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Audit Des Immobilisations Corporelles en
Audit Des Immobilisations Corporelles en
Audit des
immobilisations
corporelles entre normes
marocaines et IFRS
Rapport de stage mission bras droit
RHOUL Abdesslam / 4ème année Finance, Audit et Contrôle G2
2013/2014
Réalisé par : RHOUL Abdesslam / Encadrant ESCA : M. BENATTI Abderrahim
2
REMERCIEMENTS
3
SOMMAIRE
INTRODUCTION……………………………………………………………………….5
CHAPITRE 2 : Les immobilisations corporelles dans les normes IFRS ……………….18
CONCLUSION…………………………………………………………………………..43
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………….45
4
INTRODUCTION
Dans le cadre du stage de 4ème année prévu par le programme de l’ESCA et à partir des
entretiens programmés par l’école dans le cadre du JOB DAY, j’ai réussi à décrocher un stage
au cabinet « Afric Audit Conseil » pour la période prévue par l’administration.
Mon intérêt pour le métier d’audit ainsi que l’importance de passer par cette expérience pour
un étudiant en finance ont été les raisons de mon choix.
Les immobilisations représentent une partie très importante dans l’actif de toute entreprise (à
l’exception des « holdings »), cette importance m’a poussé à m’intéresser à ce cycle en
particulier pour mon sujet de mémoire.
Les normes comptables internationales élaborées par le Bureau des standards comptables
internationaux (International Accounting Standards Boards) sont les normes IFRS
(International Financial Reporting Standards) qui sont utilisées au sein de la profession
financière et comptable dans le monde entier.
Les sociétés marocaines peuvent utiliser les deux référentiels selon le contexte et la
destination de l’information véhiculée par la comptabilité, nous verrons plus loin quelles sont
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les entreprises tenues de respecter les normes IFRS et celles qui peuvent se contenter des
normes marocaines.
Le souci ici serait de déterminer les différents retraitements auxquelles sont amenées les
entreprises qui effectuent ce passage des normes marocaines aux normes IAS/IFRS, tout en
illustrant les points de divergences majeurs au sujet des immobilisations corporelles.
Pour ce faire, je m’attarderais sur les différentes normes IAS/IFRS qui traitent les
immobilisations corporelles et les difficultés qui accompagnent leur application.
La problématique que traite ce sujet sera donc : Quelles contraintes pour le passage aux
normes IAS/IFRS ? Est-ce uniquement une modification des comptes ou un processus
organisationnel compliqué ?
J’essaierais le plus possible tout au long de ce mémoire de faire la distinction entre les deux
visions du CGNC et des normes IAS/IFRS en mettant le point sur les principaux points de
divergence afin d’illustrer plus aisément les contraintes de cette transaction devenue très
répandue chez les entreprises marocaines en vue de l’inscription dans l’optique
d’internationalisation que vise le Maroc.
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CHAPITRE 1 : Les immobilisations corporelles dans
le CGNC
1- Notion d’immobilisation :
1.1- Définition :
Une entreprise est une entité de production qui déploie ses ressources afin de financer ses
emplois qui contiennent essentiellement des Actifs, dont l’Actif Immobilisé, ce dernier
comporte des biens qui sont destinés à rester dans l’entreprise de façon durable sous la même
forme et pour servir son activité.
La spécificité de ces immobilisations est qu’elles représentent en réalité des frais d’une valeur
très importante, non répétitifs et ne pouvant être rattachés à une production déterminée, qui ne
sont donc pas directement rapportés aux comptes de charges et sont ainsi enregistrés en
immobilisations et étalés sur une durée fiscale de dépassant pas 5 ans.
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1.2.2. Immobilisations incorporelles :
- 221 Immobilisation en recherche et développement
- 222 Brevets, marques, droits et valeurs similaires
- 223 Fonds commercial
- 224 Autres immobilisations incorporelles
Les immobilisations corporelles sont des actifs physiques détenus par une entreprise pour être
utilisés dans la production de biens ou services. C’est le sujet même de ce mémoire et seront
donc traitées plus amplement plus loin.
Elles représentent des actifs financiers (titres) acquis durablement par l’entreprise.
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2. Distinction entre charges et immobilisations :
Pour être considérée en tant qu’immobilisation, une dépense doit conduire à un nouvel
élément destiné à rester de façon durable dans l’entreprise.
- Entretien courant d’un véhicule (Vidange, changement de pneus, …) : Compte 6133,
Entretien et réparations
- Remplacement de pièces usagées d’une machine : Compte 6125, Achats non stockés
de matières et de fournitures.
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3. Cadre comptable des immobilisations corporelles
Cette partie se focalisera sur les principes comptables relatifs aux immobilisations corporelles,
tels que prévus par la loi comptable 9-88 et le Code Général de Normalisation Comptable
(CGNC)
- 231 Terrains
- 232 Constructions
- 233 Installations techniques, matériel et outillage
- 234 Matériel de transport
- 235 Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers
- 238 Autres immobilisations corporelles
- 239 Immobilisations corporelles en cours
Les comptes d’immobilisations corporelles doivent être débités à la date d’entrée des biens
dans le patrimoine de l’entreprise, et ce, soit :
- de la valeur d’apport
- du coût d’acquisition
- ou du coût de production du bien.
Lors des cessions ou des retraits, la valeur d’entrée des éléments sortis et les amortissements
correspondants sont retirés des comptes où ils ont été inscrits à l’origine. Le montant net qui
en résulte est inscrit au débit du compte 6513. Valeurs nettes d’amortissement des
immobilisations corporelles cédées.
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Concurremment, le compte 7513. Produits des cessions des immobilisations corporelles, est
crédité par le débit du compte 3481. Créances sur cessions d’immobilisations, ou d’un compte
de trésorerie.
a- Terrains
Les comptes de terrains enregistrent le montant des terrains dont l’entreprise est propriétaire.
Suivant leur nature, les terrains sont enregistrés aux comptes suivants :
b- Constructions
- Bâtiments : ce compte comprend les fondations et leurs appuis, les murs, les
planchers, les toitures ainsi que les aménagements qui les soutiennent, à l’exception de
ceux qui peuvent être facilement en être détachés, qui en raison de leur nature et de
leur importance, justifient une inscription séparée.
- Constructions sur terrains d’autrui
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- Ouvrages d’infrastructure : travaux destinés à assurer les communications sur terre,
sous terre, par fer et par eau ainsi que les barrages pour la retenue des eaux et les pistes
d’aérodrome
- Agencements et aménagements de constructions : travaux destinés à mettre en état
d’utilisation les constructions de l’entreprise
- Autres constructions.
d- Matériel de transport
Ce poste comprend tous les appareils et véhicules servant au transport terrestre, ferroviaire,
marin, fluvial ou aérien, du personnel, des marchandises, matières et produits.
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e- Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers
- Mobilier de bureau : meubles et objets tels que tables, chaises, classeurs et bureaux
utilisés dans l’entreprise.
- Matériel de bureau : comprend les machines et instruments utilisés par les différents
services, tels que les photocopieuses, machines à écrire, calculatrices …etc.
- Matériel informatique : tout matériel informatique tel qu’ordinateurs, claviers…etc.
- Agencements, installations et aménagements divers : Ce compte est utilisé quand les
agencements, installations et aménagements sont incorporés aux immobilisations dont
elle n’est pas propriétaire (cas des immobilisations en location ou en crédit-bail).
- Autres mobilier, matériel de bureau et aménagement divers.
Ce compte est réservé aux immobilisations dont les spécificités ne permettent pas leur
inscription dans les autres comptes d’immobilisations.
Ce poste comprend :
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3.1.2. Amortissement des immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont concernées par les comptes d’amortissement suivants :
Les amortissements des immobilisations corporelles sont enregistrés au débit des comptes de
charges 6193 « Dotations d’exploitation aux amortissements des immobilisations
corporelles » ou 6591 « Dotations aux amortissements exceptionnels des immobilisations ».
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3.2. Les méthodes d’évaluation
A leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entreprise, les biens acquis par celle-ci à titre
onéreux doivent être enregistrés à leur coût d’acquisition, ceux acquis gratuitement à leur
valeur vénale et ceux produits par l’entreprise pour elle-même à leur coût de production.
- Le prix d’achat : c’est le prix convenu net des taxes récupérables, déduction faite des
rabais obtenus, mais avant déduction des escomptes de règlement ;
- Les frais accessoires : charges liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du
bien.
- La fraction de TVA non récupérable,
- Les droits de douane à l’importation,
- Le frais de transport, d’installation et de mise en service
Contrairement à ces frais, sont exclus les droits de mutation, honoraires ou commissions
d’intervenants et frais d’actes. Ils sont enregistrés en tant qu’immobilisations en non-valeurs
et sont alors étalés sur plusieurs exercices.
Les éléments qui suivent sont au même titre que les immobilisations en non-valeur exclus du
coût de l’immobilisation : les taxes récupérées ; les frais engagés après l’installation ; les frais
financiers supportés pour l’acquisition de l’immobilisation.
Ces biens sont enregistrés pour leur coût de production, déterminé par addition des éléments
suivant :
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- Les charges directes de production : mains d’œuvre, amortissement du matériel…etc.
- Quote-part des charges indirectes de production.
Par contre il faut, en principe, exclure du coût de production, les charges financières, les frais
de recherche et développement et les charges d’administration générale.
Dans des cas spécifiques (à faire figurer dans l’ETIC), il est permit d’affecter au coût de
production une partie des charges d’intérêts des capitaux empruntés pour le financement de
l’immobilisation, dont le cycle de fabrication doit être supérieur à 12 mois.
Elles sont évaluées par estimation de leur valeur vénale à la date d’entrée dans le patrimoine
de l’entreprise, et ceci en fonction du marché et de leur utilité économique pour l’entreprise.
Les immobilisations acquises dans le cadre d’une opération d’augmentation de capital par
apport en nature ou dans le cadre d’une fusion, doivent être inscrites à la valeur indiquée dans
l’acte d’apport ou de fusion.
Prime d’investissement :
Les immobilisations acquises par une prime d’investissement sont enregistrées à l’actif pour
leur valeur réelle d’acquisition.
Les immobilisations qui sont inscrites à leur prix initial et qui sont sujettes à une révision du
prix doivent être ajustées à la hausse ou à la baisse par la révision.
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Ces immobilisations doivent être inscrites sur la base du cours du dirham le jour de leur
livraison. Les différences de change, positives soient-elles ou négatives, qui peuvent résulter
au règlement, sont portées en charges ou en produits financiers du même exercice de leur
constatation.
Toutefois certains biens immobilisés ne sont pas amortissables tels que les terrains autres que
les carrières sablières et assimilés.
Selon la loi comptable, la valeur comptable nette devant figurer au bilan est :
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- La valeur nette d’amortissements, dans le cas général, pour les immobilisations
amortissables
- La valeur actuelle si elle est significativement inférieure à la valeur d’entrée ou à la
valeur nette d’amortissements de l’immobilisation, révélant ainsi une moins value
latente. Cette valeur actuelle est déterminée, selon le CGNC, à partir du marché et de
l’utilité du bien pour l’entreprise. Elle est, pour la plupart des cas, égale ou très proche
de la valeur nette d’amortissement pour les biens amortissables.
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CHAPITRE 2 : Les immobilisations corporelles dans
les normes IAS/IFRS
Les normes IAS/IFRS sont édictées par l’organisme privé connu sous le nom d’IASB
International Accounting Standards Board) dans le but d’harmoniser les pratiques et normes
comptables à l’échelle internationale, elles constituent un référentiel qui bénéficie désormais
d’une reconnaissance officielle et sont devenues à partir de 2005 le langage réglementaire des
comptes consolidés des entreprises cotées sur un marché financier européen.
Ces normes sont appelées « International Financial Reporting Standards » dites IFRS (les
normes élaborées avant le 1er avril 2001 restent cependant intitulées International Accounting
Standards ou IAS).
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1.1.1. Objectifs de l’IASB :
Les objectifs de l’IASB, tels que définis dans la préface des normes, sont les suivants :
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1.2- Cadre conceptuel des normes IAS/IFRS :
Ce référentiel est doté d’un cadre conceptuel général qui définit les concepts à la base de la
préparation et de la présentation des états financiers pour l’usage externe. Il permet de fournir
une base commune afin d’assurer l’élaboration de normes cohérentes.
En cas de conflit, les dispositions des normes prévalent sur celles du cadre.
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1.3- Principes fondamentaux des normes IAS/IFRS :
Les normes comptables IAS/IFRS sont fondées sur une philosophie qui leur est propre. Elles
introduisent un véritable changement d’esprit en comparaison avec la tradition comptable
nationale.
Elles reposent sur un certain nombre de principes fondamentaux qui sont les suivants :
L’IASB, qui est un organisme indépendant des pouvoirs publics, s’adresse nécessairement
aux organismes professionnels, aux grands cabinets d’audit mais aux principaux régulateurs
boursiers (la SEC, la FSA, l’AMF…) qui sont regroupés au sein de l’OICV (Organisation
Internationale des Commissions de Valeurs). L’IASB ainsi privilégie clairement les
actionnaires.
C’est dans cette optique que les IAS/IFRS intègrent dans le bilan certains éléments du hors
bilan et renforce les obligations des entreprises en matière de communication financière.
Les IAS/IFRS passent au-delà des apparences juridiques et retranscrit la réalité économiques
sous-jacente, contrairement au droit comptable marocain qui s’appuie généralement sur la
forme juridique d’une opération pour l’intégrer dans les comptes.
Ceci résulte du fait qu’avec le temps, le coût historique peut différer sensiblement de la valeur
d’usage du bien.
Cette différence ne s’inscrit pas dans l’optique de refléter une image fidèle de la réalité
économique, obligeant ainsi les entreprises adoptant les normes IAS/IFRS à évaluer les actifs
et passifs à leur juste valeur ou valeur de marché.
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La juste valeur peut être évaluée dans certains cas à partir de modèles économétriques ou de
la valeur actualisée des flux futurs de trésorerie susceptibles d’être générés par le bien.
Néanmoins, en raison de difficultés pratiques et des vives critiques suscitées par ce principe, il
n’est pas appliqué à tous les actif et passifs des entreprises. Il est ressenti cependant, par
exemple, par l’inscription des plus ou moins values latentes liées aux titres de participation ou
à des créances ou dettes en devises.
C’est ainsi qu’un produit est conçu comme un accroissement d’actif (réduction de passif), et
une charge comme une réduction d’actif (accroissement de passif).
Le résultat se mesure comme une évolution des capitaux propres constatés entre la clôture et
l’ouverture, en excluant les opérations avec les actionnaires.
Les changements opérés en vue d’un passage aux normes IAS/IFRS se traduisent par des
impacts qui touchent les choix stratégiques et organisationnels des entreprises :
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- Des positions latentes en résultat ou en capitaux propres doivent être prises en compte
en raison de la valorisation de certains actif et passifs en juste valeur ;
- Renforcement de la fonction comptable et financière et des organes de contrôle ;
- La formation du personnel et en particulier l’équipe comptable doit être renforcée à
travers des séminaires traitant des normes IAS/IFRS.
En plus d’une analyse précise des divergences norme par norme avec le référentiel
antérieurement appliqué, le passage aux normes IFRS implique aussi un recensement
exhaustif des modifications à opérer dans le système d’information de l’entreprise concernée.
Certaines entreprises au Maroc sont déjà passées aux normes IAS/IFRS que ce soit par
obligation pour des sociétés comme la CDG, BMCE CIH… ou par option, à titre d’exemple
nous citons l’ONA, LAFARGE, COSUMAR…etc. D’autres sociétés par contre sont en cours
de transition.
Au Maroc il est important de préciser qu’il existe trois catégories d’entreprises concernées par
les normes IAS/IFRS :
- Les entreprises cotées à la bourse des valeurs : application sur option à partir de 2007 ;
- Les établissements de crédit et assimilés (qu’ils soient cotés ou non cotés) : la note
circulaire de Bank Al Maghreb oblige tous les établissements à appliquer les normes
IAS/IFRS et ce à compter de 2008 ;
- Les établissements publics : application sur option à partir de 2008.
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3- Normes IAS/IFRS relatives aux immobilisations corporelles :
Les normes IAS/IFRS considèrent un actif comme une ressource contrôlée par l’entreprise en
raison d’évènements passés et dont sont attendus des avantages économiques futurs ; c’est
pour cette simple raison que, selon les normes IAS/IFRS, un droit de propriété n’est pas une
condition essentielle et que figurent ainsi en actif les biens acquis détenus par crédit-bail.
Une immobilisation corporelle amortissable l’est sur sa durée d’utilité, celle-ci est déterminée
à partir du rythme selon lequel les avantages économiques sont consommés par l’entreprise.
3.1.1- Objectif :
La norme IAS 16 a pour objectif de prescrire le traitement comptable des immobilisations
corporelles.
Les aspects les plus apparents concernant la comptabilisation des immobilisations corporelles
sont la date de comptabilisation, la détermination de la valeur comptable de ces actifs ainsi
que la constatation des dotations aux amortissements qui y correspondent.
La réévaluation des immobilisations est imposée dans ce cadre par l’IASB comme étant une
méthode alternative à celle du coût historique utilisée dans le référentiel marocain.
3.1.3- Définitions :
Dans ce qui suit quelques définitions données par la norme IAS 16 :
Les immobilisations corporelles : ce sont des actifs corporels détenus par l’entreprise
pour être utilisés dans la production de biens et/ou services dont l’utilisation devrait
s’étaler sur plus d’un exercice comptable.
L’amortissement : répartition systématique du montant amortissable d’un actif sur sa
durée d’utilité.
La durée d’utilité : elle peut représenter la période pendant laquelle l’entreprise entend
utiliser l’actif corporel immobilisé, ou bien le nombre d’unités de production que
l’entreprise s’attend à obtenir de l’actif.
La valeur résiduelle : est le montant net qu’une entreprise s’attend à obtenir d’un actif
à la fin de sa durée d’utilité.
La juste valeur : est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé.
a- Critères de comptabilisation
Une immobilisation corporelle doit être comptabilisée en actif dans le cas où certaines
conditions générales de reconnaissance des actifs sont remplies :
- Les avantages économiques futurs liés à cet actif sont destinés à l’entité concernée.
- Le coût de l’actif ou sa juste valeur en cas de réévaluation, peut être mesuré de façon
fiable.
a- Principe de base
Une immobilisation corporelle est évaluée initialement au coût engagé pour la mettre en
service en vue de l’utilisation prévue.
Certaines dépenses doivent être directement liées à la mise en service de l’actif, nous pouvons
en citer :
Certains frais par contre ne peuvent être immobilisés tels que, les coûts d’inauguration de site,
de lancement d’un nouveau produit, les frais administratifs, les coûts de réorganisation…
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Acquisition avec paiement différé :
Le prix à inscrire en actif représente la valeur actualisée du prix comptant. L’écart engendré
entre la valeur actualisée et le montant du paiement doit être constaté en frais financiers qui
devront être rapportés au résultat tout au long de la durée du crédit consenti avec le
fournisseur.
Comme précédemment cité pour l’amortissement séparé des composants d’une même
immobilisation, il est nécessaire d’enregistrer de manière séparée chaque composant.
Le nouvel équipement qui remplace un composant qui fait partie d’une immobilisation et dont
la durée de vie est plus courte que l’immobilisation elle-même, doit lui aussi être enregistré
comme un composant de l’immobilisation.
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Les dépenses d’inspection et d’entretien futures figurent dans un compte distinct à l’actif
puisqu’elles représentent un élément du coût d’entrée de l’immobilisation ; elles sont amorties
sur la période séparant deux révisions. Lorsque la dépense est réalisée, elle vient augmenter le
coût de l’actif en remplaçant le composant enregistré au préalable, qui est lui sorti de l’actif,
étant complètement amorti.
Coûts de démantèlement :
Une obligation de réparation des dommages causés à l’environnement peut être infligée à
l’entreprise pour des dispositions législatives et réglementaires ou bien en raison de la
pratique constante de l’entreprise.
Dépenses ultérieures :
Si certaines dépensent engagées après la mise en service du bien et qu’elles ont pour objet
d’augmenter les performances de l’immobilisation, en accroissant sa capacité à titre
d’exemple ou en améliorant le procédé de fabrication, elles doivent être immobilisées.
L’évaluation des éléments acquis par voie d’échange doit être faite à la juste valeur. La
différence de valeur entre le bien reçu et le bien sorti constitue un résultat de cession.
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a- Cessions d’immobilisations
Une immobilisation cédée est automatiquement sortie du bilan ainsi que le cumul des
amortissements antérieurs qui la concernent. Une plus-value ou moins-value sur la cession
peut être constatée si elle existe.
e- Pertes de valeur
Le suivi est effectué conformément aux dispositions de la norme IAS 36 (Dépréciation
d’actifs).
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3.2.1- Objectif :
La norme IAS 17 établit, pour le preneur et le bailleur, les principes comptables à respecter et
les informations à fournir concernant les contrats de location financement ou les contrats de
location simple.
Tous les contrats de location sont concernés par cette norme, à l’exception :
La norme s’applique seulement aux contrats qui transfèrent le droit d’utilisation des actifs
même si le bailleur est imposé par des prestations de maintenance de ceux-ci.
La norme donc ne peut pas être appliquée aux contrats de services qui ne représentent pas un
transfert de droit d’utilisation d’une partie contractante à une autre.
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a- Contrat de location financement
Chez le preneur (locataire) : les contrats de location doivent être inscrits à l’actif et au passif
pour des montants égaux à la juste valeur du bien loué ou à la valeur actuelle des paiements
minimaux au titre de la location, si cette dernière est supérieure.
Le taux d’actualisation utilisé pour les paiements minimaux au titre de la location est le taux
d’intérêt implicite du contrat de location, si celui-ci peut être déterminé, sinon, on utilise le
taux d’emprunt marginal du preneur.
Les paiements relatifs à la location sont répartis entre la charge financière et l’amortissement
du solde de la dette.
La charge financière doit être répartie sur la période couverte par le contrat de location afin
d’obtenir un taux d’intérêt périodique constant sur le solde restant dû au passif.
Chez le bailleur : Le bailleur doit comptabiliser dans son bilan les actifs détenus à travers un
contrat de location financement et les présenter comme des créances pour un montant égal à
l’investissement net dans le contrat de location.
La comptabilisation des produits financiers doit s’effectuer sur la base d’une formule
traduisant un taux de rentabilité périodique constant sur l’en cours d’investissement net
restant du bailleur, tel que défini dans le contrat de location financement.
Chez le preneur (locataire) : Les paiements au titre du contrat de location simple doivent être
comptabilisés en charges dans le compte de résultat sur une base linéaire pendant toute la
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durée du contrat de location à moins qu'une autre base systématique soit plus représentative
de l'échelonnement dans le temps des avantages qu’en retirera l'utilisateur.
Chez le bailleur : Les actifs faisant l'objet de contrats de location simple doivent être
présentés au bilan selon la nature de l'actif.
Les revenus locatifs provenant des contrats de location simple doivent être comptabilisés en
produits de façon linéaire sur toute la durée de contrat de location à moins qu’une autre
base systématique soit plus représentative de l’échelonnement dans le temps de la
diminution de l’avantage retiré de l’utilisation de l’actif loué.
3.3.1- Objectif :
La norme IAS 36 prescrit les procédures à suivre par une entreprise pour s’assurer de la
comptabilisation des actifs pour une valeur qui n’excède pas leur valeur recouvrable.
Un actif est décrit comme s’étant déprécié si sa valeur comptable excède le montant qui sera
recouvré par son utilisation ou par sa vente. L’entreprise dans un tel cas doit comptabiliser
une perte de valeur.
Tous les actifs sont concernés par la norme IAS 36 sauf ceux qui suivent :
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- Les actifs destinés à être cédés (IFRS 4)
Les éléments qui entrent dans le champ d’application de la norme sont, à titre d’exemple :
Un actif est considéré comme déprécié quand sa valeur comptable est supérieure à sa valeur
recouvrable.
La norme indique aux entreprises quelques indices qui permettent de savoir qu’une perte de
valeur pourrait être intervenue, si aucun de ses indices n’est manifesté, l’entreprise n’est pas
tenue d’effectuer une estimation formalisée de la valeur recouvrable.
Une entreprise doit au minimum considérer les indices suivants pour apprécier s’il existe une
quelconque dépréciation de ses actifs :
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Sources d’information internes :
- Il existe un indice d’obsolescence ou de dégradation d’un actif ;
- Survenue de changements importants ayant un effet négatif sur l’entreprise au cours
de l’exercice ou susceptibles de survenir dans un avenir proche, affectant le degré ou
le mode d’utilisation d’un actif.
- Des indications provenant du système d’information interne montrent que la
performance économique d’un actif est ou sera moins bonne que celle attendue.
Cette liste présentée par la norme IAS 36 cependant n’est pas exhaustive, et laisse la liberté
aux entreprises d’identifier d’autres indices permettant de savoir qu’un actif a pu perdre de la
valeur. Ces indices imposeraient également à l’entreprise de déterminer la valeur recouvrable
de l’actif.
b- Evaluation
La norme IAS 36 impose aux entreprises d’utiliser, pour la détermination de la valeur d’utilité
d’un actif, d’utiliser :
c- Comptabilisation
Comme nous avons vu précédemment, une entreprise est imposée par l’IAS 36 de
comptabiliser une perte de valeur, lorsque la valeur comptable d’un actif dépasse sa valeur
recouvrable :
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Il est nécessaire d’ajuster la dotation aux amortissements relative à l’actif déprécié pour les
exercices futurs.
Le passage aux normes IAS/IFRS n’est pas une tache aisée, et comprend plusieurs contraintes
organisationnelles et quotidiennes pour l’entreprise.
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Dans ce chapitre, j’essaierai de retracer les différentes difficultés apparentes lors de
l’application des normes comptables internationales IAS/IFRS en me focalisant vers la fin sur
les contraintes spécifiques à la démarche d’audit des immobilisations corporelles pour le
commissaire aux comptes, sans pour autant proposer des solutions, tenant compte de la
difficulté de ce travail.
Les contrats de location, comme précédemment évoqué dans la première partie, sont couverts
par la norme IAS 17, cette dernière fait la distinction entre les contrats de location-
financement et les contrats de location simple.
Le premier problème rencontré alors trouve sa source dans cette distinction entre deux types
de contrats. L’IAS 17 énonce plusieurs situations qui mènent à un classement du contrat en
tant que contrat de location-financement autre que celle du transfert de propriété :
Les entreprises donc sont amenées, pour le traitement des contrats de location à se poser les
questions suivantes :
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- Comment trancher sur le transfert de la totalité des risques et avantages relatifs à la
propriété de l’immobilisation louée ?
- Doit-en prendre en considération le fait qu’une option de renouvellement du contrat
soit prévue dans le calcul de la durée du contrat ?
- Doit-en prendre en considération, dans le calcul des paiements minimaux, la valeur
résiduelle garantie au bailleur ?
- Doit-on considérer en tant que contrat de location simple ou de location financement
les contrats concernant un terrain seul de longue durée n’ayant pas pour effet de
transférer la propriété au preneur ou portant sur un ensemble immobilier ou un bail
commercial ?
Au niveau organisationnel :
- L’obligation de former l’ensemble des intervenants au référentiel international ;
- L’implication des opérationnel dans l’étude des contrats, générant ainsi une
décentralisation de leur analyse et de leur traitement comptable.
Au niveau SI : difficultés au niveau des applications informatiques relatives à :
- La gestion simultanée du référentiel marocain et international ;
- Il devient nécessaire de disposer d’outils qui permettent aisément la distinction entre
les contrats de location-financement de ceux dits simple. Ils doivent aussi permettre de
calculer les retraitements relatifs à ceux-ci ;
- Nécessité de revoir le système de consolidation du groupe qui doit dorénavant en
mesure d’afficher les données imposées par les normes IAS/IFRS.
Le recours à des modes d’amortissement peut s’avérer nécessaire pour les différents
composants d’une immobilisation si ceux-ci ont des durées de vie différente ou que
l’entreprise en génère des avantages économiques à des rythmes différents.
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Toutefois, la norme propose de rassembler les composants à faible valeur et ayant des durées
de vie plus ou moins similaires car la décomposition d’une immobilisation en composant
nécessite beaucoup de jugements qui prennent en considération les spécificités de chaque
entité.
Ce regroupement n’est pas toujours possible, car il est plus pertinent de ventiler le coût de
l’immobilisation sur ses différents composants et de les comptabiliser ainsi séparément quand
l’immobilisation en question a des composants avec des durées de vie très distinctes.
Il est donc nécessaire pour une entreprise qui désire passer aux normes internationales de
disposer d’un inventaire physique des immobilisations corporelles à jour, cet inventaire est
une condition très importante pour permettre d’instaurer l’approche par composants.
Un problème à caractère technique peut se présenter pour l’instauration cette approche par
composants, il concerne la détermination des immobilisations à décomposer, l’identification
de ses composants majeurs et la valeur et la durée de vie (d’utilité) de chacun de ces
composants. Le problème ce pose dans le cas d’immobilisations anciennes en raison du
manque d’informations.
Il est nécessaire aussi de faire appel à des experts en même temps internes et externes
(consultants SI) afin de faciliter la mise en place de cette approche. L’implication de tous ces
intervenants et la coordination de leur travail devient alors très difficile et représente ainsi un
véritable défi organisationnel.
Cette approche impose à l’entreprise de disposer d’un SI capable de gérer les flux
d’information devenus dorénavant très complexes et d’assurer le suivi et la gestion minutieuse
des immobilisations corporelles, en accompagnant leur entrées et sorties, en gérant les
différents plans d’amortissement relatifs à chaque immobilisation en plus de permettre
d’effectuer les écritures nécessaires en comptabilité générale et de préparer les différents
documents indispensables en annexes.
Il faut aussi pouvoir contrôler la conformité à la fois avec les directives des normes nationales
et internationales.
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l’ensemble des immobilisations déjà existantes ce qui génère des complexités techniques non
négligeables.
La question de dépréciation des immobilisations est si complexe que l’IASB a consacré toute
une norme pour l’éclairer. Ceci n’empêche que des difficultés techniques et des
incompréhensions sont très souvent rencontrées par les entités procédant aux tests de
dépréciation.
- Quelle démarche adopter pour une bonne détermination des UGT (Unités Génératrices
de Trésorerie) ?
- Peut-on calculer la juste valeur nette des immobilisations en question à travers un
modèle de futurs cash-flows actualisés au vu des hypothèses du marché ?
- Faut-il exclure les restructurations et/ou investissement « susceptible » d’être engagés
et qui ne le sont pas encore, pour déterminer la valeur recouvrable ?
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- Faut-il considérer les biens en tant qu’immeubles de placement, si ceux-ci font l’objet
d’une double location ou qu’ils sont loués au personnel ?
En effet, le domaine des immobilisations corporelles est considéré comme étant l’un des
principaux domaines de retraitements et d’impacts lors des processus de conversion aux
normes IFRS.
L’approche par composants, les provisions pour grosses réparations, les tests de dépréciations,
l’information sectorielle… sont autant d’exemples de divergences entre les normes
marocaines et les normes IFRS.
Le CAC s’assure que les données suivantes sont prévues par le système d’information mis en
place par la société.
vie.
Le CAC devrait s’assurer que la société a prévu au niveau de son système d’information des
fonctionnalités permettant de gérer les divergences avec le référentiel comptable marocain
mais aussi avec le référentiel fiscal.
42
CONCLUSION
Les difficultés relatives au passage aux normes IAS/IFRS et qui concernent les
immobilisations corporelles peuvent être classées en deux catégories :
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1- La divergence entre les visions des deux référentiels comptables, marocain et
international, dans la mesure où le premier qui est très attaché aux règles juridiques,
tandis que l’autre s’intéresse primordialement à la réalité économique et à la situation
véritable des entités.
Découlent alors naturellement de cette différence dans la vision des deux référentiels, des
traitements distincts du patrimoine de l’entreprise et plus précisément des immobilisations
corporelles :
La norme qui pose le plus de problèmes est l’IAS 16, je cite ici plus précisément l’approche
par composants, ainsi que les tests de dépréciation des actifs énoncés par l’IAS 36.
La norme IFRS 1 propose, pour remédier à ces difficultés que rencontrent très souvent les
entreprises pendant l’adoption initiale des normes internationales IAS/IFRS, des dérogations
quant à l’application du retraitement rétrospectif des transactions comptables passées des
entreprises concernées.
44
experts de chaque entreprise. Chose qui rend plus complexe le travail du commissaire aux
comptes dans l’accompagnement des entreprises pendant la mise en place des normes
IAS/IFRS.
L’adoption de ces normes ne constitue pas seulement une modification des comptes de
l’entreprise, mais représente une démarche organisationnelle très complexe qui nécessite
l’implication de tous les intervenants dans l’entreprise afin d’assurer que la transition se fasse
dans le respect rigoureux de toutes les recommandations de l’IASB, sans lesquelles, les états
financiers ne satisferont pas le but ultime des normes IFRS qui est de fournir une information
comptable fiable, exacte, synthétisée et comparable.
BIBLIOGRAPHIE
45
Code Général de Normalisation Comptable (CGNC) marocain.
Loi N°9-88 relative aux obligations comptables des commerçants.
Normes comptables internationales IAS/IFRS : Eric DUCASSE / Christian PRAT DIT
HAURLET / Anne JALLET-AUGUSTE / Stéphane OUVRARD, Edition « de
boeck ».
Norme IAS 16 : Les immobilisations corporelles : Marc GAIA – 2009 – Université de
NANCY 2.
L’essentiel des IFRS. Isabelle ANDERNACK / Edition : Eyrolles – 2013
Les normes comptables internationales IAS/IFRS / Stéphane BURN – Edition Gualino
– 2006.
www.ifrs.org
http://voiecomptable.kazeo.com/les-immobilisations/les-acquisitions-d-
immobilisations,a3380350.html
http://normes-ias-ifrs-au-maroc.over-blog.com/pages/Environnement_general_des_IASIFRS-
1212022.html
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CHAPITRE 1 : Les immobilisations corporelles dans le CGNC.................................................................2
1- Notion d’immobilisation :...........................................................................................................2
1.1- Définition :..........................................................................................................................2
1.2- Différents types d’immobilisations : (Classification comptable).........................................2
2. Distinction entre charges et immobilisations :...........................................................................2
2.1. Points communs :...................................................................................................................2
2.2. Points de divergence :........................................................................................................2
3. Cadre comptable des immobilisations corporelles.....................................................................2
3.1. Les comptes des immobilisations corporelles et leur fonctionnement...............................2
3.2. Les méthodes d’évaluation.................................................................................................2
CHAPITRE 2 : Les immobilisations corporelles dans les normes IAS/IFRS...............................................2
1- Généralités sur les normes IAS/IFRS :.........................................................................................2
1.1- Origine des normes IAS/IFRS :............................................................................................2
1.2- Cadre conceptuel des normes IAS/IFRS :............................................................................2
1.3- Principes fondamentaux des normes IAS/IFRS :.................................................................2
1.4- Conséquences majeures du changement de référentiel pour l’entreprise :.......................2
2- Entreprises marocaines concernées par les normes IAS/IFRS :..................................................2
3- Normes IAS/IFRS relatives aux immobilisations corporelles :.....................................................2
3.1- La norme IAS 16 : traitement des immobilisations corporelles..............................................2
3.2- La norme IAS 17 : les contrats de location...............................................................................2
3.3- La norme IAS 36 : dépréciation d’actifs...................................................................................2
CHAPITRE 3 : Difficultés liées à l’application des normes IAS/IFRS.........................................................2
1. Les contrats de location :............................................................................................................2
2. L’approche par composants :.....................................................................................................2
3. Les tests de dépréciation d’actifs :..............................................................................................2
4. Les immeubles de placement :...................................................................................................2
5. Contraintes du commissaire aux comptes :................................................................................2
CONCLUSION......................................................................................................................................2
BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................................................................2
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