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Pr : Abdelkrim KANDROUCH
L'objectif du cours est la maîtrise des outils de l'analyse financière dans un but de
diagnostic financier fonctionnel. C'est essentiellement une question de démarche, et de
savoir-faire.
Introduction:
- Intérêts de l'analyse financière
- Rappel des états de synthèse
- Démarche du diagnostic financier
Activité et rentabilité:
- E.S.G
- C.A. F (deux méthodes)
- Ratios d'activité et ratios de rentabilité
- Rentabilité économique et rentabilité financière (effet de levier
financier)
1
INTRODUCTION
Aussi, aujourd'hui des acteurs plus nombreux et plus divers sont amenés à
émettre un jugement explicite ou implicite sur les performances et la situation financière
de l'entreprise.
L'analyse des dossiers de crédit par les banques et autres institutions financières
représente le type même d'une telle application.
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- L'entreprise fait elle preuve d'une efficacité suffisante dans l'emploi des
ressources financières et économiques qu'elle parvient à rassembler : étude
des performances.
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D'autre part, l'entreprise engendre des obligations auxquelles elle ne pourra faire
face que si elle dégage un flux de résultat suffisamment abondant. Ainsi l'aptitude à
rembourser les emprunts requis par des investissements additionnels qui suscitent des
besoins de financement élargis ne pourra être assurée que si l'entreprise dégage des
marges d'autofinancement adéquates.
Enfin, compte tenu des obligations que l'entreprise souscrites à moyen et long
terme, il apparaît que la solvabilité future est largement déterminée par les
performances économiques et financières.
- le choix des indicateurs de résultats les plus adéquats pour traduire l'efficacité de
l'entreprise.
- le choix des indicateurs monétaires relatifs aux moyens engagés pour obtenir ses
résultats.
Les méthodes des ratios fournissent des indicateurs synthétiques d'une grande
utilité et un complément nécessaire à l'analyse classique.
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Ainsi, l'appréciation des performances et des risques exige une évaluation du
potentiel de l'entreprise :
- le potentiel technique,
- le potentiel commercial,
- le potentiel humain,
- la qualité de l'organisation et du système de gestion.
Pour les banquiers, ils jouent un rôle essentiel dans les "analyses de crédit" et
donc dans l'évaluation du risque financier. Mais, vu sa position d'analyste externe, la
maîtrise des informations comptables publiées (bilans, C.P.C, ETIC) constitue un
préalable nécessaire à tout jugement de valeur.
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Le bilan, le compte de produits et charges et l'annexe des comptes constituent les
documents de base de l'analyste financier.
1.1.1. Le bilan
Cette approche prudente et bien entendu statique puisqu'elle suppose qu'un capital
accumulé constitue une protection contre le risque de défaillance.
Cette notion de risque utilisée par les banquiers dès le 19e siècle, permet une
appréciation globale de la liquidité de l'entreprise. C'est une optique liquidative de
l'entreprise.
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Bilan
Opérations d'exploitation
Trésorerie
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La structure globale du bilan du C.G.N.C est :
* Trésorerie-actif - Dettes du PC
- Autres prov pour RC
* Trésorerie passif
1.1.1.1. L'actif .
C'est le portefeuille des emplois de fonds qui sont classés selon leur nature ou
leur destination.
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garantie sur la pérennité de l'entreprise que de nombreux équilibres financiers souvent
précaires à terme.
- Les créances : représentent avec les stocks un poste important dans le calcul
du besoin de financement de l'exploitation. Le niveau des créances dépend de la
gestion de l'encours clients (délais de règlement).
- Les effets escomptés non échus détenus sur les clients sont retirés des
créances et inscrits avant leur échéance en trésorerie passif dans le compte "crédits
d'escompte". Cela a pour effet de gonfler la trésorerie et de dégonfler l’encours client du
besoin de financement de l'exploitation.
1.1.1.2. Le passif
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appelée mais non versée figurera en créances sur les actionnaires (Actionnaires, capital
souscrit et appelé non versé).
Les capitaux propres et les capitaux propres assimilés qui sont composés des
subventions d'investissement et des provisions réglementaires, dépassent la simple
situation nette du bilan.
Le compte de produits et charges est établi à partir des comptes de gestion. Ces
comptes distinguent pour une période donnée (en principe un exercice), les
mouvements constatant les charges et les mouvements constatant les produits, dégage
le solde provenant de l'enregistrement de ces mouvements (bénéfice ou perte).
Du point de vue financier, le CPC est centré sur la production globale de l'entreprise.
Autrement dit, il décrit l'activité ou l'exploitation qui était à l'origine de cette production
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globale. Il détermine donc, les ressources produites par l'activité de l'entreprise, et les
charges occasionnées par les moyens mis en œuvre. La structure globale du CPC est :
Le résultat de l'entreprise, fruit de son activité, est obtenu par comparaison entre
les ressources dégagées et les charges supportées durant l'exercice.
Les charges et les produits de l'exercice sont découpés en trois parties distinctes
qui regroupent les éléments d'exploitation, les éléments financiers et ceux à caractère
exceptionnel on non courant.
L'apport du CPC est complété par le calcul d'autres soldes intermédiaires (E.S.G)
permettant un jugement plus précis de l'activité et des performances de l'entreprise.
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1.1.3. Les annexes : E.T.I.C
Les indications détaillées correspondant à ces trois titres sont reprises ci-après
en annexes.
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Alain LEIRITZ dans son ouvrage "La pratique de la gestion financière" propose
une réflexion sur l'identité et le secteur d'activité de l'entreprise.
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Quel est le statut juridique et sa conséquence en matière d'imposition ?
Montant ?
Accès au marché financier ou non Société cotée ou non?
Surface financière des principaux actionnaires? Qui sont les
successeurs ?
13
- Intervient-elle comme sous-traitante ?
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Positionnement de l'entreprise dans son secteur :
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II. STRUCTURE ET EQUILIBRE FINANCIER
D'une manière générale, l'équilibre évoque l'idée d'harmonie entre les différents
éléments d'un système ; ce qui, dans le domaine financier, se traduit par l'harmonisation
des ressources et des emplois qui apparaissent au bilan.
- Le niveau des stocks, des créances et des dettes qui fait apparaître le
besoin en fonds de roulement d'exploitation et hors exploitation (B.F.R.E,
B.F.R.H.E).
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Les masses du bilan peuvent être donc classées ainsi :
Actif Passif
BFR F.R.F
bruts Actif Circulant
BFR=
Passif Circulant AC-PC
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Le besoin en fonds de roulement peut-être analysé en besoin en fonds de
roulement d'exploitation et besoin en fonds de roulement hors exploitation.
Actif Passif
F.R.F
BFRHE
bruts Autres créances Autres dettes RFRHE
Trésorerie - TN=TA
Trésorerie passif
actif
L'objectif de l'analyse liquidité-exigibilité est de vérifier que la valeur des actifs est
suffisante pour couvrir les dettes. C’est une approche d’analyse du risque qui se place
dans une optique de liquidation de l’entreprise.
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Le passage d'un "bilan fonctionnel" à un bilan "financier" est toujours
envisageable pour apprécier le risque du prêteur, et donc pour déterminer la solvabilité
de l'entreprise à court terme.
L'équilibre est obtenu à partir d'un "bilan financier" qui permet de calculer le
Fonds de Roulement liquidité (souvent qualifié de Fonds de Roulement Net) qui est
obtenu à partir de la différence entre les ressources à plus d'un an et les emplois à plus
d'un an.
Actif Passif
F.R.N
Emplois à moins d'un an ou
actif à CT
Ressources à
moins d'un an ou passif à CT
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Retraitements :
21
2.1.3._ Les principaux retraitements :
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F.R.F = Financement permanent (ressources stables) - Actif immobilisé (emplois
stables)
Ce mode de calcul par le haut du bilan met l’accent sur l'origine du fonds de
roulement.
Le mode de calcul par le bas du bilan (Vérification) met l'accent sur la finalité du
fonds de roulement qui est le financement de l'actif circulant.
Schéma :
Actif Financement
Immobilisé Permanent
OU
Emplois
stables
OU
Ressources Stables
F.R.F
Actif
circulant (y compris
la trésorerie) F.R.F
Passif circulant
Ou (y compris
Actif
cyclique la trésorerie)
Ou
Passif cyclique
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2.2.2. Le besoin en fonds de roulement :B.F.R
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Schéma :
Actif Financement
Immobilisé Permanent
OU
Emplois
stables
OU
Ressources
Stables
F.R.F
Passif
circulant
Actif Hors
circulant trésorerie
hors
trésorerie
B.F.R F.R.F
TN
Trésorerie- Trésorerie-
actif passif
La trésorerie nette peut être obtenue directement grâce à la différence entre les
disponibilités et les concours bancaires courants.
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T.N = Trésorerie actif - Trésorerie passif
TN = F.R.F - B.F.R
* BFR > 0
BFR FRF+
TN
Cette situation décrit en général une position d'équilibre financier satisfaisante.
Les BRF sont entièrement financés par des ressources (FR+) dont l'importance
permet de dégager des disponibilités dont il convient de rechercher si elles ne
recouvrent pas un sous-emploi de capitaux.
FRF+
BFR
TN-
Les BER sont financés, partie par des ressources stables (FR+), partie par un
excédent des concours bancaires courants sur les disponibilités. La situation est
déséquilibrée et doit s'apprécier en relation avec la rentabilité de l'entreprise. Il
convient également d'apprécier l'importance du risque bancaire courant.
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FRF- TN-
BFR
FRF+
TN+
RFR
FRF-
RFR
TN+
27
RFR
FRF-
TN-
Les principaux ratios qui traduisent la structure financière sont les suivants :
Ressources stables
en%
Capitaux investis
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- Ratio de fonds de roulement
F. R. F
en%
Actif circulant ( hors trésorerie)
Capitaux empruntés
en%
Ressources propres
Capitaux propres
en%
Ressources stables
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III- ANALYSE DE L’ACTIVITE ET DES PERFORMANCES:
Après avoir essayé de porter un jugement sur l'équilibre des structures financières
de l'entreprise à l'aide de l'analyse fonctionnelle, il faut maintenant s'interroger sur les
résultats engendrés par l'activité de l'entreprise et donc sur sa gestion et sa rentabilité.
Nous allons étudier le contenu comptable des soldes de l'E.S.G. ainsi que leurs
intérêts et limites pour l'analyse financière.
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La production de l'exercice:
La production donne une image plus fidèle de l'activité réelle de l'entreprise que le
chiffre d'affaires. Elle ne doit pas être utilisée et interprétée sans réflexion du fait elle est
constituée d'éléments très hétérogènes: production vendue évaluée au prix de vente et
production stockée et production immobilisée évaluées au coût de production
La consommation de l'exercice:
C'est la consommation en provenance des tiers.
La valeur ajoutée:
Il s'agit d'une valeur ajoutée produite brute, c'est à dire avant consommation du
capital nécessaire à sa réalisation, puisque les dotations aux amortissements ne figurent
pas parmi les consommations soustraites.
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On peut calculer le taux de la V.A = [V.A. / C.A.(HT)]x100
Plus le degré d'intégration est élevé, plus il faut s'attendre à des B.F.R.E.
importants.
La V.A. et la structure d'exploitation:
L’utilisation des facteurs de production peut être mesurée par les ratios suivants:
V.A. / Effectifs => rendement de la main d'œuvre
V.A. / Immob. d'exploitation => rendement de l'équipement
Capital économique / V.A.
Capital économique = Immob. d'expl. + B.F.R.E
Ce ratio exprime le montant des investissements nécessaires pour obtenir 1 Dh de V.A.
L'E.B.E. occupe une place centrale dans le tableau de l'E.S.G. II permet l'étude
des autres soldes et aussi de calculer la capacité d'autofinancement.
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Lorsque ce solde est négatif, il s'agit d'une insuffisance brute d'exploitation.
Enfin, E.B.E. est indépendant des décisions prises concernant la distribution des
bénéfices.
- L'E.B.E. est une source financière fondamentale pour l'entreprise. Il sera utilisé
pour maintenir ou accroître la capacité de production de l'entreprise
(autofinancement), payer les frais financiers, l'impôt sur les résultats, les
dividendes et rembourser les emprunts antérieurs. C'est d'ailleurs à partir de
l'E.B.E. que sera calculée la capacité d'autofinancement de l'entreprise.
Le résultat d'exploitation:
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Résultat d'exploitation = E.B.E. + Autres produits d'exploitation
- Autres charges d'exploitation
+Reprises d'exploitation, transferts de charges
- Dotations d'exploitation
Ce solde est considéré comme le revenu, avant impôt, laissé par l'exploitation
courante aux apporteurs de capitaux qu'il s'agisse des fonds propres ou de dettes.
C'est un solde auquel seront particulièrement attentifs les apporteurs de capitaux:
banquiers et actionnaires.
Le résultat financier:
Le résultat courant:
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3.2. Principaux retraitements des soldes du tableau E.S.G:
Redevances de crédit-bail:
Ces charges sont à extraire des autres charges externes et à reclasser dans les
charges de personnel, puisque le personnel fait partie du capital humain de l'entreprise.
Subventions d'exploitation:
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Deux méthodes de calcul de la C.A.F.:
La méthode soustractive:
C'est la définition qui nous renseigne sur l'origine de la C.A.F. Celle-ci provienne
du premier revenu dégagé par l'exploitation à savoir l'E.B.E., auquel on rajoute tous les
produits encaissés ou encaissables et on retranche toutes les charges décaissées ou
décaissables.
Cette méthode soustractive est assez lourde à utiliser aussi le PCGM lui a
préféré la méthode additive.
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La méthode additive:
La C.A.F. correspond aux flux de liquidités potentiels. Mais étant sujette aux
fluctuations liées aux pratiques comptables et fiscales et à la politique de financement
de l'entreprise, elle ne constitue pas un indicateur structurel.
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l'E.B.E., retraité des décalages entre les engagements et les avoirs d'exploitation
et leurs règlements définitifs, permettrait de connaitre l'excédent de trésorerie
d'exploitation correspondant aux flux de trésorerie générés par l'exploitation.
On peut écrire:
E.T.E = Produits d'expl. encaissés -- Charges d'expl. décaissées
On sait que:
E.B.E = Produits d'exploitation encaissés
+ Produits d'exploitation encaissables
- Charges d’exploitation décaissées
- Charges d'exploitation décaissables
Donc:
E.T.E. = E.B.E. - Produits d'exploitation encaissables
+ Charges d'exploitation décaissables
E.T.E = E.B.E
- ∆ créances d'expl
- ∆ stocks ∆BFRE
+ p dettes d'expl.
E.T.E = E.B.E - ∆ BFRE
A partir des soldes de l'ESG et du calcul de la CAF, nous pouvons établir les
principaux ratios analysant l'exploitation et la rentabilité de l'entreprise.
Ratios de rotation :
Stock final brut x 360j
Délai de stockage des marchandises =------------------------------------------------------------
Achats de marchandise HT + Variation de stock
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Stock final brut
ères
Délai de stockage des mat. 1 =------------------------------------- ---------------------- X 360j
Achats de mat. 1èm HT + Variation de stock
Stock final brut
Délai de stockage des produits =--------------------------------------- X 360j
Production vendue HT
Ces ratios de gestion sont des outils précieux pour l'analyse du besoin en fonds
de roulement d'exploitation. Ils permettent d'en suivre l'évolution relative et de faire des
comparaisons sectorielles souvent instructives.
N.B. : L'inverse des rapports ci-dessus exprime le degré de liquidité des stocks,
des clients et des fournisseurs d'où le nom de ratios de "liquidité".
Ratios de rentabilité:
La rentabilité d'une entreprise peut être définie comme son aptitude à sécréter un
résultat pour un montant de capitaux investis. Il s'agit principalement de la
rentabilité économique et de la rentabilité financière.
Mais, compte tenu des différents niveaux de résultats, il existe
différents niveaux de rentabilité appréciés souvent par des ratios de
marges.
Ratios des marges bénéficiaires:
Taux de marge commerciale = Marge commerciale / Chiffre
d'affaires HT
(ou taux de marge brute)
Ce ratio permet d'apprécier la stratégie commerciale de l'entreprise.
Taux de valeur ajoutée = Valeur ajoutée / Chiffre d'affaires HT
Taux d'E.B.E. = Excédent brut d'expl. / Chiffre d'affaires HT
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C'est l'aptitude de l'entreprise à dégager des profits. Il mesure la performance de
l'entreprise indépendamment de l'incidence de la politique d'investissement
(amortissements) et de la politique financière (frais financiers)
Taux d'exploitation = Résultat d'exploitation / Chiffre d'affaires HT
Bilan économique
Actif économique net Passif financier
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La rentabilité économique:
Le ratio (C.A. / Actif éco. net) est un ratio de rotation des actifs (une productivité).
Il indique l'importance des capitaux nécessaires à la sécrétion du chiffre d'affaires, ou le
nombre de dirhams de chiffre d'affaires dégagé pour 1 dirham investi.
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La rentabilité financière:
Entre le résultat net qui revient aux actionnaires et le résultat d'exploitation fruit du
métier de l'entreprise, intervient le problème du financement externe.
L’ écart entre la rentabilité économique et la rentabilité financière dépend de la
politique d'endettement.
L'incidence réelle des charges financières pour l'entreprise est fonction:
- du coût des dettes financières globales (donc des taux d'intérêt en
vigueur);
- du poids de l'endettement dans les ressources de financement
globales (dettes financières / capitaux propres)
- de la fiscalité (en raison de la déductibilité des charges financières
pour le calcul du résultat imposable).
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VI – LES FLUX FINANCIERS : LE TABLEAU DE FINANCEMENT DU PCGM
L’analyse des flux financiers permet de construire des tableaux de flux qui sont
des outils fondamentaux de l’analyse financière. Ceux-ci cherchent avant tout à
exprimer une dynamique et introduire l’évolution dans un diagnostic de la situation
financière qui autrement serait trop statique.
L’analyse en termes de flux est une analyse dynamique qui permettra de décrire
les évolutions entre les états périodiques que sont les bilans successifs, et donc de
présenter un équilibre financier dynamique.
Le C.G.N.C a proposé un cadre d’analyse des flux normalisés par le biais de son
tableau de financement (T.F).
TN = F.R.F – B.F.R
∆ TN = ∆ F.R.F - ∆ B.F.R
Emplois Ressources
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Dans sa présentation du tableau de financement, le plan comptable prévoit le
calcul préalable des agrégats de l’équilibre financier fonctionnel dans un tableau appelé
« synthèse des masses ».
L’utilité de ce tableau réside dans le fait que l’emploi net issu de la ∆B.F.R calculé
à ce niveau est repris par le tableau emplois – ressources sans qu’il soit analysé.
Variations (a-b)
a
Exercice Exercice Emplois Ressources
MASSES
a précédent b
1 Financement Permanent
b
2 Actif Immobilisé
5 Passif circulant
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4.2.1. Le tableau des emplois – ressources :
Le tableau emplois – ressources du plan comptable met l’accent sur l’analyse de
la variation du fonds de roulement fonctionnel en analysant les mouvements qui ont
concernés les ressources stables et leur affectation à des emplois de même nature.
La variation du B.F.R et la variation de la trésorerie nette sont reprise du tableau
« synthèse des masses du bilan » sans aucune explication, ce qui limite la portée du
tableau de financement.
Les ressources stables de l’exercice proviennent :
De l’autofinancement qui est égal à la différence entre la capacité
d’autofinancement et les dividendes distribués.
Des cessions et réductions d’immobilisations : il s’agit des prix des cessions
des immobilisations incorporelles, corporelles et financières. Les informations
sont obtenues de l’ETIC et plus particulièrement des tableaux B 2, B2 Bis, B4, B5
et B6.
De l’augmentation des capitaux propres et capitaux propres assimilés par
apports en numéraires.
De l’augmentation des dettes de financement obtenue à partir du tableau B7.
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II. EMPLOIS - RESSOURCES
EXERCICE EXERCICE PRECEDENT
Autofinancement (A)
- Capacité d’autofinancement
- Distribution de bénéfices
CESSIONS ET REDUCTIONS
D’IMMOBILISATIONS (B)
- Cessions d’immobilisations incorporelles
- Subventions d’investissements
AUGMENTATION DE DETTES DE
FINANCEMENT (D) (nettes de primes
de remboursement)
TOTAL I – RESSOURCES STABLES (A+B+C+D)
ACQUISITIONS ET
AUGMENTATIONS D’IMMOB. €
- Acquisitions
- d’immob. incorporelles
Acquisitions d’immob. corporelles
- Acquisitions d’immob. financières
- Augmentation des créances immob.
REMBOURSEMENT DES CAPITAUX
PROPRES (F)
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III- VARIATION DU B.F.R.
TOTAL
47
ANNEXES ET ETUDES DE CAS
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
Etude de cas
La Société LACAZE, crée depuis une quinzaine d'années, fabrique des produits
surgelés et des crèmes glacées. En outre, elle achète et vend en l'état des meubles de
congélation aux distributeurs. Elle regroupe depuis le premier trimestre de l'année N les
activités de deux sociétés, ce qui lui a permis de se développer parallèlement dans
des réseaux commerciaux divers: vente à domicile, secteur de la restauration,
distribution moderne.
Cette opération, appuyée par des programmes industriels importants, devrait
permettre une amélioration des résultats qui ont été peu satisfaisants pour l'année N.
Travail demandé:
59
60
61
62
63