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Introduction :
Les contrats de location liés à l’acquisition d’immobilisations sont à la fois des
techniques simples et complexes selon les domaines d’analyse .en effet sur le plan
économique, l’opération n’est guère discuter et la majorité des normalisateurs pense que le
crédit-bail est le moyen de financement idéal pour certains investissements. Par contre, sur
un plan juridique les analyses varient selon le cadre du pays observé, le cœur du problème
résidant en fait dans le moment du transfert de propriété.
Sur le plan comptable, cela se traduit par des solutions parfois strictement opposées
selon les lieux.par ailleurs certaines tentatives de normalisation ont été bien menées en
Tunisie, mais malgré que la situation semble empressée par l évolution rapide du secteur
de leasing et des nouvelles mesures introduites par la loi des finances de l’année 2007
aucune norme n’a vue le jour.
Définition du leasing :
Le leasing a été défini par l’article 1 er de la loi 94-89 du 26 juillet 1994 comme
étant : « Le leasing est une opération de location d’équipements, de matériel ou de biens
immobiliers achetés ou réalisés en vue de la location, par le bailleur qui en demeure
propriétaire et déstinés à être utilisés dans les activités professionnelles, commerciales,
industrielles, agricoles, de pêche ou de services.
Le leasing s’effectue par un contrat écrit, pour une durée déterminée, en échange
d’un loyer et permet au preneur l’acquisition, à l’expiration de la durée de location, de tout
ou partie des équipements, du matériel ou des biens immobiliers moyennant un prix convenu
qui tient compte, au moins en partie des versements effectués à titre de loyers.
Pour la norme IAS 17 le leasing est : «un contrat de location ayant pour effet de
transférer au preneur la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété
d’un actif .le transfert de propriété peut intervenir ou non in fine. »
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Le leasing en Tunisie
Les opérations de leasing sont considérées comme une forme des crédits prévus par
la loi n°67-51 du 7décembre 1967 réglementant la profession bancaire et les textes
subséquents.
Les opérations de leasing ne peuvent être effectuées à titrer d’activité habituelle que
par :
Les modifications affectant les renseignements susvisés sont inscrites en marge des
inscriptions existantes. En outre, dans le cas où la modification intervenue implique un
changement d’où résulte la compétence du greffe d’un autre tribunal, le bailleur doit faire
reporter l’inscription modifiée sur le registre du greffe de ce tribunal.
Les inscriptions sont radiées soit sur justification de l’accord des parties, soit en
vertu d’un jugement ou d’un arrêt ayant la force de chose jugée.
Le greffier délivre à tout requérant copie ou extrait de l’état des inscriptions portant
éventuellement mention des transferts ou des inscriptions modificatives.
Si les formalités d’inscriptions n’ont pas été accomplies dans les conditions fixées
aux articles 7 et 8, le bailleur ne peut opposer aux créanciers ou ayants cause du preneur,
ses droits sur les biens dont il a conservé la propriété, sauf s’il établit que les intéressés
avaient eu connaissance effective de l’existence de ces droits.
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Le leasing en Tunisie
Les pièces justificatives qui doivent être présentées au greffier, les modalités de la
publication ou de la radiation et les modèles des bureaux d’inscription, copies ou extraits
sont fixés par arrêté du ministre de la justice.
Les opérations de leasing relatives aux biens immobiliers sont soumises aux
modalités d’inscriptions prévues par le code des droits réels pour les opérations de même
nature. L’inscription doit indiquer que l’immeuble fait l’objet d’une opération de leasing.
Les dispositions de l’article 377 bis (nouveau) du code des droits réels, relatives aux
conditions de rédaction des contrats ne s’appliquent pas au contrat de leasing.
Ratio de solvabilité :
Les fonds propres : depuis la parution du rapport «couke », la définition des fonds
propres est interprétée beaucoup plus dans une approche prudentielle que dans une
approche comptable.
Dans les différents concepts comptables, et d’une façon générale pour l’ensemble
des normes comptables prévalant tant sur le plan national qu’international, les fonds
propres sont définis comme étant la différence entre l’actif du bilan et le passif exigible.
Les risques encourus : le risque le plus conséquent et le plus important est sans
contestament le risque d’insolvabilité de la contrepartie. Le risque d’insolvabilité est
essentiel dans l’activité bancaire dont l’une des activités principales est distribution de
crédit. Tout crédit comporte le risque pour qu’aucun remboursement ou seulement un
remboursement partiel n’ait lieu à l’échéance.
Il est entendu que les fonds propres de chaque établissement doivent couvrir en
permanence au moins 5% (de 92 à 99) et 8% à partir de 1999 du total de son actif (bilan et
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Le leasing en Tunisie
hors bilan) pondéré en fonction des risques encourus, contre un ratio couke international de
10%.
Ratios de liquidités :
Les créances courantes sont celles qui sont recouvrables intégralement et dans les
délais.
Quant aux créances classées, elles sont celles qui nécessitent un suivi particulier et
elles sont réparties selon le degré du risque d’impayé en quatre classes :
Classe I : actifs nécessitant un suivi particulier (impayés < 3 mois). Tous les actifs
qui sont détenus sur des entreprises qui sont en difficulté structurelle ou conjoncturelle font
partie de la classe I. Cependant, la réalisation ou le recouvrement intégral dans les délais
est encore assuré.
Classe III : actifs préoccupants (impayés < 1 an). Tous les actifs dont la réalisation
ou le recouvrement est menacé et qui sont détenus sur des entreprises dont la situation
suggère un degré de pertes éventuelles appelant une action rigoureuse de la banque pour
limiter au minimum le risque qui en découle.
Classe IV : actifs compromis (impayés > 1 an). Les créances pour lesquelles les
retards de paiement des intérêts ou des principales sont supérieurs à 360 jours, les actifs
restés en suspens au-delà de 360 jours et les autres actifs qui doivent être classés par pertes
font partie de la classe IV.
Ces règles et mesures permettent une meilleure évaluation des risques par degré de
solvabilité des clients en tenant compte des caractéristiques spécifiques de la gestion de
chaque entreprise. En fait, elles poussent les organismes financiers à analyser leurs risques
d’une manière rationnelle et d’éviter de faire appel à une couverture forfaitaire de leurs
risques comme c’était le cas auparavant (3% du total des risques à constituer à titre de
provisions).
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Le leasing en Tunisie
I 0%
II 20%
III 50%
IV 100%
Le principe est de définir des normes de proportionnalité entre les risques encourus
et le montant des fonds propres de l’institution. Les fonds propres constituent le solde de la
société de crédit permettant son développement, garantissant sa solvabilité à l’égard des
créanciers et assurant la pérennité du système bancaire.
Règle n°1 : limitation des risques à l’égard d’un plus grand client :
La société est amenée à comparer le montant total des risques encourus par
bénéficiaire dont le montant est supérieur ou égal à 5% de ses fonds propres, de telle sorte
que le total des risques encourus par bénéficiaire soit inférieur à 10 fois des fonds propres
(Art-1, cir 91-24).
Les risques encourus sur un même bénéficiaire ne doivent pas excéder 25% des fonds
propres nets de la société (Art-2, cir 91-24).
Règle n°3 : les risques encourus sur les dirigeants et les administrateurs ainsi que
les actionnaires, dont la participation au capital est supérieure à 10%, ne doivent pas
excéder 3fois les fonds propres nets de la société (Art-3, cir 91-24).
Règle n 4 : la société de leasing doit exiger un rapport d’audit externe pour le suivi
de ses concours financiers aux entreprises, dont les engagements dépassent 10% des fonds
propres nets de la banque (Art-4, cir 91-24).
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Le leasing en Tunisie
La société de leasing inscrit le bien loué à l’actif de son bilan comme une
immobilisation, pour son coût d’acquisition hors TVA récupérable.
Les articles 16, 17,18 de la loi 2000-98 de 25 décembre 2000 portant loi de finances
pour l’année 2001 ont prévu :
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Le leasing en Tunisie
c- Les nouvelles mesures introduites par la loi des finances de l’année 2007
Dans le but de permettre aux sociétés de présenter des états financiers qui
reflètent leur situation réelle en se basant sur le principe de prééminence du
fonds dur la forme prévu par le cadre conceptuel du système comptable tunisien
et de rapprocher leur résultat fiscal de leur résultat comptable, et afin de mettre
en place une assise comptable et fiscale régissant les opérations de leasing, la loi
de finances pour la gestion 2007 a prévu que :
Le bailleur doit comptabiliser dans son bilan les actifs détenus en vertu d’un
accord de location -financement et les présenter comme des créances pour un
montant égal au cout d’acquisition du bien objet du contrat pour les contrats
conclus à partir de 1er janvier 2008.
Les opérations de leasing sont soumises à la taxe sur la valeur ajoutée au taux de
18%. La TVA est due sur le montant des loyers «redevances » facturés et imputables sur le
crédit de TVA sur achat.
Les redevances de leasing, ainsi que les frais engagés par l’utilisation du bien
(assurance, taxes, réparations, …etc.) sont comptabilisés en charges au même titre que les
autres loyers pour leur montant hors TVA pour les preneurs assujettis à la TVA et pour leur
montant TTC pour les preneurs non assujettis.
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Le leasing en Tunisie
En outre, les redevances de leasing, bien que couramment désignées par le terme
«loyers », ne donnent pas lieu à une retenue à la source au taux de 5% et n’ont pas à figurer
sur la déclaration dite de l’employeur.
b- Les nouvelles mesures introduites par la loi des finances de l’année 2007
La loi de finances pour la gestion de 2007 a:
admis la déductibilité des charges d’amortissement des biens acquis en leasing à
partir du 1er janvier 2008, dans les limites fixées par l’arrêté du ministre des
finances. L’amortissement annuel est calculé sur la base de la durée du contrat de
leasing sans que cette durée ne soit inférieure à celle prévue dans l’arrêté du
ministre des finances.
Prévu que Les charges financières occasionnées par le financement par voie de
leasing demeurent aussi déductibles.
abrogé, à partir du 1er janvier 2008, les dispositions de l’article 15 de la loi 1994-
89 du 26 juillet 1994 relative aux opérations de leasing ;
Prévu l’application des dispositions sus mentionnées à partir du 1er janvier 2008.
La TVA sur les biens acquis en leasing autres que les voitures de tourisme faisant
l’objet même de l’exploitation est déductible de la TVA collectée.
Droit d’enregistrement :
La norme IAS 17 («accounting for leases ») traite de tous les contrats de location à
l’exclusion des contrats de location spécialisés suivants :
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Le leasing en Tunisie
Les risques comprennent les pertes éventuelles dues à la sous utilisation du bien ou à
l’obsolescence, ainsi que les modifications de rentabilité dues à la conjoncture économique.
Les avantages découlent d’une exploitation
Cette classification repose beaucoup plus sur la nature des transactions que la forme
du contrat et conduit normalement les deux parties : le bailleur et le preneur à utiliser les
mêmes définitions et à classer le contrat commun dans la même catégorie. Cependant, il est
possible qu’une partie soit amenée, dans un contexte propre et particulier, à interpréter le
contrat de location d’une manière différente et à procéder à une classification de la
transaction autre que celle préconisée par l’autre partie.
Un contrat de location par lequel sont transférés au preneur pratiquement tous les
risques et les avantages inhérents à la propriété du bien est considéré comme un contrat de
location-financement. Normalement, un contrat de cette nature n’est pas résiliable et assure
au bailleur le recouvrement des sommes investies en capital par le bailleur plus une
rémunération des fonds investis. Un contrat de location est une location simple s’il n’y a pas
transfert de la majeure partie des aléas et avantages inhérents à la propriété.
Le bail qui répond aux conditions ci-après, peut être défini comme un contrat de
location-financement :
(b) le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter l’actif à un prix qui
devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option peut être
levée pour que, dès le commencement du contrat de location, on ait la certitude raisonnable
que l’option sera levée ;
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Le leasing en Tunisie
(e) les actifs loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut les
utiliser sans leur apporter de modifications majeures.
(a) si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur
relatives à la résiliation sont à la charge du preneur ;
Les baux immobiliers sont classés en tant que location-financement ou location simple
selon les mêmes règles que celles applicables aux contrats portant sur d’autres actifs.
Toutefois, lorsqu’à la date d’entrée en vigueur du bail, le transfert de propriété à la fin du
bail n’est pas raisonnablement certain ou lorsque les loyers sont régulièrement réajustés, le
bail immobilier est normalement classé en location simple. En effet, dans ce cas les risques
et les avantages inhérents à la propriété ne sont, normalement, pas considérés comme
transférés au preneur.
Est considéré comme contrat de location simple tout bail qui ne satisfait pas à
aucune des conditions énoncées pour qualifier un contrat de location-financement.
Chez le preneur :
Tout contrat de location-financement doit être comptabilisé dans les états financiers
du preneur selon les règles suivantes :
1. A la date d’entrée en vigueur du contrat, comptabilisation :
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Le leasing en Tunisie
Amortissement du bien loué par le preneur : la norme IAS17 prévoit que «le
montant amortissable du bien loué est reparti entre les divers exercices de la
durée d’utilisation prévue pour le bien selon une méthode conforme aux
pratiques générales du preneur en matière d’amortissement des biens
amortissables qu’il possède. »
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Le leasing en Tunisie
La charge financière est portée dans l’état de résultat sur la durée du bail, de façon
à obtenir un taux d’intérêt constant sur les capitaux restant dus au titre de chaque période.
Chez le bailleur :
Le coût d’entrée est égal à l’investissement net dans l’opération (la valeur actualisée
de l’investissement brut).
Les loyers de l’exercice, après déduction du coût des services, doivent être portés en
totalité (principal plus rémunération) en déduction de l’investissement brut du bailleur.
Aucun résultat n’est donc dégagé à ce stade.
*les estimations des valeurs résiduelles non garanties utilisées pour le calcul de
l’investissement brut, et par conséquent pour le calcul de l’investissement net, du bailleur
doivent être revues régulièrement. Si l’on constate une baisse définitive de la valeur
résiduelle non garantie estimée, la répartition du revenu sur la durée du bail est révisée et
toute réduction des montants déjà comptabilisés est constatée immédiatement dans le
résultat de l’exercice encours.
La norme IAS17 ajoute que les frais initiaux directs, engagés par l bailleur pour la
négociation et la mise en place d’un bail, doivent être comptabilisés en charges
immédiatement au moment où ils sont engagés. Il est possible dans ce cas de constater en
produits une part du revenu financier non acquis égal à ces frais initiaux directs ; soit en
fonction du produit financier sur la durée du bail.
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Le leasing en Tunisie
Les biens mis en possession de l’entreprise suite à des contrats de location simple ne
répondent pas à la définition de l’actif. Les charges y afférentes sont prises en compte selon
le principe de rattachement des charges et produits, et ce, indépendamment de
l’échelonnement dans le temps des paiements.
Dans une opération de cession bail, un bien est vendu puis repris en location par le
vendeur. Les loyers et le prix de vente sont souvent interdépendants puisqu’ils sont
habituellement négociés comme formant un tout et ne sont pas nécessairement fondés sur
des valeurs vénales. Le traitement comptable d’une opération de cession-bail dépend du
type de bail en cause.
Lorsqu’un contrat de cession-bail portant sur une location simple donne lieu à une
juste valeur inférieure, à la date de la transaction, à la valeur comptable, cette moins-value
est portée dans les charges de l’exercice.
Si les loyers et le prix de vente sont fixés à leur juste valeur, l’opération est
qualifiée de vente normale donnant lieu à un profit réalisé.
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Le leasing en Tunisie
généraux de base et les exigences d’ordre fiscales qui lui sont appliqués (principe de
patrimonialité du bilan et la non déductibilité des dotations aux amortissements de bien
n’appartenant pas à l’entreprise).
La loi 94-89 du 26 juillet 1994 relative au leasing préconise dans son article 15 un
traitement comptable selon lequel «le preneur doit inscrire les opérations de leasing dans sa
comptabilité en faisant apparaître séparément dans son compte de résultat, les loyers
correspondant à l’exécution du contrat de leasing et en distinguant les opérations relatives
aux équipements ou au matériel et les opérations relatives aux biens immobiliers. Il doit
évaluer, hors bilan et à la date de clôture du bilan, les redevances restant à payer en
exécution des obligations stipulées dans le contrat de leasing, en distinguant les opérations
relatives aux équipements ou au matériel et les opérations relatives aux biens immobiliers. »
Toutefois, ce traitement comptable ne concerne que les contrats conclus avant le 1er
janvier 2008 parce que cet article a été abrogé par les nouvelles dispositions de a loi des
finances de l’année 2007
Ces dispositions sont en contradiction avec la logique et les principes développés par
le nouveau système comptable. En effet, le normalisateur a voulu une approche économique
et non juridique du bilan, les biens exploités en leasing, les immobilisations acquises avec
clauses de réserve de propriété et d’une façon générale, les biens à régime juridique
particulier sont inscrits à l’actif du bilan dans la mesure où il y a transfert des avantages et
risques inhérents à la propriété.
D’un point de vue financier, une location financement n’est pas autre chose qu’une
alternative à l’emprunt .le preneur d’un contrat de crédit bail se trouve en effet dans la
même situation qu’il avait emprunté la somme nécessaire à l’acquisition du bien .il profite
de ce bien comme s’il était propriétaire et doit en contrepartie payer les loyers qui
correspondent aux annuités d’emprunt.
Exemple d’illustration
Alors pour retraiter ses comptes il faut ajouter ce montant aux immobilisations et
aux dettes financières.
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Le leasing en Tunisie
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Le leasing en Tunisie
Pour ne pas accroitre leur endettement apparent les entreprises peuvent être tentées
de faire passer certaines locations financières pour des locations simples. L’incitation est
particulièrement vive l’lorsque l’entreprise est tenue de ne pas dépasser certains ratios
notamment pour les contrats des prêts assortis de clauses restrictives imposant à
l’entreprise de respecter un niveau d’endettement sous peine de rendre immédiatement
exigible .
L’analyste externe n’est pas en mesure de déceler ces manœuvres ; il ne peut que
s’en remettre au jugement des auditeurs pour la caractérisation des contrats de location et
le respect des normes en vigueur.
Conclusion :
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