F/Kg
- Frais de douane export : 50 000 FCFA
- Camionnage à quai : 2000 FCFA/t
- Fret principal : 125 000 FCFA/t
- Entreposage : 4jrs à raison de 10 FCFA/carton/jours
- Acconage export : 5 000 FCFA/t
- Assurance : 0,15% (CAF + 10% CAF)
- Frais de déchargement à destination : 500 000 FCFA
- Post- acheminement : 600 000 FCFA
- Droit d’entrée : 10% du CAF
NB : le poids des cartons vides est négligeable et l’expédition se fait par conteneur.