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Chimie organique
Montage à reflux
- Réaction parasite avec l’eau : RMgX + H2O → RH + (1/2) Mg(OH)2 + (1/2) MgX2
Précautions expérimentales : Verrerie et magnésium secs, solvant anhydre (Et2O ou THF), garde à chlorure
de calcium.
Extraction-Relargage-Lavage
On peut montrer qu’une succession d’extractions à l’aide de petits volumes de solvant est plus efficace
qu’une extraction opérée avec un seul et grand volume de solvant. C’est ce qui est couramment pratiqué puisque
toute extraction est réalisée au moins deux fois. Cette opération est réalisée à l’aide d’une ampoule à décanter.
Afin d’améliorer la récupération d'un produit organique mélangé à de l'eau lorsque sa solubilité dans l'eau n'est
pas négligeable, il est possible de saturer la phase aqueuse en sel (NaCl généralement). Le maximum de produit
organique passe alors dans la phase organique. On parle de relargage.
Les liquides organiques provenant de mélanges réactionnels contiennent souvent des impuretés. Celles-ci
peuvent être éliminées avec de l’eau ou une solution aqueuse neutre, acide ou basique. Cette opération est appelée
lavage.
exemple : - neutralisation des acides présents par lavages avec NaOH, Na2CO3, NaHCO3….
- neutralisation des bases présentes par lavages avec HCl, NH4Cl, CH3COOH…
Séchage
Une fois extraite la phase organique il faut éliminer toute trace d’eau. On parle de séchage de la phase organique. On
emploie un sel anhydre, sous forme de poudre ou de grains (ex : MgSO4). On saupoudre la solution avec l’agent
desséchant jusqu’à ce que le sel reste en suspension. Il suffit alors de filtrer sur papier filtre pour recueillir la phase
organique.
Evaporation du solvant
Filtration
La filtration est l’opération qui consiste à séparer les particules solides qui se trouvent dans un liquide. La masse à filtrer
est versée sur un filtre qui laisse passer le liquide mais retient les matières solides. Le liquide recueilli après filtration
s’appelle le filtrat. Cette opération peut être accélérée par réalisation d’un vide d’air à l’aide d’une trompe à eau (voir
figure). Le papier filtre doit être humecté avec du solvant avant de verser le mélange hétérogène, afin d’assurer le vide.
Après la filtration on rince le solide avec un solvant. On parle de Filtration sous Büchner.
Purification
Il s’agit d’une méthode de purification d’un solide. Elle repose sur la différence de solubilité à chaud et à froid, dans
un solvant, du composé et des impuretés présentes. On choisit le solvant de telle sorte que le produit à
recristalliser soit soluble à chaud mais pas à froid, les impuretés étant solubles à froid. Pour éliminer ces impuretés
on dissout le solide dans un minimum de solvant à chaud (montage à reflux). Si des impuretés sont insolubles à chaud,
on filtre avant de laisser recristalliser la solution par refroidissement (on peut aider cette recristallisation avec un bain
eau-glace). Il reste à isoler le produit désiré par filtration sous vide.
Point de fusion
Une fois le solide séché à l’étuve on mesure son point de fusion à l’aide d’un banc Köfler. Celui-ci doit être au préalable
étalonné avec un produit de référence dont la température de fusion se rapproche le plus possible de celle du composé
étudié.
Indice de réfraction
La vérification de la pureté d’un liquide peut se faire par la détermination de son indice de réfraction, à l’aide d’un
réfractomètre. En déposant quelques gouttes de liquide sur le trajet d’un faisceau lumineux, le réglage à la pénombre
(fils d’un réticule se croisant sur une zone sombre et une zone éclairée) permet de lire directement l’indice recherché.
Chromatographie sur couche mince
La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différences d’affinité des substances
à analyser à l’égard de deux phases : l’une stationnaire ou fixe et l’autre mobile. La chromatographie sur couche
mince (CCM) repose sur des phénomènes d’adsorption : la phase mobile est un éluant qui progresse par capillarité sur
une plaque d’aluminium recouverte de gel de silice. Les substances migrent à une vitesse qui dépend de leur nature et
de celle du solvant.
Lorsque les composants de l’échantillon analysé sont colorés, leur séparation est facilement observable sur la plaque.
Dans le cas contraire, on doit rendre la tache visible par un procédé de révélation, par exemple en exposant la plaque à
une source de rayons UV (certains composés apparaissent sous forme de taches brillantes).
Polarimétrie
La polarimétrie est la mesure de l’angle de rotation du plan de polarisation de la lumière après la traversée d’une cuve
de longueur ℓ, contenant une substance optiquement active de concentration c.
Vue de l’observateur, une substance qui fait tourner l’analyseur vers la droite est dire dextrogyre et on compte > 0.
Vers la gauche une substance est dire levogyre ( < 0).
Loi de Biot
= [0] ℓ c avec [0] pouvoir rotatoire spécifique (à T et fixées)
Spectrophotométrie
C’est l’étude quantitative des interactions entre la matière et la lumière. Lorsqu’elle traverse une substance, la lumière
est partiellement transmise et partiellement absorbée. Soit I0 l’intensité d’un faisceau monochromatique à l’entrée d’une
cellule de longueur ℓ contenant une substance à la concentration C. Soit I l’intensité transmise. On appelle :
𝐼0 I0 I
𝐴 = 𝑙𝑜𝑔 ( )
𝐼
𝐼
𝑇=
𝐼0
L’absorption résiduelle du solvant est corrigée par l’enregistrement préalable d’un blanc, c'est-à-dire
l’enregistrement du spectre d’une cuve remplie du solvant pur.
Potentiométrie
Conductimétrie
Le rapport K = ℓ/S est appelé constante de cellule. Celle-ci peut être déterminée expérimentalement en utilisant des
solutions étalon. La conductance, notée G est l’inverse de la résistance :
1 𝜎
𝐺= = où : conductivité.
𝑅 𝐾
pH-métrie
Un pH-mètre est un voltmètre permettant de mesurer une différence de potentiel entre deux électrodes plongeant
dans une solution. L’une est une électrode de mesure (indicatrice de la concentration des ions H+ en solution), l’autre
est une électrode de référence (ex : électrode au calomel saturé), ces deux électrodes pouvant être intégrées au sein d’une
seule, appelée électrode combinée. La différence de potentiel U mesuré est une fonction affine du pH :
U = a pH + b
Pour une expérience donnée les constantes a et b sont déterminées : c’est l’étape d’étalonnage. Elle se fait généralement
avec deux solutions de pH 7 et 4 (ou 10 pour les milieux basiques).