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L’anacoluthe des deux dernier vers « exilé » et « ses ailes » accentue le déchirement du poète
entre ses deux vie, celle de l’idéal et celle de la réalité, ce qui nous donne une visions de la rupture
entre le poète et la société, il ne se mêle pas au public vulgaire car leur cultures sont trop
éloignées. Le poète ressent donc le besoin de s’exiler pour être seul et cette singularité attint son
paroxysme dans le symbole de l’albatros.
Selon Charles Baudelaire, la place du poète dans la société est comparée a un albatros,
majestueux dans le ciel mais ridicule dés qu’il touche la terre au contact des Hommes. De la même
façon le poète se situe au dessus du commun des mortels dans ce poème, ce poème fait
transparaitre la rupture entre le poète et les gens de son époque. De plus afin de ce déconnecter
de ce monde qu’il juge trop commun et vulgaire le poète a recourt a la drogue, les femmes ou
encore l’alcool.
Dans le poème « le poison », Baudelaire tente alors d’échapper au spleen grâce aux paradis
artificiels.
• Pour Baudelaire, l'artiste doit exprimer la modernité : « le transitoire, le fugitif, le contingent, la
moitié de l'art dont l'autre moitié est l'éternel et l'immuable ». À la différence des romantiques, le
poète considère la nature comme un lieu de corruption et de dégénérescence. Ses poèmes
des Fleurs du mal évoquent le monde urbain dans lequel vit l'homme moderne et le déchirement
de celui-ci, accablé par le spleen, un sentiment de profond désespoir et de mal-être, et en même
temps exalté par la recherche de la beauté et de l'idéal. L'homme est partagé entre ses
aspirations vers Dieu et vers Satan, entre le plaisir de la sensualité et la douleur. La femme
dépeinte dans le recueil est elle-même représentative de cette dualité : tantôt source de bonheur
et d'évasion pour le poète, tantôt perverse et repoussante, « abominable ».
• Seule la poésie est capable d'exprimer le monde, de redonner une unité à cette fragmentation
angoissante du monde moderne, par le jeu des images qui mêlent les différentes sensations selon
la théorie des « correspondances » développée par le poète : « Les parfums, les couleurs et les
sons se répondent. »