La méthode

SONATRACH
Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074

Khelil
mise à nu
De l’éden perdu
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LA RN9 BLOQUÉE, SIÈGES DE LA DAÏRA

d’«El Djamila» au
ET DE L’APC FERMÉS À ADEKAR ET

Début de semaine
DES ESCARMOUCHES À AKBOU…

purgatoire de
«La Madrague» houleux à Béjaïa PAGES 7 et 8
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Photos : Samir Sid

Photo : Djalel B.

LUNDI 19 SEPTEMBRE 2011 - 21 CHAOUEL 1432 - N° 6362 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
 Vente-
dédicace pour
Karim Younès
L’ex-président de l’APN
Karim Younès organisera
une vente-dédicace de
son livre De la Numédie à
l’Algérie : grandeurs et
rupture qui paraîtra mer-
credi chez Casbah Edi-
tions. La vente-dédicace
aura lieu le vendredi 23
septembre à partir de 15h
au complexe olympique
Mohamed-Boudiaf où
sera organisé le Salon
international du livre d’Al-
ger, le
Sila
2011.
Désordre chez
l’Ordre des
architectes
L’initiative du Conseil de
l’Ordre des architectes de
créer des conseils locaux
au niveau de l’ensemble
des wilayas continue de se
heurter à des résistances.
Le bureau dudit conseil a
hérité d’une situation com-
pliquée avec seulement
sept ordres
locaux ins-
tallés, ce
qui rend
le suivi
des acti-
vités dif-
ficile.
P ERISCOOP
Au ralenti
Soirperiscoop@yahoo.fr
Lundi 19 septembre 2011 - Page 2
I
l semblerait que la commission des affaires juridiques
de l’APN soit confrontée à un sérieux problème de
traitement des projets de lois consacrées aux
«réformes politiques».
Il s’avère que cette commission vient tout juste de débu-
ter l’étude de trois textes : le code électoral, la loi portant
élargissement de la participation de la femme dans les
assemblées élues et celle fixant les cas d'in-
compatibilité des mandats parlemen-
taires.
Il faut dire que le temps presse,
car, en plus de cet arsenal juridique,
l’APN devra également étudier,
débattre et adopter la loi de
finances 2012 et la loi de règle-
ment budgétaire.
La bourse ou la vie
La sécurité dans nos enceintes universitaires laisse
vraiment à désirer. C’est ce qu’a eu à vérifier à ses
dépens un étudiant au niveau de la salle des travaux
pratiques «la 400» de l’Université de Bab Ezzouar, à
Alger.
Alors qu’il révisait ses cours, l’étudiant a été surpris,
la semaine dernière, par un individu qui le somma,
sous la menace d’une arme blanche, de lui remettre
tout ce qu’il possédait. En essayant de se défendre, il a
subi quelques blessures, pas très graves cependant.
Mais le plus grave est que l’agresseur a quitté
les lieux aussi tranquillement qu’il y a
pénétré.
Un jour, un sondage
Pensez-vous que Kadhafi réussira à fuir
la Libye ?
OUI
NON
sans opinion
Résultats du dernier sondage
Pensez-vous que la prochaine réunion de la tripartite
va déboucher sur une augmentation du SNMG ?
OUI : 49,95 %
NON : 42,44 % Déposez votre réponse sur le site
SANS OPINION : 7,6 % du Soir d’Algérie
www.lesoirdalgerie.com
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Le Soir
d’Algérie Actualité Lundi 19 septembre 2011 - PAGE

La méthode Khelil mise à nu

SONATRACH

En dressant un tableau peu reluisant du retard pris par

la compagnie pétrolière nationale Sonatrach en matière
d’acquisition de nouvelles technologies et de formation
dans les domaines de l’exploration, l’exploitation et la
transformation du pétrole, Youcef Yousfi, ministre de
l’Energie et des Mines, a, fondamentalement, remis en
cause la politique de son prédécesseur à ce poste, Chakib
Khelil, écarté, rappelons-le, à cause du scandale surgi pré-
cisément au sein de cette compagnie.
Bien mieux, une société par selon lui, a acquis l’autonomie en
actions SPA, créée en 2007, du matière d’exploration et d’exploi-
temps de Chakib Khelil, en asso- tation du pétrole dans de grandes
ciation avec la société autrichien- profondeurs grâce à un rigoureux
ne de pétrole Statoil, a été dis- programme de formation.
soute. Cette société a été insti- A l’occasion, le ministre rap-
tuée pour gérer l’Institut algérien pellera que l’Algérie fait face à de
du pétrole (IAP) de Boumerdès et défis majeurs pour renouveler
s’occuper de la formation, de l’ex- ses réserves et augmenter la part
pertise et de la recherche. de la transformation du pétrole
Elle sera remplacée par le brut.

Photo : Samir Sid.

retour à sa mission initiale des
années 1960 (institut) de l’IAP.
Cet institut sera donc placé,
dans un premier temps, sous la
tutelle exclusive de la direction
générale de Sonatrach. Il acquer-
ra par la suite l’autonomie de ges-
tion, de formation et dans le sec-
teur de la recherche.
Le ministre de l’Energie et des
Mines, qui a présidé, hier à
Boumerdès, la cérémonie, en
présence de Kamel Abbès, wali
de Boumerdès, M. Cherouati, P-
Il n’a pas manqué d’appeler
les responsables de l’ex-INH, qui
fait partie de l’Université de
Boumerdès, ceux de l’IAP et les
cadres du laboratoire
Sonatrach de Boumerdès à tra-
vailler de concert pour créer une
synergie dans le secteur des
hydrocarbures.
Il estime, en outre, qu’en
matière de pétrochimie, l’Algérie
est en retard. «Ces dix dernières
années, la technologie a beau-
coup avancé alors que nous
de
Il est reproché à Khelil 10 ans de gouvernance déficiente.
avons enregistré un immense
retard», dit-il.
On sait qui a géré et comment
a été administré le pétrole algé-
rien durant cette dernière décen-
nie. Faut-il comprendre que le
pétrole algérien était placé seule-
ment dans la logique de la rente ?
A bien suivre, par ailleurs, l’inter-
vention de Yousfi, précédée de
celle du patron de Sonatrach, il
est aisé de déduire qu’après 10
ans de tergiversations voire de
gouvernance déficiente de la
seule richesse du pays, la nou-
velle équipe qui a en main la ges-
tion de ce patrimoine veut rompre
avec la monotonie et mettre sur
les rails un programme à long
terme se basant sur la maîtrise
des technologies pour replacer
durablement le pays sur le mar-
ché mondial des hydrocarbures.
Abachi L.

Tendance au boycott à la CIPA

dg de Sonatrach, et d’autres per-
sonnalités, d’intronisation du doc-
teur Djamel-Eddine Bekkouche,
directeur de l’exploration à
Sonatrach, à la tête de ce nou-
veau institut, a eu recours à
toutes les expressions pour bros-
ser un tableau déplorable du
domaine de la formation, de la
recherche et de l’innovation au
sein de ce qui est supposé être la
meilleure entreprise algérienne.
«Il n’est pas normal que 50
ans après l’indépendance de
l’Algérie et de la création de
Sonatrach, nous n’ayons pas
d’équipes d’ingineering et que
nous soyons obligés d’importer
tous les équipements. Nous ne
pouvons pas constamment
compter sur les autres», dira le
ministre.
Devant un auditoire intéressé,
l’orateur fait l’éloge du Brésil, qui,
EN PRÉVISION DE LA PROCHAINE TRIPARTITE
Le conseil national de la Confédération des industriels à rejeter l’invasion de l’économie «Ceci d’autant que les déci-
et producteurs algériens (CIPA), réuni ce 17 septembre, a de bazar, l’informel, l’importation sions de la tripartite sont igno-
été caractérisé par le mécontentement des opérateurs qui et la contrefaçon à grande échel- rées, voire contredites par la
ont exprimé leur souhait de boycotter purement et simple- le qui se sont substituées à l’éco- mise en place des conditions
nomie nationale au détriment de
ment la prochaine tripartite. nouvelles qui menacent notam-
l’outil de production», ont déclaré ment l’outil de production», souli-
F-Zohra B. - Alger (Le Soir) - depuis plusieurs années pour la
les membres de la CIPA. gnent les membres de la CIPA
Les membres de la CIPA ont été PME-PMI».
Ces derniers préciseront que
partagés sur la participation ou Ils attireront l’attention sur les dans un communiqué.
«l’entreprise de production est
non à la prochaine tripartite et les résultats de la tripartite tenue le La CIPA dit enfin soutenir «le
noyée dans la bureaucratie en
opérateurs ont exprimé leur sou- 28 mai dernier et plus précisé- retrait de l’IRG sur les salaires et
plus de la fiscalité et la parafisca-
hait de boycotter le rendez-vous ment sur le dossier du rééchelon- lité qui sont particulièrement la mise en application de
du 29 septembre. nement des dettes des entre- pénalisantes». meilleures mesures et des méca-
Ils ont tenu à mettre en évi- prises en difficulté. Les opérateurs s’estiment nismes fermes par l’administra-
dence dans un communiqué Ils dénoncent ainsi l’absence préoccupés par le devenir de la tion sur l’importation de tout pro-
«l’absence de vision et de straté- de concertation et de consulta- production nationale et s’interro- duit fini destiné à la revente en
gie économique et la non-exécu- tion des partenaires sociaux. gent sur la vision et les choix l’état».
tion des réformes annoncées «Les opérateurs sont unanimes opérés par l’Etat algérien. F-Z. B.

Les communaux en grève de trois jours

ILS RENOUENT AVEC LA PROTESTATION

à partir de demain
La Fédération nationale des fonctionnaires du secteur Collectivités locales par les com-
des communes (FNFC), affiliée au Snapap, reprend du poil munaux pour répondre à leurs
de la bête. La FNFC entamera une grève de trois jours à doléances. En vain. La tutelle n’a
compter de demain. pas réagi.
Les communaux comptent l’Intérieur et des Collectivités Ce mouvement de protesta-
durcir le ton et menacent d’entre- locales s’est engagé à prendre tion annoncé par la Fédération
prendre une grève illimitée à par- en charge les doléances des nationale des fonctionnaires des
tir du 25 novembre jusqu’à satis- communaux. communes risque de paralyser
faction de leur plateforme de La tutelle promettait alors la les communes au niveau natio-
revendications et l’amélioration publication du statut particulier, et nal.
de leur situation socioprofession- s’est engagée à accorder aux Dans un communiqué rendu
nelle. fonctionnaires un régime indem- public, la FNFC appelle tous les
Cette décision est motivée par nitaire avec effet rétroactif à par- fonctionnaires à unir leurs efforts
le non-respect par le ministère de tir de 2008, dont la première pour obtenir leurs droits. Ils rap-
Photo : Djallel B.

l’Intérieur et des Collectivités
locales des engagements pris
lors des dernières réunions dont
la dernière en date du 25 juillet.
Pour rappel, le ministère de
tranche, 2008 et 2009, devait
être versée durant le mois d’août,
et la seconde à partir de 2012.
Un délai avait été fixé au
ministère de l’Intérieur et des
pellent qu’ils «revendiquent les
droits des travailleurs dans le
cadre de la légitimité constitution-
nelle de l’Etat algérien».
Wassila Z. Les communaux durcissent le ton.

Le Soir
d’Algérie
LA RN 9 BLOQUÉE, SIÈGES DE LA DAÏRA ET DE L’APC FERMÉS
Début de semaine houleux à Béjaïa
À ADEKAR ET DES ESCARMOUCHES À AKBOU...
La wilaya de Béjaïa a vécu, hier, un autre début de semaine par-
ticulièrement très chaud. Plusieurs municipalités de la wilaya
ont été fortement secouées par les protestations de citoyens
réclamant l’amélioration du cadre de vie dans leur cité.
La RN 9 reliant Béjaïa aux
wilayas de Sétif et Jijel a été,
pour la énième fois, coupée à la
circulation automobile en deux
endroits (Tichy et le Pont de la
Soummam à l’entrée Est de la
cité des Hammadites), tôt dans la
matinée d’hier par les populations
locales en guise de protestation
contre les conditions de précarité
dans lesquelles sont plongés
leurs villages et quartiers depuis
plusieurs années.
Les revendications des villa-
geois de Tassift et Imaâdhen
relevant de la cité balnéaire de
Tichy sont identiques à celles des
habitants du quartier de Zaouia
Sid Ali Labhar dans la commune
de Béjaïa. L’eau potable, l’assai-
nissement, l’éclairage public et le
revêtement des routes menant
vers leurs quartiers sont autant
de préoccupations mises en
avant par les manifestants qui
s’insurgent contre «le laxisme
des autorités concernées» par la
prise en charge de leurs
doléances «maintes fois réité-
rées».
Il convient de signaler, néan-
moins, que comme les protesta-
tions sociales précédentes, c’est
toujours le simple citoyen qui est
pénalisé, se plaignent les milliers
des usagers de ces importants
axes routiers de la wilaya. Des
milliers de travailleurs et d’étu-
diants habitant la région Est se
sont retrouvés bloqués sur cette
route et n’ont pas pu rejoindre
leurs lieux de travail.
Des centaines de familles
d’émigrés et de travailleurs qui
devaient prendre les vols de la
matinée vers la France et cer-
taines villes de l’intérieur du pays
à partir de l’aéroport Soummam
Abane-Ramdane ont été
contraints de faire le trajet à pied
du lieudit Pont de la Soummam,
bagages à la main, sur plusieurs
COMMUNIQUÉ DU CLUB
DES JOURNALISTES ALGÉRIENS
DE FRANCE (CJAF)
À qui profite le crime ?
«Nous avons appris avec
consternation et effroi que l’im-
primerie des deux quotidiens
algériens El Watan et d’ El
Khabar a fait l’objet d’une tentati-
ve d’incendie. Le Club des jour-
nalistes algériens de France se
tient aux côtés des employés de
l’imprimerie et des journalistes.
Nous condamnons avec une
extrême vigueur cette flagrante
violation de la liberté d’expres-
sion. Le Club des journalistes
algériens de France demande
aux autorités de diligenter une
enquête pour démasquer les
responsables de cet attentat. Le
Actualité
kilomètres avant de rejoindre
l’aéroport. Certains émigrés se
sont retrouvés piégés au milieu
des embouteillages monstres
provoqués par le blocage de l’axe
routier en question et ont raté leur
vol dans la matinée d’hier, a-t-on
appris. Le blocus sur ce tronçon
routier, bloqué à hauteur du Pont
de la Soummam, n’a été levé que
vers le milieu de la journée après
le déplacement du maire et du
chef de la daïra de Béjaïa sur les
lieux de la protesta pour s’enga-
ger, dans un P-V conjointement
signé par les deux responsables,
à entamer dans «les brefs
délais» les travaux de revêtement
et d’assainissement de ce quar-
tier de Zaouia Sid Ali Labhar.
La ville d’Akbou a connu aussi
une effervescence particulière en
début de la soirée de samedi.
Des escarmouches ont été signa-
lées dans cette localité de la val-
lée de la Soummam, située à
quelque 80 km à l’ouest du chef-
lieu de la wilaya de Béjaïa, a-t-on
appris localement. Quelques
groupes de jeunes se sont
regroupés, vers les coups de 18
h, à hauteur du lycée Haroun
Mohamed (ex-lycée Hafsa), non
loin du commissariat de police,
où ils ont incendié des pneus.
Les manifestants ont lancé
des pierres en direction des poli-
ciers qui n’ont néanmoins pas
riposté. La manifestation en
question répondrait, à en croire
une source locale, à l’appel invi-
tant les Algériens à se révolter
pour exiger un changement du
régime lancé ces derniers jours
sur les réseaux sociaux pour la
journée du 17 septembre par des
groupes d’activistes.La manifes-
tation, qui n’a toutefois pas réus-
si à mobiliser les citoyens locale-
ment, s’est rapidement
dispersée. Les scènes de
troubles ont duré moins d’une
Club des journalistes algériens
s’étonne que celui-ci survienne
le jour même où les deux jour-
naux ont déposé leurs dossiers
d’agrément pour la création de
chaînes de télévision et de
radio. L’Algérie s’honorerait à
importer l’esprit de la place
Tahrir et non les baltaguia. Ce
crime ne doit pas rester impuni
et ses commanditaires doivent
être jugés. Nous renouvelons
notre solidarité à toute la profes-
sion, qui a longtemps souffert de
la barbarie et qui a payé un
lourd tribut à la démocratie.»
CJAF
Les Béjaouis ne décollèrent pas.
heure, précise notre source. Plus
loin, dans la commune d’Adekar,
la tension semble avoir atteint
son paroxysme. Les citoyens de
plusieurs villages de la municipa-
lité sont revenus à la charge hier
pour la deuxième fois en l’espace
d’une semaine en procédant à la
fermeture de toutes les institu-
tions étatiques de la localité avec
comme mot d’ordre, l’exigence
ILS MENACENT D’UNE JOURNÉE
Les dockers s’opposent à la
DE PROTESTATION
séparation de l’entité portuaire
Le syndicat des dockers,
structurés au sein de la
Fédération nationale des
travailleurs des ports,
menace de recourir à une
démonstration de force. La
question sera tranchée lors
du conclave des représen-
tants des travailleurs des
dix ports commerciaux les
21 et 22 du mois en cours,
à Jijel.
Abder Bettache - Alger (Le
Soir) - La décision des pouvoirs
publics de mettre en application
le décret portant séparation de
l’autorité portuaire des activités
commerciales est à l’origine de
la colère des syndicalistes doc-
kers. Affiliée à l’UGTA, la
Fédération des travailleurs des
ports a convoqué son conseil
fédéral «pour une réunion d’ur-
gence qui se tiendra les 21 et 22
du mois en cours au niveau du
port d’Alger».
«Le ministère des Transports
veut pousser les dockers à
investir la rue. Il refuse d’enga-
ger un dialogue avec les repré-
sentants des travailleurs. Suite à
cela, nous avons convoqué le
conseil fédéral qui aura à tran-
cher sur la suite à donner à
cette question. Le département
des Transports refuse de colla-
borer et d’engager le débat sur
cette question de séparation de
Lundi 19 septembre 2011 - PAGE
Photo: DR
«d’un plan de développement
conséquent» pour leur commune.
L’affichage de la liste des prébé-
néficiaires de logements sociaux
dans la commune n’a pas man-
qué aussi d’exacerber un peu
plus les tensions, selon des
manifestants. Les protestataires
s’élèvent contre ce qu’ils quali-
fient de «clientélisme avéré»
dans la distribution des 80 loge-
Le port d’Alger connaît des turbulences.
l’entité administrative du com-
mercial. C’est une provocation
qui ne dit pas son nom, sinon
comment expliquer cette
démarche unilatérale engagée
par M. Tou», s’est demandé le
secrétaire général de la
Fédération, M. Driss.
Pour ce responsable syndi-
cal, «la décision de séparation
des deux entités est préjudi-
ciable à notre économie». Et de
rappeler que «la décision en
question avait été prise en 1998
par le chef du gouvernement de
l’époque (Smail Hamdani, ndlr)
et voté par un parlement transi-
toire.» «Aujourd’hui, la situation
a totalement changé, d’où notre
appel à revisiter cette mesure et
éviter donc un quelconque déra-
4
ments sociaux réalisés dans la
commune. Les sièges de la
daïra, de l’APC, la Recette des
impôts et l’agence postale ont été
cadenassés durant la journée
d’hier par les villageois contesta-
taires qui réclament l’équité dans
la répartition des moyens entre
villages ainsi que la prise en
charge des préoccupations de
leurs villages, la transparence et
la justice sociale dans l’attribution
des logements sociaux, la
concrétisation de la promesse de
raccordement au gaz naturel,
l'aménagement du centre urbain,
la couverture postale et la
connexion à l’Internet pour les
villages dépourvus, la suppres-
sion de la décharge publique et
une réelle politique d’hygiène
publique. La protestation a gagné
aussi dans la même journée
d’hier dimanche, les villageois
des municipalités de Tamokra et
Bouhamza qui ont observé un
rassemblement au barrage de
Tichy Haf pour réclamer des
indemnisations pour leurs terres
expropriées depuis plusieurs
années pour les besoins de la
réalisation du barrage.
A. Kersani
Photo: Samir Sid
page». A ce propos, il est à
noter que le port d’Alger a connu
hier des turbulences suite à l’op-
position des travailleurs et des
syndicalistes de voir une des
structures de leur entreprise, en
l’occurrence la capitainerie,
récupérée par les forces
navales.
D’ailleurs, le SG de la
Fédération des travailleurs des
ports a souligné que cette
démarche s’inscrit dans le cadre
de la restructuration des entre-
prises portuaires à travers l’ap-
plication du décret portant ins-
tauration de l’autorité portuaire.
«M. Amar Tou assumera entiè-
rement toute forme de dérapa-
ge», a-t-il conclu.
A. B.
 5
Le Soir
d’Algérie Actualité Lundi 19 septembre 2011 - PAGE

Les parlementaires du RND

PROJET DE LOI DE FINANCES 2012

affichent leur position

Le projet de loi de finances 2012 constituera-t-il un enjeu par- porté sur l'examen des projets de
ticulier pour la session parlementaire en cours ? Tout porte à le lois approuvés dernièrement par le
croire au vu de la position prématurée affichée par les parlemen- Conseil des ministres. Ahmed
taires des deux chambres du RND. Ces derniers, ont «réaffirmé Ouyahia devait également donner
le souci du gouvernement de poursuivre la promotion de la justi- aux représentants du parti au
ce sociale, de la solidarité nationale et de la concrétisation sur le Parlement les orientations sur ces
projets de lois que le Parlement
terrain du programme quinquennal».
Abder Bettache - Alger (Le soutien» aux projets de lois débat- examinera lors de son actuelle ses-
sion, Pour rappel, le Conseil des
Soir) -Cette position affichée par tus récemment en Conseil des
ministres avait approuvé, lors de
les députés du RND des deux ministres, partant des principes
ses deux dernières réunions, le
chambres du Parlement a été expli- démocratiques du parti et au mieux
projet de lois relatif à la wilaya, les
citement exprimée dans le commu- de l'intérêt suprême de l'Algérie
projets de lois organiques sur les
niqué ayant sanctionné la réunion qu'il convient de prémunir contre
cas d'incompatibilité avec le man-
présidée avant-hier par le secrétai- toute tentative de déstabilisation.
dat parlementaire, les modes
re général du RND. A cet effet, les Ils ont exprimé, en outre, leur d'élargissement de la représenta-
parlementaires du RND ont tenu en souhait d'enrichir ces projets de lois

Photo : Samir Sid.

cette circonstance à «réaffirmer
leur soutien au projet de loi de
finances» et invitent l'opinion
publique «à comparer le dévelop-
pement en cours en Algérie avec la
situation difficile que traversent cer-
tains pays développés». Ils ont
également «appelé le gouverne-
ment à suivre de près la situation
financière mondiale en vue d'éviter
tout risque éventuel au pays».
Concernant les réformes, les parle-
mentaires ont souligné «leur plein
en vue de consacrer davantage de
transparence en matière de proces-
sus électoral et de l'activité des par-
tis et des associations dans le res-
pect des lois. Il s'agit également de
promouvoir le rôle de la femme
dans les assemblées élues, tel que
stipulé par la Constitution et le pro-
jet de loi y afférent, de promouvoir
la liberté d'information et la diversi-
té des médias dans le cadre des
principes et valeurs nationaux. Le
secrétaire général du RND a évo-
qué plusieurs points liés à ces pro-
jets de lois ainsi que la position du
parti avant de donner les orienta-
tions nécessaires en vue de les
accompagner et d'ancrer la pra-
tique du pluraliste en Algérie.
Pour rappel, le Rassemblement
national démocratique (RND) avait
tenu samedi dernier une réunion au
siège du parti, regroupant ses
représentants dans les deux
chambres du Parlement sous la
présidence de son secrétaire géné-
ral M. Ahmed Ouyahia. La réunion
à huis clos des députés du RND à
l'Assemblée populaire nationale et
au Conseil de la nation avec le
secrétaire général du parti avait
tion de la femme dans les assem-
blées élues et d'autres sur l'infor-
mation, les partis politiques et les
associations. Partie prenante de la
coalition présidentielle, le RND
avait exprimé, faut-il le rappeler «sa
grande satisfaction» suite à l'appro-
bation de ces projets «importants
qui conféreront une plus grande
vitalité à l'activité politique», a-t-il
dit, la considérant comme «l'affir-
mation de la fidélité de l'Etat à ses
engagements».
A. B.

«Le régime a encore de la marge»

SALAH MOUHOUBI AU SOIR D’ALGÉRIE :

Les pouvoirs publics n’hésiteront certainement pas, selon En fait, pour la gestion de ces Effectivement, la politique créer plus de richesse en Algérie si
Salah Mouhoubi, économiste et politologue membre du Conseil réserves, l’Algérie est logée à la sociale de l’Etat est très coûteuse. notre appareil productif reste tou-
national économique et social (CNES), à puiser encore dans la même enseigne que tous les pays Je constate ici que malgré les aug- jours non diversifié. Il faut espérer
manne financière que génère la vente du pétrole en cette du monde et place ses réserves mentations des salaires, on conti- qu’à l’avenir, ces ressources sup-
conjoncture pour entretenir l’équilibre politique. Il y a néan- dans les grandes banques interna- nue de subventionner les produits plémentaires puissent aider au
moins, augure-t-il, un risque sérieux de voir se développer les tionales ou en achetant des bons de première nécessité, les services développement en Algérie, à redy-
appétits prédateurs et la corruption. Entretien… de Trésor américain. publics… namiser les secteurs productifs de
diversifiée, densifiée, compétitive Dans les deux cas, les réserves C’est une politique plutôt ineffi- richesse tels que l’industrie, l’agri-
Propos recueillis sont sécurisées et procurent des cace, injuste et contreproductive. culture et le tourisme, et à moderni-
par Lyas Hallas et hors hydrocarbures, une écono-
revenus même si les taux d’intérêt 1 300 milliards de dinars prévus ser les secteurs névralgiques de
mie créatrice de richesse. C’est le
sont faibles. L’année dernière, les pour 2012 sous le chapitre des service public.
Le Soir d’Algérie : Est-ce que produit exclusif de l’exploitation et
revenus de ces placements ont dépenses sociales et de solidarité
l’accumulation des réserves de de la commercialisation d’une
généré 4,6 milliards USD qui ont nationale (soutien aux prix du lait, La loi de finances 2012 pré-
changes (174 milliards USD au seule ressource. Une ressource
été reversés au Trésor algérien, des céréales, de l’huile, du sucre, voit aussi 2 849 milliards en
premier semestre 2011) est un éphémère, épuisable, et donc aléa-
constituant ainsi une ressource de l’eau de l’électricité, du gaz…). autorisations de programmes.
indicateur de bonne santé éco- toire. L’accumulation des réserves pour le budget de l’Etat. Tout est subventionné et une gran- Cela portera à 87 % l’ensemble
nomique ? de changes dépend, en réalité, de
de partie de cette somme n’a aucu- des autorisations libérées pour
la demande mondiale du pétrole et Plus de ressources juste- ne contrepartie économique ni la mise en étude et en chantier
Salah Mouhoubi : Oui et non. du prix du baril. Elle est sujette aux ment, plus de marge budgétaire financière. des réalisations inscrites sur la
Oui, parce qu’il est clair qu’un soubresauts de la conjoncture. pour le gouvernement qui conti- Certes, ces subventions renfor- période 2010-2014 mais posera
niveau de réserves en devises Autrement dit, même si ces nue à acheter la paix sociale en cent le pouvoir d’achat du citoyen. aussi la problématique des capa-
aussi élevé indique de l’aisance réserves contribuent à donner une subventionnant tout. La loi de Plutôt, elles constituent un revenu cités d’absorption de l’économie
financière. Des ressources qui image de bonne santé financière finances 2012 prévoit des qui n’apparaît pas dans la fiche de nationale…
constituent une garantie pour le du pays, elles montrent surtout sa dépenses de l’ordre de 7 428 mil- paie. Mais dans le cas de notre La problématique des capacités
pays. Cela montre au moins aux vulnérabilité et sa fragilité. liards de dinars (100 milliards pays, elles stimulent la demande d’absorption de l’économie natio-
investisseurs étrangers que le pays USD), 3 150 milliards pour le seul face à une offre nationale rigide, ce nale ne se pose pas parce que
est solvable. Cependant, ce niveau Se pose aussi la probléma- budget de fonctionnement et 1 qui stimule l’inflation aussi et le l’Etat ne dépense pas au-delà de
de réserves n’est malheureuse- tique de la gestion de ces res- 300 milliards de dépenses recours aux importations. Et elles ses besoins. Au moins en apparen-
ment pas le fruit d’une économie sources… sociales… ne sont pas forcément positives ce. Et si l’outil national de produc-

PROGRAMME NATIONAL
pour l’économie nationale même si tion ne suffit pas, le gouvernement
le citoyen en bénéficie. va recourir aux étrangers pour réa-

DE MISE À NIVEAU DES PME

Je suis conscient que la paix liser ce programme de développe-

Le FCE conteste le nouveau décret exécutif

Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) déplore le
fait que le décret exécutif du 30 juillet 2011, fixant les
modalités de fonctionnement du compte d’affectation
spéciale intitulé «Fonds national de mise à niveau des
PME», ne prévoit pas des représentants du patronat
privé.
Dans un communiqué rendu public, le FCE préci-
se que «le nouveau décret prévoit la composition du
Comité national de mise à niveau de pas moins de
treize ministères ainsi que des représentants de plu-
sieurs organismes à savoir le Cnes, l’ANDPME, le
CNC-PME, la CGCI et l’Abef». Pourtant, ajoute-t-on,
«le programme de mise à niveau des PME concerne
directement et principalement le patronat privé». Sans
la participation des principales parties prenantes à
savoir les entreprises, le FCE assure que la mise en
œuvre de ce processus ne sera qu’«hypothétique».
sociale est à ce prix, surtout dans ment.
la conjoncture actuelle. Mais il est La mise en œuvre de ce pro-
urgent de réfléchir à une alternati- gramme doté d’une enveloppe
ve. C’est plutôt vital pour l’avenir du de 286 milliards USD aiguise de
Pour l’organisation patronale, il est indispensable que
pays d’avoir une économie sans plus en plus les appétits, des
les entreprises soient «paritairement représentées et
subvention. Il ne faut pas oublier nationaux comme des étrangers.
mises à contribution dans les organes de pilotage et
que toutes les subventions sont Cela n’influera pas sur l’équilibre
de la gestion de cette politique aux retombées poten-
financées par l’exploitation et la politique entretenu jusqu’ici par
tiellement considérables». Estimant que la mise en
vente d’un seul produit, les hydro- la distribution de la rente pétro-
œuvre du programme national de mise à niveau conti-
carbures. lière ?
nue à être «l’otage d’une gestion centralisée et
La conjoncture marquée par Il est clair que les pouvoirs
bureaucratique», le FCE considère également que de
une tendance haussière des prix publics n’hésiteront pas à utiliser
nombreuses insuffisances ont été recensées «tant
du baril – la banque d’affaires amé- cette manne financière pour renfor-
dans la formulation que dans la démarche et le dispo-
ricaine Goldman Sachs prédit un cer la stabilité sociale et donc,
sitif de mise en œuvre». Ainsi, le FCE se propose de
prix du baril de pétrole à hauteur de l’équilibre politique.
présenter prochainement au ouvernement un rapport
130 USD en 2012 – est favorable Le danger est que l’Etat ne met
circonstancié sur les conditions qui «devraient prési-
pour s’autoriser le même niveau de pas de garde-fous et il y a un risque
der à la conduite du programme national de mise à
dépenses sociales. sérieux de voir se développer les
niveau pour assurer son succès», ajoute la même
La vente du pétrole continuera à appétits prédateurs et la corruption,
source.
renflouer les caisses de l’Etat. Mais la gabegie et le gaspillage.
Rym N.
ça ne veut pas dire que cela va L. H.
 De l’Eden perdu d’«El-Djamila»
Le Soir
d’Algérie
«Ici, c’est la Côte-d’Azur,
avec le piment en plus.»
(Annotation d’une illustre per-
sonnalité française sur le
livre d’or d’un restaurateur
d’El Djamila (18 janvier
2000).
Le Purgatoire – représen-
tation eschatologique post-
mortem inexistante en
Islam — est défini par les
textes religieux chrétiens
comme le lieu où se purge
et s’expie la faute originel-
le dont l’Eden a été le décor
et l’instrument. Située
selon le génial écrivain ita-
lien Dante, auteur de la
Comédie Divine, aux anti-
podes de Jérusalem, le
purgatoire semble, depuis
début septembre de cette
fin d’année, avoir trouvé
meilleur site pour la domici-
liation terrestre de sa divine
mission de «salle d’attente»
entre l’Enfer réel des uns et
le Paradis promis aux
autres : le paisible site tou-
ristique situé à l’ouest
d’Alger de «La Madrague-
El-Djamila» qui est, pour les
besoins de la cause, décla-
ré zone «extra-territoriale».
Ayant reçu à l’origine le nom
poétique de madrague, immen-
se filet sous-marin destiné à
piéger les poissons voyageurs
de passage, en rapport direct
avec l’activité de pêche origi-
nelle du lieu, La Madrague en
majuscule a fini par se consti-
tuer hors de l’eau une solide
réputation de station balnéaire
et de cadre paradisiaque pour
ébats épicuriens d’une jeunes-
se dorée pied-noir ivre d’exotis-
me bon marché en pays
d’Islam.
Devenue El-Djamila après
l’indépendance du pays, «la
Belle» continua de cultiver
invariablement sa légende
naissante, avant de se spéciali-
ser finalement dans le difficile
rôle de haut lieu de représenta-
tion diplomatique de l’art culi-
naire algérien lié à la mer, à
coups de «sauces crevettes»
relevées, de sardines «bedder-
sa» bien de chez nous, chez
ses «Sauveur» «Club
Nautique» et autres
«Poséidon».
Paradoxalement, c’est
depuis que l’Etat algérien a
décidé de mettre les grands
moyens pour conforter la
dimension de havre de plaisan-
ce terrestre et maritime du lieu,
que le site connaît une descen-
te aux enfers dont les habitants
et les habitués du lieu viennent
tout juste de découvrir l’horri-
fiante et tardive réalité. Ils se
sont retrouvés piégés à leur
corps défendant dans une
immense madrague humaine
de filets posés par des mains
occultes qui veulent les punir
de leur originel péché, celui de
continuer à penser et soutenir
vaille que vaille qu’«El-
Djamila» mérite un autre destin
que celui de devenir un vulgai-
re «madrag», c’est-à-dire un
lugubre ghetto pour épaves
humaines d’un ordre social
intégriste rampant, qui recycle
vers la périphérie des espaces
déclarés « extra-territoriaux » la
luxure et la perdition, dont «El-
Actualité
Djamila» semble coupable à
leurs yeux d’être l’ostentatoire
et provocante dernière vitrine.
En effet et après avoir réus-
si à imposer leur dictat rigoriste
à la quasi-totalité des wilayas
du pays, les tenants de l’ordre
mafio-intégriste ont décidé, en
ces temps de turbulences
majeures, de frapper fort et aux
portes d’Alger ! Le prétexte :
une rixe ayant malheureuse-
ment été suivie de mort d’hom-
me.
Comment en est on arrivé
là ? Retour sur l’histoire d’une
modeste madrague coloniale
pour poissons en mal de liber-
té, devenue par la force des
choses, gigantesque madrague
et inextricable nasse, reflet
fidèle et expression concen-
trée dans l’espace et dans le
temps, de l’impéritie et de l’indi-
gence du mode de gestion pour
le moins criminel de nos terri-
toires les plus attractifs
Un lieu et des histoires
La première madrague de
pêche installée dans la région
de Aïn Benian (ex-Guyotville)
date de 1870 au lieu-dit Ras
Knater, devenu par corruption
coloniale Ras Acrata. Cette
Photo : Samir Sid
Lundi 19 septembre 2011 - PAGE
Photo : Samir Sid
madrague devait faciliter l’im-
plantation des deux villages de
pêcheurs que le comte Guyot,
directeur de l’Intérieur au
Gouvernement général, avait
décidé d’implanter en 1845 au
lieudit «Aïn Benian» (auquel il
donna plus tard son propre
nom) et à Sidi Ferruch. Pour
conforter cette vocation écono-
mique souhaitée du lieu, une
deuxième madrague fut instal-
lée en 1899 à mi- distance
entre la pointe de Sidi Ferruch
et Ras Acrata.
Ces pêcheries tradition-
nelles fixes (madragues) furent
vite abandonnées en raison de
leur coût d’exploitation exorbi-
tant, de la découverte de tech-
niques modernes de pêche
plus adaptées, mais surtout du
changement de vocation éco-
nomique de la région qui vit
l’activité agricole représentée
par la culture du chasselas (rai-
sin de table précoce) supplan-
ter et reléguer toutes les autres
activités au second plan.
Le sort du lieu en fut jeté.
En effet et dès 1875, les
vignobles s’étendaient déjà du
Cap Caxine à la sortie Ouest
actuelle de Hammamet, jusqu’à
Zeralda mais grâce à de minu-
tieuses sélections et au climat
exceptionnel, le chasselas de
Guyotville appelé «pricous» par
nos parents (précoce)
conquiert très vite la première
place.
C’est ainsi qu’en 1948,
Guyotville comptera au total
650 hectares de chasselas
fournissant près de 20 000
quintaux de raisin de table et
près de 250 hectares de
vignes à vin, produisant 4 600
hectolitres.
Simultanément, la culture
maraichère de primeurs se
développe couvrant près de
500 hectares. Ces légumes
sont souvent plantés entre les
rangées de vigne et la terre
constamment retournée et
fumée ne s’épuise pas ; elle
fournit ainsi jusqu’à trois
récoltes par an. La culture frui-
6
Par Mhand Kasmi
tière prend aussi à cette
époque quelque expansion :
plus de 50 hectares d’orangers,
mandariniers, citronniers,
néfliers, amandiers et figuiers
sont disséminés ça et là pour
casser le monopole de la cultu-
re du chasselas.
C’est le développement de
ces cultures qui fut à l’origine
d’un phénomène social impor-
tant : l’afflux vers cette zone du
pré-Sahel algérois d’une main-
d’œuvre musulmane presque
toute originaire de l’espace ter-
ritorial en forme de triangle
formé par les villes de Béjaïa-
Yakouren-Azzefoun.
Favorisé par des filières de
recrutement villageoises très
actives au lendemain du dur
séquestre colonial qui frappa et
dépeupla cette région punie
d’avoir participé à l’insurrection
de 1871, cet exode massif finit
par conférer aux premières
vagues de peuplement non
européennes de la ville, une
unité sociologique particulière.
La colonne «population indi-
gène» des statistiques commu-
nales pouvait dès lors se noircir
rapidement : de 91 sur 3 507
habitants en 1906, cette com-
posante comme on l’appelait à
l’époque passa rapidement à
1008 sur une population totale
de 5 065, vingt ans plus tard en
1926. Avec un tel «boom» éco-
nomique, les colons pouvaient
s’offrir le luxe d’un lieu de plai-
sance en rapport avec leur
prospérité affichée.
Il faudra attendre la
construction du petit port de
pêche et la fin de la Seconde
Guerre mondiale, pour voir
s’installer définitivement la
vocation de villégiature du lieu,
qui, avec Fort-de-l’Eau à l’est
de la capitale, s’imposèrent
comme les deux stations bal-
néaires les plus courues de
l’establishment pied-noir à la
veille de l’Indépendance. La
réputation du lieu était telle-
ment liée à la «dolce vita»
qu’elle dégageait de près (pour
les Européens) comme de loin
(pour «les indigènes»), que
quand il fallut débaptiser la
connotation par trop coloniale
du lieu, la dénomination d’El-
Djamila (la Belle) s’imposa d’el-
le-même.
C’était du temps où El-
Djamila alignait une brochette
d’enseignes toutes aussi presti-
gieuses les unes que les
autres, dont la seule vue exté-
rieure vous permettait de faire,
sans visa et sans billet d’avion,
le tour du monde : au «San
Remo» vous étiez déjà en
Italie, à la «Baie d’Allong»
tapissé de part en part par des
bambous géants, vous débar-
quiez au Vietnam sans la guer-
re qui y faisait rage à l’époque,
avant de vous retrouver sans
transition au pays ennemi de
l’Oncle Sam, au «California».
au purgatoire de «La Madrague»
Le Soir
d’Algérie
Vous pouviez aussi longer
«La Riviera», y savourer au
passage la belle vue sur mer
de «Guinguette» face au
«Grisbi» avant d’atterrir à
l’«Eden» chez Saïd Ouachour,
où vous aviez une chance sur
deux de croiser le grand
Dahmane El Harrachi en gran-
de tenue «belda», vous remer-
cier d’avoir consenti à raviver
son mégot «Afras» presque
toujours à demi-éteint. Au-des-
sus du port trônait comme une
couronne l’établissement
«Chez Sauveur» mondiale-
ment connu pour la sauce
piquante crevette que l’un de
ses cuisiniers mit au point à la
fin des années soixante.
A partir d’une certaine
heure, dont il était le seul à
connaître le secret, cet auber-
giste philosophe apprécié de
tous ouvrait le rideau d’une
magique soirée sans nuit, en
empoignant sa guitare pour
faire pleurer sous les notes
gémissantes d’«El menfi» ou
faire danser tout «son monde»
sous celles plus entraînantes
de son ami Salah Saadaoui.
Pour les enfants insouciants
que nous étions alors, les
criques désertes d’El-Djamila
devinrent rapidement les lieux
magiques de nos écoles buis-
sonnières.
Adolescents plus exigeants
et rêveurs les yeux ouverts,
nous attendions de longues
heures pour voir passer les
mythiques cohortes de jeunes
filles suédoises qui écumaient,
dès le début des éclosions prin-
tanières, les espaces situés
entre l’«Hôtel Méditerranée» et
la «Grande Plage».
C’était du temps où nous
nous suffisions en guise de
petit déjeuner d’une corbeille
d’oursins roses cueillis au petit
matin sur le plongeoir de la
«Céca» à la plage «Fontaine»,
à midi de ragout de patates
«Coumiti», façon qu’avait ma
défunte mère de remercier le
Comité de gestion de produire
de belles pommes de terre
pour nourrir ses nombreux et
exigeants bambins.
Dans l’après-midi, aux envi-
rons de quatre heures à l’heure
de l’arrivée des chalutiers, nous
étions déjà arc-boutés sur
l’unique quai du port à déguster
les crevettes royales crues du
premier casier débarqué,
offertes par les généreux
pêcheurs contents d’accoster
pour la nième fois et de retrou-
CONDOLÉANCES
Nos confrères Abdelkrim Hammada et Aziouz Mokhtari, de Paris
et de Bruxelles, présentent leurs condoléances à leur ami Mohamed
(Hamid) Abassa suite au décès de son beau-père
Hadj Noui Aïssa
survenu le 12 septembre courant et inhumé vendredi dernier au
cimetière de Rouiba. Cadre de la compagnie nationale Air Algérie à
la retraite, feu Aïssa Noui était durant la lutte de Libération nationa-
le membre de la Fédération FLN de France, guerre durant laquelle
il avait été condamné à mort par les tribunaux militaires français
d'exception.
7
Actualité Lundi 19 septembre 2011 - PAGE
ver la terre ferme. En rentrant
à la maison, repus de nourri-
tures terrestres et marines
saines, nous nous permettions
le luxe artistique d’une halte
magique à l’angle du «San
Remo» pour écouter les notes
de jazz très caractéristiques
sortant du saxo de «Billy
Hamani» le mythique saxopho-
niste algérien, célibataire
endurci, arraché trop top à sa
«khelwa» et à ses nombreux
admirateurs.
Le soir, nous étions sûrs
d’être les témoins désarmés
d’un des nouveaux épisodes
du combat épique, solitaire et
perdu d’avance que livra mon
défunt père, chef de cultures au
Domaine Mahieddine Ali jus-
qu’à sa retraite en 1975, contre
Photo : Samir Sid
la bureaucratie de l’OFLA qui
laissait pourrir dans ses maga-
sins d’expédition des tonnes de
produits maraichers primeurs,
attendus pourtant avec impa- El Djamila, qui continue de délinquants toutes transfor- neur de Zidane à l’occasion du
tience sur les marchés de préserver son initial urbanisme mées, à la barbe de la police tournoi de futsal qui s’est
Marseille et de Sète. balnéaire de «bas étage», est des lieux, en bars ambulants. déroulé en 2009 à la Coupole,
Débarqué en ces lieux en quasiment encerclée par des Le commerce et la consomma- le plus grand cuisinier de pois-
1925 à l’âge de 14 ans, mon masses sans visages d’hor- tion de drogue entre les abris sons du monde Jacques Le
défunt père, qui s’est éteint il y ribles bâtiments dont certains sous roche des immenses Divellec, auteur du mythique
a un an à l’âge de 101 ans, alignent des emboîtements de rochers confortant les nou- Larousse des poissons et
sentait déjà le vent tourner, ins- cubes de béton qui culminent à velles jetées trouvèrent égale- Crustacés et A table avec
tinctivement : Aïn Benian et quatorze étages. ment en ce lieu un paradis Moïse, Jésus et Mahomet,
dans son sillage El Djamila Une hérésie en ce lieu clas- inespéré pour y domicile leurs demanda à faire un tour à La
commençaient déjà à être sé zone 1 par les spécialistes activités. Madrague. A la lecture du
livrés aux prédateurs qui du génie sismique. La double Paradis «dormant» il y a menu, le fin connaisseur de
n’étaient intéressés que par voie express dont la réalisation quelques années du terroris- poissons qu’il est reconnut les
une seule de ses innombrables est en cours, entre l’Enfer livré me, aujourd’hui rare lieu où siens (en cuisine seulement !) :
richesses : son fabuleux porte- aux gémonies d’Aïn Benian et l’Etat permet encore (jusqu’à sardines à volonté, en entrée,
feuille foncier… le Paradis hyper-surveillé du quand !) le commerce de l’al- en plat de résistance et en des-
Club-des-Pins, peine à libérer cool, et ses ventes concomi- sert sous forme «grillée à la
La longue descente son emprise sur terre. Sa réali- tantes (la prostitution et la braise» «beddersa» et de «bei-
aux enfers : de l’anarchie sation tardive semble compli- drogue), voilà ce qu’est devenu gnets».
quer démesurément la résolu- à tir d’aile de la Résidence Quand Le Maître demanda
urbaine au ghetto
tion de la solution pour laquelle d’Etat du gouvernement du la recette de la «dersa», Liès,
Pour avoir une idée de cette
elle a été initialement program- Club-des-Pins, «cité interdite Akli et Titouh, personnages
longue descente aux enfers
mée. pour raison d’Etat», comme l’a espiègles et mythiques du lieu
(mes amis du Club de plongée
En attendant, les automobi- justement dénommée notre qui veillaient au grain et au
de l’ex-Grande-Plage parle-
listes de plus en plus nombreux ami Hammouche dans une cumin, se dévisagèrent, ravis
raient de descente en apnée)
résidant à Aïn Benian ou de récente et inspirée chronique, d’avoir réussi leur coup. La
en réalité de la lente agonie du
passage apprennent à patien- la «Djamila» station balnéaire farce était bonne, au sens
site d’El Djamila, un seul geste
ter sur les trois principaux interdite d’accès pour raison de propre et figuré !. Ils répondi-
: prenez une photo du port
accès de la ville, à la manière «non-Etat». rent, presque en chœur : «Elle
d’avant 1980 et postez-vous
des dizaines de milliers d’auto- En confiant à la délinquance est secrète, notre recette
sur la falaise au-dessus du port
mobilistes au check-point de habillée de rigorisme, adepte Monsieur Le Divellec, et elle
à la sortie du «Yasmina».
Boudouaou sur l’autoroute Est- déclarée ou inconsciente de est bien de chez nous !»
L’ampleur du massacre urbain
Ouest. l’ordre de l’abstinence, le soin Avec de telles références
est saisissante !
Mais revenons à El-Djamila. de prendre durablement le choisies parmi des centaines
Ahurissante ! Adieu les mille
Il est important de signaler que relais de la défense suspecte d’autres tout aussi exquises,
hectares de coteaux de chas-
depuis les importants aména- momentanée des commer- n’est-il pas possible à l’Etat
selas qui enserraient et enla-
gements du port et surtout de çants, résidents et habitués des algérien d’élever El Djamila,
çaient jusqu’aux années 1980
l’ouverture de ses immenses lieux, légitimement excédés par située à distance d’un coup
la ville ! Adieu les primeurs et
espaces de stationnement, le la descente aux enfers de ce d’accélérateur de tous les
même les magasins d’expédi-
lieu a retrouvé une attractivité petit havre de l’Algérois, l’Etat centres névralgiques du pou-
tion qui furent pour un temps
touristique populaire, qui a en prend la lourde responsabilité voir, au rang de «haute repré-
reconvertis en florissantes
priorité profité aux milliers de de la mise en place d’espaces sentation diplomatique», sur-
usines textiles, ayant donné
jeunes des quartiers urbains de souveraineté partagée qui veillée comme doit l’être une
une identité économique inter-
déclassés de la couronne seront demain les points de institution, un espace républi-
médiaire à la ville.
métropolitaine algéroise, tous départ d’actions visant sa cain s’acquittant d’une mission
contents de retrouver un espa- propre survie. d’intérêt national !
ce ressemblant à celui qui est «Ici, c’est la Côte-d’Azur, Ou faudra-t-il pour cela
enfoui dans leurs rêves fous de avec le piment en plus», a écrit attendre, qu’à Dieu ne plaise,
harragas en sursis. un jour sur le livre d’or du res- l’assassinat crapuleux d’un
Après avoir été à la fin du taurant le «Poséidon» situé diplomate ou plus grave d’un
siècle dernier un important dans l’enceinte du port d’El ambassadeur amoureux à en
point d’arrivée clandestin Djamila, une grande personna- mourir de la «sauce Sauveur»
d’armes pour les maquis terro- lité française particulièrement ou d’une salade de poulpe
ristes, voilà que le port d’El- heureuse du festin «made in dégustée avec un bon verre de
Djamila «s’enrichit» d’une nou- Algéria» auquel il eut droit lors Sang du Christ… bien de chez
velle et innovante activité : les de sa visite il y a quelques nous !
activités des voitures de jeunes années sur le lieu. Invité d’hon- M. K.
 8
Le Soir
d’Algérie
Actualité Lundi 19 septembre 2011 - PAGE

«Les médias américains ne sont pas libres»

LE CHERCHEUR MOHAMED HADIR AU CRSS :

Les médias américains sont-ils les parangons de l’in- domine et contrôle les médias, certifient nullement l’incontestabili- tar d’Al Jazeera qui, selon lui, obéit
dépendance éditoriale ? Si l’assertion est vraie, voire journaux et télévisions. Il concède té de la liberté de la presse aux à une lettre de mission qui lui a
cependant qu’il arrive que la règle Etats-Unis. On peut concéder au défini un rôle d’agitation et de pro-
incontestable pour le commun des crédules, elle ne l’est
connaisse des exceptions. C’est chercheur algérien la justesse de pagande, depuis le retrait délibéré
pas pour Mohamed Hadir, chercheur de l’Université de bien CBS News qui a révélé le son constat, fruit de ses de CNN de la «scène arabe».
Texas Saint-Ononion. Le chercheur, invité hier du Centre scandale de la prison d’Abou recherches et de ses observa- Autrement dit, outre la mise sous
de recherche stratégique et sécuritaire (CRSS), a soutenu Ghrib en Irak. tions, voire même se ranger à la coupe réglée de leurs médias
que les médias américains sont sous le contrôle d’un car- Le scoop, on s’en souvient, a pertinence de ses analyses, on ne nationaux, les Américains usent
tel puissant qui leur dicte leur ligne de conduite. mis plus que dans la gêne l’admi- peut cependant s’empêcher de lui aussi de la sous-traitance pour
nistration américaine qui avait reprocher de rester interdit lorsqu’il maintenir leur hégémonie et faire
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le bien assis. investi énormément pour vendre la s’agit de livrer sa vision de ce que valoir leurs stratégies. Mais Hadir
Soir) - Si le premier amendement Mohamed Hadir, qui n’hésite deuxième guerre en Irak à l’opi- devait être la presse nationale face pouvait-il débattre de la probléma-
de la Constitution américaine, éta- pas à citer Noam Chomsky, cet nion publique américaine. Pour à l’envahissement de l’arsenal tique des médias avec une assis-
bli sous le président Thomas Jef- immense intellectuel américain, lui, l’affaire Abou Ghrib comme médiatique américain. tance qui, dans sa majorité, était là
ferson, stipule la liberté d’expres- affirme que la presse et les médias celle du Watergate, qui a débou- D’autant qu’il a attesté de ce pour s’épancher sur la situation en
sion et de presse, il ne prémunit au pays de l’Oncle Sam sont tou- ché, en 1974, sur la démission du que les Américains ont élaboré Libye, dans un sentiment affirmé
cependant pas les médias contre jours sous contrôle, du Pentagone président Richard Nixon, sont à une stratégie mondiale, laquelle qui compatit avec le régime Kad-
les influences et les pressions poli- notamment. Il affirme que 118 per- mettre à l’actif de journalistes intègre le rôle des médias, qu’ils hafi et diabolise le CNT ?
tiques et économiques de cartels sonnes constituent ce cartel qui talentueux et téméraires mais ne soient américains ou autre, à l’ins- S. A. I.

Vers l’implication des abattoirs privés

RÉGULATION DU PRIX DU POULET HOMMAGE
Annick Pailler
est décédée ce
mois de septembre
Les unités d’abattage relevant SGP Proda, de l’Onilev, du comité interpro- poussins, de l’aliment ainsi que des pro-
du secteur privé devraient intégrer fessionnel et du ministère de l’Agriculture. duits vétérinaires.

2011 en Bretagne
L’objectif étant d’intégrer des unités d’abat- En contrepartie, l’Onab rachète leur pro-
le mécanisme de régulation des
tage dans le processus de régulation du duction à un prix planché de 150 DA hors
prix du poulet de chair mis en prix du poulet», a déclaré le ministre à cette taxe. Sauf que les 13 abattoirs de l’entre-
place par le ministère de l’Agricul- occasion. A travers cette mesure, le dépar- prise publique ne peuvent plus faire face en
ture et du Développement rural. tement de l’agriculture souhaite renforcer termes d’abattage et de stockage, vu l’en- Elle fait partie de ces grandes âmes
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - La déci- les capacités d’abattage dans le cadre de gouement qu’a provoqué ce mécanisme. qui ont rejeté la colonisation et qui ont
sion a été prise, hier après-midi, par Rachid la «triangulaire» éleveurs/Office national de L’entrée en action des unités privées, pré- apporté leur soutien actif à la liberté des
Benaïssa au terme d’une réunion du comi- l’aliment de bétail/ pouvoirs publics. Le vue pour le début de l’année 2012, devrait peuples. Elle devrait être honorée en tant
té interprofessionnel avicole. «Un cahier principe de ce mécanisme de régulation augmenter de manière significative les que moudjahida car depuis son arrivée en
des charges portant manifestation d’intérêt consiste à renforcer les capacités des avi- quantités de poulets mises sur le marché. Algérie dans les années 50, elle n’a pas
sera élaboré par des représentants de la culteurs en mettant à leur disposition des T. H. cessé de mêler à tous ses engagements
AIR FRANCE LANCE UNE OFFENSIVE
Alger-Marseille à 15 000 DA toute l’année
l’Algérie, son peuple et les multiples défis
de l’histoire algérienne.
Dans les Aurès, à Babar, alors qu’elle
arrivait de France avec son époux André
Mourad Castel, elle s’opposait aux exac-
Concurrence rude oblige, Air France lance une service. Les passagers bénéfi- ou Casablanca. Une offre qui,
tions et à l’injustice auxquelles s’adon-
offensive «stratégique». La compagnie propose cinq cieront toujours des services selon la directrice générale
naient les partisans de l’ordre colonial.
vols entre Alger et Marseille par semaine au prix de gratuits tels que l’enregistre- d’Air France en Algérie, renfor- Son mari, muté de la Métropole, rejoignait
ment des bagages de 23 kilos,
15 000 dinars, toutes taxes comprises. Il ne s’agit cera la position de la compa- Babar pour y enseigner, alors qu’Annick
la collation à bord ou le choix gnie en Algérie qui contribue
pas d’une promotion mais d’un prix «structurel». du siège sur internet. Ils ont le s’occupait de sa fille Martine encore bébé.
à hauteur non dévoilée dans le Sa vie bascula car la guerre commença à
Nawal Imès - Alger (Le Giselle Le Nozer, de se reposi- loisir de choisir Marseille chiffre d’affaires de la compa- la même période. Annick Pailler n’a
Soir) - Dès le 2 octobre pro- tionner face à des compagnies comme destination finale ou de
gnie. jamais oublié le bruit des armes qui
chain, l’offre d’Air France sera dites traditionnelles ou celle qui transiter pour d’autres destina-
Un chiffre d’affaires qui résonnait dans les montagnes aures-
proposée aux clients avec proposent du low cost. tions. 30 destinations sont pro-
comme objectif clairement affi- Le nouveau tarif proposé est posées à partir de Marseille en s’élevait pour l’exercice 2010- siennes le 1er Novembre 1954. Elle com-
ché de rafler des parts de mar- qualifié de «cadeau» par la pre- France, en Europe ou vers le 2011 à 23,615 millions d’euros. prit que la révolte était justifiée. La misère
ché sur un segment où la mière responsable de la com- Bassin méditerranéen. Le conseil d’administration d’Air à Babar révoltait Annick. La sympathie du
concurrence fait rage. pagnie aérienne française qui Ils ont le choix entre la Fran- France-KLM vient d’approuver couple Castel pour les gens de Babar et
La directrice générale d’Air tient à rassurer : la baisse du ce (Mulhouse, Biarritz, Brest) la décision de commander leur hostilité aux méthodes coloniales ont
France en Algérie l’a clairement prix ne s’accompagnera pas ou Athènes, Copenhague, Düs- 110 appareils long courrier. eu pour résultat de se faire expulser vers
signifié hier. Il s’agit, selon d’un allégement de la qualité du seldorf, Milan, Moscou, Prague N. I. Alger par les autorités.
2E JOURNÉE DU COLLOQUE INTERNATIONAL SUR MESSALI HADJ A Alger, leur sympathie se transforme

La vision de Benjamin Stora et le message

en militantisme pour l’indépendance. Ce
qui vaudra à Annick l’arrestation par les

de Slimane Benaïssa
parachutistes et un viol dont elle parla
pour la première fois dans les années 90
lors d’une émission télévisée produite par
La deuxième journée du Colloque international sion en dit long sur la vision et ci. L’histoire lui a donné raison. Arte ; son époux fut également arrêté et
passa de longues années dans les pri-
sur Messali Hadj a été marquée par l’intervention de la portée historique. Et d’ailleurs le comédien Sli-
Les retours de mémoires sons d’Alger.
Benjamin Stora dont le thème s’articulait sur «les mane Benaïssa qui a interprété
autour de Messali était une le rôle de Messali dans le film Annick n’a jamais abdiqué et resta,
retours de mémoires de Messali Hadj». malgré son retour en France, très atta-
grille de lecture nouvelle, desti- sur Mustapha Benboulaïd, n’a
Cette intervention a été, il beaucoup d’étudiants et de née surtout à la nouvelle géné- pas hésité à rendre un grand chée à l’Algérie. Jusqu’à ses derniers
faut le dire, très attendue par de chercheurs universitaires. ration d’historiens. En s’attar- hommage au père fondateur du jours, en dépit des distances géogra-
nombreuses personnes venant Dès le début on sentait chez dant sur certains détails de mouvement national, en lan- phiques, Annick a toujours porté l’Algérie
de différents horizons poli- l’intervenant une certaine émo- l’histoire et le parcours du mou- çant solennellement «une dans son cœur et son esprit.
tiques. L’historien français ne tion : l’étudiant et le militant de vement national, l’historien bonne nouvelle» à la famille de Aujourd’hui, son nom est inscrit sur les
laisse jamais indifférent — les l’OCI que fut Benjamin Stora français a réussi peut-être et Messali : «Messali n’est pas tablettes historiques portant le sceau des
journalistes n’étaient pas les était fasciné par le parcours et pour la première fois à imposer mort parce qu’il nous interpel- justes. Amie de l’Algérie, elle est partie
seuls à prendre des notes lors la personnalité de Messali Hadj le respect même aux adver- le.»
de sa communication, mais et le thème choisi à cette occa-
sans jamais demander une quelconque
saires politiques de Messali qui Le comédien dressera un reconnaissance pour son attachement à
étaient nombreux dans la salle réquisitoire à sa manière en

DÉCÈS
de conférences.
Toutefois, ce sont les funé-
La famille Kasdarli, parents et alliés, a la douleur de railles de Messali à Tlemcen
qui ont fortement marqué l’his-
vous faire part du décès de KASDARLI ABDELAZIZ torien. Benjamin Stora venait
survenu le 18 septembre 2011. L’enterrement a eu lieu d’avoir la certitude que le destin
hier. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retour- de Messali n’allait pas s’arrêter
sous l’ombre des peupliers du
nons.»
cimetière de Sid Ahmed Senou-
dénonçant «ceux qui ont
confisqué l’histoire». Il a ajouté
plus loin que le pouvoir ne
cesse de se confondre dans
des discours contradictoires et
qu’il faut que les faiseurs de
l’histoire officielle restituent l’es-
pace aux historiens.
M. Zenasni
ce pays. De sa lutte pour la liberté et la
justice, avec humilité, elle considérait que
«cette attitude progressiste auprès du
peuple algérien était de l’ordre du normal
et de l’humain».
Grande dame, elle nous a quittés,
sans revoir, depuis les années 80, l’Algé-
rie qu’elle aimait tant !
Lila Briki
 9
Le Soir
d’Algérie Actualité Lundi 19 septembre 2011 - PAGE

Opération de volontariat
TIPASA AÏN TÉMOUCHENT
Décès
par électrocution
dans la banlieue Est de Cherchell à Hassi El-Ghella
La population de la localité de Hassi
El-Ghella, dans la wilaya d’Aïn Témou-
Sous l’impulsion du comité de quartier de Tizirine, à l’ouest de chent, a été ébranlée par la nouvelle
la ville de Cherchell, une vaste opération de volontariat mobili- du décès par électrocution d'un de ses
sant plusieurs dizaines de jeunes du quartier a permis de procé- fils, vendredi soir, en son domicile.
der au nettoyage des voies et ruelles de la cité.
Selon les informations recueillies
Rappelons que Tizirine est l’amoncellement d’immenses sur place, B. M., 57 ans, effectuait des
l’un des plus vieux quartiers de la gravats et de détritus, que les travaux sur la terrasse de son habita-
ville après Aïn Ksiba, aujourd’hui volontaires et les résidants de tion pour préparer le coulage de sa
site historique classé. Cette l’agglomération se sont évertués dalle, lorsqu’il a touché un fil électrique
agglomération qui se trouve sur à nettoyer. avec une barre métallique. Alertés par
l’ancien îlot Joinville, un antique M. Maâzouz, un résidant de la les voisins, les agents de la Protection
site phénicien et romain, est cité et membre actif de l’opéra- civile se sont rendus sur les lieux mais
composée de plusieurs bâti- tion de volontariat, nous précise n'ont pu que constater le décès du
ments de 5 à 7 étages datant de que «l’opération a été spectacu- malheureux.
plusieurs dizaines d’années. Elle laire car des dizaines de camions Le corps du défunt a été transporté
se trouve dans un état de vétus- et bulldozers furent requis à la morgue de l’hôpital Ahmed-Mede-

té et de délabrement avancé qui
fait craindre le pire pour la sécu-
rité des résidants. Ce fut grâce à
l’initiative de l’ancien wali de
Tipasa, en 2008, qu’une opéra-
tion spécifique de confortement
et de réaménagement fut initiée
pour un montant initial de trois
milliards. Cette opération qui se
trouve aujourd’hui en phase de
finalisation fut à l’origine de
400 hectares pour des projets
auprès de l’APC de Cherchell, en
vue de faire face aux centaines
de tonnes de gravats qui jon-
chaient le sol de la cité». Ali M. a
été surpris par le courage des
jeunes volontaires : «Je suis très
fier de l’engouement des jeunes
du quartier qui ont nettoyé et
débarrassé les gravats.
Ces jeunes ont compris qu’ils
sont les seuls à prendre en char-
BLIDA
ge la propreté de leur agglomé-
ration.» Des habitants des autres
cités de la ville, informés de cette
initiative, envisagent de lancer
une opération similaire au niveau
des cités Marcada, Kaïd-Youcef,
les cités Taghirint, Mahem et
DNC. Un résidant de la cité DNC
Photo : D R
nous précisa que cette cité fut la
pionnière en la matière, puis-
qu’une opération de volontariat
avait eu lieu au mois d’avril 2011
et qui a concerné plusieurs
dizaines de bâtiments où rési-
dent près de 2 000 personness.
Larbi Houari
gri de Aïn-Témouchent.
C'est en présence d'une foule nom-
breuse que la victime a été conduite à
sa dernière demeure hier après-midi.
B. M., qui exerçait comme chauffeur
dans les transports, laisse une veuve
et quatre enfants.
La police a ouvert une enquête
d'usage pour déterminer les causes
exactes de cet accident.
S. B.
SKIKDA

de construction de logements Un recrutement

qui fait
des mécontents
L’absence de terrains pour la construc- deviendra à coup sûr une véritable mégalo- de circuler. Dans la même perspective, la

tion de logements entrant dans le cadre
du plan quinquennal a contraint les auto-
rités de la wilaya de Blida à recourir aux
espaces de la Mitidja, puisque 400 ha
seront utilisés à cet effet.
La commune de Bouarfa, à 4 km au sud-
ouest de Blida, qui s’est taillée la part du lion
du fait qu’elle va disposer de 370 ha pour la
construction de plusieurs milliers de loge-
ments et autres établissements scolaires.
Une fois ces projets achevés, Bouarfa
Grève de la faim de 100 contractuels
pole. Le reste des projets de logements sera
partagé entre les communes de l’est de la
wilaya de Blida : Meftah, Bougara et Larbaâ.
Déjà, le projet de la nouvelle ville de Bouinan
va utiliser 2 200 ha. Pour relier cette future
ville, un projet de voie ferrée d’une longueur
de 10 km vient d’être lancé. L’étude a été
confiée à un bureau italien pour en évaluer le
coût. Selon les responsables de la direction
des transports de Blida, cela soulagera la
RN29 où il est devenu quasiment impossible
M’SILA
commune d’El-Affroun, dont l’extension est
en train de se réaliser à la faveur du nouveau
pôle universitaire, lequel a utilisé 200 ha de
terrains semi-montagneux, a été retenue
également pour des projets de construction
de logements mais pas avec la dimension
des communes citées plus haut. Dans l’ave-
nir, il ne sera plus possible d’apprécier les
terres agricoles de la Mitidja, le béton aura eu
raison d’elles.
M. B.
à Ben Azzouz
Une centaine de jeunes de Ben
Azzouz, chef-lieu de daïra, à l’est de la
wilaya de Skikda, est revenue à la
charge, dans la matinée d’hier
dimanche, en assiégeant, encore une
fois, la municipalité. Ils demandent le
départ immédiat du P/APC.
A 11h, après une audience accor-
dée par ce dernier, la foule s’est dis-
persée sous l’œil bienveillant des

du secteur de la santé
forces de l’ordre.
A l’origine de ce mécontentement,
le recrutement au sein du centre de
formation professionnelle qui vient
d’ouvrir ses portes. Les nouvelles
400 contractuels, dont 100 vacataires, ont entamé une grève de 5 h quotidiennement pour un En attendant la résolution de
recrues étant originaires d’Azzaba,
la faim, hier dimanche, squattant les lieux et fermant l’entrée salaire de misère, surtout pour ce problème et d’avoir gain de
les chefs de famille. Il y a cause, ces vacataires ont déci- chose qui a provoqué un mécontente-
principale de la Direction de la santé de wilaya, comme ils ont
empêché l’accès à tous les employés de la direction. notamment des vacataires dé à continuer leur mouvement ment au sein des jeunes.
La grève de la faim est un ment la régularisation de leur depuis l’année 1996, nous dit- de grève de la faim. Après le Ces derniers s’interrogent à juste
signe de protestation contre le situation qui perdure depuis des on. rassemblement tenu devant la titre sur les modalités du choix des
silence des responsables qui ne années, selon la lettre ouverte Ils réclament le droit d’être Direction de la santé de wilaya candidats, généralement hors du terri-
savent que faire, à chaque destinée au président de la affiliés à la Sécurité sociale et le 11 septembre dernier, aucune toire de leur commune et même de la
réclamation, des promesses République. Ces contractuels payés à temps à l’instar de tous volonté de la part des respon- daïra. Dans le passé, les cadres et
devenues peu crédibles aux demandent leur intégration pour les autres travailleurs. sables n’est perceptible en vue sans-diplômes ont été souvent écartés
yeux des protestataires. A rap- devenir des fonctionnaires à Ces contestataires enregistrent de régler ce problème. des attributions des postes d’emploi.
peler que ces grévistes récla- plein temps au lieu de travailler un retard de 11 mois d’arriérés. A. Laïdi «Même pour un simple poste de gar-

1 mort et 18 blessés SIDI BEL-ABBÈS

dien, on est marginalisés.».

Une mendiante accusée

Zaid Zoheir

sur les routes de Chlef JIJEL

de sévices sur son enfant
pour susciter la pitié arrêtée Un homme
retrouvé mort
Les éléments de la Protection civile, relevant de l’unité centra-
le de la wilaya de Chlef, sont intervenus dans huit accidents sur-

chez lui
venus sur des chemins communaux de wilaya ainsi que des La sixième Sûreté urbaine de recettes». La police a découvert
routes nationales durant la troisième semaine du mois de sep- Sidi Bel-Abbès a, au cours de la sur les lieux un enfant âgé de
tembre. 1 mort et 18 blessés, tel est le bilan hebdomadaire dres- semaine dernière, arrêté une men- moins de 3 ans dans un état
sé par le capitaine Meddah Ahmed, responsable de la cellule de diante de 40 ans qui faisait subir à lamentable. C’est ce que confir-
communication au niveau de l’unité centrale. Le motocycliste Nacereddine Aloui, la quarantaine
son enfant, âgé de moins de mera le médecin légiste, qui relè-
dénommé L. N., un sexagénaire a rendu l’âme sur le coup suite à entamée, célibataire et chômeur, a été
3 ans, des sévices physiques pour vera les séquelles de sévices sur
une dangereuse collision avec une voiture touristique de marque retrouvé mort chez lui, samedi, au
le faire pleurer et susciter la pitié le corps de la victime. Les poli-
Atos sur le chemin menant à l’aéroport Abou-Bakr-Belkaïd, le des passants. ciers ont retrouvé 7 000 DA chez
centre-ville de Jijel.
jeudi dernier vers les coups de 17h56. La dépouille de la victime Selon le communiqué de la la mendiante. Le corps a été déposé à la morgue
a été évacuée à la morgue de l’hôpital d’Ouled-Mohamed par les Sûreté urbaine, la mendiante en Le procureur de la République de l'hôpital Mohamed-Seddik-Ben-
mêmes services. Selon notre interlocuteur, l’excès de vitesse, l’im- question, qui fait l’objet de de Sidi Bel-Abbès a ordonné sa Yahia de Jijel pour autopsie.
prudence et également la transgression au code de la route sont recherches de la police de M’sila remise à la police de M’sila qui la Une enquête a été ouverte pour faire la
les principales causes des accidents de la circulation. d’où elle est originaire, utilisait son recherche pour une autre affaire. lumière sur ce drame.
Zakarya Mahfoud enfant pour se faire de «bonnes A. M. B. Inès

Le Soir
d’Algérie
Seule la connaissance
CONTRIBUTION AU DÉBAT AUTOUR DE L’ARTICLE DE NADJI SAFIR
est garante de la liberté
Dès réception de votre article,
j’ai vite fait de me procurer le Soir
d’Algérie, je reste attachée au sup-
port papier. Outre le plaisir de la
sensation tactile, il y a la fatigue
des yeux face à l’écran. J’ai lu
votre papier avec grand intérêt,
m’apprêtant à entrer dans le débat
que vous sollicitez.
Première lecture puis une deuxième.
La démarche argumentative pour parve-
nir à l’exposé conclusif est assurément
séduisante parce que convaincante par
la justesse du propos, la lucidité des
observations, la rigueur argumentative.
Au final, votre article résonne comme un
appel impérieux à la nécessaire révolu-
tion devant s’effectuer pour un avenir
meilleur des sociétés des pays dits
«émergents» par euphémisme, dont
l’Algérie.
Je m’abstiens volontairement d’utili-
ser le syntagme «arabo-musulman»
pour rejeter une désignation ethnique et
confessionnelle stigmatisante, prêtant le
flan au «choc des civilisations», à la
réactivation des nationalismes identi-
taires et en contradiction avec les pré-
supposés de la mondialisation.
Un grand OUI pour votre article dans
la perspective empruntée, fondée sur
une observation qui se veut générale,
globale, des données recueillies comme
pièces justificatives de votre démonstra-
tion. Démarche recevable qui forge la
crédibilité du propos alors même qu’elle
élude spécificités et particularismes —
d’ordre et de nature différents — qui,
qu’on le veuille ou pas, interfèrent peu ou
prou dans les positionnements de
quelque pays et de quelque sphère géo-
graphique que ce soit. Ainsi, ce qui res-
sort de votre article, c’est l’expression de
ce fossé abyssal entre les pays dont la
gestion en ses différents segments et
strates repose sur «la connaissance» et
ceux qui n’ont pas su, pu, lui faire un sort
et qui la perdent forcément. Aux intelli-
gences nationales de ces pays, les
portes de l’expatriation sont ouvertes
comme le confirme le mot d’ordre de
«l’immigration choisie», ici retenu du
simple fait de la proximité du lieu de son
énonciation. Ce constat en attente de
réactivité – quand et comment intervien-
dra-t-elle ? — se double d’une incidence
psychologique qui se traduit par le doute
de soi, inhibiteur, tristement surmonté
par des réactions d’autosuffisance qui ne
font que confirmer l’inertie des idées.
Quelles possibilités envisager, quelles
capacités mobiliser pour juguler les
effets collatéraux du progrès (qu’on ne
peut ignorer) en matière d’économie fon-
dée sur la connaissance.
Ce progrès de vitesse vertigineuse,
tout à l’honneur de ceux qui persévèrent
à promouvoir la connaissance, contribue
paradoxalement à renforcer la marginali-
té et éloigner l’équilibre mondial tant
recherché au plan économique et de
celui des stratégies géopolitiques.
Equilibre mondial qui meuble la rhéto-
rique diplomatique. Il serait insensé,
aberrant d’incriminer le progrès en
matière de connaissance, il faut seule-
ment lui reconnaître ses faces avers et
revers lorsque les transferts de savoir
dans le cadre de relations partenariales
Contribution
et de coopérations sont au rabais. Mais
c’est dans l’ordre des choses, les pays
émergents ne peuvent objectivement
prétendre à ce pour quoi ils n’ont pas
consenti un engagement substantiel et
conséquent. Ceci me conduit à revenir
sur «l’impérialisme obsolète» que vous
évoquiez. Assurément, l’impérialisme
conquérant des territoires au motif d’ap-
porter la civilisation n’a plus droit de cité.
L’histoire a prononcé son verdict. Mais
sa finalité en termes de profits écono-
miques perdure et se renforce.
Elle a seulement changé d’habit. Avec
l’option du tout économique et financier,
fondé sur la connaissance, inaccessible
pour beaucoup de pays qui se trouvent
aussi en majorité être d’anciennes colo-
nies, pourquoi s’encombrer de la gestion
immédiate des espaces territoriaux —
ceux peu lucratifs – et des peuples, qu’il
faut laisser aux «élus» locaux conformé-
ment au «droit de souveraineté» et avec
un garde-fou, «le droit d’ingérence» qui
s’exerce face à une crise humanitaire et
au nom de la démocratie, de la liberté et
de la justice.
Bref un cadre flexible qui permet aux
puissances mondiales de se mouvoir en
toute légitimité entre respect de la souve-
raineté et droit d’ingérence selon les inté-
rêts en jeu souvent masqués par un
souci moral (pour faire vite) mis en
exergue par les stratégies de communi-
cation sachant que maintenant les
esprits sont formatés aux valeurs répu-
blicaines qui consacrent la liberté de
l’homme. D’amont en aval, peut-on faire
abstraction de ce dispositif dans l’exa-
men de l’intervention de l’Occident en
Libye, premier point soulevé dans l’ar-
ticle qui nous concerne ? Au vu du film
des événements, il y a quelque difficulté
à admettre que seule la motivation des
droits de l’homme soit à l’origine
de l’entrée en action de l’Otan.
On décrie maintenant — et c’est tant
mieux — un régime et un mode de gou-
vernance dont s’accommodait paradoxa-
lement l’Occident et pas seulement. Le
régime libyen a été mis au pilori pour les
attentats commis, par lui diligentés. Mais
vite exonéré de ses méfaits dès que la
machine des indemnisations des vic-
times s’est mise en marche. L’argent
règle tout. Alors, on en vient à croire qu’il
est de nouveau vilipendé de la manière
la plus radicale, la plus extrémiste pour
un tout autre motif, pour l’heure demeuré
obscur, voire inavouable, auquel on fait
porter l’habit de la démocratie et des
droits de l’homme, des principes aux-
quels l’opinion publique est fortement
sensible et de fait, ils font mouche quand
ils sont exhibés par les moyens audiovi-
suels, électroniques et la presse écrite
selon une stratégie de communication qui
ne peut susciter que l’adhésion. Là est le
véritable génie de l’instrumentalisation
des valeurs morales.
Comment expliquer, autant que faire
se peut, de manière convaincante l’ex-
plosion spontanée d’une frange de la
population libyenne qui se déclare dere-
chef de l’opposition donc pourvue d’une
certaine maturité politique, qui ne jouis-
sait jusque là d’aucune visibilité dans le
champ médiatique contrairement à l’op-
position tunisienne et l’opposition égyp-
tienne qui se sont faites entendre et
Lundi 19 septembre 2011 - PAGE
réprimer dans le silence général d’alors.
La soudaineté du mouvement, sa rapide
propension, la vitesse de sa propagation
laissent la place à des interrogations (la
durée de toutes les révolutions connues
à ce jour a été tout autre).
L’explication trop rapide du simple et
seul effet de contagion paraît insuffisan-
te. Il y a certainement autre chose qui
stratégiquement et diplomatiquement est
de l’ordre de l’indicible dans l’immédiate-
té de l’évènement hormis la mise en
accusation — salutaire — des exercices
autocratiques et de leurs corollaires vis-
à-vis desquels les peuples sont naturel-
lement sensibles et réactifs.
Le peu de recul dans la compréhen-
sion de l’évènement explosif, pris en lui-
même, en dehors de toute mise en confi-
guration géopolitique, géostratégique fait
que des pièces du puzzle sont man-
quantes. Le manque draine avec lui
l’opacité que d’aucun voudrait dissiper.
Hâtivement, de manière simpliste, il y a
la facilité de recourir à la «propagande»
des intérêts occidentaux et de la fameu-
se «main de l’étranger». Elle existe, elle
s’exerce quand les conditions lui sont
offertes. Elle peut provoquer ces condi-
tions ou les soutenir. C’est tout le travail
remarquablement intelligent de services
spéciaux dont il ne faut ni ignorer ni mini-
miser l’importance. Aussi, il n’est pas
permis de rejeter d’un revers de main
l’hypothèse des intérêts occidentaux
dans l’intervention de l’Otan en Libye.
Il est difficile d’exonérer les parte-
naires de l’Otan de leurs visées écono-
mique, politique et stratégique. On ne
peut pas se permettre la naïveté de croi-
re qu’un tel investissement de l’Otan
(non pas à fonds perdus puisque les
avoirs libyens sont détenus dans les
banques occidentales)se produise stricto
sensu au nom de la liberté, de la démo-
cratie, du respect des droits de l’homme
sans contrepartie conséquente à long
terme. N’est-ce pas que l’Otan annonce
déjà son maintien en Libye aussi long-
temps que nécessaire. Jusqu’à implanter
sa base militaire ? Quel destin alors pour
l’Algérie ? Tout semble avoir été mis en
balance avant d’aller devant le Conseil
de sécurité de l’ONU plaider la nécessité
de porter secours à une frange de la
population contre l’autre : les combats
continuent sur le terrain, les poches de
résistance pro-Kadhafi sont encore là. Le
spectacle de la déflagration d’un peuple
est au menu des antennes. Nous assis-
tons à une réédition irakienne ; voilà que
déjà les groupes «rebelles» s’affrontent
entre eux jusqu’à la mort.
Les ONG dénoncent les crimes com-
mis par les uns et les autres. L’Otan n’a
pas fait cesser la mort de civils, ce pour-
quoi cette organisation militaire était mis-
sionnée au regard du monde. Dès lors,
son objectif réel ne peut être qu’ailleurs.
Ce qui est appelé «propagande»» n’est
pas une vue de l’esprit. Mais une vérité
en appelle une autre. Et nous sommes
bien d’accord, il est trop facile, voire sim-
pliste de vouloir expliquer ses propres
échecs par des agissements télécom-
mandés de l’extérieur. Ceci est irrece-
vable, voire dangereux, parce que signi-
ficatif d’irresponsabilité face au présent
et à l’avenir. Le pendant de cette attitude
réside dans la réactivation des slogans
10
Par Afifa Bererhi, universitaire
révolutionnaires et nationalistes, signe
patent d’un aveu de faiblesse, d’une ané-
mie chronique de créativité dans la
recherche de solutions susceptibles de
promouvoir un pays.
De tels comportements sont à l’origi-
ne de l’échec des pays au bas de l’échel-
le de tous les classements. Ils en sont
pour beaucoup les seuls responsables
parce que le bon choix n’a pas eu lieu.
La Chine qui ne brille pas par sa démo-
cratie est un interlocuteur incontour-
nable. La Chine s’est donné, par la per-
sévérance, les moyens de hisser son
potentiel d’intelligence pour se transfor-
mer en pôle de concurrence.
Chaque pays a son histoire et ses
principes qui font sa personnalité. Aucun
ne peut ni n’a le droit de se réfugier der-
rière un prétexte fallacieux pour se posi-
tionner positivement par rapport à cette
évidence que désormais, seule la
connaissance est garante de la liberté.
Elle conditionne la souveraineté nationa-
le. Concernant l’Algérie, la tâche est
assurément ardue et délicate tant son
fonctionnement perdure dans une
logique de comptable qui a la vertu de
parer au plus urgent et le tort d’éloigner
les perspectives de projections dans
l’avenir. C’est un choix vraisemblable-
ment coûteux.
Pour rester dans le cadre de l’Algérie,
revenons à sa position à l’égard de la
Libye. Elle est accusée d’ambiguïté à
l’étranger, d’attentisme à l’intérieur du
pays. Plus justement, elle est plutôt en
position de réserve précautionneuse et
préventive. Il est entendu que compte
tenu de son passif diplomatique avec la
Libye de Kadhafi, et du déroulement des
événements tels qu’ils se sont produits, il
n’est nul besoin de souligner qu’il est
insoutenable de penser à un quelconque
soutien au colonel déchu.
La réserve observée – du reste
comme pour la Tunisie et l’Égypte —vise
le CNT. Informée d’une frange de sa
composante islamiste/terroriste (Al
Qaïda) il ne fallait pas le divulguer trop
tôt (ce qui se fera par la suite de maniè-
re très ponctuelle quand l’Algérie a été
interpellée) pour ne décrédibiliser ni une
instance progressivement reconnue au
plan international, ni une motivation
populaire et ainsi respecter la décision
du Conseil de sécurité de l’ONU. Tout
compte fait c’est un positionnement tout
en faveur du CNT même si dans la forme
il est discret.
Comment peut-il en être autrement
lorsqu’en parallèle il faut gérer une situa-
tion sécuritaire interne dans la zone du
Sahel et dans le nord du pays, lourde-
ment menacée par une Libye pressentie
puis devenue la pourvoyeuse d’armes
d’Aqmi, mettant en danger, par voie de
conséquence, le principe retenu de la
concorde civile même si ce dernier
demeure discutable pour les uns et les
autres du fait de l’iniquité qu’il a induit.
Mais cela relève strictement du débat de
politique intérieure. La dernière confé-
rence qui s’est tenue à Alger constitue la
réponse significative à toutes les interro-
gations au sujet du rapport de l’Algérie
avec la Libye.
A. B.
 12 13
Le Soir Le Soir
d’Algérie Sports d’Algérie

L’USMA déjà leader

Lundi 19 septembre 2011 - PAGE Lundi 19 septembre 2011 - PAGE

El-Hamri
FOOTBALL/ CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE 1 (2e JOURNÉE) LA MESURE PRENDRA EFFET À AS KHROUB 1-MC ORAN 1 ENTRETIEN
COMPTER DE LA 3e JOURNÉE

Le coup d'envoi
«Je veux terminer
sur le fil
DINE CHÉRIF (ATTAQUANT GHANÉEN DU CRB) :

des matches sera

L'USM Alger, qui a remporté le premier derby de la sai-
son contre l’USMH, a pris la tête du classement de la
Ligue 1. Le club de Soustara enchaîne sa seconde victoi-
re en autant de journées. La formation algéroise, même
sans convaincre, distance la JSM Béjaïa. Cependant, elle
a rencontré des difficultés avant de prendre le meilleur
sur les Sang et Or du NAHD dont c’est la seconde défaite
en deux matches, livrés il est vrai à l’extérieur. Ce round
pauvre en buts (13 réalisations en six matches) a surtout
souri aux locaux. Seule l’ASK n’a pas pu s’imposer chez
elle devant le MCO. Demain, la journée se poursuivra avec
le déroulement de la mise à jour entre le MCA et l’ESS (à
huis clos) au stade Omar-Hamadi. L’empoignade CRB-
JSK clôturera cette étape le mardi 27 septembre prochain,
soit trois jours après la troisième levée programmée
samedi prochain.
donné à 18h meilleur buteur»
La coup d'envoi des rencontres du championnat profes-
sionnel de Ligue 1 de football sera donné, désormais, à 18h
Jeune attaquant d’origine ghanéenne, Dine Chérif
au lieu de 19h, a indiqué hier le président de la Ligue de
est la nouvelle recrue belouizdadie qui a fait bonne
football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj. «On a déci-
impression lors des rencontres de préparation. Mais
dé d'avancer le coup d'envoi des rencontres d'une heure
pour des considérations de retransmission audiovisuelle. on attend la confirmation de ses qualités lors des
joutes officielles. En tout cas, c’est un attaquant très

Soustara gagne sans plaire

Avec cet nouvel horaire, je pense que ça va arranger tout le

USM HARRACH 0-USM ALGER 1

Résultats
USM Harrach-USM Alger 0-1
MC El Eulma-WA Tlemcen 3-1
JSM Béjaïa-NA Hussein Dey 1-0
ASO Chlef-CS Constantine 3-1
CA Batna-MC Saïda 1-0
AS Khroub-MC Oran 1-1
MC Alger-ES Sétif (20 sep-
tembre) (huis clos)
CR Belouizdad-JS Kabylie (27
septembre).
monde», a affirmé à l'APS le patron de la LFP. Lors des motivé que nous avons rencontré et qui pourrait être
deux premières journées disputées jusque-là, le coup d'en- l’une des attractions du championnat cette saison.
voi des rencontres a été donné à 19h, pour les matches en
nocturne, et à 16h pour ceux en diurne. Pour ce qui est des Le Soir d’Algérie : Qui est mis de travail pour revenir en
exactement Dine Chérif ? Algérie. Ce sont les lenteurs
matches derby, programmés cette saison au stade du 5-
Dine Chérif : Je suis un administratives qui m’ont
Juillet 1962 (Alger), le premier responsable de la LFP, a attaquant de pointe. J’ai 24 empêché de revenir à temps.
réaffirmé qu'ils se «joueront tous à 20h30». «Tous les der-
ans et j’ai été sélectionné dans Et pendant que vous
«Notre objectif actuel est de gagner bys se disputeront à 20h30, et mon objectif est de pro- l’équipe du Ghana espoir à étiez encore au Ghana, vos
les matches, pas de plaire. On ne peut grammer toutes les rencontres du championnat à cette plusieurs reprises. coéquipiers travaillaient, ils
exiger à des joueurs qui sortent d’une heure, comme ça se passe partout dans le monde», a-t-il Comment vivez-vous les doivent être plus au point
révélé. Par ailleurs, Mahfoud Kerbadj, précise que le stade difficultés financières de que vous physiquement ?
préparation lourde d’avoir un rende-

Photos: NewPress
Classement ment qui allie consistance dans l’effort
d'El Eulma, est le seul à ne pas encore bénéficier de l'éclai-
rage, forçant le MCEE à recevoir ses hôtes durant l'après-
votre nouveau club ?
Je n’ai pas très bien com-
Non, détrompez-vous.
Avant mon départ, le coach
Dine Cherif.
Pts J et beau jeu. Cela viendra dans quelque midi. «La stade d'El Eulma n'est pas encore doté de l'éclai- pris ce qui se passe exacte- m’avait remis un programme La concurrence a toujours
1- USM Alger 6 2 temps», assurait Hervé Renard, le existé dans le football et j’en ai
rage. Selon les échos qui me sont parvenus, les travaux ment parce que je parle de travail que j’ai suivi à la
2- JSM Béjaïa 4 2 l’habitude. Croyez-moi, je suis
3. JS Kabylie 3 1
coach français de l’USMA à qui les déjà entamés seront achevés d'ici à la fin de la phase anglais et que j’ai du mal avec lettre, ce qui fait que physique,
Khroubis et Oranais se quittent sur un nul. le français ou l’arabe, mais je suis au même niveau que très motivé pour gagner une
.- CR Belouizdad 3 1 journalistes demandaient les raisons aller», a-t-il conclu.
Le duel entre Khroubis et points d’une confrontation à après la réunion de jeudi der- mes coéquipiers. place de titulaire indiscutable.
.- ES Sétif 3 1 de la mauvaise prestation de l’équipe,
MC ALGER-ES SÉTIF
nier, j’ai cru comprendre que Comptez-vous faire car-
.- USM El Harrach 3 2 à l’occasion de sa seconde sortie offi- Oranais a consacré un parta- leur portée. Le MCO, qui évo-
. - MC Saïda 3 2 ce problème financier va être Comment expliquez-vous rière au Chabab ?
ge parfait entre deux forma- luait sans nombre de ses titu-
(MISE À JOUR), CE MARDI
cielle. Face à un ensemble harrachi résolu prochainement. Bon, la réussite du Ghana qui a Non, parce que mon objec-

Bouster au sifflet
. - CA Batna 3 2
. MC El-Eulma 3 2
inférieur en termes de moyens tions qui se cherchent encore. laires, a attendu la 87’ pour moi je ne suis qu’un joueur raté de peu les demi-finales tif est d’évoluer un jour en
. - ASO Chlef 3 2 humains et financiers, les gars de Les locaux avaient pourtant égaliser par l’entremise de professionnel et je m’occupe de la dernière Coupe du Europe. Le Chabab représen-
Soustara n’ont pas montré grand- cru en la victoire en menant l’ex-Diable rouge, Laghzel. de mon job sur le terrain. Les monde ? te juste un tremplin. Mais je

Photos: NewPress
11- AS Khroub 2 2
12 CS Constantine 1 2 chose excepté le but plein de l’ex- finances, il faudrait en parler Il n’y a pas de secret. Il y a sais que pour atteindre cet
jusqu’aux ultimes minutes du Une fin dramatique pour une
-WA Tlemcen 1 2 La commission fédérale d’arbitrage a désigné M. Bouster au président du club. le talent et surtout le travail. Au objectif, il faut que je brille
meneur de jeu de l’USMH, Boualem match. Le but de leur interna- équipe khroubie encouragée d’abord au sein du Chabab.
.-MC Oran 1 2 pour diriger la rencontre MC Alger-ES Sétif, prévue demain Vous êtes rentré en Ghana, il y a des jeunes très
15.- MC Alger 0 1 «Hamia». Un ensemble qui courait tional espoirs, Mesfar (auteur par son nombreux public, ravi retard de votre séjour au talentueux techniquement et Vous avez l’air d’être très
dans tous les sens sans parvenir à mardi au stade Omar-Hamadi (Alger) à 19h, comptant pour
NA Hussein Dey 0 2
Boualem a su comment se défaire de ses ex. la mise à jour de la 2e journée Championnat professionnel d’une seconde réalisation de de la programmation de cette Ghana. Ce n’est pas profes- d’ailleurs, ce n’est pas pour motivé.
Prochaine journée (3e) poser et imposer son jeu. Une aubaine
que les protégés de Charef, exclu par coéquipiers de Djediat capables de officier des rencontres de Coupe du
Ligue 1. Bouster sera assisté dans sa tâche de MM. Haci et la saison) inscrit en début de empoignade sous les projec- sionnel ?
Ce n’était pas de ma faute.
rien qu’on nous surnomme les
Brésiliens de l’Afrique. Mais la
Oui, je le suis et j’ai bien
l’intention de saisir ma chance.
Samedi 24 septembre 2011 Hammou, alors que M. Mial étant le 4e arbitre. Cette ren- match(17’) n’a pu offrir aux teurs flambant neufs du stade
Haïmoudi pour «propos injurieux», hausser le jeu et porter le danger dans monde, ce qui est à son honneur, mais Il me fallait un visa et un per- technique ne suffit pas et chez Combien de buts envisa-
NA Hussein Dey-ASO Chlef contre se jouera à huis clos, suite à la décision prise par la joueurs de Boughrara les trois Abed-Hemdani». A. A. gez-vous de marquer cette
nous, il existe des centres de

Les Batnéens avec panache

WA Tlemcen-CR Belouizdad
MC Oran-MC El Eulma
USM Alger-AS Khroub
n’ont pas saisie. Leur mainmise sur le
cuir et leur débauche d’énergie
n’étaient pas ordonnées et bien répar-
le camp harrachi à n’importe quel
moment de la partie. Ce qui dénote de
leur bonne préparation d’intersaison.
pour qu’il soit respecté sur nos ter- commission de discipline à l'encontre du club algérois, pour
CA BATNA 1-MC SAÏDA 0
formation qui arrivent à produi- saison ?
rains, il doit être respectueux envers jets de fumigènes. Je veux terminer comme
re des joueurs de bon niveau.
ceux qu’ils dirigent. Samedi, Haïmoudi
ES SÉTIF
meilleur buteur du champion-
Contrairement à vos

JS Kabylie-CA Batna (à huis
clos)
MC Saïda-USM El Harrach
Castellan rentre
ties pour faire plier Zemmamouche et Un dernier mot à propos de ce derby semblait, en fait, diriger avec un cer- nat. Cela peut vous paraître
compatriotes, vous êtes un
sa défense qui paraissait assez pre- qui n’a pas attiré la foule des grands tain mépris ce débat. A telle enseigne attaquant très grand. Votre prétentieux de ma part mais je

CS Constantine-MC Alger (à
huis clos)
ES Sétif-JSM Béjaïa.
nable en cette soirée. Pour autant, la
dream team semblait tenir à distance
son vis-à-vis. L’on sentait, en effet, les
jours pour dénoncer l’arbitrage pour le
moins fantaisiste de Djamel Haïmoudi.
L’enfant de Relizane a peut-être eu à
chez lui
que les Harrachis suspectaient son point fort, c’est la tête ou les sais que je possède les quali-
parti-pris pour l’équipe des «riches»… jambes ? tés pour réussir en Algérie.
Les protégés d’Ameur Je ne compte pas unique- Slimani aussi veut termi-
M. B.

Yabeun est passé par là

Djamil ont fourni une grande ment sur ma taille pour m’im- ner meilleur buteur…

JSM BÉJAÏA 1-NA HUSSEIN DEY 0

Les gars de Yemma
Gouraya ont réussi leur pre-
mier test de la saison devant
leur public, samedi, en s’im-
posant devant les Sang et Or
peine la première dizaine de
minutes de jeu écoulée, le
néo-Béjaoui, Djalit envoie
dans le vent trois défenseurs
nahdistes et décoche un tir
prestation bien que contrariée poser. Pour être un bon atta- C’est bien, mais il faudra le
L'entraîneur français de l'Entente de Sétif (Ligue 1 profes- par un arbitrage tatillon où M. quant, il faut être aussi adroit démontrer sur le terrain.
sionnelle de football), Christian-Jacques Castellan, a provo- Amri le premier assistant, était avec les pieds et je pense que Qui va tirer les penalties
qué un énorme coup de théâtre à Sétif en laissant choir passé à coté de la plaque. Le je ne suis pas nul dans ce éventuels sifflés en faveur
l'équipe et en s'envolant, samedi après-midi, pour Lyon CAB entame la partie sur les domaine. du CRB ?
(France). Son adjoint, Kheireddine Madoui, joint samedi en Comment appréhendez- Je ne sais pas. Ce sera au
chapeaux des roues et dès la
fin d'après-midi par l'APS, a confirmé le départ du coach vous la concurrence avec coach de décider.
6’, Mokdad contrôle le cuir de la Propos recueillis par H. B.
lamentablement une autre avec lequel il a pris attache au téléphone. Castellan a affir- main en plein surface. Alors
Bourekba et Slimani ?
fois à secouer les filets de mé, selon Madoui, que le «climat qui règne au sein du club que tout le stade croyait au
PARLONS-EN
Joueurs riches,
Natèche à la 26’. Sur une ne pouvait (lui) permettre de poursuivre sa mission, d'autant penalty, mais M. Achouri ne
balle arrêtée exécutée par (qu'il) n'a pas perçu de salaire depuis son arrivée à Sétif». bronche pas. Sept minutes plus
Maiza, Oussalah intervient in Une défection «très étonnante car rien ne laissait présager

de Hussein Dey par la plus
petite des marges (1 à 0).
Une réalisation signée par
l’attaquant Yabeun à la 69’.
Les Vert et Rouge entament
la partie sur les chapeaux de
roue en allant inquiéter dan-
gereusement, dès les pre-
mières minutes du jeu, l’ar-
qui passe à quelques centi-
mètres des bois gardés par
le portier Natèche. Huit
minutes plus tard, Kacem
récidive. Ce dernier, qui exé-
cute un corner trouve, la tête
de Bachiri mais sa balle
passe au-dessus de la barre
transversale des Sang et Or.
clubs pauvres
tard, Merazga, bien servi par
extremis pour dévier en cor- ce départ précipité, mais nous ferons face», a ajouté l'en- Hariet, reprend le ballon de la
ner la trajectoire de la balle traîneur adjoint qui managera l'équipe demain mardi au tête mais Taibi sur la ligne
qui se dirigeait au fond des stade Omar-Hamadi (Alger) pour la rencontre de la 2e jour- Les Batnéens ont assuré l’essentiel.
sauve la mise. La pression des
filets du keeper d’Hussein née de Ligue 1 face au Mouloudia d'Alger. levé son drapeau. Loin de se centre, Merzaga tire à bout por-
locaux s’accentue mais Kial
Dey. Au retour de la pause- veille au grain. A la 23’, Heriat décourager, les camarades de tant sur Kial qui remet la balle, Avec le démarrage de cette deuxième saison d’un pro-
PARADOU AC
Fin de fonctions pour Drid
citron, les visiteurs, qui se sert sur la droite Bouchouk qui Saïdi repartent à l’abordage. A et le fer de lance du CAB, fessionnalisme à l’algérienne, on peut dire qu’il n’y a que
sont contenté durant presque prend de vitesse deux défen- la 43’, une autre action collecti- replace la balle au fond des deux catégories qui ont profité de l'événement de ce nou-
la première mi-temps de seurs et sert en retrait Merazga ve permettra au même filets.En seconde période, on veau système, les joueurs et les entraîneurs. Oui, on
défendre leur périmètre, se qui, de la tête ouvre la marque. Merazga de marquer de la tête. assistera au même scénario. A
apprend que certains éléments ont négocié des contrats
la 55’, Kial sauve la cage sur un
Photos : DR

rière-garde du NAHD. A Les Béjaouis échouent montrent plus entreprenant La direction du Paradou AC (Ligue 2, Algérie) a décidé C’est le délire dans le stade Bitam servira Fezzani qui se
d’une année seulement pour un salaire mensuel oscillant
samedi soir, de mettre fin aux fonctions de son entraîneur mais une fois de plus, Amri a rabat à droite et effectue un tir de Hariet, puis un second de

Revoilà le champion
entre 300 et 500 millions de centimes. Les techniciens ne

ASO CHLEF 3-CS CONSTANTINE 1 À chaud

Grâce à un hat-trick de
Mohamed Seguer et une
prestation plutôt convaincan-
te, les Lions du Chélif ont mis
fin aux folles appréhensions
nouées au lendemain de la
défaite concédée à Saïda,
lors du round inaugural. Face
au néo-promu du CSC, lui
aussi ébranlé par ses démê-
lés avec la FAF, l’ASO a
assuré l’essentiel, à savoir
les trois points, non sans éta-
ler un certain savoir qui
augure d’une autre bonne
saison pour le club phare de
l’Ouarsenis. Le coach chéli-
fien, N. Saâdi, n’a pas man-
qué, en tout cas, de saluer
l’importance d’une telle vic-
toire, lui qui croit que les
bons résultats feront certai-
nement du bien à l’équipe et
à sa manière d’évoluer. En
face, l’intérimaire Nouredine
Bounaâs avouait les limites
de son team qui, dit-il, a eu
un problème d’allumage qui
s’est avéré préjudiciable en
fin de compte. Le but signé
Belhadj, trois minutes après
son incorporation, n’aura été
qu’un feu de paille pour les
Constantinois, appelés à
réagir avant que cela ne soit
trop tard. Z. M.
Yabeun, auteur d’un but victorieux.
pour menacer le gardien
Djabaret. A la 55’, sur une
passe lumineuse de
Derrardja, Saïdi rate de très
peu une très belle opportuni-
té d’ouvrir la marque pour
ses coéquipiers. Au début de
cette deuxième période, sur
un centre de Benyahia, ce fut
le défenseur Maïza qui a failli
tromper son gardien.
Touchés dans leur amour-
propre, les Béjaouis ne tar-
dent pas à réagir pour porter
le danger dans le camp
adverse. A la 69’, exploitant
judicieusement un mauvais
renvoi de Natèche sur un
bolide de Ouali, Yabeun qui
récupère la balle, ne trouve
aucune difficulté à faire trem-
bler les filets nahdistes et
libérer ses camarades.
Amoindris après les expul-
sions de deux joueurs, les
visiteurs ont tenté vainement
de niveler la marque mais
c’était compter sans la déter-
mination des protégés de
Bouali qui tenaient à garder
les trois points de la victoire.
A. Kersani
Nacereddine Drid, après deux journées seulement du début Merazga et un troisième de
sont pas en reste puisque la plupart d’entre eux ont des
de la compétition officielle, a indiqué le président du club, Bouchouk. A la 67’, ce dernier
émoluments qui avoisinent les 200 voire les 300 millions.
Kheireddine Zetchi. «Drid n'est plus notre entraîneur. Après ne parvient pas à tromper la
la deuxième défaite d'affilée que nous avons subie vendre- Abdelhalim Bouaraâra met de continuer à travailler vigilance de l’excellent Kial. Ce Bien sûr, il est impossible de vérifier ces chiffres vu que
(entraîneur adjoint dans la sérénité.» c’est un sujet tabou et que la transparence financière n’est
di, de surcroît sur notre terrain, nous avons décidé de n’est qu’à la 72’ que le
mettre fin à sa relation avec notre club», a déclaré le prési- du CAB) : Mouloudia de Saïda parvient à pas encore au rendez-vous, mais il suffit de voir le train de
«Je félicite les joueurs Tewfik Rouabah vie de nos footballeurs et les voitures dans lesquelles ils
dent du PAC, à l'APS. Intronisé aux commandes techniques inquiéter la défense de Batna
pour le travail accompli sur le (entraîneur du MCS) : roulent pour se rendre compte qu’ils ne sont pas des smi-
du club algérois cet été, l'ancien gardien de la sélection par Sayah dont le tir cadré est
algérienne au Mondial 1986 au Mexique, avait pour objectif terrain, ils n’ont pas cédé aux «En première mi-temps, cards. Mais le plus ahurissant, c’est que les clubs parvien-
stoppé par Babouche. Lors des
de mener sa nouvelle équipe en Ligue 1, dès la fin de cette provocations du juge de les Batnéens étaient plus dix dernières minutes, les pou- nent à assurer ces salaires faramineux alors qu’ils sont en
saison. Mais ses débuts officiels avec le PAC lui ont joué un touche. On aurait pu terminer volontaires mais en seconde faillite totale. Alors que tous les présidents sont endettés et
la première mi-temps par lains de Rouabbah ont joué
mauvais tour, puisque après avoir été battu à Béchar face mi-temps, nous sommes
trois à zéro, mais en football, leur va-tout et sur un coup franc se plaignent que les caisses soient vides, ils ont recruté à
revenus dans la partie et
au nouveau promu la JS Saoura (2-1), lors de la première des 25m, Sayah a percuté la coups de milliards. C’est à dérouter les plus grands éco-
tout est possible. En seconde nous aurions pu scorer. Si
journée, le club a concédé une nouvelle défaite, vendredi à période, les joueurs ont voulu transversale de Babouche. nomistes mondiaux. Cela nous rappelle le temps béni de la
physiquement nous avons
Hydra, face au MO Béjaïa (1-3). Le nom du successeur de faire le spectacle mais on bien tenu, il nous reste beau- Une première victoire qui GSE (gestion socialiste des entreprises), quand des socié-
Drid devrait être connu aujourd’hui, a jouté le président de s’est compliqué la tâche en coup à faire en matière de annonce bien d’autres à condi- tés nationales complètement déficitaires trouvaient le
la formation algéroise. «Nous avons engagé des contacts fin de partie. L’essentiel était cohésion.» tion que l’arbitrage cesse d’être moyen de distribuer des bénéfices aux travailleurs. C’est
avec quelques entraîneurs, et nous comptons finaliser avec de vaincre, ce qui nous per- Propos recueillis par H. M. orienté. peut-être le miracle à l’algérienne. H. B.
l'un d'entre eux aujourd’hui», a-t-il conclu. Houadef Mohammed

Le Soir
d’Algérie
Les raisons d’un échec
NOS REPRÉSENTANTS FONT DE LA FIGURATION
DANS LES COMPÉTITIONS CONTINENTALES
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, nos
représentants dans les différentes compétitions afri-
caines de football (MCA, JSK et même l'ES Sétif l'an-
née dernière, qui étaient époustouflants dans les éli-
minatoires où ils ont cartonné face à leurs
adversaires, aussitôt que les matches de groupe de
la nouvelle saison ont commencé, ils ont essuyé
revers sur revers dans leurs groupes respectifs et
n'arrivent même à se qualifier au dernier carré.
Pis, la JSK essuie six
défaites en autant de
matches joués et le MCA,
même s'il a sauvé la face
lors du dernier match face
au Widad de Casablanca,
ses résultats montrent que
le niveau de nos clubs est
loin de celui des clubs afri-
cains et encore moins de
ceux de l'Afrique du Nord.
Voilà à nos yeux
quelques raisons qui mon-
trent pourquoi nos clubs
ne peuvent pas se mesu-
rer aux clubs africains et
encore moins à nos voi-
sins tunisiens et maro-
cains.
Une organisation
défaillante
Dans l’intérêt des clubs
de l'Afrique centrale et du
Sud, les compétitions afri-
caines (la Ligue des
champions et la CAF)
observent un long arrêt de
presque quatre mois, ce
qui veut dire que la coupe
s'échelonne sur deux sai-
sons. Ainsi, les clubs de
l'Afrique du Nord
(Maghreb et Egypte) sont
les plus pénalisés par cet
arrêt du fait que les clubs
qui sont à leur meilleur
niveau aux mois d'avril et
mai se voient stoppés
dans leur élan par cet
arrêt qui coïncidera avec
la fin de leur championnat
en juin et avec le repos
d'un mois.
Les clubs ne repren-
dront les entraînements
que vers la fin juin-début
juillet et quand on sait que
la CAF programme la
compétition à la mi-juillet,
la quasi-totalité de nos
clubs n'a pas encore
atteint sa vitesse de croi-
sière en matière de forme
physique, ce qui fait qu'au
premier match des poules,
nos représentants reçoi-
vent des raclées (ESS-
EST) l'année dernière où
l'équipe sétifienne était
gorgée de joueurs interna-
tionaux, cette année avec
le MCA-EST et JSK-
DMCP) et aussi les der-
niers matches où le MCA
a essuyé deux scores de 4
à 0 et la JSK a encaissé
six défaites consécutives
dont trois at-home. Les
équipes algériennes ne
pèsent pas lourd dans les
compétitions africaines et
cela se répercute aussi
sur l'équipe nationale.
FOOTBALL
Programmation
démentielle
Le championnat profes-
sionnel de Ligue a débuté
au mois de septembre et
ne s'est achevé qu'au
mois de juin. Soit dix mois
de compétition.
Et tout le monde sait
que les compétitions afri-
caines débutent au mois
de juillet, la Ligue nationale
de football qui gère la com-
pétition de la Ligue 1 n'a
Photo: DR
pas pris en compte le
calendrier africain ,ainsi le
championnat de Ligue doit
impérativement être établi
sur celui africain pour qu'il
permette aux clubs natio-
naux de débuter au mois
de juillet et terminer au
mois d'avril-début de mai,
soit un congé annuel d'un
mois pour les joueurs.
Quant aux clubs enga-
gés dans les coupes afri-
caines, ils devront se pré-
parer tôt pour être prêts
avant le début des poules,
un calendrier conforme au
calendrier européen et
maghrébin qui permettra à
nos représentants d’être
prêts pour la compétition
au mois de juillet.
Des clubs non
professionnels
Voilà bientôt une dizai-
ne d'années, voire plus,
que la CAF a instauré les
matches des poules des
différentes compétitions
au mois de juillet, donc
nos instances de football
ainsi que nos présidents
de club sont informés de
ces dates, mais ne font
rien pour se préparer en
conséquence.
Ce n'est qu’en début du
mois de juillet que les
clubs qualifiés aux compé-
titions africaines débutent
leur reprise d'avant-sai-
son, ce qui les contraint à
livrer les deux ou trois pre-
miers matches avec zéro
match dans les jambes,
raison pour laquelle nos
représentants se font éli-
miner à leur premier
match et de surcroît à
domicile (c'est une vraie
aubaine pour les clubs voi-
sins qui rencontrent les
représentants algériens
car ils sont sûrs que ces
derniers ne sont pas enco-
re au point.
La majorité des joueurs
prend du retard dans la
reprise et cela se répercu-
Sports
Le MCA a perdu ses illusions durant sa sortie en Egypte face au Ahly.
te sur la préparation des
clubs qui, aussitôt la
phase des poules a
démarré, ils essuient
revers sur revers.
Autre raison aussi
importante que celle qui la
précède est la libération
massive des joueurs.
Les présidents de club
qui n'ont de présidents
que le nom manquent ter-
riblement de professionna-
lisme au point où ils font
signer à leurs joueurs des
contrats d'une ou deux
années sans tenir compte
du calendrier des coupes
africaines.
Le meilleur exemple
nous vient du MCA qui
s'est présenté au match
face à l'ES Tunis avec 13
joueurs. Le président du
club aurait exigé de ses
joueurs de jouer au moins
les deux ou trois premiers
matches de la Coupe, au
lieu de se présenter avec
une équipe amoindrie de
plusieurs titulaires. Il faut
se référer au modèle tuni-
sien ou égyptien où la plu-
part des présidents pla-
cent la Coupe d'Afrique
comme premier objectif et
non l'inverse de ce qui se
passe chez nous.
Le modèle tunisien
à suivre
Tout le monde a
constaté que ces deux ou
trois dernières années, les
clubs tunisiens nous
défont lors des premiers
matches des poules, au
point où les présidents des
clubs voisins sont contents
des clubs algériens car ils
savent pertinemment que
ces derniers sont prêts à
la compétition, eux qui ont
déjà signé leur reprise à la
mi-juin, peaufinent leur
préparation par des
matches amicaux au
début du mois de juillet
avec certains clubs algé-
riens qui font leur prépara-
tion en Tunisie, et dès
l'entame des poules afri-
caines, ils seront au top et
nous feront des misères
lors des confrontations
algéro-tunisiennes.
Alors pourquoi ne pas
calquer le modèle tunisien
pour espérer tirer profit et
honorer notre football qui
agonise aussi bien en
équipe nationale qu'en
clubs, représentant le
pays dans les coupes
continentales.
S. B.
TURF
Un parcours sélectif
L’hippodrome Bazer-
Sakhra d’El Eulma nous
propose aujourd'hui une
épreuve support PMU avec
au départ quatorze concur-
rents pour un galop de
1 600 m. Cette course
s’adresse aux chevaux de 3
ans et plus arabe pur nés et
élevés en Algérie.
Poids : 3 ans : 50 kg, 4
ans : 51 kg, 5 ans et plus :
53 kg. Surcharge de 1 kg
par tranche de 80 000 DA
reçus en gains et places
depuis le 01/01/2011, maxi-
mum 5 kg. Sur le papier,
cinq ou six chevaux émer-
gent du lot, mais ce serait
trop vite aller en besogne,
car, il y a lieu de tenir comp-
te de certains paramètres
(profil du parcours, apti-
tudes, forme récente et ren-
trée). qui devraient peser
dans le décompte final.
C’est pourquoi, il faudra
accorder la priamuté aux
chevaux qui se sont déjà
illustrés sur ce genre de
parcours et qui viennent de
démontrer une certaine
forme au cours de leurs der-
nières sorties.
Lundi 19 septembre 2011 - PAGE
ALLEMAGNE
Lucien Favre,
le magicien de
Mönchengladbach
Huit mois ont suffi à
Lucien Favre pour faire pas-
ser Mönchengladbach du
stade d'équipe moribonde, la
saison dernière, à celui d'un
club jouant dans la cour des
grands après six journées de
l'exercice 2011-12 de la
Bundesliga. «Je ne me fie
pas trop au classement, c'est
seulement le début et la route
est encore longue», tempérait
l'entraîneur suisse samedi
après la victoire à Hambourg
(1-0), la quatrième d'un début
de saison comme n'en avait
pas connu le club depuis
plus de 30 ans ! Reste que la
transformation est énorme,
magique pour certains ! Le
Vaudois de 54 ans avait déjà
fait quelques miracles avec le
FC Zurich (2003-07) puis le
Hertha Berlin (2007-09). Mais
rien du niveau de ce qu'il
réalise depuis son arrivée en
Rhénanie-du-Nord-
Westphalie le 14 février der-
nier : maintien dans l'élite en
mai dernier et désormais une
place sur le podium de
Bundesliga.
Etait-ce un signe mais
pour son premier match,
Favre avait mené l'équipe à
la victoire sur Schalke 04, sa
première à domicile depuis...
avril 2010.
La suite n'avait pas été
simple. Mais l'objectif atteint :
éviter la relégation «d'un club
qui appartient à l'histoire de la
Bundesliga». «On a fait
d'énormes progrès tactiques
et défensifs depuis que je
suis arrivé, mais cette équipe
a surtout montré qu'elle avait
du caractère», avait alors
estimé l'ex-international suis-
se devenu un coach perfec-
tionniste, grand amateur du
jeu collectif.
EN DIRECT D’EL EULMA
LUNDI 19 SEPTEMBRE 2011
1re course - Prix Masmoud / Arabe pur - Quarté-Quinté
Dotation : 270 000 DA - Distance : 1 600 m - Départ à 16h
Propriétaires Chevaux
F. Boureghda 1. Jaffar
N. Ghellab 2. Meziana
HLM. Sahraoui 3. Beau de Vialette
R. Lahas 4. Cheikh El Acil
H. Safsaf 5.Jawad Rih
H. Safsaf 6. Zin Lawtan
N. Boudoukha 7. Sherlock de Meharèche
H. d’El Bahra 8. Kaspice
M. Zaâboub
F. Zidane
9. Tadj Rassi
10. Khibra
ML. Zaâboub 11. Nouna
ML. Zaâboub 12. Basra Della
M. Zaâboub 13. Klaxon
F. DjemaÏ 14. Fleur du Jour
FAITES VOS JEUX
QUARTÉ-QUINTÉ : 8 - 9 - 12 - 3 - 6 / 4 - 7
Les partants au crible
1. Jaffar : Pas dans ce lot
relevé.
2. Meziana : Idem que
Djaffar.
3. Beau de Vialette :
Poulain pétri de qualité, luttera
avec les meilleurs du lot.
4. Cheikh el Acil : Il aime
les parcours allongés.
5. Jawad Rih : N’a rien à
voir.
6. Zin Lawtan : Une belle
carte à jouer.
7. Sherlock de
14
Une statue ?
En début de saison pour-
tant, il fallait être un ultra pour
croire à une telle renaissan-
ce. Pas d'arrivées de grands
noms, juste quelques retours
de prêt (comme l'Argentin
Raul Bodabilla) et achats à
Karlsruhe. Et une ouverture
chez un Bayern Munich affa-
mé. «On a assez de joueurs
expérimentés avec Dante,
Stranzl, Daems, Arango, de
Camargo et Reus», assurait
Favre, coach plus attaché à
réussir l'alchimie entre les
joueurs qu'à courir après les
perles rares et chères. Le
premier match lui donnait rai-
son : là où ils devaient être
dévorés d'entrée par l'ogre
bavarois, la gang de Favre
s'imposait sur un contre (1-0)
! Coup de chance ?
Finalement non. L'attaque
n'atomise certes les défenses
adverses. Hormis le 4-1
contre Wolfsburg, c'est plutôt
un but par-ci, un autre par-là,
comme celui de de
Camarago à Hambourg, pour
huit réalisations seulement
cette saison. Mais l'organisa-
tion défensive est en place.
Avec notamment la révélation
d'un dernier rempart, Marc-
André ter Stegen, un portier
de 19 ans issu des équipes
de jeunes qui a gagné ses
galons à travers ses parades.
Au final, déjà quatre vic-
toires (un nul et une défaite),
là où le compteur s'était arrê-
té à dix après 34 étapes en
mai dernier. Pas encore au
niveau du Gladbach des
années 1970, qui luttait à
armes égales avec le grand
Bayern. Mais s'il maintient le
cap, Lucien Favre pourrait
bien avoir une statue dans la
ville...
Jockeys Pds CDS Entraîneurs
MS. Guehiouche 55 3 D. Harkat
ABM. Djebbar
M. Bouchama
54
54 4
8 H. Djebbar
A. Djebbar
AB. Attallah 53 9 D. Harkat
H. Djaiet 53 6 Prop.
A. Boukhachba 53 11 KH. Doukhi
O. Chabbah 52 10 S. Attallah
B. Berrah 52 7 A. Djebbar
A. Hebri
NI. Trad
51
51
14
5
D. Harkat
H. Djebbar
H. Zaâboub 50 13 Prop.
M. Harèche 49 1 Prop.
CH. Attallah 48 12 D. Harkat
A. Chebbah 48 2 D. Djebbar
Meharèche : Il est en forme
et très bien piloté.
8. Kaspice : Alignée pour
la victoire.
9. Tadj Rassi : Il déçoit
rarement.
10. Khibra : Aura fort à
faire pour espérer une place
11. Nouna : Avec elle, il
faudra tirer à la courte paille
12. Basra Della : Devrait
jouer les premiers rôles.
13. Klaxon : Gros outsi-
der.
14. Fleur du Jour : Pas
évident.
 15
Le Soir
d’Algérie Culture Lundi 19 septembre 2011 - PAGE

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

Le coup de bill’art du Soir 16e SALON INTERNATIONAL DU LIVRE D’ALGER (SILA)

Marcel Mouloudji Le livre universitaire à l’honneur

Par Kader Bakou

Du 21 septembre au aurait coïncidé avec une

Marcel Mouloudji est un artiste injustement et «dou- 1er octobre 2011, et véritable rentrée éditoriale
blement» méconnu. (et son corollaire la rentrée
Ce grand chanteur, compositeur et acteur français est
pour la troisième littéraire).
né en 1922 à Paris. Son père, Saïd Mouloudji, est un année consécutive, le Dans un pays où une
Algérien kabyle né en 1896 près de Sidi-Aïch. Salon international du politique du livre et de l’édi-
Sa mère, Eugénie Roux, est une française. livre d’Alger (Sila) se tion n’existe pas, le secteur
Dans les années 1970 et 1980, la Chaîne III de la
Radio algérienne passait beaucoup de chansons de
tiendra au complexe de l’édition est toujours sous
perfusion.
Marcel Mouloudji, notamment, le très beau poème «Faut olympique Mohamed- Pendant ce temps, les
vivre». Mais aujourd’hui, les moins de vingt ans et beau- Boudiaf sous le thème prix des ouvrages restent
coup parmi les moins de trente ans ne le connaissent «Le livre délivre».

C
inaccessibles pour le com-
pas. M. Mouloudji a joué dans un grand nombre de films mun des lecteurs.
français dont La vie d’un homme de Sacha Guitry. ette seizième édition
Tant que cet obstacle
se distingue des pré-

Photo : Samir Sid

Il a aussi joué dans des pièces théâtrales, notamment
cédentes par une plus gran- majeur à la promotion de la
Les Voyous de Robert Hossein (il est aussi dramaturge).
de place accordée au livre lecture n’est pas levé, le
Malgré sont talent et sa polyvalence, Marcel Mou-
universitaire, alors que le secteur de l’édition restera
loudji est méconnu en France. En Algérie, il l’est tout
nombre de participants a fragile et vulnérable.
autant. Même ceux qui le connaissent ignorent pour la
plupart qu’il est d’origine algérienne. Mais dans cette vie encore augmenté. L'inexistence de subven-
la priorité aux titres récents riens et étrangers, d’assister
tout est relatif et Mouloudji nous le rappelle : Il faut dire que, côté et qui répondent vraiment à des conférences (par tions, les problèmes de dif-
«Il y a peut-être 150 millions de galaxies contenant chiffres, le Sila s’impose aux besoins du lectorat exemple un colloque inter- fusion et de commercialisa-
chacune 120, 150 millions d'étoiles... comme la plus importante algérien, tout en restrei- national sur «les révolutions tion, le manque d’organisa-
A des centaines de milliers d'années lumières... manifestation culturelle gnant au maximum la arabes»»), des cafés litté- tion de la profession, etc.,
Il y a des centaines d'autres galaxies contenant enco- organisée en Algérie. A titre fâcheuse tendance à trans- raires, des ventes-dédi- pénalisent fortement le petit
re des milliards d'étoiles... indicatif, l’édition 2010 avait former le Salon en foire (ou caces... En cela, le Sila est monde de l’édition en Algé-
Poussière dans un Sahara d'étoiles...» enregistré 1 200 000 visi- bazar) du livre, une brèche une vitrine de l’édition natio- rie. Au mieux, le Sila ne
K. B. teurs (un record). dans laquelle s’étaient nale et internationale, et ce serait donc qu’un palliatif à
bakoukader@yahoo.fr Cette année, les organi- engouffrés les adeptes de ne sont pas les férus de toutes les frustrations. Alors,
sateurs prévoient la partici- l'import sans contrôle, les livres et de lecture qui vont comment socialiser réelle-
pation de 554 maisons éditeurs arabes qui ven- s’en plaindre. ment le livre, le vulgariser et
d’édition étrangères repré- daient n’importe quoi et tous Les professionnels et instaurer de véritables tradi-
MUSÉE NATIONAL DES INSTITUT CULTUREL sentant 35 pays. Les édi- ceux qui font commerce du autres opérateurs de la tions de lecture ? L’école
BEAUX-ARTS D’ALGER ITALIEN D’ALGER teurs nationaux, eux, sont livre religieux. Le 16e Sila chaîne du livre ont eux aussi étant ce qu’elle est (on n'ap-
(EL-HAMMA) (EL-BIAR) 150 à être présents. A noter sera donc l’occasion pour l’opportunité de rencontrer prend pas à l’enfant à aimer
● Jusqu’au 5 octobre : ● A 19h, projection du film aussi le retour en force de les lecteurs de s’offrir, en leurs homologues étrangers la lecture) et les jeunes plu-
Rétrospective des œuvres La cose che Festano de l’Egypte avec une centaine fonction de leur bourse, des pour d'éventuels échanges, tôt à la recherche d’espaces
de Salah Miouh. Gianluca Maria Tavarelli, de maisons d’édition, alors ouvrages de meilleure quali- collaborations, des possibili-
COMPLEXE CULTUREL avec Paola Sperdutti, Loren- modernes et multimédias, il
que la Russie participe pour té et surtout récents. tés de formation... L’édition
LAÂDI-FLICI (ALGER) zo Balducci et Leila Bekhti : serait temps de s’adapter
la première fois avec 35 édi- D’autres lacunes rele- nationale peut trouver ici
● Jeudi 22 septembre : 2e épisode le dimanche aux nouvelles technologies
teurs. Quant à l’invité d’hon- vées lors des éditions pré- moyen d’aider à sa promo-
A 20h30, concert de jazz 18 septembre, 3e épisode le de l’information et de la
lundi 19 septembre et 4e neur de ce 16e Sila, il n’est cédentes seront également tion à travers ces échanges
avec le groupe Absolute (à communication (NTIC).
l’espace Casbah). épisode mardi 20 sep- autre que le Liban. comblées, dont une meilleu- d’expériences, les projets
Par exemple, en multi-
● Samedi 24 septembre : tembre. A la différence des pré- re organisation des étals, en commun (traduction,
cédents salons du livre, le l’amélioration des conditions coédition, achat des droits pliant les bibliothèques
A 15h, concert de rock avec TLEMCEN, CAPITALE
le groupe The Rave (au DE LA CULTURE ISLA- Sila est cette fois-ci orienté d’accueil des visiteurs, le de réédition...). Mais le Sila numériques gratuites, Inter-
Nadi El-Anka). MIQUE 2011 résolument vers la produc- respect des horaires, etc. demeure malgré tout l’arbre net, les réseaux Intranet.
CINÉMATHÈQUE ALGÉ- SEMAINE CULTURELLE tion d’ouvrages scientifiques Les familles auront droit qui cache la forêt, en ce que La promotion du livre et
RIENNE (26, RUE LARBI- DU SOUDAN et techniques, sans oublier à des aires de détente et de ce rendez-vous livresque, le de la lecture chez les jeunes
BEN-M’HIDI, ALGER) Palais de la culture générations dépend, aujour-
la littérature et les sciences restauration, des espaces plus important de l’année,
● Jusqu’au 19 (Tlemcen)
humaines. Environ 70% des sont même réservés aux ne «délivre» (sic) en rien d’hui, d’une réelle volonté
septembre : ● Lundi 19 septembre :
titres exposés sont en effet enfants. Carrefour interna- l’édition algérienne de ce qui politique de s’adapter
Cycle cinématographique A 18h, ouverture des expo-
sitions de calligraphie, arti- dédiés au livre universitaire. tional et professionnel par l’empêche de prendre son à l’évolution du monde
«Reportage et documentai-
re» en collaboration avec le sanat, photos. Les responsables du Sila excellence, le Salon permet envol et de prétendre enfin moderne et d’agir en consé-
CMCA Marseille. A 19h30, cérémonie d’ou- ont, semble-t-il, retenu les aussi d’aller à la rencontre aux normes internationales. quence.
MAISON DE LA CULTURE verture : allocution des orga- leçons du passé en donnant de nombreux auteurs algé- Si c’était le cas, le Salon Hocine T.

SOUS LE THÈME DE «LA TERRE»

MOHAMED LAÏD-AL-KHA- nisateurs, spectacle artis-

Concours de la meilleure nouvelle

LIFA (CONSTANTINE)
● Exposition de peinture de
l’artiste Chafika Bendali-
Hassina.
tique avec le groupe d’In-
ched dini, des lectures poé-
tiques avec le professeur
Hadjer Seymene Tah, et une
troupe populaire.

SALLE EL-MOUGGAR
(ALGER-CENTRE)
Programme cinéma
● Les 19/20/21/22 sep-
tembre :
Projection du film Salt de
Phillip Noyce à 14h, 17h et
20h
● Samedi 24 septembre,
1 séance à 14h et le 23
septembre, 2 séances à 14h
et 17h.
SALLE ATLAS (BAB-EL-
OUED, ALGER)
Programme Isdarate
● Mardi 20 septembre :
De 10h30 à 18h, poursuite
des expositions.
A 15 h, salle de
conférences : conférence
sur la «Tariqa tidjania, erra-
wabet wel âlaqets maâ el
djazaïr» avec le
Dr Abcher Awadh Idriss.
A 17h, projection d’un docu-
mentaire intitulé Baraket
Echeikh en présence du
professeur Mustapha Bra-
him.
A
l’initiative de l’établissement Arts
et Culture de la wilaya d’Alger, le
concours de la meilleure nouvelle est
lancé cette année dans sa huitième
édition. Les candidats à ce concours
pourront y prendre part dans la pério-
de allant du 20 août au 20 octobre
2011. Le thème retenu pour l’édition
de cette année a pour sujet «La terre».
Cette compétition littéraire, qui est un
espace d’expression libre, est ouverte
à toutes les catégories sociales et les
niveaux intellectuels ainsi qu’à tous les
âges, et s’adresse aussi bien aux
hommes et aux femmes qu’aux
enfants.
Les candidats pourront concourir
dans la langue qu’ils maîtrisent le
mieux et où leur inspiration est la plus
féconde, c'est-à-dire les quatre
langues en usage en Algérie : langue
arabe (classique-populaire), langue
AÏN TÉMOUCHENT
amazighe, langue française. Les lau-
réats des éditions précédentes n’ont
pas le droit de prendre part au
concours 2011.
Les candidats désirant participer à
ce concours peuvent envoyer leurs
œuvres en trois exemplaires et les
renseignements les concernant à
l’adresse suivante : établissement
Arts et Culture de la wilaya d’Alger,
38/40 rue Didouche-Mourad, Alger.

L’épouse de cheb Hasni s'insurge contre l'Apico

● Mardi 20 septembre : A 19h, représentation théâ-
A 15h, Mohamed Baghdad trale Tarf el Amani.
sera l’invité du club des ● Mercredi 21 septembre :

médias culturels à l’occasion
de la parution de son der-
nier livre intitulé Haraket el
î’lem ethaqafi fil Djazaïr.
BIBLIOTHÈQUE MALEK-
BENNABI (HAMMAMET)
● Jusqu’au 24
septembre : Exposition de
livres à l’occasion de la ren-
trée scolaire.
BIBLIOTHÈQUE DAR EL-
ANIS (AÏN-BENIAN)
● Jusqu’au 24
septembre : Exposition de
livres à l’occasion de la ren-
trée scolaire.
De 10h30 à 18h, poursuite
des expositions.
A 15h, salle de
conférences : conférence
sur «Dawr oulamas el
maghreb fi intichar el-islam
fi soudène» avec le
Dr Omar Messaoud.
A 17h, projection du docu-
mentaire Darfour biled el
mahmel.
A 19h30, gala de clôture avec
le groupe d’Inched Dini, des
lectures poétiques avec Abou
Bakr el-Djanid, et une troupe
populaire.
L
'épouse du regretté
cheb Hasni s'insurge
contre l'Apico qui compte
organiser un hommage à son
feu époux la semaine pro-
chaine sans même avoir pris
attache avec sa famille
notamment son fils Abdallah,
raison pour laquelle l'épouse
Mellouka, devant un parterre
de journalistes, s'oppose à
cet hommage en disant : «Je
suis surprise d’apprendre
dernièrement par la presse
que l’association Apico
d’Oran organise une mani-
festation musicale du 24 au
30 septembre 2011 en hom-
mage au regretté cheb Hasni
sous le slogan «l’Algérie ne
t’oublie pas». Hélas, les res-
ponsables de l’Apico doivent
au moins et par respect à la
mémoire de mon époux,
consulter son héritier enfant
Abdallah et sa femme et
prendre en considération leur
consentement. Et d'ajouter :
«Nous ne tolérons jamais
que des individus fassent des
affaires mercantiles au détri-
ment de cet artiste qui a
chanté pour l'Algérie sa jeu-
nesse au moment où ces
individus gardaient le silence.
Je m’oppose à l’initiative de
l’Apico», crie son épouse
Mellouka. Fidèle à son
époux, elle se rend chaque
vendredi au cimetière à Oran
et se recueille sur sa tombe.
L'épouse du chanteur clôt
son intervention par une
phrase qui en dit long sur ce
qu'elle endure, en avançant
qu'à travers son action, «il ne
s’agit pas de teinter sa tombe
mais il s’agit de nous aider
pour résoudre les énormes
difficultés et les problèmes
que nous rencontrons depuis
le lâche assassinat de l’en-
fant de l’Algérie qui a sacrifié
sa vie pour restaurer l’espoir
à des millions de jeunes».
S. B.

Le Soir
d’Algérie
Pour promouvoir la lecture
C’est sous le thème de
«Lire en fête» que
s’est ouvert, jeudi der-
nier, le festival local ini-
tié par la direction de
la culture destiné à
revaloriser et promou-
voir l’acte de «lire»,
notamment chez les
enfants et les jeunes.
ette manifestation fait suite à
une expérience probante qui
C s’est déroulée au niveau de
six wilayas et qui s’étend mainte-
nant aux wilayas restantes.
«Ce festival durera dix jours et
touchera par différentes activités
l’ensembles des daïras et com-
munes» a indiqué Mme Bey Bou-
mezrag, responsable du secteur,
en ajoutant que «ces activités ont
une portée psychologique, ludique
et attractive et vont accroître l’en-
gouement pour la lecture et l’inté-
rêt pour le livre».
Pour ce qui est des activités
inscrites au programme de ce fes-
tival, elles comportent des jeux,
des spectacles de marionnettes,
des clowns, des tours de magie,
toutes axées sur le texte de lectu-
re, avec en plus des pièces de
théâtre qui seront données par les
TR de Constantine et d’Oran.
Parallèlement à ces manifesta-
tions, sont ouverts différents ate-
liers de lecture, d’écriture, de des-
sin, de poésie, de calligraphie, des
MUSIQUE ANDALOUSE
Lila Borsali donne un récital musical
à Notre-Dame d'Afrique
'interprète de musique hawzi,
Lila Borsali, a donné vendredi
L à la basilique de Notre-Dame
d’Afrique (Alger) un récital musical
haut en couleur, typique de sa
région natale, Tlemcen, ville de
l'Ouest algérien, capitale de la cul-
ture islamique pour l'année 2011.
Habillée en robe traditionnelle
de couleur mauve ornée de motifs
dorés, Lila Borsali, assise à l'avant
de dix musiciens, kwitra (genre de
luth) entre les mains, a gratifié l'as-
sistance d'une nouba dans le
mode rasd dhil, interprétée selon
les règles du gharnati (école de
Tlemcen), suivie d'extraits du
patrimoine hawzi et même hawfi,
chants propres aux femmes de la
région.
D'une voix cristalline, cette
jeune artiste, à peine la trentaine
entamée, a débuté sa nouba,
après une touchia exécutée par
l'ensemble de l'orchestre, par un
mçadar Qad Gharred et terminé
en beauté par un khlass Djoul
Djoul en entrecoupant l'enchaîne-
ment des différents morceaux par
un istikhbar dans le mode moual
Lamma Tarakoum.
Marquée par un «charmant»
vibrato, les vocalises dégagées
par les cordes vocales de Lila Bor-
sali résonnaient bien avec l'acous-
tique du lieu.
La deuxième partie du récital a
comporté du hawfi, chants que les
lesoirculture@lesoirdalgerie.com
arts plastiques, de bande dessi-
née, de coloriage, avec en plus un
atelier avec la collaboration de la
direction de l’environnement, «un
atelier vert» pour développer chez
l’enfant l’intérêt et l’amour de la
nature par la lecture.
On indique aussi la collabora-
tion de la la structure de la poste et
télécommunications par la vulgari-
sation des différents moyens de
circulation de l’information liée à la
lecture, livre électronique, inter-
net… Pour toucher toutes les
contrées, un bibliobus sillonnera
toutes les communes.
Cependant, il se trouve que le
moment pour lancer ce festival est
incongru dans la mesure où la ren-
trée scolaire vient à peine d’avoir
lieu et que quelques enfants et
parents ont d’autres soucis.
On essaie, toutefois, d’adapter des
activités liées à la rentrée par
femmes nubiles de Tlemcen d'an-
tan improvisaient en jouant à la
balançoire. Ce genre de musique
féminine a été immortalisé grâce à
de célèbres chanteuses comme
maâlma Yamna et chikha Titma.
Fidèle au dérivé du patrimoine
musical andalou de la région de
Tlemcen, en l'occurrence le hawzi,
l'artiste a préféré clore son pro-
gramme par deux morceaux Tlem-
cen Ya H’mam et Bet Andi El
Barah, avec beaucoup de nostal-
gie, à la fois dans la voix et dans
l'expression de son visage angé-
lique au sourire timide mais
radieux.
Lila Borsali est issue d'une
famille tlemcénienne d'artistes.
C'est à Tlemcen qu'elle fait ses
premiers pas dans la musique.
Dès l'âge de onze ans, elle est
Culture
AÏN DEFLA
Photos : DR
l’aménagement de certains
horaires au cours de la semaine
pour ne provoquer aucune pertur-
bation dans le fonctionnement des
écoles. Cependant, il faut recon-
naître que ce genre de manifesta-
tions, quelle que soit la richesse
des programmes, qu’un festival
n’a qu’une portée pédagogique
conjoncturelle parce que limité
dans le temps, en sachant que
toute action pédagogique n’est
efficace que par la répétition et son
inscription dans la durée, et c’est
là que s’inscrit avec force la néces-
sité de la mise à la disposition de
tous, de bibliothèques bien équi-
pées et bien achalandées, pour
une vraie promotion de la lecture
par la promotion du livre.
Ici, deux grandes réserves sont
à formuler. La première et elle est
de taille, est qu’en dehors de
quelques librairies qui arrivent à
l'élève assidue de M. Bekkaï qui
dirige une classe d'initiation à la
musique et elle apprend déjà à
jouer de la mandoline.
Elle intégrera quelque temps
après la prestigieuse association
Ahbab Cheikh Larbi Bensari et
fera rapidement partie de l'or-
chestre senior dirigé par Fawzi
Kalfat. Elle devient aussitôt l'une
des solistes du groupe et participe
à de nombreux concerts et festi-
vals ainsi qu'à l'enregistrement
d'un CD à Radio France : nouba
zidane où elle interprète un insiraf
Ya Ghazal Dabyu El Hima.
En 1995, elle s'installe à Paris
et devient cofondatrice de l'asso-
ciation Les Airs Andalous. Sous la
direction de Abdelkrim Bensid, elle
opte pour un instrument plus tra-
ditionnel, la kwitra, enrichit ses
connaissances dans le domaine
du patrimoine et parfait sa tech-
nique de chant. En 2009, Lila Bor-
sali est de retour en Algérie. Elle
devient membre de l'association
Les Beaux-Arts d'Alger sous la
direction de Abdelhadi Boukoura.
Elle participe avec cette asso-
ciation à diverses manifestations
et enregistre avec l'orchestre une
nouba rasd où elle interprète un
insiraf.
Entourée de musiciens de
l'école d'Alger et de Tlemcen, Lila
Borsali sort un album hawzi en
2010 intitulé Frak Lahbab.
Lundi 19 septembre 2011 - PAGE
garder «la tête hors de l’eau»,
toutes les autres se sont recon-
verties en papeteries ou en fourni-
tures de mobilier de bureau, l’une
des raisons de la raréfaction des
librairies est le coût exorbitant du
livre qui le rend hors de portée du
lecteur et ce, dans un contexte où
«on préfère importer des bananes
et des kiwis à la place des livres
dont l’importation semble ver-
rouillée», selon des libraires inter-
rogés.
Un autre phénomène, c’est ce
grand projet qui a bien débuté et
qui paraît maintenant souffrir d’une
panne, celui de l’ouverture d’une
bibliothèque au niveau de chaque
commune. Projet en partenariat où
sont impliqués les ministères de
l’Intérieur (les collectivités locales)
et celui de la Culture.
A ce jour, l’engagement du
ministère de l’Intérieur a été res-
pecté puisqu’au niveau de la
wilaya de Aïn Defla, 39 biblio-
thèques ont été réalisées à travers
les 36 communes (2 structures au
TIPASA
La galerie d’art Kebilene
accueille l’artiste peintre
Cherbal Seif El-Islam
a galerie d’art Kebilene de
Cherchell a accueilli récem-
L ment l’artiste peintre Cherbal
Seif El-Islam, qui avait exposé plu-
sieurs dizaines de ses toiles
devant un public cherchellois éton-
né et ravi par tant de richesses et
de variétés picturales.
Lors de la déclaration qu’il avait
faite en marge de cette exposi-
tion, l’artiste peintre Cherbal Seif
El-Islam avait commenté à sa
façon sa prestigieuse toile «Bey-
routh, la déchirure» qui évoquait
d’une manière poignante le drame
vécu par les Palestiniens et le
Liban face à l’agression et au
crime sionistes de Sabra et Chati-
la. Son autre toile «Soleil noir»
traduit d’une manière très évoca-
trice le drame vécu par les Noirs
africains en Afrique du Sud, l’apar-
theid, et l’épuration ethnique qui
sévissaient en Afrique du Sud
depuis des décennies.
Cet artiste, un peintre doublé
d’un prestigieux poète (3 e prix
national de poésie), est avant tout
un avocat qui plaide les causes
contre l’injustice, l’oppression et la
dictature. C’est à ce titre qu’il
évoque profondément dans ses
œuvres la question palestinienne
à travers une œuvre picturale de
haut niveau «Palestine mon
amour».
Cherbal Seif El-Islam, dans le
commentaire de son œuvre monu-
mentale sculptée «Dictature», tra-
duit sous une formule inédite une
œuvre artistique par le biais de
matériaux utilisés par le collage et
l’assemblage de morceaux de
chaînes, de fer, de carton, bois et
journaux récupérés.
«Seif», comme ont tendance à
l’appeler affectueusement ses
fans et admirateurs, est doublé
d’un peintre surréaliste, mais aussi
romantique. Dans sa toile «Vol-
can», «Seif» estime que «l’amour
est fort comme un volcan, mais
16
niveau d’El Attaf, 2 à Aïn Defla et
2 à Khemis-Miliana eu égard à la
densité de la population), mais à
ce jour, aucune de ces structures
réalisées n’est opérationnelle.
Tout le monde s’accorde à dire que
le ministère de la Culture à qui
incombe l’équipement et la dota-
tion en livres fait traîner les choses
en longueur. On se contente de
dire que «les dossiers sont en voie
de finalisation». En attendant ces
structures déjà achevées, cer-
taines depuis des années, gardent
portes closes. Les APC se limitent
à assurer le gardiennage.
Un festival, c’est bien, mais une
bibliothèque à la portée de tous
c’est bien plus durable et plus
bénéfique si on veut réellement
promouvoir la lecture pour tous les
âges et l’amour du livre qui reste
indétrônable comme moyen de
culture, d’information, d’acquisition
du savoir, de la connaissance.
Le livre sous toutes ses formes
bien entendu.
Karim O.
fragile comme une gaufrette».
C’est à ce titre qu’il déclare sans
ambages à propos de ses
œuvres : «Je refuse de vendre
mes tableaux, car c’est une partie
de moi-même, je suis un artiste
pour l’amour de l’art.» La modestie
de «Seif» lui vaut de passer de la
personnalité d’artiste à celle de
brillant plaideur et orateur au
niveau des prétoires algériens
sans surprendre. Sa popularité
artistique et son amabilité lui per-
mettent d’être intégré dans plu-
sieurs expositions collectives à
l’instar du Salon des arts
modernes d’Alger et de la Bienna-
le internationale d’Alger .
Cet artiste figure dans le dic-
tionnaire biographique des artistes
algériens de 1917 à 1999 de Man-
sour Abrous, dans le livre des
peintres algériens de Achour
Cheurfi, dans le dictionnaire ency-
clopédique de l’Algérie et enfin
dans le dictionnaire biographique
des écrivains algériens de Achour
Cheurfi.
Cherbal Seif El-Islam, lors de
son exposition individuelle à la
galerie d’art Kebilene de Cher-
chell, s’était déclaré subjugué par
la quiétude et la beauté de cette
ville antique, mais aussi par le
nombre impressionnant de visi-
teurs qu’ils soient connaisseurs ou
profanes.
Larbi Houari
 Le magazine de la femme
magfemme03@yahoo.fr
Le Soir
d’Algérie

Lundi 19 septembre 2011 - PAGE 17 Page animée par Hayet Ben

Un sourire Verrines
radieux ! chocolat-café
N'ayez pas peur
d'effectuer cet
enchaînement le plus
souvent possible. Il agit
efficacement sur le bas
du visage. Souriez !
Position de départ :
Placez-vous face à un
miroir.

Marchez sans
Travail : Souriez de
façon exagérée en
serrant les mâchoires
et maintenez 10

modération
secondes. Revenez à
la position de départ et
recommencez pendant
2 minutes.

Le sport est essentiel au maintien du tonus. Il existe de nombreuses manières d'en

faire et vous pouvez aussi le pratiquer en dehors des salles de sport ! Par exemple en
marchant le plus souvent possible. La marche est un sport complet, à condition de le
pratiquer à un rythme soutenu et régulier. 1 l lait, 4 c. à s. bombées de maïzena,
Essayez de marcher au moins une demi-heure par jour ! Comment y arriver ? 1 verre de sucre (200 ml), 1 à 2 c. à s. de café
En préférant la marche à la voiture dès que le trajet le permet, en descendant du bus instantané, chocolat, noisettes pour la décoration
un ou deux arrêts avant sa destination, en montant les escaliers … Enfin, marcher
dans la nature une fois par semaine, si c'est possible, vous changera les idées : en Préparer la crème : dans une grande casserole,
forêt, dans la campagne, au bord de la mer… l'oxygène sera au rendez-vous ! mélanger la maïzena, le sucre, le café et le lait.
Photos : DR

Comme pour une crème instantanée, faire cuire à

feu moyen jusqu'à ce que la préparation épaississe.

Astuces
Dans chaque verrine, déposer un peu de gâteau
Bénéfice : Cet exercice émietté. Par-dessus, verser de la crème au café et
sculpte et décontracte laisser refroidir un peu. Attention à n'utiliser que la

pour
les muscles autour de moitié de la crème ! Dans la casserole, ajouter le
la bouche. Il favorise un chocolat en morceaux à la crème encore chaude.
joli sourire et tonifie la Bien mélanger pour faire fondre le chocolat.

nettoyer
poitrine en musclant le Ajouter ensuite une deuxième couche de gâteau
soutien-gorge naturel. émietté dans les verrines.
Conseil : regardez

la voiture
Ajouter une couche de crème au chocolat. Laisser
droit devant vous et refroidir au frais et saupoudrer de noisettes
gardez les épaules concassées ou autres.
décontractées.

d'une petite éponge, laissez sécher, répéter si besoin. PARENTS

Le réflexe fer et
Désodoriser les tapis
Pour désodoriser et donner un petit coup de neuf aux sols

magnésium
de votre voiture (tapis, moquette…), saupoudrer de
bicarbonate de sodium, laissez agir 30 min et aspirer
Nettoyer le cendrier ensuite. Cela devrait rafraîchir l'intérieur de votre voiture.
Pour aider à éliminer les odeurs de cendres et de Retirer les taches de calcaire de la carrosserie après
cigarettes éteintes, placez du bicarbonate de soude dans lavage
le cendrier, cela aura pour effet de désodoriser votre Pour enlever les taches de calcaire laissées par l'eau sur Veillez à
voiture. la carrosserie, rincez votre voiture avec de l'eau douce assurer
Nettoyer le pare-brise mélangée à du vinaigre blanc, ajouter plus de vinaigre si le des
La meilleure solution pour nettoyer le pare-brise est de calcaire résiste. Attention toutefois à effectuer ce rinçage à apports
mélanger 1 verre à moutarde de bicarbonate de soude l'ombre du soleil. Séchez ensuite la carrosserie avec du suffisants
avec 1/2 verre d'eau chaude et de frotter votre pare-brise papier journal chiffonné, cela fera en plus briller la
en fer
avec une éponge propre imbibée de ce mélange. peinture.
pour
Cela retirera
facilement les
éviter à
insectes et autres vos enfants
100 g de tout risque
petits
beurre, 2 c. à s. de déficit
désagréments.
Rincez ensuite à
de concentré qui pourrait

Beurre
l'eau claire. de tomates provoquer une anémie.
Pour retirer les 1 pincée de sel Les aliments les plus riches en
taches d'essence fer sont le foie bien cuisiné (et aussi le pâté de foie !),

à la
Pour retirer les Battre le beurre les moules, la viande de bœuf, le cacao et les lentilles.
traces ou taches ramolli en Et pour garder le sourire et la sérénité, rien de tel que le
d'essence sur les crème avec une magnésium. Comme l'organisme ne dispose d'aucune

tomate
sièges (par spatule en bois. réserve de magnésium, il est essentiel d'en consommer
exemple) de votre Ajouter chaque jour et, pour cela, quelques conseils :
voiture, mettre 2 cuillerées à ● inscrivez aux menus de vos enfants produits
1 c. à c. de vinaigre soupe de céréaliers (de préférence complets : biscottes, petits
blanc (pour enlever concentré de pains grillés, pain, pâtes…) et légumes secs (haricots
l'odeur) et 1 c. à c. tomates et rouges et blancs, lentilles, pois chiches) ;
de produit vaisselle 1 pincée de sel. ● parsemez leurs assiettes d'un peu de poudre de
dans un quart de Ce beurre germe de blé ;
verre d'eau bien s'ajoute à
chaude. Frottez ● saupoudrez leurs tartines ou leur fromage blanc de
certaines sauces au dernier moment : il leur apporte onctuosité et couleur. Il peut entrer cacao (veillez à le choisir peu sucré) ;
avec ce mélange la également dans le mélange d'autres beurres composés tels que le beurre d'anchois, de
ou les taches à ● déposez un carré de chocolat noir sur leurs biscuits
crustacés, etc.
l'aide d'un chiffon ou secs au goûter.
 18
Le Soir
d’Algérie Détente
MOTS FLÉCHÉS
Lundi 19 septembre 2011 - PAGE

Par Tayeb Bouamar

Son nom
---------------- Un
Son Son genre de ses
tubes
prénom
Comparatif Vagues
---------------- ----------------
Couleur Elit
---------------- ----------------
Domptée Idiote
Pronom Dans l’axe Hors Fin de nuit
---------------- service
---------------- Affectes ----------------
Dans l’œil ---------------- ---------------- Aride
Stations Angles
Article Démonstratif
---------------- ----------------
Indien Garanties
---------------- ----------------
Animal
Plantes marin
Note Palace
---------------- Jeu
Palper ---------------- ----------------
---------------- Organisation
Préfixe
Ternis algérienne
Régime Récipient
----------------
---------------- Impôt
----------------
Titre Dans la
mèche
Révélés
----------------
Néon
----------------
Interjection
Ville de Foot à
France Bonbon Conakry
---------------- ---------------- ----------------
Sans sucre Endura Océans
Opinion Pour deux
---------------- Molybdène ----------------
Détresse ----------------
---------------- Symbole
Joua à l’OM
Diriger chimique
Possessif Protection Audace
---------------- ---------------- ----------------
Prénom Orifice Ceinture
Article Etain (inv.) Traîne
---------------- ---------------- ----------------
Claire Dinar
Armée ---------------- ----------------
(inv.) Naturel Fatigué
Maestro Poisson
---------------- Institut ----------------
Nuée ---------------- Membre
---------------- ----------------
Lanthane Bout
Interjection de photo
Greffa
---------------- Fauve
Honorer

Arbres
Un de

ENUMÉRATION
----------------
ses tubes Attacha

L ETTRES D E : Yougoslavie
Ces colonnes abritent les noms de
15 stars du calcio 2011-2012.
1 M
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. 2 I 1- VILLE

Définition du mot restant = L

2- CLUB DE
3

«Prénom de Del Piero» O

FOOTBALL
4
3- CAPITALE

A L E S S A N D R O E S 5 S
E
4- LEADER

C A V A N I S I L V A S
6
5- ABRITA LES

V
J.O. D’HIVER

R E R E I P L E D O M I
7
6- ÉTAIT
8 I FÉDÉRÉE

C
J D O L E C
9 7- RÉGION
8- VILLE DES

I E T R X E
J.M. DE 1979

S N O I E S
9- VILLE

I T T P S O S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …

O J A N D A N I L O C L MOTS FLÉCHÉS A-OLE-AR-RAIES-R Q-ENGIN-MALI-TEK

B L A D I V Z E R A V L
GÉANTS TOUAREG-FEINT-BE ULCERE-SENS-VOLA
BRONX-LATRAVIATA IRISES-RIDES-VAS IRA-E-FERA-MUTER
OUVERTES-INA-BRR ON-ES-MALIN-BOLT E-FCBARCELONE-RA

F O R L A N T E V E Z A
NIAS-HUILES-M-OM NETS-LACET-SALI-
INL-TE-LIN-NAAMA -EU-VALET-SAIT-F
LETTRES
ME-CRAMES-COU-PT AS-LEVIS-POIL-BU
E-PHOTOS-NOUVEAU I-TETEE-BRIN-ALI VIETNAM
NATOURI-DA-MES-R RETOURNEMENTS-ET -----GIPA-----
TI-R-E-BERCES-JE -TONKIN-------
1- FORLAN 6- DANILO 11- CAVANI EGAUX-MERITA-DE- MOTS FLÉCHÉS ------DONG----

2- TEVEZ 7- PIRLO 12- SILVA

URSS-RACINE-NETS -OZIL-ALLEMAGNE- ---MEKONG-----
REE-RASADE-PIVOT MIEL-EVIER-DA-TM
3- ALVAREZ 8- DEL PIERO 13- MEXES
----HOCHIMINH-
SU-UE-UNE-BADINE EES-PLACE-VOILAI ---DECHINE----
4- VIDAL 9- TOTTI 14- KLOSE
-RESPIRE-FAN-NSA SS-SALLE-VERNE-L
-----RIZ------
D-TUILE-BOSSUE-U U-PA-EE-VIRES-RI
5- BOJAN 10- SNEIJDER 15- CISSÉ
----HANOI-----
ECARTE-PENSER-TA TRACAS----IR-DUE
POLES-GARCES-PIB -ETRE-----N-DODU ---TRIET------
ODES-CORNET-TOHU TIRE-L-----MENE- --------------
MOT RESTANT = ALESSANDRO RER-FOULER-GIS-C UNE-ZAIRE-BANC-A --------------
TE-BILLES-PARADA RE-AA-OU-BARI-GN --------------
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
19
Le Soir
d’Algérie Détente Lundi 19 septembre 2011 - PAGE

Par Tayeb Bouamar

Bateau
de Green
Peace
Pronom Leader
---------------- Dévêtue angolais
Drame ----------------
---------------- ----------------
Cordes Hardi Chien
Néon Indéfini
---------------- ---------------- Île Ouverte
Possessif Avis ---------------- ----------------
---------------- ---------------- Ingurgitée Argon
Sérieux Divinité
Pronom Monnaie Artère Lac
---------------- ---------------- ---------------- ----------------
Rappel Lettres Sélénium Diplôme
(inv.) sinistres ---------------- ----------------
---------------- ----------------
Gelée Cube Brûlots Astate
Ville de Avant Organisation
Syrie ---------------- nationale
---------------- Cachas ----------------
Enorme ---------------- Colère
---------------- ----------------
Bâtir Outils Iridium
Métissage Pays
---------------- ----------------
Indiens Saint
Privatif
Défilée Conspua ----------------
---------------- ---------------- Erbium
Libérée Fin de série ----------------
Plante
Tournois Raidit
---------------- ----------------
Près de Rubidium
Désemplira
Grenoble
Vieux
---------------- Ecolo
Réalité ----------------
---------------- Cacheras
Canal
Outils
Issue ----------------
---------------- Chuta
Radon ----------------
Abandonna
Chrome Avares
---------------- ---------------- Mammifère
Plus âgées Via
Infinitif
Durées Semblable ----------------
---------------- ---------------- Sous-
Corrompus Versa préfectures
Similitude Pouffé Mesure
---------------- ---------------- ---------------- Deviendrai
Comporte- Dans la Cramoisi
ment lèvre
Art Iranien
----------------
---------------- Nazis
Molybdène ----------------
Plaisanterie
Foot à Fer
Théâtre ---------------- Protestataires
Béjaïa Consonne ----------------
---------------- double
---------------- ---------------- Occupés
Référence Baryum Possessif
Près
Fête d’Alger
---------------- ----------------
Suffoque Conjoint
A régler Hélium Ex-média
----------------
---------------- ---------------- Lézard
Dévoilé Lentille ----------------
Rechigne
Dans le Epluchera Pour deux
luxe ---------------- ----------------
---------------- Île de Héros de
Calcium beauté Corneille
Pays
Plante ----------------
---------------- Désiré Leader
Tissus angolais
Défauts Dans le
---------------- sang
Destinés ----------------
Enduit
Préposition
Blousé Saison ----------------
---------------- ---------------- Pied
Institut Meute de vigne
Souci Raison Promenade
---------------- ---------------- ----------------
Piétiner Insecte Leader
yougoslave
Aliénée
Détériore ----------------
---------------- Titre
Note ----------------
Gaz
Fin de Perdu Sensé
verbe ---------------- ----------------
---------------- VTT Refuges
Essai
Rappel
Coutumes Pot ----------------
---------------- ---------------- Cœur
Espion Joyeux tendre
Pause
Article Note ---------------- Fleuve
---------------- ---------------- Dirigea ----------------
Négation Argon ---------------- Culture
Meitnerium
Fonda
Pronom Divise ----------------
---------------- ---------------- Auteur
Prénom Pays français
Limitations
----------------
Foot à Sétif
 20
Le Soir
d’Algérie Publicité Lundi 19 septembre 2011 - PAGE

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 Tel qui criait au loup…
KIOSQUE ARAB E

S
PANORAMA
i je comprends bien
avec ce curieux 17 sep-
tembre, né soi-disant
sur Facebook, relayé,
amplifié par des journaux bien-
pensants, le loup n'y était pas,
et pas l'ombre de sa queue.
Pour voir un loup, il ne faut pas
seulement l'imaginer, mais y
croire. Ceux qui ont «fabriqué»
ce mensonge noir, cousu de fil
blanc, n'y ont pas cru un ins-
tant, comme ils n'ont jamais cru
que «BHL» pouvait être le «Che
Guevara» de ce siècle. Pauvre
Bernard-Henri Lévy qui réunit
toutes les tares du moment aux
yeux de nos super-patriotes et
détecteurs hors pair de com-
plots ourdis. D'abord, il est fran-
çais, et c'est l'horreur absolue
pour ceux qui se soignent à
Paris et qui entretiennent leur
bonne santé financière dans et
hors les murs de la «patrie des
anges et des démons». Non
content de cela, B.H.L. est juif
et sioniste de surcroît puisqu'il
soutient Israël envers et contre
tous, tout comme nous le fai-
sons avec les Palestiniens,
mais ce n'est pas la même
chose. Ensuite, quand on se
prétend philosophe et agitateur
d'idées, on doit s'en tenir à la
théorie, et ne pas croire qu'on
peut faire la révolution n'impor-
te où. Il y a seulement quelques
années, B.H.L. était un brave
type, ami des Algériens et pour-
fendeur du «Kituki». Avec
conviction et application, il
avait contribué à rompre l'isole-
ment et la suspicion qui avaient
été bâtis autour de l'Algérie en
guerre contre le terrorisme isla-
miste. On s'était opportunément
souvenus que notre ami
Bernard était un enfant du pays,
aussi nostalgique de l'Algérie
que nous l'étions de la France.
Il aurait dû s'arrêter là, se
borner à détecter quelques vel-
léités intellectuelles à la surface
de notre planète médiatique.
Seulement, il a voulu en faire
trop, et naturellement ça a
débordé : en quelques jours, il a
choisi de devenir l'ami de gens
qui n'étaient pas forcément les
nôtres. Il s'est fait le laudateur
et le porte-voix de rebelles
libyens, en particulier l'un des
leurs, Abdeldjalil, un sosie de
Belkhadem question front. Un
«empastillé» de seconde main,
comme dirait mon voisin de
page. Tout le monde sait, sur
Facebook et ailleurs, que nos
dirigeants n'aiment pas trop ce
monsieur qui porte la condam-
nation des infirmières bulgares
comme une tache au milieu du
front. Ce n'est pas pour cette
raison que les «nôtres» ne l'ai-
ment pas, mais pour d'autres
que Aïcha doit connaître, et que
sa fille Safia, née chez nous,
découvrira bien un jour. Comble
de la provocation : B.H.L. s'af-
fiche sur tous les écrans de la
chaîne qatarie Al-Jazeera, notre
meilleur ennemi du moment, et
jusqu'à instructions contraires.
Que notre inimitié demeure et
qu'elle soit entretenue et
choyée au quotidien, comme le
fait avec abnégation la presse
engagée. C'est par elle qu'on
apprend les ennuis familiaux du
sieur Ouadhah Khanfar, le DG
palestinien(1) d'Al-Jazeera.
Selon le quotidien Al-Nahar,
la famille de Khanfar en
Palestine a désavoué publique-
ment son rejeton et déclare ne
pas être responsable de ses
menées antialgériennes, cou-
plées avec sa soudaine amitié
pour B.H.L. Un autre fait qui
démontre, a priori, que nos rela-
tions avec l'Égypte sont en
phase de réchauffement malgré
la scandaleuse agression du
«Numéro 14» (2). Les nouveaux
dirigeants du pays, aussi
anciens que l'équipe dégom-
mée, ont décidé de fermer les
bureaux de Al-Jazeera
Munasher, l'une des stations de
la chaîne satellitaire qui émet-
tait en direct du Caire. Ce qui a
fait dire au chroniqueur télé du
quotidien Al-Quds que si les
dirigeants ont été changés, les
méthodes sont restées les
mêmes. «Cela consiste,
explique-t-il, à laisser travailler
un média sans rien lui deman-
der et à le fermer à la moindre
incartade», sous prétexte qu'il
n'a pas les autorisations néces-
saires. C'est ce qui est arrivé
ces jours-ci à Al-Jazeera qui a
pourtant rendu de signalés ser-
vices à la révolution du 25 jan-
vier. «Comme quoi, on peut
soutenir une révolution, et se
voir désavoué par les autorités
issues de cette révolution»,
conclut notre confrère. Du
coup, et pour en revenir à
arabes. Tout comme l'ami Lévy,
Erdogan est l'ami des gens de
Benghazi, et lui aussi habite Al-
Jazeera, autant que d'autres
vivent à l'ENTV, mais ce n'est
jamais la même chose. C'est
que le vrai ami Erdogan a fait
un accroc aux traditionnelles
relations d'amitié et de coopéra-
tion entre la Turquie et Israël.
Juste avant d'aller faire sa tour-
née des popotes arabes, il a
provoqué une crise avec l'État
sioniste en rappelant son
ambassadeur et en demandant
le départ du représentant
d'Israël en Turquie. Depuis
quelques mois, Erdogan s'em-
ploie sans relâche à capter la
faveur et la ferveur des foules
arabes, en attente d'un libéra-
teur. Les Égyptiens ne jurent
plus que par lui, et même les
Frères musulmans se sont à
peine offusqués de son appel à
la fondation d'un État laïque,
car ils savent la distance qu'il y
a de la coupe aux lèvres.
Auparavant, il avait adressé des
menaces à peine voilées au
régime de Bachar Al-Assad, en
lui rappelant que l'ère des
tyrans était révolue. Du coup,
les Arabes ombrageux et hos-
tiles à toute intervention étran-
gère se sont mis à rêver de
cohortes turques libérant
Damas de la tyrannie, après
avoir massacré ça et là
quelques bataillons de Kurdes.
Erdogan, on l'aurait volontiers
comparé à Saladin s'il n'avait eu
cette fâcheuse propension,
aussi turco-irano-irako-syrien-
Par Ahmed Halli
halliahmed@hotmail.com
Harmouche a été enlevé par les
services turcs qui l'ont remis
aux autorités syriennes. Depuis
jeudi dernier, la chaîne d'infor-
mation syrienne, «qui dit tout
sur tout», diffuse en boucle les
déclarations de «repentance»
de l'officier dissident. Ce qu'il y
a de bien avec les islamistes
turcs, c'est qu'ils sont avant
tout turcs et musulmans ensui-
te. Ce qui n'est pas tout à fait le
cas de nos gouvernants qui
dénoncent le danger islamiste à
Tripoli, alors qu'il a déjà investi
El-Mouradia.
A. H.
(1) C'est formidable : quoi que
nous fassions pour les
Palestiniens, quels que soient les
sacrifices qu'on peut consentir
pour eux, ils se tournent toujours
vers d'autres à l'heure du choix
fatidique. Ça doit tenir au fait que
nous en faisons toujours trop,

Condoléances
B.H.L., ceux qui pensaient faire
venir le philosophe français
pour un colloque en seront
J'ai appris avec tristesse le décès de mon ancien collègue et pour leurs frais. Le courage
ami Mustapha Alkema. Que tous les membres de sa famille c'est bien, et c'est même algé-
trouvent ici les marques de ma compassion et de mon affec- rien, mais la témérité n'est tou-
jours pas homologuée chez
tueuse solidarité, à la suite du deuil qui les a frappés. nous. Dans le climat actuel,
–––––––––––––––––––––––– autant inviter aussi Enrico
Aïssa Noui, cadre retraité d'Air Algérie et beau-père de Macias, si on veut offrir l'hospi-
notre ami Hamid Abassa, vient de nous quitter. Que Mme et talité de son pays natal à
M. Abassa, leurs enfants, ainsi que tous les membres de la «l'agent sioniste B.H.L.». Un qui
famille soient assurés de ma sympathie en ces pénibles cir- ne s'en fait pas, c'est le Premier
ministre turc Erdogan, qui plane
constances.
ne, à trouver une solution finale
au problème kurde. Bref, ce
Turc, c'est le héros arabe du
moment dans toute sa splen-
deur.
Seulement, Erdogan ne
serait pas aussi net que veulent
le croire ses admirateurs
arabes. Il se serait même com-
promis avec le régime de
Bachar en lui livrant un officier
dissident réfugié en Turquie.
Selon l'opposition syrienne qui
n'hésite pas à parler de traîtrise,
dans notre ardent désir d'être
reconnus.
(2) Il s'agit, bien sûr, de l'attaque
perfide et lâche lancée par un
joueur, le numéro 14, de l'équipe
nationale militaire égyptienne
contre un de nos footballeurs,
vainqueurs de la dernière Coupe
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Le seul problème avec Ould Kablia, c’est qu’il va finir par
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… faire regretter Nounou La Gaffe !
Y a un moment où il faut arrêter de froufrouter dans son
tutu en gloussant entre le petit four et la gazouze. Ces der-
nières heures, j’ai encore entendu le «préfet» Bonnet, ex-
fonctionnaire de la DST française et présentement fonc-
tionnaire en exercice de l’administration algérienne en
charge de la propagande du Palais, crier au grand complot
de déstabilisation de la région arabe. Avec d’autres
«experts» de son calibre (oui ! oui ! Je sais, le mot calibre
pour un ancien de la DST…), Bonnet veut nous prévenir du
danger imminent qui nous guette. Au Sud, Al Qaïda soudai-
nement survitaminée par les arsenaux libyens. Et au Nord,
Sarkozy armé d’une pipe et d’un «siphonneur» de gaz et de
pétrole, prêt à avaler tout le sous-sol maghrébin. Et si on
arrêtait un peu le T’…Tmess'khir ! Et si on recommençait
juste à poser des questions basiques. A la veille de l’as-
saut kadhafiste contre la ville de Benghazi, que faisait la
chienlit arabe ? Lorsque le fou de Tripoli a massé des
colonnes sans fin de chars aux portes de cette ville,
lorsque dans un discours rageur, il a brandi le poing en
annonçant que le lendemain, ses troupes allaient écraser
les rats qui infestaient Benghazi et Misrata, qui s’est levé et
s’est mis en travers de son chemin ? Les Arabes ? Toz !
Les musulmans ? Re-Toz ! Le préfet Yves Bonnet ?
Hachakoum ! Fallait-il nous aussi nous taire et laisser des
populations entières disparaître de la carte tripolitaine ?
C’est un croisé qui a lancé un appel à la réaction ? Oui !
C’est vrai ! Oui ! Des croisés ont souscrit à cet appel. Oui !
Des croisés ont envoyé leurs troupes aériennes casser du
fou. Oui ! Des croisés ont empêché que des milliers
d’Arabes ne soient aplatis sous les obus d’un de leurs
frères, roi des rois d’Afrique. Dois-je en avoir honte ? Non !
Dois-je crier au complot impérialo-sionisto-capitaliste,
alors qu’hier, «fi wakt echedda», aux heures terribles du
massacre, je m’étais tu comme un Tahan ? Non M’sieur !
C’est l’Otan qui a sauvé la population libyenne. Et tous ces
Libyens aujourd’hui vivants et débarrassés du dictateur ne
sont pas fous à lier, eux qui ont acclamé Sarko, Cameron et
les avions de l’Otan. Ou alors quoi ? Moi, d’ici, en compa-
gnie de la barbouze Bonnet, je vais me la jouer plus libyen
que les Libyens et crier à la propagation du terrorisme en
provenance de Benghazi ? A d’autres ! Avant d’agiter sous
notre nez la branche libyenne d’Al Qaïda, commençons par
couper celles sur lesquelles sont si confortablement
juchés nos terroristes à nous, nos notables du djihad.
Ceux qui hantent le plus normalement du monde les cou-
loirs du Palais. Ceux qui vont aux cimetières en pick-up
rouge m’as-tu-vu et crachent sur les tombes des démo-
crates. Ça d’abord ! Ensuite, on pourra discuter de la pas-
tille de Moustapha Abdoul Jalil. Et s’il vous plaît, en discu-
ter, oui, mais sans le fonctionnaire Bonnet. Je fais une
overdose de flics en chemises à fleurs, bermuda et pastis !
Tellement d’ailleurs que j’en fume du thé pour rester éveillé
à ce cauchemar qui continue.
H. L.