Ide 2018

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« L’AMOUR EST L’ACTE SUPRÊME DE L’ÊTRE ». LA PHILOSOPHIE
DE HANS URS VON BALTHASAR : RÉCEPTION ET CHANTIERS (I)
Pascal Ide
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Institut Catholique de Paris | « Transversalités »
2018/1 n° 144 | pages 93 à 108

ISSN 1286-9449
ISBN 9791094264171
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-transversalites-2018-1-page-93.htm
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Pour citer cet article :

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Pascal Ide, « « L’amour est l’acte suprême de l’être ». La philosophie de Hans Urs
von Balthasar : réception et chantiers (I) », Transversalités 2018/1 (n° 144),
p. 93-108.
DOI 10.3917/trans.144.0093
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CHRONIQUE
Transversalité 144_553 04/01/2018 14:31 Page93
Transversalités, Janvier-mars 2017, n° 144, p. 95-108
« L’aMOUR ESt L’aCtE SUPRêME DE L’êtRE ».

La PHILOSOPHIE DE HaNS URS VON baLtHaSaR :
RéCEPtION Et CHaNtIERS (I)1
Pascal iDe
Formateur au Séminaire Saint-Joseph de Bordeaux
L’être est amour ; l’on ne connaît donc rien si l’on n’aime. et c’est
pour cela que la charité est l’organe de la parfaite connaissance2.
nota bene : les notes ont ici été reportées en fin d’article.
une surprise et une déception attendent le chercheur qui désire explorer
le champ extra-théologique – et surtout philosophique – des études baltha-
sariennes3. Outre d’être un théologien de tout premier plan, le penseur
suisse est un philosophe – sans rien dire de ses activités d’homme de lettres
ou de traducteur. Pourtant, comparativement, les travaux consacrés à sa
pensée théologique sont considérablement plus abondants que ceux
consacrés à sa pensée philosophique. contentons-nous de recenser les
écrits de ces deux dernières années. De juin 2011 à juin 2013 ont été
publiés 210 travaux (ouvrages, collectifs, thèses4, pour une part non
publiées, monographies, articles, etc.) ; or, sur ces nombreuses études, une
seule porte – en propre – sur la philosophie5, alors qu’un certain nombre
sont à cheval sur philosophie et théologie (dix travaux), voire d’autres
disciplines (trois)6.
Dans un premier temps, je proposerai un bref état de cette réception (1) ;
puis je m’interrogerai sur le présupposé implicite de ce propos: que Balthasar
95
chronique
soit un philosophe digne d’intérêt, donc digne d’étude (2) ; parmi les
nombreux chantiers à ouvrir ou poursuivre, j’explorerai l’un d’entre eux (3).
1) Réception de balthasar en philosophie

un certain nombre d’articles et même de livres forent le dialogue que
Balthasar a entamé avec un philosophe (plus souvent qu’avec plusieurs7) ou
un thème philosophique.
a) Études sur les sources

Assurément, nous ne manquons pas d’études sur les sources philoso-
phiques auxquelles s’abreuve la pensée balthasarienne8 : nicolas de cuse,
Blaise Pascal, immanuel kant, georg wilhelm Friedrich hegel, Friedrich
wilhelm Joseph schelling, Friedrich nietzsche, sören kierkegaard, edmund
husserl, martin heidegger, emmanuel Levinas et les philosophes du
dialogue, erich Przywara, l’école de Francfort, hans-georg gadamer, les
trois amis philosophes qui sont les plus proches de sa pensée – gustav
siewerth, Ferdinand ulrich et hans André – ; et, pour autant qu’ils sont aussi
des philosophes, les docteurs médiévaux comme Anselme, Albert le grand,
thomas d’Aquin, Bonaventure, Duns scot. toutefois, cette approche, qui
met en dialogue Balthasar avec l’une des grandes figures de l’histoire de la
pensée, demeure plus théologique que philosophique. D’ailleurs, il nous
manque une étude des sources philosophiques païennes – les auteurs grecs
(Platon, Aristote, Plotin) et latins (Virgile) – de la pensée balthasarienne.
Prenons un simple exemple, la récente et remarquable thèse de Jean-noël
Dol sur la pneumatologie balthasarienne9. heureusement inspiré par son
directeur, l’auteur entame une discussion serrée avec hegel, comparant la
trilogie hégélienne esprit subjectif – esprit objectif – esprit absolu, avec la
pulsation balthasarienne, intentionnellement polaire, esprit subjectif – esprit
objectif. toutefois, la détermination demeure non point philosophique, mais
théologique – ce qui n’est en rien une critique de la dissertation dont la
perspective est celle de la doctrina sacra.
b) Études sur les concepts

un second constat est encore à inscrire dans la colonne débit : nous ne
possédons que très peu d’études sur les concepts ou thèmes philosophiques
96
« L’amour est L’acte suPrême de L’être »
élaborés par Balthasar, hormis les notions suivantes – j’excepte les trois
transcendantaux – qui ont été explorés pour certaines par une abondante
bibliographie secondaire : l’être – notamment un article important de werner
Löser que je salue ce matin –10, l’amour11, l’analogie12, la crainte13, le don14,
la figure15, le mal16, le mystère17, la sexualité18, l’universale concretum19.
encore faut-il préciser que, de nouveau, ces notions étant communes à la
théologie et à la philosophie, elles sont abordées avant tout dans la perspec-
tive de la foi. surtout, nous ne disposons pas encore aujourd’hui d’ouvrage
abordant la totalité ou du moins le cœur de la philosophie de Balthasar.
certes, nous sommes en possession d’articles ou de contributions à des
collectifs, avec une mention particulière pour l’étude de Peter henrici20.
mais, étant donné l’exiguïté inhérente à ce genre littéraire, elles ne peuvent
prétendre à plus qu’être apéritives.
De ce point de vue, l’ouvrage que j’ai commis voici dix-huit ans ne mérite
décidément pas son sous-titre21. Déjà, à l’époque, j’avais proposé un
« Prolégomène à la philosophie de hans urs von Balthasar », qui avait été
refusé pour cause de banalité (la mode était, en effet, alors aux « Prolégo-
mènes » !) et de défaut d’audace. Je suis encore plus assuré qu’en 1995…
que le défaut concerne le contenu lui-même : pour être central, le mystère
n’exprime pas le centre vibrant de la sagesse philosophique selon notre
auteur, ainsi que nous allons le redire.
c) Études selon les origines linguistiques

tentons enfin un bref parcours de quelques aires linguistiques – parcours
qui est nécessairement incomplet et mêlé de considérations subjectives.
Les philosophes italiens ne semblent guère s’être penchés de manière
conséquente sur la philosophie de l’auteur de l’Apocalypse de l’âme
allemande. On relèvera toutefois une ébauche d’école, autour de la personne
de Piero coda22 (philosophe et théologien des Focolari23 dont l’un des
mérites est d’avoir été le premier à soutenir une thèse sur hegel en théologie)
et du thème de l’ontologie trinitaire24, notamment celle qu’a développée
klaus hemmerle. emmanuel gabellieri ayant traité cette question en détail,
je ne m’y attarderai pas ici. il faudrait joindre la suisse italophone, en la
personne de certains professeurs de la faculté de théologie de Lugano, dont
on sait le précieux travail de diffusion de la pensée de Balthasar25, ainsi que
la collecte et la mise en réseau de la littérature secondaire – sans toutefois
une attention particulière pour sa philosophie.
97
chronique
un certain nombre de philosophes et théologiens espagnols (castillans et
catalans), mais aussi hispanophones – notamment autour du professeur
Anneliese meis wörmer de l’université de santiago du chili26 – directement
ou indirectement27, travaillent sur la métaphysique de Balthasar28 –
notamment le mystère de l’être29 et de l’analogie30 –, sans que pour autant
l’on puisse parler d’une école hispanophone. il s’agit plutôt d’auteurs isolés
qui se retrouvent par exemple dans le cadre de la Johannesgemeinschaft pour
une journée de travail autour de Balthasar, parfois en clé philosophique.
Dans l’aire anglophone, il s’est constitué un noyau de penseurs, autant
philosophes que théologiens, autour des schindler, père et fils, et du
philosophe de notre-Dame university, cyril O’regan31, ainsi qu’autour du
dominicain de l’université d’Oxford, Aidan nichols32, et de quelques autres
en Angleterre33. De ce point de vue, on ne saurait minimiser l’intérêt de
l’ouvrage de David schindler Jr. (à ne pas confondre, comme cela est
fréquent, avec le père, qui est aussi réputé comme l’un des meilleurs
connaisseurs américains de Balthasar : la différence réside dans l’initiale du
second prénom34) : Hans Urs von Balthasar and the Dramatic Structure of
Truth, dont le sous-titre est : A Philosophical Investigation35. Bien que
récent (2004), il se présente comme la première étude rédigée en anglais sur
Balthasar. L’ouvrage est d’autant plus important qu’il cherche non seulement
à déterminer le contenu (d’ailleurs indissociable) de la philosophie baltha-
sarienne, mais à en souligner l’originalité, à savoir l’assertion selon laquelle
la vérité est un drame – ce qui entraîne ou suppose une conception inédite
autant de l’être que de l’homme qui l’accueille36.
Dans le monde français, on ne peut que constater – et regretter – l’absence
d’intérêt que l’immense majorité des philosophes – inquantum philosophes
– portent à la métaphysique de Balthasar. si vous me permettez un aveu
personnel, j’ai un jour (en 1995) demandé à Paul ricœur s’il connaissait
Balthasar ; il m’a répondu avoir lu avec grand intérêt le premier tome de
Herrlichkeit. néanmoins, autant que je sache, aucun de ses ouvrages philoso-
phiques ne le cite37. il existe toutefois quelques exceptions notables. D’abord,
dans la personne de trois universitaires bien connus de cette maison, Vincent
holzer – bien que théologien, je me permets de le citer, non seulement pour
exprimer ma gratitude plus générale face au très précieux travail qui est le
sien d’interprétation critique et dialogal de la théologie balthasarienne dont
il est peut-être le meilleur connaisseur français, mais aussi pour saluer son
souci d’en honorer la réflexion spécifiquement rationnelle, là encore en
98
dialogue, prioritairement avec les grands représentants de la tradition
idéaliste allemande38 –, Philippe capelle39 et Jean greisch40. ensuite dans la
personne de quelques autres philosophes qui s’expriment ponctuellement,
surtout dans le cadre de l’édition française de la revue Communio41. enfin,
surtout, avec emmanuel gabellieri, déjà nommé et avec le « diagnostic »
duquel je dis mon plein accord, qui octroie une réelle importance à la
logique balthasarienne – ce qui n’étonnera aucun philosophe –, à son
esthétique – ce qui est déjà moins fréquent dans l’aire philosophique – et
surtout, sans négliger sa dramatique – et comment ne pas faire allusion ici
aux affinités nombreuses mais encore trop peu explorées entre le philosophe
de Bâle et simone weil (par exemple autour des thèmes de la kénose et de
la décréation, etc.) ?42 –, et emmanuel tourpe qui est probablement, dans le
paysage actuel, non seulement le philosophe de notre pays, mais le
philosophe tout court, qui a le plus écrit sur – et peut-être exploré – la pensée
de Balthasar43, l’interrogeant à partir de lui-même44, de ses sources
immédiates, encore trop peu connues même dans leur milieu d’origine –
gustav siewerth, Ferdinand ulrich et hans André45 –, et de ses sources plus
lointaines – thomas et les thomismes46, maurice Blondel47 ou Franz von
Baader48 –, s’intéressant avant tout à sa métaphysique49, mais aussi à son
épistémologie50, voire à sa philosophie de la nature51, enfin, proposant une
vision unitive des plus suggestives à partir d’une générative, qui n’est pas
sans rappeler la normative blondélienne – qui est une autre manière de dire
l’être comme amour et fécondité52.
si l’on élargit au monde francophone, il faudra intégrer deux jésuites
philosophes d’envergure, Albert chapelle53 et emilio Brito54, auquel il
convient d’adjoindre un troisième penseur : André Léonard. tous trois
partagent, outre la nationalité belge, une âpre exigence rationnelle, la passion
pour hegel (à qui ils ont tous consacré une thèse) et une prise de distance
avec le maître de Berlin, grâce, au moins partiellement55, à un penseur de
même altitude spéculative : hans urs von Balthasar. un aveu est embléma-
tique de leur attitude commune : « L’ensemble de ma démarche manifestera
ma dette intellectuelle à l’égard de hegel et de Balthasar », écrit le futur
archevêque de malines-Bruxelles au terme de l’avant-propos de son ouvrage
peut-être le plus original56. s’esquisse ici un chemin qui serait peut-être à
même d’éclairer maints philosophes, notamment chrétiens, soucieux de
penser avec le meilleur de la philosophie moderne et contemporaine
– notamment la métaphysique de l’esprit qu’accomplit l’idéalisme
allemand –, sans rien perdre du meilleur de la métaphysique de l’être,
99
chronique
Balthasar offre une proposition et un espace de dialogue, qui conjure le
double risque de la réduction anthropologique (tentation moderne) et de la
réduction cosmologique (tentation antico-médiévale) en tirant de son trésor,
tel le scribe de l’Évangile, nova et vetera57.
Pascal iDe
pi.roma@laposte.net
nOtes
1. cet article fut l’objet d’une intervention lors de la Doctorale des mardi 26 et mercredi
27 novembre 2013 : « nouvelles lectures de l’œuvre de hans urs von Balthasar ». Pour des
raisons de taille, il a fallu rétrécir notamment l’appareil de notes. Pour celles-ci, je renvoie
à la version PDF intégrale de l’article qui est disponible sur le site pascalide.fr
2. maurice BLOnDeL, L’Action. Essai d’une critique de la vie et d’une science de la
pratique (1893), Paris, PuF, 1973, p. 443 ; cf. L’Itinéraire philosophique de Maurice Blondel.
Propos recueillis par Frédéric Lefèvre, Paris, spes, 1928, p. 153 ; Carnets intimes (1883-
1894), Paris, cerf, 1961, 11 juin 1889, p. 222.
3. sur le caractère plus ou moins large du terme « réception » appliqué à Balthasar, ici
à sa réception en Bohême et auprès des penseurs tchèques, cf. Vojtech nOVOtnY, « Die von
Balthasar-rezeption in Böhmen bis zum Jahr 1989 », Theologie und Philosophie, nº 88/1,
2013, p. 72-85.
4. Je compte aussi les dissertations doctorales qui doivent être au moins partiellement
éditées pour obtenir le diplôme.
5. cf. isabella guAnZini, L’origine e l’inizio. Hans Urs von Balthasar e Massimo
Cacciari, Pisa, edizioni ets, coll. « Philosophica », nº 95, 2012, troisième partie, p. 197-
286 : « il pro-veniente di agápe. Logos dell’amore in hans urs von Balthasar ».
6. cf. Philippe DOckwiLLer, « Analogia entis et “analogie théâtrale” à l’épreuve de la
Dramatique divine », Communio (F), nº 36/3, 2011, p. 61-74 ; Anne m. cArPenter, Theo-
Poetics: Figure and Metaphysics in the Thought of Hans Urs von Balthasar, milwaukee
(wisconsin), marquette university, 2012 ; Leslie OgLesBY, C. G. Jung and Hans Urs von
Balthasar. God and Evil. A Critical Comparison, London, Psychology Press, 2013.
7. L’on mettra à part l’ouvrage passionnant de manfred LOchBrunner, Hans Urs von
Balthasar und seine Philosophenfreunde. Fünf Doppelporträts, würzburg, echter, 2005 : on
croise les pas de Josef Pieper (1904-1997), Alois Dempf (1891-1982), gustav siewerth (1903-
1963), romano guardini (1885-1968) et Joseph Bernhart (1881-1969).
8. chacun des noms mentionnés a fait l’objet d’un ou de plusieurs (et parfois beaucoup,
par exemple pour hegel) articles ou livres.
9. cf. Jean-noël DOL, L’Esprit de vérité et d’amour. La pneumatologie de Hans Urs von
Balthasar. Esprit subjectif – Esprit objectif – Esprit absolu ?, Paris, Lethielleux, coll. « sed
contra », 2016.
10. cf. carlos cAsALe, « Balthasar y la metafísica del “ser donado” », dans Anneliese
meis (éd.), Hans Urs von Balthasar, « La cuestión del ser », p. 259-273 ; Albert chAPeLLe,
« La merveille de l’être. La philosophie et la gloire », Communio (F), nº 14/2, 1989, p. 45-
53 ; Oliver DAVies, « Von Balthasar and the Problem of Being », New Blackfriars. Hans Urs
von Balthasar, vol. 79, nº 923, janvier 1998, p. 11-17 ; Vincent hOLZer, « Analogia entis
christologique et pensée de l’être chez hans urs von Balthasar », Théophilyon, nº 4, 1999,
p. 463-512 ; « Philosophie de l’être et statut de la théologie fondamentale. hans urs von
100
Balthasar », Revista Española de Teologia, nº 65, 2005, p. 493-514 ; « trinité et analogie chez
hans urs von Balthasar : le statut trinitaire de l’amour comme “transcendantal pur et
simple” », dans emmanuel DurAnD et Vincent hOLZer (éd.), Les sources du renouveau de
la théologie trinitaire au xxe siècle, Paris, cerf, coll. « cogitatio Fidei », nº 266, 2008, p. 253-
284 ; werner Löser, « Das sein – ausgelegt als Liebe. Überlegungen zur theologie hans urs
von Balthasars », Communio (D), nº 4, 1975, p. 410-424. trad. anglaise : « Being interpreted
as Love. reflections on the theology of hans urs von Balthasar » (The Life and Work of Hans

Urs von Balthasar), Communio (e), nº 16/3, 1989, p. 475-490. Ajouter les travaux d’emma-
nuel tourpe et d’emmanuel gabellieri déjà cités et qui seront cités.
11. cf. bibliographie détaillée dans Pascal iDe, une théologie de l’amour. L’amour, centre
de la trilogie de Hans Urs von Balthasar, Bruxelles, Lessius, 2012. Ajouter : tobias nAthe,
The Form Love Takes in the World: On Hans Urs von Balthasar’s Contribution to Ethics,
washington (D. c.), university of washington, 2012.
12. cf. bibliographie dans Pascal iDe, « L’analogie selon Balthasar. une relecture à partir
de l’amour de don », Science et Esprit, nº 66/1, 2014, p. 85-108. Ajouter : John Joseph ALLen,
« A Great Mystery ». The Analogy of the Sexes in the Trinitarian Communio of Hans Urs von
Balthasar in Light of a Feminist Perspective, Dayton (Ohio), university of Dayton, 2012 ;
Philippe DOckwiLLer, « Analogia entis et “analogie théâtrale”… », art. cit. ; thierry-
Dominique humBrecht, « L’analogie au travail » ; Junius JOhnsOn, Christ and Analogy. The
Christocentric Metaphysics of Hans Urs von Balthasar, minneapolis, mn, Fortress Press,
2013.
13. cf. l’originale étude de Byron smith sur le changement climatique à partir de
l’ouvrage de Balthasar sur Le chrétien et l’angoisse : « Doom, gloom and empty tombs:
climate change and Fear », Studies in Christian Ethics Edinburgh, nº 24/1, 2011, p. 77-91.
14. cf. bibliographie dans Pascal iDe, Une théo-logique du don. Le don dans la trilogie
de Hans Urs von Balthasar, Leuven, Peeters, coll. « Bibliotheca ephemeridum theologi-
carum Lovaniensium », nº 256, 2013. Ajouter : ilkamarina kuhr, Gabe und Gestalt. Theolo-
gische Phänomenologie bei Hans Urs von Balthasar, regensburg, Pustet, coll. « ratio fidei »,
nº 48, 2012.
15. cf. Brunella AntOmArini, La percezione della forma. Trascendenza e finitezza in
Hans Urs von Balthasar, Palermo, Aesthetica Preprint, centro internazionale studi di
estetica, nº 71, août 2004. Accessible en ligne : http:—www.unipa.it-~estetica-download-
Antomarini.pdf/ ; marcelle BODsOn, La figure objective de la révélation dans la théologie de
Hans Urs von Balthasar, Louvain, thèse à l’institut supérieur de sciences religieuses, 1973 ;
Albert chAPeLLe, camille DumOnt et rené LAFOntAine (éd.), Figure de la Révélation
d’après Hans Urs von Balthasar, Bruxelles, institut d’études théologiques, 1993 ; Philippe
DOckwiLLer, « De la forme à la figure : un discernement christologique », dans Didier
gOnneAuD et Philippe chArPentier De BeAuViLLÉ (éd.), Chrétiens dans la société actuelle.
L’apport de Hans Urs von Balthasar pour le troisième millénaire, Actes du colloque interna-
tional du centenaire, Faculté de théologie de l’université catholique de Lyon, 17 et
18 novembre 2005, magny-les-hameaux, socéval Éd., coll. « méditer », 2006, p. 193-211 ;
Vincent hOLZer, « La vérité comme figure et l’histoire comme chair. La contribution du
théologien hans urs von Balthasar à l’intelligibilité du rapport vérité-histoire » (dossier
« hans urs von Balthasar. À l’occasion de l’achèvement de la traduction française de la
Trilogie »), Transversalités, nº 63, 1997, p. 53-73 ; iD., « christologie de la figure (Gestalt)
et christologie de la kénose chez hans urs von Balthasar », Revue des sciences religieuses,
nº 79, 2005, p. 249-278 ; iD., « karl rahner et hans urs von Balthasar interprètes de l’Écri-
ture: le différend entre christologie transcendantale et christologie de la Figure », dans Vincent
hOLZer et henri Jérôme gAgeY (éd.), Balthasar, Rahner. Deux pensées en contraste, Paris,
Bayard, coll. « theologia », 2007, p. 117-139 ; ilkamarina kuhr, Gabe und Gestalt. Theolo-
gische Phänomenologie bei Hans Urs von Balthasar ; karl LehmAnn et walter kAsPer (éd.),
101
chronique
Hans Urs von Balthasar. Gestalt und Werk, köln, Verlag für christliche Literatur communio,
1989 ; giovanni mArchesi, La cristologia di Hans Urs von Balthasar. La figura di Gesù
Cristo espressione visibile di Dio, Prefazione di hans urs von Balthasar, roma, università
gregoriana editrice, coll. « Analecta gregoriana. series Facultatis iuris canonici – sectio B »,
nº 207, 1977.
16. cf. Jacob h. FriesenhAhn, The Trinity and Theodicy: The Trinitarian Theology of
von Balthasar and the Problem of Evil, Farnham, surrey et Burlington (Vermont), Ashgate,

coll. « Ashgate new critical thinking in religion, theology and Biblical studies », 2011.
17. Ainsi qu’on le sait, cette thématique fait l’objet d’une détermination systématique dans
l’ouvrage de 1947, Die Wahrheit (einsiedeln, Benziger et co. Ag., 1947), qui est repris à
l’identique comme premier tome de la Theologik, hormis un important préliminaire : « Zum
gesamtwerk » (Wahrheit der Welt, einsiedeln, Johannes, 1985).
18. cf. cecilia AVenAtti De PALumBO, « La sonrisa femenina como configuradora de la
subjetividad: el tú de la madre y el tú de Beatriz », dans Anneliese meis (éd.), Hans Urs von
Balthasar, « La cuestión del ser », op. cit., p. 199-213 ; tina BeAttie, « sex, Death and
melodrama. A Feminist critique of hans urs von Balthasar », The Way, nº 44/4
(octobre 2005), p. 160-176 ; Antoine BirOt, « Le fondement christologique et trinitaire de
la différence sexuelle. selon Théologie des sexes (nB xii) de Adrienne von speyr » (« La
différence sexuelle »), Communio, nº 31/5-6, 2006, p. 123-135 ; roberto cAreLLi, L’uomo
e la donna nella teologia di H.U. von Balthasar, Lugano, eupress FtL, coll. « collana Baltha-
sariana », nº 2, 2007 ; margaret corinne crAmmer, Woman’s Place. The Difference Between
the Sexes in the Theology of Hans Urs von Balthasar, Atlanta, gA., emory university, 2006 ;
« One sex or two? Balthasar’s teology of the sexes », cambridge, u.k., cambridge
university Press, 2004 ; Lucy gArDner, « Difference – the immaculate concept? the Laws
of sexual Difference in the theology of hans urs von Balthasar », Modern Theology, nº 14/3,
1998, p. 377-401 ; iD., « something like time, something like the sexes. An essay in
reception », dans Lucy gArDner, David mOss, Ben Jonathan QuAsh et graham wArD (éd.),
Balthasar at the End of Modernity, edinburgh, t & t clark, 1999, p. 69-137; claudio giuLiO-
DOri, Intelligenza teologica del maschile e del femminile. Problemi e prospettive nella
rilettura di von Balthasar e P. Evdokimov, thèse de la Pontificia universitas Lateranensis,
roma, città nuova, 1991, 22001 ; margo grAVeL-PrOVencher, La déclaration inter
insigniores. Analyse et prospectives à partir de la pensée de Hans Urs von Balthasar,
Dorval, Québec, Éditions Aggée, 2010 ; kristin kingfield keArns, Love from Above. Analogy
and Sexual Difference in the Theology of Hans Urs von Balthasar, chicago, university of
chicago, Doctorat en philosophie, 2003 ; gerard LOughLin, « sexing the trinity », New
Blackfriars (hans urs von Balthasar), nº 79, 1998, p. 18-25 ; robert A. PesrAchick, The
Trinitarian Foundation of Human Sexuality as Revealed by Christ According to Hans Urs
von Balthasar. The Revelatory Significance of the Male Christ and the Male Ministerial
Priesthood, roma, editrice Pontificia università gregoriana, coll. « tesi gegoriana. serie
teologia », nº 63, 2000 ; Barbara k. sAin, « through a Different Lens. rethinking the role
of sexual Difference in the theology of hans urs von Balthasar », Modern Theology, nº 25/1,
2009, p. 71-96 ; Agneta suttOn, « the complementarity and symbolism of the two sexes:
karl Barth, hans urs von Balthasar and John Paul ii », New Blackfriars, nº 87, 2006, p. 418-
433; rudolf ZwAnk, Geschlechteranthropologie in theologischer Perspektive? Zur Phänome-
nologie des Geschlechtlichen in Hans Urs von Balthasars theodramatik, Frankfurt am
main, Peter Lang, coll. « regensburger studien zur theologie », nº 50, 1996.
19. cf. gianluca BeLLusci, « L’universale concretum et personale nella teologia di hans
urs von Balthasar », Theologia viatorum, nº 6, 2001, p. 111-138, et nº 7, 2002, p. 133-150 ;
Jörg-P. Disse, Metaphysik der Singularität. Eine Hinführung am Leitfaden der Philosophie
Hans Urs von Balthasars, wien, Passagen, 1996 ; Pedro escOBAr, « Das Universale
Concretum Jesu christi und die “eschatologische reduktion” bei hans urs von Balthasar »,
102
ZKT, nº 100, 1978, p. 560-595 ; eva-maria FABer, « Universale concretum bei hans urs von
Balthasar », Communio (D), nº 29, 2000, p. 258-273. trad. espagnole dans : « el Universale
concretum en Balthasar », Homenaje a Hans Urs von Balthasar, Buenos Aires, centro
salesiano de estudios « san Juan Bosco », 1998, p. 223-237 ; Bernhard körner, « “Jesus
must be catholic”. the uniqueness and universality of christ in the work of hans urs von
Balthasar », dans terence merrigAn and Jacques hærs (éd.), The Myriad Christ: Plurality
and the Quest for Unity in Contemporary Christology, Leuven, Peeters, coll. « Bibliotheca

ephemeridum theologicarum Lovaniensium », 2000, p. 417-432 ; werner Löser, « Univer-
sale Concretum als grundgesetz der Œconomia revelationis », dans walter kern, hermann
Josef POttmeYer et max seckLer (éd.), Handbuch der Fundamentaltheologie. 2. Traktat
Offenbarung, Freiburg – Basel – wien, herder, 1985, p. 108-121, ici p. 118-119 (« Der
logoschristologische entwurf hans urs von Balthasars ») ; giovanni mArchesi, « hans urs
von Balthasar e l’universalismo cristiano », Studium, nº 80, 1984, p. 365-382 ; iD., « hans
urs von Balthasar: teologo della cattolicità », Vita e Pensiero, nº 72, 1989, p. 82-91 ;
matthias neBeL, « L’agapè comme universel concret », Gregorianum, nº 88/3, 2007, p. 533-
556 ; silouane POngA, « Le christ Universale Concretum chez hans urs von Balthasar »,
Nouvelle Revue Théologique, nº 127, 2005, p. 587-603 ; Joseph rAtZinger, « christlicher
universalismus. Zum Aufsatzwerk hans urs von Balthsars », Hochland, nº 54, 1961, p. 68-
76. trad. américaine : « christian universalism: On two collections of Papers by hans urs
von Balthasar », Communio (e), nº 22/3, 1995, p. 545-557 ; roberto VignOLO, Hans Urs von
Balthasar. Estetica e Singolarità, milano, istituto propaganda Libreria, Facoltà teologica
dell’italia settentrionale, coll. « Fede e cultura », 1982.
20. cf. emmanuel F. BAuer, « hans urs von Balthasar (1905-1988). sein philosophis-
ches werk », dans emerich cOreth, walter m. neiDL et georg PFLigersDirFFer (éd.),
Christliche Philosophie im katholischen Denken des 19. und 20. Jahrhunderts, graz, styria,
1990, p. 285-304 ; Angelo cAmPODOnicO, « hans urs von Balthasar’s interpretation of the
Philosophy of thomas Aquinas », trad. Joseph g. trabbic, Nova et Vetera (english edition),
nº 8, 2010, p. 33-53 ; Peter henrici, « the Philosophy of hans urs von Balthasar », dans
David L. schinDLer (éd.), Hans Urs von Balthasar. His Life and Work, san Francisco,
ignatius Press et communio Books, 1991, p. 149-167 ; Fergus kerr, « Balthasar and
metaphysics », dans edward t. OAkes et David mOss (éd.), The Cambridge Companion to
Hans Urs von Balthasar, cambridge, cambridge university Press, 2004, chap. 16 : p. 224-
238 ; gilbert nArcisse, « i fondamenti filosofici della teologia di hans urs von Balthasar »
(« hans urs von Balthasar. cento anni dalla nascita, convegno internazionale in occasione
della celebrazione del centenario della nascita del teologo hans urs von Balthasar, il 6-7
ottobre 2005, Pontificia università Lateranense »), trad. Bruno Pistocchi, Communio (i),
nº 203-204, 2005, p. 44-51 ; rossano sALA, Dialettica dell’antropocentrismo. La filosofia
dell’epoca e l’antropologia cristiana nella ricerca di Hans Urs von Balthasar: premesse e
compimenti, milano, glossa, coll. « Dissertatio. series mediolanensis », nº 10, 2002 ; David
c. schinDLer, Hans Urs von Balthasar and the Dramatic Structure of Truth. A Philosophical
Investigation, new York, Fordham university Press, coll. « Perspectives in continental
Philosophy », nº 34, 2004 : le sous-titre de la dissertation (washington, D.c., the catholic
university of America, 2001), que la publication n’a pas conservé était : Dialogue with Hans
Urs von Balthasar and Continental Philosophy from Kant to Heidegger.
21. cf. Pascal iDe, Être et mystère. La philosophie de Hans Urs von Balthasar, namur,
culture et vérité, coll. « Présences », nº 13, 1995.
22. cf., notamment, Piero cODA, « trinità. 2. Ontologia trinitaria », dans Jean-Yves
LAcOste et Piero cODA (éd.), Dizionario critico di Teologia, roma, Borla et città nuova,
2005, p. 1409-1416, ici p. 1412-1415 ; « L’ontologia trinitaria sprigionata dalle “viscere della
rivelazione” », dans iD., Dalla Trinità. L’avvento di Dio tra storia e profezia, roma, città
nuova, coll. « Per-corsi di sophia », nº 1, 22012, p. 521-583 ; « ripensare l’unità di Dio nella
103
chronique
luce della rivelazione », Pontificia Academia Theologica, nº 11/2 (« Pisteuomen eis hena
Theon ». Ripensare l’Unità di Dio alla luce della rivelazione trinitaria), 2012, p. 279-299 ;
Lubomir ZAk, « Verso un’ontologia trinitaria », dans Piero cODA et Lubomir ZAk (éd.),
Abitando la Trinità. Per un rinnovamento dell’ontologia, roma, città nuova, 1998, p. 5-18.
23. Fondateur de la maison d’édition Città Nuova, de la revue culturelle Nuova Umanità
et de l’institut universitaire Sophia, à Loppiano, le mouvement fondé par chiara Lubich,
notamment par la voie autorisée de Piero coda, élabore une vision de la métaphysique en clé
trinitaire.
24. chez Balthasar, cf., avant toutes choses : La Dramatique divine. iV. Le dénouement,
trad. inconnue, série « Ouvertures », nº 9, namur, culture et Vérité, 1993 [désormais
TD iV], p. 58-63 ; Theodramatik. iV. Das Endspiel, einsiedeln, Johannes, 1983 [désormais
DD iV], p. 60-65. Là encore, je renvoie à l’article en ligne pour la bibliographie secondaire
sur l’ontologie trinitaire en général et celle de klaus hemmerle en particulier.
25. Je fais ici notamment allusion à la précieuse rubrique de la Rivista teologica di Lugano
consacrée à Balthasar.
26. Parfois, le deuxième nom de famille manque. Je retiendrai surtout : « La persona como
singularidad concreta en la obra de hans urs von Balthasar », Teología y Vida, nº 42, 2001,
p. 440-467 ; « razón y amor en la Teológica de hans urs von Balthasar », Teología y Vida,
nº 45, 2004, p. 104-136 ; « el ser, plenitud atravesada por la nada, según hans urs von
Balthasar », dans Anneliese meis (éd.), Hans Urs von Balthasar, « La cuestión del ser »,
op. cit., p. 387-419.
27. Je songe par exemple à Ángel cOrDOViLLA PÉreZ, qui est ordinaire à la faculté de
théologie de l’université de comillas et spécialiste de théologie contemporaine germano-
phone, en particulier de karl rahner et hans urs von Balthasar (dans le champ de la
théologie trinitaire) : « the trinitarian concept of Person », dans giulio mAsPerO et robert
J. wOZniAk (éd.), Rethinking Trinitarian Theology. Disputed Questions and Contemporary
Issues in Trinitarian Theology, London – new York, continuum – t&t clark, 2012, p. 105-
145; El misterio de Dios trinitario. Dios-con-nosotros, madrid, BAc, coll. « sapientia Fidei »,
nº 36, 2012.
28. cf. Jesús ViLLAgrAsA, « La metafísica de hans urs von Balthasar », Alpha Omega,
nº 10/3, 2007, p. 319-354. Le numéro monographique consacré à hans urs von Balthasar en
1988 par l’édition hispanophone de la revue Communio (nº 10/4 [juillet-août 1988]) comporte
deux études philosophiques d’auteurs espagnols : manuel ureñA, « Fundamentos filosóficos
de la obra balthasariana », p. 317-339 ; ildefonso muriLLO, « Diálogo de hans urs von
Balthasar con la filosofía griega antigua en Gloria », Communio (esp.), nº 10, 1988, p. 355-
364.
29. cf. eliecer PÉreZ hArO, El misterio del ser. Una mediación entre filosofía y teología
en Hans Urs von Balthasar, Barcelona, santandreu editor, 1994.
30. cf. rafael Francisco LuciAni riVerO, El Misterio de la Diferencia. Un estudio tipoló-
gico de la analogía como estructura originaria de la realidad en Tomás de Aquino, Erich
Przywara y Hans Urs von Balthasar y su uso en teología trinitaria, roma, Pontificia
università gregoriana, coll. « Analecta gregoriana », nº 285, 2002.
31. cyril O’regAn, The Anatomy of Misremembering: Von Balthasar’s Response to
Philosophical Modernity. Vol. 1: Hegel, chestnut ridge (new York), crossroad, 2014.
32. Aidan nichOLs a consacré pas moins de six ouvrages d’introduction à la pensée de
Balthasar (sauf celui déjà cité, ils sont tous édités dans la même collection et la même maison :
coll. « introduction to hans urs von Balthasar », edinburgh, t&t clark, washington, the
catholic university of America Press), un pour chaque volet de la trilogie – The Word Has
Been Abroad. A Guide Through Balthasar’s Æsthetics, 1998 ; No Bloodless Myth. A Guide
Through Balthasar’s Dramatics, 2000 ; Say It Is Pentecost. A Guide Through Balthasar’s
Logic, 2001 –, deux sur la totalité – Divine Fruitfulness. A Guide Through Balthasar’s
104
Theology beyond the trilogy, 2006 ; A Key to Balthasar. Hans Urs von Balthasar on Beauty,
Goodness, and Truth – et un dernier sur les écrits de jeunesse – Scattering the Seed. A Guide
Through Balthasar’s Early Writings on Philosophy and the Arts, 2006. Or, chacun contient
des développements (parfois un peu paraphrastiques) philosophiques, à la mesure de ceux
contenus dans les ouvrages commentés de Balthasar (cf. les commodes index rerum qui sont
plutôt complets) – en particulier le dernier ouvrage : Scattering the Seed, chap. 5-10 et 12.
33. Pour être théologiques, les travaux de mark A. mcintOsh incluent une attention à la
philosophie de Balthasar : cf. Christology from Within: Spirituality and the Incarnation in
Hans Urs Von Balthasar, notre Dame (indiana), university of notre Dame Press, coll.
« studies in spirituality & theology », 2000. mark A. mcintOsh, Mystical Theology. The
Integrity of Spirituality and Theology, malden (massachussets), Blackwell, coll. « challenges
in contemporary theology », 1998.
34. cf. David L. schinDLer, « time in eternity, eternity in time. On the contemplative-
Active Life », Communio (e), nº 18/1, 1991, p. 53-68 : « Le temps dans l’éternité et l’éter-
nité dans le temps », Communio (F), nº 14/1, 1991, p. 77-93 ; « christology, Public theology
and thomism. henri de Lubac, Balthasar and murray », dans Deal w. huDsOn (éd.), The
Future of Thomism, minshwaka (indiana), American maritain Association – university of
notre Dame Press, 1992, p. 247-264 ; « the Person: Philosophy, theology and receptivity »,
Communio (e), nº 21, 1994, p. 172-190 ; « solo l’amore è credibile. La verità, un avveni-
mento », Tracce, nº 32/8, septembre 2005, p. 94-98 ; « modernity and the nature of a
Distinction: Balthasar’s Ontology of generosity », dans rodney A. hOwsAre et Larry s.
chAPP (éd.), How Balthasar Changed My Mind, new York, the crossroad Publishing
company, 2008, p. 224-258.
35. cf. David c. schinDLer (Jr.), Hans Urs von Balthasar and the Dramatic Structure
of Truth, op. cit.
36. On doit aussi au même auteur deux articles d’importance : « towards a non-Posses-
sive concept of knowledge: On the relation between reason and Love in Aquinas and
Balthasar », Modern Theology, nº 22/4, 2006, p. 577-607 ; « metaphysics within the Limits
of Phenomenology. Balthasar and husserl on the nature of the Philosophical Act », p. 243-
258.
37. en voici une autre illustration. Jean-Luc marion affirme l’influence de Balthasar sur
sa pensée : « il ne m’arrive jamais d’écrire une ligne sans me demander ce qu’en penserai[en]t
hans urs von Balthasar » (Jean-Luc mAriOn, La rigueur des choses. Entretiens avec Dan
Arbib, Paris, Flammarion, 2012, p. 30 ; cf. ibid., p. 48-52 ; cf., par exemple, sa théologie de
la création comme inclusion en Dieu, qui est celle même développée dans Theodramatik IV
[cf. ibid., p. 53-54]. toutefois, nulle influence philosophique décisive n’est déclarée, ni
repérable : marion lui-même reconnaît le désaccord de Balthasar avec Dieu sans l’être [cf.
ibid., p. 293]).
38. Dans les multiples articles de celui qui, aujourd’hui, est probablement le meilleur
connaisseur français de Balthasar, nombreux sont les développements philosophiques. trois
articles déjà cités s’affrontent de manière conséquente à une problématique philosophique,
celle de l’analogie de l’être : « Analogia entis christologique et pensée de l’être chez hans
urs von Balthasar » ; « Philosophie de l’être et statut de la théologie fondamentale. hans urs
von Balthasar » ; « trinité et analogie chez hans urs von Balthasar : le statut trinitaire de
l’amour comme “transcendantal pur et simple” ». Je reviendrai plus loin sur une assertion du
premier article.
39. cf. Philippe cAPeLLe, Finitude et mystère I, Paris, cerf, coll. « Philosophie &
théologie », 2005, dernier chap. ; « hans urs von Balthasar », dans Jean greisch et
geneviève hÉBert (éd.), Philosophie et théologie à l’époque contemporaine. Anthologie tome
IV. **De Henri de Lubac à Eberhard Jüngel, Paris, cerf, coll. « Philosophie & théologie »,
2011, p. 117-129.
105
chronique
40. cf. Jean greisch, « un tournant phénoménologique de la théologie? » (dossier « hans
urs von Balthasar. À l’occasion de l’achèvement de la traduction française de la Trilogie »),
Transversalités, nº 63, 1997, p. 75-97.
41. cf., par exemple, Vincent cArrAuD, « La Gloire et la Croix et l’histoire de la
métaphysique » (« hans urs von Balthasar. théologie et culture »), Communio (F), vol. 30,
nº 2, 2005, p. 51-64.
42. Outre son importante thèse Être et Don. Simone Weil et la philosophie, Louvain –

Paris, Peeters, coll. « Bibliothèque philosophique de Louvain », nº 57, 2003, notamment
p. 365 (cf. Index nominum), cf. les trois articles : « Ontologie de l’image et phénoménologie
de la vérité », Théophilyon, nº 1, 1996, p. 21-64 ; « La théodramatique de s. weil. enfance
du monde et jeu de l’amour », Théophilyon, nº 6, 2001, p. 429-450 ; « Vérité du monde et
Vérité de Dieu. Balthasar au prisme de la pensée moderne et contemporaine », dans Didier
gOnneAuD et Philippe chArPentier De BeAuViLLÉ (éd.), Chrétiens dans la société actuelle.
L’apport de Hans Urs von Balthasar pour le troisième millénaire, magny-les-hameaux,
socéval Éd., coll. « méditer », 2006, p. 79-109. trois autres articles du même auteur, dénué
d’un exposé explicite de la pensée balthasarienne, la présuppose presque à chaque pas : « “Le
tout dans le fragment” : la singularité de l’universel chrétien », dans Didier gOnneAuD (éd.),
L’Universel chrétien en question, Lyon, Profac, 2006, p. 19-47 ; « structure et vocation
trinitaire de la personne chez edith stein », dans Denis BOreL et Jean-gabriel gOuPiL De
BOuiLLÉ (éd.), La Personne en débat, Actes du colloque de Paray-le-monial, 29 août-
1er septembre 2006, Paris, Parole et silence, 2008, p. 137-152 ; « Pensar a kenosis. Filosopfia
e teologia da misericordia em simone weil » (« simone weil : condiçao humana e
teologia »), Revista eclesiastica brasileira, nº 46, octobre 2009, p. 792-805.
43. Outre les sept articles que je vais citer, il faudrait ajouter les recensions de Balthasar
– par exemple d’Épilogue : RPL, nº 3, 1998, p. 537-544 – et sur Balthasar – par exemple :
karl LehmAnn et walter kAsPer (éd.), Hans Urs von Balthasar. Gestalt und Werk, köln,
Verlag für christliche Literatur communio, 1989 : RPL, nº 4, 1993, p. 686-688 ; mario sAint-
Pierre, Beauté, bonté, vérité chez Hans Urs von Balthasar, sainte-Foy (Québec), Les
Presses de l’université Laval, 1998 : RPL, nº 2, 1999, p. 364-368 – et surtout l’hDr
d’emmanuel tOurPe (L’être comme amour. Un itinéraire métaphysique, Bruxelles, Lessius ;
Paris, cerf, 2010) dont les nombreuses références décisives à Balthasar montrent l’impor-
tance structurante de l’apport balthasarien pour l’élaboration de sa propre pensée.
44. cf. emmanuel tOurPe, « La logique de l’amour. À propos de quelques volumes
récemment traduits de h. u. von Balthasar », Revue théologique de Louvain, nº 29, 1998,
p. 202-228.
45. cf. iD., « Le thomisme ontologique de gustav siewerth, Ferdinand ulrich et hans
André » ; « La positivité de l’être comme amour chez Ferdinand ulrich à l’arrière-plan de
Theologik III ».
46. cf., entre autres, iD., Siewerth « après » Siewerth. Le lien idéal de l’amour dans le
thomisme spéculatif de Gustav Siewerth et la visée d’un réalisme transcendantal, Louvain,
Peeters ; Paris, Vrin, 1998 ; « thomas et la modernité. un point de vue spéculatif sur
l’histoire de la métaphysique thomiste », rsPt, nº 85/3, 2001, p. 433-459.
47. cf., entre de nombreuses publications de et sur Blondel, iD., « comme un bruisse-
ment de fin murmure : la métaphysique de maurice Blondel », dans emmanuel tOurPe (éd.),
Penser l’être de l’action. La métaphysique du « dernier » Blondel, Louvain, Peeters ; Paris,
Vrin, 2000, p. 1-10 ; « thomas ou Blondel ? La relève spiritualiste de la métaphysique de
l’être », dans Luc LAngLOis et Jean-marc nArBOnne (éd.), La métaphysique, son histoire,
sa critique, ses enjeux. Actes du xxVIIe Congrès de l’ASPLF, Paris, Vrin ; Québec, Presses
université Laval, coll. « Zêtêsis », 2000, p. 1043-1049.
48. cf. iD., L’audace théosophique. Premiers pas dans la philosophie religieuse de Franz
von Baader (1765-1841), Paris, L’harmattan, coll. « L’ouverture philosophique », 2009.
106
49. cf., outre la thèse, iD., « Aktualität und Zukunftsfähigkeit des Denkens gustav
siewerths », dans Peter reiFenBerg et Anton VAn hOFF (éd.), Gott für die Welt. Henri de
Lubac, Gustav Siewerth und Hans Urs von Balthasar in ihren Grundanliegen. Festschrift für
Walter Seidel, mainz, matthias-grünewald, 2001, p. 146-163.
50. cf. iD., « La puissance comme acte suprême. À propos de la “sainte indifférence” au
principe et fondement de la connaissance chez hans urs von Balthasar », dans André-marie
JerumAnis et Antonio tOmBOLini (éd.), La missione teologica di Hans Urs von Balthasar.

Atti del Simposio internazionale di Teologia, Lugano 2-4 marzo 2005, Lugano, eupress FtL,
coll. « Balthasariana », nº 1, 2005, p. 151-162.
51. cf. iD., « esprit, nature et médiation. un questionnement philosophique de La
Théologique III de hans urs von Balthasar », Communio (F), nº 1, 1998, p. 182-198 ;
gustav siewerth, La philosophie de la vie de Hans André, trad. emmanuel tourpe, introduc-
tion et commentaire de Pascal ide, Paris, DDB, 2015.
52. Outre certains titres déjà cités, cf. iD., « Dialectic & Dialogic. the identity of Being
as Fruitfulness in hans urs von Balthasar », dans David c. schinDLer (éd.), Love Alone is
Credible, grand rapids, eerdmans Pub., 2008, p. 318-327 ; « L’amour seul est digne de
culture. hans urs von Balthasar théologien des arts et des lettres », Revue Théologique des
Bernardins, nº 5, 2012, p. 69-97.
53. Outre les nombreuses recensions, souvent très brèves, dans la Nouvelle Revue
Théologique, d’ouvrages de Balthasar – Texte zum ignatianischen Exerzitien Buch, einsei-
deln, Johannes, coll. « christliche meister », nº 46, 1993 : NRT, nº 119, 1997, p. 588-589 –
ou sur Balthasar – par exemple : Jacques serVAis, Théologie des Exercices spirituels. H. U.
von Balthasar interprète de saint Ignace, Bruxelles, culture et Vérité, 1996 : « théologie des
exercices spirituels. À propos d’un livre récent », NRT, nº 119 (1997), p. 256-258 – ainsi que
la promotion d’une thèse (André-marie POnnOu-DeLAFFOn sinnA, Le chiffre trinitaire de la
vérité chez Hans Urs von Balthasar. La Trinité comme principe d’intelligibilité de l’articu-
lation de la philosophie et de la théologie dans La théologique, Bruxelles, institut d’études
théologiques, 2002) et d’un mémoire (Vincent guiBert, L’amour comme clef de lecture de
la théologie trinitaire : H. U. von Balthasar et Cl. Bruaire, mémoire pour la licence en
théologie, Bruxelles, institut d’études théologiques, 2000) sur lui – le seul écrit publié
d’Albert chapelle sur Balthasar est : « La merveille de l’être. La philosophie et la gloire. sous
le regard et en mémoire de hans urs von Balthasar », Communio (F), vol. 14, nº 2, 1989,
p. 45-53. Les autres se trouvent dans le syllabus non publié Séminaire von Balthasar,
Bruxelles, institut d’études théologiques, Année 1992-1993 (erreur de datation), 2nd semestre :
« Balthasar s’explique avec la beauté de Dieu », séance du 11 mars 1993, p. 1-5; « Le moment
spirituel d’une pensée », séance du 1er avril 1993 ; « Prise de position », séance du 27 mai
1993 ; « Allocution de von Balthasar le 23 juin 84. commentaire », séance du 2 juin 1993.
cf., enfin, les allusions dans Au creux du rocher. Itinéraire spirituel et intellectuel d’un jésuite,
Bruxelles, Lessius, 2004, p. 60, 120, 126 et 127 et surtout, au plan philosophique dans le
syllabus Symbole 2. Liberté et ontologie, Bruxelles, institut d’études théologiques, p. 24, où,
renvoyant à Schau der Gestalt, chapelle fait sienne l’originale analyse balthasarienne des cinq
sens. Je remercie Benoît de Baenst pour ses bien utiles compléments.
54. cf. emilio BritO, Hegel et la tâche actuelle de la christologie, trad. thierry Dejond,
Paris, Lethielleux ; namur, culture et Vérité, coll. « Le sycomore », 1979, p. 82-87, 92-94,
130-150, 183, 241-246, 258-260, 272-274 et les notes correspondantes ; iD., La christologie
de Hegel. Verbum crucis, trad. Bernard Pottier, Paris, Beauchesne, coll. « Bibliothèque des
archives de philosophie. nouvelle série », nº 40, 1983, p. 11-13, 22-23, 73-81, 248, 269-277,
298-303, 448-457, 545-583, 635-656 et les notes correspondantes ; iD., Dieu et l’être d’après
Thomas d’Aquin et Hegel, Paris, PuF, coll. « théologiques », 1991, p. 208, note 178 ; p. 251,
note 292 ; p. 283, note 245 ; p. 379, note 110. On peut ajouter, par exemple, Heidegger et
l’hymne du sacré, Leuven, university Press – Peeters, coll. « BetL », nº cxLi, 1999,
107
chronique
nombreuses références dans l’index onomastique ; La création selon Schelling. Universum
(coll. « BetL », 1987) est beaucoup moins riche en développements sur Balthasar.
55. Assurément, pour les pères chapelle et Brito (le premier étant le mentor du second),
le discernement de la philosophie hégélienne passe en premier lieu par les quatre semaines
des Exercices spirituels de saint ignace relues, mais pas seulement, à partir de gaston
Fessard, et par les quatre sens de l’Écriture dont la pertinence fut redécouverte par henri de
Lubac. cette même grille sert d’ailleurs à l’aîné pour évaluer Balthasar (estimant que celui-
ci péchait par déficit de place laissée à la quatrième semaine) – ce qui montre assez l’anté-
riorité de la critériologie ignatienne.
56. André LÉOnArD, Pensées des hommes et foi en Jésus-Christ. Pour un discernement
intellectuel chrétien, Paris, Lethielleux ; namur, culture et Vérité, coll. « Le sycomore »,
1980, p. 9 (réédité sous le titre : Foi et philosophies. Guide pour un discernement chrétien,
namur, culture et Vérité, coll. « Le sycomore », 1991). si André Léonard n’a pas écrit, à
ma connaissance, d’ouvrages ou d’articles sur le théologien de Bâle, en revanche, il lui
emprunte un certain nombre d’intuitions, notamment celle qui structure tout le livre (cf. aussi
la présentation de Balthasar, p. 277-282, puis son évaluation, p. 282-288) et l’articulation de
sa métaphysique (p. 252-268 ; cf. référence, n. 30, p. 252 et tableau, p. 263 ; cf. iD., Métaphy-
sique, Louvain-la-neuve, Éd. du sic, institut supérieur de philosophie, 21985, p. 140-149
dont le tableau, p. 148 ; Métaphysique de l’être. Essai de philosophie fondamentale, Paris,
cerf, coll. « La nuit surveillée », 2006, par exemple p. 358-367 ; cf. référence, n. 3, p. 370
et tableau, p. 386). Ajoutons que l’emprunt à Balthasar ne se fait pas sans modification, à
savoir la disparition de la deuxième des quatre différences (couronnant Im Raum der
Metaphysik).
57. Quant à la sortie de la fascination exercée par hegel, doit-on, à côté de l’influence
de schelling, évoquer celle de Balthasar, sur la puissante philosophie de l’être comme esprit
et don (ontodologie) élaborée par claude Bruaire ?
108

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Institut Catholique de Paris | « Transversalités »

2018/1 n° 144 | pages 93 à 108

Pour citer cet article :

Distribution électronique Cairn.info pour Institut Catholique de Paris.

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Transversalités, Janvier-mars 2017, n° 144, p. 95-108

« L’aMOUR ESt L’aCtE SUPRêME DE L’êtRE ».

1) Réception de balthasar en philosophie

a) Études sur les sources

b) Études sur les concepts

« L’amour est L’acte suPrême de L’être »

c) Études selon les origines linguistiques

« L’amour est L’acte suPrême de L’être »

dialogue, prioritairement avec les grands représentants de la tradition

« L’amour est L’acte suPrême de L’être »

Balthasar », Revista Española de Teologia, nº 65, 2005, p. 493-514 ; « trinité et analogie chez

as Love. reflections on the theology of hans urs von Balthasar » (The Life and Work of Hans

Hans Urs von Balthasar. Gestalt und Werk, köln, Verlag für christliche Literatur communio,

von Balthasar and the Problem of Evil, Farnham, surrey et Burlington (Vermont), Ashgate,

« L’amour est L’acte suPrême de L’être »

ZKT, nº 100, 1978, p. 560-595 ; eva-maria FABer, « Universale concretum bei hans urs von

and the Quest for Unity in Contemporary Christology, Leuven, Peeters, coll. « Bibliotheca

luce della rivelazione », Pontificia Academia Theologica, nº 11/2 (« Pisteuomen eis hena

« L’amour est L’acte suPrême de L’être »

42. Outre son importante thèse Être et Don. Simone Weil et la philosophie, Louvain –

« L’amour est L’acte suPrême de L’être »

JerumAnis et Antonio tOmBOLini (éd.), La missione teologica di Hans Urs von Balthasar.

nombreuses références dans l’index onomastique ; La création selon Schelling. Universum

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