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Corrigé : Histoire de la pensée économique

Session Janvier 2016

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1- Quels sont selon vous les éléments clés de la pensée des philosophes « Grecs » en ce qui
concerne l’approche de la sphère économique ?

A l’époque où la philosophie est reine, les hommes se posent déjà les questions relatives à leur
existence au sein d’un groupe, et à la nécessité d’accomplir un travail pour subsister. Il n’y a donc pas
d’économistes à cette époque, néanmoins, certains philosophes réfléchissent à cette question.
Toutefois en l’absence de sciences économiques, la réflexion économique apparaissant en Grèce
antique ne s’est pas attachée à expliquer des mécanismes économiques. L’économie telle que l’on
connait aujourd’hui a été abordée autrement par les grecs mais dans la majorité des cas les
philosophes ayant bâti ladite pensée, se sont appuyés sur leurs religions et leurs croyances
philosophiques tout en se mettant généralement d’accord sur la nécessité d’appartenir à la cité pour
la cité. Le profit égoïste s’y trouve condamné. Les grecs ont continuellement défendu le principe du
partage égalitaire des richesses étant la seule source de la vertu politique dans la cité idéale ou l’utopie,
ainsi l’accumulation de la monnaie pour elle-même est aussi condamnable comme ceci tuera la nature
et déshumanisera l’homme qui d’un point de vue philosophique est plus noble

2- Quels ont été les apports essentiels des penseurs « musulmans » dans l’analyse des
phénomènes économiques et commerciaux observables à leur époque ?

En admettant toute sorte de contrat générateur de gain et de profit à condition d’éviter l’usure
(l’intérêt) et que l’objet de ce contrat soit ratifié par le dieu, ainsi en fondant ce contrant sur trois
éléments essentiels (dans le sens d’obligatoire) à savoir le capital, le travail et le bénéfice. La pensée
musulmane s’est caractérisée par une créativité indéniable en ce qui concerne le souci économique,
après s’être inspirée partiellement de la civilisation grecque, les musulmans ont dépassé cette dernière
par des apports nouveaux tels que le rôle des finances publiques et du déficit budgétaire ainsi que
l’impact de l’impôt sur la vie des agriculteurs, en effet toute exagération en matière de dépenses
publiques et de prélèvements, pouvait être source de dysfonctionnement étatique. L’analyse de la
croissance économique et ses fluctuations, était aussi un apport important des musulmans que l’on ne
pouvait trouver nulle part ailleurs. L’analyse de la monnaie et les prix a été marquée aussi par un
consensus total chez les musulmans d’où l’inflation était refusée tout en s’élevant violement contre la
monnaie altérée qui chassera la bonne.

3- Expliquez pourquoi l’œuvre d’ « Adam Smith » s’est imposée comme une théorie centrale
dans l’approche des théories économiques et quels ont été ses apports essentiels ?

La parution en 1776 de son « enquête sur la nature et les causes de la richesse des nations » Adam
Smith étant le père de l’économie politique marque le début de l’école classique qui allait dominer la
pensée économique durant un siècle. Smith mérite d’apparaitre dans l’histoire de la pensée
économique non seulement parce qu’il avait structuré certains débats, mais aussi parce que sa théorie
est qualifiée de centrale voire de basique, où le travail prend davantage de valeur et la richesse est
appelée à se matérialiser. Toutes les théories économiques se sont inspirées plus ou moins dans leurs
conceptions de la théorie d’Adam Smith, celle-ci se fonde sur un ensemble cohérent d’analyse qui
portera sur la valeur, la répartition et la croissance ainsi que sur la monnaie et le crédit.
4- En expliquant la pensée de « Keynes » montrer que tous les pays sans dans l’obligation de
faire plus au moins de la « politique keynésienne ».

Face à tout déséquilibre majeur tel qu’une baisse de l’investissement suite à une mauvaise anticipation
de la part des investisseurs par exemple et contrairement à ce que les autrichiens recommandent,
Keynes invite tous les Etats qu’ils soient en crise ou non, à intervenir pour rétablir tout éventuel
dysfonctionnement. Selon lui il n’est pas raisonnable face à ce déséquilibre de croiser les bras en
laissant le rééquilibrage se faire tout seul car cela peut prendre beaucoup, Keynes se met donc très
violement contre ce comportement étatique. Les anticipations adaptatives sont à rejeter, les gens
raisonnent en terme réel, d’où la nécessité d’agir en terme réel. Certes tous les pays sont aujourd’hui
dans l’obligation de faire de cette politique, en réagissant par des actions sur l’offre et sur la demande
de biens et services ainsi que sur le marché de la monnaie en ayant recours à des politiques
conjoncturelles combinées. À titre d’exemple en cas d’absence de l’investissement, Keynes préconise
l’Etat d’agir par des actions sur la demande (traitements, cotisations, taux d’intérêt) l’objectif étant de
promouvoir le pouvoir d’achat des individus et donc de faire de la politique keynésienne.

5- Qu’est-ce que l’optimum de premier rang et celui de Nème rang ?

En économie, l'optimum de premier rang est un état économique dans lequel il n'est plus possible
d'améliorer la situation d'un individu sans dégrader celle d'un autre au moins tandis que la théorie de
l’optimum de Nème rang est la nième meilleure solution lorsque l’optimum de Nème -1 rang ne peut
pas être atteint.

6- Expliquez ce que l’on entend par « externalité positive ou négative ».

On parle d'externalités lorsque les actions d'un agent économique ont un impact positif ou négatif sur
le bien-être et le comportement d'autres agents et que cet impact n'est pas pris en compte dans les
calculs de l'agent qui le génèrent. Les externalités peuvent se révéler positives(Les infrastructures
publiques de transport ou le système éducatif) ou négatives (pollution industrielle).

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