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Qu’est-ce que l’esthétique musicale?

Styles, groupes, philo du beau, hist/contexte, canonisation, légitimité

Étymologie : grec « aisthesis » : sensation, sentiment, perception : connaissance passe par


biais des sens.

Dans son acceptation moderne, esthétique formé par Alexand Gottlieb Baumgarten :
« l’esthétique est la science de la connaissance sensible » 1750, Aesthetica (désir d’en faire
une science)

Connaissance qui passe par les SENS. Accorde importance à perception sensorielle,
nécessaire à l’expérience artistique, à l’expérience esthétique

Exp esthétique (transcendance de la sensation vers la ré exion conceptuelle a n d’accéder à


la connaissance)

Plus généralement , l’esthétique se dé nit comme une ré exion philosophique sur l’art.

Selon Marc Sherringham (france années 2000) : théorie du jugement de goût sur le Beau ou sur
l’art (Introduction à la philosophie esthétique, 1992, p. 12)

Esthétique : mot polysémique (plus déf)

Esthétique : discours sur le beau et l’art, mené par les penseurs, philosophes, mais aussi mené
par les compositeurs

sous catégorie : poétique musicale : explicitation d’un artiste sur sa propre création
(Satie, Stravinsky, Xenakis, etc)

manifeste : ex. Manifeste Bruitiste de Luigi Rosso

Est-ce que le Beau et l’art sont les mêmes choses? Non. Domaines distincts en intersection
(diagramme de venne)

Beau : normatif, social, nature, gens, hiérarchisation

Art : ex. Ready-made de Marcel Duchamp, Schulho sonata erotica

L’esthétique est une discipline non apodictique: non tranchée

Est-ce que l’art est vrai? (Rapport de l’art à la réalité)

Pourquoi l’esthétique?

Questions auxquelles il n’existe aucune réponses absolues, nécessaires ou universelles,


logiques, véritables. Les ré exions abordées par les questions sont ce qui comptent.

Constitue un syst. De notions / concepts / catégories qui permet aux artistes, publics, etc
d’entrer en dialogue. Avec Baumgarten s’ouvre un nouveau lieu de débat et de discussion.

Types de questions : qu’est-ce que la beauté, est-ce une réalité idéale, est-ce une
caractéristique inhérente aux objets physiques, est-ce une perception de l’observateur. quels
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sont les critères du goût, du beau musical. Qu’est-ce que l’art, À quoi sert-il, pourquoi l’art
contemporain est-il choquant? (dodécaphonisme schoenberg, parade Satie (instruments
bruitistes), Esteban Buch scandal koncert,

L’esthétique permet de constater qu’au travers des époques, l’art pose les mêmes problèmes.

: Ré exion centrée sur l’oeuvre d’art en elle-mm, sur la notion plus abstraite de beauté (sous
discipline de la philo qui vise à comprendre

Ce que l’esthétique n’est PAS (ce qui distingue l’esthétique de l’histoire, sociologie,
psychologie, des disciplines qui ont des méthodologies conceptuelles qui leur sont propres)

Histoire : paramètres - temps/espace. L’étude des événements du passé. Travaille à partir de


sources documentaires diverses et l’oeuvres, de traités, de lettres. Elles sont assemblées et
mises en récit par l’historien (interprétation). Cherche à reconstruire un fragment du passé par
la mise en récit de faits historiques, enracinés dans la matière et dans le concret (archéologie,
etc) (Dalhaus)

Socio : paramètres - société/dynamiques entre individu vs collectif/ 2 paradigmes (durkheim


faits sociaux, max weber activité sociale interactions). Travaille à partir de source documentaire
et de matériel d’enquête soit de native quantitatives ou quantitatives. Cherche à comprendre
les dynamiques de groupe réglant les actions des individus. Pose des questions enracinées
dans

Psycho : paramètres - individu/psychée humaine. Étude des comportements humains et


processus mentaux. Travaille à partir de l’individu, ses pensées, perceptions. Cherche à
comprendre les mécanismes qui organisent la psychée individuelle et collective. Pose des
questions enracinées dans la psyché des individus

Esthétique : paramètres - . Pose des questions abstraites et universelles qui me sont pas
ancrées dans le temps ni dans l’espace, et qui ne concernent pas une société particulière.
Anhistorique (les questions ne sont pas ancrées dans le temps, mais les réponses le sont).
Pose des questions immatérielles issues de l’oeuvre d’art ou de l’objet de beauté. Cherche à
comprendre l’expérience suscitée par le beau ou l’art.

Esthétique et les autres branches de la philosophie.

Philosophos, philein, sophos, amour du savoir

Philosophos, celui qui aime le savoir, en opposition avec le « sophos », le savant

La philosophie est donc la recherche de la vérité et non sa possession.

Métaphysique

Épistémologie

Esthétique

Logique

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L’ensemble des disciplines philo. se penchent sur des questions liées à 3 objets
fondamentaux.

Le Bien(éthique=étude des actions humaines, sc des choix moraux, le juste, le bienséant), le


Vrai(métaphysique=au-delà du monde sensible, tentative d’explication de l’être, théologie,
origine du monde… , ontologie=selon Aristote : la science de l’être en tant qu’être ) le Beau
(esthétique = unique discipline philo qui se penche sur le beau)

Esthétique présente importants pts intersection avec éthique (présence élément normatif),
avec méta et ont (commun : le vrai)

Mais, l’esthétique n’est pas uniquement philo, elle peut être appliquée (à objet d’art ou à
phénomène ex le nbr d’or). Elle peut aussi prendre la forme de l’histoire des idées sur l’art.

EN BREF

L’esthétique musicale c’est : penser la musique. (livre de Pierre Boulez : Penser la musique,
série conférences Darmstadt, Pincer la musique, pièce pour clavecin)

C’est une discipline qui existe depuis la Grèce antique même si le mot apparaît seulement au
milieu du 18e s qui se cristallise chez Baumgarten au milieu de l’idéalisme allemand.

Discipline fond. di . de l’histoire, de la socio et de la psycho. Elle s’en distingue par


l’intemporalité et l’universalité des questions qu’elle pose (la nature de l’art et non son
contexte)

Branche de la philo qui ré échit sur ce qu’est la beauté, l’art, la musique, l’oeuvre d’art musical
et l’expérience esthétique telle qu’on peut la vivre en tout lieu et à toute époque.

Pourquoi ? Voir citation sur pptx Muller, Philosophie de la musique, 2013, p. 60

« contrairement à ce qu’a rme un proverbe célèbre, il vaut la peine de discuter des goûts et
des couleurs. Le champ esthétique est peut-être le seul où la dispute n’a pas pour n de faire
triompher une vérité, mais d’enrichir la compréhension des oeuvres et d’accroître le plaisir. »

COURS 2 - ÉLÉMENTS DE VOCABULAIRE PHILOSOPHIQUE; (Très) brève histoire de


l’esthétique

Philo caract;ris;e d’antinomie : couples d’opposition qui permettent de catégoriser

Esthétique descriptive vs Esthétique normative

Normative : cherche à établir des normes, critères de valeurs artistiques auxquels les artistes
doivent se plier. Jugements de valeur sur l’art en fn de valeurs extérieures à l’art (ex. Valeurs
morales. Idéologies polit. idéologies prescriptives : prescrire ce que l’art doit être en fn de
règles, contraintes)

Ex. Platon : idéal république : certains modes in uencent l’humeur

Ex. Tous les régimes totalitaires euro du 20e : réalisme socialiste : courant o ciel soviet ex
URSS (texte de Andrei Danov: propagandiste o ciel parti soviet) rejet des manifestations
d’avant-garde, mélodies populistes, etc

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Descriptive : ne veut pas porter de jugement de valeur, mais observe le phénom artistique tel
qu’il est. Arriver à le connaître. Sans imposer de critères ni de forme particulière.

(Ex. Aristoxène de Tarente : l’expérience musicale fondée sur le rôle de la perception sensible.
Insiste sur importance de la mémoire ds percep mus. Perception simultanée du son présent et
réminiscence du son passé.

Tout ce qui vient après Aristote. Le projet de la description musicale gagne en importance.

Empirisme vs spéculation

Empirisme : démarche intellectuelle ancrée ds la matière concrète, Observation et


expérimentation. M Jimenez : « toute idée est la représentation à posteriori des sens » toute
connaissance et toute expérience esthétique proviennent de ce que nous disent nos sens, nos
info sur le monde proviennent de l’expérience. Jugements fondés sur des évidences sensibles
(ex. Thèse sensualiste : tentative d’expliquer l’origine des idées à partir d’une origine
physiologique) le grand philosophe empiriste : Aristote (pointe vers la terre ds peinture
michelnge) . Représente une rupture avec le rationalisme (platon) . Va et vient entre théorie et
pratique. On est au contraire de : « La raison ne peut être maîtresse d’erreur » typique de
l’antiquité où on croit que les sens sont trompeurs.

Spéculation : ré exion purement théorique, indépendante des données provenant de l’exp.


sensible. Abstrait, activité pure de l’esprit, recherche de la connaissance pure. (spéculation =
pas rationalisme). La connaissance peut être générée par l’esprit lui-même en communication
avec le monde des idées. Se base sur le constat des « sens trompeurs ». (Ex. Tous les p
rationalistes du xviie s : René Descartes. Il considère qu’il existes d’autres sources du savoir
que l’empirie. Il faut se détourner de l’empirisme pour accéder à des vérités. Il postule
l’existence d’idées innées déposées par Dieu ds l’esprit humain, ex les mathématiques…
projet d’éradiquer le doute absolu)

Idéalisme vs matérialisme

Idéalisme : approche p qui considère l’esprit comme étant la source de toute connaissance.
Catégories établies ds l’esprit qui permettent de rendre le monde matériel intelligible. La réalité
ultime est l’esprit. Elle permet de classer la matière pour la rendre compréhensible. (Ex. Platon
(btw le platonisme s’établit très longtemps car repris par scholastique, moines), Kant : critique
de la raison pure, tous les idéalistes allemands : Hegel, Heidegger, Schopenhauer.) postulat de
base : il n’y a que de connaissance qu’il n’y a d’idées. (ex. Hegel: idée in ni qui … à
compléter…) (Platon attribue aux idées une existence en soi (réalité supérieure) Allégorie
caverne)

Matérialisme : approche p ds laquelle on considère que la réalité matérielle compte avant tout.
La réalité matérielle détermine ce qui se passe ds l’esprit humain. La réalité ultime, suprême,
est la matière (car elle façonne l’esprit). On peut aussi la dé nir comme une attitude philo
caractérisée par un recours exclusif à la matière pour expliquer la totalité des phénomènes du
monde physique et moral. Elles ont longtemps été refoulées par le christianisme (matière et
corporalité jugées impures). Ses balbutiements ressortent à l’antiquité grecque chez Leucite,
Démocrite, Épicure, Lucrès, avec l’atomisme (mécanisme atomistique).) (matérialisme
historique, Karl Marx : doctrine marxiste :essaie de ramener l’histoire des sociétés humaines à
la théorie des modes de production (moyens de production détenus par les classes
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bourgeoises)). Pour marx la suprastructure sont les idées et l’infrastructure sont les modes de
production. L’infrastructure détermine l’idéologie et la culture. Le capital est un processus qui
transforme matériellement la nature, et qui transforme les idées.

Objectivisme vs. Subjectivisme

Objectivisme : approche p selon laquelle. Relatif à l’objet matériel. On peut appréhender l’objet
ds ses structures, ses propriétés, ses attributs.

Subjectivisme : approche p selon laquelle. Relatif au sujet. Le sujet produit l’action dans le
monde. On peut distinguer entre sujet agissant

Ex. Un chef d’état qui déclare la guerre à un pays voisin : sujet agissant. À distinguer du sujet
connaissant : être humain qui ré échit à une question particulière. Ex historien qui ré échit sur
les raisons pour lesquelles ce dit chef d’état a décidé de déclarer la guerre.

Rationalisme vs. Irrationalisme

Rationalisme : approche p centrée sur une seule et unique faculté de l’esprit humain : raison
(capacité d’argumenter de façon logique). Commence au XVIIe s : Descartes, Francis Bacon.
On met de côté toutes les facultés de l’esprit qui ne sont pas rationnelles : sentiment,
sensations, intuition, etc. On considère que la raison est l’unique moyen de parvenir à la
connaissance.

Irrationalisme : approche p dans laquelle une très grande place est réservée à l’intuition. Qui
prend en considération toutes les facettes de la psyché humaine : émotions, inconscient, mais
aussi les facettes rationnelles. Approche plus englobante, et qui prend en considération
di érents types de connaissances. Au tournant du 20e siècle, elle est remise de l’avant. (Ex.
Groupes dadaïstes, Tristan Tzara : manifeste dada « je hais l’objectivité grasse et l’harmonie,
compléter. Raison toujours fausse… myriapode asphyxiant l’indépendance. Ou re sur la
revalorisation spontanéiste de l’art : automatistes en peinture, free jazz (ornette coleman 1948
usa) . Vont paver la voie aux mouvements d,avant garde du xxe siècle.

Ex. Claude Gauvreau : rejet de la sémantique et de la logique de la langue. Iconoclastique,


écriture libre, spontanée. Courant montréalais in uencé par Isidore Isou et autres européens

RETOUR SUR LECTURE : GARDA

Yves marie andré : 1er à tenter de dé nir spéci cité du beau musical

Importance hiérarchie entre arts : exemple : e t a Ho mann (musicographe) : renversement


perspective où la musique devient l’art supérieur. Elle se manifeste en ce que la musique arrive
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à tendre vers le sublime, à perçer les grands mystères de l’univers. Clef de transcendance.
Retour des questions métaphysiques.

Garda rapporte étymologie douteuse frères Grimm : schauen, schön

Ascèse augustienne, détachement du corps qui nous attache à la terre vers une ascension de
l’esprit vers un mode des idées absolues (platonicien). Ascension vers la beauté divine par
palliers, palliers qui contemplent les di érents arts du quadrivium : arythmétique, géométrie,
musique, cosmologie.

MAIS, le corps n’est pas encore complètement rejeté

Baumgarten 1750 : idée s’impose ds les mentalités : le beau visuel est supérieur au beau
musical car il est plus près de la nature.

Distingue l’utilité de la musique au plaisir des sens. Plaisir : antiquité sentiment du beau
prolongé ds temps. Jusqu’à aujourd’hui on peut comprendre par le couple d’opposition
immédiateté de la sensation à la médiatisation des sens par l’esprit.

Ex. Zarlino : complexité = plaisir, métaphore couleurs

Universalité vs relativité du beau : querelle entre anciens et modernes (Artusi Vs monteverdi) =


légitimation du beau relatif menace tout le classicisme et le beau universel et rationnel
déterminé par des normes, critères et règles. Le beau relatif développe les outils conceptuels
pour appréhender l’altérité.

Beau vs sublime : commence au xviiie et s’éperdure jusqu’au xixe s. À compléter.

Finalité éthique de la musique : Vient d’Amon d’Athènes, reprise par Platon, la musique doit
servir à l’éducation et être vertueux.

HISTOIRE DE L,esthétique depuis o’antiquité ç l’époque contemporaine:

Antiquité : Grèce et Rome antique + 7e av JC à 6e s après JC

Grèce Archaïque, Époque Classique, Époque Hellénistique

Figure centrale : Socrate (pré-socratiques et post-socratiques) né en 469 av JC (époque


classique) mythi é par la culture occidentale. N’a rien écrit, mais dialogues rapportés par
Platon. Énigme posée par Platon : devise « connais-toi toi-même » il y a une seule certitude:
« tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien » méthode : maïeutique : réveiller les
connaissances en interrogereant, méthode heuristique.

Socrate était laid, amène question entre être ou paraître.

Dénoncé en 399 après guerre Péloponèse par 3 citoyens pour avoir corrompu la jeunesse.

Un des premiers p à rompre avec les pré-socratiques. Il se refuse de faire de la p une tentative
d’investiguer la nature à partir de la nature, les physiciens, les physiologues , phusys??

Pré socratiques : parlent en prophéties, penseurs qui prennent la nature comme objet de
ré exion. Ré exions causale sur la nature et ses fondements. Textes perdus ou fragmentaires.

Premiers penseurs de la traduction occidentale. S’interrogent sur la nature de l’être, sur


l’opposition être vs néant. Opposition être et devenir. Héraclite, Parménide, Thalès de Milès,
***Pythagore*** : n’existe pas de doctrine unique pythagoricienne sur la musique. Savoir repris
dans mythes et légendes. Les pythagoriciens sont la 1e école p à articuler une vraie théorie sur
la musique. Sont à la recherche du principe premier : le nombre. Proportions mathématiques à
la base des intervalles musicaux. Recherche centrée sur l’harmonie : le cosmos, ordre de
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l’univers. Terme non musical, qui le deviendra par analogie. l’étude musicale révèle les
proportions de l’univers : objectivisme, rationalisme, spéculation.

Post-socratiques : Platon-428 à -

Fils de haute noblesse. Se croit destiné à jouer un rôle premier dans la vie athénienne au bout
de la guerre avec spartes. Platon voit dans la condamnation injuste de Socrate la corruption
d’athènes. Il entreprend donc le projet de trouver comment éviter que d’autres personnes
justes soient condamnés et incompris : roi philosophe.

Apologie de socrate: devoir

Phédon : âme

*Banquet : amour

*République : état idéal

*Les lois : législation

Timée : ?

La musique est thème important pour Platon. Apparaît sous di érentes formes dans les di
dialogues de platon.

Il existe un monde idéal dont le monde réel n’est que le re et: valeurs centrales : vrai, beau,
valeurs subordonnées au BEAU

Conséquemment, le but de mus est de servir le bien.

Problème traduction muziké à musique. Souvent, il la condamne en tant qu’activité


potentiellement corruptrice. Il bannit la douceâtre musique lyrique, et rejette les musiques qui
ne visent qu’à procurer du plaisir.

Musique n’a pas la d’une vraie science, mais n’est qu’une techne

Le plaisir que la musique induit doit être surveillé, régulé, régit. Elle doit plaire aux cotoyens
bien nés (à l’élite)

Clefs : idéalisme, normative, (spéculation)

Aristote : élève de Platon. Fondé l’école péripatéticienne.

Refuse la conception platonicienne. L’essence des choses est immanente

La poétique : élabore théorie de la ction

Notions centrales pour le cours : mimésis (imitation : comment la musique in uence l’âme, par
la mimésis, idée remontant à Damon d’Athènes). catharsis (puri cation de l’âme par l’art
devant les spectacles des tragédies. Purge des mauvais sentiments de l’âme. En étant
confrontée aux sentiments nocifs, l’âme s’en libère) l’audition de chants pouvoir de transporter
l’âme en dehors d’elle-même.

Aristote rejette idée platonicienne selon laquelle la musique doit être mise au service de l’état. Il
admet des fonctions de la musique autres que l,éducation. Il admet l’oisiveté. Noble
distraction. Art beau et libéral, non nécessaire.

Esthétique hédoniste (recherche plaisir) et empiriste

Aristoxène de Tarente : principaux disciples d’aristote (important pour musicologie)

Pourrait être considéré comme le premier musicologue de l’histoire.

Remet en doute la subordination de la mus à la philo

Ré exions in uencées sur la théorie pytagoricienne (acoustique et psychologie)

Considère la mus pour elle-mm.

École péripatéticienne : _____ à compléter

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Plotin, néo-platonicien par excellente :

Les Énnéades :

Idée platonicienne de la participation du réel à la construction de l’idéal.

**La beauté est une ressemblance des choses du réel avec les belles essences absolues.
L’idée donne corps à la beauté

Beauté visuelle supérieure à beauté sonore (elle-mm divisée en discours et ____ compléter)

Cristallisation de la hiérarchie entre le beau intelligible > beau sensible

Racines de l’idée selon laquelle l’art musical est le miroir de l’harmonie universelle

Idéalisme

À la jonction entre l’antiquité romaine et le M A : Boèce (théoricien de la musique)

De institutione musica : traité

La musique Apparaît pour la première fois dans le quadrivium

Tripartition boécienne : Musique du monde et musique humaine et musique instrumentale

M A : Saint Augustin d’hippone, fondateur philo chrétienne,

Confessions: recherche foi, dieu, en abandonnant monde extérieur et se repliant vers soi. Les
idées et vérités sont en soi-mm

Idéaliste

Renaissance :

Chrono rapide :

Imprimerie 1450 gutemberg

1501 imprimerie musicale ottaviano pettrucci

Découverte « nouveau monde

Réforme protestante Martin Luther : restituer accès direct aux pratiquants en traduisant écrits
en langue vernaculaire. Utilise la musique à ns participatives ds liturgie. Choral Gott ist eine
festeburg (cité ds cantates de Bach, ou ds symphonie réformation mendelssohn)

Retour aux idéaux de l’antiquité. Période de théorisation : Zarlino 1558 sert de base pour
Descartes

Début époque moderne : XVIIe s : émergence divers courants pensée opposition ou


complémentaires

Descartes : doute systématique « je pense donc je suis »

Discours de la méthode

Vise à établir les fondements d’une science, capable d’uni er toutes les connaissances du
monde : la philosophie.conçue sur le modèle des sciences exactes

2 traités musicaux

Hume, écossais in uencé par Isaac Newton.

Lumières XVIIIe : Voltaire, Rousseau (collaboré avec Diderot et d’Alembert « république des
lettres » encyclopédie, copiste et compositeur)

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XIXe s : idéalisme allemand

Plusieurs courants de pensées se succèdent : idéalisme allemand

Kant, Hegel, Schopenhauer,

Mvt p de très ample portée : courant d’abord exclusivement allemand (Kant, Hegel, Fichte,
Schelling, ….)

In uence profonde sur toute culture ultérieure

Opposé au matérialisme : qu’est-ce qui est fondamental, se situe à l’origine. Matière ou


idée? ;our eux, la matière est dérivée, conditionnée par l’idée et Réductible à l’idée.

Les choses existent elles réellement hors de nous ou seulement en nous.

Di érent de l’idéalisme de Platon par sa combativité. Radicalité, ambition démesurée


(romantisme) d’embrasser la totalité des être et leur devenir.

Se distingue de sa technicité et minutie (lectures horribles), et par sa germanicité, très


nationaliste.

Porte une critique et révolte contre religion

Kant : actif au XVIIIe s, et initie le courant

Cherche à élaborer un syst philo pouvant TOUT englober. (Critique raison pure : , critique
raison pratique , critique de la faculté de juger : beau vs sublime)

Hegel : père dialectique comprise telle que thèse antithèse synthèse.

Explique évolution du monde, de la pensée et des di arts

Caractéristique : histoire de l’art , dans le temps, implication croissante de l’esprit dans le


temps et donc l’art devient meilleur

Absolu

Schopenhauer : philo pref des musiciens (grande place à musique)

Le monde comme volonté et représentation

Musique est représentation volonté elle-mm donc art par excellence


Misogyne notoire

Génie ( hommes et femmes ordinaires sont incapables d’accéder à blablabla) le génie devient
pure connaissance de l’oeuvre d’art, il peut ensuite communiquer…

Pessimiste

Modernité :

Adorno : critique consommation masse

Bien élitiste

Walter Benjamin : traité oeuvre d’art à époque reproductivité technique

Industrialisation mène à la perte de l’aura de l’oeuvre d’art. Perte de l’authenticité , caractère


sacré

Globalisation : résulte en diversi cation, asymétrie rapports pouvoirs, héritage colonialiste.


Mouvement paradoxalement de diversi cation mais d’homogénéisation, d’aplatissement à la
norme occidentale.

Auteur fun : Marshall MacLewan

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COURS 3 24/01/23

21 mars ORAL

Qu’est-ce que le beau musical? Comment, qui décide, où réside le beau?

Le Beau absolu : Platon

Lien entre lectures Platon et Saint-Augustin : beauté réside en la transcendance. Un absolu

Platon : l’idée que le Bien englobe le Beau. Établi hiérarchie du beau au travers de diverses
étapes . 1 seul corps, plusieurs corps. Âme. Actions, lois humaines, sciences, beauté pure,
idée de beauté dont la contemplation est l’objectif d’une bonne vie. Ds théorie de Platon :
TOUT EST SUBORDONNÉ À L’IDÉE DE BIEN. Démarche platonicienne institue philo comme
véritable métaphysique (épistémologie) résultat : l’existence inévitable de 2 ordres de réalité :
monde intelligible surplombe et engendre le monde sensible. Monde intelligible = fondement
du monde sensible. Pour accéder à connaissance: il faut s’élever de la nature du monde
inférieur sensible pour accéder au monde intelligible. Le monde intelligible est comme un gros
soleil qui éclaire le monde sensible.

Connaissance par l’essence de l’objet (dé nition, concept). Connaître est pouvoir s’élever à la
dé nition.

Caractéristiques de l’essence de l’objet :

-essence unique (pr opposition aux objets du monde qui sont multiples) et commune aux
choses qu’elle dé nit. Ce concept s’actualise de diverses manières ds monde sensible

-inaltérable (par opposition aux multiples qui se transforment, se corrompent, se dégradent)

-l’unité dans la multiplicité, l’universel dans le particulier

-existence indépendante au monde des apparences

-s’atteint par l’intellect : véritable vision de l’âme

Pose la dualité de la réalité intelligible (l’être ou l’essence) et sensible (des apparences)

Beauté essentielle des idées (notamment celle du beau absolu) renvoie à un don originel de
l’être. Le BIEN est le principe premier du monde des idées.

Bien éclaire le beau la justice et la vérité.

Réalité sensible incapable de se su re à elle-même. Le sensible est contingent. L’absolu est


parfait, essentiel, nécessaire, autarcique, auto-su sant.

Fondements non sensible, supra sensible = monde intelligible

Eros dieu qui permet d’établir des relations avec les humains, en médiation constante entre
monde sensible et intelligible, dieu de l’amour et l’objet dont l’amour s’éprend est la beauté. Le
banquet traite de la relation entre l’amour et la beauté. Le beau est toujours évoqué lorsqu’on
parle du monde intelligible. Le monde des idées est beau chez Platon.

Si le projet de Platon est celui d’une conversion de l’âme au monde des idées. Il revient au
projet d’orienter l’âme vers la beauté.

Banquet = institution des anciens grecs , service du vin ds contexte religieux, symposium, bi-
partite : souper/beuverie

À travers le discours de Diotime, Socrate décrit la remontée systématique incarnée dans le


beau corporel, vers le beau dans les âmes et mène vers la beauté absolue.

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Discours de Diotime : éducation du désir de l’âme. La bonne (éthique) voie vers la
contemplation du beau absolu, vers la révélation suprême.

-belles âmes nobles et bien nées,

-on y accède seulement au moyen d’un maître qui montre la bonne voie

-paradigme d’éducation citoyenne : paiédeutique

-route comporte plusieurs étapes : tentative de hiérarchisation du beau

-processus d’ascension qui conduit le disciple vers le beau absolu (mais aussi la philosophie!!)

1) rechercher les beaux corps

2) La multiplicité des beaux corps

3) Constat de la beauté unique au travers des beaux corps, une seule et même beauté

4) (constat épistémologique du particulier vers l’universel)

5) Se détourne des beaux corps pour aller vers les belles âmes

6) Apprend à aimer les belles âmes contenues dans des corps laids (genre socrate wash)

7) Apprend à aimer la beauté de la vie pratique : actions éthiques et politiques

8) (aboutissement de cette étape se situe dans la gloire etc)

9) Apprend à discerner la beauté unique et absolue dans les belles actions

10) Accède au stade de la vie contemplative (belles pensées, connaissances et sciences)


(beauté intelligible ;) )

11) Constate la science unique, qui prend pour objet le BEAU [aujourd’hui l’esthétique]

12) FINALE : perception du beau absolu « quelque chose de merveilleusement beau par nature,
une réalité qui n’est pas soumise aux changements, qui ne naît ni ne périt, qui ne croît ni ne
décroît. Une réalité qui n’est pas belle par un côté et laide par un autre, » [qui n’est pas
belle sous un certain rapport et laide sous un autre… voir ds texte]

Sur le plan métaphysique : beau absolu

-éternel

-immuable

-autarcique, autosu sant

-total

-pur

-universellement beau pour tous et sous tout les rapports (opposé du relativisme)

-distinct des corps et des beaux discours

-localisation dans l’objet ( non dans le sujet ;ex. Moi je trouve ça beau) mais surtout dans l’idée
de cet objet. Il s’actualise sous forme de re et dans le monde sensible.

Ces caractéristiques du beau absolu sont les mêmes principes premiers que ceux à l’origine
de l’univers, les principes de l’UN

L’apogée de la vie selon platon est la contemplation de la beauté absolue. Elle sustente.

Celui qui voit l’unicité du beau peut enfanter (on se rapproche de l’idée de génie) et accéder à
l’immortalité

Toujours voir le principe du multiple à l’unique

Quelle est la place de l’art dans tout ça?

-Platon associe la beauté à tout sauf à l’art. Qu’est-ce que ce silence révèle de la façon dont
Platon conçoit l’art? Renvoie à la représentation de l’infériorité de l’art chez Platon. La beauté
essentielle n’a rien à voir avec l’art (puisque le beau est absolu!). Relation non-réciproque
puisque l’art a à voir avec les beau, l’art dépend du beau. Mais l’essence du beau n’a rien à
voir. Art ne peut qu’au mieux immiter la beauté parfaite. Ces rapports arts-beauté constituent
toue théorie classique. Plus le beau est valorisé (associé à l’être parfait), plus la distance se
creuse avec l’art.

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Ds écrits Platon, on dé nit le beau de 2 façons di érentes : musique purement théorique,
inaudible qui n’existe que dans la pensée. Opposée à la musique réelle, audible, jouée dans le
monde sensible. Musique réelle a le pouvoir d’in uencer les comportements humains DONC
elle doit être contrôlée et régie pour qu’elle serve à l’éducation et non à la corruption des
moeurs.

***

Saint-Augustin d’Hippone(situé Algérie actuelle) : vit n antiquité romaine, in uencé par néo-
platoniciens (dont Plotin)

Très grande utilité du chant d’église . But du chant sacré : élever l’âme vers Dieu et non de
toucher les sens. Mais ambivalence, modéré.

Tous les esprits sont touchés de manière égale par les chants. (Contraire Platon)

Charme sensible existe, mais doit être bien dirigé.

Moyen pour véhiculer la parole de Dieu. Siii on en venait à être touchés davantage par les
chants que par la parole de Dieu qu’elles valorisent = danger, plaisir des sens.

Musique comme vecteur d’une autre nalité.

Désir du beau comme force ascensionnelle récupéré des néo-platoniciens.

Grand amoureux, il aimait aimer. Il n’évacue pas complètement le corps et les sens.

Si le désir est su samment fort, l’âme en arrivera à être entraînée ai-de;à des objets auxquels
elle s’attache pour parvenir au divin.

Désir comme détachement de l’âme , = schéma platonicien

Le désir le plus fort ne s’attache jamais à rien de matériel car il ne pourra jamais satisfaire
l’âme.

Le désir est illégitime s’il rend l’âme captive des charmes, mais est légitime s’il

Les confessions est un poème en prose. Genre littéraire religieux renvoyant à louange de Dieu
mais aussi d’un Aveu des défaillance humaines et d’une dévotion de foi. Récit rétrospectif :
auto-biographie

Relate le souvenir de son baptême (10 ans avant la date des confessions) et premiers
moments de communion avec Dieu.

Relate ses premiers jours de contemplation qui comportent l’audition de musique sacrée

*hymnes et cantiques célèstes comme manifestation transcendante de l’au-delà

-musique s’appréhende comme manifestation terrestre de Dieu

Dieu : grandeur in nie, puissance sans limites, in niment grand et puissant, sagesse sans
mesure, omniscient, partout et tout entier en chaque chose, réformateur des di ormités (même
épistémologie que platon beau) SOURCE TRANSCENDANTE DU BEAU

-le beau divin se révèle sous des signes admirables, notamment sous la musique sacrée.

-ces signes sont immanents (=contraire de la transcendance) de la présence transcendante de


Dieu (ex. Génie de l’enfant = signe de Dieu)

Champ lexical de l’ascèse.

L’audition des cantiques célèstes donne lieu à un violent remuement de son âme. Ce sont les
« suaves accents de Dieu lui-même » (voir texte)

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Déversement de la beauté comme épanchement

Beauté de la musique est une forme de preuve de la beauté de Dieu

Déversement qui suscite de vifs élans d’amour

Noter le lyrisme et le sensualisme des descriptions viscérales sur le plan stylistique

2e fragment :

Volupté = à la fois plaisirs charnels et intellectuels (summum de l’embrasement de l’esprit et


des sens)

Décrit les voluptés particulière à l,oreille. Plaisir de l’ouïe = tentations trompeuses = danger

Cependant, Dieu va venir au secours d’Augustin et rompre le charme de ces viles voluptés.
Libération des mirages des sens

St-Augustin a été pécheur : il a déjà été plus touché par la musique que par les paroles de Dieu

St-Augustin est à la recherche d’une juste mesure entre le plaisir des sens et une ascèse
morale

Il se positionne en faveur d’une tolérance du chant dans l’église : il peut faciliter la conversion
des initiés grâce aux plaisirs de la musique qui pourrait leur permettre de se convertir et
d’élever leur âme

Contient une allusion au beau absolu : se révèle par l’harmonie. Se révèle par une vive amme
d’amour va voir ce passage là!

En bref ; la beau antique (st augu et platon) est absolu indépendant de l’esprit humain ( du
sujet). Beau objectif (avec bémol car il s’actualise dans les objets mais il est partout). Le beau
est dans l’objet. Nature à la fois sensible et intelligible (deux natures en opposition).
S’apparente au Bien et au Vrai en tant qu’idée transcendante. Conception prédominante
jusqu’au XVIIe siècle avec Baumgarten.

***

Beau absolu : Pythagore (pré-socratique)

Dé nit le beau par la notion de proportions


Pythagore n’a rien écrit lui-même, ce sont ses élèves qui ont écrit beaucoup plus tardivement

570 à 490 av JC : école pythagoricienne

Principe du nombre : constitue l’essence de la réalité (ex. L’idée chez Platon)

-crée l’ordre du monde en ordonner l’in ni

-nombre = connaître la nature de toute chose, permet de connaître la substance, l’essence

-la nature travaille d’après les nombres, d’après des mesures déterminés

-tous les objets de l’univers imitent les nombres

TOUT EST NOMBRE

-le nombre constitue la matière des êtres, il constitue leur forme, il les rend intelligibles

-connaître le nombre d’une chose, c’est connaître son logos (opposé à mythos, doxa..,), ce qui
revient de connaître la chose en elle-même

-on peut connaître le réel seulement par le nombre qui le structure

-musique dans sa philosophie du nombre est une con rmation du principe premier et
fondateur, manifestation concrète, immanente de cette manifestation

-l’univers est régi, organisé par des lois mathématiques, arithmétiques générales

-le nombre est harmonie : sensible (étude des intervalles en musique harmonique), théorique/
intelligible (mathématiques, astronomie), humain (l’âme est organisée selon principes nombre)

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-numérologie antique ésotérique : vertues éthiques au nombre (ex. 1 renvoie à l’âme, 2
intelligence, 4 justice… c,est aristote qui résume ça dans sa métaphysique)

« Voir citation de Théon de Smyrne

-l’âme est harmonie, elle est nombre

-pouvoir de la musique sur âme humain fondée sur a nité de nature et d’essence (âme et
musique fondés sur les nombres)

-la musique pourrait reconstituer l’harmonie troublée et perdue (musique comme médecine) on
trouve les racines de l’idée aristotélicienne de catharsis

-rapport d’analogie entre le sensible et l’intelligible dans la musique. Une montée en généralité,
un part du particulier vers l’universel. Extrapolation (épistémologiquement parlant)

-musique comme voie d’accès sensible à l’harmonie universelle (de l’univers) qui existe dans
les nombres. Musique a une fonction épistémologique = voie d’accès vers connaissance.
Comme chez st augu, rapports de l,harmonie universelle révélée par musique

-rapports chez sons et intervalles formulables en chi res et nombres. Sont des modèles
sensibles de l’harmonie universelle.

-MAIS seulement une musique idéale, abstraite, théorique (comme chez Platon) peut
véritablement incarner l’harmonie du cosmos.

-étude théorique des intervalles plutôt que sons réels des instruments

-musique véritable produite par les astres (mouvement des corps célestes), son inaudible

Monocorde pythagoricien pour calculer les intervalles : légende de promenade près forge de
pythagore qui entend diverses notes proportionnelle à poids marteaux/enclumes etc. Il va
revenir chez lui et tenter de l’imiter et crée le monocorde.

1/2 8ve

2/3 5te

3/4 4te

Intervalles consonants correspondent à rapports entre premiers nombres entiers.

Mots clefs : spéculatif (harmonie universelle), empirique (monocorde)

-intérêt purement théorique des pythagoriciens pour la musique. Étude des rapports et non de
la musique réelle imparfaite

*musique comme modèle scienti que

(répercution m-â chez Boèce pour création quadrivium)

-épistémologie de l’analogie la compréhension du simple (immanent) permet de saisir le


complexe (transcendant)

-musique comme modèle de compréhension de l’univers entier

-par extension, l’étude de la musique chez pythagore mène à la cosmologie : étude de l’origine
du monde

-harmonie des sphères : théorie selon laquelle distance entre planètes correspond aux mêmes
rapports que ceux des intervalles musicaux. Le mouvement des astres produirait de la
musique (inaudible pour la plupart, avis partagés)

-harmonie = équilibre régit par un principe de cohésion, d’ordre situé à tous les niveaux de
l’être

Doctrine de l’harmonie des sphères : corps célestes dont forme circulaire et parfaite. Assigner
hauteur sonore à chacun des astres on obtient une gamme complète. Harmonie la plus
parfaite, un concert produit par les sphères qui se meuvent autour de la terre.

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Musique du monde terrestre : en devenir, changeant, elle est un REFLET imparfait de
l’harmonie des sphères célestes qui elle, est parfaite.

-la musique est un principe absolu

(Si travail scriabine, voir gravure !1)

Voir citation artistote ds métaphysique

Raisonnement par induction, analogie

Ex. Nombre d’or, formel, ou découpage des gammes ou rythmes

Ou chez Bach : appelé nombre de la génèse,

Chez Bartok rythmiquement, sinon re ets ds l’eau Debussy

***

Le Beau absolu : Kant

Fin XVIIIe s

Initiateur de l’idéalisme allemand : Kant

Tout sauf un mélomane. Critique de la faculté de juger 1790 = traité esthétique, parle très peu
de musique

Il traite surtout de la hiérarchie des beaux-rts

Dé nition du beau que donne Kant :

Jugement esthétique est subjectif : changement de paradigme

- la beauté n’est pas dans la rose elle-même mais dans l’esprit du sujet

-jugement qui bien que subjectif, est aussi un jugement universel

-= l’antinomie du goût

Universel parce qu’il est susceptible d’être partagé par tous et toutes

En d’autres mots, la beauté ne loge plus dans la chose mais prend son point de départ dans la
subjectivité, sensibilité, l’émotion, l’intuition, etc… (précurseur romantisme)

Comment expliquer la communauté du beau (entendement derrière le beau, accord commun


sur références communes voire universelles)

?comment pouvons nous s’élever à partir de notre subjectivité et partager des jugements?
(C’est l’antinomie)

Point de départ ds jugement sur le beau réside ds la subjectivité, singularité de l’expérience


esthétique du sujet. Mais, il devient rapidement une revendication de l’universalité de ce
jugement de goût.

Être dèle à la beauté revient à être dèle à l’expérience qu’en fait le sujet (subject), en e et, la
beauté est tjrs donnée ds un apparaître au sujet.

Paradoxe : il essaie de penser le beau à partir de lui-même. On peut seulement penser

Qu’est-ce qui fait que le beau est le beau et non le bien (projet de son traité critique de l faculté
de juger)

Il va nir par oublier la beauté pour s’intéresser à son spectateur subjectif.

Esthétique de la réception

Restituer la manière dont la beauté est reçue

Esthétique kantienne se distingue d’une théorie du beau, [compléter, un beau idéal?] pour kant,
le beau est complètement de l’expérience subjective.

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-l’art acquiert une autonomie, l’artiste jouit d’un statut nouveau : le génie

-le beau devient l’expression de la sensibilité de l’artiste et non le re et de l’ordre cosmique ou


de la création de Dieu

Kant distingue le beau de l’agréable. 2 formes de sentiments esthétiques

Sentiment du Beau : possibilité universel car implique la mise en oeuvre de l’entendement ( de


l’intelligible). Il naît du libre jeu entre l’entendement et l,imagination, deux facultés qui
normalement en opposition, nissent par s’unir face au beau. L’entendement (faculté de
connaître) est paisiblement suspendu, puisqu,il est soutenu par l’imagination (faculté de
dépasser la connaissance et d’exprimer sa sensibilité sans limites). Uni cation de sentiments
opposés, mélange de l’entendement et de l,imagination. Beau comme correspondance
heureuse entre objet contemplé et les idées qu’il évoque chez le sujet.

-par opposition à l’agréable : niveau sensible qui n’implique que la perception des sens

Sentiment du Sublime : appel à l’in ni, souvent associé à la nature, éveille en nous le sens de
notre destination supra-sensible (nous projette vers l’in ni). Plaisir jaillissant de l’arrêt des
forces vitales. Sentiment recherché par les romantiques*! Trouve sa 1e dé nition dans la la
critique de la faculté de juger.

Il reste possible de dire : chopin est beau mais ça ne m’est pas agréable.

Notion d’apriori : il existe à priori un principe du jugement esthétique. Nous partageons tous
cet à priori, inné, partagé par tous, que tous les êtres humains possèdent un sens commun
esthétique inné. C’est ce qui explique l’universalisation du beau.

4 carctéristiques du beau selon Kant

-sentiment du beau est une satisfaction désintéressée (l’expérience esthétique est une
contemplation, suspension, neutralisation de l’intérêt) (par contraste avec l’agréable, plaisirs
impurs) , c’est un plaisir pur

-sentiment du beau a vocation d,universalité

-« est beau ce qui plaît universellement sans concept »

-jugement de goût n’est pas jugement de connaissance, mais un jugement de valeur


-ça renseigne moins sur l’objet que sur le sujet

-noter le paradoxe entre le fait de plaire (subjectif) et l’universalité

-plaire sans concept : tous peuvent faire l’expérience du beau de manière libre. Il est
sans critères, sans normes. Notre intuition de la beauté est supérieure à toute norme.
Pas tout à fait intelligible. Ressenti comme une certitude inexplicable mais évidente

-jugement de goût fondé sur un plaisir ressenti, sur un sentiment. Pas logique

-sentiment du beau est une nalité sans n

-beauté ressentie pour elle-même, sans autre but, ou encore in nie

-sentiment du beau est nécessaire à la condition humaine

2 types de beau selon Kant : naturel (forme supérieure, en raison de sa nalité sans n, son
aspiration à l’universalité) et artistique (inférieur, c’est plus beau quand ça ressemble à la
nature, voir citation)

COURS 3

Guide de présentation et modèles / gabarits sur site udem préfaits pour mémoire et thèse

Word : A chage : volet de navigation : 2e , index sur le côté table des matières

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***

Lire juste extraits

COURS 4 - Le beau relatif

Kant = beau absolu mais subjectif ( en opposition aux absolutistes objectivistes ex platon,
saint-augustin et pythagore)

À priori

Antiquité grecque provient du mots protérone : ce qui est antérieur, ce qui est premier, ce qui
est essentiel. Le principe fondateur

Le principe qui fonde l’être et tout ce qui en dérive. Conception d’aristote transmise à toute la
postérité philosophique. Le posteriori est de qui dérive de l’a priori

Chez les grecs : monde de l’a priori, en retrait de la doxa, accessible seulement par les
lumières de la raison (validité aucunement dépendante d’exp. sensible). Raisonnement
rationnel comme voie d’accès du monde de l’à priori

Kant : cognition a priori = renvoyant è des intuitions purement rationnelles. Opposées à tout le
savoir expérientiel (idéalisme). Ordre de l’INTUITION PURE, partagés par tous et toutes (tous
les humains en sont doués). L’intuition rationnelle nous permet d’avoir des intuitions
empiriques.

Recherche sur l’a priori = sur les fondements du réel, de la connaissance

Ses critiques sont basés sur le postulat de l’existence d’un à priori

Critique de la raison pure ( connaissance = épistémologique) 1781

Critique de la raison pratique ( éthique = morale) 1788

Critique de la faculté de juger ( esthétique = beau) 1790

L’esprit détermine la matière chez Kant

Critique de la raison pure :

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Notion kantienne d’a priori sur plan épistémologique cherche à déterminer s’il est possible de
prouver l’existence d’une connaissance purement idéelle.

Fonde la connaissance des objets réels sur les concepts PURS de l’esprit à priori

(Objets = apparences telles qu’elles apparaissent au sujet. Attaque la Présomption selon


laquelle les objets sont des choses en soi = non, entièrement dépendants de l’esprit)

Possibilité des connaissances synthétiques (synthèse pure de l’esprit indépendant des


sens) à priori

Véritable révolution copernicienne de l’histoire des idées

Faculté de connaître = raison . Régie par di principes épistémologiques à priori.

3 principes de la connaissance à priori ( 3 intuitions)

-temps

-espace

-causalité

Critique de la raison pratique (éthique/morale)

À priori : faculté de désirer (les belles actions)

Régie par principe moral à priori, partagé par tous les individus sainement constitués =
impératif catégorique. (Agir selon maxime désirable qui soit élevée au rang de loi universelle)

Recherche norme suprême des actions morales ds règle à priori et universelle

Critique de la faculté de juger ( esthétique)

Sentiment de plaisir et peine

Existence principe à priori ds domaine expérience sensible (paradoxe expliqué par à priori inné
: idée (spéculation) de possession du sens commun esthétique à base de l’universalité, du
jugement du beau) (e et : explique le fait que tous peuvent s’accorder sur beauté d’un objet)

(Voir citation pptx)

Gout = faculté de juger à priori de la communicabilité des sentiments et liés avec une
représentation donnée (sans médiation d’un concept)

Jugement esthétique n’est pas un jugement de connaissance : beauté = pas objet du monde
étudiable par méthode et concepts

Mais, mm si toute science beauté = impossible, possibilité d’établir des jugements de goût qui
ont valeur universelle.

Jugement de goût (beau) ne sont pas des jugements d’agrément (caractère agréable)

Beauté inépuisable dans plaisir (ça c’est l’agréable)

Jugement de goût peut être universel sans être entièrement objectivement déterminé

Nouvelle conception de l’universalité : qui se situe ds subjectivité plutôt que ds objet

Principe déterminant de universalité du jugement de goût = sens commun = principe à


priori du jugement esthétique

Ne dépend aucunement de règles de l’art (ex chez Hume) mais de structures inhérente au
sujet.

(Michel Humphrey super vulgarisateur en français)

***

(absolu vs relatif)

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Beau relatif = jugement qui découle de la relation d’un obj de beauté à un sujet

Relatif à un sujet

CE N’EST PAS DU RELATIVISME ABSOLU ( tous les goûts se valent)

Beau relatif situé dans le sujet, sensible (pas intelligible) (empirisme). Indépendant du bien et du
vrai (ne peut être bon/mauvais, vrai/faux puisqu’il est relatif au sujet qui le perçoit)

Aristoxène de Tarente est le premier à concevoir le beau ds sujet (disciple d’aristote = école
péripatéticienne, 40 ans après mort socrate)

-pt départ : école pythagoricienne (nombre = principe premier | spéculatif, empirique)

-sauf qu’aristoxène soulève le fait qu’il n’y a pas de demi-tons chez les pythagoriciens

-sauf … perception de musique réelle pas importante pour pythgoriciens est rétablie par
Aristoxène

(Reproche le manque d’applicabilité au monde sensible des pythagoriciens)

(Voir citation pptx)

Conçoit la musique comme continuum où les sons sont mis en relation les uns aux autres

Traité d’harmonie
*consonnance expliquée par perception auditive communément partagée (et non aux relations
de nombres)

Considère le fait sonore ds la sensation qu’il procure (esthétique musicale, et non cosmologie
ou esthétique générale)

Importance perception auditive

Sensibilité et subjectivité de l’exp. musicale (et non intelligible).

Exp musicale fondée sur rôle perception sensible = ouvre sur subjectivisme = changement de
paradigme

Importance mémoire ds perception musicale. Perception présent + souvenir son passé

Hume (1711-1776)

Successeur de Locke et Burkley

Précurseur de Kant

Philosophie critique des grands systèmes métaphysiques

Opposé aux idéalistes et leurs systèmes métaphysiques

Fondateur du philosophie moderne

Écossais, esthétique anglaise XVIIIe s (école analytique) (opposé à école sentimentaliste)

De la règle du goût 1757, essai de maturité, dernier txt sur de Hume esthétique

Problématique : déterminer une règle du goût et réconcilier conceptions discordances


(plurielles qui se confrontent ds espace publique au sujet beau, art).

Beau subjectif et relatif : découle relation beauté objet avec sujet (relatif à un sujet)

Pas du relativisme absolu

Entend démontrer par approche empiriste, que tous les goûts ne sont pas égaux

Existence de juges compétents, rôle établir verdicts à valeur universelle

jugements amènent à constituer la norme, la règle


permet de dissiper le brouillard (=opinions)

Goût = palliatif, remède aux dérives du relativisme absolu

Expérience = unique source du savoir humain. Mode de connaissance inductif. Par


observation, par comparaison des propriétés des di . obj.

Règles de composition établis à partir de l’expérience, obs. empiriques. Pas établies par
raisonnements à priori

Empirisme n’est pas synonyme d’anti-rationalisme

Double dé nition de la règle de goût

1) règles de l’art : (ex. Théâtre, règle unité action, musique, conduite voix) fondées sur
l’expérience (et non à priori) (voir citation : règles = observations générales sur ce qui a plu
universellement en tout temps. L’USAGE CRÉE LA RÈGLE)

2) Verdict esthétique des vrais juges. Garanti par la compétence des juges. Assuré par la
transcendance ds la durée et ds l’espace de ces jugements.

Caractéristiques du vrai juge :

1) perfection des sens / délicatesse de l’imagination (capacité percevoir détails les plus subtils)

2) pratique (possibilité d’éduquer le goût) -> procure du discernement = clarté accrue (accroît
la délicatesse)

3) comparaison (permet hiérarchisation)

4) absence de préjugés (replacer ds contexte oeuvre et public origine) (en sc sociales : rupture
axiologique de Max Weber)

5) bon sens (raison) (raison nécessaire pour tempérer préjugés & pour déterminer si oeuvre a
atteint son but , si elle correspond aux règles de l’art)

Goût d’abord ds sensibilité, mais la raison intervient ds les opérations de jugement de goût

2 facteurs brouillant les jugements :

-humeur (goûts personnel, tempérament, âge, …)

-moeurs ou opinions d’époque ou nation donnée

Baillargeon et les relativismes

(Pour le cours, seulement relativisme esthétique) (((Relativisme épistémologique = contradiction


interne/paradoxe

Protatoras : sceptique épistémologique : l’homme est la mesure de toute chose ( toutes les
opinions se valent)

Soutenir que rien n’est vrai ou faux s’écroule, car ça veut dire que la personne qui te dit que
rien n’est vrai ou faux ne dit pas vrai.

Relativisme éthique = paradoxe

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(Les valeurs morales sont relatives à la société = + courante)

Forme absolu = aucune valeur morale universelle

Pb de logique : prémisse : diversité de codes moraux / conclusion : inexistence de normes ou


vérités universelles : pb : aucun lien causalité))))

Relativisme esthétique :

S’il est absolu = pente fatale

Selon Baillargeon, Hume a réponse dé nitive au relativisme esthétique absolu

**

Hume très ancré dans l’idée de canon de l’art, universalisation comme outil homogénéisation,
colonisation

COURS 5 - Le Beau musical entre sensation, mouvement et plaisir

Révolutions scienti ques des XVI et XVIIe siècles : révolution ontologique et épistémologique

Révolution copernicienne : (josquin des prés et clément jannequin contemporains de nicolas


copernic) : géocentrisme -> héliocentrisme

Provoque remise en question de tous phénomènes sensibles : danger apparences

XVIIe s Galilée : téléscope (lunette astronomique) : prouve empiriquement découvertes de


Copernic. Découvre lunes jupiter (satellites). Astrolabe. En bref, il découvre des choses qu’on
ne pouvait pas observer à l’oeil nu. *** découvre cratères lune, contrairement à aristote pensait
monde lune idéal parfait.

Connaissances dépasse le visible. La vérité de la nature est invisible. (Dimension cachée du


réel). Pour galilée elle est mathématique.

Comment connaître l’univers autrement que par les sens??? (Faillibilité de observation
empirique) -> émergence du rationalisme

Penseurs tentent de dominer la nature à l’emprise de l’homme, au moyen de compréhension


rationnelle et objective: mathématique au-delà du visible

Rationalisme : Le vrai = ce qui se saisit logiquement et rationnellement sous forme de


proposition claire et évidente

Activité entendement (faculté connaitre) est seule garante vérité

Vérité = clarté des mathématique

But tout prod. Descartes : établir fondements sc. admirable = philosophie = projet de sc
capable uni er toutes connaissances humaines

Établissement des fondements de sa sc : doute systèmatique (Doute hyperbolique = douter de


toute = table rase) doute sens, existence monde extérieur, raisonnements esprit humain basés
sur information provenant des sens. Hypothèse malin génie pour aider ds le doute

par raison et non sens, ni imagination (pas intuition = doute cartésien, besoin médiation raison)

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Discours de la méthode

(doute systématique)

Méditations métaphysiques

(4 ans après discours de la méthode, mm pensée, apothéose du doute par malin génie = doute
hyperbolique)

Unique certitude = je pense donc je suis cogito sum

Reconstruction du monde par ce que la raison peut saisir clairement

Coup de force : sujet humain = pt départ toute ré exion philo (place l’humain au centre de la
ré exion)

DONC descartes fonde la notion de sujet moderne (début modernité historique)

=centrale esthétique lumières

Descartes annonce esthétiques lumières

Je pense = certitude 1ere pensée = liée au moi pensant

=renversement ontologie / épistémologie / esthétique. Rupture pensée antiquité et moyen âge

Ontologie : non plus objet antérieur au sujet (induction : général au particulier), mais idées sujet
antérieur à objet (déduction : idées en soi permet déduire existence hors soi)

(possibilité de déduction posé par dieu en tous les humains)

But = non plus révéler ou contempler divin transcendant. :mais bien métaphysique du sujet

(rupture métaphysique antique et médiévale de transcendance.)

= conséquence esthétique

Esthétique :

Cogito sum = nouvelle conscience sujet pensant = notion libre arbitre (capacité humain à se
déterminer lui-même. Opposé au déterminisme)

Sujet autonome car maître des idées qu’il conçoit

Maître de ses perceptions esthétique

Beau ds le sujet (situé ds rapport des idées et sentiments avec la raison sujet avec l’objet
pensé)

Beau comme perception. Pt de départ ds les sens du sujet

Perception individuelle. pas reliée à conception universelle (comme l’a priori de Kant).

caractéristiques du sujet individuel pensant liées au beau

DONC Relativiste (pas absolue)

(BFF père Mersenne, correspondance démontre relativisme)

Abrégé de musique / compendium musicae (les sens plus important comme 20 ans avant son
discours de méthode)

In uencé Zarlino et pythagoriciens

Traité, 1e expérimentation approche empirique déductive scienti que

1e tentative dé nir relation phénomènes physiques et psychologiques


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Objet de musique = Son : durée et hauteur

2 paramètres (durée hauteur) permettent = plaire, émouvoir

Finalité musique = plaisir. Susciter des émotions ou du plaisir chez le sujet

Émotion = mouvement (motion) propage de l’onde auditive vers le corps, ensuite vers l’âme

Son, par médiation sens, met l’âme en mouvement

8 remarques préalables sur perception sensorielle : régularité, équilibre, proportions

Rejet métaphysique et cosmologie (grecs) - discours théoriques tradition basés sur calculs
intervalles monocordes

-reprend les théories monocorde mais dépouillées de cosmologie

Seule musique abordée par Descartes est la musique humaine


Si humain peut jouir musique, par parce que musique est phénom transcendant, mais parce
que humain a des organes sensoriels

=disparition nalité transcendante. Musique re ète pas beauté qui la dépasse ou l’englobe.

Musique = art entier consacré au plaisir humain et exp émotions humaines

Mais, l’abrégé de musique, re ète pas ré exion esthétique descartes entière. Son esthétique
passe tendance classique (physico-…), vers tendance subjective

Corps / âme ont aspirations musicales contradictoires .

Corps <3 simplicité et uniformité

Âme <3 complexité et variété (âme > corps implicite ici)

Plaisir pas immédiatement sensible.

Déf : Plaisir = jugement âme tributaire de l’histoire du sujet.

Beauté musique réside ds plaisir qu’elle procure

But art = pas idéal de beauté, mais d’émouvoir

Plaisir lié facilité perception sens

Vers n vie, descartes approfondie passions de l’âme. Morale : passions bonnes. Mais, ce
qu’on fait de ces passions peut varier.

Plaisir qu’on prend à vivre émotion a plus de poids que l’émotion elle-mm (ex. Musique
tragique = plaisir à ressentir le tragique)

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