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INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNOLOGIE

D’ANTANANARIVO
--oOo--
ECOLE : GENIE CIVIL

Mention : GENIE DU BATIMENTS ET DES INFRASTRUCTURES

GESTION D’ENTREPRISE

Parcours : Construction Civile et Infrastructure

Promotion : XIème Promotion

Enseignant : RAJOMA Bernard

Présenté par :

 ANDRIAMIARINARIVO Misandratra N° 04
 ANDRIAMIDOLASOA Mino Maria N° 05
 RABEARIVELO Bakomiaranavalona Aina Maeva N° 07
 RAVELOJAONA Barisoa Gabriel N° 25
INTRODUCTION

Chaque entreprise ou organisation est dotée d'un système de gestion caractérisé par
une certaine unité et une certaine cohérence.
En outre, chaque entreprise est conduite à organiser son système de gestion et à le
remanier périodiquement en fonction de l'évolution de ses orientations, de la nature de ses
ressources et des relations qu'elle doit établir avec son environnement national et
international. Un élément auquel un entrepreneur doit se confronter est la gestion d’entreprise.
Les maîtres mots de cette discipline sont : décision, objectif, étape.
Ainsi, c’est ce qui nous a mener au thème “ la gestion de l’entreprise “ que nous allons
exposer ultérieurement.
SOMMAIRE

INTRODUCTION.....................................................................................................................2
SOMMAIRE..............................................................................................................................3
I. Notion de gestion d’Entreprise.....................................................................................5
I.1 Définitions :..................................................................................................................5
I.2 Classifications des entreprises :....................................................................................5
I.3 Environnement de l’entreprise :...................................................................................6
I.4 Approche systémique:..................................................................................................7
I.5 Organigramme dans une entreprise............................................................................12
II. Management d’Entreprise..............................................................................................14
II.1 Définitions..................................................................................................................14
II.2 Processus de management d’entreprise......................................................................14
II.3 Profil d’un manager....................................................................................................15
III. Comptabilités...............................................................................................................18
III.1 Définition...................................................................................................................18
III.2 Le Bilan et le résultat :...............................................................................................19
III.3 Le Plan Comptable.....................................................................................................20
III.4 Principe de la comptabilité en partie double..............................................................21
III.5 Le Résultat.................................................................................................................21
CONCLUSION.......................................................................................................................23
I. Notion de gestion d’Entreprise

I.1 Définitions :
o La gestion est le fait de gérer quelque chose c’est à dire c’est l’action d’administrer
des intérêts, d’encadrer une entreprise, etc., pour son propre compte ou pour le compte
d’autrui.

1. L’entreprise est une organisation économique combinant des moyens matériels,


financiers et humains en vue de produire des biens et des services, tout cela dans le but de
maximiser ses profits. L’entreprise est un groupe humain structuré, organisé et hiérarchisé,
qui produit pour vendre sur le marché.
o La gestion d’entreprise c’est la combinaison de gestion et coordination des ressources
que disposent l’entreprise pour atteindre un objectif (produire des biens et services, réaliser un
profit…)

GESTION D’ENTREPRISE = GESTION + ENTREPRISE

I.2 Classifications des entreprises :

Classification par secteur et activité :


• Les entreprises agricoles : Entreprises dont l’activité est en lien directe avec l’exploitation
de la nature et est soumise aux aléas climatiques.
• Les entreprises industrielles : Entreprises transformant les matières premières en produits
finis ou semi-finis (barres de fers, fil acier…).
• Les entreprises commerciales : Acheter pour vendre sans véritable activité de
transformation.
• Les entreprises de services : Caractère immatériel de leur production mais peuvent avoir
activité de transformation ou présentation physique de produits (films, pub, transport…).
Classification par la taille (dimension)
Les TPE (Très Petites Entreprises ou Micro entreprises) sont des entreprises qui ont entre 0 et
9 employés. Viennent ensuite les petites entreprises (10 à 49 salariés) et les moyennes
entreprises (50 à 499 salariés). Enfin, les grandes entreprises sont celles qui comptent plus de
500 salariés.
Classification selon la forme juridique
• L'entreprise individuelle (EI) est la forme la plus répandue puisqu'elle représente 60% des
entreprises. L'entrepreneur est le seul dirigeant et il n'y a pas de capital social. La
responsabilité est illimitée sur les biens de l'entrepreneur, ce qui peut avoir de graves
conséquences en cas de faillite.
• La SARL (Société Anonyme à Responsabilité Limitée) : elles représentent 2/3 des
sociétés commerciales et doivent compter entre 2 et 100 associés. Ici, la responsabilité des
associés est limitée à leur apport.
• La SAS (Société par Actions Simplifiée) : ce type d'entreprise existe depuis 1994 et le
capital social doit être d'au moins 37 000€. Elle doit comporter au moins 2 associés et là
encore, leur responsabilité est limitée à leur apport. (N’existe pas encore à Madagascar)
• La SNC (Société en Nom Collectif) : dans le cas d'une SNC, il n'y a pas de minimum pour
le capital social et le nombre d'associés doit être d'au moins 2. Leur responsabilité est
indéfinie et solidaire.
• La SA (Société Anonyme) : cette forme d'entreprise existe depuis 1867 et le capital social
doit être d'au moins 10 millions d’ariary. Comme pour une SAS, le nombre d'associés doit
être supérieur ou égal à 2 et leur responsabilité est limitée à leur apport.
I.3 Environnement de l’entreprise :
Aujourd'hui, le marché est orienté vers le consommateur. On se trouve dans un
environnement économique avec une multitude de marchés pour une offre quasi illimitée où
les produits sont cessés renouvelés pour répondre à des besoins nouveaux.
Les différents interlocuteurs de l'entreprise sont : les salariés, les clients, les banques, les
fournisseurs et les actionnaires.
I.4 Approche systémique:

Input Ressources Activity Gestion Output Achèvement

Les moyens de l’entreprise :


Au démarrage, il faut des ressources comme les :
 Ressources humaines
 Ressources financières
 Ressources physiques
 Ressources informatives
 Ressources matérielles
Les éléments de gestion d’entreprise :
Les activités prioritaires, avec les objectifs à atteindre, pour l’entreprise sont :
 La gestion du marketing (satisfaire les consommateurs, études de marché) ;
 La gestion des ressources humaines (en qualité et quantité suffisantes + motivation) ;
 La gestion de la production (produire efficacement des biens et services) ;
 La gestion des finances (sources de financement, rentabilité, profitabilité) ;
 La gestion de la recherche, des assurances et des activités juridiques (bon fonctionnement de
l’entreprise).

1. L’activité commerciale
L’activité commerciale d’une entreprise repose sur le marketing qui se caractérise par
l’ensemble des moyens dont disposent les entreprises en vue de créer, de conserver et de
développer leurs marchés. Elle repose d’une part, sur la connaissance du marché, d’autre part,
sur la connaissance du consommateur et enfin sur la mise en œuvre du marchéage ou
marketing-mix constitué de 4 variables : le produit, le prix, la communication et la
distribution.
1.1. Connaissance du marché
Par connaissance du marché on entend la structure du marché (monopole, oligopole, etc.),
l’étude de marché, le niveau de concurrence et les menaces influençant le secteur. Autre
élément dont il faut tenir compte dans la connaissance du marché, c’est sa segmentation. La
segmentation marketing d’un marché se fait à l’aide de l’étude de marché.
Définition : La segmentation est une opération d’analyse du marché qui consiste à rechercher
dans une population une partition en groupes caractérisés par une fonction de demande
homogène appelés segments.
1.2. Connaissance du consommateur :
On va s’intéresser dans ce point aux besoins et attentes des consommateurs.
1.2.1. Identification des besoins des consommateurs : la pyramide de
Abraham.
Maslow a hiérarchisé les besoins des consommateurs en 5 niveaux :
- Besoins physiologiques (survie, se nourrir, se vêtir, se loger),
- Besoins de sécurité (protection physique et morale),
- Besoins d’appartenance (Socialisation, se sentir aimé, accepté par sa famille, par ses
collègues de travail, etc.),
- Besoins d’estime (se sentir respecter par son entourage, réussir socialement)
- Besoins de s’accomplir (réaliser ses aspirations, se dépasser).

1.2.2. Evolution des besoins :


Les besoins évoluent en fonction de facteurs individuels ou sociaux. Les facteurs individuels
témoignent du fait que les besoins ne sont pas identiques pour tous les individus.
Les besoins peuvent évoluer également en fonction de facteurs sociaux. Exemple de facteurs
sociaux d’évolution : l’évolution technologique (apparition d’une nouvelle technologie qui va
être à l’origine de nouveaux produits créant ainsi de nouveaux besoins, exemple : la fibre
carbone pour consolider le béton).
2. L’approvisionnement et la production :
 L’approvisionnement
Toute entreprise cherche à réduire ses coûts afin d’améliorer sa rentabilité :

La réduction des coûts d’achat : la quantité des approvisionnements à commander


doit être fonction du rythme de la production, des délais d’approvisionnement et du mode de
gestion des stocks.
La qualité des approvisionnements doit être définie en fonction de divers critères : normes
techniques, réglementations (sécurité), exigence de la clientèle, etc.
La réduction des coûts de stockage : elle repose sur une bonne gestion des stocks.

 La production
Le système de production décrit l’ensemble du processus grâce auquel l’entreprise produit un
bien ou un service apte à satisfaire une demande à l’aide de facteurs de production acquis sur
le marché.
Dans le cadre d’une entreprise, le système de production, outre sa finalité première qui est de
produire un bien économique, cherche à satisfaire d’autres objectifs secondaires tels que : (5
objectifs)

· Objectif en terme de quantités produites : l’entreprise adapte sa capacité de production au


volume de ventes.

· Objectif en terme de qualité : satisfaire les besoins de la clientèle. Le système productif


doit aussi être économe en ressources et constant en terme de qualité.

· Objectif de coût : proposer les plus faibles coûts de production possibles de manière à
garantir la compétitivité de l’entreprise.

· Objectif de délai : il s’agit d’une part, de réduire le délai de fabrication pour limiter les
coûts, et d’autre part, de produire dans des délais conformes au niveau de la demande ce qui
suppose un système et un mode de production réactifs.

· Objectif de flexibilité : c’est-à-dire que le système productif doit être capable de s’adapter
aux variations de la demande, ou bien encore aux évolutions de l’environnement productif de
l’entreprise (innovations technologique, nouveau mode de production).

Parmi les modes de production, on en dénombre 4 types :


· Production unitaire : fabrication sur mesure en fonction de la demande du client
(bâtiment : maison individuelle)
· Production par lot : fabrication de petites séries de produits identiques (bâtiment :
lotissement)
· Production en série : fabrication en grande série de produits identiques et
standardisés (fabrication de fenêtres)
· Production en continu : flux continu de produits homogènes (produit de
consommation de masse : le verre)

3. La gestion des ressources humaines :

La GRH est l’une des principales fonctions de l’entreprise.


Elle a d’abord été un ensemble de manière de gérer le personnel (c’est-à-dire suivi des
dossiers du personnel, paie, documents légaux, etc.) avant d’étendre son champ d’action à :
- la gestion des emplois : recrutement, évaluation, plan de carrière, plan sociaux, etc.
- la gestion des compétences : formation, évaluation des compétences
- la gestion des rémunérations et le suivi du coût salarial
- le développement social : suivi des dispositifs de participation de type cercles de qualité
- l’information et communication : le journal interne d’une entreprise émane souvent du
service GRH avec les nouveaux arrivants, les propositions de formation, d’emplois, etc.
- l’amélioration des conditions de travail
- la gestion des relations sociales : GRH participe aux négociations qui peuvent opposés
salariés et patronat
- l’information de la hiérarchie : évolution du cadre juridique
- les relations avec l’environnement de l’entreprise : administration du travail, organisations
professionnelles, de formation, etc.

Finalités et buts de l’Entreprise


1- La recherche du profit :
• La recherche du profit maximum est critiquable sur le plan théorique et n’est pas validée par
l’observation de la réalité. En effet, la maximisation du profit suppose une démarche
d’optimisation mise en œuvre par des individus parfaitement rationnels. Cette conception est
irréaliste compte tenu de la complexité des variables environnantes à maîtriser et des limites
dans la capacité des individus à accéder à toute l’information et à la traiter.
2- Les objectifs secondaires :
Pour assurer sa survie, l’entreprise doit se fixer une série d’objectifs correspondants aux
différents axes de son développement : Objectifs en termes d’innovation, d’expansion, de
développement …
I.5 Organigramme dans une entreprise
Organigramme d’une entreprise de promotion immobilière et de construction
La direction générale : Composée d’une équipe de cadres dirigeants (C. A.) ou de l’unique
dirigeant manager, son rôle est d'établir des relations avec l'ensemble des acteurs internes et
externes à l'entreprise, de collecter des informations, de prendre des décisions stratégiques, de
s'assurer de la mise en œuvre de ses recommandations et de rendre des comptes aux
actionnaires par rapport aux objectifs fixés.
Les fonctions liées à la production : elles sont au nombre de 3 :
• La production : Elle représente le processus de fabrication en mobilisant les moyens
techniques et humains.
• La logistique : Ensemble des moyens et procédures que l’on va mettre en place pour
acheminer les produits nécessaires à la production (amont) et les produits fabriqués vers les
clients.
• Le marketing : Ensemble des outils et des techniques que l’on va utiliser ou mettre en place
pour vendre au consommateur.
Les fonctions de support : On peut les regrouper autour de 5 grandes fonctions qui
participent à soutenir les fonctions précédentes :
• La fonction Financière : Regroupe la comptabilité, les finances et le contrôle de gestion.
Elle assure les financements de l'entreprise et veille à sa santé financière pour assurer sa
pérennité.
• La fonction Gestion des Ressources Humaines : Elle détermine les besoins de l'entreprise en
personnes et en compétences et gère le salarié depuis son embauche jusqu'à son départ de
l'entreprise.
• La fonction Recherche et Développement : Contribution de la technologie et du progrès à la
création de nouveaux procédés de production, nouveaux produits (nouveaux besoins).
• La fonction Achats ou Approvisionnements : Son rôle est d'acquérir les ressources
nécessaires au fonctionnement de l'entreprise.
• La fonction Organisation : Elle s'occupe de piloter les projets transversaux, de rationaliser
les méthodes de travail et fournit une assistance technique ou organisationnelle à tout projet
d'entreprise.
II. Management d’Entreprise

II.1 Définitions
 Le management est la mise en œuvre des moyens
humains et matériels d'une entreprise pour atteindre ses objectifs. Il correspond à l'idée
de gestion et de pilotage1 appliquée à une entreprise ou une unité de celle-ci. Lorsqu'il
concerne l'entreprise toute entière on peut généralement l'assimiler à la fonction de
direction.
 Le manager est la personne qui dispose d’une autorité nécessaire et des moyens
appropriés pour organiser le travail et coordonner les actions individuelles, stratégiques
et opérationnel, il assure la gestion de l’information au sein de l’organisation mais aussi
la gestion d’équipe et du changement.
II.2 Processus de management d’entreprise
Le management suit un processus appelé PODC (planification, organisation, direction,
contrôle).

1. Phase de Planification
La planification est " un processus systématique et continu de préparation de l'avenir ". C'est
une réflexion sur le " quoi faire " et le " comment faire ? ".
Pour ce faire, le gestionnaire :
• décide des objectifs et choisit les personnes qui vont contribuer à l'atteinte des
objectifs ;
• réalise des prévisions pour fixer un objectif.
La fixation des objectifs dépend :
• des moyens techniques, humains et financiers,
• de l'environnement constitué par des éléments moteurs, contraignants ou stables,
• de l'aspiration des dirigeants.
La planification consiste donc à déterminer les grandes orientations qui permettront à
l'entreprise d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés.

2. Phase d'Organisation
L'organisation consiste à faire la répartition fonctionnelle et équitable des tâches individuelles
et le regroupement des activités selon un arrangement ordonné afin de s'assurer qu'il existe
des relations harmonieuses entre les individus et les groupes de travail.
La conception d'une organisation efficace nécessite la mise en place d'une structure bien
étudiée.

3. Phase de Direction
La direction est l'orientation et l'animation des Hommes en vue de la réalisation des résultats.
La direction vise ainsi à influencer positivement les membres d'un groupe de travail afin de
s'assurer que les buts visés sont atteints.
Cette phase impose au gestionnaire d'avoir des compétences interpersonnelles. Il doit savoir
communiquer avec tous ceux qui œuvrent à l'atteinte des objectifs. Il doit les :
• diriger,
• motiver,
• inspirer,
• encourager.

4. Phase de Contrôle
Le contrôle permet d'évaluer les progrès réalisés afin de les comparer aux objectifs, aux plans
établis et de remédier, éventuellement, aux situations défavorables de façon à ce que les
résultats correspondent aux plans. Des écarts négatifs ou positifs, entre le prévu et le réalisé,
peuvent être dégagés qu’il s'agit de communiquer au responsable concerné pour qu'une action
correctrice soit entreprise.

II.3 Profil d’un manager


Un bon manager doit avoir certaines états d’esprits dont :

Penser positivement
Savoir rester optimiste face à l’adversité est une qualité qui peut faire la différence entre la
réussite et l’échec. C’est même plus que cela : c’est un état d’esprit qui permet de
considérer l’échec comme une occasion d’apprendre et de mieux rebondir.

Etre honnête
Cette qualité semble claire, à première vue. Il faut être honnête avec ses collaborateurs.
Pour autant, faut-il vraiment être totalement transparent et authentique dans l’entreprise ?
Il est donc bon d’inclure ses collaborateurs dans des décisions d’équipe plus fréquemment,
pour plus d’échange et de collaboration.

Savoir déléguer
Faire confiance n’est pas toujours facile et la surveillance systématique est une mauvaise
habitude dont il est possible de se défaire. Attention cependant, il ne suffit pas d’accorder
plus d’autonomie aux collaborateurs pour parvenir à créer de la responsabilité.

Communiquer
Cela paraît évident, et pourtant, combien de problèmes dans l’organisation découlent
d’une mauvaise communication ? Un bon manager sait prendre la parole, mais il sait aussi
– et surtout – écouter.

Etre inspirant
Votre équipe vous attend au tournant. Si vous vous dégonflez lors des moments
importants, vos collaborateurs ne vous suivront plus. Il faut montrer que qu’on est
passionné par ce qu’on fait et apprendre à gérer les situations stressantes (par le biais
d’une formation si besoin).
Savoir coordonner son équipe
S’assurer que tous les collaborateurs soient non seulement sur la même longueur d’onde,
mais également au clair avec la vision globale de l’entreprise comme avec les objectifs et
rôles particuliers de chacun.

Encourager l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle


Un collaborateur serein dans sa vie perso est un collaborateur qui sera plus performant au
travail. L’entreprise y gagnera également en fidélité et engagement.

Etre reconnaissant
Montrez à son équipe qu’on a conscience du travail qu’ils accomplissent pour instaurer un
environnement motivant. C’est une formidable occasion de booster la confiance des
membres de l’équipe, mais également pour développer le bonheur au travail.

Encourager le développement personnel


Tous les collaborateurs cherchent à s’améliorer dans leur travail, alors il faut accompagner
cette volonté en offrant des occasions de se former en continu.

Encourager ses collaborateurs


Tirez les collaborateurs vers le haut en les félicitant pour leur travail et en les
encourageant, plutôt que de dénoncer les échecs. Les inciter également à se féliciter entre
eux.

Etre un mentor
Agir en tant que modèle, c’est-à-dire montrer l’exemple plutôt que de dire quoi faire !
Dépasser les notions d’âge, d’expérience ou de hiérarchie : tout le monde peut apprendre
d’autrui.

Etre un manager juste


Traiter les collaborateurs avec justice et équité, sous peine de démoraliser les troupes.
C’est une qualité qui nécessite un travail permanent sur soi mais qui donne des résultats
probants en matière d’ambiance de travail.

Encourager les bonnes habitudes


Que ce soit du côté des repas, des activités ou des savoir-être, les bonnes habitudes ont un
impact positif sur la vie des salariés, qui seront plus productifs et plus heureux. Alors
encouragez-les !
III. Comptabilités

III.1 Définition
La technique qui consiste à enregistrer dans des livres, sur base de documents, les opérations
effectuées, en tant que commerçant, dans le but de connaître son patrimoine et son résultat.
Précisons les termes de cette définition :
- Enregistrer : inscrire dans des registres ou livres comptables et/ou sur supports
informatiques.
- Opérations : tous les faits qui modifient le patrimoine de l’entreprise.
Exemples :
Achat et vente de marchandises.
Paiement des créanciers.
Prélèvement dans la caisse.
Emprunts.
- Patrimoine : le patrimoine d’une entreprise est constitué par ses avoirs et ses créances
(ce qu’elle possède) et par ses dettes (ce qu’elle doit).
- Résultat : il peut être positif (bénéfice) ou négatif (perte).
Cette technique permet au commerçant :
 de connaître rapidement, à tout instant, la situation patrimoniale ou comptable de son
entreprise.
 de déterminer périodiquement le résultat de son entreprise : perte ou bénéfice.
Une autre distinction est à faire : la comptabilité générale et la comptabilité analytique.
La comptabilité générale est par nature. Il y a un compte pour les achats alimentaires, un
compte pour ceux de carburant, etc… Elle est strictement obligatoire pour toutes les
entreprises.
La comptabilité analytique est une comptabilité par finalités (emplois, utilisations). Il y a un
compte (on parle souvent de poste analytique) pour ce qui concerne telle ligne de produits
(tous achats et toutes ventes le concernant directement ou indirectement), telle type
d’activité… Elle n’est pas strictement obligatoire dans la plupart des entreprises. Mais elle est
très utile pour savoir si la production d’un bien ou d’un service (par exemple) est rentable ou
non…
III.2 Le Bilan et le résultat :
BI LA N RÉSULTAT
État du patrimoine (possessions) d’un Différence entre ce que l’on a gagné et ce
individu ou d’une entreprise à un moment que l’on a perdu sur une période de temps (un
donné (en fin d’année par exemple) an en général)

ACTIF PASSIF PRODUITS CHARGES


Ce à quoi on utilise Ce dont on dispose Ce que l’on a gagné Ce que l’on a perdu
ses biens (= les (recettes, gains de (dépenses, pertes de
(Ressources) :
emplois de ces valeur sur le valeur sur le
biens) : patrimoine…) patrimoine…)
- Investissements
- Dépôts en banque
- Résultat (positif)*
- Stocks
Produits - Charges = Résultat
- Capital
- Créances de TVA ...
- Reports des résultats
précédents
- Emprunts et dettes
dont TVA à décaisser

* Normalement, le résultat s’indique dans le passif, qu’il soit positif (bénéficiaire) ou négatif
(déficitaire). Pour certains, un résultat déficitaire doit être placé dans l’actif (attention : dans
ce cas, son signe est positif : il s’ajoute au reste des « emplois »).
III.3 Le Plan Comptable
Un plan comptable complet s’achète dans toute bonne librairie. Certaines professions utilisent
des plans comptables particuliers à titre obligatoire (banques…).
1Les Classes
Le Plan Comptable se divise en 9 classes :
 1 : Capitaux
 2 : Immobilisations
 3 : Stocks Comptes de Bilan
 4 : Tiers
 5 : Finances
 6 : Charges (achats par exemple) Comptes de Résultat
 7 : Produits (ventes par exemple) (ventilés dans le compte 12 (Résultat) en fin
d’exercice comptable)
 8 : Comptes spéciaux Hors Bilan
 9 : Comptes analytiques d’exploitation (Ne seront pas étudiés ici)
L’Arborescence des comptes
Chaque compte est divisé en sous comptes, lui-même divisé en sous-sous-comptes,
etc... Pour identifier un sous compte rattaché à un compte, on créé un numéro issu de celui du
compte-père auquel on ajoute un chiffre. Par exemple le compte 311 appartient au compte 31
qui lui-même appartient à la classe 3.

III.4 Principe de la comptabilité en partie double


Dans une comptabilité de caisse, on se contente d’enregistrer les recettes effectives et les
dépenses effectives, la différence des deux constituant un bénéfice ou une perte.
Dans une comptabilité d’engagement (telle que celle du Plan Comptable Général), on
enregistrera tous les éléments du patrimoine (Bilan) et de son évolution (Résultat), y
comprises les créances et les dettes qui, par définition, n’ont pas encore été encaissées.
Le Bilan étant toujours équilibre, une écriture comptable sera toujours, elle aussi équilibrée :
c’est le principe de la comptabilité en partie double. Toutes les opérations réalisées au crédit
(en plus) d’un compte seront réalisées en débit (en moins) d’un autre compte. La somme des
opérations sur une écriture comptable sera donc toujours nulle (égale à 0).
TOTAL DES DEBITS = TOTAL DES CREDITS
III.5 Le Résultat
Le RÉSULTAT est issu de la somme de tous les gains de l'entreprise moins toutes
ses charges. Il peut être positif : l'entreprise gagne alors de l'argent (elle fait du bénéfice,
elle est bénéficiaire). Il peut être négatif (les gains sont inférieurs aux charges) : l'entreprise
perd alors de l’argent, elle a un déficit, elle est déficitaire.
On peut aussi calculer des résultats partiels (comptabilité analytique) : sur une partie de
l'activité de l'entreprise, par exemple sur une vente d'un produit. On calculera alors tout
ce qu'a coûté ce produit pour être fabriqué : les frais de fabrication. Le résultat de la vente de
ce produit sera donc égal au prix de vente moins les frais de fabrication. Le Bénéfice de la
vente sera aussi ce résultat qu'on appellera également valeur ajoutée.
Une entreprise ne dépense pas seulement des frais de fabrication de ce qu'elle vend. Les frais
de fabrication sont nommés Charges Directes car elles sont directement liées à une
fabrication d'un produit. Il existe d'autres frais : les frais de personnel (salaires...), les frais de
chauffage, les frais de publicité... C'est pourquoi une entreprise qui n'a pas le droit de vendre
à perte (de perdre de l'argent sur une vente) peut tout de même, au bout du compte, être
déficitaire.
CONCLUSION
Les spécialités de gestion dont les responsabilités sont liées à la nature des ressources
qu’elles mobilisent comportent aussi bien des disciplines désormais classiques qui traitent des
moyens matériels d’activité (gestion de production), des ressources financières, humaines, que
des disciplines récentes qui ont connu un développement stimulé par la montée de certaines
activités liées notamment au rôle croissant des systèmes d’information et des systèmes
logistiques.

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