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Cas clinique-quiz

Un cancer T3 du moyen rectum


Ch. Penna
Service de Chirurgie Générale et Digestive, Hôpital Ambroise Paré-Boulogne.
e-mail : christophe.penna@apr.ap-hop-paris.fr
Correspondance : Ch. Penna, Service de Chirurgie Générale et Digestive, Hôpital Ambroise Paré, F 92100 Boulogne.

Présentation du cas clinique


Ce cas clinique a pour objectif de faire discuter les différentes options thérapeutiques devant un
cancer infiltrant du moyen rectum et de justifier un choix, à partir des données qu’on peut
Comité de rédaction
Rédacteur en chef
trouver dansF.J.-P.Lacaine
la littérature.
(Paris)
Bail (Brest) À chaque étape des questions sont posées au lecteur sous la forme
J. Belghiti (Clichy)
de questionsJ.B.Chipponi
à choix multiple
(Clermont-Ferrand)
Dousset (Paris)
(QCM). Les articles, à partir desquels se fondent les arguments,
H. Mosnier (Paris)
sont directement référencés
S. Msika (Colombes)
C. Vons (Clamart)
dans le texte des réponses. Ces dernières sont indiquées au fur et à
mesure. Conseil scientifique
J.-P. Arnaud (Angers), J.-G. Balique (Saint-Etienne), J. Baulieux (Lyon), H. Bismuth (Villejuif), J.-P. Campion (Rennes), M. Carretier (Poitiers), G. Champault (Bondy), D. Cherqui
(Créteil), L. De Calan (Tours), B. Descottes (Limoges), J.-J. Duron (Paris), D. Elias (Villejuif), J. Escat (Toulouse), P.-L. Fagniez (Créteil), G. Fourtanier (Toulouse), D. Franco (Cla-
mart), A. Gainant (Limoges), J.-L. Gouzi (Toulouse), J. Gugenheim (Nice), J.-M. Hay (Colombes), D. Houssin (Paris), C. Huguet (Monaco), D. Jaeck (Strasbourg), P.-A. Lehur (Nan-
Mots-clés :tes),
Rectum. Traitement.
C. Letoublon (Grenoble), Cancer.
Y.-P. Le Treu (Marseille), Cas clinique.
G. Mantion (Besançon), J. Marescaux (Strasbourg), F. Michot (Rouen), B. Millat (Montpellier), J. Mouiel (Nice), R. Parc
(Paris), C. Partensky (Lyon), J.-L. Peix (Lyon), D. Pezet (Clermont-Ferrand), P. Quandalle (Lille), G. Samama (Caen), B. Sastre (Marseille), A. Sauvaunet (Clichy), P. Segol (Caen),
A. Sezeur (Paris), P. Tenière (Rouen), J.-P. Triboulet (Lille), P. Valleur (Paris)
Masson périodiques
Édition
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Fax : 01 40 46 62 31
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Un homme de 60 ans sans antécédent


Internes et chefs de clinique : 355 FF
(sur justificatif)
Institution : 1 200 FF
2. Si le bilan d’extension est négatif et
médico-chirurgical, ni histoire familiale
Autres pays : 1 440 FF
Tél. : 02 54 50 46 12
Fax : 02 54 50 46 11
la lésion uT3 Nx, quel(s) traitement(s)
de cancer colique, présente depuis 1 mois
Prix de vente du numéro : 265 FF
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M.C. Ribeyre
pré-opératoire peut-on proposer ?
des rectorragies et des faux besoins.
Tél. : 01 44 46 62 30
Fax : 01 40 46 62 21
Directeur de la publication  A) Aucun Figure 1 : Vue rectoscopique : aspect
228 L’examen clinique abdominal est nor-
C. Binnendyk
© Masson, Éditeur, Paris, 2001
Commission paritaire : 54175  B) Radiothérapie 5 Gy/j pendant habituel d’une tumeur bourgeonnante en
mal, le patient est en bon état général
Imprimé en France par Bialec s.a.
54012 Nancy
5 jours, opération 3 jours plus tard
Indexé dans : Current Contents (Clinical Medicine), EMBASE (Excerpta Medica), Medline (Index Medicus), Pascal (INIST-CNRS), SCI Search, Research Alert. lobe d’oreille.
avec un poids stable. Au toucher rectal on  C) Radiothérapie 5 Gy/j pendant
JCHIR
perçoit une tumeur ulcéro-bourgeonnan-
9
2002 5 jours, opération 6 semaines plus tard
te, occupant le tiers postérieur du rectum,
Vol.139 ;n° 4
Bialec
 D) Radiothérapie 45 Gy étalée sur
mesurant © Masson,
5 cm de haut,Paris, 2002
mobile sur les 5 semaines, opération 6 semaines plus
plans profonds. Le pôle inférieur de la lé- tard
sion est situé 3 cm au-dessus du plancher  E) Radiochimiothérapie : 45 Gy/5
sphinctérien, il n’y a pas de granulations semaines avec du 5FU continu
du cul de sac de Douglas. En rectoscopie
on voit une tumeur bilobée saignant au 3. Quelle opération vous paraît la plus
contact (figure 1). L’examen histologi- adéquate ?
que des biopsies conclut à une adénocar-  A) Anastomose colorectale basse
cinome Liberkhünien bien différencié. Le  B) Anastomose colo-anale directe
patient a eu un lavement baryté avec des  C) Anastomose colo-anale avec
clichés du rectum de profil (figure 2). réservoir
 D) Anastomose colo-anale après
dissection intersphinctérienne
 E) Amputation abdomino-péri-
Questions néale
4. Si l’éxérèse est satisfaisante et la tu-
1. Parmi les examens suivants, les- meur N+, Que proposez-vous ?
quels sont utiles à la décision théra-  A) Surveillance
peutique ?  B) Chimiothérapie type FuFol
Figure 2 : Opacification rectale (cliché de
 A) Coloscopie totale Mayo Clinic pendant 6 mois profil) : ce cliché permet d’apprécier le
 C) Chimiothérapie type LV5 FU2 niveau supérieur et inférieur de la tumeur. Le
 B) Échoendoscopie pendant 3 mois pole supérieur est sous douglassien donc une
 C) Échographie hépatique  D) Chimiothérapie type Folfox radiothérapie est envisageable. Le pôle
inférieur est situé au moins 3 cm au-dessus
 E) Chimiothérapie FuFol avec
 D) Scanner abdominal complément d’irradiation de 25 Gy sur
de la sangle des muscles releveurs bien
visible sur ce cliché de profil donc l’appareil
 E) Dosage de l’ACE le pelvis sphinctérien est conservable.

J Chir 2002;139:228-230 © Masson, Paris 2002


J. CHIR., 2002, 139, N° 4
© MASSON, PARIS, 2002 Cas clinique-quiz
J Surg 1985;72: S44-46], mais n’est pas hypo-fractionnée il existait un bénéfice
Réponses recommandé en pratique car il n’en- en terme de survie [ANON. Ann Surg
1. Bilan pré-opératoire traîne pas de modification de la prise en Oncol 1996;3:423-430 ; Swedish Rectal
La coloscopie complète est indispen- charge [ANON. J Clin Oncol 1996;14: Cancer Trial N Eng J Med 1997; 336 :
sable. 2843-2877]. 980-987]. Une étude récente a montré
Elle permet, outre le diagnostic histo- que le bénéfice d’une radiothérapie
(Réponses A, B, C)
logique grâce aux biopsies, la recherche pré-opératoire hypo-fractionnée sur les
de lésions synchrones sur le colon : adé- 2. Traitement pré-opératoire récidives locales persistait même lors-
nomes dans 20 à 30 % des cas, cancer Le traitement pré-opératoire peut que la chirurgie était faite avec une exé-
dans 2 à 5 % des cas [Cauvin J.M. et al. avoir différents objectifs : rendre reséca- rèse complète du mésorectum. Le taux
Gastroenterol Clin Biol 1992;16:16-20 ; ble une tumeur fixée ; permettre une de récidive locale à 2 ans était de 8,2 %
Cunliffe W.J. et al. Br J Surg 1994;71: préservation sphinctérienne en indui- dans le groupe chirurgie seule et de
941-943]. sant la diminution de taille d’une tu- 2,4 % dans le groupe radiothérapie +
L’échoendoscopie (EE) est un examen meur située à proximité de l’appareil chirurgie [Kapiteijn et al. N Engl J Med
non agressif et peu coûteux, utile à la sphinctérien ; diminuer le risque de réci- 2001; 345 :638-646]. La radiothérapie
prise de certaines décisions thérapeuti- dive locale ; augmenter la survie. Dans le pré-opératoire est actuellement un
ques. cas présent, la tumeur rectale est reséca- standard dans le traitement des cancers
L’exploration est incomplète ou im- ble d’emblée et l’appareil sphinctérien du rectum T3. Dans le cas de ce patient
précise dans 10 % des cas. Son efficacité peut être conservé (cf. question suivan- on peut utiliser soit une radiothérapie
diagnostique est de l’ordre de 85 % te) (figure 2) . L’objectif d’un éventuel hypo-fractionnée (parce que c’est le sché-
pour l’envahissement pariétal [Beynon traitement pré-opératoire chez ce patient ma dont l’efficacité a été démontrée dans
et al. Br J Surg 1989;76:276-279], avec n’est donc pas d’obtenir une régression tu- les essais cliniques disponibles) soit une
surtout une distinction difficile entre morale mais de diminuer le risque de réci- radiothérapie de 45 Gy qui semble don-
les tumeurs T2 et les petits T3. Pour dive locale et d’augmenter la survie. Dans ner des résultats analogues avec proba-
l’envahissement ganglionnaire le taux ce but on peut utiliser la radiothérapie blement moins de complications à long
d’erreur est de 20 % (Detry et al. World seule. On ne dispose pas de données terme. La radiothérapie pré-opératoire
J Surg 1993; 17 :271-275 ; Glaser et al. concernant l’efficacité de la radiothéra- est plus efficace, mieux supportée et
Ann Surg 1993; 217 :64-71). L’EE est pie associée à la chimiothérapie. moins toxique que la radiothérapie
postopératoire mais elle a néanmoins 229
proposée dans le bilan d’extension des La radiothérapie pré-opératoire peut
cancers du rectum [accord d’experts]. être prescrite en fractionnement dit des effets délétères à long terme sur la
Elle n’est utile à la décision thérapeuti- classique avec une dose de 45 Gy sur fonction intestinale [Frykholm G.J. et
que que si une radiothérapie pré-opéra- 5 semaines. Il faut alors attendre 6 se- al. Dis Colon Rectum 1993;36:564-572].
toire est envisagée de principe en cas de maines après la fin de l’irradiation Les résultats des essais contrôlés éva-
cancer uT3. avant d’opérer le patient de façon à in- luant l’efficacité de l’association radio-
L’examen tomodensitométrique n’est tervenir à distance des phénomènes in- chimiothérapie en pré-opératoire ne
performant que pour l’extension dans flammatoires liés au rayons, mais avant sont pas disponibles.
et au delà de la graisse péri-rectale. que la réaction fibreuse ne se constitue. La chimiothérapie (5FU) est utilisée
Il peut être prescrit en cas de tumeur La radiothérapie pré-opératoire peut comme radiosensibilisant pour aug-
fixée au toucher rectal avant radiothé- également être prescrite de façon menter le « downstaging ». Cela n’est
rapie, en cas de suspicion d’envahis- « hypo-fractionnée » à raison de 5 Gy pas nécessaire chez ce patient qui a une
sement des organes adjacent (filière par jour pendant 5 jours. Même si la tumeur d’emblée resécable avec un appa-
génito-urinaire), ou si des lésions hépa- dose délivrée n’est que de 25 Gy cela reil sphinctérien conservable.
tiques vues en échographie nécessitent correspond en fait à un équivalent bio- (Réponses B, D)
d’être confirmées. logique supérieur à 50 Gy, du fait du
L’échographie hépatique est indis- fractionnement utilisé. L’intervention 3. Traitement chirurgical
pensable pour rechercher des métasta- doit alors avoir lieu 3 à 6 jours plus tard Le traitement a pour objectifs de
ses hépatiques , dont la présence, le pour opérer avant l’apparition des phé- retirer la tumeur avec des marges cir-
nombre, le siège, la taille vont modifier nomènes inflammatoires. Dans la litté- conférentielles et distales suffisantes,
la prise en charge thérapeutique, no- rature la radiothérapie pré-opératoire d’enlever son territoire de drainage
tamment en faisant discuter une résec- est associée à une diminution du risque lymphatique, de préserver l’innervation
tion synchrone ou différée de métasta- de récidive locale. Dans une méta-ana- autonome à destinée urogénitale, de
ses hépatiques résécables, un traitement lyse portant sur 7 925 patients inclus préserver si possible l’appareil sphinc-
palliatif de la tumeur rectale en cas de dans 24 essais contrôlés le taux de réci- térien et de rétablir la continuité diges-
métastases diffuses. dive locale était diminué de 42 % en cas tive avec un montage qui donnera le
L’intérêt de la radiographie pulmo- de radiothérapie pré-opératoire [Bosset meilleur résultat fonctionnel intestinal
naire n’a pas été étudié mais c’est J.F. et al. Eur J Cancer 1993;29:770-774] possible. Dans le cas présent l’interven-
néanmoins un examen à demander mais les taux de récidive dans les grou- tion qui nous paraît répondre le mieux à
[accord d’experts]. pes contrôles étaient élevés, avoisinant ces exigences est une exérèse complète du
Le taux d’ACE pré-opératoire a une les 30 %. Dans deux études qui utili- rectum et du mésorectum, suivie d’une
valeur pronostique [Northover et al. Br saient toutes les deux une radiothérapie anastomose colo-anale mécanique, avec
Un cancer T3 du moyen rectum Ch. Penna

la lésion. Ces résultats suggèrent que 4. Traitement complémentaire


dans les adénocarcinomes du bas rec- Il n’y a aucune place pour une radio-
tum, une section rectale située à 2 cm thérapie postopératoire si l’exérèse est
sous le pôle inférieur de la tumeur (me- carcinologiquement satisfaisante (exé-
surée sur pièce fraîche et sans traction) rèse complète du mésorectum avec des
est suffisante. Dans le cas de ce patient marges circonférentielles supérieures à
on peut donc enlever la totalité du méso- 2 mm, et marge distale supérieure à
rectum, sectionner le rectum au niveau 2 cm) ce d’autant plus que le patient a
du plancher des muscles releveurs à la déjà reçu une irradiation pré-
pince TA par voie abdominale et rétablir opératoire. En revanche, il existe un ris-
la continuité par une anastomose colo- que de récidive métastatique en raison
anale (ou sus-anale) mécanique trans- de l’envahissement ganglionnaire. Le
suturaire (figure 3). risque métastatique pourrait être pré-
La dissection soigneuse du mésorec- venu par une chimiothérapie (à l’égal
tum au contact du fascia recti permet de de ce que l’on a montré pour les cancers
visualiser et de préserver les nerfs sym- du côlon de stade III). Aucun essai spé-
pathiques pré-aortiques (éjaculateurs) cifique au cancer du rectum n’a été réa-
et les nerfs parasympathiques issus des lisé en situation adjuvante, mais une
racines sacrées S2, S3, S4 (érecteurs). méta-analyse évaluant les résultats de la
Plusieurs études cliniques rétrospecti- chimiothérapie adjuvante pour les can-
ves ont montré qu’ une préservation cers du rectum à partir des données des
Figure 3 : Anastomose colo-sus-anale méca- nerveuse complète était possible, dans grands essais contrôlés associant cancer
nique avec un réservoir colique en « J ». du colon et du rectum a montré un
plus de 70 % des cas, sans compromet-
tre le résultat carcinologique et avantage en terme de survie pour les
réservoir colique, protégée par une iléo- qu’après préservation nerveuse, 90 % cancers du rectum N+ traités par chi-
stomie (figure 3). des patients avaient des érections nor- miothérapie adjuvante [Dubé et al. Dis
males et 80 % aucun trouble de l’éjacu- Colon Rectum 1997;40:35-41]. Dans ce
Les cancers du rectum peuvent s’ac- cas (résection curative d’un cancer du
230 lation [Masui H. et al. Dis Colon Rectum
compagner d’une dissémination lym- rectum de stade III) une chimiothérapie
1996;39:1140-1145]. Les anastomoses
phatique dans l’atmosphère graisseuse de type FuFol (5FU bolus J1-J5 + acide
très basses entraînent souvent des trou-
périrectale, jusqu’à 5 cm sous le pôle in- folinique fortes ou faibles doses) ou LV5
bles fonctionnels à type de fraction-
férieur de la tumeur. Plusieurs études, FU2 (5FU continu et acide folinique pen-
nement des selles. Plusieurs études
toutes rétrospectives et non contrôlées dant deux jours tous les 15 jours) pen-
contrôlées ont montré que l’adjonction
ont montré que, dans les cancers du dant 6 mois peuvent être proposées [ac-
d’un réservoir colique de petite taille
moyen et du bas rectum T3, la résection cord d’experts].
(6 cm) améliorait significativement le
complète du mésorectum permettait
résultat fonctionnel et pouvait même (Réponses A et B)
d’obtenir des taux de récidive locale in-
diminuer le risque de fistule anastomo-
férieurs à 10 % à 5 ans en l’absence de
tique. [Nicholls R.J. et al. Br J Surg 1988;
traitement adjuvant [Heald R.J. Br J
75:318-320 ; Seow-Choen F. et al. Br J
Surg 1982;69:613-616 ; McFarlane JK. Bibliographie
Surg 1995;82:608-610 ; Ortiz H. et al.
et al. Lancet 1993;341:457-460].
Dis Colon Rectum 1995; 38 :375-377 ; Swedish Rectal Cancer Trial. Improved survival
L’exérèse du mésorectum représente Kusunoki M. et al. Br J Surg 1991;78: with preoperative radiotherapy in resecta-
donc un standard du traitement chi- 1434-1438 ; Hallbook et al. Ann Surg ble rectal cancer. N Eng J Med 1997;336:
rurgical [ASCRS. Dis Colon Rectum 1996;224:58-65]. 980-987.
1993; 36 :989-1006]. L’extension mi- KAPITEIJN E, MARIJNEN CAM, NAGTEGAAL ID et
En cas d’anastomose colo-rectale bas- al. Preoperative radiotherapy combined
croscopique pariétale ne dépasse le pôle se mécanique ou colo-anale, la with total mesorectal excision for resecta-
inférieur de la tumeur, au-delà de 2 cm, confection d’une stomie temporaire de ble rectal cancer. N Engl J Med 2001;345:
que dans 2,5 % des cas [Williams N.S. dérivation diminue le risque de fistules 638-46.
et al. Br J Surg 1983;70:150-154 ; Shi- avec traduction clinique et leur gravité MCFARLANE JK, RYALL RD, HEALD RJ. Mesorectal
rouzu K. et al. Cancer 1995;76:388-392] excision for rectal cancer. Lancet 1993;341:
(péritonites, réintervention pour sep- 457-460.
et plusieurs études ne mettent pas en sis) [Dehni N. et al. Br J Surg
évidence de différence de récidive locale HALLBÖÖK O, PAHLMAN L, KROG M et al. Rando-
1998;85:1114-1117]. mized comparison of straight and colonic J
ou de survie globale que le rectum soit pouch anastomosis after low anterior re-
sectionné à 2 cm ou à plus de 3 cm sous (Réponse C) section. Ann Surg 1996;224:58-65.

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