Les involutions juridiques

18 : Il est considéré comme inutile, et a été développé pour protéger sa pratique de l'arbitrage de la loi,
pour être sûr il suffit d'observer le Bulletin officiel qui met en groupe, peut-être sans le vouloir les
Indicateurs de l'évolution qui a caractérisé le droit de la procédure pénale et le droit pénal.

La procédure pénale

19 : << La seule procédure pénale qui présume l'innocence de l'accusé, fixe des limites intolérables à
l'arrestation et à la détention, garantit l'inviolabilité du domicile, respecte l'exercice du droit à la
propriété et garantit la liberté de la défense, qui protège en un mot. Citoyens contre les erreurs et les
violations commises au nom de la société méritent un État libre. »Avec le temps, le code qui
transcende ses fondements libéraux subira de telles modifications que de nombreuses régions
échapperont.

20 : Les réformes introduites par le code de procédure pénale de 1959 ont dispersé les sources de
l'affaire qui le jugeait et érodé les garanties qu'il accordait aux justiciables.

21 : À la suite des interventions du législateur, les doutes sur la validité du diagnostic officiel et les
objectifs spécifiques des changements qui ont été introduits ont alimenté. La réforme a permis de
doubler les périodes de détention provisoire et la période de détention provisoire, augmentant les
pouvoirs du ministère public aux frais de certains organes judiciaires et des accusés, ainsi que
l'élargissement du domaine de la flagrance.

22 : Le Dahir de 1974, expressément ou implicitement, a entraîné l'annulation de nombreuses

dispositions précédentes protégeant les droits de la défense. Ainsi, le jury pénal a été aboli et la portée
de l'enquête préparatoire a été sérieusement réduite. En outre, la Chambre correctionnelle qui a
succédé au circuit d’accusation n’a plus de rôle, en termes d’enquête, que de statuer sur les recours
introduits par les parties contre les ordonnances du juge d’instruction et dans les demandes
d’instruction complémentaire. Invalidation de ses actions. Les terres précédemment attribuées aux
tribunaux d'instruction ont été automatiquement transférées à l'héritage du Bureau du Procureur, dont
les moyens légaux d'intervention ont été accrus et son rôle est devenu plus dominant. Ainsi, pendant
longtemps, les principales règles de procédure pénale ont fini par acquérir la résidence dans une série
de textes épars avec les conséquences de ce choix. Cependant, l'incohérence entre les textes successifs
a été systématiquement annulée au profit du plus récent malgré les lacunes qu'il pourrait contenir.
Cette situation, qui dure depuis si longtemps, ne peut durer éternellement.

23 : Parallèlement, en 1991 et 2003, le système procédural s'est débarrassé de certaines de ses
dispositions qui ne servent manifestement ni les intérêts des justiciables ni la bonne administration de
la justice.

24 : En ce qui concerne certains pouvoirs du ministère public, de nouvelles garanties des droits de la
défense et la limitation des périodes d'arrestation et de détention provisoire peuvent également avoir
des effets secondaires négatifs. Le jour de sa promulgation, le nouveau Code de procédure pénale était
attendu depuis longtemps. Le Code de procédure pénale, tel qu’il s’est développé, a été soumis à des
réformes qui l’ont dénaturé. Parce qu'elle était partiale, la loi de 1991 ne pouvait raisonnablement
prétendre la ramener à ses caractéristiques d'origine. Afin de corriger les vices de la loi en vigueur,
cette loi n'a fait qu'occasionner davantage la question des sources de la loi de procédure pénale. En fin
de compte, cela n'a fait que retarder l'heure de réforme promise par la fin du 28 septembre. , 1974,
Pour promulguer des mesures transitoires.

25 : La deuxième loi a conduit à l'émergence d'un nouveau code de procédure pénale qui est entré en
vigueur en octobre 2003. Selon sa note introductive, cette loi reposait largement sur la pensée libérale
et la culture des droits de l'homme. A cela s'ajoutent les progrès considérables que notre pays a connus
dans le domaine des droits de l'homme et de la protection des libertés individuelles et collectives. Dans
le contenu du Code, de nombreuses dispositions portent ces signes. S'ils sont respectés, ils peuvent
garantir le respect de certaines exigences légales pour un procès équitable; ils peuvent contribuer à
mieux contrôler la durée de la procédure. Les innovations ainsi introduites ne protègent pas la nouvelle
loi des critiques. Les dispositions qu'il contient ne se démarquent que par rapport à l'état de
délabrement du code de procédure pénale. La nouvelle loi n'a pas progressivement supprimé les
obligations accumulées. La nouvelle loi a repris de nombreuses règles douteuses qui ont été créées en
1962 et 1974. Elle a également élargi la validité de certaines dispositions procédurales. Dispositions
qui portent atteinte au droit général, en particulier les atteintes à la sécurité de l'État , et reconnaissez,
jusqu'à Avant d'entrer en vigueur, en introduisant des règles qui renforcent les moyens juridiques de
lutter contre le terrorisme.

Le droit pénal

26 : Le 26 novembre 1962, un nouveau code pénal a été adopté, mais il n'est entré en vigueur que le 17
juin 1963. Cette loi, comme la loi de procédure pénale de 1959, a été introduite comme un véritable
progrès sur la voie de l’édification de l’État moderne. L’influence française «n'en fait pas moins» que
la «législation d'origine, qui se classe parmi les plus récentes» dont nous avons connaissance. Un
demi-siècle plus tard, ce symbole est resté essentiellement inchangé malgré les modifications. S'il est
difficile de justifier cette stabilité.

27 : Le bilan des modifications apportées au Code pénal depuis son entrée en vigueur donne une
impression de mouvement. Ainsi, le Code pénal a été témoin de son élargissement pour faire place à
de nouvelles dispositions inspirées du droit international qui interdisent le racisme et toutes les formes
de discrimination et de torture, la piraterie aérienne, le terrorisme ou le blanchiment d’argent, ou qui
renforcent les garanties juridiques, au profit des enfants et des femmes. Les autres chefs d'accusation
trouvent leur origine dans la réalité du phénomène criminel; c'est le cas de ceux qui sont punis pour
port injustifié du couteau, qui cherchent à imposer plus de respect du drapeau national ou qui
renforcent la répression des violences commises lors des compétitions, et des démonstrations.

28 : En matière de politique pénale, ils témoignent de la volonté du législateur d’élargir sans cesse le
champ de la répression. Il ne suit pas non plus une approche délibérée et cohérente dans le temps,
compte tenu de la loi de 1982 qui a modifié l'amende minimale pour dommages et les violations
maximales qui se reflètent dans toutes les infractions appartenant à ces catégories. Bien entendu,
l'extension du champ du droit pénal s'explique à son tour par la nécessité d'harmoniser ses règles avec
les obligations du Royaume, en matière de droits humains internationaux, ou la nécessité de faire face
à de nouvelles formes de criminalité déterminées par les conventions internationales ou imposées par
l'État. Les réformes entreprises laissent sans réponse de nombreux problèmes qui font obstacle à une
lutte efficace contre la criminalité sans renforcer la légitimité du système pénal.

29 : Différentes méthodes peuvent être utilisées pour mesurer ce déficit. Le contenu du code pénal
peut être comparé aux nouvelles théories pénales ou à l'état actuel de la législation pénale comparative.
On peut également le lire à la lumière du droit pénal international ou essayer de vérifier l'état de sa
relation avec le droit des droits de l'homme. Le législateur a longtemps ignoré ce sujet, de sorte qu'il
doit maintenant être sérieusement traité pour abolir les peines. qui se sont révélées inhumaines ou
dégradantes et les libèrent de l'hégémonie exercée par la privation de libertés sur les réponses
juridiques à la criminalité. Les pouvoirs publics préfèrent toujours traiter les questions les plus
urgentes, loin de toute réflexion publique et de toute approche prospective.

30 : Dans ces conditions, la stabilité du code pénal marocain peut être saluée, la prise en compte de
l'inventaire pouvant être lu comme une garantie de sécurité juridique. Au contraire, cela peut être
interprété comme un mauvais signe d'un état de droit qui doit entretenir des relations intimes et étroites
avec les évolutions de la société ainsi qu'avec l'évolution de la pensée criminelle. La politique pénale
n'a pas arrêté l'enregistrement depuis son entrée en vigueur.

31 : L'interprétation proposée met en évidence deux facteurs qui semblent avoir joué des rôles
complémentaires dans cette stabilité, qui est d'ailleurs un aspect supplémentaire du phénomène de
coup d'État auquel les lois pénales ont été soumises au Maroc.

32 : Le premier concerne le contenu du droit pénal lui-même. Au moment de son développement, son
ancêtre français avait déjà plus d'un siècle et demi d'âge et d'expérience. Ce délai est suffisant pour
tester ses règles par rapport au temps et aux faits et pour identifier les lacunes, les lacunes et les
limites. Dans le Code pénal marocain, toutes les lacunes découvertes en France ont été pré remplies, et
les principales difficultés précédemment identifiées ont été résolues, ignorées, ou évité. La technique
utilisée consistait soit à stipuler explicitement l'incorporation d'hypothèses complémentaires
spécifiques dans le domaine de la criminalité classique, soit à recourir à des accusations imprécises
pour leur permettre de couvrir différentes situations. Ainsi, le droit pénal marocain est devenu flexible
et peut être élargi à volonté.

33 : Le second facteur tient au choix des rédacteurs du code pénal de s'ouvrir sur l'avenir et de parier
sur sa capacité à faire évoluer la société sur la voie de la modernité, le costume conçu pour que
l'époque soit trop large et brillante pour servir des décennies sans avoir besoin de changement ou de
remplacement qui ne se fait pas sentir. Peu importe si les aléas climatiques ne dictent pas l'utilisation
de l'ensemble, ni que certaines de ses parties se séparent lors de l'utilisation. Les conséquences des
abus et des lacunes du Code doivent être atténuées par la pratique judiciaire et, si nécessaire, par
l'inefficacité de certaines de ses règles. Ces méthodes et astuces permettent d'éviter les réformes et de
reporter indéfiniment des discussions sociales effrayantes. Le criminel la loi ne l'est pas Et elle n'a
jamais été la seule source de droit pénal.

34 : A ces raisons de stabilité du code pénal et de non mobilité du système pénal, il est possible
d'ajouter la timidité de la jurisprudence et son manque d'enthousiasme pour contribuer à
l'harmonisation des règles pénales conçues à l'origine avec les besoins d'un autre. société tout en
garantissant le respect de l’idée de liberté.

35 : Cela ne veut pas dire que le dogme a été abandonné! Généralement une notation punitive qui, en
théorie et en pratique, n'a tout simplement pas de bonnes solutions. A l'avenir, il fournira un service
hors pair en expliquant pourquoi les réformes officiellement annoncées doivent emprunter aux
systèmes en place dans les pays démocratiques des solutions capables d'organiser les processus
disparates qui travaillent ensemble pour changer le système pénal marocain.