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ЕКЗАМЕНАЦІЙНИЙ БІЛЕТ № 1

1. Stylistique – une branche de la linguistique générale. Objet d’études de la


stylistique.
la stylistique étudie le choix, la variation des moyens linguistiques provoqués par des
facteurs sociaux, psychologiques, communicatifs. Elle s’intéresse à la couleur
stylistique des variantes étudiées, à leur fonction stylistique dans le discours.
La stylistique s’occupe de deux problèmes essentiels:
1) l’étude des ressources stylistiques d’une langue ;
2) l’étude des styles fonctionnels.
L’étude des ressources stylistiques d’une langue est le domaine traditionnel de la
stylistique qui s’appuie sur les notions de couleur stylistique, de norme, de variation.
A chaque niveau de la langue il existe plusieurs formes, plusieurs variantes entres
lesquelles on peut choisir. Ces variantes diffèrent par leur couleur stylistique (neutre,
familier, populaire, argotique, etc), s’emploient dans des conditions bien déterminées
étant déplacées dans d’autres situations.
La stylistique fonctionnelle étudie le fonctionnement du langage dans les différentes
sphères de la communication qui correspondent à telle ou telle autre activité de
l’homme. Dans le code écrit on distingue : style officiel (administratif), scientifique,
des mass média, des belles lettres ; dans le code oral: style familier, populaire,
argotique.
2. Tropes : comparaison imagée et métaphore.
Une comparaison imagée consiste à comparer un objet à un autre pour le représenter
d’une manière spectaculaire, pour en mettre en lumière quelque trait important. La
comparaison imagée est souvent hyperbolique. L’exagération sert à souligner la
qualité qui semble importante. La comparaison est toujours une expression à deux
termes (il y a toujours un comparé et un comparant).
Une comparaison imagée établit un rapport de similitude entre :
1) des choses inanimées 2) des êtres 3) des êtres vivants et des choses inanimées 4)
l’abstrait et le concret. ((((ex. Le cheval blanc était rapide comme l'éclair)))
La métaphore c’est une nomination d’un objet ou d’un phénomène par un mot
désignant un autre objet, un autre phénomène lié au premier par une association de
similitude.
Il y a toujours un lien qui unit les deux choses rapprochées. La métaphore naît de la
comparaison.
On distingue trois groupes de métaphores :
1) métaphores neutres qui désignent des objets et des phénomènes concrets
2) métaphores traditionnelles à valeur affective qui gardent toujours leur affectivité.
3) métaphores individuelles ou originales qui ont toujours une valeur affective et sont
le plus souvent des néologismes stylistiques des écrivains et des journalistes.
Dans les œuvres littéraires que les fonctions stylistiques
de la métaphore sont les plus variées. Elle aide à :
1) représenter les êtres et les choses de manière spectaculaire,
2) faire le portrait moral, montrer l’état d’âme des personnages,
3) expliquer des faits de la vie sociale. (((ex. Je caresse sa peau de pêche, Elle a un
teint de velours)))

ЕКЗАМЕНАЦІЙНИЙ БІЛЕТ № 2
1. Stylistique de Ch. Bally. Principes méthodologiques de la conception de
Ch. Bally.
Charles Bally, adepte de 1'école saussurienne de Genève, publie son Traité de
stylistique française où il propose sa définition de 1'objet de la stylistique: « La
stylistique étudie les faits d'expression du langage du point de vue de leur contenu
affectif, c'est-à-dire 1'expression des faits de la sensibilité par le langage et 1'action
des faits de langage sur la sensibilité». Comme méthode principale de recherche
stylistique, Ch. Bally recommande d'établir les différences des formes susceptibles
d'exprimer les mêmes idées dans la pratique discursive.
Ch.Bally fonde sa stylistique sur l'observation des faits du langage vivant. Les notions
centrales de la conception de Ch. Bally sont les notions d'affectivité,de contenu
affectif et de signes affectifs. Ce sont avant tout les faits d'expression à caractères
affectifs qui sont l'objet d'étude de la stylistique de Ch. Bally. Cela pose le problème
de la norme et des rapports synonymiques.
Les principes méthodologiques de la conception de Ch.Ballv sont suivants: 1)
l'approche systématique, 2) le principe synchronique, 3)1'approche communicative.
Selon les savants contemporains, Ch. Bally impose à la stytistique deux restrictions
qu'on ne pourrait pas admettre: 1) la limitation de son objet au concept d'attectivité et
2) le refus des recherches historiques
2. Tropes : métonymie et personnification.
La métonymie est une nomination d’un objet ou d’un phénomène par un mot
désignant un autre objet, un autre phénomène, lié par quelque rapport objectif,
matériel ou logique. Les idées, les notions que la métonymie exprime sont en rapports
de contiguіté et non de ressemblance. ((ex. la jeunesse (les jeunes gens), la salle (le
public dans la salle))
La personnification est une variété de la métaphore. Ce trope consiste à attribuer à
une chose inanimée les caractères des êtres animés. On attribue des qualités, des
actions, des émotions qui ne sont propres qu’à un être vivant, aux objets, aux
phénomènes de la nature, aux sentiments humains, aux notions abstraites, etc. ((ex.
Les nouvelles voyagent vite.,.Le vent caresse ma peau))
Quand on prête à un objet, pour une seule fois, un des caractères des êtres animés, la
personnification n’est que partielle. Par exemple : le vent qui gémit, le roseau qui
soupire (Lamartine). Mais souvent la personnification est prolongée (traditionnelle):
l’hiver est venu, le journal parle peu de ce problème, le transport reste paralysé
ЕКЗАМЕНАЦІЙНИЙ БІЛЕТ № 3
1. Norme, sa pertinence en stylistique.
LA NORME en tant que catégorie linguistique générale est un mode d’expression
stable, consacré par l’usage, une espèce de standard, d’échantillon linguistique qui
régit l’activité langagière dans son ensemble ou dans ses variétés communicatives et
sert de base à la découverte des éléments stylistiquement marqués de la langue, ainsi
que des caractères stylistiques de l’activité langagière et des produits discursifs.
Tous les faits du système linguistique pendant cette période correspondent à la norme
linguistique. Sont condamnés par cette norme les formes linguistiques tombées en
désuétude ou bien des néologismes qui ne sont encore pas adoptés par le système de
la langue. La norme de la langue embrasse tous les faits de langage
fonctionnellement pertinents à une époque donnée, notamment ceux qui sont
réellement employés par toute la communauté linguistique ou par certains groupes
socio-professionnels.
Comme la langue évolue constamment la norme de la langue ne reste pas la même
pour toutes les étapes de cette évolution. Elle est continuellement revue, précisée,
complétée.
Tout ce qui est largement employé dans la langue moderne (y compris les expressions
populaires, grossières ou vulgaires) est conforme à la norme de la langue.
2. Tropes : périphrase et ironie.
La périphrase est un trope qui consiste à employer une circonlocution au lieu d’un
mot ou d’un groupe de mots désignant directement l’objet ou le phénomène en
question. Cette figure de style, employée dans le langage soutenu, permet d'éviter les
répétitions et de mettre en valeur la réalité évoquée. La périphrase est un procédé à
grande valeur esthétique : elle aide à mieux peindre les choses et les êtres en
soulignant quelque trait important ; elle peut avoir une valeur d’appréciation. ((Le
pays du fromage pour parler de la France, La ville lumière pour parler de Paris.))
L’ironie consiste à employer un mot ayant un sens favorable, dans un sens opposé,
dans un sens défavorable. La contradiction entre la situation ou le contexte, et le sens
propre du mot lui prête un sens opposé.L’ironie prend souvent la forme de
l’antiphrase : on dit le contraire de ce qu’on veut faire entendre, on loue pour
accentuer le blâme. Le contexte, les faits énoncés permettent d’en saisir le vrai sens.
L’ironie est fréquente dans la langue parlée ; l’intonation décèle le sens ironique des
paroles et le souligne. Les journalistes, les écrivains et poètes recourent souvent à
l’ironie pour énoncer des jugements d’appréciation. (((ex. Tu trouves que ce n'est pas
très bon? (litote pour dire que c'est mauvais))))
ЕКЗАМЕНАЦІЙНИЙ БІЛЕТ № 4
1. Couleur stylistique et ses composantes.
La couleur stylistique contient trois composantes :
1) axiologique (affective),
2) imagée ;
3) symbolique.
Composante axiologique (affective) de la valeur stylistique c'est un caractère
appréciatif ou dépréciatif ayant le statut d'un sème différentiel (identificateur) dans la
structure de la signification lexicale. Pour dégager un caractère axiologique affectif
dans la sémantique du mot, il faut définir le degré de son intensité et de son
importance informative dans la structure de la signification lexicale.
La composante imagée.
Le caractère imagé d’une dénomination est toujours associé à sa forme interne. La
forme interne est une composante imagée mise à la base de la dénomination et saisie
comme telle par les usagers de la langue en raison de la spécificité formelle et
sémantique du mot assurant ses rapports avec l’unité motivante. L’intensité avec
laquelle se manifeste la composante imagée de la forme interne dépend du degré de
son incompatibilité logique avec le noyau conceptuel de la signification. Plus cette
incompatibilité est évidente, plus l’image est vive.
La composante symbolique
La composante symbolique est un sème « signalétique » indiquant les conditions
situationnelles d’emploi des unités lexicales qu’elle marque et s’associant à une
composante axiologique dans leur structure sémique. Seules les unités lexicales
neutres, employées dans toutes les sphères communicatives sont privées de sème
signalétique.
2. Figures : constructions parallèles et gradation.
Les constructions parallèles comme moyen stylistique de souligner la ou la différence
de deux choses (faits, phénomènes). Les constructions parallèles servent de moyen à
insister sur une ou plusieurs idées en les exprimant par des propositions (ou des
groupes de mots) ayant une même structure syntaxique. Les termes des constructions
parallèles se suivent dans le même ordre. Le parallélisme de la syntaxe est souvent
accompagné d’un choix parallèle de mots ainsi que de l’antithèse.
La gradation est un procédé qui consiste à disposer plusieurs mots proches de leur
sens suivant une progression ascendante ou descendante (gradation ascendante,
gradation descendante).
La gradation ascendante gagne progressivement en intensité. Elle
commencera par des évocations atténuées de l'idée finale pour progresser ensuite vers
des évocations plus fortes, jusque parfois des hyperboles.
La gradation descendante est le total inverse de sa contrepartie ascendante, et diminue
progressivement en intensité.
On commence donc par des termes exagérés, voire hyperboliques, pour finir sur des
thèmes atténués, voire euphémiques. Par exemple : Vous voulez qu'un roi meure, et
pour son châtiment Vous ne donnez qu'un jour, qu'une heure, qu'un moment !
(Racine, Andromaque, acte IV, scène 3). Dans cet exemple, la gradation descendante
est évidente, on part du jour, puis on passe à l'heure pour finir à un simple moment.

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