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Brigitte vient de commander ses nouvelles fournitures… Elle fait d’ailleurs pâlir
d’envie Caroline en se targuant d’avoir les stylos “pointe ne” qui améliorent Abonnement au magazine
grandement le confort d’écriture et qu’elle trouve surtout très jolis… Bref, Brigitte a
surtout gagné deux places pour aller au cinéma car sa commande dépassait les
300 € HT… Vous trouvez la situation absurde ? Pourtant, elle est régulièrement
constatée dans les entreprises qui ne surveillent pas leurs dépenses.
Le contrôle de gestion est une discipline d’analyse des chiffres qui permet de mieux 1 an - 10 parutions
gérer une entreprise et de prendre des décisions stratégiques judicieuses. À découvrir
Le suivi du budget permet de suivre d’un côté le chiffre d’affaires et de l’autre les
dépenses. Le but est de ne pas dépasser le budget alloué en début d’année. Lorsque Newsletter
des écarts sont constatés, il faut les analyser, alerter et conseiller les différentes
directions pour qu’elles dépensent autrement. E-mail
Le suivi de l’activité consiste à mettre en place des indicateurs métiers, par exemple Inscription
permettre d’affecter des dépenses à une activité en particulier et ainsi déterminer si – Décembre 2022
cette fameuse activité est rentable ou non. A n de rentrer tout de suite dans le vif du 0,00 € – 3,50 €
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La méthode des coûts complets a pour objectif de chiffrer le coût de revient en vue
notamment d’établir la politique tarifaire de l’entreprise et de permettre d’expliquer
le résultat de celle-ci en comparant pour chaque produit (bien ou service), le prix de
vente et le coût de revient.
Ce sont ces charges indirectes qui doivent être retraitées. Pour reprendre l’exemple
de notre société d’armoires électriques, comment affecter les coûts du service
administratif ? Pour faire un calcul cohérent, on ne peut pas imputer la totalité des
salaires et des dépenses du service à la fabrication des armoires uniquement. Il faut
donc répartir ces charges. Pour répartir le plus ef cacement possible ces charges
indirectes, il faut analyser l’activité des pôles d’activité.
La clé de répartition entre les différents pôles est appelée “unité d’œuvre” dans la
méthode des centres d’analyses et “inducteur de coût” dans la méthode ABC.
Les unités d’œuvre permettent de mesurer le niveau de l’activité des pôles. Elles
peuvent être volumiques (heures-machine, quantités achetées, quantités vendues…
ou monétaires (montant des achats, montant du chiffre d’affaires…) Il y a donc une
corrélation entre les charges indirectes d’un pôle et le volume d’unités d’œuvre
consommé.
Le principe est simple, on cherche donc à réattribuer les charges indirectes via une
clé de répartition sur les centres d’analyse principaux. Les charges indirectes ainsi
ré-imputées sont ensuite rajoutées aux charges directes pour obtenir le coût de
revient de l’activité.
La méthode ABC répartit les charges indirectes par activité. Pour chaque activité, le
déclencheur des coûts est identi é : c’est l’inducteur de coût. Une relation de
causalité entre l’existence de l’activité et les charges indirectes est ainsi établie. Par
exemple le nombre de lots ou de références achetées peut expliquer les charges
indirectes d’approvisionnement lié au stockage. Le nombre de produits proposés, le
nombre de devis effectués, le nombre d’heures de main d’œuvre directe… sont
d’autres inducteurs de coûts fréquemment utilisés.
Par Philippe Rignat Publié le : 18 novembre 2015 Catégories : Business 1 Commentaire Mots-clés : ABC, coûts complets, méthode