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Frederick Herzberg 

: La théorie des deux facteurs


Il opère une scission entre les facteurs qui permettent d’éviter l’insatisfaction et les
facteurs qui permettent de générer la satisfaction. Selon Herzberg, les facteurs de
satisfactions sont inutiles si les facteurs qui permettent d’éviter l’insatisfaction ne
sont pas mise en place. C’est ce qu’il montre dans Work and  Nature of Man.

Concrètement, il y a un premier niveau à atteindre afin de ne pas entraîner le


mécontentement.

Il faut pour cela éviter : le bruit, la chaleur, l’absence de propreté et d’hygiène, les
tensions humaines, l’absence de dialogue entre les salariés et les dirigeants ou
encore l’insécurité de l’emploi.

Une fois ce premier niveau atteint, il ne suffit plus d’éviter l’insatisfaction mais de
favoriser la satisfaction.

Il faut alors développer et mettre en place des facteurs « moteurs » et valorisants :


évolution de carrière, autonomie, encouragements, responsabilisation, promotions ou
encore reconnaissance.

La théorie bi-factorielle de la motivation d’Herzberg repose sur un prérequis


important : l’homme au travail cherche premièrement à souffrir le moins possible : il
cherchera alors à diminuer au maximum le stress ou encore la fatigue. Le dirigeant
doit alors mettre en place des conditions dites d’ « hygiènes » favorables au sein de
l’organisation pour éviter l’insatisfaction du salarié.

Toutefois et comme le montre également la pyramide de Maslow, l’homme cherche


dans le travail un moyen de s’accomplir et de se réaliser.

Le dirigeant doit donc toujours chercher à stimuler les salariés tout en les respectant
en tant qu’êtres humains. Cette tâche est plus complexe à mettre en œuvre car il ne
s’agit dès lors plus simplement d’éviter l’insatisfaction mais bien de mettre en place
des conditions favorables à la satisfaction.

–> A utiliser, par exemple, pour les entreprises de type industriel qui rencontrent des
difficultés en termes de climat social ou encore pour les entreprises dont le cadre de
travail n’est pas satisfaisant. Il est alors important de montrer qu’il faut en premier
lieu tout faire pour éviter l’insatisfaction avant de chercher à favoriser la motivation.
Une politique de réaménagement des locaux d’une entreprise industrielle peut donc,
par exemple, être une première approche afin de limiter et même d’éliminer
l’insatisfaction au travail. Par la suite, d’autres mesures plus classiques devront être
mises en place pour permettre la motivation. A vous, par la suite, de proposer des
moyens pour permettre une amélioration de la satisfaction au travail.

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