Combat : organe du

Mouvement de libération
française

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

 . Combat : organe du Mouvement de libération française. 1969-09-
29.

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 POLITIQUE INTERIEVRE
Après les récents incidents de la Tour du Pin
NICOUD DESORMAIS ISOLE
ses revendications auprès de l’opinion publique. Celle- née depuis décembre 1968. Si aes buts politiques
Un par un, Nicoud perd ses fidèles. Ceux qui depuis mêlaient à la stricte revendication professionnelle, n
se

le début ont soutenu le cafetier de la Bâtie Montgascon ci pourtant, ne s’était, jusqu’à présent, jamais montrée j

s’interrogent maintenant sur les conséquences et l'uti
lité de leur engagement.
Les « durs » de la région de la Tour du Pin n’ont
pas été les derniers à amorcer le récul. M. Mesuy lui-
même, l’enfant de la région, le fondateur du mouve
défavorable au combat mené par les commerçants pour
assurer leur survie, mais l’escalade de Nicoud n’a pas
tardé à provoquer d’abord la lassitude, ensuite l'irri
tation.
Entre Robin des Bois et Scarface, le marge n’est pas
.faudrait alors en déduire que Nicoud n’est en fait que j
l’homine de main de quelque groupe de pression.
L’homme en effet, ne possède aucune envergure poli- j
tique, et on le voit mal dépasser le stade d’un tri
bun de sous-prefecture. Imaginer une action politi-
S

ment, condamne. toujours facile à établir et c’est souvent une opinion que et la mener à son terme est très nettement an
injustifiée », dit-il. Les versatile qui fait le partage. dessus de ses possibilités. Quoiqu’il en soit : que Ni- j

« Toute cette violence est coud ait agi pour son propre compte ou qu’il ait été
délégations régionales du CID, les autres organisations Dans la région d’où ü a mené son action : l’Isère, j

parachuté. le jouet conscient ou inconscient d’une quelconque

de commerçants retirent à leur tour leur épingle de
ce jeu absurde qui s’apparente plus à un nihilisme in
fantile qu’à une. action révolutionnaire ou même con
testataire.
Il est évident et beaucoup l’ont compris, que la sur
violence de M. Nicoud servait avant tout à donner un
alibi au gouvernement. A partir du moment où celui-ci
pouvait assimiler le petit commerce à une action de
gangstérisme, il lui devenait facile de se cantonner
« l’enragé » du CIDCAPL fait figure de
On peut à bon droit se demander quels sont les mo
tifs qui ont poussé ce garçon de 23 ans, natif de Mar
seille, à venir s’établir à la Bâtie Montgascon et y
ouvrir un débit de boisson, que seule la popularité mo
mentanée de son propriétaire peut rendre rentable. On
peut se demander aussi quels objectifs obscurs ont con
duit Gérard Nicoud à éliminer progressivement Mesuy,
l’enfant du pays, l’artisan pourtant connu de tous dans
machination, son rôle est maintenant terminé.
Recherché, abandonné de tous, desavoué, Gérard
Nicoud ne reparaîtra plus maintenant que pour fran
chir les portes de quelque prison. Son action, parce;
qu'elle s'est voulue délibérément en dehors des lois
et de la raison s’est soldée par un échec. Echec d’au
tant plus tangible que les problèmes subsistent mais!
que les moyens mis en oeuvre par lés contestataires j

la région, celui qui a créé le mouvement. n’ont fait qu’en retarder la solution- Cela au détriment
sur ses positions, d’éluder les vrais problèmes et de
!

La question qui se pose alors c’est de savoir si seul de la plus grande part des commerçants qui suppor-
torpiller la nécéssaire discussion. On ne négocie pas teront demain les désavantages d’un combat sans is
!

sous la menacé. Ensuite, nombreux sont ceux, qui sur son amour de la « bagarre » a poussé Nicoud dans
le Tard, ont vu que le désordre auquel les conduisait son combat. Si la défense de l'artisanat et du com sue auquel, malgré eux, ils sont assimilés.
leur chef, ne servait qu’à discréditer le mouvement et merce est bien la seule clef qui explique l’action me Philippe MARCGVICI

SEPT COMMERÇANTS M. ELTSINE : PAS ECONOMIE

ECROUES
Les po!iciers< qui ont entendu
samedi une vingtaine de manifes
tants ont procédé à l’arrestation
de sept contestataires » sous le
« du Pin ». M. Roby ajoute que M.
chef d’accusation « menaces sous
conditions verbales et violences ou
voies de faits contre agents de
la force publique ». Délit passible
de un mois à trois ans
Les sept personnes inculpées ont
été placées sous mandat de dé
pôt et écrouées à la prison Saint
Paul à Lyon.
Le délégué cantonal du C.I.D.C.
A.P.L. de Voiron (Isère) M. Ro-
by, précise que M. Joseph Martin,
minotier à Voiron, arrêté et placé
sous mandat de dépôt en même
temps que six membres de l’or-
ganisation des commerçants et
artisans contestataires, ne fait pas
partie du « Mouvement de la Tour
Martin n’etant ni commerçant ni
artisan, mais salarié, ne peut ap
partenir au C.I.D.C.A.P.L. et que
s'il est poursuivi pour détention
d’arme et de munitions, son cas
est totalement distinct de celui
des six adhérents du Mouvement
incarcérés avec lui.
Les commerçants d’Arras
remettent leurs patentes
Les
commerçants d'Arras en
quasi-totalité remettront cet- après-
midi leurs patentes au -préfet du
Pas-de-Calais.
DE NEO-POU
JADISME
Jen’ai pu que confirmer aux
«
policiers ce que j’avais dit au
cours de ma conférence de presse
qui a précédé cette audtion », a
déclaré M. Adrien Buisine, prési
dent national du Comité d’infor
mation et de Défense des com
merçants et artisans (C.I.D.) qui
a regagné son domicile samedi ma
tin après avoir été entendu pen
dant la nuit comme témoin sur
l’affaire Nicoud.
« Notre position reste
modératri
ce, a-t-il dit, et nous voulons être
constructifs ».
Au cours de la conférence de
presse qu’il a tenue peu avant d'ê
tre entendu par les autorités ju
REUNION DU FMI AU
JOURD’HUI A W ASHINGTON
A la veille de la session annuel
le du Fonds Monétaire Interna
tional qui s’ouvre aujourd’hui à
Washington en présence des dé
légués des 112 pays, le « Club des
Dix » a tenu samedi* dans là ca
pitale américaine une série de
-réunions de travail. '
Les suppléants des ministres
des Finances des « Dix », ont te
nu une réunion qui à été princi
palement consacrée au problème1
de l’augmentation des èjùbte-parts
au Fonds Monétaire.- Il existe ùn
problème dans la mesure où, en
plus de l’augmentation uniforme
me des reserves monétaires pro
pre à permettre l’expansion du
commerce international.
M. Schweitzer s’est déclaré
,
« convaincu que le maniant pro
posé n’aura pas d'effet inflation
niste ».
Interrogé sur la situation mo
nétaire en Allemagne, le direc
teur du FAO. s'est refusé à se
prononcer sur le Deutsch Mark et
à dire s’il estimait sa réévaluation
nécessaire. Il a simplement ap
r prouvé la suspension temporaire
des opérations de change comme
_

PAS DE
« CHASSE
A L’HOMME
Les recherches
entreprises
pour retrouver Gérard Nicoud,
secrétaire générai du mouve
ment de la Tour du Pin, à
la suite du mandat d'arrêt
lancé contre lui, n’offrent pas
le caractère d’une chasse â
l’homme imaginée par cer
tains.
Coordonnées à Grenoble par
le commissaire divisionnaire
Tarniquet, directeur adjoint à
la direction centrale de la
Une délégation sera en effet re
çue vers 10 heures à la Préfec
ture. EU e apportera d’une part les
•patentes, d'autre part une motion
expliquant les motifs du refus de
payer des commerçants. Ceux-ci
» demandent, dans ce texte, que
l’importance de leur s patentes soit
ramenée à celle de l’année der
nière.
MESNY :
LA VIOLENCE N’EST PAS.
JUSTIFIEE
Au lendemain dés événements
qui sont survenus dans la région
lyonnaise et dans l’Isère, M. Mau
rice Mesny, qui fut à l’origine de
la création du « Mouvement de
la Tour du Pin », a déclaré :
diciaires A. Buisine a notamment
déclaré :
« Nous n’envisageons pas de
nous en prendre aux fonctionnai
res qui sont des gens travaillant
comme nous, ce ne serait pas in
telligent et il faut avoir le res
pect de la personnalité. Nicoud
est un homme de 23 ans aux
réactions très vives. Si nous re
grettons ce qui s’est passé à Mon-
taîieu, nous ne l’abandonnerons
pas ».
M. Buisine a enfin indiqué qu’il
se rendra mardi à la réunion du
ministère.
« Après cette réunion, nous con
voquerons les Assises nationales
du CID. Nous ne sommes pas de
nouveaux poujadistes ea.r nous ne
prendons pas de postion politi-
étant « une mesure de précau
des quotas que doit décider l’as
semblée générale la semaine pro
tion très limitée destinée à préve
nir un afflux anormal de capi
chaine, il y aura des augmenta
taux en Allemagne ».
tions supplémentaires spéciales
pour certains pays dont l’écono
mie s’est particulièrement déve
En ce qui concerne la Grande-
loppée. Les quotas déterminent
_
Bretagne, M. Schweitzer s’est dé
claré très encouragé par les ré
les droits de tirages des pays mem centes performances du commer
bres sur les ressources du FMI cé extérieur et le redressement
lorsqu’ils connaissent des diffi
de la balance des paiements.
cultés de paiements. Schweitzer a par ailleurs
_M.
réaffirmé que la France n’avait
Par ailleurs, et toujours en re
lation avec la réunion du FMI
manqué à aucune de ses obliga
tions envers le F.M.L, en déva
aujourd'hui, M. Piérré-R a u 1 luant « dans le secret » comme
Schweitzer directeur général du
1 elle l’a fait le 8 août.
Fonds a tenu samedi à Washing
ton, une conférence de presse. Enfin le directeur du F.M.I. a
Au cours de l’asserqblée généra émis beaucoup de réserves sur les
le qui s’ouvrira lundi, les gouver différentes suggestions actuelle
neurs du FMI seront (appelés, à ment préconisées pouar apporter .

police judiciaire, elles ne s ap « J’ai été évincé du C.I.D.C.A.

que
parentent pas à une « battue »
pour la raison première qu’on
P.L., parce que j’étais opposé à ce
genre d’actions. Rapidement, ceux
EN BREF
s>. aprouver la distributionde 9,5 plus de souplesse au système des
milliards de dollars d’or-papier
entre les pays membres du Fonds.
M Schweitzer a rappelé 'que ce
taux de changes fixé entre
monnaies
les

ignore le secteur où s'est ré
fugié le fugitif.
Il s’agit donc essentielle
ment de procéder, avec des
détachements de gendarmes
et d’inspecteurs de police, à
des vérifications dans les mi
lieux où Gérard Nicoud a pu
trouver asile, mais si certai
nes indications ont fait penser
que la région la plus familiè
re au leader du mouvement
contestataire, en dehors du
secteur de Bourgoiri-La Tour
du Pin, était celle qui, à
l’ouest du lac du Bourget,
chevauché les trois départe
ments de l’Ain, l’Isère et la
Savoie, et offre avec son' re
lief tourmenté, plaints abris
naturels, rien ne permet
d’avancer line certitude.
qui ont pris position contre mes M. Valéry Giscard d’Estaing
vues s’apercevront de leur erreur. ® Le M.A.C.A. (Mouvement d’ac nouveau mode de réserves moné ministre fonçais de l’Economie
Cette violence n’est pas justifiée ». tion du commerce et de l’arti taires était destiné à faciliter les et des Finances a quitté hier Pa
sanat), a déclaré samedi son pré réglements de balancé^ ^éS paie ris en direction de, Washington
En réponse à une lettre ouverte ments entre les natiqns et g, as où il parDoToera aux travaux de
de Pierre Pou jade leader de'TU.D. sident, M. Darne, n'est pas un
C.A. qui dénonçait « le mauvais mouvement révolutionnaire. Nous surer un accroissement du volu rAssemb’ée du F.M.I,
Voulons nous battre pour une
western imposé par Nicoud, qui
est du ressort du droit commun et classe trop discréditée aux yeux de RFA : REOUVERTURE AUJOURD'HUI
de la police et non de la lutte syn tous et nous réprouvons les actes
dicale ». de violence.
DU MARCHE DES CHANGES
NOUVELLES EC®N®Ndi€piES
Les bourses des déviées de Ta voit et espère l’adoption, par Je;
O LA CONFERENCE DES. MINISTRES DES FINANCES du Commonwealth. République fédérale d’Allemagne instances monétaires internatio
ouverte jeudi à la ESarba.de a pris fin samedi. A t'issue de cette con seront de nouveau ouvertes au nales, de mesures tendant à élar
férence, M. Arnold Smith, secrétaire général (canadien) du Common- jourd’hui. a tmaoisê Verfdrèdi soir gir la marge de fluctuation ch
weallh a déclaré qu'il ne prévoyait pas de querelle majeure entre les le ministère fédéral ^altexuand ,de
cours de change de chaque mon
membres et les non-membres du Commonwealth au sein du Fonds Mo l’Economie. naie dans le trafic monétaire in
nétaire International (FMI.). ‘ Les déclarations faites .à Ta veille t.ernational En d’autres termes
i

des élections par les dfeu.-i partis T écart entre le cours plafond e
Le cafetier - restaurateur © DEPUIS LE SAMEDI 27 septembre, le taux d'escompte norvégien est 1

porté de 3,5 à 4,5 %, gouvernementaux chrétien et so plancher imoosant aux banqup:

compte des sympathisants éga
lement én d’autres points du
Rhône, par exemple, ou de la
Loire où le MACA autre or-
ganisaton turbulente de com
merçants, lui a exprimé sa
solidarité.
11 est possible, d’ailleurs,
que plutôt de prendre à la
lettre, le maquis suivant l’ex
pression qu’il a iui-mêrpe em
ployée avant de disparaître il
ait préféré le grouillement
d’une grande ville.
Quant à l’hypothèse d’urî
passage en Suisse, qui été
évoquée, elle ne semblea
pas
cialiste, ajournant révdntpaMté
© L'ASSOCIATION DES CHEFS D'ENTREPRISES libres, exprime dans une d’une réévaluation dü DM. °n’ex
résolution, l'avis que « l'ensemble des Français doit faciliter le suc cluent n->s d’autres mesures con
cès du plan de redressement, dont dépendent l'avenir de l'économie et tre la spéculation et la surchauffe
le sort de chacun ». de la conjoncture économique qui
Par contre l'association s'élève contre le projet d'un institut de déve- pourraient être décidées dès au
loppement industriel. jourd’hui par le gouvernement fé
© M. .GEORGE ROMEY, secrétaire américain au logement et au dé dérai allemand, estime-f oh Mans
veloppement urbain et principal responsable de la politique du lo les milieux financiers de Franc
gement mise en oeuvre par Te gouvernement fédéral aux Etats-Unis, sera fort. On énumère à ce 9 propos
à Paris les 28 et 29 septembre; prochains. Il aura des entretiens avec M toute une série de possibilités.
Albin Chalandon, ministre français de l'Equipemment et du Logement Elles vont d’un impôt sur l'échon-
ainsi qu'avec des spécialistes et des architectes français. ge de devises étrangères contre
des Marks, qui serait prélevé par
© UN PROTOCOLE D'ACCORD a été paraphé samedi entre le ministre les banques Ouest-allemapdçs à
de l’Electricité et dé l'Eau, Te |Cheikh Abdallah Al-Smait, et M. Lesage,
l'égard des acheteurs étrangers
dirtTLeur de la Compagnie française SOCEA-Pont-A-Mousson pour l'ins de DM, à ’ introduction d’une
centrales achats ou ventes d<
deutsche marke pourra être élargi
Une telle dl.êerskm dépend natu
Tellement de l’accord du Fond:
monétaire international, actuelle
ment en session à Washington
USA excédent
:
commercial
La Département du Commen
annonce ou^ pour iç mois d’août
le total des ©xnortat'mns américai
nés s’est, élevé à 3.4 milliards d'
dollars et celui d'e^. importations
environ 3,2 milliards ' de dollar
<

avoir été retenue par les îes- tallation de 514 kms, d'oléoducs sur le territoire koweïtien, destinés à la
1

ponsables de i enquête qui
1 ont plutôt considérée com
me une tentative de c: a-i :
venant des amis de Nicoud.
En tout cas, il né Tcm pe"
état d’un avis de fèroerches
qui aurait été transmis
aux
autorités helvétiques.
COMBAT — Lundi 29 Septembre 1969
taxe de pénalisation sur Tes de laissant apparaître un excédent d<
distribution cfë J'e.fU potable. vises étrangères importées* en la balance .commerciale de Pordr*
© ON ANNGNCt A. MILAN QUE « la Redoute à Roubaix », de Rou R.F.A. a u ,
- .
de h jnUhoqç de dollars.
baix, a acquis une participation de 50 pour cent du capital de la
En revanche, om estimer qu’un
« Vestro' S.P.A. », la plus gra'dde société italienne de vente par corres Le directeur gérant :
pondance. « La Redoute à Roubaix' )>, première société française dans ce contrôle des changes est hors .die Heary SMADJ A
question, car une telle mesure por
secteur et dont le chiffre d'afféites r'dprésente 27 pour cent du marché terait atteinte à la libre .conver -
-«
français des ventes par correspondance déploie également son activité tTOprlmerie
tibilité du dcutsche mark.
_
a La Presse de France »
sur le marché bêlgë. A plus longue échéance, on pré Me dan (78)

le parlement ouvre cette
SEMAINE SA SESSION D’HIVER
se
[ue
il Les coups portés au gouvernement Chaban-
Pelmas par les amis de MM. Louis Vollon et
n. René Capitant rejoigne ceux qui sont lancés
>n. de la Républi
par les adversaires au Presidentl’TJDR
ri- que presque dans les rangs de
tiJ vert de fidélité totale au Général desous cou
Gaulle.
ay Par ailleurs les attaque dont M. Giscard d’Es-
'Ti- taing est l’objet, bien quêelles n’émanent que
d’un petit nombre visent à afflaiblii le principal
ue responsable du plan de redressement durant
.ra| l’exécution de celui-ci . le choix- de cette tacti
que trahit des préoccupations Politiques
IE' Cependant toute cette activité ne provient
que de quelques dus qui possèdent des orga
*ce
ois
nes de presse leur permettant d’amplifier la ré
ni
ais sonnance véritable de leur agitation.
Les dtbats qui vont s'ouvrir au Parlement, à
:es
;nt paLtir de cette semaine et pour la duree de la
session dhiver, auront pour même de permettre
sr-
ûs- mineure mesurer les courants qui animent la
majorité et plus particulièrement l’UDR.
La discussion budgétaire sera sans doute dif
ficile mais on se rendra peut êt>e compte du
caractère encore très marginal des diverses of
fensives lancées contre le pouvoir en place.
Plus sérieux sera sans doute pour 'e gouver
nement la rentrée universitaire, plu? difficile
encore l’accord qui sera fina'errent être trouvé
entre les directions responsables et les syndi
UN DEPUTE
UDR ADHERE
A L’UDT
Le Dr. Maurice Georges, dépu
té UDR de Seine-Maritime, a
adhéré à l’Union démocratique du
travail (UDT) que viennent de
reconstituer MM. René Capitant,
Louis Vallon et un certain nom
bre d’anciens collaborateurs de
pi- l’hebdomadaire Notre République.
c En adhérant à l’UDT, je reste
fidèle à M. Capitant et je suis
député que je fais de la politi
que, a déclaré le Dr. Georges.
Le problème social, très aigu en
France, ne peut trouver d’autre
solution que celle de la participa
tion, telle qu’elle a été défin.e
par M. Capitant, en particulier
au congrès de Poitiers, il y a 4
ans. Elle est la plus proche de la
participation définie par le géné
ral de Gaulle lorsqu’il parlait de
la ” troisième voie entre le capi
talisme et le communisme ” ».
De son côté, M. René Capitant,
ancien Garde des Sceaux, a parti
cipé hier après-midi à une partie
des travaux de la délégation na
tionale de l’Union gaulliste popu
laire (mouvement créé le 24 mai
dernier), réunie à huis-clos pen
dant deux jours pour définir son
Jl action politique et les conditions
de son adhésion éventuelle à
l’UDT.
L’Union gaulliste populaire,
dont l’objectif essentiel est la
participation telle qu’elle a été
les
définié par le général de Gaulle,
:io-
veut être «c un mouvement de
ar-
base
du Les décisions qu’elle a an
».
or- noncées hier soir à l’issue de ses
in- travaux seront donc soumises aux
les, différents groupes qui la compo
et-
sent (Union gaulliste progressis-
iies
de
gi-,
Comité populaire de liaison.
Civisme et Progrès, etc.), avant
devenir définitives.
.tu-
îdS
ilé
on.
ABONNEMENTS
France et Communauté
1 mois — 13 Francs
rre
2 mois
njt.
— 25 Francs
-ai- 3 mois
— 35 Francs
dr
c
à * mois — 65 Francs
afS
— 120 Francs
1 an
de
dre
Pour chaque changement
adresse* ; 0,60 F en timbres
a
t très courte délibération, a ordonné
e une bande d’abonnement
Règlement
Par chèque ou virement
a notre CCP 32-64 Paris
POLITIQUE INTERIEURE
cats des diverses brandies du secteur public.
Les remous provoqués autour de la personne
du Général de Gaulle vont-ils décider ce der
nier à sortir de son silence ? dans la mesure ou
les pressions qu’exercent sur le pouvoir en pla
ce des groupuscules qui travaillent publique
ment à réussir les conditions necessaires à un
retour de l’ancien chef de l'Etat finissent par
affaiblir l’autorité de nos actuels dirigeants un
peu de clarté venant de Colombey permettrait
de ne plus s interroger sur les desseins du Gé
néral de Gaulle.. Par contre si le silence se main
tenait on pourrait légitimement supposer que
l'ancien Président donne sa caution à ses
bruyants partisans et participe ainsi directe
ment à une tentative conduite pour réaliser un
processus déjà entamé.
Dans ce contexte on peut se demander si le
Général de Gaulle disposerait dans les milieux
militaires de suffisamment de complicités pour
appuyer éventuelletnent un retour à la têt*
des affaires. On le pense, même chez d’anciens
partisans actifs de « l’Algérie fiançaite ».
En dehors de conflits sociaux graves ou dis
cerne mal cependant les conditions d’un coup*
de force qui réclamerait, au moins pour un
soir, la collusion de de Gaulle et du Parti
communiste.
Jean-Claude VAJOU
NOUVELLES POLITIQUES
M. Bourgès-Mounoury premier numéro doit paraître le 2&
octobre prochain."
serait candidat
à la présidence du parti
Né en 1933. M. Philippe Dondoux
est licencié en droit, diplômé de
syndical l'Institut d'Etudes politiques et
ancien élève de l’ENA. Depuis 1967.
IJp certain nombre de dirigeants il était Maître des requêtes et
J i parti radical socialiste, en par rapporteur adjoint près le Conseil
tie ulf-r des présidents de com Constitutionnel.
missions techniques du parti,
comme le Dr. Bertran, piésident le convention
c;e ;a commission oes Affaires nationale du front
étrangères, envisageraient, dit-on,
des rapatriés
avec faveur, l’élection d’une per
sonnalité non parlementaire à !» Devant 120 délégués représen
tête du parti. tant les centaines de milliers de
La candidature de M Maurice rapatriés d'Afrique du Nord, ceux
Bourgcs-Maunoury aurait été re de France comme ceux de l’étran
ger (notamment d’Espagne et de
tenue Ce problème sera soumis Suisse) s’est ouverte hier à Lyon.
à la prochaine réunion du bureau
sous la présidence du général
national du parti. Edmond Jouhaud, la première
convention nationale du Front
M Maurice Faure, député du national des rapatriés.
Lot ancien m.nistre, a déjà fait
Cette première journée a été
connaître son intention de se por concrétisée par le travail en
ter candidat au fauteuil présiden commission qui a fait le point
sur le mouvement à un moment
tiel, lors de l’élection qui aura
lieu à l’issue du congrès national où la situation se présente sous
un aspect assez différent de ce
radical socialiste le 19 octobre. lui qu’elle revêtait ces dernières
M René Billeres, président du
parti depuis 1965, n’est plus sta
tutairement réeligibie, ayant rem
années Les délégués ont étudié
et analysé les mesures proposées
par le gouvernement et ont mis
pli deux mandats consécutifs de
deux ans chacun.
l’accent sur la gravité des pro
blèmes restant en suspens.
Une commission a siégé la nuit
dernière pour préparer le com
VI.Philippe Dondoux muniqué final qui sera soumis ce
nommé directeur matin à l’Assemblée plénière, a
l’issue de laquelle les participants
du cabinet de Léo Hamon se rendront à « La Duchère »,
grand quartier neuf de Lyon,
M. Philippe Dondoux, Maître deg afin de se recueillir devant le
requêtes au Conseil d'Etat, a été monument aux morts d’Oran.
nommé directeur du cabinet de M. rapatrié Lan dernier.
Léo Harpon, secrétaire d'Etat au
près du Premier ministre, porte-
parole du gouvernement, en rem
• M. Georges Caillau, député ré
publicain indépendant, conseil
placement de M. Paul Marie de La ler général, a été élu maire de
Gorce, qui cesse ses fonctions Nerac (Lot et Garonne) par 16
pour devenir directeur de l'hebdo voix sur 23 votants. Il succède à
madaire « L’Actualité », dont le M. Chenevoy récemment décédé-
MISE EN LIBERTE PROVISOIRE
D’EUGENE PIEROTT1. LE LEADER
AUTONOMISTE CORSE
La 5cme Chambre Correctionnel défaut à 5 ans de prison, avait été
le de Nice, devant laquelle devait appréhendé le 21 août dernier à
comparaître sarn-di Eugène Pierot- Ajaccio. Amnistié en ce qui con
ti. leader du mouvement Corse li cerne s es activités politiques, Eu
bre, hospitalisé à Marseille après gène Pierotti protestait aussitôt
36 jour s de grève de la faim, a « contre son arrestation arbitrai
accédé à la nouvelle demande de re ».
mise en liberté provisoire, dépo
sée par le défenseur de l’accusé. Il prétendait à l’époque « avoir
Prenant acte du rapport très été victime d’une machination » et
pessimiste des médecins nommes avoir été arrêté « au moment où il
le 25 septembre pour « examiner s’apprêtait à se constituer pri
l’état de santé » du leader de « Cor sonnier ». Il commença alors à re
se libre », le tribunal, après une fuser toute nourriture.
Le 6 septembre, très affaibli déjà
liberté pure et sim il était transporté à la prison des
« la mise
ple » de l’autonomiste insulaire. Baumettes, pour être hospitalisé
Ce dernier, poursuivi « pour une quinzaine plus tard, dans un
état alarmant, à l’hôpital dfô la
abus de blanc-seing », motif pour
lequel il avait été condamné par Conception à Marseille,
L’HOMMAGE DU
PREMIER MINISTRE
A JEAN MOULIN
M. Jacques Chaban Delmas a
morial dressé à la mémoire de
Jean Moulin, près de Salon-de-Pro-
vence, en bordure du canal du
Rhône. Parmi plusieurs membres
du Conseil National de la Résis
tance était présent celui qui en
fut le Président après la mort de
Jean Moulin : Monsieur Georges
Bidault. Pendant toute la nuit, des
anciens combattants de la Résis
tance avaient participé à une veil
lée au pied du monument après
que M. Duvillard, Ministre des
Anciens Combattants avait monté
la première garde (M. Duvillard
avait auparavant inauguré le nou
veau eimetère militaire de Luynes,
une nécropole de. regroupement où
reposent 10.000 soldats).
Après avoir entendu la Marseil
laise et passé rapidement en revue
les troupes qui rendaient les hon
neurs - élèves de l’Ecole de l’air
de Salon-de-Provence, musiqué de
GENEROSITE ET ENTHOUSIASME
Pour tous ceux et pour toutes
«
celles qui eurent le bonheur de
s'y consacrer dans leur jeunesse,
la Résistance fut une épopée, an
plein sens _du ternie, et non pas
celle que les générations sont ac
coutumées ô se réciter, mais celle
enseignée pendant qu’on la vit, au
lieu de la rever. Le refus de la
défaite, le poids de l’occupation,
la cinte de l’abaissement, élaborè
rent leur amour de la patrie qui,
à son tour commandait énergie,
couragé et héroïsme. D’abord, la
France devait être libérée. Certes,
chacun savait que la libération
viendrait de l’extérieur, de L on
dres d’où avait retenti l’appel d*><
18 juin, de ceux qui, au sein ~du
puissant dispostif allié, consti-
tuaient la mieux armée et la plus
puissante des forces françaises.
Mais aussi, chacun, du fond de
l’dme, voulait que cette libération
lui dut quelque chose, ce quelque
chose pouvant d’ailleurs être sa
LA JEUNESSE D LA FRANCE
Oui, nous l’avons aimé le vi
«
sage de la France captive enfui
au plus profond de nous-mêmes.
Nous l’avons imaginé, son visage,
baigné de nos larmes dt joie au
jour _tant espéré, tant il est vrai
que pour ses enfants c’est bien le
Les images
d Epinal
Le climat patriotard dans
lequel se déroulent, cette an
née, les cérémonies anniver
saires, de la Libération et de
la naissance de Napoléon, a
de quoi détourner les Français
- qui ont
déjà la réputation de
méconnaître la géographie - de
l’histoire. D’une guerre à l’au
tre, les modalités du souvenir
changent pieu : la rhétorique
est aussi plate, l’histoire est
aussi déformée, le folklore est
aussi ridicule et c’est la même
nostalie un peu masochiste et
de gloriale rétrospective Et
d’année en année le culte dé
risoire se perpétue : un jour
nous aurons, à la place de la
théorie des sains, un calen
drier laïque national et répu
blicain.
Que la France n’oublle pas
la Résistance, que le monde
n’oublie pas les horreurs du
nazisme, que les vivants se sou
viennent de ceux qui furent
victimes des soubresauts de
l’Histoire, c’est nécessaire. Mais
si nous avons un passé ce
n’est pas celui des Images
d’Epinal, surtout quand celles-
ci n’ont d’autre but ciue de
servir une légende gaullienne
que nous avons pourtant vu
sombrer dans la plus triste
vieillesse et une idéologie con
servatrice mal déguisée.
Jean Moulin mérite mieux
aue la pâle rhétorique de M
Chaban-Delmas. La Résistance
mérite mieux que ces commé
morations dérisoires et menson
gères.
Gilles PLAZY
Lundi 29 Septembre
l’air - M. Chaban Delmas, qui fut
au temps de la Résistance le dé
légué militaire du général de Gaul
le, le pendant de ce qu’était sur
le plan civil Jean Moulin, a fait
tomber le voile du monument. Le
Premier ministre était accompa
gné de Laure Moulin, la sœur du
héros, d’Hervé Montaret qui fut
parachuté en même temps que lui
et d’un petit garçon anonyme
choisi au hasard dans la foule
pour représenter la jeunesse d’au
jourd’hui ...
M. Jacques^ Chaban Delmas a
évoqué la personne du héros, le
Préfet, qui, en 1940, se tranche
la gorge pour résister à des pres
sions de l’occupant, l’homme de
gauche nommé par le Front Po
pulaire, le Président qui réjoignait
Londres, l’émissaire de de Ow».»
en metropoli, l’unificateur de la
Résistance et* le fondateur du
CNR. Voici la péroravion de son
discours :
mort.
« Mais la libération du territoire
n’aurait encore été que os l’his
toire, l’épopée exigeait davanta
ge : que la France libsiée rendit
droit de cité à la frntexni*-* en
enterrant le règne de l’iniustic»
sociale. Alors, on vit iu plus -pro
fond de la clandestinité, de-tant
de reflexions solitaires, de tant
de réunions périlleuses, swgir. par
pièces et morceaux auxquels pen
daient souvent quelques goutte*
de sang, ce programme du Con
seil national de la Résistance qui
demeurera pour nous tous le té
moignage de ce que peuvent en
gendrer générosité et enthousias
me. Peut-être tel chapitre était il
incomplet, peut-être tel moyen
était-il incertain, mais tss interval
les ont rayonne de tant de cha
leur humaine, qu’ils continueront
à jalonner les voies de l’avenir
Comme ils n'ont cessé de le faire
jusqu’à présent.
visage de la mère qui contient et
reflète tous les sentiments qu'ils
éprouvent, leurs joies, leurs pei
leur espérances. Et pour
nes,
nous, si jeunes à l’époque, il s’a
gissait de rendre à la France sa
jeunesse, dure et tendre à la fois.
La jeunesse de la France, seule
la junesse de France peut le lui
offrir en la récréant indéfiniment.
« Jeunes qui m’écoutes, jeunes qui
lires ces lignes où les larmes se
melent aux rires, ces lignes d’a
mour. retenez bien ce fidèle por
trait que le général de Gaulle,
notre inspirateur inspire, fit de
Jean Moulin, notre frère inoublie:
Cet homme jeune encore et
«
dont le caractère avait déjà
formé l’expérience était pétri
de la même pâté que les meil
leurs de mes compagnons.
Rempli jusqu’au bord de l’dme
de la passion de la France,
convaincu que le gaullisme de
vait être non seulement l’ins
trument du combat mais enco
re le moteur de toute une réno
vation. pénétré du sentiment
que l’état s’incorporait à la
France libre, il aspirait aux
grandes entreprises. Mais aus
si, plein de jugement, voyant
choses et gens comme ils éta
ient, c’est à pas comptes qu’il
marcherait sur une route mi
née par les pièges des adver
saires et encombrée des obs
tacles élèves par les amis.
Homme de foi et de calcul,
«
ne doutant de rien et se dé
fiant de tout, apôtre en même
temps que ministre, Moulin de
vait en dix-huit mois accom
plir une tâche capitale. La Ré
sistance dans la métropole, ou
ne se dessinait encore qu’une
imité siimbolique, il allait la
pratique. En
mener à l’unité prisonnier,
suite, trahi, fait af
freusement torture par un en
nemi sans honneur, Jean Mou
France
lin mourrait pour la soldais,
bons
comme ta.nt de où
qui sous le soleil dans l om
bre, sacrifièrent un long soir
vide pour mieux remplir leur
matin ».
De
« Alors, les jeunes, a vous.
main vous assumerez la France ».
1969 — COMBAT J
 UNIVERSITE
— S@li.4B. -
Enseignement agricole
LES SYNDICATS DU SECTEUR NATIO
NALISE CONSULTENT LA BASE GREVE DIVERSEMENT
:
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LE SMIG SERA UN PEUGEOT : FIN
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TEST DES INTENTIONS DE UA GREVE àpp

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le 17 octobre au Centre un droit do réponse ©

Dauphine à l’ORTF de
pré
journée n dos
La deuxième tranche des ins A la suite de la « aile
criptions en première année au tionale d’acti«n » organisée hii C
Cemre universitaire Dauphine est « pour protester contre
la polit
fixée au 17 octobre à 9 hautes que du secrétariat d’Etat à pl I en
41, i
Jeunesse et aux Sports »,
« dans des conditions qui seront 5,5
décidées par l’U.E.R, (Unité d’En- sieurs organisations, dont la Fi 0.7
seignement et de Recherche) pre dération française des Maiso:
mier cycle, en liaison ave l’admi des Jeunes et de l a Culture, li ver,
nistration univrsïtaire », indique-t- foyers ruraux Léo Lagrange. !i
©
auberges de jeunesse, de la ri
on au Contre Dauhine.. gicn parisienne ont adopté ui
Les inscriptions avaient com A !:
mencé lundi matin et avaient dû motion qui a été remise au s
être arrêtées dès l'après-midi, en créatriat d'Etat à la Jeunesse; MOS
lég
raison de l’afflux des candidatu aux Sports. 0
res. Cinq cents étudiants ont pu Dans cette motion, « les sali pas
alors s’inscrire e n première année. ries du secteur socio-culturel dt été
L’an dernier, ie premier cycle com mandent que les mesures frap ton:
portait 17500 étudiants. pant les salariés des organisa talr
L’administration de Dauphine tions - notamment la suppressio SP!
attend maintenant de connaître les de postes - soient rapportées, < ter;
résultats des examens du prom.er que cesse la campagne diffama bat
cycle, une « priorité » sera en effet toire du secrétariat d’Etat »• 1

donnée aux redoublants Lofs des est également réclamé qu’m

prochaines inscriptions. Eh outre, « droit de réponse soit
accord

ie nombre de s nouveaux assistants à l’ORTF aux organisations, ne

et des postes complémentaires tamment par la voix de leui
n’est pas encore connu. A ceia
. syndicats ». Une demande da»
s’ajoute à Dauphine, le souci de ce sens a été adressée au diree
conserver les méthodes de travail teur général de l’ORTF parMai
en cours l’année dernière, notam Fédération Française des
ment les pelit s groupes de 20 à 25 sons de Jeunes.
étudiants qui remplaçaient géné
ralement les cours magistraux-
Le départ pour Clichy des sections Grève scolaire
de l’Ecole des -langues) orientales
devrait néanmoins, permettre de au CEG de Clichy
libérer de.s locaux pour lés étu
diants économistes de Dauphine. L’association des pareni S
Les inscriptions du 17"octobre se —
d’élèves du CEG Jean-Jaure S’oi
ront — comme pour la première de Cl’.chy, ont décidé de ne P d’o
closes sans piéavis dés
11
tranche tivt
que les seuils pédagogiques seront envoyer leurs enfants en 6e
dépassés. partir du lundi 29 septeniW 1
P
Cette décision est motivée,-sel° gué
les parents par l’absence d
sei]
MM. Michel Butor . professeurs de français et i tre
mathématiques. Une délégatP et-
et Josue de Castro PN
se rendra cet après-midi au WJ fai
continuent d’enseigner nistère de L’Education nation:' 1
de
dm'
« pour que des mesures le
3

à Vincennes blés soient prises permett 31 len

d’assurer le fonctionnement n° J le
L’écrivain Michel Butor et le mal de la classe ». S’Pt
sociologue Josue de Castro sont Pai
officiellement nommés profes © Mise en place au soin de l’F’d Qui
déi
seurs associés au centre univer versité des sciences sociU
col
sitaire de Vincennes, par dé avec la collaboration de la déléga le
cret publié samedi au Journal tion à l’aménagement du territÇ ' 1
la
Officiel. du ministère de l'Equipement eU Pli:
Tous deux y enseigaient déjà la ville dp Grenoble, une U >-
roj
aménagement -

l’an dernier. Leur nomination « organisation et sa

ouvrira à Grenoble le 27 ocUUr
prend effet à partir du premier
octobre 1969 et s'achèvera.
Les candidats intéressés sont !’
d’envoyer tin dossier compr^
j de;
fai
ho
« sauf reconduction expresse », un curriculum vitae à l’U.F H '
for
le 30 septembre 197 0. rue Lesdiguier, avant le 4 octet* 1

ext
C’o
et
4 COMBAT
PêLlTiQÜI ËTHlWlilKE
 POLITIQUE ETitANGERE
PRAGUE : DUBCEK EXCLU DU PRAESIDIUM **

ET SMRKOYSKY DU COMITE CENTRAL

Un poète
Pour vaincre les charognards
marxistes du Kremlin, il faut
être aigle. Quand on est Tchè
que, il faut être scorpion. M.
Dubcek était poète. Il n’en
avait pourtant pas l'apparen
ce, à la tribune son parler était
monocorde ; il bégayait pres
que, comme un timide. Taci
turne et modeste, travailleur
infatiguable, il s’habillait d’un
triste complet gris. Et il sou
riait comme un désespéré qui '
découvre un horizon vierge et
tremble d’espérer encore. Il
était chef d’Etat et pourtant,
il était poète : il s’est chargé
de l'âme d'un peuple et il en
BOLIVIE : LE CODE HANOI VA RESSERRER a fait un printemps.
Mais que de silence, avant
ce chant funèbre pour ur. mon
de qui meurt de naître.

PETROLIER ABROGE SES LIENS AVEC PEKIN Alexander Dubcek est né le

27 novembre 1921, à Ugrovetz»
en Slovaquie ; son histoire suit
la même route que celle de son
peuple.
Peu après sa naissance, son
père émigre aux U.S.A. Bien
tôt, la fantaisie guerrière et
dominatrice d’Adolf Hitler abat
ses désirs sur la Tchécoslova
quie. Le père d’Alexander Dub
cek vient en Europe, rejoindre
les rangs des travailleurs tchè
ques en URSS.
En 1939, il est de retour en
Tchécoslovaquie, communiste
convaincu, il milite dans les
rangs du P.C. déclaré illégal
Durant la même période, il est
serrurier et forgeron. A la
mort de son frère assassiné par
les nazis,, il rejoint les maquis.
Fait prisonnier, il est déporté
à Mathausen.
Le bel Adolf et le Géorgien
règlent leurs comptes. En 1945,
l’heure de la liberté sonne pour
la Tchécoslovaquie le tocsin df j

l'internationalisme stalinien
Mais à cette heure, sait-on
que Djougachvili est un vam
pire auprès duquel Hitler tait
figure d’enfant capricieux ?
Un pays est à construire. Dub
cek a ia foi. Employé à la bras
serie de Tretchin, il est nommé
secrétaire local du Parti, en j

1949. Deux ans plus tard, il i

est député, à l’Assemblée na

tionale. puis secrétaire du
Comité du Front National de
Bratislava. Il monte encore en
grade et devient premier se
crétaire ds comités régionaux
du P.C. de Banska Bystrica et
Brastislava.
Au 9e Congrès du P.C. tçhé-
coslovaque, il est élu membre
du Comité Central. En 62, il
devient membre du Praesidium.
Un an plus tard, secrétaire de
la Slovaquie, en remplacement
de M. Cernik, il défend avec
âpreté les droits de la terre où
il est né. Antonin Novotny,
stalinien notoire qui se serait
coupé la main droite pour
montrer qu’il était à gauche,
en profite pour le traiter de
nationaliste bourgeois. La liber
té est une valeur bourgeoise.
Sans doute sait-il alors qu’il
est des périodes d’histoire où
la parole vaut mieux que les
actes. Pour lui, cependant le
temps de la parole n’est pas
venu. En dictature, il faut être
le Numéro Un, pour dénoncer {
la tyrannie. Cinq ans plus tard,
en Janvier 1968, il est à la tê
te du pays. Il a 46 ans. C’est
l’âge où toutes les audaces
sont permises : on ne les accuse
plus du péché de jeunesse. La
liberté roule comme un ton
nerre ; la Tchécoslovaquie de
vient un satellite pirate, im
pulsif, il l’a été ; sentimental
aussi. L’homme d’action lui re
prochera de s'être laissé em
porter par le souffle de la li
berté. Mais pouvait-il tricher
avec Moscou ? Et avec son
peuple ? Le temps n’était pas
à l’action. Dubcek ne prend
pas ; il donne. Comme la li
berté est sans partage, il don
ne tout.
Mais la liberté est un mot
qui fait trembler Moscou. Mos
cou prend peur quand il ap
prend qu’on peut être heureux
en communisme. Moscou char
ge.
L’homme peut tomber, son
peuple s’élève. Et dans la step
pe une étoile a pâli.
Michel PILOTIN
 REPONSE
LA CRISE DE L'EGLISE
A ETIENNE
LES PRETRES DECREPT
(tain
U y a quelque chose
ennyyeux chez les catholi
•peu hyper-tradïticnalistcs : ce
ques le réflexe du
que j'ose appeler
taureau, A la moindre idée
dort ils n’ont pas l’habitude, un so
et qui devient pour eux
chiffon rouge, ils s’élancent P1
çlr
dons l’arène, tète basse, cornes voir
avant, sans plus rien PJ
en combat est
ni entendre. Leur pe
R€LK2K3N souvent aussi beau qu’inutile. de
présents résultats, les services compétents met Etienne Décrépi, ici même Le JS

services de llepis- ment très différent des lenteur à nous sortir de l’i-gtwvr&Mce, sur les 26 août att&que de
cette ma toi
Icâcs varient du -prêtre », les tent une (remarquable selon des méthodes nière mon article du 30proposi juillet, le
consultation natio parmi i

Sous le itlfere « 60.000 grande consultation menée eux,

la résultats de la qui commentait Suenens les
.du (dto^e.^os
publier les résultats de
valables d’ailleurs. Troisièmement, parce •que, m<
viennent -de la crise d’enquête beaucoup plus de vue statistique sur
copat après 1 éclatement de
extraits üe lettics résultats laïcs, d’un point tions du cardinal et
nale lancée net îbkwer. bourré de tableaux, d des
et tout simplement, les compte rendu est très honnête, puisqu’il en célibat ecclésiastique. Ilquia sait vu
cahier 21 x analytiques et synthétiques. C'est un événement,
27, de 164 pages, en ce -national, sont fauœ le
juger du degré .d'er le mol : aussitôt, lui
de réflexions publication de ce type dans avertit et puisqu'il donne tous les éléments pour
magnifiquement écrire na
s'agit doute de la première n’avaient eu souviendra,- s’il veut prendre argument de nette
sens qu'il sans
Jamais un tel nombre de laïcs
reur ;; mai» qui s’en l’opinion des laïcs français » ? même plus su lire.. Alors plai que
l'histoire de l'Eglise. public n’avait dispose d une considérant comme «
toute
l'occasion de S'exprimer ainsi,
jamais le consultation en la toute la page étaii un
réponses. doyer pour le célibat évangéli
publication aussi ample des (c’est-à-dire libre et vo
est celui d une grave
Mais, devant ne volume, fadt-e le premier sentiment
quel but -a-t-on lance .cette -Spec Par obéissance que
lontaire). il y a vu le souhait
Dans
inquiétude : fyue ma-H-um en quel tour de passe-passe allons-nous assister
?
de 1 abrogation du célibat. f
taculaire opération ? etmême, à laÛ.QQO signatu des laïcs qui Pourtant, devinant que au
bien vain, plus de laïcs français, c’eSt l’opinion j'a
rais des lecteurs pressés,
des « l’opinion fies
à sa suite ? Sera-ce le dont certains nous ressas Ce n’est pas l’Abbé Toulat même révélé que à
vais fait mettre en italiques,
piquant, M. a
ont voulu répondre. Fait de réponses, et celles qui rentrent dans le
bien-pensants au pape,
de la ikfttre des
res
sent
»
les oreilles depuis quelques mois ? la plus grande abondance pensent Une consultation plusieurs reprises, le moi dis sur
qui lequel porte tout l’actuelle
des : «
millions de voix, quelconques, pou plus de détails, sont celles FTous gens
qu’il y ait problème.
cussion : non pas a célibat
150 voyons
Comme si 50.000. 150.000 ou à la nature d'un problème réel, perçu sur la réforme du
clergé ? ne .pas »
vaient changer Quelque chose
consciente et comme si, du point de vue Cependant, par obéissance, nous répondons aux
ceci,
questions qu’on nous
ceci et cela, en résumé, mais « loi » du célibat. Cë ri est
minorité ?
prudent prêtre doit être foi -que
et posé par -une prétend constamment se situer, il était
pose : nous pensons apprisque le
doit être ... ». point par mauvaise traâicteur
pastoral auquel un juste bonnes à légitimer un avait qu’il mon fougueux con
« •»„ référendaires, tout ce qu’on nous mot, le prin
d’employer des méthodes écrasées ? Car, jusqu’à plus .ample informé, publication elle est introduite par divers tableaux aura soustrait ce citations qu’il
durcissement des minorités bourgeoise. Son nom signifie « As Fkrnnêfceié de la :
répondants » ; Us y sont classés .par âge sexe, cipal, d’une des
l'Eglise n'eat .pas une démocratie minoritaire, s’il physionomie des article :
;
l'unanimité se fait autour du sur la & socio-professionnelle. Cette dernière indication est pré fait de mon propre il
semblée ». dans laquelle
dans laquelle le minoritaire se rallie, se région, catégorie
comparant les pourcentages de répondants aux pour j’avoue qu'à cet enâroii-Ui. emporté
apparaît quTO a raison ; et prouvé que sa pensée et son action -trahis cieuse • car en catégories socioprofessionnelles dans le pays, un n'était pas souligné;
simplement U ne
retire (ou est -exclu),, s'il est centages des mêmes
résultat suivant : les membres des professions par son -élan, De même, ü s'-est
sent la ligne commune. majo rapide calcul donne le intéressés à l’enquête 7 fois plus l’a pas vu. . ht
Charité, le régime de l'Eglise. Les * sont
lrbéiales et les cadres moyens senation les cadres moyens 8 fois plus ;; mis à foncer avant devoir
Voilà le i< régime » de la interprètes bourgeois du Concile, et -Qu’ils ne sont nombreux dans la ;
l’indaistrie et du coiwlnsi&n; car elle me
rités », quoi qu'au aient dit les philosophie démocra fois moins les patrons de ma toute
nnachroniquement de la les agriculteurs presque 2 ;
ouvriers 7 fois .moins. semble apte à dissiper
tous oeu-x uqui relèvent dans ce système. Manquera-t-on perpé-
commerce h peu près 3 fois moine ; les équivoque.
tique de 1769 n'ont lien à voir des Ecritures et de la le laisse: penser, Une minime coquille — que
Conclusion : il ne s’agit pas, -comme le titre peut
simplement du sens
tuehemenl d'imagination, ou soudainement que Jésus-Christ l'opinion de 50.000 tout le contexte corrigeai! —
Tradition, pour que, s'apercevant tout laïcs quelconques, mais de taurine mé
monarchie, on tombe de Charybde en des réponses de 50.000 résultats sont pas surpre peut excuser cette
ne
n’a pas institué son .Eglise démocratie
en
? Et cela dans le
siècle même laïcs d’une classe. Dans cette mesure,
enquête ...
les
prise : dans la traductionpoint que
Scylia. et Tira en fasse une profane fournit, enfin, les éléments peur nants. On les connaissait sans troisième
je donnais du Suenens,
où la philosophie politique dilemme Elections trahison », il ne du cardinal
fmmis
sortir du séculaire et Stupidedevant ces méthodes
? «
d’appel à l’opinion, écrit non pas « il faut des marier
faut pas hésiter à le dire, employer dans l’Eglise. À l'usage de l'Eglise les prêtres » mais «
prê
qu'on voudrait maintenant tres ».
autre coquille — qui
mauvaise grâce de ne pas souligner, quand même, Une
changeait rien
Ceci dit, on aurait précisément dans le fait cette fois ne
médiocratie référendaire l’intérêt majeur de cet énorme effort. Il réside
compte pas, mais au sens — peut trouver ici Poe.
La d’Eglise, le nombre de voix ne sa correction, la puis
qu i, sur des questions Or il trouve qu’â part les casion de
ci
frotter les mains, du propre aveu de celui la qualité des idées et des sentiments. se
remarquablement composé, qu’elle se rencontre dans
C’est .porniQuoi an peut se dossier,
consultation, M. l’Abbé Toulat : 'les évêques, quelques tableaux de chiffres, le
près toutes les questions qui tation d’Etienne Decre.pt; Egli#e
qui a rassemblé la présente
à la presse, ne se sont constitue une mine de réflexions sur à peu n'avais pas écrit : « une Egli
a-t-il dit lors de la conférence de présentation
prêtre aujourd’hui rôle général, rapports avec leurs mais « une
aux résultats. Le danger ne viendra donc touchent au
formation
:
et séminaires, structures du clergé, se mondiale »., effectivement
pas intéressés outre mesure fidèles, des mouvements et journaux fidèles et les incroyants, politique, costume, un se mondaine,
prêtres, des
pas d’eux, mais des maintenant disposer du document pour se moire célibat, travail profane, engagement syndical et
de position, les païenne, fondée sur la fores
catholiques ‘Qui vont Sur chaque prise Par
chapitre entier sur les évêques, etc... nuancée. de ses janissaires, etc... »
quittes avec les problèmes chauds. avis sont classés, avec leurs motifs, en pour, contre, position
là il est bien évident que je
superficielle; sur
introduction, très honnête sur les conditions .de l’enquête, Pas moyen, donc, de pouvoir en rester à une opinion
pareil instrument. n’entendais pas « notre mère
Sans lire T 50, qui maintenant d’un comme me
ceux-là vont sans doute se précipiter sur le tableau de la .page chaque problème, quand on dispose la sainte Eglise »,critique; si
& seulement des répondants nettement en faveur du mariage exclusivement à cela, que M. l'Abbé Toulat, le reproche mon employé
montre 3 absolu au prêtre- C’est d'ailleurs à cela, et je n’aurais pas
des prêtres j ou sur les autres tablaux 40 % de non laïcat catholique plan national, semble non, à
l’article indéfini. Personne,
:
syndical, 66 % à l’engagement politique responsable des affaires du au
Statistiquement sur
.engagement instruire
ouvrier, moins d’être né de la dernière
77 cù h son présente publication non pas
destiner- la ;
aider l’Eglise,
des ministres -de Jésus-Christ. réforme mais
être résolus ; ce que les laïcs pensent du
prêtre et
problème
de sa
un
;
dialogue sérieux. Dia pluie, n’ignore que cette Mère
Je ne dis pas la façon dont ces problèmes doivent
résoudre. Et « F Assemblée » à résoudre le
d’une
par
opinion majoritaire ou mino Eglise a eu, de tout temps, un
enquête peut servir Üe base pour les logue où chacun, qu’il soit au départ manteau assez large pour cou
je dis que cette ne 'lui-même ce qu’il pense. On
cela pour les raisons suivantes :
premièrement (la principale), parce ritaire, peut écouter les autres et dire
F franco, à la C.T.3.C., 31 rue vrir sur ses bras les saints et
les problèmes d’Eglise n’ont pas à chercher leur solution par la peut se procurer l’ouvrage, pour 8
les pêcheurs.
que
médiocratie référendaire. Deuxièmement, parce que les
prdblènaes des Oroulebartee, Paris 13e. BARUCH BARUCH
laïcs, regardent aussi un peu les prêtres
prêtres, s’ils ‘regardent les
est atatistique-
eux-mêmes : «t, sans doute parce que leur propre avis

«CONDAMNATION» DE LABRE DE NANTES (suite)

APRES LA apparaître caractè
radicalisme va avec ses
nécessairement par d’y replacer le op
rapports de la propagande me passe natio celui de la révolte euro res propres.
Plusieurs erreurs de trans les luttes de libération posé :
cette der
cription se sont -glissées dans communiste avec le Concile et nalistes et la phase des démocra péenne du clergé. Si L’affaire ne relève plus de
mes deux «rtieles sur la noti avec la politique pontificale; ties libérales bourgeoises,, de nière travaillait dans le sens la tactique communiste, et elle
fication du nouveau Saint-Of même depuis Pie XL peut du clergé. Si cette dernière contre elle. Elle a une
même le communisme ne li joue
L’observation la plus surpre travaillait dans le sens du absolumnt intérieure à
fice contre l'abbé de Nantes.
nante qu’on pouvait fairefut à atteindre ses propres objectifs béralisme bourgeois, elle, s® ré source
volonté claire,
En raison de l’importance de dans l’Eglise, sans faire long-
l’influence du l'Eglise ; la
l'affaire, il me semble préféra Rome, durant le Concile, celle-ci par la vélerait sous peut-être pour la première fois
exceptionnellement, de l’apparente absence de pres emps passer réformisme li communisme ( moscoutaire, l’histoire, de mettre ©a
ble, communiste même phase du variations dans
corriger oelles qui rendent la sion du monde béral et de la philosophie poli chinois ou cubain, lumière les pures intentions
lecture obscure ; sur lui. Le fait était invraisem tique de l'individualisme bour objectives, mais tout-â-fait se politiques de l’Evangile. Si elle
Article du 2/9, col, 2,-fin blable. sauf pour ceux qui veu condaires, d’une révolution subit en outre, à titre de cata
ligne 3, lire ; dans l'ambiance lent tout ignorer de l’intérêt geois.
C'est exactement ce qui s’est marxiste-léninistequi .est une). lyseur, une influence extérieu
actuelle ide l’anti-jwidisme. que les communistes portentdes à
effectué durant le Concile, ce Or ce n’est pas le cas. i i re,
1
c’est celle de la sociologie
Articcle du 2/9. col. 2, fin l’évolution de l'Eglise, et continue à s’effectuer tout ,L li 31 anti-léniniste et anti-trotskys-
parfaits moyens dont ils (dispo qui traîne ’ encore
du par. 1 ; Tls eurent niïsëri- au cours de la réforme post Cette ré vole te, telle qu’on peut la trouver
cor sans avoir eu contrition. sent pour agir sur elle. Mftis le conciliaire. Bien sûr. toute près
certains de
avec elle, et dans restes d’une dans l’ouvrage, trop peu tra
Bas de ia page, col. 2, ligne 2 : fait était absolument logique, sion communiste directe Elle est ses leaders, les vaillé, attribué aux frères
Ils n’étaient pas gênes par l’a dans le cadre d’une bonne absente de cette évolution. mentalité telle qu’on l'agauche con Cohn-Bendit : « Le gauchis
théisme de Mourras. Ligne 6 : stratégie et tactique marxiste- nue dans le clergé ded’Algérie. me » (Seuil 1968), Dans esprit
cette
Ils n’étaient pas gênés par l'a léniniste : ne s'exerce (puissamment)favo que
pendant la guerre sociologie, (le véritable
théisme de Maurras. Ligne 6 : L’Eglise, comme le continent de façon indirecte : en
risant, par tous les moyens était celle du de mal 68), le mot « commu
disciples politiques. Col. 4, fin africain par exemple, répon possibles, les tendances libéra Cette mentalité nisme» ne signifie évidemment
du par. 1 : groupes de pression dait, avant le Concile, à une PCF, de la CGT, des groupus formidable appareil
analyse marxiste des structu les bourgeoises, dont le catho cules léninistes ou tro^ikystes plus le
marxistes .*.* -lesquels savent, en licisme hollandais et belge, saisi mondial, que le réformisme (of
bonne tactique léniniste, qu”on res féodales ou d’Ancien Régi naissants. Qui n’a pas l’Eglise sert sans le sa
voire la philosophie politique balayée. l’es ficiel d
ne saurait arriver à la révolu me. au sens de la situation mo personnelle de Paul VI, sont qu’elle a été par
(trostfcystes voir, et que ne sert plus une
tion libérale bourgeoise narchique devant 1789.. .üe prit de mai 68 contestation beaucoup plus ra
même que le « poumon afri des réalisations avancées. compris, qui n’ont fait que Té*
J insiste sur oétte dernière Toute l’affaire de l’abbé de dicale, mais beaucoup plus
phrase qiû, non amputée, ex cain », après le « .poumon asiar cupérer le phénomène), ne
Nantes, et de sa violente oppo joüer saine. r«c//
plique seule les graves juge tique », ne peut se mettre di sition au Concile et au pape, peut prévoir ce qui va se
ments que je nae .suis permis rectement à respirer l’air com peut ère replacée dans ce con dans l’Eglise, quand la révolte
contestataire,
mmmu
muniste, mais que ia marche clergé, dit
au paragraphe suivant. Ils tou
de l’Afrique vers le communis texte. Mais il convient aussi du
chent toute la question des

10 COMBAT — Lundi 29 Septeijibre 1969

 JSiSTSCE

la faire partager, vous voterez l’ac

quittement et je le regretterai -
mais sans amertume - smon vous
confirmerez la condamnation des
Assises de Lyon ». (Toujours le
respect du Droit).
Me Soulier, d’entrée, démontre
Que ce fameux Droit, ce n est
pas la Justice, et qu’au nom du
Droit, dans l’affaire Do veaux, on
a commis un nombre d’irrégula
rités incalculables, et les droits :1e
la défense et de l'accusé .or* ' é
constamment violés, et pas seule
ment par M. le Président Ce.nous
aux Assises de Lyon en 1963. Quant
au fait que la Cour de Cassation
ait cassé en droit sur la procédure,
Me Soulier dit « Vous croyez
Que trois Car les des Sceaux, MM.
Payer, Jo:ce et Cagitant, ne se
sont attardés dans l’affaire De
veaux qu’à la procédure, qu'ils
n’ont fait que du droit 2 Allons,
allons, tout de même
... ».
« HUIT ANS
AVEC CE GOSSE »
Et Me Soulier montre que c’est
le malaise, le malaise que la jus
tice ne soit pas rendue qui a pro
voqué le procès de Dijon. Malaise
pourquoi ? : « Parce que, Mes
sieurs, l'accusation et sa nébuleu
se a mis huit ans pour bâtir son
dossier, requérant sur tcl'e char
ge, abandonnant telle autre char
ge, cherchant une charge nouvel
le, huit ans !
« Voilà huit ans, moi, que je
vis avec cette affaire dans la tête,
huit ans avec ce gosse qui m’écrit
et ne demande de l’aide, finit
ans, et malgré un supplément
d’information, un dossier impen
sable ».
Et Me Soulier s’adresse à la
partie civile : « Me Perrod, vous
qui écrivez des tivies now réha
biliter les innocents du 19e siècle, L’AFFAIRE RUSSIER :
vous écrirez au 2le siècle, un li
vre sur l’affaire Deveaux t».
Me Soulier, c'est la même aisan
ce, ia même nassion qu’à Lyon en
1963. C’est en plus une rigueur
dans l’argumentation qui durera
plus de trois heures, une audace
nouvelle dans l’attaque. L’une des
plus importantes de ces attaques,
c’est que. pendant un mois, après
îe meurtre de Dominique, la poli
ce n’a rien cherché, qu’elle a at
tendu Deveaux : l’absence c’e pro
cès-verbaux au dossier o ,ur cette
période le prouve.
«Hais pendent ce mois d’absen
ce de la police, Messieurs, il y a
la clameur publique, >,e Moyen-
Age 1 », écrie Me Soulier, avant
d ironiser froidement « sur e tra
vail de bénédictin de M. te com
missaire Durin après les aveux de
Deveaux. M. Durin va s’attacher
à démontrer que la réalité doit et
peut coller avec les aveux. Et ce
sont par exemple les « environ »
des horaires. On n’ü pas le droit
de condamner in bénéfice des
« environ ». ~On n’a pas le droit
do condamner sur cette violation
flagrante du droit qu’est le chan-
iage au sérum de vérité. Et puis
les aveux Est-ce que les gens
...
Qui ont avoué sont toujours con
damnés en Cour d’Assises ? ».

*. JE SUIS INNOCENT »
Me Soulier se recueille un ins
tant. Il
dit, sobrement : « Mes
sieurs, je pense aussi au père de
Jean-Marie Deveaux, frappé d’hé
miplégie, qui, à Lyon, en ce mo
ment, est devant sa radio. Ne le
faites pas attendre trop long
temps. Ne soyez pas longs, Mes
sieurs ».
Deveaux se lève pour sa derniè
re déclaration « Je suis innocent.
Je vous en supplie, monsieur le
Président, je souffre depuis huit
ans. Je suis innocent, Monsieur
le Président ».
Quarante minytes de délibéra
tions. Verdict. Deveaux embrasse
Me Soulier. C’est une double nais
sance : celle d’un innocent, celle
d'un grand avocat d’Assises.
Tl n’en reste pas moins vrai que
nous risquons de nous retrouver
ur. jour dans en prétoire pour
une nouvelle affaire du genre de
celle de Deveaux.
La Chancellerie y pense. M. Ple
ven prépare -les réformes. Mais
ses réformes réussiront-elles à
faire respecter dans les Cours
d’Assises ce principe qui devrait
être sacro-saint, et où la justice
at ie Droit ye •••ejotgr.ent enfin ;
•*.Le <bi/s doit toujours bénéficier
à •'accusé » ?
 En hommage à Charles Munçh
KARAJAN ET L’ORCHESTRE DE PARIS
PREMIERE SOIREE
JOUENT LE < REQUIEM » DE BRAHMS
DE BALLETS A
et Robert Kerns. Tout eomrren-
L'OPERA merrluire apparaît »uperflu.
La saison proprement dite de
TQrcheetre de t ari* « ouvrir*
tjQ Goacept-'Ofi tre*
versaillai- 7 ©etebre, au Théâtre des»
4e,« Piutvâüld » serait un ai* Champs-Elysées également, a. et
niable ctivt*i‘wfi4>®n\©nt tIas8Îcju©i en hommage à Berlioz, « La
%t même Agréable, si i
était cian- Damna tien de Faust » avec N;-
sé par les artistes du Kirov. In eolaï Uetkla, Gabriel Bacçuiur,
terprète par des üanseurs qui ne Pierre Th au — Victoria de
possèdent #.i l'élégance, ni Angeles, souffrante, devra être
Style, m meme la technique et remplacée — et les Choeurs ou
1« « prejireté » nécessaires — es Théâtre National de l’Opéra
qui ne les empêche pas de se sous la direction de Ge«? «ea
rengorger sans crainte du rile Prêtre. Ce même concert sera
dicule — le ballet, malgré également donné au Théâtre de
Charme de Chantal Quarrez, ne l’Est Parisien.
Valait pas la peine d'une exhu*
tnation des cartons ou il dor wiumnMimHHnHai
mnKHiüWL i. » "i
mait «Près que George Skibine LE FESTIVAL DE TOURS
l’eût pré-enté à Versailles en RETABLI
1981 (avec, déjà, la troupe de
l’Opéra-Comique) et, six mois Supprima l’an passé à Ta sulîa
plus tard à l’Opéra de Paris, de démêlés divers e t pour raisons
dans une variante dont la pre d'économie, le Festival internatio*
nal du court-métrage du Tours,
mière version avait été donnée sera rétabli au printemps 1970.
par le même Skibine en 1957 Cett# décision a été prise jeudi
chez le marquis de Cuevas. dernier par M. ITolleaux. directeur
du ('.entre National du Cinéma, et
Aussitôt après « Pastorale », par M. Rover, maire d e la villa
le rideau se releva, sur le «Tas- de Tours. C'est M- Maillez, ex
de-Troij » bouche-trou (mus : collaborateur de M. Pierre Darbitl
Meyerbeer) de Jacques Chnzot. qui on prendra la direction.
De l’accueil du public il res • Le premier concours interna
sortit nettement qu'on eût mieux tional d c la Fondation Herbert
fait de s’abstenir. von Karajan destiné à récompenser
des chefs d’orchestre débutant» a
L’arrivée sur seene, après le consacré le succès d’un Finlandais
tableau introductif cte « La Nuit âgé de 23 ans, M. Okko Kamu. à
des Fantômes », de Jean-Pierre qui a été décerné ta médaille d'or
Toma, bondissant, dansant, fré et un prix de dix mille marks.
missant, léger, nous prouva 'ttnm 1 >/. vê\mswg—mwa'-i ww». i mm 1 & r w

heureusement que la danse exis

te enoore à l’Opéra-Comique,
Chorégraphie, Toma montre des
progrès dans la m se en scène
et dans la précision des mou
vements — variations et ada
ges — dictés par les impulsions
de sa sensibilité et non dépour
vus par moments d’une certaine
invention. Cette invention, je
souhaite qu’elle se développe et.,
surtout, qu’elle réponde aux bon
nes intentions dont de ballet
semble rempli sans qu’on puisse
cependant les deviner. Si les
qualités révélées par Jean-
Pierre Toma peuvent être pro
metteuses, il lui reste à appren
dre à construire, varier et équi
librer une chorégraphie, et la
rendre éloquente sans faire ap-
 Ki P. DEES SABLONNETS 603 TIKI 56.5 Guerrier
Robbe-Grillet à cœur ouvert
COULINEC 56 H Samanl
Aujourd’hui à Handicap - Males 20000 F 2100 m
II
604 LE
605 SIN KIN G 5 J 5 F Head
696 PEARL RIVER 54 Y SM Cinéastes de notre temps », Jeannine Bazin et André
COUPLE Dans la série
SAINT-CLOUD 401MOON RIVER 58 Taillard
607 CREPE DE C
608 SEELOWE
54
54
M Bousslon
Massard
«
Labarthe présentent ce soir la première partie de l'émission consacrée au
cinéaste-écrivain Alain Robbe-Griilet. Cette dernière diffusée sur la se
402 LE GRIL 50 P Head 609 VAPPO 53 A Gibert
403 YELLOW 55 Desalnt FRE, -vP 52.5 A Jézéquel conde chaîne s'intitule « Les formes d'Eros ».
Début des operations a 14 h. 404 VIDÎLÏNO 54,5 S. Léonardoa v
611 PRINTEMPS 50 A Perrota
Guignard Le tournage s'est déroulé dans la propriété normande du cinéaste du
405 OFANTO II 53 H Samanl 612 BARBAVAL 48 G
rant les premiers jours de mai-68.
406 AZURE 52,5 M Giovannai 613 ANIBINGO 47 C Schwartz
Q PRIX DE MELUN 50 E Sauvaget GlovannelU Pendant huit jours Alain Robbe-Grillet a arpenté les ailées du châ
u (10000 P - 1300 m)
407 TOOG
408 ARAC II 49 R Raynal
49 G Guignard
614
615
CHIVAS REGA
INTERJU
45 M
44 R -teleau teau de Mesnil-aux-grains, méditant à voix haute devant les caméras
409 MAXO de Noël Burch et d'André Labarthe, livrant en vrac les sujets de réfle
101 CONIFERE 55 M iV-urts aio WEST 48 M Tellier
47,5 S Kessas
PRIX DE BLIGEL xion qui le hantent, se résumant et s’expliquant dans ses contrastes et
Sauvaeet 411 PARIS
T REJET 55 E. 47 P Jolly (20000 F - 1600 m) ses clair-obscurs de l’esprit.
102 4t2 A RMI CA
GRAND BUT Y S -M.
46 R Antonloli
103 55
104 MADE IN FLO 55 A Evanno 413 PIMPF-RNEL
ADAR 60,5 R Polncelet Pour tenter de faire comprendre et d'approcher mieux Robbe-Grillet,
MAISTERN 45 Crosnier 701
Ï05 HALTE LA J-C Guatlez 414 Guignard les réalisateurs ont confronté « ce qu'il dit », à « ce qu'il fait » et à « ce

“
55 702 MONTPEL 60,5 G
45 Parra
106 LORD IM
107 CLAVIGOR
55
53
53
A. Gibert
E. Donguy
G Thiboeuf
g
415 PLOUMAN
P. MON TALISMAN
m)
703
704 JET SET
BILLET DE 60.5 S
59 Y S-M.
Léonardo* qu'il écrit ».
Le matériau de base que représente la haute voix est, au
méditation à
108 ROQUE 59 Foresi
.
(30000 F - 2000 705 MARMANET
109 BRIN D’AM 53 G. Holveck 501 A CHARA 59 F Head 706 SATINELLO 57.5 Taillard sein de l'émission, remis en question par la présence volontaire de trois
110 FUOCO 53 V Dupays 502 OSORNO Thiboeuf 56 G 707 GYRATE 57.5 A Perrota autres matériaux susceptibles d'en modifier la perception.
111 MY SIN 53 R Raynal 503 ROCKY MOUN S-M 56 Y 708 COVIXAN 57,5 Desalnt A savoir, d'une part des séouences d* films de l'auteur (« L'Homme
-112 DAM DAM 53 H Saraanl 504 BEAU MASQU. Phllipper 56 M 56 E. Donguy
113 LE MAQUISAD 53 Guerrier Flavien 55 L
709 SÏEEN BE
LOM M Tellier qui ment », « T:ans-Europe-Express »), des lectures de textes littéraires
505 MOHICAN 710 56
(« Les gommes », « La jalousie »). enfin de plans documentaires. Le tout
114 PRINCE INCH 53 G. Serpereau 506 RHENANIE 54,5 G Guignard 711 SALICORNE 56 G Rlvases
J MassarJ Lltt desliné 4 la fois à informer et brouiller les pistes. Où cesse le document,
a
115 LES ALDUDES

PRIX DE LA GARENN
53
g PRIX LE HARDI
712 AMAZON 56 R
où commence la fiction ?

-
( 10000 F - 2400 m)
COUPLE I
(20000 F - 2200 m)
COUPLE III Nos pronostics On aura compris que le Robbe-Grillet qui apparaît ici n'est ni l'hom
me, ni l'auteur, mais la fusion des fantasmes de l'un avec la fiction de
l'autre.
201 TENACI 58.5 G. Melaranei 601
602
LAGOPEDE
IRISH BABY
60 Deforge
56 5 R Raynal
à SAINT-CLOUD... Il s'agit, à ta limite, d'un essai « à cœur couvert », c'est à dire d'une
construction qui parle moins par ce qu'elle contient que par la façon
-202 MONTE NOVO 58 M Boussloû 1 ROQUETOIRE — M. in Elo dont sont assemblés les divers documents qui la composent.
203 PILLEMENT Rago
'204 TAMMANY
58 P
58 F. Head
Amlgo
Hier à 2
3
TAMMANY — Cartaya
YELL. SÜBM. — Moon RiY.
En un mot,, le premier volet de l'émission pourrait se résumer par
Robbe-GriMet décomposé-recom-
205 MAJORAT « Robbe-Grillet à cœur couvert » ou «
56 J
ROCKY MOUNT — A. Cha-
-206 TAINDARE
207 COMPARE
58 A.
56
Caron
Gautlez
Taillard
LONGCHAMP 5
TEL
posé ».
Il faudra attendre le second volet qui sera diffusé le 6 octobre pour
208 LAST CHOICE 56 6 BARBAVAL — Irish B.
209 MILW 56 Le Deunf 7 ADJAR — Montpellier
prétendre à une « désignation », à une reconnaissance-véritable du per
210 CARTAYA 54.5 A Etanno 1. PRIX DE SABLONVILLE SELECTION sonnage Robbe-Grillet.
64)5 M Brahlnakl G 5 40
211
212
JABUKA
ARCHIL 54.5 S Léonarav>«
101 AdaTa 1

P.- 2,60 >

Gagnant : Rocky Mountain Jean-Pierre MANEL
213
214
215
BELLIQ
VILLEQUIER
MONTCIEL
54,5 Massard
54.5 J> Estlenna
54 Y. S-M
102 Valse
106 Bohême
des Cœurs

PRIX DE GLATIGNY
P-
P-
4,40
7,28
Placé : Halte-là
Outsiders : Le Maquisard -
Maistern - Marmanet
• A PARTIR D'AUJOURD'HUI, l'O.R.T.F. diffusera à 16 h. 45 un film
destiné à répondre aux vœux de nombreux téléspectateurs présents
216 CONGO 54 E Sauvaeet 2.
217
218
DRINA
MONETRIC
52.5 S Kessas
52,5 Carrer
203 Dear Man G. 3,80
P. 1,30 ...et à VINCENNES à leur domicile en début de semaine et estimant du devoir de la TV de
les distraire !
219 MANUBILE 52 5 H Samanl Varco P- 1.30 Ce film, diffusé désormais chaque lundi est destiné à toutes les caté
1 BARATIN II — Balaam
204
220 PEOTTE 52,5 M Phüpper Sanctissima P- 1.30
205 AMOUR N. — Axim gories de public. Les deux premiers seront Investigations criminelles
3. PRIX HENRY DELAMARRE
2 « »
gl PRIX DE LA LOUBERE 306 Schoemaker D. Keith G. 8,10 3 VALMY G. — Vexin et Fugue de M. Perle ».
La
(20000 F - 1200 m) P. 2,30' 4 UN HONORE — Une Dame 0 «
NOUS RAPPELONS au'à partir d'aujourd'hui, la diffusion de « Télé
305 Yelapa Pyers P- 1.80 5 ATALOU — V’tüa F soir » (première chaîne) est avancée à 19 h. 45 et celle de « Télé
6 VERMEIL — Vardar soir couleur » repoussée à 20 h 30 (deuxième chaîne). En ce qui
Keban M. Philipper. P. 2,60 con
7 SAN ANT. C. — Usufr. III
308
4. PRIX DE VILLEBON SELECTION cerne les Actualités régionales, elles seront diffusées à 19 h/ sur les deux
402 Larko G. 4,70 chaînes. 1
P. 1,60 Gagnant : Amour N.
404 Prince Ned P. 1.90 Placé : Ayo
409 Lone Ranger P. 2,40 Outsiders : Bob - Arago - îiimiiiiiHiiuimmiiii» PREMIERE CHAINE jiftliimiiHiiiimimiHHi#
5. PRIX DE SATORY Tsar II.
504 Salers H Samani G. 9,30 12 30 Midi-Magazine. 19 40 Consommateur Informa
P. 3,30 -
13 00 Télé-Midi. tion. .
507 Arvidsjaur G. Thib. P. 2,30 13 20 Candice, ce n’est pas sé 19 45 Télé-Soir.
513 Boniface M. Tellier
6. PRIX DE L’OBELISQUE
P. 3,30
MOTS CROISES 18 20
rieux.
Le Schmilbtic (jeu).
20 20
21 10
Daktari.
Voilà (l’Algérie).
603 Méditerranée G. 3,00 Magazine féminin 21 55 Entrez dans la confidence
1,80 18 35
P. PROBLEME N. (variétés de J. Joubert).
268 Babar

0
2,00 18 55
601 Saint Agata P.
19 00 Actualités régionales. 22 35 Télé-Nuit

LES PETITES ANNONCES A VOTRE SERVICE hif’ümituüHiümuiHw DEUXIEME CHAINE ’ i i i h i m ii tiwmi 11 nu mu

19 09 Actualités régionales. (Aujourd’hui A. Robbe-

OFFRES D'EMPLOIS Propriétés Ventes 19 20 Colorix (C). Grillet. Première partie de
* 19 40 Monsieur Cinéma (C). l’émission qui comprend
20 30 Télé-Soir Couleurs. deux volets : « Les formes
URGENT AFFAIRE UNIQUE Par 20 55 Quarante tueurs (film). d’Eros » et « Désignation »)
ticulier vend fermette 10 min. 22 10 Cinéastes de net/* temps 23 00 Coda.
Lannion. 15 min Perros-Guirec.
Exposition Dlein Sud 3 pièces
d* 1 s de séj sv. cheminée liiitmiimiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiii SELECTION RADIO imiiiimiiiiiiiiiimiiiiimmiiii
granit, grenier chevillé, hangar,
déoend eau, élect. poss piè
ces supplém., 3 ha terrain, ar
• FRANCE-CULTURE
7 h-. Le réveil musculaire : 8 h..
d'inspiration vénitienne; 23 h., Un
livre, des voix : R. Sabatier (les
bres d'aarément e* fruitiers. Px Heure de culture française : Allumettes suédoises).
APPEISECRUARIAI total 30 000, avec 15.000 Pr
renseignts et photos,
Combat s/s N 52
Ecr.
1s
è L’homme et la mer (7); 9 h. 15,
Les lundis de l’histoire : Napo
• FRANCE-INTER
1 h. 3, lnter-nuit; 5 h. 30, L'heu
Les dix lettres à placer diagona- léon, sa famille, la cour, le per
lement à partir de la première re du crème; 9 h. 10, Bonjour tout
engage immédiaterr.ent sonnel impérial, par D. Richet ; le monde-. 10 h. 30, On va tout s*
SECRETAIRES Appartements - Ventes case forment un mot supplémen 11 h. 30, Venise et les musiciens C. Lourier; il h. 50,
STENODACTYLOS taire défini ci-après : « Il bat la dire, avec
d'aujourd'hui, par C. Léon (1) ; L’Almanacii de l’histoire; 12 h. 44,
AIDES-COMPTABLES semelle même l’été 12 h. 10, Entretien avec J. Kessel,
et
10 Condorcet 2 êtag, baie,
r
».
Pano L e jeu des mille francs; 14 h. 7,
sol liv. dche chbre, cuisine, HORIZONTALEMENT par M. Droit (9) ; 13 b. 15,
TOUTESQU ALI FIC AT IONS Noëlle aux quatre vents (feuille
s. de bns, chf cal. tél. moq. larges horizons. Pierres froides- — rama culturel de la France. ton); 14 h. 20, D’une chanson à
6 et 8. r. de Stockholm 135 000 F, Compt 50 000. 14 h., Venise et les musiciens
2 11 est inébranlable. Agace. 3. l’autre; 15 h. 5, Mme Inter, avec
522 82-50 Locations On s’y met à couvert. Réclames.
. — d’aujourd’hui (2) ; 15 h. 30, Heu
PARIS 8e — res vénitiennes : Torcello et Dia- A. Beauchamps; 16 h-. Rêves sur
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COMBAT — Lundi 28 Septembre .1969


© La coupe Marcel Porée a pris.
fin hier après-midi sur l'es
courts du Racing à la Croix-Cata
lan.
La finale du simple messieurs a
été une pure formalité pour Franc
çoi's J'auffret, il a dominé son
adversaire Bernard Montrenaud
avec une extrême facilité. Si ce
dernier a bien résisté au premier
set, H n’a pu par la suite tenir le
rythme rapide imposé par Jauf-
fret.
Après une partie de qualité
moyenne. Mlle Odile de Ho.ubin a
enlevé \â finale du. simple dames
aux dépens d’e Mme Claudine
Ro-uire, en deux sets. (7-5, 0-3).
© J.O. - L’Espagne présentera sa candidature pour l’organisation des
Jeux Olympiques d’hiver pour Tannée 1976. Le gouvernement a donné
hier son autorisation au comité olympique espagnol, afin que ce der
nier puisse présenter la candidature de l’Espagne à la séance plenière
du comité olympique international qui se réunira en décembre prochain.
Selon les milieux sportifs de Madrid, le comité espagnol a étudié
soigneusement le projet d’organisation et rédigé .un mémoire. Dans
le cas où l’Espagne serait désignée, les épreuves se dérouleraient sur
les pistes de la Sierra Nevada, dans la province de Gtenade. Les pistes
de la Sierra Nevada ont de la neige tout au long de l’année.. Oh compte
également toutes les commodités et services nécessaires: pour des ma
nifestations de cette importance..
© BOXE - Marcel, Cerdan (66,400 kilos) a battu samedi èà Giclais Gilles
Eineàto (67,00 kilos) aux points dans un combat de poids mi-moyens
de dix reundfe de trois minutes. R n’y a pas eu de revanche pour Fineato
puisqu’il s’inclina une nouvelle fois aux points devant Marcel Cerdan
tout comme il le fit à Besançon en novembre dernier. Cerdian eut
presque toujours l’avantage sauf aux sixième et septième reprises qui
furent pour Fineato. Par contre, la neuvième faillit bien être fatale à
ce dernier car, après une longue série au corps et à la face, il fut
compte neuf aipuès- avoir mis un genou à terre. Au cours de la dernière
reprise, Cerdan ne força pas: son talent se. contentant de s’assurer une
nette victoire;
© Le poids, welter Roger Menetray a battu aux points en. huit rounds
le Nigérien. Daudu, au cours d’une réunion de boxe qui s-est déroulée
samedi, soir à Annecy.'
© CYCLhS.M'E - Rompu aux efforts et à la distance par le Tour de
T Avenir' qir il a terminé au 6è rang, William Biialand* un Ecossais
licencié à Puteaux, a remporté Paris-Tours Amateurs à Tissuc d une
course menée à plus- de 4Î kms/heure de moyenne, animateur ihfati-
eable, Biisland participa activement aux différentes tentatives amorcées
durant l’épreuve. Après un regroupement général opéré vers le 200è
kilomètre, le Britannique relançait l’action en compagnie de. Besim-rd
et de Quiîlon. Ce trio parvenait à s’assurer un avantage définitif avant)
dte se présenter à T arrivée où Biisland battait, au. sprint ses deux com
pagnons d’ecbappce.
© FOOTBALL - La défaite sans honneur devant Lorient n’a rien, fait
pour défendre l’atmosphère chez les dirigeants du SC-Toulon dont
l’équipe professionnelle est presque au bas de l’échelle au classement, du
championnat deuxième division et tout en bas quant aux finances..
La municipalité tonlonnaise, à: qui ils avaient demandé aide, leur a fait
connaître hier .après-midi ses propositions : il s’agirait d^une subvention
de 300:000 francs '(-c’est ce qu’avaient demandé les dirigeants du club)
ou même d’un million. Mais la défaite de ce soir risque dé tout remettie
n Question.
» RUGBY - U équipe d’Ecossé a terminé victorieusement sa tournée en.
Argentine. Bile a en effet battu la sélection nationale argentine dén
ommée « Los Pumas » par six point à trois, score acquis- à, la mi-temps.
'Ecosse, a ainsi, pris sa revanche du premier match qui avait vu le3
.rgentins: battre nettement les Ecossais par 20 points à to'qis.
I ATHLE.TIS-ME - Le mercredi 1er octobre sera organisé le meeting
conMnémora’nf le- cinquantenaire du club de la VGA St-Maur. Parmi
•s prinaipaüx engagés il faut signaler la
présence- de L’Allemand de
Ouest-Jurgen May; de l’Italien Aresc et du Belge Simon. Dans cette
ourse'înfèrnationale. sur mille mètres figureront les meilleurs Français
anni l'oscfuels les Bordelais Sibon et Taiîlard (ASPTT Boideaux). Les
t’ganisatours attendent également une réponse du Belge De Hertoglî-e,
nalisbe olympique d’es jeux de Mexico.
A la perche, sont engagés Leboul (Blois), Tracanellii (Viry Clia il-
:
>n) et Hervé d.’En causse (AS Montferrand) et Elliot au saut en hauteur.
Chez les féminines Sylvie Tellicz et Nicole Monfandon (RGi )• dis-
utf rorft les 100 et 200 mètres.
) Pour in 3è fois cette année. l’Allemande de l’Ouest He-ide Rosendahl
, _ , , ,
22 êne-, a battu le record du monde du pentathlon avec oWp points,
ès deux nremiens records avaient été successivement améliorés par la
uissessp Mata Antenen et par T Autrichienne Lièsel Prokop.G’est ia
crformance- de cette dernière (5089) qui constituait le recoud a battre.
Voibt le? performances ralisées par Heide Rosencküil vendhadi et
imedr.h I.eyeUqapen qù elle a bénéficié d’une piste en> tartan : ruu me-
;es haïes; : 13,7 - poids : 13> m 95 - hauteur : 1 ta 64 - longueur .
m 32 x, 22P.ipèire^. ;,.23,9,„ -
'•**’
....

ALLEMAGNE 0,60 D.M*’-
grande
SEMAINE
MEDICALE
A PARIS
Paris vit depuis quelques jours
à l’h'eure médicale. En effet, après
le congrès de l'Association des
37e
médecins de langue française, qui
a pris fin samedi, la semaine qui
débute verra l’ouverture de deux
congrès importants : le congrès
d 0 chirurgie et les entretiens de
Bichat.
Aujourd’hui, 000 chirurgiens
français et étrangers se retrouve
ront, comme chaque année, à la
Maison de la Chimie pour le 71e
congrès d e Chirurgie.
Pendant quatre jours, ils pour
ront s e recycler sur des questions
importantes, telles que les trau
matismes du foie, de plus en plus
rencontrés dans les accidents de
la route, le traitement des frac
tures du col du fémur et les obli
térations artérielles aigues des
membres.
Un symposium aura lieu sur les
accidents de la coagulothérapie.
Chirurgie plastique de la face et
des mains et chirurgie thoracique
feront l’objet de deux colloques
qui donneront l'occasion, aux chi
rurgiens non spécialisés, d'acqué
rir les connaissances techniques
pour la réparation esthétique des
dégâts causés aux victimes d'acci»
dents de la route.
Les entretiens
de Bichat
Le vendredi 3 octobre s’ouvri
ront, au C.H.U. Pitié-Salpetrière,
les entretiens de Bichat. Pendant
dix jours, quelque 4.000 médecins
participeront à toute une série de
tables ronde s et de conférences,
véritable brassage des dernicrâs
connaissances acquises, et indis
pensable recyclage du praticien
éloigné de la Faculté depuis la fin
de études. Parmi les sujets
ses
choisis figurent le sérum antilym
phocytaire, les recherches nou
velles sur les leucémies, la théra
peutique des dépressions, les trou
bles psychosomatiques en gyné
cologie, etc.
D’autres manifestations médica
les s’ouvriront dans les prochains
jours à Paris :
— Du 30 s e ptc.mbre au 3 octobre,
le congrès d'urologie à l’hôpital de
la Salpétrière.
— Du 1er au 3 octobre, le collo
que international du C.N.R.S. sur
l e sérum antilymphocytaire.
— Le 3 octobre, les assises na
tionales sur les accidents du trafic,
à l’ancienne Faculté de Médecine.
— Les 4 et 5 octobre, les jour
nées de Gastro-entérologie à la
Faculté de Médecine.
— Du 8 au 11 octobre, le congrès
de stomatologie à l’Institut de Sto
matologie.
FAITS-DEVERS
t$ Un hélicoptère qui transportait hier
matin M. Duhamel, ministre de l’Agri
culture, a dû effectuer un atterrissage
forcé en raison du brouillard, à Bazainville
(Yvelines) dans le parc d’une propriété
privée.
© M. Raymond Triboulet, député du Cal
vados, ancien ministre a été blessé
medi en fin d’après-midi dans un acci
dent de la route, près de Bayeux (Calva
dos).
® Le pape fêtait vendredi son 72ème
niversaire, mais ce fut pour lui un jour
de travail comme les autres.
^ Le professeur Von Braun, inventeur de
,,l a fusée Saturne, a déclaré vendredi
qu à son avis les Soviétiques enverraient
un homme sur la lune cette année.
• M. Jacquçs Baumel. secrétaire d’Etat
auprès du premier ministre
samedi le banquet de clôture dea laprésidé
dixiè
me Biennale de l’Information, ouverte
le comité de la Foire d’Annecy et dontpar
GRECE 8 Dre. - HOLLANDE 0,60 FL. - SU ISSE 0,50 Frs.
LES HALLES RESSUSCITENT
«
Le quartier des Halles est mort » s’est-on bien
vite écrié sitôt les mandataires partis pour leur
univers technocratique de Burgis. Le SNCAO (Syn
dicat national du commerce de l’antiquité et de
l'occasion) s’est tout au contraire réjoui de cette
situation. Le moment était venu de créer un nou
veau « village suisse » sur les charpentes du vieux
Baltard. La Ville de Paris qui désirait ne pas lais
ser s’éteindre l’activité de ce centre d’animation
(Société
a soutenu le SNCAO. Le SPOPE enfin
pour l’organisation d’expositions) a été chargé de
mener à bien cette tâche. C’est ainsi qu’à partir
Vue insolite des Halles
du octobre et pour deux années, les Halles vont
9 que celle prévue à la Tour Eiffel. Une nouvelle
revivre. Deux ans en effet nous séparent de leur
complète démolition, en attendant évidemment que
l’animation revienne dans l’ensemble reconstruit,
mais ceci est une autre histoire...
Cinq expositions prévues
Il y a déjà cinq expositions prévues. Elles oc
cuperont les pavillons XI et XII, réservés jus
qu’alors aux beurres, oeufs, fromages. La « ré
animation » totale des Halles comprendra en vé
rité trois pavillons puisque l’habituel marché de
détail va s’installer dans un troisième pavillon. Je
Vie, qui est en cours de réfection.
L’ouverture va être réalisée par les antiquaires,
ce qui est bien normal puisqu’ils sont à l’origine
de ce projet. Du 9 au 20 octobre va donc se tenir
une exposition dont le but est de satisfaire tous
les goûts comme toutes les bourses. Cette exposi
tion se subdivisera en trois parties : la rue tout
d’abord, avec des boutiques à « curiosités » et
divers objets. Le pavillon XII lui-même ensuite où
150 brocanteurs tenteront de répondre à tous les
besoins ou plutôt à toutes les envies. La cave en
fin, abritera les antiquaires de prestige, et le ca
dre, un remarquable ensemble de petites voûtes,
les mettra en valeur. L’ORTF en profitera égale
ment pour animer quelques « nocturnes ».
Tout décor se composant d’une beau meuble et
d’une jolie femme, il est normal qu’un salon de ia
mode suive celui des antiquaires. Du 8 au 13 no
vembre, il s’intéressera surtout à la mode « bou
tique », c’est-à-dire en tentant d’éviter le snobis
me de la haute couture et le manque d’origina
lité de la production industrielle. Défilés et bou-
thème était L’information et le consom
« manifestation philatélique, dans la salle
mateur ».
® M. Jean-Jacques de Bresson, directeur
général de l’O.RT.F. a installé vendre
di. dans leurs nouvelles fonctions MM. Re
né Wadin, nommé
inspecteur général et
M. Georges Drouet délégué régional pour
sa Rhône Alpes et Auvergne.
# M. Alphonse Irjud, rédacteur en chef
du « Nouvel Alsacien » depuis plus de
2 ans quitte ce poste à la fin du mois.
an
§ M. Etienne de Véricourt président du
Conseil de Paris, entouré des membres
du bureau a accueilli samedi matin à
l’Hôtel de Ville les membres de l’Amicale
des parachutistes et commandos de la
France Libre, conduits par leur président,
•
M. Lacroix.
MM. Etienne de Véricourt, président
du Conseil de Paris, et Bernard Lafay,
secrétaire. d’Etat à la Recherche scientifi
que, ont inauguré samedi l’exposition sur
le l’eau, ses besoins et son utilisation, et une
COMBAT
- ESPAGNE 8 Pesetas
tiques d’o.ccessoire3 compléteront l’ensemble. La
Clientèle habituelle des Halles, très petits et très
gros revenus, s’accomodera peut-être mal de cette
solution centriste.
Une piste de ski et une patinoire
Nous arriverons ensuite au sommer de l’hiver,
et le ski deviendra à l’ordre du jour. C’est pour
quoi les organisations projettent d'installer une
piste de ski et une patinoire. Grandiose entreprise
mais la piste de 100 de long coûtera dix fois moins
: les caves
fois, la clientèle visée est large puisque la mater
nelle de ski comme un anneau de vitesse pour pa
tineurs chevronnés y seront installés.
Le ski devra céder la place avant Noël, puis-
au’alors les... animaux domestiques s’installeront.
Destiné aux enfants, ce salon présentera des chiens
et des chats, ce qui est normal, mais aussi des
serpents à sonnettes et des poneys. L'intention est
évidente : il faut acheter un serpent à son fils
pour Noël. Les enfants qui n’auraient pas trouvé
de serpent dans leurs chaussures pourront se con
tenter de regarder les dauphins de Jean Richard
qui s’ébattront dans un bassin.
Enfin le printemps verra une exposition consa
crée à la chasse et à la pêche avec stand de tir et
bassin pour pêcheurs inexpérimentés. Ajoutons
que d’autres expositions sont en projet, comme j-ar
exemple un salon des arts et techniques publici
taires qui, en effet, est pour l’instant inexistant
en France.
Ce programme mène au printemps 1970, date à
üaquelle un nouveau plan d’animation sera établi.
Tout semble donc prêt pour que le quartier des
Halles retrouve un peu de sa vigueur. C’est égale
ment l’intérêt des petits commerçants avoisinants
que l’on veut sauvegarder ainsi. Mais pendant ces
deux ans, les autres pavillons commenceront à
être détruits...
Il reste donc à savoir si en redonnant de l’intérêt
à ce quartier l’on n’a pas cherché à masquer le
manque de certitudes quant à l’avenir des Halles.
Démolies à moitié, vivantes à moitié, les Halles
de Paris seront le règne du provisoire. Que cette
tentative de survie ne cache pas les problèmes
futurs.
Philippe AUBERT
Saint-Jean de l’Hôtel de Ville de Paris-
9 L’instruction de l’affaire de trafic d’or
et de devises entre la France et l’Espa
gne, découverte en avril dernier au poste
frontière du Perthus par des douaniers es
pagnols se poursuit à Perpignan. Cette
affaire impliquerait deux organismes ban
caires, l’un français, l’autre espagnol, dans
lesquel sont employés plusieurs person
nes mêlées à ce trafic.
9 En présence de l’impératrice Farah Pa-
lahvi et de nombreuses personnalités
dont M. Claude Marcilly, président du
Comité mondial pour l’Art, M. Pierre Ly-
autey a remis le diplôme « prestige du
monde » au 3ème Festival des Arts de Shi-
•
raz-Persepolis.
Une série d’attentats a été commise
dans la nuit de samedi contre divers
cafés des Xlème et Xllème arrondisse
ments, fréquentés ou tenus nar des nord-
africains.
Journal
de
Paris
ESSENCE :
+ 2 CEN
TIMES
L’essence, ;e ga s oil, le fuel, sont
plus chers en France à partir d’au
jourd’hui
Les pompistes viennent en effet
de recevoir une circulaire leur an
nonçant uneaugmentation d 8
l'essence de 2 centimes à partir dit
29 septembre à 0 heure.
Pour Paris, l’essence ordinaire
passe donc à 1,06 franc et le super
à 1,15 franc.
Le gas oi! augmente de 1.60 fraie
par hectolitre, le fuel domestique
de 1,53 franc par hectolitre et le
fuel léger de 14,1.0 francs par ton
ne.
Cesaugmentations sont provo
quées directement par la hausse
du pétrole importé depuis la d
valuation du franc le 3 août de
nier.
M. BOULIN : LES
DROGUÉS SONT
DES MALADES
Information, prévention et soins,
telles sont les trois lignes de con
duite immédiate que g’ost 'donnée
la commission interministérielle
dos stupéfiants qui s’est réunie
'
vendredi, en présence de M. Robert
Boulin, ministre de la Santé Pu
•blique et de la Sécurité Sociale
afin d’examiner l’évolution inquié
tante de la toxicomanie en Fran
ce.
Les tâches que s’est assignées
la commission, sous la présidence
du doyen Maiangeau, de la Facul
té de pharmacie de Paris, ont été
exposées aux journalistes réunis
au ministère de la Santé Publique
par M. Boulin lui-même.
La commission, a poursuivi M.
Boulin, a examiné les moyens
d’une meilleure information du
monde médical et du corps ensei
gnant dont les membres sont les
plus à même de déconseiller l’usa
ge des stupéfiants et d’en démon
trer les méfaits aux jeune s pousses
par la curiosité ou par la recher
che d’un autre monde. Un groupe
de travail, réunissant des experts
de la Santé Publique et de l'Edu
cation Nationale, se chargera d9
parachever ces moyens d’informa
tion.
Sur le plan des soins à'apporter
aux intoxiqués, le ministre a tenu
à souligner que ceux-ci devaient
davantage êtr e considérés comme
des malades que comme des con
trevenants.
Une loi de 1953, par laquelle cer
tains prévenus doivent être con
traints au traitement cle désinto
xication, va être remise à jour
pour plus d’efficacité.
« Mais, a conclu le ministre, h
drogue est aussi un problème de
civilisation. On compte au nombre
des drogués non seulement k s
curieux mais aussi bon nombre de
jeunes en désaccord avec la so
ciété et ce problème doit être trai
té dans un objectif d’ensemble qui
dépasse, hélas, la compétence de la
commission ».
O Deux jeunes Américains dé
tenteurs de haschisch ont été
appréhendés hier dan s un hôtel de
la rue de Vaugirard.
• Porteur de deux cent grammes
de chanvre indien un jeune
Américain, David Leebronson, a été
arrêté et présenté vendredi a u
juge d’instruction de Pau.
0 Six jeunes toximanes ont été
arrêtés vendredi à Marignanne.
• Une plantation de chanvre U’'
dien a été découverte à Saint'
Priest (Isère) par la brigade des
stupéfiants créée il y a huit jours
à Lyon. Une centaine de plants ej
cinq kilos de graines ont été saisis
et brûlés par les policiers. Qua* r !r
ouvriers nord-africains ont é»
arrêtés.