RAPPORT FINAL 29 Juillet 1 PDF

REPUBLIQUE DU BENIN
s *************
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
*************
ECOLE SUPERIEURE LE FAUCON
RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR

L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE
PROFESSIONNELLE EN GENIE CIVIL
THEME :
SUIVI DE LA REALISATION DU SECOND

PONT DE HEVIE
Mention : Génie-civil
Spécialité : Bâtiment et Travaux Publique (BTP) Lieu du stage : EBOMAF
ème
Promotion :11 édition
Rédigé par :
KINTOHOU Noé Samson
Encadreur : Superviseur :
ALOU-KEWOUROU Idrissa Dr. Ing MILOHIN G. S. Gladys
Année universitaire : 2021-2022

SUIVI DE LA REALISATION DU SECOND PONT DE HEVIE
FICHE DE CERTIFICATION DE L’ORIGINALITE DU RAPPORT

Nous soussignons KINTOHOU Noé Samson, certifions que ce travail réalisé sous la
supervision du docteur Dr Ing Gladys G. S. MILOHIN, est original et n’a jamais été
présenté pour l’obtention de quelque grade universitaire que ce soit.
L’auteur
Date : ……/………/………….
Signature
KINTOHOU Noé Samson
Le Superviseur
Date : …/………/………….
Signature
Dr. Ing Gladys G. S. MILOHIN
i
Rédigé par Samson Noé KINTOHOU
SUIVI DE LA REALISATION DU SEOND PONT DE HEVIE
DEDICACE
ii
DEDICACE
Je dédie ce mémoire à :
 Mon père KINTOHOU Habib, malgré les difficultés de la vie, il a toujours été
à mon écoute, me prodiguant de bons conseils.
 Ma mère SOSSOU Armande, vous qui m’avez aidé à compter mes tout premiers
bâtonnets et m’avez entouré de tous les soins et de toutes les attentions dignes
d’une mère-poule.
 Mes frères et sœur Ozias, Merveille et Simon et à ma famille toute entière,
daignez accepter que je vous dédicace ce mémoire.
 Mon cher ami Samson MEDENOU, FASSINOU Audrey, HOUNDETONDJI
Vencecelas et Francis BUGATI vous qui aviez toujours été à mes coté.
iii
AVANT PROPOS
La réalisation des infrastructures routières est un moteur de tout développement durable.
Il est donc impératif que des ouvrages routiers soient construits afin d’assurer la libre
circulation des biens et des personnes dans des conditions de confort de sécurité et de
visibilité. Cependant, des obstacles naturels et artificiels à la continuité de la route
conduisent à la réalisation des ouvrages de franchissement tels que les ponts et les
ponceaux. Ainsi après avoir suivi les cours théoriques sur la construction des routes et
des ouvrages d’art à l’Ecole Supérieure le FAUCON (ESF), nous avons jugé bon de
passer notre période de trois mois de stage académique au sein de l’entreprise EBOMAF
SA en charge de la réalisation des travaux d’aménagement et de bitumage des tronçons
COCOCODJI-HEVIE-OUEDO-CALAVI KPOTA y compris le second pont de
Hèvié d’une longueur de 240 m partant de PK1+000.
iv
REMERCIEMENTS
Je rends Grâce à DIEU le père tout puissant créateur de toute chose sans qui rien
n’est possible.
Nos remerciements vont particulièrement à l’endroit de :
 Mon Superviseur : Dr. Ing MILOHIN G. S. Gladys, Enseignante du cours de
Béton Armé a l’ESF pour son encadrement ;
 Mes parents pour leur soutien financiers et moraux ;
 M. Michel SOARES, Directeur de l’Ecole Supérieur le FAUCON (ESF), pour
ces efforts afin d’assurer une bonne formation des jeunes dans plusieurs
domaines comme la formation en Génie Civil ;
 M. Edmond ADJOVI, Docteur en Génie Civil, professeur titulaire des universités
du CAMES et Chef du Département Génie Civil à l’ESF pour sa détermination ;
 M. Armel SOARES, Directeur Administratif et Financier de l’ESF, pour ces
conseils de tous les jours ;
 M. Bonkoungou MAHAMADOU, Directeur Général de la société EBOMAF qui
a accepté de nous recevoir dans sa structure pour notre stage académique de
licence en BTP ;
 Mesdames et Messieurs les enseignants et les enseignantes du département de
Génie Civil. Chers professeurs, vous aviez contribué très efficacement à notre
formation universitaire à l’ESF ; nous voulons citer :
o M. Emmanuel OLODO, Professeur des Universités (CAMES), enseignant
du cours de Résistance Des Matériaux à l’ESF ;
o Dr. DOKO Valery, maitre-assistant des Universités (CAMES), enseignant
du cours d’Hydraulique Générale et de Mécanique des fluides et d’analyse
et algèbre à l’ESF ;
o M. Edem CHABI, Docteur Ingénieur en Génie Civil, enseignant des cours
d’équipement et de mécanique des sols à l’ESF ;
o M. Melon LOKOSSOU, Ingénieur et Doctorant en génie civil, enseignant
des cours de construction métallique et de route à l’ESF ;
o M. KOUASSI Wilfried, Ingénieur en génie civil, enseignant des cours de
métré et étude de prix à l’ESF ;
v
o M. Roméo Judos DOSSOU, enseignant du cours de gestion de projet à

l’ESF ;
o M. Aristide WINSOU, Ingénieur en génie, enseignant des cours de dessin
d’architecture, Dessin Assisté à l’Ordinateur (DAO) et du cours de logiciel
spécialisé ArchiCAD à l’ESF ;
o M. Hippolyte AHOWINOU, Ingénieur en génie Civil, enseignant des
cours de topométrie à l’ESF ;
o M. Cyprien LAADE, technicien en Génie civil, enseignant du cours de
matériaux de construction à l’ESF ;
o M. APOVO Berléo, Ingénieur et Doctorant en génie Mécanique et
Energétique, enseignant des cours d’Efficacité Energétique à l’ESF ;
o M. CHANHOU, Ingénieur, enseignant du cours de qualité sur les
chantiers à l’ESF
Nos remerciements vont également à l’endroit du Laboratoire Nationale des Bâtiments
et Travaux Publiques (LNBTP) et de tout le personnel de l’entreprise EBOMAF en
particulier :
 M. ALOU-KEWOUROU Idrissa le chef chantier sur le projet de construction du
pont ;
 M. ADJAHOUINOU Gomiko le chef chantier adjoint sur le chantier de
constructions du pont ;
 M. YENDINA, le responsable du laboratoire chargé de la réalisation des essais ;
Pour leur constante disponibilité et leur rôle de guide tout au long de ce travail. Je suis
fière d’avoir bénéficié de votre expérience.
Je voudrais également remercier :
 Tous mes frères et sœurs, nièces et neveux, cousins et cousines, vous qui ne
cesser jamais de me donner du courage, j’admire votre affection et votre
solidarité, recevez ici ma profonde gratitude ;
Tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce travail, recevez
mes profonds respect.
vi
TABLE DES MATIERES

FICHE DE CERTIFICATION DE L’ORIGINALITE DU RAPPORT ................ i
DEDICACE .......................................................................................................... iii
AVANT PROPOS ................................................................................................ iv
REMERCIEMENTS ............................................................................................. v
TABLE DES MATIERES .................................................................................. vii

Liste des photos : .................................................................................................. xi
Liste des tableaux : ............................................................................................. xiii

Liste des figures................................................................................................... xv
RESUME ............................................................................................................ xvi

ABSTRACT ...................................................................................................... xvii
CHAPITRE 1 : CADRE INSTITUTIONNELLE ET DEMARCHE

METHODOLOGIQUE ......................................................................................... 2
I - STRUCTURE DE FORMATION .................................................................... 3
1 - Historique de l’école supérieure le faucon ............................................ 3

2 - Organigramme de l’ESF ........................................................................ 4
3 - Situation géographique de l’école supérieure le faucon ........................ 4
4 - Formations disponibles .......................................................................... 5
II - STRUCTURE D’ACCUEIL ........................................................................... 6

1 – Biographie de EBOMAF SA ................................................................ 6
2 - Domaine d’intervention ......................................................................... 7
3 - Organisation et fonctionnement ............................................................. 7
III - METHODOLOGIE DE TRAVAIL............................................................ 8

1 - Les objectifs du stage ............................................................................. 8
2 – Méthodologie d’atteinte des objectifs ................................................... 8
CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE ................................................ 10
vii
I - Généralité définition ....................................................................................... 10
1 - Généralité ............................................................................................. 10
2. Définition .............................................................................................. 10
II - PRESENTATION DU PROJET ................................................................... 10
1. Description du projet ............................................................................. 10

1.1. Description du projet de construction du pont ................................. 11
1.2. Intervenants ................................................................................... 11
1.3.1. Les moyens humains et les matériaux utilisés sur le chantier
...................................................................................................... 12
Source : photo prise par KINTOHOU Noé Samson .................... 16
1.3.2. Matériaux utilisés ............................................................. 16
III - CONSISTANCE DES TRAVAUX .......................................................... 18

1 - Présentation du chantier ....................................................................... 18
2 - Bilan sur le niveau de réalisation des travaux du chantier à notre arrivée
................................................................................................................... 20
2 – travaux réalisé avant notre arrivé sur le chantier ................................ 20
3. Travaux suivis au cours de notre stage. ................................................ 21
3.1. Présentations générales des procédés de réalisation des éléments en
Béton Armé. ............................................................................................ 21
3.1.1. Définition de la tache ......................................................... 21
3.1.2. Equipements ....................................................................... 22
3.1.3. Les Matériaux généralement utiliser pour la réalisation d’un
élément en BA. ............................................................................. 22
3 .1.4. Procéder de réalisation ..................................................... 22
3 - 2 - Particularité des éléments réalises suivant l’ordre structurel du pont
en partant de la fondation de l’ouvrage ................................................... 31
3 - 2 - 1 - La fondation ................................................................. 31
3 - 2 - 2 - Réalisation des appuis .................................................. 41
3 -2 - 3 - Le tablier ....................................................................... 49
4 - Les travaux restant a réalisés ............................................................... 53
5 - Essais réalisé dans le cadre de l’ouvrage. ........................................... 53
5 – 1 - Essai sur les matériaux de préparation du béton.......................... 53
viii
5 - 1 - 1 - analyse granulométrique per tamisage sur les concassés

(Norme 933-1/2018)..................................................................... 54
5 - 1 - 2 - Analyse granulométrique sur le sable à béton ............. 56
5 - 1 - 3 - Equivalent de sable effectuée sur le sable à béton ....... 57
5 – 2 - vérification de la consistance du béton. ...................................... 58
5 - 3 - Essai d’écrasement du béton (essai de vérification de la résistance
du béton).................................................................................................. 59
5 – 4 - reconnaissance des couches de sol par essai au laboratoire ........ 60
5 – 4 - 1 - LIMITE D’ATTERBERG selon la norme NFP 94-051.
...................................................................................................... 61
5 – 4 – 2 - L’essai de l’analyse granulométrique. ........................ 64
5 – 4 – 3 - L’essai de l’équivalent de sable. ................................. 64
Chapitre 3 : Traitement et analyse des résultas ............................................. 65
I - Traitement et analyse de données ................................................................... 66

1 - Présentation des calculs d’implantation des cotes effectués sur le terrain
................................................................................................................... 66
1-1- Détermination des côtes du pieu 64 (P64) ...................................... 66
1-2 - Implantions des cotes finies semelle .............................................. 67
1 - 3 – Implantations pilles ...................................................................... 67
1 - 4 – Cotes implantation du chevêtre. .................................................. 69
1-5- Cote d’implantation du tablier ......................................................... 70
II – Traitement et analyses des données de laboratoire ...................................... 74
1-Traitement et analyse donné des essais réalisés sur les pieux : cas du pieux
064-SP4 ..................................................................................................... 74
1- 1- Analyse granulométrique par tamisage à sec sur les matériaux de
forage (norme 933-2) .............................................................................. 75
1- 1- 1- Détermination du teneur en eau des échantillons ........ 75
1-1-2-Détermination de la masse sèche des prises pour effectue
l’analyse granulométrique ............................................................ 75
1 -2- Essais d’équivalent de sable réalisé sur les échantillons de pieu 64
–SP4 ........................................................................................................ 85
1 - 3 - Limite d’Atterberg sur l’échantillon 1 (matériaux de remblais) .. 86
2 - Essai réalisé sur les matériaux de préparation du béton ...................... 90
2 – 1- Analyse granulométrique sur les granulats ................................... 90
ix
2– 2- Équivalent de sable ........................................................................ 93

2 – 3- Mesure de l’affaissement du béton du pieux 64-SP4 ................... 94
2 – 4- ESSAI D’ECRASSEMENT ......................................................... 94
III- Rapport de réalisation de pieux a présenté par le laboratoire ....................... 96
III. ETUDE DE LA PATHOLOGIE DES FONDATIONS PROFONDES. .... 100

1 – Généralité .......................................................................................... 100
2 - Introduction ........................................................................................ 100
3 - Définissions et utilité ......................................................................... 100
4- Assurance de la qualité des pieux ....................................................... 102
4- 1- Problèmes causés, conséquences et approches de solution en
fondation profonde sur pieux foré ......................................................... 102
4- 1- 1- A l’étape de conception ................................................. 102
4- 1- 2 - Les erreurs d’exécution ................................................ 103
4- 1- 3 - Les dégâts dû aux travaux de terrassement .................. 105
4 – 2- Agression des pieux sous les effets naturels ....................... 107
4 - 2- 1 - La qualité des sols, en cause dans les sinistres sur pieux.
.................................................................................................... 107
4 – 2-2 - Eaux agressives : corrosion des bétons ...................... 108
Protéger les bétons contre la corrosion liée à l'eau | SelecDEPOL
.................................................................................................... 113
4 - 2 - 3 - L’affouillement : ........................................................ 113
4 - 2 - 3 - désordre par glissement du sol : ................................. 114
IV. DIFFICULTES RENCONTREES ET SUGGESTIONS ........................... 116
1 - Difficultés rencontrées ...................................................................... 116

2 - Approche de solutions et suggestions ............................................... 116
Conclusion ......................................................................................................... 118
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE............................................................... 118
Annexe............................................................................................................... 120
x
Liste des photos :

photo1: Ecole supérieur le FAUCON ............................................................................. 5
Photo 2: Matériels de laboratoire ................................................................................. 14
Photo 3 : Les matériels utilisés sur le chantier ............................................................. 15
photo 4 : Réalisation des crochets des armatures de poutre......................................... 16
Photo 5 : carte type montrant le chantier de construction du second pont de Hèvié et de
la route Cococodji Hèvié-Ouèdo-Calavi Kpota ............................................................ 18
photo6:Présentation du chantier de construction de pont ............................................ 19
photo 7: sens du trafic du premier pont et du second pont .......................................... 19
photo 8 : profil en long du pont .................................................................................... 20
photo 9 : état des lieux à notre arrivée ......................................................................... 21
photo 10 : les outils d'implantations ............................................................................. 23
photo 11 : Lecture de mire ........................................................................................... 27
photo12 : Centrale à béton ........................................................................................... 30
Photo 13 : mise en œuvre du Béton ............................................................................ 30
photo 14 : Enfoncement de virole ................................................................................ 31
photo 15: Fixation de la buquette ................................................................................. 32
photo 16 : Excavation a la larmes ensuite a la buquette et curage du trou .................. 32
Photo17 :Mise en place de la cage ............................................................................... 35
Photo 18: coulage des pieux et retrait simultané des tubes .......................................... 35
Photo 19 : Le recepage ................................................................................................. 36
Photo 20: auscultation de pieu ..................................................................................... 37
photo 21 : La fouille ..................................................................................................... 37
Photo22 : béton de propreté ......................................................................................... 38
Photo 23 : Survenue d’eau dans les fouilles de semelles ............................................. 38
Photo 24 : Réalisation de semelle ................................................................................ 39
photo 25 : Réalisation de piles ..................................................................................... 41
photo 26 : Coffrage et décoffrage des piles ................................................................. 42
photo 27 : coffrage chevêtre ........................................................................................ 43
photo 28: réalisation de chevêtres ................................................................................ 44
Photo 29 : chevêtres ..................................................................................................... 44
Photo 30 : préfabrication des poutres. .......................................................................... 46
photo 31: réalisation des entretoises ............................................................................ 49
Photo 32 : Pose des prédalles ....................................................................................... 50
photo 33 : ferraillage du tablier ................................................................................... 52
photo 34 : coulage du tablier ..................................................................................... 52
Photo35: Prise d’échantillon au laboratoire pour l’analyse granulométrique.............. 56
photos 36 : équivalent de sable .................................................................................... 57
photos 37 : Vérification de la consistance du béton .................................................... 58
photos 38 : Conception et conservation des éprouvettes ............................................. 59
photos 39 : Mesure du poids, le RESSUFFASSAGE ET l’écrasement des éprouvettes
....................................................................................................................................... 60
Photo 40 : la limite d’Atterberg ................................................................................... 61
photo 41:Etape de réalisation d’un pieu ..................................................................... 102
photo 42: agression de l’eau....................................................................................... 108
xi
Photo 43 : affouillement des pieux ............................................................................ 114

Photo 44: désordre de glissement............................................................................... 115
Photo 45: caractéristique dimensionnelle des éléments du pont ................................ 120
xii
Liste des tableaux :

Tableau 1 : atelier, opérateur et matériel du chantier .................................................. 12
Tableau 2 : les matériaux utilisés sur le chantier ......................................................... 16
Tableau 3 : Éléments constitutif du ferraillage de la cage ........................................... 34
Tableau 4 : Donné et ordre de la réalisation du ferraillage de la semelle ................... 40
Tableau 5 :Ordre disposition des bar pour le ferraillage des piles. ............................. 42
Tableau 6 : Ordre de disposition des armatures pour le ferrage des poutres...... 47
Tableau 7 : ordre de disposition des armatures du ferraillage du tablier .................... 51
Tableau 8 : Détermination des masses à prélever pour l’essai d’analyse
granulométrique ............................................................................................................ 55
Tableau 9:Cotes piles................................................................................................... 68
Tableau 10 : Vérification des cotes par nivèlement mixte .......................................... 68
Tableau 11 : Calcule des écarts de fermeture des côtes ou erreur. .............................. 69
Tableau 12:Valeurs d’implantation des côtes du chevêtre par nivèlement misse ...... 70
Tableau 13:CALCULE DES COTTES FINIES DU TABIER ................................. 70
Tableau 14: Formule utilisé pour la détermination des cote du tablier ....................... 71
Tableau 15: Implantation de cote finir du tablier suivant le premier une axe transversale
et l’axe longitudinale centrale. ...................................................................................... 73
Tableau 16: récapitulative des essais réalisés .............................................................. 74
Tableau 17: valeur des teneurs en eau de l’échantillon ............................................... 75
Tableau 18 : masse sèche des prises pour l’essai granulométrique sable de forage ... 76
Tableau 19: Procès-verbal de l’analyse granulométrie sur l’échantillon 1 du pieu 064-
SP4 ................................................................................................................................ 77
Tableau 20 : Résultats des essais de l’analyse granulométrie sur l’échantillon 1 à 4 du
pieu 064-SP4 ................................................................................................................. 79
Tableau 21 : récapitulatif et expressions des résultats suivis d’analyse et les conclusions
tirées .............................................................................................................................. 84
Tableau 22: valeur caractéristique de la granularité des granulats .............................. 85
Tableau 23: Résultats de l’essai d’équivalent de sable sur les échantillons de pieu 64 –
SP4 ................................................................................................................................ 85
Tableau 24: valeur d’indice de plasticité et leur interprétation ................................... 87
Tableau 25: Résultat de l’essai de limite d’Atterberg reliés sur l’échantillon ............ 87
Tableau 26 : interprétation des valeur d’indice de consistance. .................................. 89
Tableau 27 : Procès-verbal de l’analyse granulométrie sur granulat de béton 064-SP4
....................................................................................................................................... 90
Tableau 28 : Présentation des résultats de calcul effectué sur l’analyse granulométrique
pour la préparation du béton ......................................................................................... 91
Tableau 30: résultat de l’essai d’équivalent de sable effectué sur à béton ................ 93
Tableau 31 : Analyse des résultats des résultats d’essais d’équivalent de sable a béton.
....................................................................................................................................... 93
Tableau 32 : résultats de l’essai au cône d’abrams...................................................... 94
Tableau 33: Résultat Essai de compression................................................................. 95
Tableau 34: fiche de signalisation ............................................................................... 96
Tableau 35 : foration.................................................................................................... 96
 Tableau 36 : Vérification des Caractéristiques ................................................. 98
xiii
Tableau 37: Fiche de bétonnage .................................................................................. 99

Tableau 38: Utilité des pieux foré ............................................................................. 101
xiv
Liste des figures

Figure 1: Organigramme de l'ESF ................................................................................. 4
Figure 2 : logo de EBOMAF ......................................................................................... 6
Figure 3: Organigramme de l’Enterprise ....................................................................... 7
Figure 4 : Principe de nivèlement par cheminement ................................................... 25
Figure 5 : Procédé d’implantation des cotes ................................................................ 26
Figure 6 : Nivèlement par rayonnement ...................................................................... 28
Figure 7 :Cote pieu 64 ................................................................................................. 66
Figure 8: Schéma type de la structure du pont montrant la semelle et les piles .......... 67
Figure 9: donner de calcule chevêtre .......................................................................... 69
Figure 10:Plan d’implantation du tablier en une travers ............................................. 72
Figure 11: courbe d’analyse granulométriques sur échantillon 1. ................................ 78
Figure 12: courbe d’analyse granulométriques sur échantillon 2 ................................ 80
Figure 13 : courbe d’analyse granulométrique sur l’échantillon 3 .............................. 81
Figure 14: courbe d’analyse granulométriques sur l’échantillon 4 ............................. 82
Figure 15: : Analyse granulométrique sur le sable ....................................................... 92
Figure 16: effet des remblais sur les pieux ................................................................ 105
Figure 17: désordre sur un terrain compressible remblayé ........................................ 106
Figure 18: disposition à prendre pour éviter les effets de frottement négative ......... 106
Figure 19: poussées sur les pieux par frottement négatif .......................................... 107
Figure 20 : schéma du ferraillage du pieux................................................................. 123
Figure 21: Elément constitutif du ferraillage du pieu ................................................ 124
Figure 22 : plan d’implantation du semelle S4 .......................................................... 125
Figure 23: coupe transversale de la semelle ............................................................... 126
Figure 24 : coupe montrant les cotes des parties d’ouvrage ...................................... 127
Figure 25: schéma de ferraillage piles ....................................................................... 128
Figure 26 : schéma de ferraillage chevêtre sur le plan longitudinal .......................... 129
Figure 27: schéma de ferraillage chevêtre sur la piles central SP4 ........................... 130
Figure 28 : schéma de ferraillage de la poutre ............................................................ 131
Figure 29 : coupe longitudinale du ferraillage des poutre .......................................... 132
Figure 30: coupe transversale des éléments ben élévation du pont ........................... 133
Figure 31: coupe longitudinale du pont ..................................................................... 134
Figure 32: détaille des éléments de la route ............................................................... 135
Figure 33:Cofrage semelle ......................................................................................... 136
Figure 34: Coffrage piles ............................................................................................ 137
Figure 35: Coffrage chevêtre, bossages, appareil d’appui ; entretoise, tablier et
l’épaisseur du revêtement ........................................................................................... 138
Figure 36: Composition du ferraillage tablier ........................................................... 139
Figure 37: Caractéristique du oint de dilatation ........................................................ 140
Figure 38: Pose prédalle ............................................................................................ 141
Figure 39:Ferraillage prédalle .................................................................................... 142
xv
RESUME
Le présent rapport intitulé : SUIVI DE LA REALISATION DU SECOND PONT DE
HEVIE entre dans le cadre de l’obtention du diplôme de Licence Professionnelle en
Génie Civil. Il tient lieu de compte rendu des trois (03) mois de stage que nous avons
effectué au sein de l’entreprise EBOMAF SA. Il aborde les différentes étapes inhérentes
à la réalisation des éléments du second pont de Hèvié long de 240 m dans la commune
d’Abomey Calavi. Il s’agit entre autre des travaux de terrains consistant à la mise en
œuvre des pieux forés, du radier, des piles, des chevêtres, des poutres et du tablier.
Notons que les pieux sont ancrés dans un sol de type sableux grenu a moyen blanchâtre
dont la teneur en eau équivaut à 1,2%, de bonne granularité et composé d’un taux élevé
d’éléments fins. Quant au sol de remblais, il est en de type lagunaire grisâtre peu
plastique et consistant. Après forage et curage du trou et après vérification des résultats
d’essais, on procède au coulage à l’aide des tubes plongeurs. Le béton préparé est
composé de concassés 5/15, 15/25, et du sable 0 /2 mm. Le sable a une granularité étalée
et est bien gradué, quant aux concassés leur granularité est serrée cependant bien
gradués. Après mise en œuvre du béton la résistance à la compression au septième jour
est en moyenne égale à 28,417MPa et celle à 28 jours a une résistance moyenne 37,
309MPa. A la suite de ces opérations sont réalisés la semelle, la pille, le chevêtre, la
poutre et enfin le tablier. En définitive la qualité et la durabilité des pieux sont liée à une
étude de sols complète. Le suivi des travaux s’est déroulé dans de bonnes conditions,
sans grandes difficultés et nous a enrichi autant sur le plan académique que personnel.
xvi
ABSTRACT
This report entitled: MONITORING AND REALIZATION OF A BEAM BRIDGE is
part of obtaining the Professional Bachelor's degree in Civil Engineering. It takes the
place of the report of the three (03) months of internship that we carried out within the
company EBOMAF SA. It addresses the different stages inherent in the construction of
the supporting elements of the second 240m long Hèvié bridge in the town of Abomey
Calavi. This includes, among other things, field work consisting of the installation of
bored piles, the slab, the piles, the headers, the beams and the deck. It should be noted
that the piles are anchored in a grainy to medium whitish sandy type soil with a water
content equivalent to 1.2%, of good granularity and composed of a high rate of fine
elements. As for the backfill soil, it is of a grayish lagoon type that is not very plastic,
consistent. After drilling and cleaning the hole and after checking the test results, the
casting is carried out using dip tubes. The prepared concrete is composed of crushed
5/15, 15/25, and sand 0 /2 mm. The sand has a spread granularity and is well graduated,
as for the crushed ones their granularity is tight. They are well educated. After
implementation of the concrete, the compressive strength on the seventh day is on
average equal to 28.417MPa and that at 28 days has an average strength of 37.309MPa.
Following these operations are made the sole, the pillar, the header, the beam and finally
the deck. The quality and durability of the piles is linked to a complete soil study. The
follow-up of the work took place in good conditions, without great difficulty and
enriched us both academically and personally.
xvii
SUIVI ET REALISATION D’UN PONT A POUTRE : FONDATION PROFONDE.
INTRODUCTION
Depuis son indépendance en 1960, la république du Bénin a enclenché une longue,
difficile et courageuse marche vers le développement économique et social. Les
gouvernements se succédant, prennent ainsi conscience de la nécessité de renforcer
l’économie, de faciliter la libre circulation des personnes et des biens. Dès lors une
conscience naît : ≪ la route du développement passe par le développement de la
route ≫. Cependant, nombreux obstacles à la route, d’ordres naturels tels que les
dépressions, les cours d’eau, les vallées, les ravins ou les obstacles artificiels (autres
voies de communication) font intervenir les ouvrages de franchissement comme les
Ponts, les Ponceaux ainsi que des passages à niveaux. C’est aux fins de réaliser la route
RNIE Cococodji-Hevié-Ouèdo-Calavi Kpota de ≪21km ≫ environs qu’un pont de 240
m a été prévu partant du PK 1+ 000. Le présent rapport expose toutes les activités
menées lors du stage de trois mois que nous avons effectué au sein de l’Entreprise
EBOMAF SA. Il est composé essentiellement de trois chapitres :
 Le premier chapitre présente la structure de départ et celle d’accueil, suivi de
notre méthodologie ;
 Le deuxième chapitre présente les activités menées au cours du stage ;
 Le troisième chapitre présente les résultats des différents essais, le thème
d’étude ≪ la qualité des dans la réalisation des fondations profonde≫ et
s’ouvre sur les difficultés ainsi que les approches de solutions.
1
CHAPITRE 1 : CADRE INSTITUTIONNELLE ET

DEMARCHE METHODOLOGIQUE
2
CHAPITRE 1 : CADRE INSTITUTIONNELLE ET DEMARCHE

METHODOLOGIQUE
I - STRUCTURE DE FORMATION
1 - Historique de l’école supérieure le faucon
L’Ecole Supérieure le FAUCON est un institut d’enseignement supérieur situé dans la

commune d’Abomey-Calavi. Elle a été créée en 2007 par M. Michel SOARES dans le
but de mettre sur le marché de l’emploi des cadres compétents et rompus à la tâche. Elle
s’est spécialisée dans les filières porteuses d’avenir telle que : le Génie-Civil, les
sciences et techniques, les sciences de gestion. Elle répond aux exigences du système
LMD et collabore avec les enseignants universitaires et de professionnel très
sédimentés. Grâce à un dynamise perpétuelle l’ESF se relie à des partenaires nationaux
et internationaux afin d’offrir à ces étudiants une formation de qualité. Elle exerce cette
fonction grâce aux arrêtés ministériels suivants :
 Arrêté No497/MERS/CAB/DC/DGM/DPP/DGES/SP du 16 novembre
2007 portant autorisation d’ouverture ;
 Arrêté No089/MERS/CAB/DC/DGM/DPP/DGES/SP du 07 aout 2009
portant extension de la filière Licence Professionnelle en Bâtiment et
Travaux Publique (BTP) ;
 Arrêté No045/MERS/CAB/DC/SGM/DPP/DGES/DEPES/SA du 30
janvier 2013 portant homologation du programme de formation de licence
professionnel en BTP ;
 Arrêté No049/MERS/CAB/DC/SGM/DPP/DGES/SA du 05 février 2014
portant extension de la filière Licence Professionnelle en Analyse
Biologique et Biochimique
(ABB) ;
 Arrêté No050/MERS/CAB/DC/SGM/DPP/DGES/DEPES/SA du 05
février 2013 portant homologation du programme de formation de licence
professionnel en ABB.
3
2 - Organigramme de l’ESF
Directeur
général
Conseil Scientifique
Directeur administratif et financière

Directeur Académique
Webmaster Secrétaire de Académique

Informaticien
Secrétaire de Caissière
Responsable Surveillent
Médiathèque et Scolarité Secrétaire de direction
Chef de Chef de Chef de Chef de

Chef de Responsable de Agent
département département départemen départemen
départemen communication et Comptabl
GB GC t GEER t GI/SIL
t SG relation publique e
Coordonnateur
Coordonnateu
BTP Coordonnateu
r ABB
r ICA
BIO Agent Chauffeur

Technologie Surveillent
d’entretient
s
Coordonnateu Coordonnateur
r GT HI
Coordonnateu
r GETDE
Figure 1: Organigramme de l'ESF
3 - Situation géographique de l’école supérieure le faucon
L’Ecole Supérieure le FAUCON sise à Calavi Kpota derrière la pharmacie château.

Coordonnées de l’école :
BP : Abomey-Calavi
Tél : 00229 21 06 22 02
Call : 00229 96 46 16 11/00229 94 33 86 72
Site web : www.esfbenin.com
4
Page Facebook : Ecole supérieure le FAUCON.
PHOTO 1: ECOLE SUPERIEUR LE FAUCON
4 - Formations disponibles
A l’Ecole Supérieure le FAUCON on assure la formation dans les domaines suivants :

 Analyse Biologique et Biochimique
 Bâtiment et Travaux Publique
 Géomètre Topographe
 Génie Electrique et Energie Renouvelable
 Génie de l’Environnement-traitement des eaux et déchets
 Système informatique et logiciel
5
II - STRUCTURE D’ACCUEIL
Figure 2 : logo de EBOMAF
Source : EBOMAF
1 – Biographie de EBOMAF SA
EBOMAF signifie Entreprise Bonkoungou Mahamadou et fils. La société à la tête du

groupe EBOMAF, a été fondée en 1989 au Burkina FASO par son PDG. Créée par
Monsieur Bonkoungou Mahamadou né le 23 mai 1966 à Dédougou est originaire de
Passoré plus précisément de Latodin. L’entreprise EBOMAF en thème de construction
des infrastructures et de grands ouvrages est reconnue en Afrique de l’ouest, en
particulier le Bénin, comme l’une des plus grandes sociétés de BTP de la sous-région
Ouest africaine capable d’assumer cette mission autre fois réservée aux grands groupes
occidentaux grâce à un fort approche novatrice des partenariats publics, privés et de son
savoir-faire reconnu. Aujourd’hui le groupe compte près de 5000 Salariés. Il a d’abord
réussi à l’entretien courant des pistes et à la construction des infrastructures socio-
économiques dans les zones rurales. Ensuite, il s’est lancé sur le plan national dans la
réalisation des travaux au Burkina Faso avant d’intervenir dans la sous-région grâce à
la qualité de leurs activités. Au Bénin la route DASSA-SAVALOU-BASSILA-
DJOUGOU dont 230 km de grave bitume (GB) et 131 km de béton bitumineux (BB) a
été réalisée par EBOMAF. De même que la route TANGBO-DJEVIE-ZE. Sans oublier
la route COME-LOKOSSA-DOGBO. En effet d’autres travaux sont en cours de
réalisation actuellement dont nous pouvons citer : les travaux d’aménagement et de
bitumage des routes MISSESSINTO-ZINVIER-SEDJE-DENOU-ZE de 32 km, RNIE
No1 (COCCOCODJI-HEVIER-OUEDO-CALAVI-KPOTA de 22 km et le second pont
de Hèvié de longueur 240 m.
6
2 - Domaine d’intervention
L’entreprise EBOMAF est un groupe panafricain leader du BTP, intervenant dans la

construction des infrastructures routières et aéroportuaires en Afrique de l’Ouest. Il
intervient également dans le domaine des transports aériens qui assure en premier ces
besoins propres en déplacement. En plus de ces activités l’entreprise intervient aussi
dans les secteurs tels que l’immobilier, le génie civil, l’hôtellerie et restauration dans
divers pays de l’Afrique de l‘Ouest en particulier Burkina Faso, au Togo, au Bénin, en
Côte d’Ivoire et en Guinée.
3 - Organisation et fonctionnement
Conseil d’administration
Directeur Général
Secrétaire Général Directeur Régional Contrôle Interne
Secrétariat Directeur des travaux Service des Ressource

humaines
Secrétariat Particulier Conducteur des travaux Ingénieurs qualité
Chef de chantier Chef laboratoire Chef Matériel
Figure 3: Organigramme de l’Enterprise
Source : Direction EBOMAF
7
La direction générale dirigé par sa le directeur général compte aussi des sous fonctions
telles que : le secrétariat général, un comptable et bureau technique. L’entreprise a mise
en place une politique de RSE dans tous les pays où sont exécutés les chantiers de
construction. En effet, cette position de leader régionale donne aujourd’hui au groupe
EBOMAF des perspectives de développement importantes. Cependant, cette évolution
ne cesse de susciter des défis de l’organisation logistique des chantiers actuels et venir.
III - METHODOLOGIE DE TRAVAIL

1 - Les objectifs du stage
L’objectif de ce stage est de s’assurer que nous avons reçu pour notre cycle de licence
des connaissances théoriques et pratiques afin d’être opérationnelle dans la vie active.
De même il est question de prendre connaissance des exigences qu’impose la réalisation
d’un projet de construction de pont pour un technicien supérieur d’une part. D’autre part
il s’agit de rapprocher les réalités théoriques à celles pratiques afin de pouvoir se
préparer à prendre des décisions rassurantes dans ce contexte dans le futur. Enfin nous
nous ressourçons sur la gestion d’éventuelles difficultés.
2 – Méthodologie d’atteinte des objectifs
Nous avions pu atteindre ces objectifs par :

 Les questions aux personnels du chantier ;
 Les explications et orientations de notre superviseur ;
 Nos recherches sur l’internet.
8
CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE
9
CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE

I - Généralité définition
1 - Généralité
La construction des infrastructures routière est un secteur qui fait appel à une très
bonne organisation. La maitrise des paramètres d’exécution reste un facteur clé pour la
réalisation.
2. Définition
Route : La route est un espace aménagé pour assurer le passage des biens et des
personnes dans des conditions de confort, de visibilité et de sécurité.
Pont : Un pont est un ouvrage d’art qui permet à une voie de circulation, une conduite
de franchir un cours d’eau, une rivière, un bras de mer, une dépression ou une autre voie
de circulation.
Viaduc : c’est un ouvrage d’art ayant une plus grande envergure du coté dimensionnelle
qu’un pont.
II - PRESENTATION DU PROJET
1. Description du projet
Le Gouvernement du Bénin accorde une importance particulière à cette route en raison

de la section urbaine de la voire, a déclaré le ministre des infrastructures et des transports
le lundi 30 septembre 2019. Les travaux de construction de la route COCOCODJI-
HEVIE-OUEDO-CALAVI KPOTA d’une longueur initiale de 21 kilomètres environ,
ont démarré en aout 2016. Mais en 2017, indique le ministre, le gouvernement décidé
de son agrandissement en synergie (association de plusieurs système, organe ou action
pour l’accomplissement de d’une fonction pour l’obtention d’un effet) avec les
contournements nord de Cotonou. « D’une route une fois deux voies, nous sommes
passés à une route de deux fois deux voir. Ce qui a conduit à la construction du second
Pont de Hèvié qui à faire l’objet de notre rapport.
10
1.1. Description du projet de construction du pont

Il s’agit de la construction du second pont à poutre à travers indépendant de
Hèvié de 240 ml. Les grandes lignes des résultats des études effectuer nous montre que :
l’ouvrage sera assis sur des pieux de 120 cm de diamètre forer à une profondeur de 42
m, recevant à sa tête une semelle de dimension 1320x600x150cm. Sur ces semelles se
posera les piles ou les culées. Le marché est de type public. Il a été confié à l’entreprise
EBOMAF par appel d’offre en 2016.
1.2. Intervenants
Plusieurs personnalités ont intervenu sur le chantier dont on a :

 Le maitre d’ouvrage :
L’état est la personne qui a exprimé ses besoins précédemment et finance le projet
 Le maitre d’ouvrage délégué :
Le chef de l’Etat a confié sa responsabilité au ministère des infrastructures et des
transports.
 Le maitre d’œuvre :
Le maitre d’œuvre pour ce projet est la DIRECTION GENERALE DES
INFRASTRURES, ET LA DIRECTION DES TRAVEAUX NEUF. Elle constitue
le conseiller technique et artistique du maitre d’ouvrage. Il a pour mission d’établir le
projet, les cahiers de charge, les devis, de dresser les plans architecturaux conformément
à l’exigence de la norme et du maitre d’ouvrage.
 L’Enterprise exécutante :
La structure en charge de la réalisation des travaux est EBOMAF SA. En association
avec d’autre entreprises sous-traitantes. Elle s’en charge de la réalisation des travaux
suivant les plans d’exécution.
 Le bureau de contrôle :
La RRIAO est la structure en chargé de suivre la réalisation de l’ouvrage conformément
au plan et à l’exigence prévue et veille à la qualité des matériaux et leur mise en
œuvre.1.3. Les moyens humains, matériels et les matériaux utilisés sur le
chantier.
11
1.3.1. Les moyens humains et les matériaux utilisés sur le chantier

A travers ce tableau, nous montrons en fonction des postes de travail le personnel et le
matériel utilisé sur le chantier.
Tableau 1 : atelier, opérateur et matériel du chantier
Responsable Matériel
Poste Ou Les engins de
Les outils de travail
opérateur travail
Ferraillage Ferrailleur La meule Agriffe, tenaille…
Marteau, le centimètre
Coffrage Les coffreurs
Arrache clou.
Le vibreur Truelle, vibreur, pelle
Mise en œuvre du béton Les Maçons
manuelle, la règle
La banane
La centrale à Les outils de mise en
Fabrication du béton Le centraliste
béton œuvre du béton,
La toupie
Le savon, le torchon, les
Le groupe seaux,
Général électrogène Les clés à boulon, les
Essai de Le chef assiettes, la pelle, la
laboratoire Laboratoire brouette et la truelle.
Mesure de
Le cône d’Abram, une
l’affaissement
tige métallique,
du béton
12
opérateur travail
La main, la brouette,
Le moule de diamètre 16
Essai de
Essai de La presse à cm et de hauteur 32 cm, la
compression du
laboratoire béton brosse métallique, le
Béton
papier verre, la clé à
boulons
Le chef
Laboratoire
Essai de limite
Néant L’appareil de Casagrande
d’Atterberg
Série des tamis dont les
Essai de
dimensions des mailles
laboratoire Analyse L’agitateur
(en mm), une balance de
granulométrique mécanique
précision, une étuve, une
spatule
Scie à métaux, des
Soudure Le soudeur Le poste
baguettes
Le Une chaine, élément
Le PPM (la grue
Levage conducteur de d’appuis des patte de la
sur pneu)
la grue grue…
Le bulldozer, la
pelle mécanique,
La pelle manuelle, la
Terrassement Chef terrassier la chargeuse
brouette.
Les camions
bennes
13
opérateur travail
Le compresseur,
Le ouvrier
Recepage le marteau- néant
polyvalent
piqueur
La foreuse sur
La buquette, la virole,
chenille, Pelle
La tarière, la larme, le Kelly
Forage Le foreur mécanique
de 20 mètres de longueur, la
Le PPM ou la
virole de 120 de diamètre
grue
Le groupe
Electricités L’électricien
électrogène
La pompe, la
Hydraulique L’hydraulicien Les tuyaux de compression
motopompe
Le niveau optique
Le niveau optique La chaîne, le centimètre, la
Implantation Le topographe Le théodolite mire, les piquets
La canne munie
de réflecteur
Appareille de Casagrande La presse à béton

Série de tamis
Photo 2: Matériels de laboratoire

Source : photo prise par KINTOHOU Noé Samson
14
Camion toupie
La foreuse La chargeuse
La pelle mécanique Pompe refoulant

Le bulldozer
Photo 3 : Les matériels utilisés sur le chantier
15
photo 4 : Réalisation des crochets des armatures de poutre
1.3.2. Matériaux utilisés

Tableau 2 : les matériaux utilisés sur le chantier
Poste de Matériaux
travail Type de matériaux Caractéristique principale éventuel
Ferraillage Le fer Les barres utilisées sont HA8 et HA10,
HA12, HA14, HA20 et HA25. De nuance Fe
500
Coffrage Les bois de coffrage Les pointe de six à dix
Mise en œuvre L’eau propre, le gasoil Néant.
du béton
Préparation du Sable Du sable lagunaire 0/2 de la carrière de
béton. Kinto dans la commune d’Allada
Le ciment CPA 45
Le gravier Il est utilisé deux classes granulaires de 5 /15
et 15/25 prisent sur la carrière de DAN
16
Poste de Matériaux
L’eau de gâchage, l’eau L’eau doit être propre
d’entretien
Sika Hydrofuge liquide, ajouté dans la malaxeuse
en même temps que l’eau de gâchage. Il
permet d’obstruer la porosité capillaire
naturelle et du béton de façon à garantir une
parfaite étanchéité contre les remontés d’eau
tout en maintenant les résistances
mécaniques des matériaux
Le C’est un retardateur de prise utilisable le
Préparation du plastie dans tous les bétons, chapes et mortiers. Il
béton. retard améliore la maniabilité du béton ; facilite la
Les adjuvants
mise en œuvre et améliore les résistances
mécaniques.
BV40 Retardateur de prise utilisé seulement pour
la réalisation des élément superstructure.
Tempo Super plastifiant, permet un long trajet du
12 béton préparé, c’est un liquide brun clair
stocké dans un local fermé. Elle est dosée de
0,2 à 0,3% selon la performance recherchée.
C’est un matériau dangereux à ne pas entrer
en contact direct avec la peau.
Pour un pieu on peut avoir quatre
Essai de Sable de forage échantillons de sable au minimum et sept
laboratoire échantillons aux maximum.

Eprouvette de béton L’éprouvette a une forme cylindrique de
diamètre 16cm et de hauteur 32cm
17
Poste de Matériaux
Essai de Sable granulat de béton Sable 0/2, concassé 5/15 et 15/25
laboratoire
Soudure Des baguettes de soudure Pas de caractéristique particulière
Les latérites mise en
Terrassement dépôt sur le projet routier Matériaux de remblais
Sur le chantier Les matériaux recyclés Elles sont principalement constituées de
latérite, de pavé
Hydraulique Essence Néant
III - CONSISTANCE DES TRAVAUX

1 - Présentation du chantier
Le chantier est situé à 1km du carrefour COCOCODJI longueur 240ml.
Photo 5 : carte type montrant le chantier de construction du second pont de Hèvié et

de la route Cococodji Hèvié-Ouèdo-Calavi Kpota
18
Source : KINTOHOU Noé Samson
Base Chantier
photo6:Présentation du chantier de construction de pont
Source : direction EBOMAF
photo 7: sens du trafic du premier pont et du second pont
19
photo 8 : profil en long du pont
2 - Bilan sur le niveau de réalisation des travaux du chantier à notre

arrivée
A notre arrivée sur le chantier, nous avons vu la mobilisation effectuée pour la

réalisation des travaux en personnel et en matériel. En effet, nous avons constaté
plusieurs aires sur le chantier notamment l’espace réservé à
Chantier
l’ouvrage et l’espace de garage des engins. En ce qui concerne la
réalisation de l’ouvrage, nous avons vu cinq travées de poutre déjà disposée en tête des
chevêtres en quittant la limite du pont vers le début. De même le mur de garde grave est
2 – travaux réalisé avant notre arrivé sur le chantier

Les deux semelles qui suivent directement le culer de débuts sont réalisés de même que
les deux culés. Les parties restantes sont au niveau de la fondation. La préfabrication
des poutres était en cours. Cependant celle des prédalles est clôturé.
20
photo 9 : état des lieux à notre arrivée
3. Travaux suivis au cours de notre stage.
Les travaux assistés pendant notre stage sont :

 La réalisation d'un pieu ;
 La réalisation d'une semelle ;
 La réalisation des piles ;
 La réalisation d'un chevêtre ;
 La préfabrication des poutres ;
 La réalisation du tablier.
3.1. Présentations générales des procédés de réalisation des éléments en Béton

Armé.
3.1.1. Définition de la tache

Sachant que le Béton Armé est un matériau composite constitué de Béton et de barres
d’acier aillant les propriétés mécaniques complémentaires (bonne résistance à la
compression du béton et bonne résistance à la traction de l’acier), la réalisation des
21
éléments en Béton Armé fait appel donc à des dispositions assurant que ces derniers
travaillent à leur limite.
3.1.2. Equipements
Ainsi les matériels utilisés pour la réalisation des ouvrages sont énumérés en
fonction des postes de travail intervenant dans la réalisation de tout élément du BA. On
distingue :
 Le matériel du poste de ferraillage ;
 Le matériel du poste de bétonnage ;
 Le matériel du poste de coffrage ;
 Les outils de Maçon.
3.1.3. Les Matériaux généralement utiliser pour la réalisation d’un élément en

BA.
Nous avons eus à identifier ces éléments dans le tableau des matériaux, il
comprend les matériaux des ferrailleurs ; des coffreurs et ceux relatifs à la préparation
du béton suivant les prévisions.
3 .1.4. Procéder de réalisation
Plusieurs étapes concourent à la réalisation des éléments en béton armé

Il s’agit :
 De l’implantation ;
 Du ferraillage ;
 Du coffrage ;
 Du coulage ;
 Du décoffrage.
a. Implantation
a.1. Définition
L’implantation consiste à matérialiser les plans sur le terrain.
22
a.2. L’équipement utilisé.
L’opération d’implantation fait appel à au moins trois personnels. Les matériels

topographiques constituent le principal équipement. (Voir les tableaux 1 et 2)
Théodolite numérique Un niveau optique

Les outils d’implantation
photo 10 : les outils d'implantations
a.3. Procéder d’implantation
Sachant que le chantier est déjà implanté dans son ensemble, il est question ici
d’implanter les éléments constitutifs de l’ouvrage à chaque niveau. Ainsi pour y arriver,
on procède à l’implantation du point par les coordonnées polaires X et Y en se servant
du théodolite. Ensuite on fixe les altitudes Z de chaque point identifier à l’aide du niveau
optique.
a.3.1- Identification des points.

Elle consiste à :
 Faire la mise en station du théodolite (le calage et le centrage)
 Insérer les coordonnées x et y de chaque point ;
23
 Identification des points principaux et matérialisations ;

L’implantation est faite numériquement à l’aide de la canne muni d’un réflecteur
et le théodolite. Le point rechercher est le point dont ∆X et ∆Y est égal à Zéro.
 Le maillage de point.
Le maillage est fait si les écarts entre les piquets prévus dans le plan excèdent
3 m, afin de facilité la mise au niveau du béton au cours sa mise en œuvre
𝐗𝐢 + 𝟏 − 𝐗𝐢 − 𝟏
𝐗𝐢 =
𝟐
𝐘𝐢 + 𝟏 − 𝐘𝐢 − 𝟏
𝐘𝐢 =
𝟐
 Implantation des points nouvellement calculés ;
a.3.2- Matérialisation des cotes de niveaux

Procédé de l’implantation des côtes.
 Détermination de l’altitude de référence secondaire (point nouvellement
définit qui servira de référence à une opération précise de nivèlement par
rayonnement)
Si on note ZR0 la référence principale et ZR1 la référence secondaire on a :
ZR1 = ZR0 + ∆Z
Avec : ∆Z = LAR – LAV
LAR = lecture arrière

LAV = lecture avant
24
Figure 4 : Principe de nivèlement par cheminement
 Pose de trait des niveaux

Après calcule de maillage de point on pose ensuite les traits de niveau. Elle consiste a
calculé la lecture avant à partir de l’altitude de référence, l’altitude du point à implanter
et la lecture arrière.
LAV = Z R + L AR - Zi
Lecture sur le point de référence
Cote initiale du point identifier
25
Lecture sur le point à implanté
 Calcule de la lecture avant

LAV = Z R + L AR - Zi
LAV = 5,00 + 2,5 -1
LAV = 6,5 m
Figure 5 : Procédé d’implantation des cotes
Source : figure dessiner par Samson KINTOHOU
26
2.195 m
Le 4ème chiffre est estimé. Dans ce cas,
il se situe au tiers d’un espace blanc, on
2.190 m lui attribue le chiffre trois
Le troisième chiffre
2.150 m
s’obtient par comptage
des espace noire, blanc ou
rouges (centimètre)
Les deux premiers chiffres se

lisent directement sur la mire
(en mètre et en décimètre)
2.100 m
photo 11 : Lecture de mire
Source : Jardiniers professionnels -utiliser un niveau de chantier- professionnels
27
 Vérification de cote des points implantés
Figure 6 : Nivèlement par rayonnement
Source : figure dessiner par Samson KINTOHOU
Les points sont déterminés par la même principe que celle précédente. Cependant, le
nivèlement est fait par rayonnement.
Le rayonnement consiste a déterminé l’altitude de tous les point à partir d’une seule
référence.
Zi = APN – LAV
Avec :
APN = ZR + LAR
APN = Attitude du Plan de Nivellement
NB : le APN est utilisé si tous les points à rayonner ont une cote commune
28
Note : après vérification s’il y a des cotes males implantés, il faudra reprendre la pose
de trait des niveaux
Une fois que les cotes sont exactes on passe au ferraillage
b. Ferraillage
b.1- Définition
Le Ferraillage est la disposition des armatures d’une pièce ou d’un élément de

construction en BA suivant le plan de ferraillage de l’élément
b.2 - Procéder générale de réalisation du ferraillage.
Afin de réaliser le ferraillage d’un élément donné il faut :

 L’identification des différentes parties du ferraillage et leurs caractéristiques sur
le plan d’exécution ;
 Réalisation des éléments préfabriqués du ferraillage.
c. Coffrage
Un coffrage est un moule provisoire pour couler le béton d’un ouvrage, puis
retiré après la prise et le durcissement du béton, il est disposé de manière a supporté le
poids ou la pression du béton sans aucune déformation.
d. Bétonnage
Le coulage consiste à préparer le béton et à le mettre en œuvre. L’attention doit
notamment porter sur les points suivants : Le contrôle de l’affaissement est fait selon la
norme NF12350-2 ; Une vibration normale du béton
d - 1 – Préparation du béton à la centrale
Le ciment est convoyé du silo vers la bascule par le convoyeur avant d'atteindre le
malaxeur. Le sable, le gravier avant d'atteindre le malaxeur quitte la trémie et prendre
par la bascule directement sous la trémie et est ensuite convoyé par le tapis convoyeur.
Les adjuvants sont directement introduits avec la main dans le malaxeur. Après que le
mélange est fait, le malaxeur s'ouvre et le béton se déverse dans l'entonnoir fixé au
malaxeur qui a en dessous l'entonnoir du camion toupie qui se chargera du transport du
29
béton pour sa mise en œuvre. Une foi sur le chantier, le laboratoire fait un prélèvement
qui leur servira pour vérifier la consistance par la mesure de l’affaissement du béton
l’aide du cône d’Abram. De même ce prélèvement servira à la réalisation des
éprouvettes.
photo12 : Centrale à béton
d - 2 - La mise en œuvre
Le béton est mise en œuvre par la pompe à béton ou à l’aide d’une grue
Photo 13 : mise en œuvre du Béton
30
e - Décoffrage
Le décoffrage est fait après la prise et l’atteinte de la résistance minimale du béton à

l’âge de vingt un jour au minimum selon l’élément réalisé.
3 - 2 - Particularité des éléments réalises suivant l’ordre structurel

du pont en partant de la fondation de l’ouvrage
Après que nous avions à l’esprit les procédés de réalisation des activités qui se
répètent au cours de la réalisation de l’ouvrage, nous allons présenter les détails
particuliers indispensables relatifs à chaque élément dont la réalisation a été suivie.
3 - 2 - 1 - La fondation
La fondation est la partie de l’ouvrage qui assure la transmission des charges
dans le sol. Il s’agit des fondations profondes sur pieux.
Dans le cadre de notre projet, les travaux de fondation consistent à la :
- La réalisation des pieux des pieux coulés sur place ;
- La réalisation de la semelle.
a - La réalisation des pieux coulés sur place.
Elle comprend
 Le forage ;
 Le ferraillage et Le coulage ;
 Le recepage et l’auscultation du pieux par impédance.
a - 1 - Le forage
photo 14 : Enfoncement de virole

31
photo 15: Fixation de la buquette
Après fixation de la buquette on passera l’excavation
photo 16 : Excavation a la larmes ensuite a la buquette et curage du trou
32
a. 1- 1- Définition.
Le forage est une opération qui consiste à creuser un trou d’une petite section à une
grande profondeur à l’aide d’une machine appelée la foreuse, dans lequel on disposera
la cage et ensuite reçoit le béton.
a. 1 - 2 - Procéder de réalisation du forage.

Il est inacceptable que des erreurs de forage soit faite. Sa réalisation suit les étapes
suivantes :
 L’Implantation du point centrale ;
 L’excavation à l’aide de la larme ou de la buquette ;
 Le curage ;
 Si la profondeur du trou atteint le niveau des viroles, on associe une autre virole
et on recommence le processus jusqu’à atteindre une profondeur de 42 m.
i - L’implantation
Nous avions identifié et présenté cette opération comme une opération générale
dans la partir de réalisation des éléments en BA.
Note : après coulage le pieu doit avoir une côte plus élevée que celle prévus afin
qu’après recepage, le béton susceptible de contenir peu de saleté soit éliminé et que la
cote du pieu soit atteinte.
ii - L’excavation
Pour excaver, il faut :
 Enfoncer la virole, pour découper la section à forer ;
 Excaver le sol à l’aide de la larme ou la buquette pour les couches de sols mol,
 L’opération est réalisée jusqu’à une hauteur proche du fond de forage et finalisé
par le curage.
iii - Le curage
Le curage quant à elle consiste à rendre propre le fond du trou foré et à
conduire le forage jusqu’au fond prévu.
33
En effet, au cours du forage, on fait des prélèvements dans chaque couche

de sol traversé. Une reconnaissance doit être fait sur ces différents échantillons avant la
suite des travaux du pieux.
v- Le ferraillage et le coulage du pieu

Le ferraillage des pieux encore appelés la cage est entièrement préfabriqué et
disposé dans le trou foré. Les parties constitutives de ce dernier sont : deux tubes
d’auscultations, un tube simple, raidisseur, cerce de montage, armature de levage,
centreur. Le temps de réalisation d’une cage est environ de 4 heures pour douze ouvriers
si tous les éléments de la cage sont préparés.
Tableau 3 : Éléments constitutif du ferraillage de la cage
CARACTERISTIQUE
DESIGNATION ∅ NPS ROLES
1 Anneau de HA25 12 Elle reçoit les charges de poinçonnement sur le sol

pointe résistant
2 Spiral HA12 400 Maintiens des armatures longitudinales
3 Cerce de HA16 17 Maintenir les armatures principale

montage
4 Armature de HA16 3 Elle sert d’accrochage au Kelly au cours de sa mise
levage en place
5 Centreur HA14 3 Assure l’enrobage au cours de la mise en place de la
cage
6 Raidisseur HA16 16
7 Tube 2 Les tubes serve a fait des ingestions au fond du pieu

d’auscultation 50 afin d’apporter une correction en pointe du pieu.
104 1 Elle servent également à la vérification de
60 1 l’intégralité du pieu par la méthode sonique
éventuellement a des correction du pieux
120 1
34
Photo17 :Mise en place de la cage
 Le coulage suivie et retrait simultané des viroles.
Photo 18: coulage des pieux et retrait simultané des tubes
Source : photo prise par KINTOHOU Noé Samson.
c - Le recepage par marteau-piqueur.

Cette méthode permet d’effectuer un recepage radial et d’évité ainsi une
microfissuration du béton en tête des éléments de fondation. Il a pour but de ramener le
pieux à la cote prévue toute en éliminant la partir du pieu contenant éventuellement peu
de saleté.
35
Photo 19 : Le recepage
d - Auscultation des pieux.

Elle repose sur la génération d’une onde mécanique en tête des pieux obtenue
en provoquant un choc avec un marteau. L’onde mécanique donne naissance à une onde
réfléchir au droit des discontinuités dans le fut et les zones de variation du frottement
latéral ainsi qu’en fond de pieu.
Un accéléromètre placer en tête de l’élément de fondation, capte les réflexions de l’onde
de choc généré dans le fut par le coup de marteau. La méthode associe la mesure de
force donner par le marteau a un traitement mathématique du signale obtenue par
réflexion, et on étudie l’évolution de l’admittance en fonction de la fréquence afin de
mesurer l’impédance caractéristique. L’analyse du graphe enregistré sur un, PC permet
de déterminer la longueur d’une fondation, de détecter les défauts (bulbes, striction,
fracturation, hétérogénéité... Et de déterminer leur profondeur.
36
Photo 20: auscultation de pieu
b - La réalisation de la semelle
b -1- La fouille
photo 21 : La fouille
37
b - 2 - Réalisation du béton de propreté béton de propreté.
Photo22 : béton de propreté

Il est nécessaire de prévoir un béton de propreté dosé à 200 kg/m3 entre la semelle et le
sol de fonds de fouille. Ce béton permet d’une part de régler définitivement les
irrégularités de la surface d’assise de la semelle et d’autres part de ménager une surface
de travail propre pour le ferraillage et le coffrage de la semelle.
 Difficultés rencontrées au cours de la réalisation de la semelle
GJHBBHJND
Photo 23 : Survenue d’eau dans les fouilles de semelles
38
b - 3 - Réalisation de la semelle.
Définition :
La semelle est un élément de transmission de charge des piles sur les pieux.
C’est un élément à la tête de plusieurs pieux transmettant à ces derniers les efforts de la
superstructure.
Disposition à prendre lors de l’exécution :
Lors de l’exécution des semelles, certaines précautions sont prises. Il est impératif
de protéger le terrain contre les accumulations d’eau lors de l’ouverture de la fouille par
abattement de la nappe.
Photo 24 : Réalisation de semelle
39
Tableau 4 : Donné et ordre de la réalisation du ferraillage de la semelle
CARACTERISTI
Ordre
Référence QUE
DESIGNATION de
Sur plan NP ROLES
∅ disposition
S
Elle permet de supporter la
Armature
65 HA25 16 1 charge et de transmettent au
principale
pieu
Armature de Elle sert à la répartition et à
66 HA16 18 2
répartition éviter les poinçonnements
Elle sert à réaliser les
67 Agrafe HA14 16 5 cadres transversales reliant
toute la semelle
Armature de
Armature longitudinale de
68 répartition pour le HA16 24 3
haut du radier
chapeau
Armature
Assure l’enrobage au cours
horizontale dans la
69 HA14 3 6 de la mise en place de la
section transversale
cage
de la semelle
70 Raidisseur HA16 16 7 -
Armature
Assure une liaison entre la
71 longitudinale pour HA25 17 4
pile et la semelle
les piles
Cadre horizontal de
72 HA12 27 8 Ceinture horizontale
la semelle
Maintien des armatures de
73 Chevaler HA16 12 3
chapeau
40
3 - 2 - 2 - Réalisation des appuis
Elle comprend :
 La réalisation des piles ;
 La réalisation du chevêtre le bossage, le plot de vérinage ;
 La réalisation de la poutre ;
 La realisation de l’entretoise .
a - La réalisation des piles
photo 25 : Réalisation de piles
 Définition : Les piles sont des éléments réalisés en béton armé disposé en tête des
semelles et recevant en partie supérieur le sommier ou le chevêtre
 Procéder de réalisation des piles.
41
Etant donné que les pile sont des éléments réalisés en béton armé, la particularité qu’elle
présente sont :
 Le ferraillage : A ce niveau les armatures des piles sont disposées au cours
de la réalisation du ferraillage de la semelle. Il est en HA25 pour les armatures
longitudinales et en HA16 pour les cerceaux espacés de 15 cm.
Tableau 5 :Ordre disposition des bar pour le ferraillage des piles.
Ordre CARACTERISTIQUE
de N° DESIGNATION ∅ NPS ROLES
réalisation
Cerce HA10 40.. 43..46 Elle joue le rôle d’armature
1 71 - transversale
2 72 Armature HA25 16 Elle joue le rôle d’armature
principale - principale
 Coffrage : Il est utilisé des moules cylindriques de diamètres 100 cm et maintenu

par des étais prenant appuis sur la semelle. Ensuite le décoffrage est fait après 21
jours d’âge du béton après mise en œuvre.
photo 26 : Coffrage et décoffrage des piles
42
b - La réalisation du chevêtre le bossage et le plot de vérinage
b – 1- Réalisation du chevêtre :
Le chevêtre est la partie du pont prenant appuis sur les piles et qui constitue
le support des poutres par l’intermédiaire des appareils d’appuis.
 Coffrage :
Elle suit généralement la même procédure des éléments en béton armé.
Cependant, il doit être réalisé un support avant le coffrage proprement dit.
La réalisation du support consiste à dispose les échafauds sur lesquels on
disposera les chevrons. Sur la portée d’un échafaud, on dispose trois chevrons (8× 4 cm)
ensuite on réalise le fonds du chevêtre en recouvrant toute la surface du fonds par des
bois de coffrages de dimensions 15 × 3 cm.
photo 27 : coffrage chevêtre
source : photo prise par KINTOHOU Noé Samson
Ferraillage :
Disposer des cadres préfabriqués espacés de 15 cm ensuite filer les armatures
longitudinales de base et de haut en HA25 et transversalement aux cadres précédemment
disposées. Disposition des armatures en tête des appuis (piles) : les armatures principales
sont disposées parallèlement aux cadres du chevêtre afin de reprendre l’effort tranchant
en ces points :
43
photo 28: réalisation de chevêtres
Photo 29 : chevêtres
44
c - réalisation des poutres
c - 1 - Préfabrication des poutres
 Définition des poutres : les poutres sont éléments en béton armé. Elles sont
préfabriquées et disposée. Elles reprennent les charges du tablier et les
transmettent au chevêtre par l’intermédiaire des appareils d’appuis.
 Etape de Préfabrication des poutres :
Elle comprend :
 Réalisation de la plateforme : elle est réalisée en béton dosé à 350 kg /m et de
longueur 21 m pour servir de support aux poutres préfabriqués.
 Le ferraillage est constitué des armatures longitudinales et armatures
transversales, des armatures de peau, de cadre, des étriers, des épingles, des
distanciés dont leurs dimensions sont définies en annexes.
NB : On peut réaliser avec 8 ouvriers, deux ferraillages par jour si tous les éléments du
ferraillage sont préparés.
 En ce qui concerne le coffrage, l’on doit veiller à la verticalité des panneaux et à la
droiture de la poutre
 Ensuite le coulage quant à elle est réalisé en deux phases. La première ayant une
hauteur de 75 cm et la deuxième une hauteur de 25 cm qui sera coulé au même
moment que le tablier. En effet, cette partie réserve pour la poutre servira à l’ancrage
des éléments de tablier.
 Le ferraillage et le coffrage étant toutes des activités entrant en jeu pour la réalisation
d’un ouvrage en béton armé, nous aurons à énumérer quelques particularités.
45
Photo 30 : préfabrication des poutres.
Source : photo prise par KINTOHOU Noé Samson.
46
Tableau 6 : Ordre de disposition des armatures pour le ferrage des poutres
Caractéristiques
Ordre
N° de
de mise
référence Désignation ∅ NPS Rôle
en place
sur plan
Armature
1 100 principale 6
HA20
Lit 1
Armature Elle travail en flexion
101/102/103
2 principale 6 Elément
104 HA20
lit 2
Armature
3 105 principale HA20 3 Elle travaille en compression
comprimée
Armatures Elles servent à maintenir les
4 106…110 HA12 12
de peaux cadre
Les cadres servent de support,
5 111 Cadre HA10 32 de maintien pour les armatures
transversales
Utilisé pour maintenir les
6 112 Epingle HA8 96 armatures longitudinale ne se
trouvant pas dans un angle.
c - 2 – Disposition des poutres.
La disposition des poutres est une opération non suivie au cours de notre stage.
47
d - La réalisation des entretoises

 Définition :
Les entretoises sont des éléments en béton armé considéré comme une poutre disposée
perpendiculairement aux poutres principales reliant celle-ci.
 Réalisation du ferraillage
Le ferraillage de l’entretoise est débuté avec la réalisation du ferraillage des poutres et
finalisé après la mise en place de ces derniers.
 Coffrage de l’entretoise.
Elle est réalisée par les bois de coffrage. Les grandes lignes de cette activité sont :
- Le coffrage
- Le coulage de l’entretoise
Elles sont réalisées en deux phases. La première est limitée au même niveau que les
poutres. La deuxième phase est coulée ensemble avec le tablier afin de réaliser les
encrages nécessaires. Après 21 jours, on procède au décoffrage.
48
photo 31: réalisation des entretoises
3 -2 - 3 - Le tablier
Le tablier : c’est la plateforme horizontale du pont. Il est une structure porteuse qui
supporte les charges du trafic routier et les transmet aux appuis ou aux éléments de
suspension.
Les démarches de réalisation sont les suivantes ;

 Mise en place des prédalles ;
 Le filage des armatures hauts des poutres et des entretoises ;

 Disposition des armatures hauts du tablier, des trottoirs et du mur de bord ;
 Implantations des cotes finir du tablier ;
 Coulage du tablier.
a – Mise en place des prédalles
 Définition
Une prédalle est un élément de coffrage résistant du tablier. Elle peut être en béton
précontraint ou en béto²n armé. Il intègre en majorité les aciers porteurs nécessaire à la
résistance du tablier.
49
Photo 32 : Pose des prédalles
e – Ferraillage du tablier
Il est indispensable de connaitre l’ordres des dispositions des armatures afin d’évité
des perte de temps. Les différents éléments du tablier seront donc énumérés dans tableau
ci- dessous.
50
Tableau 7 : ordre de disposition des armatures du ferraillage du tablier
Ordre Caractéristiques
de mise N° sur plan Désignation Rôle
∅ NPS
en place
1 100 Armature 6
principale HA20
Lit 1 Elle travail en flexion
2 101/102/103 Armature 6 Elément
104 principale HA20
lit 2
3 105 Armature HA20 3 Elle travaille en compression
principale
comprimée
4 106…110 Armature HA12 12 Elles servent à maintenir les
de peaux cadre
5 111 Cadre HA10 32 Les cadre servent de support de
maintien pour les armatures
transversale
6 112 Epingle HA8 96 Utilisé pour maintenir les
armatures longitudinale ne se
trouvant pas dans un angle.
51
photo 33 : ferraillage du tablier
f – Coulage du tablier
photo 34 : coulage du tablier
52
4 - Les travaux restant a réalisés

En faisant une récapitulative des travaux assistés sur le chantier, nous notons que les
partis restantes à réaliser sont :
o L’aménagement du tablier pour la circulation des biens et des personnes
o Ainsi que le remblai technique donnant accès au pont.
5 - Essais réalisé dans le cadre de l’ouvrage.

5 – 1 - Essai sur les matériaux de préparation du béton.
Plusieurs essais sont réalisés dans le cadre de l’ouvrage. En effet les essais réalisés sur
les granulats débutent par la connaissance de leur teneur en eau.
Détermination de la teneur en eau du matériau
La teneur en eau d’un sable est le rapport de la masse d’eau contenir dans un échantillon
et sa masse sèche
 Utilité
La teneur en eau déterminé servira à déterminer la masse sèche de la prise de
l’échantillon de sable utilisé pour l’analyse granulométrique.
 Procédure
Afin de déterminer la teneur en eau pour un matériau il faut :
o Prendre un échantillon de sable de masse 200 g environs ;
o Immergé le matériau dans de l’eau jusqu’à ce que les particules de
sable soient saturée ;
o Sécher le matériau à l’état saturé sec en surface suivie de la mesure
de sa masse soit m1 ;
o Sécher à poids constant sécher le matériau puis mesuré la masse sèche
soit m2 ;
Déterminer la teneur en eau W.
mh − ms
W= × 100
ms
𝐦𝐡 : masse humide de prise pour déterminer la teneur en eau environs 1000 g
53
𝐦𝐬 : masse sèche obtenue après séchage à poids constant de la prise effectué.
5 - 1 - 1 - analyse granulométrique per tamisage sur les

concassés (Norme 933-1/2018)
i. but de l’essai
L’analyse granulométrique a pour but de déterminer la distribution en masse des
grains suivants leurs dimensions à travers une série des tamis.
ii. principe de l’essai

A l’aide d’une série de tamis, le test divise et sépare un matériau en de
nombreuse classe granulaire de taille décroissante. La taille des mailles et le nombre
tamis sont déterminés par le type d’échantillon, ainsi que par la précision souhaitée.
iii. appareillage
 Série de tamis en mm :
0.063 ;0.125 ;0.25 ;0.5 ;1.2 ;4,8 ;16 ;31.5 ;63 ;125.
 Fond et couvercle s’adaptant au tamis
 Une étuve ventilée par thermostat pour maintenir une température de
(110 ∓5 °C) ou un foyer à gaz
 Matériel de lavage
 Balances
 Bacs, brosses.
iv. Mode opératoire

 Echantillonnage sur terrain
Il est prélevé dans le stock de matériaux.
 Préparation de la prise de l’essai
54
Tableau 8 : Détermination des masses à prélever pour l’essai d’analyse

granulométrique
Classe granulaire D en
Masse de granulat en kg
mm
90 80
32 10
16 2,6
8 0,6
≤4 0,2
Note 1 : Si D ne correspond pas à une valeur dans le tableau, on fait une interpolation
à l’aide de formule M= (D/10)2 afin de déterminer la masse correspondante. La prise
effectuée pour cet essai est environ 3000 g.
 Après prélèvement, il faut laver l’échantillon, le séché à poids constant puit
mesuré sa masse. Cette masse est appelée la masse sèche après lavage et servira
pour l’analyse granulométrique.
 Disposé ensuite les tamis puit passé à la séparation des classes granulaire.
 Inscrit les résultats sur la fiche d’essai.
 Détermination de la masse sèche de la prise. Ms
Mh × 100
Mh =
100 + W
 Disposition des tamis.

Le diamètre du premier tamis doit être immédiatement supérieur aux diamètres du
plus gros granulat.
 Introduction du matériau et agitation ;
 Remplissage de la fiche d’analyse ;
55
La fiche est remplie simultanément que l’ont cumulé les refus sur chaque tamis en
partant du premier tamis ayant les refus.
 Calcule des refus cumulés en pourcentage (Rc en %) :
Le pourcentage des refus est égal au rapport des refus cumulés partiels et de la
masse totale le tout multiplié par cent.
Rc partielle
(Rc en %) = × 100
masse total
 Déduire les pourcentages des passants (% Passant) :
% Passant = 100 – Rc en %
Remarque : Sur le dernier tamis, le pourcentage des refus cumulés est à 100 tandis que
celui des passants est égal à zéro si le fond du tamis est pris en compte.
5 - 1 - 2 - Analyse granulométrique sur le sable à béton

Elle suit un même procédé que les concassés. Cependant, la prise doit être lavée ensuite
séchée à poids constant avant tamisage. De même le module de finesse est ajouté au
coefficient d’uniformité.
Photo35: Prise d’échantillon au laboratoire pour l’analyse granulométrique.
56
5 - 1 - 3 - Equivalent de sable effectuée sur le sable à béton
photos 36 : équivalent de sable
But :
L’essai d’équivalent de sable a pour but de déceler la présence d’élément fin dans le
sable et d’en caractérisé son importance par une valeur numérique.
Mode opératoire
Les étapes définissant l’essai sont :
 Prélève une masse 120 g environ en se servant de l’échantillon pris sur le
terrain ;
 Mètre de l’eau distillée dans l’éprouvette jusqu’au premier trait de jauge ;
 Introduire l’échantillon dans l’éprouvette puis faisant fuite les vides du sable
puis laisse au repos pendant 10 min. Ensuite agité le mélange
 Augmenter l’eau distillée jusqu’au deuxième trait de jauge puis laisser au
repos pendant 20 min.
57
 Prendre la hauteur H1 des floculats. Elle correspond à la hauteur du fond de

l’éprouvette jusqu’à la limite de l’eau claire.
 Mesurer ensuite la hauteur H2 du sable à l’aide d’une règle graduée
 Introduire le piston d’essai puis faire la lecture de la hauteur H2’ (hauteur
entre la tête du bouchon et le niveau inférieur de la masse du piston. Cette
hauteur correspond à la hauteur des particules de sable du sable dans
l’éprouvette.
 Expression des résultats
 Calcul de l’équivalent de sable à vue (ESV)
𝐇𝟐
% ESV = x 100
𝐇𝟏
 Calcul de l’équivalent de sable à piston (ES)
𝐇𝟐′
ES = x 100
𝐇𝟏
 Analyse des résultats
Une même opération est effectuée sur deux échantillons.
La valeur de la moyenne de l’équivalent de sable à vue doit être comprise entre75 et 85.
La valeur de l’équivalent de sable à piston doit être comprise entre 70 et 80 avant être
jugé bon pour la préparation du béton.
La préparation du béton est lancée si éventuellement il n’y a pas rejet de granulat
5 – 2 - vérification de la consistance du béton.
photos 37 : Vérification de la consistance du béton
58
La consistance est donnée par la mesure de l’affaissement du Béton mesuré au

cône d’Abram
 But :
Le but de cette mesure est de contrôler le dosage en eau du béton. Pour la
réalisation des pieux par exemple, il faut un béton fluide cependant pour la réalisation
des poutres, le béton doit être peu consistant.
 Manipulation :
 Le béton est introduit dans le cône en cinq couches et vibré à chaque fois par la
tige (soit 25 allers après chaque couche).
 Mesuré affaissement après ouverture du moule ;
 Remplir la fiche d’essais.
Après vérification de la consistance du béton, il sera question assuré une bonne mise en
œuvre de ce dernier
5 - 3 - Essai d’écrasement du béton (essai de vérification de la

résistance du béton).
photos 38 : Conception et conservation des éprouvettes
59
photos 39 : Mesure du poids, le RESSUFFASSAGE ET l’écrasement des éprouvettes
 But : L’essai a pour but d’assuré la sécurité des éléments réalisé par la
vérification de la résistance du béton par écrasement en fonction de l’âge
du béton
 Mode opératoire
 Confection des éprouvettes ;
 Immersion dans l’eau ;
 Le ressuffassage a base du soufre ;
 Faire l’écrasement.
Elle permet d’obtenir la contrainte maximale de rupture du béton.
Après que la résistance du béton a été vérifier, on passe au décoffrage.
5 – 4 - reconnaissance des couches de sol par essai au laboratoire

 But
Les essais réalisés sur les matériaux de forage ont pour but de confirmer les résultats des
études géotechniques effectué au cours des études du projet qui à servir à la conception
de l’ouvrage. Afin de prendre des dispositions en cas de diversité de résultat.
 Les essais réalisés
60
 L’analyse granulométrique ;
 La limite d’Atterberg ;
 L’équivalent de sable.
Les essais d’analyse granulométrique et d’équivalent de sable effectué ici, suit un même
Protocol que d’analyse granulométrique et d’équivalent sur le sable à béton présenté
dans la section des ouvrages réalisés en BA. On aura donc a présenté l’essai de limite
d’Aterberg.
5 – 4 - 1 - LIMITE D’ATTERBERG selon la norme NFP 94-

051.
a - Définition.
Limite d’Atterberg : c’est la teneur en eau pondéré correspondant à des états
particuliers d’un sol ;
Référence : mécanique des sols 2. Auteur Dr Edem CHABI
Photo 40 : la limite d’Atterberg

b - Objectif :
L’objectif de l’essai de limite d’Atterberg est d’identifier un sol et caractériser sa nature
et son état au moyen de son indice de consistance. Il est effectué sur les matériaux
passant au tamis 0.4 mm
 Limite de liquidité : C’est la teneur en eau pour qu’un sol passe de l’état
plastique à l’état liquide. Elle est effectuée à l’appareil de Casagrande.
61
 Limite de plasticité : C’est la teneur en eau maximale pour qu’un sol passe
de l’état liquide à l’état plastique son résultat. Elle est obtenue par rouleau
de sol.
 Indice de plasticité : Elle correspond à la variation en teneur en eau entre
la limite de liquidité et la limite de plasticité.
𝐼𝑝 = WL-WP
 Indice de consistance
𝑊𝐿 − W
I𝑐 = × 100
𝑊𝑝
c - Mode opératoire :
Détermination de teneur en eau.
c - 1 - Limite de liquidité à la coupelle de Casagrande
c - 1 - 1 - Echantillonnage
 Prendre les passants au tamis de 0,4 mm soit 400µm dans le matériau prélevé au
cours du forage ;
 Préparation de l’échantillon de l’essai :
Laisser imbiber dans un récipient d’eau, après échantillonnage du sol et
homogénéisation par brassage, une masse de matériau supérieur 80 grammes, à la
température ambiante pendant 24 heures au moins
 Tamiser par voie humide au tamis de 400µm. L’eau de lavage et le tamisage sont
recueillis dans un bac.
Après une durée de décantation au moins de 12 heures, l’eau claire du bac est siphonnée
sans entrainer les particules. L’eau évaporée à une température ne dépassant pas 50°C
jusqu’à l’obtention d’une pate presque liquide.
62
c - 1 - 2 - Réalisation
 Vérifier la hauteur de chute de la coupelle avec la cale ;

 Remplir la coupelle propre et sèche par une masse d’environ de 70grammes de
pates. Cette pate est développée en plusieurs couches afin d’éviter les bulles d’air.
La pâte retrouve le fond de la coupelle sauf sur une petite partie d’environ 3 cm
et son épaisseur au centre de l’ordre de 15 à 20 mm ;
 Partager la pâte en deux avec l’outil à rainure en le tenant perpendiculairement à
la surface de la coupelle ;
 Fixer la coupelle sur le support métallique de l’appareil de Casagrande
 Actionner la came tel que la coupelle sera soumise à une série de chocs de deux
coups par seconde ;
 Noter le nombre N de choc pour que les lèvres de la rainure se rejoignent
d’environ cm ;
 Prélever dans la coupelle à l’aide d’une spatule environ 5 grammes de pates
chaque côté des lèvres de la rainure et au voisinage de l’endroit où elles se sont
renfermées ; afin de déterminer la teneur en eau ;
 Détermination de la teneur en eau liquide WL.
Remarques : Répéter toutes les opérations au moins quatre fois sur la même pate mais
avec une teneur en eau différente en eau à chaque fois
Notes :
o Si N est inférieur à 15 le processus est recommencé avec un matériau plus sec et
homogène
o Si N est supérieur à 35, l’opération est renouvelée sur prélèvement de pate auquel
a été ajouter un peu d’eau distillé
c - 2 – Limites de plasticité.
 Former une boulette à partir de la pâte qui à servir pour la détermination de la

limite de liquidité.
 Rouler la boulette sur une plaque lisse de façon à obtenir un rouleau qui est aminci
progressivement jusqu’à ce qu’elle atteigne trois millimètres de diamètre. Le
63
rouleau doit avoir au moins 10 cm de longueur et ne doit pas être creux. La limite
de plasticité est obtenue lorsque, simultanément, le rouleau se fissure et que son
diamètre atteint environ 3 mm
Si aucune fissure n’apparait le rouleau est réintégré à la boulette, la pâte est malaxée
toute en étant sèche légèrement.
 Prélever, une fois les fissures apparues, la partie centrale du rouleau afin de
déterminer sa teneur en eau.
Effectuer un même essai sur une nouvelle boulette
Après analyse des résultats, si elle corresponde à ceux abstenue au cours des études
géotechniques, il est abordé le ferraillage des pieux.
5 – 4 – 2 - L’essai de l’analyse granulométrique.

Cet essai respecte la même procédure que celui reliés sur le sable à béton
5 – 4 – 3 - L’essai de l’équivalent de sable.

Cet essai respecte la même procédure que celui reliés sur le sable à béton
64
Chapitre 3 : Traitement et analyse des résultas
65
CHAPITRE 3 : Traitement et analyse de données, étude de thème, difficulté

rencontrée et suggestions
I - Traitement et analyse de données
1 - Présentation des calculs d’implantation des cotes effectués sur le
terrain
1-1- Détermination des côtes du pieu 64 (P64)
Figure 7 :Cote pieu 64
Source : figure dessiné par KINTOHOU Noé Samson
 Cote finie pieux
Zfini pieux = 3,37 – 1,5
Zfini pieux = 1,87 m
 Cote fond du pieu
Z fond pieu = Z0 - H pieu + Z finir pieu
Z fond pieu = 0 - 40 + 1,87

Z fond pieu = - 38,13 m
 Implantions de la cote fini du pieux

LAR = 0,5m ; ZR1 =2,8 m alors
LAV = ZR1 + LAR - Zfinir pieux
66
LAV = 2,8 + 0,5 - 1,87
LAV = 1,43 m
1-2 - Implantions des cotes finies semelle
LAR = 1,6 m ; ZR1 =2,8 m : Semelle= 3,37 m alors
LAV = ZR1 + LAR – Zsemelle
LAV = 1,03 m
1 - 3 – Implantations pilles
360
Figure 8: Schéma type de la structure du pont montrant la semelle et les piles
Désignons par ∆𝑧p la différence de hauteur entre les pilles
∆𝑧𝑝 = 𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒 × 𝑑ℎ
∆𝑧𝑝 = 0,025 × 3,6
∆𝒛𝒑 = 𝟎, 𝟎𝟗𝒎
Avec dh = distance horizontale entre deux piles

 ZfPc = altitude fin de la pille centrale
ZfPc = Zfinir pieux + Hpc
67
Z fpc = 3,37 + 2,23
Zpc= 5,6
 ZfPg = altitude fin de la pille de gauche

ZfPg = ZfPc - ∆zp
 ZfPd = altitude fin de la pille de droite
ZfPd = ZfPc + ∆zp
Tableau 9:Cotes piles
Cote finir des pille en mètre

Piles ∆𝓏𝑝 Pg Pc Pd
Axe ±0,09 5,51 5,6 5,69
principale
Tableau 10 : Vérification des cotes par nivèlement mixte
Lecture Lecture
Station Point arrière avant Dénivelé Altitude
(m) (m)
R0 3.6 4
1 - 0.5
1 2.8 4.1 3.5
2 - 0.7
R1 5.5 3.5 2.8
Pg 2.79 2.71 5.509
3 Pc 2.7 2.8 5.601
Pd 2.6 2.89 5.691
68
Z Pg = Z R1 + Dénivelé entre R1 et Pg
Z Pc = Z R1 + Dénivelé entre R1 et Pc
Soit :
Dénivelé entre R1 et Pg = (2,71 m)
soit Dénivelé entre R1 et Pc égale (2,8 m)
Tableau 11 : Calcule des écarts de fermeture des côtes ou erreur.
Ecart de fermeture de
Point Z théorique Z pratique
cotes
Pg 5,51 5.509 0,001

Pc 5,6 5.601 -0.001
Pd 5,69 5.691 -0,001
Conclusion
Les écarts de fermeture obtenue ci-dessus étant trait faible on peut donc maintenir les
cotes implanté pour la suite des travaux.
1 - 4 – Cotes implantation du chevêtre.
Figure 9: donner de calcule chevêtre
69
Les axe transversale ( ⃗⃗⃗⃗⃗

1 1; ⃗⃗⃗⃗⃗
2 2; ⃗⃗⃗⃗⃗ 4 4 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
3 3 ; ⃗⃗⃗⃗⃗ 5 5 ) n’ont pas de pente. tandis que les axe
⃗⃗⃗⃗⃗
longidinale 𝐴𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ on une pente de 2.5 % de la droite vers la gauche.
𝐶𝐶
 𝑍1𝐶
𝑍1𝐶 = 𝑍1𝐵 = 𝑍1𝐴 Alors on a :
Avec Z3C = ZfPc = 5,6m
𝑧1𝐶 = 𝑧3𝐶 − (𝑑ℎ × 0,025)
Tableau 12:Valeurs d’implantation des côtes du chevêtre par nivèlement misse
Axe Transversalle
Point 1 2 3 4 5
A 5.466 5.51 5.6 5.69 5.707
Longitidunale B 5.466 5.51 5.6 5.69 5.707
du chevêtre C 5.466 5.51 5.6 5.69 5.707
1-5- Cote d’implantation du tablier
Tableau 13:CALCULE DES COTTES FINIES DU TABIER
AXE A B C D F
∆ 0 0.25 0.5 0.75 0.1
1 -0.118 7.922 9.078 8.422 8.672 8.922
2 -0.094 7.946 9.196 8.446 8.656 8.946
3 -0.063 7.977 9.187 8.477 0.063 8.977
4 0 8.04 9.29 8.54 8.79 9.04
5 0.063 8.103 9.353 8.634 8.853 9.103
6 0.094 8.134 9.384 8.721 8.884 9.134
7 0.131 8.171 9.421 8.671 8.921 9.171
70
Tableau 14: Formule utilisé pour la détermination des cote du tablier
Longitudinal de pente 0, 5%
AXE A B C D F
Dénivelé ∆l0 ∆l1 ∆l2 ∆l3 ∆l4
∆t3- Zi - ∆t3- Zj - ∆t3- Zk - ∆t3- Zl - ∆t3- Zm - ∆t3-
∆t2- Zi - ∆t2- Zj - ∆t2- Zk - ∆t2- Zl - ∆t2- Zm - ∆t2-
Transversale ∆t1- Zi - ∆t1- Zj - ∆t1- Zk - ∆t1- Zl - ∆t1- Zm - ∆t1-
de pente ∆t0 Zi Zj Zk Zl Zm
2,5%
∆t1+ Zj +∆t1+ Zj +∆t1+ Zk +∆t1+ Zl +∆t1+ Zm +∆t1+
∆t2+ Zj + ∆t2+ Zj + ∆t2+ Zk + ∆t2+ Zl + ∆t2+ Zm + ∆t2+
∆t3+ Zj + ∆t3+ Zj + ∆t3+ Zk + ∆t3+ Zl + ∆t3+ Zm + ∆t3+
 Explication des expressions

Le tablier est réalisé suivant deux pente. Une pente de 2,5% suivant l’axe transversale de la
droite vers la gauche. Et une pente longitudinale de 0,5 % sur une longueur de 20m (soit entre
un travers de poutre). Notons que l’axe longitudinale présente deux déclivités. A la limite de
la pente aux au milieux du pont, débute une rampe de 0,5 % vers la fin du pont. Il est à signaler
que ce second pont desservira le trafic sortant de Hèvié. Ainsi ce trafic aura a abordé une pente
jusqu’au milieu du pont avant de remonté sur la rampe. Autrement dit le trafic prenant ce pont
est dans le sens contrait à l’orientions du projet.
De tous ce qui précède le pont aborde les charges par une pente. Cela permettra un
adoucissement de ces derniers.
71
Figure 10:Plan d’implantation du tablier en une travers
 Calcul des côtes :

 Détermination des côte suivants l’axe transversale centrale.
On sait que
𝒁𝟒𝑨 = 𝟖. 𝟎𝟒 𝒎 et la pente transversale est de 2.5% alors on a :
Pour 1ml ;∆𝑧 = 0.025 m
𝒁𝒊+𝟏 = 𝒁𝒊 ± (𝒅𝒉 × 𝟎. 𝟎𝟐𝟓)
 Détermination des côte suivants l’axe Longitudinal centrale

Sachant que l’axe fait une pente 0.5% suivant l’axe longitudinal on :
𝒁𝒊+𝟏 = 𝒁𝒊 ± (𝒅𝒉 × 𝟎. 𝟎𝟎𝟓
72
Tableau 15: Implantation de cote finir du tablier suivant le premier une axe
transversale et l’axe longitudinale centrale.
LAR en
AXE PIONT ZR en m Z i en m Lav en m
m
A1 7.922 1.918
A2 7.946 1.894
A3 7.977 1.863
Premier axe transversale
A4 8.04 1.8
A5 8.103 1.737
A6 8.134 1.706
8.04 1.8
A7 8.171 1.669
A4 8.04 1.8
B4 8.29 1.55
Axe longititunale
C4 8.54 1.3
centrale
D4 8.79 1.05
E4 9.04 08
73
II – Traitement et analyses des données de laboratoire

Vu que toute opération est basée en avance sur les essais, il est donc nécessaire
que les résultats des activités de laboratoire soient nécessairement traités puis analysé
afin de ne pas faillir à la sécurité des éléments réalisé. Chaque essai réalisé à un but
précis même si d’autre suit un même procédé de réalisation. Nous aurons donc a présenté
la phase de traitement des résultats des essais au cours de la réalisation des pieux, et sur
la réalisation des éléments en béton armé.
1-Traitement et analyse donné des essais réalisés sur les pieux : cas du
pieux 064-SP4
Tableau 16: récapitulative des essais réalisés
Profondeur en
Matériaux Essai réalisé
m
Analyse granulométrique par tamisage (AGT),
1 0 à 14
équivalence de sable, limite d’Atterberg
Echantillon 2 14 à 26,5 AGT, équivalence de sable, limite d’Atterberg
de sable 3 26,5 à 33 AGT, équivalence de sable,
4 33,00 à 42 AGT, équivalences de sable,
AGT sur le sable 0/2

Matériaux de préparation du béton
AGT sur les concassés 05/15 et 15/25
Essai d’affaissement au cône d’Abrahams

Béton préparé Essais de compression du béton ou Essais
d’écrasement du béton
Le pieu Essai d’auscultions par impédance
74
1- 1- Analyse granulométrique par tamisage à sec sur les matériaux

de forage (norme 933-2)
1- 1- 1- Détermination du teneur en eau des échantillons
𝐦𝐬 = masse sèche pris pour déterminer la teneur en eau

𝐦𝐬 = masse humide pris pour déterminer la teneur en eau
W = teneur en eau de l’échantillon effectué pris sur terrain
mh − ms
W= × 100
ms
Tableau 17: valeur des teneurs en eau de l’échantillon
Profondeur en 𝐦𝐡 en 𝐦𝐬 en
Echantillon Nature W en %
mètre g g
Sable lagunaire grisâtre
1 0 à 14 500 493,1 1,4
(matériaux de remblai)
Vase sable argileux brunâtre
2 14 à 26,5 500 492,6 1,5
compact
Sable limoneux argileux
3 26,5 à 33 500 493,56 1,3
brunâtre
Sable grenue a moyen
4 33,00 à 42 500 494,1 1,2
blanchâtre
1-1-2-Détermination de la masse sèche des prises pour effectue

l’analyse granulométrique
La masse de l’échantillon utilisé pour les calcule est la masse sèche. Ainsi il est
déterminé de la façon suivante.
𝐌𝐡 = Masse humide pris pour réaliser l’analyse granulométrique
75
𝐌𝐬 = Masse humide pris pour réaliser l’analyse granulométrique
Tableau 18 : masse sèche des prises pour l’essai granulométrique sable de forage
Echantillon Profondeur en Nature 𝐌𝐡 en W en 𝐌𝐬 en

m g % g
1 0 à 14 Sable lagunaire grisâtre 2040 1,4 2012
(matériaux de remblai)
2 14 à 26,5 Vase sable argileux brunâtre 2562 1,5 2524
compact
3 26,5 à 33 Sable limoneux argileux 2780 1,3 2744
brunâtre
4 33,00 à 42 Sable grenue à moyen 2140 1,2 2114
blanchâtre 33,00 à 42 m -
2140g -2114g - 1,2
76
a - Résultats de l’analyse granulométrie sur l’échantillon 1 du pieu 064-SP4
Tableau 19: Procès-verbal de l’analyse granulométrie sur l’échantillon 1 du pieu 064-

SP4
Profondeur : 0.00 à 14.00 m Teneur en eau W (%) : 1.4

Nature des matériaux : Sable lagunaire grisâtre
Masse humide : 2040 g Date de l’essai : 16/5/2022
Masse sèche : 2012 g
ANALYSE GRANULOMETRIQUE
Poids initial sec (en g) : 2012g
Modules Tamis Refus Refus %Refus %Passant
AFNOR (mm) Partiels cumulés
41 10 0 0 0 100
38 5 0 0 0 100
35 2,5 161,12 161,12 8 82
32 1,25 543,78 704,9 35 65
29 0,63 382,66 1087,56 54 46
26 0.315 503,5 1591,06 79 21
21 0.16 344,39 1935,45 96.1 3.9
20 0.08 58,41 1993.86 99 1
Ainsi a partie de ces résultats ont déterminé la masse sèche du matériau, représente le
graphe de l’analyse granulométrique, on calcule le coefficient d’uniformité Cu et le
coefficient de courbure Cc et le module de finesse.
 Courbe granulométrique 1
77
FIGURE 11: COURBE D ’ANALYSE GRANULOMETRIQUES SUR ECHANTILLON 1.
Source : LNBTP
78
Tableau 20 : Résultats des essais de l’analyse granulométrie sur l’échantillon 1 à 4 du

pieu 064-SP4
Paramètre Diamètre % passant

des tamis
Echantillon Echantillon Echantillon
1 2 2 Echantillon
4
Module 41 10 100 100 100 100
des tamis 38 5 100 100 100 100
35 2,5 82 100 100 90
32 1,25 65 100 92 69
29 0,63 46 72 58 34
26 0.315 21 2 ,5 19 12
21 0.16 3.9 0 9 5,7
20 0.08 1 0 5 1,8
Inconnue d10 0,215 0,214 0,176 0,266
calculé d30 0,4284 0,449 0,403 0,266
d60 1,085 0,576 0,666 1,106
Expression Cu 5,05 2,7 3,78 4,158
des Cc 0,395 1,66 1,39 1,16
résultats Mf 62,12 75.6 65,2 58,6
79
Figure 12: courbe d’analyse granulométriques sur échantillon 2
Source : LNBTP
80
Figure 13 : courbe d’analyse granulométrique sur l’échantillon 3
Source : LNBTP
81
Figure 14: courbe d’analyse granulométriques sur l’échantillon 4
Source : LNBTP
 Coefficient d’uniformité Cu
Elle permet de savoir si le matériau a une granularité étalée ont serré
d60
Cu = × 100
d10
82
 Coefficient de courbure
(d30 ) × (d30 )
Cc =
d10
dx = diamètre des tamis correspondant a x% de passant

AN :
 d60
Par interpolation on a :
(65 – 46 ) 65 − 60
=
1,25 − d60 (1,25 − 0,63)
 d60
d60 = 1,085mm
 d10
d10 = 0,215mm
 d30
d30 = 0.4284mm
alors :
1,085
 Cu =
0,215
Cu =5,05 m
0,42842
 Cc =
0,215×𝟏,𝟎𝟖𝟓
Cc = 0,395
83
 Module de finesse
1
Mf = × ( ∑refus cumulé en % des tamisde module
100
{22, 25, 28,31,34,37, } )
AN :
1
Mf = × ( 1866,572 + 1591,06 +1087,56 + 704,9+161.12)
100
Mf = 62,112
Tableau 21 : récapitulatif et expressions des résultats suivis d’analyse et les

conclusions tirées
Profondeur
Échantillon Nature Cu Cc Mf Analyse Conclusion
en m
1 0 à 14 Sable lagunaire 5.05 0.395 62,112 Cu >4 et Sable bien
grisâtre 1 > Cc gradué
(matériaux de
remblai)
2 14 à 26,5 Vase sable 2,7 1,66 Cu < 4 et Sable mal
argileux brunâtre 1 < Cc < 3 gradué
compact
3 26,5 à 33 Sable limoneux 3,78 1,39 Cu < 4 et Sable mal
argileux brunâtre 1 < Cc < 3 gradué
4 33,00 à 42 Sable grenue a 4,158 1,16 Cu > 4 et Sable bien
moyen blanchâtre 1 < Cc < 3 gradué
84
 Les valeurs exigées
Tableau 22: valeur caractéristique de la granularité des granulats
Qualification Cu Cc
Sable bien Cu > 4 1 ≤ Cc < 3

gradué
Sable male Cu < 4 Cc < 1 ou Cc > 3
gradué
1 -2- Essais d’équivalent de sable réalisé sur les échantillons de

pieu 64 –SP4
L’essai d’équivalent de sable est réalisé sur l’échantillon de fond.
Au cours de la manipulation on a retenu les valeurs suivantes :
Tableau 23: Résultats de l’essai d’équivalent de sable sur les échantillons de pieu 64 –
SP4
Présentation des résultats de l’équivalence de sable

Echantillon 4
Paramètre
Prise 1 Prise 2
Nature Sable grenue a moyen blanchâtre

Profondeur en m 33,00 à 42
Masse en g 120
H1 34,6 35,1
H2 6,8 6,6
H′2 7,5 7,5
ES 19,7 18,8
ESV 21,71 21,4
ES 19,3
Moyenne
ESV 21,6
85
Remarque : les deux prises effectuées pour l’équivalent de sable proviennent d’un seul
échantillon et les valeurs obtenue monter que le sable trop organique.
Calcul de l’équivalent de sable à vue (ESV).
𝐻2
ESV= x100
𝐻1
Calcul de l’équivalent de sable à piston (ES)
𝐻2′
ES = × 100
𝐻1
1 - 3 - Limite d’Atterberg sur l’échantillon 1 (matériaux de remblais)

Expression des résultats
Limite de liquidité à la coupelle :
Tracer la droite moyenne et ajuster de la teneur en eau W une fonction du
logarithme du nombre de coups N et en déduire WL. La limite de liquidité Wl est obtenue
pour une valeur de N égale à 25 sur la droite moyenne. Elle est exprimée en pourcentage
et arrondis au nombre entier le plus proche. Si l’écart de la valeur d’une teneur en eau
mesurée et une valeur calculée dépasse 3 pourcents il faut refaire la mesure.
Limite de plasticité au rouleau :

La limite de plasticité est la moyenne arithmétique des teneurs en eau obtenue
une à partir de 2 essais, la valeur est estimée en pourcentage et arrondis en entier avec
le nombre le plus proche. Si les valeurs s’écartent de plus de 2 pourcents de la valeur
moyenne, une nouvelle essaie est effectuée
Indice de plasticité :
IP = WL - WP
L’Indice de consistance
Avec w la teneur en eau du sol dans son état naturel et ne comportant pas
d’éléments supérieurs à 40mm
Interprétation : A partir de l’indice de plasticité et de l’indice de retrait, on donne un
qualitatif au sol.
86
Tableau 24: valeur d’indice de plasticité et leur interprétation
Indice de plasticité Qualificatif
IP ≤12 Non plastique

12<Ip≤25 Peu plastique
25<Ip≤40 Plastique
IP>40 Très plastique
Tableau 25: Résultat de l’essai de limite d’Atterberg reliés sur l’échantillon
Détermination des limites d’Atterberg

Conformément à la norme NFP94-051
Date :
Matériaux : sable lagunaire grisâtre
16/05/22
Nombre de coup 17 22 27 32 Wp
N° de la tare A B C D A’ B’
Poids total 14,52 14,46 14,33 14,6 8,19 8,21
humide (g)
Poids total sec (g) 11,02 11,02 10,95 10,92 6,97 7
Poids de la tare 1,27 1,3 1,28 1,29 1,27 1,31
(g)
Poids net de l’eau 3, 5 3,44 3,38 3,34 1,22 1,21
(g)
Poids nette 9,75 9,72 9,67 9,63 5,7 5,69
matériaux
Teneur en eau 35,90 35,39 34,95 34,38 21,40 21,27
(%)
87
Teneur en eau de plasticité 21,40

(g) 21,27 21
Limite de liquidité WL (%) 35
Indice de plasticité Ip (%) 14
Limite de plasticité (%) 21
Indice de consistance Ic (%) 2,4
CONCLUSION
12 < Ip =21 < 25 alors le sable est peu plastique
Ic = 2,4 > 1 alors Difficile à rayer avec l’ongle du pouce d’où le sable est consistant
88
Tableau 26 : interprétation des valeur d’indice de consistance.
Consistance du Ic Identification en place

sol
Liquide Ic<0 On peut facilement enfoncer
le doigt sur plusieurs cm
Très molle 0 à 0.25 Le pouce s’enfonce
facilement sur plusieurs cm
Molle 0.25 à .05 Le pouce peut être enfoncé
sur plusieurs cm avec un
effort modéré
Ferme 0.5 à 0.75 Empreinte avec le pouce,
mais pénétration seulement
avec un grand effort
Très ferme 0.75 à 1 Facile à rayer avec l’ongle du
pouce
Dure Ic > 1 Difficile à rayer avec l’ongle
du pouce
89
2 - Essai réalisé sur les matériaux de préparation du béton

2 – 1- Analyse granulométrique sur les granulats
Tableau 27 : Procès-verbal de l’analyse granulométrie sur granulat de béton 064-SP4
Teneur en eau W (%) : 1.2

Nature des matériaux : Sable marin de kinto
Masse humide : 2040g
Masse humide : 2015g Date de l’essai :20 /05/2022
Paramètre
% passant
Diamètre Sable Concassé Concassé

des tamis Rfc en %Passant 5/15 15/25
%
49 63 100 100 100
48 50
47 40
46 31,5
45 25
44 20
43 16 100
42 12,5 98
41 10 55
40 8 100 10
39 6,3 98 2.5
38 5 75 0
Module des 37 4 100 45
tamis 36 3,15 20
90
35 2,5 2 98 8
34 2,0 2.5
33 1,6 0
32 1,25 10 90
31 1,0
30 0,8
29 0,63 35 65
28 0,500
27 0,400
26 0,315 65 35
25 0,250
24 0,200
23 0,16 80 20
22 0,125
21 0,1 92 8
20 0,08 99,21
19 0,063
Fond 0,79 0 ,04
Tableau 28 : Présentation des résultats de calcul effectué sur l’analyse

granulométrique pour la préparation du béton
Inconnue d10 0 ,11 3 8

calculé d30 0,263 3,49 8,8
d60 0,55 4,5 10,29
Expression Cu 5 1,5 1,27
des résultats Cc 1,4 0,90 0,94
Mf 1,9
91
FIGURE 15: : ANALYSE GRANULOMETRIQUE SUR LE SABLE

Source : laboratoire d’essais du second point de Hèvié
Interprétation des résultats

La courbe du sable est étalée sur plusieurs tamis. Alors on dit que le matériau a une
granularité étalée. Le module de finesse du sable est compris entre 1,8 et 2,2 alors ont
conclu que nous avons un sable a grain fin et des dispositions doit être prise si on veut
l’utiliser pour le béton. Tandis que les courbe des gravillons n°1 et n°2 sont sur des tamis
rapproché, alors on déduire que la granularité est serrée.
NB :Lorsque MF est compris entre :
• 1.8 et 2.2 : le sable est à majorité de grains fins,
• 2.2 et 2.8 : on est en présence d’un sable préférentiel,
• 2.8 et 3.3 : le sable est un peu grossier. Il donnera
Des bétons résistants mais moins
92
2– 2- Équivalent de sable
Tableau 29: résultat de l’essai d’équivalent de sable effectué sur à béton
Présentation des résultats de l’équivalence de sable

Echantillon 4
Paramètre
Prise 1 Prise 2
Nature Sable grenue a moyen blanchâtre

Profondeur en m 33,00 à 42
Masse en g 120
H1 11,2 10,8
H2 8 ,74 8,64
H′2 8,4 7.99
ES 75 74
ESV 78 80
ES = 74.5 , 74.5
Moyenne
ESV =79 79
 Analyse et résultat
Tableau 30 : Analyse des résultats des résultats d’essais d’équivalent de sable a béton.
Cas de
Valeur de ES et de ESV interprétation
l’échantillon
ES <60 et ESV < 65 Sable trop organique
Sable
60≤ ES < 70 𝑒𝑡 65≤ ESV < 75 𝑒𝑡
organique
ES =74.5% Et
70≤ ES ≤ 80 𝑒𝑡 75 ≤ ESV < 85 Sable propre
ES = 79 %
ES>80 et ESV > 85 Sable très propre
93
2 – 3- Mesure de l’affaissement du béton du pieux 64-SP4

Moule D=20cm, d = 10cm, h = 30cm
Tige : diamètre = 16 mm
Classe d’affaissement selon la norme NF EN 206/CN
Tableau 31 : résultats de l’essai au cône d’abrams
Classe Affaissement Désignation Utilisation Cas du béton du pieux 64-SP4

en mm de consistance pour les prélèvements effectués
1 2 3 4 5 6
S1 10 à 40 Ferme Chaussé rigide
S2 50 à 90 Plastique Semelle
S3 10 à 150 Très plastique
S4 160 à 210 Fluide Pieux 21 19 18 21 19 18
S5 ≥ 220 Très fluide
2 – 4- ESSAI D’ECRASSEMENT
ESSAI MECANIQUES SUR EPPROUVETTES DE BETON

NF EN 12390-3 (Février 2003)
CHANTIER : COCOCODJI-HEVIE-CALAVI KPOTA
DATE DE MISE EN ŒUVRE : 12/03/2022
94
Tableau 32: Résultat Essai de compression
Valeur
Age du Date Poids
Date de Poids Résista
Eprouvette béton d’écrasemen volumiq Force en
coulage (g) nce en
(jours) t ue (t/m3) kN
MPa
12/03/2 1537
1 7 Jours 19/03/22 2.39 544.751 27.092
2 8
1570
2 - - - 2.44 554.017 27.571
3
1563
3 - - - 2.43 613.017 30.489
1
MOYENNE 1557
2.42 571.358 28.417
S 1
12/03/2 28 1581
4 09/04/22 2.46 777.898 38.689
2 Jours 1
1603
5 - - - 2.49 717.898 35.678
9
1561
6 - - - 2.43 755.236 37.562
5
MOYENNE 1582 37.309
2.46 750.148
S 2
95
III- Rapport de réalisation de pieux a présenté par le laboratoire

 Fiche de signalisation
Tableau 33: fiche de signalisation
X Y Z
SP4 Pille théorique 419347,3910 707006,2387 1, 87

Identification Coté coordonné
064 Culée réelles 419347,3911 707006,2385 1,806
 Fiche de foration
Tableau 34 : foration
Début Fin
Date 09 / 05 / 22 10 / 05 / 22
Heur 14 ° 2 ’ 16 ° 40 ’
Caractéristique
Diamètres du pieu 1,20 m diamètre ext tubage 1.2 m
Cote fond de forage prévue - 38,13 m Cote base tubage - 40,13m
Longueur tubage
Cote fond de forage réelle - 40,13m 42 m
récupérée
Longueur totale de forage prévu 40 m Cote sommet Tubage 4.5m
Longueur totale de forage réelle 42 m épaisseur tubage 1.5 cm
Evènement
96
Coupe de l’étude Coupe de l’exécution
Profondeur
Profondeur en m Type de sol Type de sol
en m
0,00 à 3,00 Sable argileux brunâtre Matériaux de remblais :Sable

0,00 à 14,00
3,00 à 9,00 Sable argileux bariolé lagunaire grisâtre
Vase Sableux Argileux

9,00 à 13,00 Vase sableux bariolé 14,00 à 26,5
Brunâtre
26,50 à 33, Sable limoneux argileux

13,00 à 26,00 Argile sableuse brunâtre
00 brunâtre
Argile sableux Sable grenue a moyen

26,00 à 31,00 33,00 à
blanchâtre blanchâtre
31,00 à 42,00 Sable argileux jaunâtre
42,00 à 42, 50 Sable argileux bariolé
Argile sableux
42,50 à 50,00 m
blanchâtre
Nappe à, : 1,00 m Nappe à :3,00 m
Evènement
 Curage
97
date de date de fin Heure de Heure de Durée évènement

début début fin
27/05/22 27/05/22 08° 45’ 10°10’ 1h 25’ néant
 Fiche de contrôle des Armatures
 Tableau 35 : Vérification des Caractéristiques
Nombre Type d’assemblage dispositif centreur Tube Longueur Longueur

de cage de sonique total sens total avec
centrage suspentes suspentes
02 Cerce Acier présent présent 4 42 m
Heur de début Heur de fin Durée évènement
10°15’ 12°40’ 2°25’ Néant
 Fiche de Bétonnage
Date Volume de béton en m3 Moyen de

bétonnage
Début Fin Théorique Réelle
27/05/22 27/05/22 47.5 65 La

bétonnière
98
Tableau 36: Fiche de bétonnage
N° Toupies Jauge Aff a la Heur de Aff. au Heur

Immatriculation Volume centrale départ coulage d’arrivé
du béton
1 AT8402TG 10 m3 42 m 13,7 cm 12°57’ 12,2 cm 13° 05’
à
34m
2a6 AT8402TG – 10 m3 34m à 13°22’- 13°30’-
IT177A 4m
15°50’ 15°18’
7 AT8402TG 0,5 m3 4 m 11,3 cm 17°16’ 10,4 cm 17° 24’
Evènement
Pour l’entreprise Mission de contrôle
Opérateur Responsable Responsable MDC
laboratoire
Signature Signature Signature
99
III. ETUDE DE LA PATHOLOGIE DES FONDATIONS PROFONDES.
L’objectif de cette de ce thème est de donner les dispositions à prendre pour une
assurance qualité durable des fondations profonde.
1 – Généralité
Les fondations profondes sur pieux étant une solution rassurante pour assurer les
stabilités d’un l’ouvrage quel que soit les caractéristiques défaillantes du sol en place,
cependant ils peuvent être inefficace s’il y a des erreurs d’étude géotechnique, de
conception, d’exécution. De même qu’absence de disposition contre les dégâts naturels
qui échappe à toute prévision.
2 - Introduction
Les fondations profondes sont reconnues comme une fondation spéciale. Ils reprennent
et transmettent les charges de la structure et celle des véhicules au sol sur le long du fut
des pieux et en pointe de ces derniers. Comme tous les autres types de fondation, un
défaut de conception, de réalisations ou de l’absence de travaux de protection de
protection contre les dégâts naturels des pieux, conduira certainement à la perte de la
résistance de ces derniers qui entrainera la rupture de l’ouvrage. Il s’agira dans notre
développement d’énumérer quelques erreurs possible au niveau de la conception, de la
réalisation et enfin les désordres naturels susceptibles de nuire à l’état de résistance des
pieux. Ensuite pour chaque problème identifié nous proposerons des solutions en vue
d’assurer la durabilité des ouvrages fondés sur pieux.
3 - Définissions et utilité
Fondation profonde sur pieux foré
Les fondations profondes sont des fondations prenant appuis sui le bon sol a une
profondeur supérieure à 8m.
100
 Les pieux
Les pieux sont des éléments réalisés en Béton Armé qui servent à la réalisation des
fondations profonde ou pour stabiliser une pente ... Ils peuvent être préfabriqué ou coulé
en place.
Fondation
Stabilité des talus
Tableau 37: Utilité des pieux foré
Source : Keller Fondations Spéciales -Spécialiste des solutions géotechniques
www.keller-france.com
Etape de réalisation d’un pieu
101
photo 41:Etape de réalisation d’un pieu
Source : Keller Fondations Spéciales Spécialiste des solutions géotechniques -

4- Assurance de la qualité des pieux

 Définition
La Qualité des pieux est leur capacité d’assuré la stabilité des l’ouvrage par la
transmission des efforts au sol durant leur duré de vie prédéfinie. En effet, la fragilisation
des pieux entraîne la destruction pure et simple du pont.
Source : Keller Fondations Spéciales/ Spécialiste des solutions géotechniques
4- 1- Problèmes causés, conséquences et approches de solution en

fondation profonde sur pieux foré
4- 1- 1- A l’étape de conception
 Cause des problèmes
Les erreurs de conception peuvent être liés à :
 Une étude géotechnique de sol incomplet. ;
 Elle peut résulter de l’absence d’analyse géotechnique profonde ;
 Une mauvaise interprétation des résultats d’analyse ;
 Une erreur de calcul.
 . Conséquence
Les erreurs de conception conduisent à des financements qui peuvent même excéder le
cout de la réalisation du projet. On peut enregistrer l’enfoncement des pieux dans le sol
si celle-ci a été autre foi mal identifier. Une erreur géotechnique conduira à des défauts
de calcule.
 . Disposition à prendre
Afin d’éviter les erreurs de conception il faut
 Revoir le programme d’analyse géotechnique avant toute investissement.
102
 Réalisé une étude de sols complète, G11 et G12. Elle doit comprendre à la fois
des sondages avec prélèvement d’échantillons et reconnaissance au
pressiomètre.
 Confié à un géotechnicien le suivi de la réalisation des études géotechnique.
Source https://www.clauses-construction.fr › ...
La qualité des sols, en cause dans les sinistres sur pieux - Clauses ...
4- 1- 2 - Les erreurs d’exécution
a - Les défauts d’implantation
Les erreurs d’implantation résultent des erreurs de planimétrie et les erreurs d’altimétrie.
 Cause des problèmes
- Les erreurs d’implantation peuvent avoir une cause accidentelle (mauvaise
lecture, mauvaise interprétation de résultat, erreurs d’inattention…etc.) ou un
cause systématique (matériel de travail inefficace, manque de précision des
matérielle utilisé…etc.)
 . Conséquence
Les erreurs d’implantations font que les pieux peuvent être surchargé ou sous-
chargé. Cette erreur de répartition des charges de la structure peut conduit au rupture de
l’ouvrage.
 . Disposition à prendre pour éviter les erreurs d’implantions
Les dispositions à prendre sont :
- Répétition des opérations d’implantation pour éviter les erreurs accidentelles
- Utilisations des matériels de précision et adoption de différent méthode
d’opération pour éviter les erreurs systématiques.
.b – problèmes de bétonnage douteux
 Cause
- Béton trop sec cage.
- Relevage trop hâtif du tube
- Cage d’armature importante gênant la descente du béton
103
- Délavage du béton dans des zones humides

 Conséquence
- Difficulté de mise en œuvre du béton si le béton est trop sec ou en cas de
ferraillage trop important qui entrainera la perte de la résistance du béton
coulé.
- Un relevage trop rapide du tube conduira à la ségrégation du béton.
- S’il y a délavage du béton alors le pieu peut facilement flamber sous l’action
des faibles charges en tête occasionnant ainsi des désordres dans l’ouvrage
construit
 Disposition à prendre
- Un contrôle du dosage en eau et une disposition des armatures doit être définie
pour assurer une bonne mise en œuvre du béton. De même il doit être utiliser des
adjuvants qui permettent au béton d’avoir une bonne maniabilité pour pouvoir
réduire le taux des retraits d’eau.
- Les tubes plongeurs doivent être gardé à une profondeur de 1,5 m pour éviter une
chute libre du béton au cours du coulage des pieux.
- Pour éviter le délavage du béton, des pieux, au cours du coulage, on doit faire le
coulage tu pieux sens restait simultané des tubes (viroles).
- Adopter les règles de la norme :
 Normes d’exécution
Les normes à respecter pour la réalisation de fondations profondes sont définies par la
DTU 13.2.
Le NF DTU 13.2 « Travaux de bâtiment - Fondations profondes » donne les
spécifications de mise en œuvre des ouvrages de fondations profondes et des fondations
composites réalisés à l’aide d’un des procédés suivants : Pieux avec refoulement du sol
; Pieux forés et barrettes ; Puits ; Micropieux (hors type 1). La version en vigueur de ce
NF DTU, à la publication de cette fiche, est celle de mai 2020. La norme met l’accent
sur :
 Les critères de choix des matériaux » du NF DTU 13.2.
 Les prescriptions de mise en œuvre : prescription
-
104
4- 1- 3 - Les dégâts dû aux travaux de terrassement

a - Dégât provoqué par les remblais.
Les Remblais insuffisamment compressés ou encore ceux qui compriment un
terrain naturel sont à l’origine des désordres des fondations. La technique de remblayage
d’un terrain requiert un compactage minutieux du sol à chaque fois que du remblai y est
ajouté. Cependant, le remblai peut être à l’origine d’une surcharge importante du sol en
profondeur surtout s’il est compressible (cas fréquent dans les anciens marécages
remblayés pour devenir des zones industrielles ou marécageuses).
Plusieurs cas de désordres peuvent se présenter.
a - 1 - Les frottements négatifs
De par leur densité, les remblais peuvent enfoncer les fondations sur pieux. Deux cas
peuvent se présenter :
 Si le terrain d’origine est compressible, l’ajout de remblai va créer un frottement
négatif, s’ajoutant ainsi à la charge transmise,
 Si la pointe du pieu est en contact avec une couche compacte, le pieu pourrait se
casser suite à un frottement négatif.
a - 2 - Les poussées obliques sur les pieux
Figure 16: effet des remblais sur les pieux
Source : https://www.clauses-construction.fr › ...

105
a - 3 - La déformation des pieux sous l’action du fluage des sols compressibles mou
Figure 17: désordre sur un terrain compressible remblayé

b - Disposition à prendre pour éviter les effets des remblais sur les pieux
Figure 18: disposition à prendre pour éviter les effets de frottement négative
Source : http://public.iutenligne.net › / Pieux - Généralités - Frottements négatifs

CHEMISE - de pieu - n.f. :
106
4 – 2- Agression des pieux sous les effets naturels
4 - 2- 1 - La qualité des sols, en cause dans les sinistres sur pieux.

Elle conduire de même poussées obliques ou latérales sur les pieux, par frottement
négatif.
Figure 19: poussées sur les pieux par frottement négatif
Sourcehttps://www.clauses-construction.fr › ...
107
4 – 2-2 - Eaux agressives : corrosion des bétons
Le béton des pieux peut être attaqué par des eaux agressives circulant dans les
terrains (eaux acides, eaux contenant des sulfates…).
photo 42: agression de l’eau
source : https://www.selecdepol.fr › proteger...

La corrosion désigne le phénomène de dégradation de l’état d’un matériau,

notamment par une pollution environnementale chimique et/ou biologique. Dans le cas
des bétons, la corrosion désigne la dégradation du béton mais elle peut aussi désigner
celle des matériaux intégrés au béton lorsqu’il est armé ou fibré (notamment par des
fibres métalliques).
a - Les types d’agression
o . D’expositions courantes : (X0 : Pas d’agression : XC : Agression par

Carbonatation, XF : Agression par le Froid,)
o . D’expositions particulières :(XS : Agression par des Sels marins, XD :
Agression par des sels Divers, XA : Agression par des Attaques chimiques (c
108
(Type d'agression qui concerne plus particulièrement le domaine des Sites et Sols
Pollués).
o En ce qui concerne la corrosion des bétons par l’eau, elle est principalement liée
aux concentrations en SO42-, Cl-, Mg2+, NH4+ et au pH de l’eau en contact avec
le béton.
a - 1 - L’action des ions sulfates SO42-
 Les ions sulfates contenus dans l’eau de mer ou les eaux souterraines peuvent
provoquer le gonflement du béton puis la fissuration et l'éclatement
superficiel du béton, en raison de la formation de gypse (CaSO4.2H2O) puis
d’ettringite (3CaO.Al2O3.3CaOSO3.32H2O).
 Les ions sulfates réagissent avec le ciment (portland) pour former un gypse
secondaire et des hydroxydes alcalins selon les réactions :
K2SO4 + 2 H2O+ Ca(OH)2 → CaSO4.2H2O + 2 KOH

Na2SO4 + 2 H2O+ Ca(OH)2 → CaSO4.2H2O + 2 NaOH
Ce gypse secondaire peut ensuite réagir avec les aluminates (CaO.Al2O3.6H2O)

présents dans la pâte de ciment pour former l’ettringite :
3 CaSO4.2H2O + 3 CaO.Al2O3.6H2O + 20 H2O → 3CaO.Al2O3.3CaOSO3.32H2O
En cas de présence de carbonates, de la thaumasite (CaSiO3.CaCO3.CaSO4.15H2O)

peut également être formée :
CaSO4.2H2O + CaCO3 + CaSiO3.nH2O + 12 H2O → CaSiO3.CaCO3.CaSO4.15H2O
a - 2 - L’action des ions chlorure Cl-
Les ions chlorures contenus dans l’eau de mer et dans les sels de déverglaçâtes
pénètrent à partir de la surface du béton jusqu’à l’armature/aux fibres. Les ions Cl- vont
réagir avec la chaux (Ca(OH)2) présente dans le béton, pour former un sel de CaCl2
109
soluble dans l’eau. La perméabilité du béton va augmenter, ce qui aggrave le

phénomène. Les ions chlorures peuvent également réagir avec les aluminates de calcium
contenus dans certains bétons, pour former des aluminates de chlore, semblables à
l’ettringite gonflante. Enfin, en cas de succession de cycles de mouillage et séchage du
béton, une cristallisation de sels peut se produire dans les pores du béton. La pression
produite par les cristaux est plus importante que la force de tension du béton, engendrant
des fissures dans le béton.
a - 3 - L’action des ions magnésium Mg2+
En présence d’ions magnésium, un échange ionique a lieu entre les ions calcium Ca2+
(provenant de la chaux) et les ions magnésium Mg2+ pour former de la brucite
(Mg(OH)2). Cette brucite n’a aucune propriété liante et le béton perd de sa cohésion.
a - 4 - L’action des ions ammonium NH4+
La présence d’ammonium, notamment dans les eaux résiduaires, peut intervenir dans
les processus de destruction du béton de deux façons :
 Par développement de réactions biologiques nitrifiantes, et donc acidifiantes, qui

ne peuvent toutefois se développer qu’en milieu aérobie, comme par exemple dans
les réfrigérants atmosphériques,
 Par dégagement d’ammoniac. Les ions ammonium réagissent avec l’hydroxyde

de calcium de la chaux pour produire de l’ammoniac (gaz). Ce gaz s’échappant,
aucun équilibre ne peut être atteint et la réaction se poursuit sans interruption
jusqu’à solubilisation de la chaux et dégradation du ciment.
a - 5 - L’action de solutions acides.
Étant donné sa basicité, la solution interstitielle du béton va réagir avec des solutions
acides. Cela sera le cas avec les pluies acides.
110
Dans une moindre mesure, le CO2 dissous dans les eaux naturelles peut également réagir
avec la chaux du béton
(Voir la fiche Protéger les bétons contre la corrosion liée à l'air qui donne les valeurs
limites pour les classes d’exposition aux attaques chimiques dans les eaux
(Norme NF EN 206-1).
b - Cause la corrosion chimique.

La corrosion chimique, résultat de réaction entre le calcium de la chaux et des ions
dans des solutions agressives, l’hydrolyse du liant du ciment durci, des réactions
d’expansions, résultats de réactions chimiques ou de cristallisation de sels :
Elle peut être divisée entre trois catégories :
 Les attaques externes sur le béton seul,

 Les attaques internes sur le béton seul,
 Les attaques externes sur les armatures / fibres.
auteur: D’après Dierkens Mars., 2011). Et Dierkens Mars., 2011).
 Solution
Les solutions ci-dessous présentent les techniques envisageables pour empêcher ou
ralentir la pénétration d’un fluide (eau ou air). Cela consiste à introduire dans les pores
du béton, un produit qui empêche l'adsorption et la pénétration de l'eau par
capillarité, Soit de minéralisateurs obturateurs de capillaires. Ils sont mélangés au
béton à l'état liquide et vont diminuer la taille des pores du ciment durci, Soit
d'inhibiteurs de corrosion.
Source : https://www.selecdepol.fr › protéger...

Protéger les bétons contre la corrosion liée à l'eau | SelecDEPOL 7 oct. 2020
111
 La norme NF EN 206+A1 (remplaçant la norme NF EN 206-1) définit des

classes d'agressivité de solutions et de sols vis-à-vis des bétons classiques.
Selon le type d’exposition, les classes d’exposition diffèrent selon qu’il
s’agisse :
b - 1 - L’application d’un revêtement protecteur sur les parties à protéger
Il peut être :
 Soit un film mince de type peinture,
 Soit un revêtement semi-épais à comportement élastoplastique. Ce
comportement permet au revêtement de revenir à son état initial tant que
l’étirement subi ne dépasse une valeur maximale d’étirement (comportement
élastique). Si l’étirement augmente et dépasse cette valeur, la déformation est
irréversible et le matériau ne pourra plus revenir à son état initial
(comportement plastique),
 Soit un revêtement ou équipement (par exemple pieux tubés) épais (plastique
ou métallique.
b - 1 - L’utilisation de produits d’imprégnation

 Soit de produits hydrophobes. Cela consiste à introduire dans les pores du béton,
un produit qui empêche l’adsorption et la pénétration de l’eau par capillarité,
 Soit de minéralisateurs obturateurs de capillaires. Ils sont mélangés au béton à
l’état liquide et vont diminuer la taille des pores du ciment durci,
 Soit d’inhibiteurs de corrosion. Introduits par imprégnation du béton durci, les
inhibiteurs de corrosion ralentissent la vitesse de corrosion des armatures,
 Soit d’adjuvants limitant le craquage du béton.
 Recommandations post-installation
 Produits d’imprégnation : Contrôler la composition du béton au moment de la
fabrication.
Note1: Pour obtenir les solutions spécifiques aux principales substances présentées
précédemment, le lecteur est invité à consulter les fiches :
112
 Protéger les bétons contre la corrosion liée aux acides,

 Protéger les bétons contre la corrosion liée aux chlorures,
 Protéger les bétons contre la corrosion liée aux sulfates,
 Protéger les bétons contre la corrosion liée aux micro-organismes.
Note 2. Le lecteur est invité à consulter l’article d’Hermann (1995), qui présente le degré
d’agressivité d’une liste importante de substances (voir Références).
Source : https://www.selecdepol.fr › proteger...
4 - 2 - 3 - L’affouillement :
 Cause
Ce cas se présente quand la fondation n’est pas suffisamment profonde.
 Solutions
- Pour éviter ce risque, les fondations doivent être situées à une profondeur H
supérieur ou égale à 50cm dans les régions froides.
- Réduction de la force portante du sol, surtout s’il s’agit d’un terrain argileux,
étant donné que l’argile se ramollit quand il est en contact avec l’eau.
- En cas de désordre dans les fondations par affouillement, il faut réaliser
une reprise en sous-œuvre
113
Photo 43 : affouillement des pieux

4 - 2 - 3 - désordre par glissement du sol :
 Cause
Remblaie d’un sol argileux en pente ou tout autre terrain peu consistant,
 Disposition
Dans le cas d’une construction sur un terrain gypseux, le désordre des fondations
peut être éviter en consolidant les cavités par excavation ou par inclusion rigide.
114
Photo 44: désordre de glissement

Conclusion partielle
En somme les pieux sont des éléments de structure qui évite les problèmes d’instabilité
superficielles. Cependant leur mise en œuvre est spécialement complexe. D’où la qualité
de ces dernier doit être le premier facteur de leur choix.
115
IV. DIFFICULTES RENCONTREES ET SUGGESTIONS

1 - Difficultés rencontrées
 Le non familiarisation avec les différents appareils au laboratoire ;
 La méconnaissance des réalités du terrain tant sur le plan physique que technique ;
 Manque de coup de main financier à l’endroit des stagiaires afin de faciliter leur
déplacement
2 - Approche de solutions et suggestions

Nous suggérons à notre école de :
 Prendre réellement en charge le problème des structures devant accueillir les
étudiants à cause des multiples difficultés que nous rencontrons à ce sujet.
 Revoir le système d’enseignement en y insérant les séances de pratique (essais
géotechniques) au laboratoire et des sorties pédagogiques pour visiter les chantiers.
116
CONCLUSION
117
Conclusion
En définitive, ce stage nous a permis d’assurer réellement la mise en évidence
des notions théorique, de mieux apprendre la structure porteuse d’un pont ainsi que la
différente étape de réalisation de ce dernier. Nous retenons de ce stage, que la
connaissance, la maitrise, l’exactitude, la rigueur sont le fondement de notre métier.
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
 BENIN COCCODJI 19_11_2019-CART

 Rapport BOKOSSA DOSSOU Coco Modeste / le 9 novembre 2012/ possibilité
d’amélioration de la terre de barre pour une application en couche de surface des
routes en terre
 https://www.clauses-construction.fr › ...
La qualité des sols, en cause dans les sinistres sur pieux - Clauses ... ;
118
 Keller Fondations Spéciales/Spécialiste des solutions géotechniques
 https://www.selecdepol.fr › proteger...
119
ANNEXE
120
SUIVI ET REALISATION D’UN PONT A POUTRE : FONDATION PROFONDE.
Annexe
- Composition de l’ouvrage et coffrage
Les éléments constitutifs de ce pont sont présentés dans le tableau si dessous.
Photo 45: caractéristique dimensionnelle des éléments du pont
Dimension des éléments

Elément
Elément de forme Quadratique
cylindrique
Nombre Diamèt Hauteur ou Longu
Position des Désignation des de pièce re en longueur eur Largeur
appuis No éléments semblable cm En cm En cm en cm Epaisseur en cm
1* Pieux 88 120 4000 à 50000 - - -
2* Semelle de liaison 11 - - 1320 600 150
Appuis 3* Piles 33 100 222/207/216 - - -
intermédiaire 4* Chevêtre 11 1050 210 90
5 Pieux 12 120 4000 à 50000
120
Appuis 6 Semelle de liaison 2 1090 600 150

d’extrémité Mur de garde
7 grève 2 - - 1050 30 222 à 216
Chevêtre
8 incorporé 2 1050 175 90
Mur de garde
9 grève 2 1050 30 135
10 Mur de cache
11 Le mur en retour
Bossage pour
12* appareille d’appui 460 35 35 5
Appareille
13 d’appuis 460 72 30 85
14* Poutre 100 1995 35 135
15* Entretoise 120 72 30 85
Partir unique 16* Plots de vérinage 230 25 25 0.8
12
17* Tablier panneaux 1995 9 20
121
Réservation pour
18 gargouille 20 100 à 150
19 Muré 12 travers 1995 15 à 25 150
20 Garde Corp. 12 travers
21 Chaussées 12 travers 240 750 25
Réservation pour
22 réseaux diverse 36 100 1995
Gau
che 150
Trottoir de Droi
23 pente 2% te 12 1995 100 15
24 Béton de propreté 2
Dalle de transition
25 de pente 5% 2
25 Béton Bitumineux 1995 75 6
NB : le N* (1*,2*,) désigne les éléments dont la réalisation est suivie

Remarque : ces donné sont identifier sur le plan d’exécution de l’ouvrage
122
FIGURE 20 : SCHEMA DU FERRAILLAGE DU PIEUX
123
Figure 21: Elément constitutif du ferraillage du pieu
124
Figure 22 : plan d’implantation du semelle S4
125
FIGURE 23: COUPE TRANSVERSALE DE LA SEMELLE
126
Figure 24 : coupe montrant les cotes des parties d’ouvrage
127
Figure 25: schéma de ferraillage piles
128
Figure 26 : schéma de ferraillage chevêtre sur le plan longitudinal
129
Figure 27: schéma de ferraillage chevêtre sur la piles central SP4
130
F IGURE 28 : SCHEMA DE FERRAILLAGE DE LA POUTRE
131
FIGURE 29 : COUPE LONGITUDINALE DU FERRAILLAGE DES POUTRE
132
Figure 30: coupe transversale des éléments ben élévation du pont
133
Figure 31: coupe longitudinale du pont
134
Figure 32: détaille des éléments de la route
135
Figure 33:Cofrage semelle
136
FIGURE 34: COFFRAGE PILES
137
Figure 35: Coffrage chevêtre, bossages, appareil d’appui ; entretoise, tablier et l’épaisseur du revêtement
138
Figure 36: Composition du ferraillage tablier
139
Figure 37: Caractéristique du oint de dilatation
140
Figure 38: Pose prédalle
141
Figure 39:Ferraillage prédalle
142
143
144

RAPPORT FINAL 29 Juillet 1 PDF

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REPUBLIQUE DU BENIN

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR

SUIVI DE LA REALISATION DU SECOND

Année universitaire : 2021-2022

FICHE DE CERTIFICATION DE L’ORIGINALITE DU RAPPORT

KINTOHOU Noé Samson

Dr. Ing Gladys G. S. MILOHIN

o M. Roméo Judos DOSSOU, enseignant du cours de gestion de projet à

TABLE DES MATIERES

DEDICACE .......................................................................................................... iii

AVANT PROPOS ................................................................................................ iv

TABLE DES MATIERES .................................................................................. vii

Liste des tableaux : ............................................................................................. xiii

RESUME ............................................................................................................ xvi

CHAPITRE 1 : CADRE INSTITUTIONNELLE ET DEMARCHE

I - STRUCTURE DE FORMATION .................................................................... 3

1 - Historique de l’école supérieure le faucon ............................................ 3

II - STRUCTURE D’ACCUEIL ........................................................................... 6

III - METHODOLOGIE DE TRAVAIL............................................................ 8

CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE ................................................ 10

I - Généralité définition ....................................................................................... 10

II - PRESENTATION DU PROJET ................................................................... 10

1. Description du projet ............................................................................. 10

III - CONSISTANCE DES TRAVAUX .......................................................... 18

5 - 1 - 1 - analyse granulométrique per tamisage sur les concassés

Chapitre 3 : Traitement et analyse des résultas ............................................. 65

I - Traitement et analyse de données ................................................................... 66

II – Traitement et analyses des données de laboratoire ...................................... 74

2– 2- Équivalent de sable ........................................................................ 93

III- Rapport de réalisation de pieux a présenté par le laboratoire ....................... 96

III. ETUDE DE LA PATHOLOGIE DES FONDATIONS PROFONDES. .... 100

IV. DIFFICULTES RENCONTREES ET SUGGESTIONS ........................... 116

1 - Difficultés rencontrées ...................................................................... 116

Conclusion ......................................................................................................... 118

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE............................................................... 118

Liste des photos :

Photo 43 : affouillement des pieux ............................................................................ 114

Liste des tableaux :

Tableau 37: Fiche de bétonnage .................................................................................. 99

Liste des figures

CHAPITRE 1 : CADRE INSTITUTIONNELLE ET

CHAPITRE 1 : CADRE INSTITUTIONNELLE ET DEMARCHE

L’Ecole Supérieure le FAUCON est un institut d’enseignement supérieur situé dans la

Directeur administratif et financière

Webmaster Secrétaire de Académique

Chef de Chef de Chef de Chef de

BIO Agent Chauffeur

Figure 1: Organigramme de l'ESF

3 - Situation géographique de l’école supérieure le faucon

L’Ecole Supérieure le FAUCON sise à Calavi Kpota derrière la pharmacie château.

Page Facebook : Ecole supérieure le FAUCON.

PHOTO 1: ECOLE SUPERIEUR LE FAUCON

A l’Ecole Supérieure le FAUCON on assure la formation dans les domaines suivants :

Figure 2 : logo de EBOMAF

EBOMAF signifie Entreprise Bonkoungou Mahamadou et fils. La société à la tête du

L’entreprise EBOMAF est un groupe panafricain leader du BTP, intervenant dans la

Secrétaire Général Directeur Régional Contrôle Interne

Secrétariat Directeur des travaux Service des Ressource

Secrétariat Particulier Conducteur des travaux Ingénieurs qualité

Chef de chantier Chef laboratoire Chef Matériel

Figure 3: Organigramme de l’Enterprise

Source : Direction EBOMAF

III - METHODOLOGIE DE TRAVAIL