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Le 5 forces de Porter 

: ATTIJARIWAFA BANK

Il est claire que le positionnement du groupe Attijariwafa Bank par rapport à son
environnement est un passage incontestable qui requiert des efforts dans la
projection sur l’enceinte économique ,

Il est donc judicieux de centrer l’intensité concurrentiel de ce champion national


de la Banque selon les esquisses qui peuvent découler du modèle des (5+1)
forces établies par M.E PORTER.

Ce modèle est reconnu pour ses vertus à mettre en évidence les forces qui
structurent la dynamique concurrentielle dans une industrie, il lui a été affecté
une 6ième force celle du rôle de l’Etat : le pouvoir réglementaire par excellence
reconnu pour agir sur les avantages concurrentiels des firmes et qui par voie de
conséquence peut se révéler comme variable substantielle de la capacité de la
firme à générer du profit.
1. Pouvoir de négociation des clients

Dans le secteur bancaire, le pouvoir de négociation des clients se veut fractionner


en deux pôles :

 Pouvoir clientèle banque de détail :

Le premier qui est substantiel leur affecte un pouvoir de négociations important


vis-à-vis de ATTIJARIWAFA Bank. La concurrence sur ce segment est « amère »
dans la mesure où les banques n’ont pas réellement la latitude suffisante pour se
différencier par rapport à leurs rivaux. Le choix d’une banque à ce stade tient à
presque rien, d’où un coût de transfert relativement faible.

On entend par coût de transfert le coût que supportera le client dans le cas où il
serait amené à changer de produit. Dans notre, il s’agit du changement
d’enseigne bancaire. Le coût est en effet faible puisqu’il ne s’agit qu’une simple
formalité administrative.

Il est ainsi évident que plus le coût de transfert est faible, plus le pouvoir de
négociation des clients est fort. Ce qui est le cas dans le segment de la banque de
détail.

 Pouvoir clientèle banque d’investissement et services financiers :

Cette clientèle est constituée de professionnels et de connaisseurs du domaine


financier. Ils sont donc beaucoup plus exigeants et requièrent des services
adaptés à leurs besoins et de qualité.

2. Pouvoir de négociation des fournisseurs

Le cas du secteur bancaire est très atypique dans la mesure où les fournisseurs se
trouvent être également les clients. En effet, ce sont les particuliers, entreprises,
organismes financiers et non financiers … qui « fournissent » les fonds dont
dispose la banque pour financer ses activités. Ils sont en même temps «
fournisseurs » de la banque puisqu’ils alimentent la banque en capitaux dont elle
a besoin pour financer ses projets, et « clients » puisqu’en déposant leur fonds,
ils bénéficient de services appropriés liés à la gestion de leur compte bancaire.
Le Nombre de fournisseurs est limité(l s’agit de Bank Almaghreb et Dar Sekka..),
donc ces fournisseurs ont un fort impact sur le l’entreprise.

3. La menace des substituts

Depuis toujours, le recours aux services bancaires a été entravé par une pratique
ancestrale et qui demeure encore répandue dans les mœurs des marocains. Il
s’agit de la thésaurisation. Les gens n’accordent pas confiance aux institutions
bancaires et ne souhaitent pas être grevés des différentes commissions et taxes
que sous-tend le placement des fonds dans un compte bancaire.

Toutefois, cette menace s’estompe petit à petit tandis que le taux de


bancarisation s’accroît de manière impressionnante atteignant les 68% (taux
faible par rapport aux voisins européens) .

4. La menace des entrants potentiels

Cette menace qui se veut de par sa nature rude et dynamique est jalonnée par la
présence des barrières à l’entrée. il s’agit d’un secteur fortement réglementé,
avec de fortes barrières à l’entrée. Des barrières tout aussi diverses et qui
pendulent entre barrières financières et barrières commerciales.

Les barrières financières prennent l’allure de ticket d’entrée d’une banque sur le
marché, c’est notamment le capital requis pour autoriser la firme a planté le
piquet. Le secteur bancaire est réputé pour être le secteur le plus capitalistique
au Maroc ;

Les barrières commerciales sont représentées par la méconnaissance des


nouvelles banques qui émergeront du lot parmi plus de 19 banques déjà bien
implantées. Ces banques devront de surcroît s’adosser à des partenaires
financiers étrangers afin d’établir une certaine crédibilité et de bénéficier du
savoir-faire et des pratiques de ceux-ci.
En résumé, l’entrée en lisse d’une ou de plusieurs banques dans le contexte
actuel se révèle quasiment impensable.

5. L’intensité concurrentielle
 Importance des coûts fixes : Bank Al Maghreb fixe auparavant les
fourchettes de prix à proposer 
 Existence d’enjeux stratégiques : liaison étroite à l’économie nationale fait
du secteur un domaine stratégique.
 Nature discrète des investissements

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