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Recension d!

un livre linguistique Alice au pays du langage pour comprendre la


linguistique

C’est surprenant de trouve que beaucoup de personnes croient que la linguistique est très
ennuyeuse et difficile à comprendre. Donc nous ne pouvons pas nous empêcher de nous demander
pourquoi la linguistique est difficile. Comment faire devenir la linguistique une discipline plus facile
à comprendre ? C’est exactement à cause de ces questions que Marina Yaguello a fait ses études en
essayant de montrer que la linguistique peut être passionnante, amusante, et tout à faire accessible,
dans son livre de Alice au pays du langage pour comprendre la linguistique en 1981. Marina Yaguello
est professeur émérite à l’université Paris VII, elle a écrit plusieurs livres sociolinguistiques en
particulier concernant le rapport des femmes au langage et la féminisation du langage. Les Mots et
les Femmes et Alice au pays du langage sont les livres les plus célèbres. En appuyant sur les analyses
des exemples dans le livre l’un des contes de fées les plus connus dans le monde, Les Aventures
d'Alice au pays des merveilles, des autres exemples tirés des romans et des poèmes, l’écrivaine
explique plusieurs concepts clés tels que les six fonctions du langage, la double articulation de la
langue, la redondance, les frontières dans une phrase, l’axe horizontal, l’axe de la combinaison, la
lexicologie, etc. (car pour maintenant je ne lis que les cinq premiers chapitres). En fait, ce livre peut
servir d’un guide aux publics qui n’a aucune connaissance de la linguistique ni de son jargon. Avant
de donner les critiques personnelles, abordons-nous les idées principales et secondaires des cinq
premiers chapitres.

À partir de l’introduction, l’autrice donne la relation entre Alice (héroïne de conte de fées) et
la linguistique. Tout d’abord, Marina dit que c’est l’histoire d’Alice qui lui donne la chance à
rencontrer le langage. Pendant beaucoup d’années d’enseignement de linguistique, Marina n’a jamais
cessé de puiser des exemples à l’histoire d’Alice, d’en faire la source (Yaguello, 1981). Donc nous
commençons à un voyage dans le pays linguistique avec Alice. Ensuite, Marina a expliqué que la
linguistique ne ressemble pas à d’autres sciences, parce que nous analysons la langue en usant du
langage lui-même. Il n’est nul besoin d’être linguiste pour faire de la linguistique, car le langage est
à tout le monde (Yaguello, 1981). Pour analyser un langage, le sujet parlant est surtout
incontournable, même que le sujet parlant, le locuteur doit être au centre de toute l’analyse. C’est-à-
dire quand nous parlons, nous sommes même linguistes pour analyser notre phénomène langage. Par
exemple, lors de l’enfance, nous jouions des jeux de mots avec nos parents ; les poètes jouent avec
les mots pour composer un beau poème. Les membres d’Oulipo tous sont linguistes, ils font des
expérimentations avec la langue. Et Marina a dit que “ il n’existe pas de théorie ou de description qui
ne rendent compte de l’ensemble du phénomène langage, ni même d’une langue particulière, ni même
d’une partie d’une langue (Yaguello, 1981). Il n’est pas possible de couvrir tous les domaines de la
linguistique, mais à travers de ce livre, nous pouvons comprendre essentiellement ce qu’est la
linguistique. Selon l’autrice, tout le monde fait de la linguistique. En plus, malgré ses apparences
rébarbatives, la linguistique peut être intéressante à l’aide des exemples vifs. C’est la raison pour
laquelle l’autrice insiste pour nous présenter le charme de la linguistique.

Après avoir introduit le contexte du livre, à partir du premier chapitre, l’autrice commence à
présenter les fonctions du langage. Avant tout, pour étudier la structure du langage, il nous faut
envisager sa fonction. Quand nous parlons de sa fonction, peut-être nous pouvons dire que “le langage
sert à communiquer. Mais pour communiquer, il n’est pas seulement de transmettre des informations,
la parole a de nombreuses fonctions à part la communication. n. Souvent, on parle pour ne rien dire,
ou dit le contraire de ce qu’on veut réellement dire, la parole peut être aussi une action vraiment
puissante (Yaguello, 1981). L’autrice a donc introduit les six fonctions essentielles du langage (selon
Jakobson).
Marina a cité Le Capitaine Haddock comme un exemple pour expliquer la fonction expressive. Le
Capitaine Haddock aime dit “ Mille milliards de mille sabords ! ”, cela nous montre que le
changement de l’intonation joue un rôle important pendant la communication et l’utilisation de
l’interjection peut exprimer les émotions du locuteur.
Après, l’autrice a donné une intrigue d’Alice —— la scène du procès des cartes à jouer qui clôt Alice
au pays des merveilles. Dans la scène, la parole équivaut à une action. Souvent, nous utilisons des
verbes performatifs qui puisent leur sens dans l’action exercée par le locuteur sur l’interlocuteur
(Yaguello, 1981). Cette fonction du langage se montre dans les impératifs, les apostrophes, qui peut
affecter le cours des événements ou le comportement des individus.
Troisième, c’est la fonction référentielle qui correspond au référent. Nous imaginons que nous
sommes dans un zoo, pour protéger les touristes, nous pouvons voir souvent “ les éléphants ont la
priorité” pour dire que “route barrée”. ”. Donc nous pouvons voir que le langage humain n’est jamais
complètement neutre. Quoi qu’on dise, on dit toujours plus que ce qu’on voulait dire (Yaguello,
1981).
La quatrième fonction est la fonction phatique. Le langage surement a la fonction de socialisation
pour maintenir le contact entre les locuteurs, mais Alice est arrivée dans un monde où les personnes
montrent des mépris pour les règles de la communication phatique.
Le titre de cinquième fonction est “ Le mot ‘chien’ n’aboie pas”, donc cela signifie la fonction
métalinguistique qui correspond au code. C’est le langage qui sert à discuter ou décrire lui-même. La
fonction métalinguistique est propre au langage. Les explications du mot dans le dictionnaire sont des
exemples classiques pour cette fonction du langage.
La dernière fonction est la fonction poétique qui correspond au message. La formulation et le ton du
message lui-même, la combinaison de divers éléments linguistiques confèrent au message sa capacité
à être esthétiquement plaisant. Cette fonction est parfaitement illustrée par la poésie.

Dans le deuxième chapitre, l’autrice a cité la tour de Babel pour parler de la diversité
linguistique. On sait qu’il y a une double articulation en unité de sens (mots ou morphèmes) et en
unité phonique (voyelles et consonnes). Le son entretient avec le sens une relation qui est dite
arbitraire, donc c’est l’arbitraire qui est responsable de la diversité linguistique. Toutes les créations,
les déplacements de sens, les figures de style doivent respecter le son, la grammaire et le sens. Enfin,
le message a deux traits : le message linguistique est différent de celui qui est musical, il est linéaire ;
les unités linguistiques sont discrètes et isolables les unes des autres. Ces connaissances dans ce
chapitre font la base pour comprendre le chapitre suivant : “ Les éléphants roses”.

Dans le troisième chapitre, Marina a présenté tout d’abord un jeu « zygomar ». C’est un jeu
entre deux personnes. Chaque joueur choisit un mot de même nombre et essaie de trouver le mot
d’adversaire. Chacun propose à tour de rôle un mot de cinq lettres, et l’adversaire précise combien de
lettres coïncident. Si nous pouvons trouver la première lettre, il sera plus facile à trouver ce mot. Ce
jeu nous montre une théorie de l’information “ redondance”. C’est-à-dire, le degré de redondance est
élevé, cette unité apporte moins d’information. Dans notre vie quotidienne, l’abréviation est le
meilleur exemple de la redondance. Nous pouvons tirer “bcp” ,“apt”,“séj”,etc. comme exemple. Dans
ces exemples, nous pouvons voir qu’en langue écrite, les gens suppriment souvent les voyelles qui
sont à la fin des mots. Mais pour les exemples comme “prof”,”tu veux du caf’?”, pour prononcer
facilement, au lieu de supprimer les voyelles, les gens suppriment la fin des mots, souvent des
suffixes. L’élément redondant peut arriver à tous les langes, mais il est très évident dans le français,
comme “la petite fille”. Dans cette phrase, nous avons indiqué trois fois le féminin. Donc pour les
comparaisons littéraires, nous pouvons voir plus de redondances : “ Blanc comme neige”. Au
contraire, les poèmes sont le cas qui rompt la redondance, car les poètes associent les mots de façon
inattendue. Par exemple, “les éléphants roses”. Le pourcentage de redondance dans cette phrase est
plus bas que la phrase “les éléphants gris”. Pourtant, dans la mauvaise situation de transmission,
comme les locuteurs se parlent à travers le téléphone avec des bruits, la redondance nous aide à
comprendre ce que le locuteur a dit. C’est-à-dire dans ce cas-là, la redondance facilite la
communication.
Pour le chapitre quatre, nous commençons par la phrase : “ Si six scies scient six cyprès, six
cents scies scient six cents cyprès.” Afin de comprendre cette phrase, il nous faut savoir découper les
unités de sens, à savoir les frontières. Nous pouvons voir les deux vers ci-dessous :
“ Gall, amant de la reine, alla, tour magnanime,
galamment de l’arêne à la tour Magne à Nîmes.”
La difficulté pour comprendre ces vers est causée par l’homophonie, nous devons identifier les
frontières. Si les frontières sont brouillées, l’homophonie devient casse-tête, piège ou calembour
(Yaguello, 1981). Généralement, nous pouvons distinguer les frontières dans une phrase par des traits
phonétiques. Malheureusement, en français, d’une part il n’y a pas de pause évidente à l’intérieur du
groupe. Et d’autre part, la liaison et l’élision rendent le découpage plus difficile, puisque les mots se
fondent littéralement les uns dans les autres (Yaguello, 1981). Toutes les phrases françaises ont une
suite quasi ininterrompue de syllabes ouvertes. Si nous ne pouvons pas identifier les frontières, nous
ferons des fautes d’orthographe. Langage s’articule des unités de sens et des unités de son, à partir
desquelles s’organisent les unités de rang supérieur. Le message linguistique a le caractère linéaire
qui permet de le projeter sur un axe. C’est un axe horizontal, soit l’axe syntagmatique. Et pour l’axe
des combinaisons, c’est les groupes du mot.

Tous les messages ont une succession de choix qui constituent l’inventaire de toutes les unités
susceptibles de remplir la même fonction dans le même contexte.
Ainsi au début à “six scies…”, nous pouvons substituer, dans l’axe des choix, comme :
Six cent mille scies…
Six belles scies…
Six bûcherons…
Six joyeux bûcherons…
etc.
Si nous substituons les mots dans l’axe des combinaisons, nous pourrons utiliser les déterminants à
remplacer le mot « six ». Ou nous pourrons substituer « scient » par :
scieront, scieraient, sciaient, scièrent, ont scié, etc.
Le plus petit segment isolable dans un contexte s’appelle le morphème. Lorsque de l’inventaire des
formes du verbe “scier”, il faut distinguer le radical et la terminaison, qui constituent des morphèmes
distincts. Mais quand nous jouons des charades ou des rébus, la charade change souvent le découpage
de la chaîne parlée. Il remplace les morphologies par les mots monosyllabes. Si nous sommes faibles
dans l’axe de choix ou l’axe de la combinaison, nous peut-être souffrons d’aphasie.

Pour les critiques de ce livre, d’abord, je voudrais commencer par la critique interne. La
lecture est enrichissante et intéressante, étant donné que l’autrice donne de divers exemples vifs
d’Alice et des témoignages individuels venus de la vie, ce qui rend cet ouvrage plus compréhensible.
Par ailleurs, la logique de raisonnement est claire. Chaque chapitre l’autrice a utilisé des vers
amusants ou des paroles de linguistes célèbres comme le préambule, et puis l’autrice divise le contenu
du chapitre par plusieurs sous-titres, ce qui nous donne beaucoup d’intérêts à lecture. En même temps,
tous ces sous-titres sont aussi le mot-clé de ce chapitre.

En outre, les idées expliquées et les exemples choisis par l’autrice ne sont pas du tout démodés,
mais très proches à la vie quotidienne, ce qui amène de ma part une autoréflexion, j’aime beaucoup
jouer les jeux de mots croisés, les jeux du mot. Par exemple, j’ai entendu parler du pourcentage de
redondance, je demande à ma camarade Liu Jing de jouer une fois le zygomar. Bien que nous n’ayons
pas un vocabulaire très riche, il est vrai quand une personne a trouvé une ou deux lettres, il est facile
à trouver le mot. J’aime aussi découvrir des phénomènes linguistiques. Parfois, mon oncle n’arrive
pas à substituer à un mot un synonyme ou un équivalent. Après avoir lu le chapitre quatre, je crois
qu’il a peut-être la déficience de la combinaison. C’est peut-être parce qu’il est seul à la maison sans
communication avec d’autres personnes depuis plusieurs années. Avant la lecture du livre, c’est
difficile pour moi de comprendre quelques théories, quelques phénomènes linguistiques, mais
maintenant je sais que la linguistique peut être vraiment amusante. Après avoir lu ce livre, je trouve
que des phénomènes bizarres du langage peuvent être bien expliqués, et la linguistique m’explique
mes questions sur le langage.

Néanmoins, à mon avis, ce livre a trois aspects qui laissent à désirer. Premièrement, l’autrice
analyse les phénomènes linguistiques ou les théories célèbres par chapitre, mais elle n’a pas indiqué
clairement le nom de la théorie, ce qui laisse l’espace de la réflexion pour les lecteurs, mais aussi des
confusions. Il me prend beaucoup de temps à chercher sur Internet pour trouver la théorie juste. Par
exemple, dans le premier chapitre, l’écrivaine nous a décrit les six fonctions du langage, mais elle n’a
pas écrit le nom de ces fonctions, d’autant plus que ces paragraphes dans ce chapitre sont un peu
difficiles à comprendre. Deuxièmement, ce livre n’a pas le lien très fort avec le conte de fées Alice
au pays des merveilles. Seulement dans quelques chapitres, nous pouvons voir des exemples tirés
d’Alice, mais pour la plupart des exemples, ce sont des exemples de charade, de poème. Je pense que
Alice au pays des merveilles est un livre vraiment intéressant et populaire, il y a de nombreux
phénomènes linguistiques dans ce livre, peut-être l’autrice peut faire une belle fusion des scènes
d’Alice et des théories ou des phénomènes linguistiques. Troisièmement, certains exemples de
l’autrice peuvent être trop orientés vers le français. La plupart des phénomènes linguistiques dans ce
livre, elles sont tirées du français, mais nous savons que les autres langues ont aussi des phénomènes
vraiment intéressants. Par exemple, le chinois a aussi des mots de l’homophonie qui composent une
phrase.

En somme, le livre de Marina Yaguello, Alice au pays du langage pour comprendre la


linguistique, examine les méthodes pour lesquelles les gens peuvent comprendre plus facilement
linguistique. L’autrice a fait tous ses efforts pour rendre la linguistique plus amusante.

En fin, je remercie les grands efforts de l’autrice qui réalise ce grand ouvrage stimulant et
riche. Elle nous montre ses savoirs enrichissants concernant ce sujet pas seulement linguistique, mais
aussi psychologique et sociologique.

阙思雨 12022206131

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