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Ainsi, je suis ouvert à vos critiques, suggestions et remarques car oser de son
entendement pour réaliser une œuvre scientifique ne peut être sans spécificités voulues
par le monde scientifique.
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Option : Sciences sociales
PROGRAMME DE PHILOSOPHIE
NIVEAU : TERMINALE
THEME 1 : Esthétique
a. Esthétique
b. Art et Artisanat
c. Beau et Laid
d. Le Beau naturel et le beau artistique
e. B. ETUDE DES DIFFERENTES FORMES D’ART :
Classification traditionnelle
Architecture
Sculpture
Peinture
Musique
Danse
Littérature
Cinéma
Classification moderne
Arts plastiques
Arts phonétiques
Le Réalisme
Le Surréalisme
Fonction esthétique
Fonction politique et sociale
Fonction ludique et pédagogique
Fonction thérapeutique
Fonction symbolique et magico-religieuse
Fonction commémorative et communicative
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THEME 2 : LES PROBLEMES DE LA PHILOSOPHIE MORALE
a. Etat-Droit-Morale
b. Les grandes conceptions de la vie morale (morale utilitaire, morale de sentiment
et morale rationnelle)
c. Droits de l’homme et droits des peuples
d. Liberté-Démocratie-Bonne gouvernance
THEME 3 : Epistémologie
1-Définition et objet
1- Causalité-Déterminisme-Finalité
1-5-Problème de la vérité
a- Définition
b- Etude de quelques notions de la vérité :
Vérité et Erreur
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THEME 1 : ESTHETIQUE
INTRODUCTION
Le terme est aussi dérivé de : L’esthétisme, qui caractérise l’évaluation des valeurs
humaines du seul point de vue esthétique (selon le beau et l’agréable). L’esthétisation
(Allemand Asthétidierung), processus de transformation en réalité esthétique d’un
phénomène initialement non esthétique. L’esthète, personne sensible au beau :
L’esthéticien ; philosophe spécialisé dans la branche de l’esthétique.
2-L’objet de l’esthétique :
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A travers son objet d’étude, plusieurs esthétiques se juxtaposent qui sont entre
autres :
B)-L’Art :
De l’antiquité jusqu’à nos jours, il serait importer d’attester sans tergiverser que
l’usage et l’étude de l’art s’avère être important dans toutes les sphères sociales y
compris le domaine économique, social, culturel, politique et environnemental. A cette
idée, évoquer l’art c’est de mentionner la sève nourricière de développement
transversal.
1- Définition de l’Art :
Du latin ‘’ars’’ signifiant savoir faire, technique, habileté. L’art est donc, une activité
dont est porteur l’artiste consistant dans la production du beau. Dans le dictionnaire
des vocabulaires philosophiques page 50, l’art est défini comme un métier.
Selon André Lalande : « l’art est toute production de la beauté par les œuvres d’un
être conscient ».
Dès lors, on peut admettre à l’art un point de départ qui est celui de la transformation
de la matière précédée de réflexion et un point d’arrivée lorsqu’on considère qu’il
aboutit à la matérialisation d’une valeur esthétique dénommée’’beauté ‘’
2-Art et technique :
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A travers leurs origines, l’art est une technique, un savoir faire, il suppose
l’apprentissage d’un certain nombre de règles et de procédés, ainsi que l’acquisition
d’une habileté. Par leurs objectifs, l’art vise le beau, la technique, l’utilité. L’art
s’oppose bien à la science, qui est un savoir théorique qu’à la pratique aveugle, ou à la
routine. En d’autre terme illustratif l’art a un caractère subjectif et la science a un
caractère objectif d’où cette assertion : « l’art c’est moi la science c’est nous ».
3-L’art et l’artisanat :
Jusqu’au XVIIe siècle, l’artiste et l’artisan sont confondus. Ce n’est qu’en 1762
(XVIIIe siècle) qu’une différenciation industrielle est réalisée pour fixer deux ordres.
Ainsi, l’artisan est reconnu comme un homme de métier, l’artiste comme celui qui
exprime le beau.
Tous deux ont certes ce point commun qui est de transformer le réel pour la création
d’une œuvre. Mais toute œuvre n’est pas de l’art ; il existe des différences qui
déterminent une réalisation comme artistique, et distingue une production comme
artisanale. La première d’entre elles nous indique que l’art ne sertà autre chose qu’à
lui-même. Il est une fin en soi, contrairement au travail de l’artisan. Celui-ci en effet se
charge de donner une fonctionnalité à la chose travaillée.
LE BEAU ET LE LAID :
1-LE BEAU :
Le beau ou la beauté est une notion abstraite liée à de nombreux aspects de l’existence
humide.
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bien ». pour Kant : Dans critique de la faculté de juger (1990) : « Est beau ce plait
universellement sans concept. » En plus, le beau est fonction d’un jugement de valeur
ou un jugement subjectif car ce qui est beau chez moi ne l’est pas impérativement
chez l’autre d’où cette assertion : « des goûts et les couleurs on ne les discute pas ».
2-LE LAID :
Beau naturel : c’est une beauté crée par Dieu à travers son omnipotence, son
expertise ou habileté. Cette beauté divine suscitant en nous une jouissance, émotion, se
trouve dans la nature et dans cosmos. A titre illustratif : fleur, lune, arc-en-ciel etc….
Beau artistique ou esthétique : quant à lui vient de l’homme (artiste) à partir des
données naturelles et techniques qu’il érige. Le beau artistique se manifeste à la lettre
dans les œuvres d’art comme : la peinture, l’architecture, la musique, la danse, la
sculpture………….
Entre les deux types de beauté, il reste à savoir que le beau naturel prend un ascendant
sur le beau artistique car le dernier n’est qu’une photocopie du premier dans le cadre
spatio-temporel.
Les créations artistiques sont diverses et multiples à cause d’une différenciation des
techniques empruntées, des matériaux, du temps et l’espace voire les conceptions si
distingues des artistes. Mais il ressort que les différentes formes d’art :
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La peinture : la peinture est un art qui consiste à décorer ou embellir une chose
afin d’exposer une forme imagée.
La sculpture : la sculpture est art qui consiste à combiner des sons d’une manière
systématique pour produire une mélodie instrumentale ou vocale.
La danse : la danse est un art d’associer les mots, les expressions pour forger les
émotions et les idées significatives.
Le cinéma : le cinéma est un art de produire les images (films).
b- CLASSIFICATION MODERNE :
Les arts plastiques : ce sont des arts qui ont pour but d’élaborer des formes
sensibles ou visibles : exemples la peinture, l’architecture, la sculpture, la
peinture………
Les arts phonétiques : les arts phonétiques se distinguent par l’émission des sons,
ils supposent en conséquence l’audition. Exemple la musique, la poésie.
L’usage des différentes formes d’art a fait naitre un tas des courants artistiques y
compris :
C’est un courant artistique qui cherche à peindre au-delà du réel vers l »imagination.
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Pour les surréalistes, l’art ne doit pas imiter la nature car toute imitation de la nature
par l’art aboutit à une reproduction volontaire. Il faudrait par conséquent s’inspirer de
ce qui est imaginaire. C’est dans cette optique qu’André Malraux nous affirme ceci
« La mission d’un artiste n’est pas une reproduction mais une métaphore du réel. »
Chaque entité sociale pour affirmer et s’affirmer se doit nécessairement les moyens
qu’ils soient subjectifs ou objectifs (Arts)
A cette occasion l’Afrique à l’instar des autres continents pour faire voir tout ce qui lui
est propre a su valoir un technique expressive digne de nom ‘’l’art Africain’’ ou ‘’l’art
négro-africain’’
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volonté de réaliser les aspirations de la communauté, par conséquent, « l’œuvre
d’art est régulièrement désacralisée »
L’art africain assume une diversité de fonctions qui fait de lui un art utilitaire et
admirable. Parmi ces fonctions citons entre autres :
a- Fonction esthétique : Cette fonction est relative à toutes les sociétés existantes à
cause de la question de la beauté dans sa plénitude. Elle cherche à faire naitre la
jouissance, le sentiment, le plaisir, l’affection, la joie en vertu d’une action.
b- Fonction sociale et politique : Elle consiste dans les sociétés africaines à
consolider la cohésion sociale à l’occasion du fait social (baptêmes, mariages, et
décès). C’est par l’art les griots avaient un grand rôle dans un domaine politique car
ils étaient conseillers du roi en lui inculquant les valeurs morales comme le
courage, la justice, l’éthique, la vertu civile. L’égalité, pour la béatitude de sa
communauté. Dans la lutte pour le pouvoir politique les griots avaient la tendance
de relier les groupes opposés.
c- Fonction Pédagogique : Cette fonction était pour les pédagogues un moyen
incontournable pour la formation des jeunes et les vieux aussi (andragogie) pour le
besoin de la cité. A l’époque la formation se faisait sur la base des genres oraux
comme : conte, proverbe, devinette….
d- Fonction Ludique : A l’afflux des cérémonies comme baptême, mariage, excision
et circoncision, la musique et la danse sont es leviers artistiques qui mettent les uns
et les autres ensembles, les faire distraire, divertir par les choses agréables.
e- Fonction thérapeutique : l’art africain intervient dans le domaine médical, il
soigne certaines maladies sans l’usage des produits pharmaceutiques à travers la
nature étant la mère nourricière. Les guérisseurs africains traitaient beaucoup de
maladies comme la céphalée, morsures de serpent, la stérilité…
f- Fonction magico-religieuse : Dans l’Afrique précoloniale, l’art s’affiche comme
un moyen efficace pour cultiver l’idée de croyance chez les peuples. A travers la
magie, la crainte s’installe dans l’esprit des gens et pour ce faire la méfiance et le
respect se construisent. Par exemple, dans la communauté Djallonké de la Guinée,
la famille Keira a le monopole de la maitrise des serpents et il le considère comme
un sauveur, digne d’adoration. D’où l’idée de religion.
g- Fonction commémorative : L’art africain est toujours destiné à la commémoration
c’est-a-dire le souvenir qui se manifeste par les masques. Chaque masque rappelle
un évènement.
h- Fonction communicative : l’art africain est puissant moyen de communication.
Les instruments de musique s’exposent comme les éléments les plus importants
dans la philosophie de langage. La transmission d’idées qu’elle soit
interpersonnelle, groupale ou collective ne saurait être comprise sans l’art.
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Exemple : le tabala est utilisé pour les cas de décès au village.
INTRODUCTION :
La philosophie antique nait véritablement au VI èmesiècle avant notre ère, par des
« physiciens »désignés sous le nom de présocratiques, un terme dérivé de Socrate.
Les berceaux de cette discipline autrement désignée ‘’Mère des Sciences’’ se situent
en Ionie (la Grèce d’Asie) au niveau de la côte méditerranéenne de l’actuelle Turquie,
et ce que l’on nomme la Grande Grèce, le sud de l’Italie.Au point de vue
étymologique, la philosophie est conçue par Pythagore de Samos comme ‘’l’amour
de la sagesse’’.Le concept sagesse vient du latin sapientia signifiant savoir,
connaissance de la vérité et de la bonne conduite. Or qui parle de la bonne conduite
évoque l’existence d’un corps social caractérisé par son modèle d’organisation, et un
certain nombre de règles établies. Alors, il nous revient à bon droit de définir la
philosophie morale comme une critique sur les instruments, les relations sociales et
mode d’application des règles qui régissent la vie en société.Elle porte principalement
sur la finalité de l’action et cherche à résoudre les questions (problèmes) qui peuvent
se poser dans la délibération et la prise de décision :
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Que dois-je faire ?
Qu’aurais-je du faire ?
Y a-t-il des limites à mes actions ?
La réponse à ces questions nous a conduit vers les questions relatives à l’Etat, au droit,
à la morale, à la liberté, à la démocratie et à la bonne gouvernance.
A. L’ETAT :
Définition : Plusieurs définitions ont été attribuées à la notion d’Etat pour sa bonne
compréhension et cette diversité définitionnelle est fonction des auteurs, époques et
courants. Au sens politique, l’Etat désigne l’ensemble des institutions politiques,
juridiques, militaires, administratives, économiques qui organisent une société sur un
territoire donné. Ainsi, la notion d’Etat suppose premièrement la permanence du
pouvoir : l’Etat apparait lorsque le pouvoir s’institutionnalise, c’est-à-dire lorsqu’il
cesse d’être incorporé dans la personne d’un chef. C’est cette permanence du pouvoir
qu’exprime la formule : « Le roi est mort, vive le roi ».
Selon Karl Marx : « L’Etat est un instrument que se donnent les riches pour pouvoir
exploiter les pauvres » En d’autres mots, l’Etat une nation organisée, administrée par
un gouvernement.
B. ORIGINE DE L’ETAT :
- Pour les théories de l’origine divine, le pouvoir d’Etat aurait sa source dans la
puissance et la volonté divine : « le pouvoir vient de Dieu à travers les hommes ».
- Selon les théories du ‘’contrat social’’ expérimentée par Hobbes et Jean Jacques
Rousseau avec une autre appellation ‘’pacte social’’. L’Etat est né d’un pacte
volontaire et réfléchi par lequel chaque être humain renonce à ses droits naturels.
- Pour les théories marxistes, l’apparition de l’Etat serait liée à celle de la propriété
privée engendrant l’inégalité des classes sociales. Ce qui explique la nécessité d’un
appareil de direction et d’arbitrage que serait l’Etat.
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On entend par condition, l’ensemble des critères sans lesquels l’existence de l’Etat
serait compromettante, essentiellement ces conditions ou critères sont au nombre de
trois (3) :
L’Etat unitaire : Dans lequel le pouvoir politique est concentré dans la main de
l’autorité centrale.
L’Etat fédéral : Union d’Etats ou de territoires pareillement autogouvernés, réunis
par un gouvernement (fédéral) central qui exerce directement sur eux son pouvoir
souverain. Exemplaire d’Etats fédéraux :
Plan interne : L’Etat réglemente la vie interne de la nation par la loi, établir
l’ordre et la sécurité, garantir la liberté civile, créer les conditions d’emploi, assurer
le bienêtre de sa population, garantir la propriété, la prospérité, veiller au système
éducatif, aux services sociaux.
Plan externe : L’Etat doit créer un climat favorable aux investisseurs étrangers,
établir la coopération économique internationale pour afin relancer sa politique de
développement, il doit être sensible au soutien des grandes puissances, fortifier la
diplomatie internationale.
B- LE DROIT :
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Au sens subjectif : Le droit est l’ensemble des prérogatives (avantages) que chaque
individu reçoit de la société.
Au sens objectif : Le droit désigne les règles qui régissent la sociabilité existant entre
les humains. Comme le dit Kant, les hommes sont insociablement sociables : ils
veulent vivre en société, car ils savent que c’est nécessaire (sociabilité), mais chacun
n’est pas disposé à s’imposer à lui-même les exigences entrainées par cette existence
collective (insociabilité).
Les sources ou l’origine du droit varie en fonction des sociétés. Mais nous pouvons les
ramifier en quatre :
- Le droit doit avoir une volonté générale, en ce sens le droit ne doit jamais être une
addition et une soustraction de volontés particulières, mais recherche de l’intérêt
général.
- Le droit doit avoir un caractère coercitif ; en ce sens, le droit en tant que loi exige
une contrainte publique pour son respect aux vues de tous. La puissance publique
(Etat) ne doit pas passer par la force pour garantir l’obéissance du droit, mais elle
doit passer par le droit afin d’appliquer la force.
1. Droit naturel : Est l’ensemble des prérogatives, des pouvoirs naturels dont chaque
être humain peut en disposer partout, en toute circonstance. Ce n’est pas point en
droit établi par la société, plutôt par le créateur des créatures.
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Exemple : Droit à la vie, à la naissance…
2. Droit positif : Est l’ensemble des règles juridiques en vigueur dans un Etat ou dans
un ensemble d’Etat de la communauté internationale, à un moment donné, quelles
que soient leurs sources.
Pour les théoriciens du droit positif, les règles de droit ne sont pas issues de la nature
ou de Dieu, mais les hommes eux-mêmes, ou de leurs activités. Le droit positif est un
droit vivant. Il regroupe deux grands courants de pensée :
Le positivisme légaliste est l’idée selon laquelle le droit positif est dicté par les
autorités politiques. Pour lui, le droit et la justice sont identifiés à la loi.
L’idéalisme :
Le droit positif repose sur la théorie du normativisme, élaborée par le théoricien Hans
Kelsen au XXe siècle, qui structure le droit dans une hiérarchie des normes (ou
pyramide des normes).
Du reste, le droit positif et le droit naturel sont deux formes de droit, contraires, puis
que l’une est dictée par les hommes, et la seconde par la nature humaine.
F. LA MORALE :
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En vertu d’une société, l’homme en agissant reste étrange entre plusieurs écoles
morales :
1. LA MORALE UTILITAIRE :
C’est Jérémie Bentham qui forge la morale utilitaire vers la fin de XVIIIe siècle.
Pour lui, toute action morale est motivée par le désir de procurer le bonheur (intérêt) et
d’éviter la souffrance. Au final, la morale utilitaire singe la morale, il s’agit en
définitive d’un égoïsme, d’un individualisme bien passé qui se fait passé pour de
l’altruisme. Prôner l’utilitarisme revient à valoriser le principe de principe de plaisir au
détriment du principe de la réalité. En quelque sorte c’est ‘’l’épicurisme’’.
2. LA MORALE DE SENTIMENT :
Cette morale est basée sur l’esprit de compassion, de sympathie mutuelle, d’altruisme
que les uns et les autres se témoignent dans leur milieu social. La morale de sentiment
est contraire à l’égoïsme (intérêt pour soi) qui exprime cette formule :
« Tout pour moi, rien pour les autres ». Avec la morale de sentiment, c’est l’inverse
c’est-à-dire le bonheur et la souffrance sont partagés à bon droit.
3. LA MORALE RATIONNELLE :
Exemples : Respecter la loi, vouloir se marier c’est une manière de s’inscrire dans la
morale rationnelle.
G. LA DEMOCRATIE :
La démocratie prend ses racines principales dans les réformes engagées autour de la
cité d’Athènes dans la Grèce antique autour du Ve siècle avant J.C bien que la
démocratie athénienne soit aujourd’hui considérée comme une forme de démocratie
directe, elle faisait coïncider deux organisations politiques très différentes :
Une boulé regroupant environ 500 citoyens tirés au sort, chargés de recueillir les
proposions de la présentée par les citoyens, puis préparer les projets de loi ;
D’autre part, l’assemblée des citoyens (Ecclésia) exemple type de la démocratie
directe.
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Tous les citoyens athéniens avaient le droit de prendre la parole et de voter à
l’ECCLESIA, où étaient votées les lois de la cités, mais aucun droit politique ni
citoyenneté n’était accordé aux femmes, aux esclaves.
Selon la cèlèbre formule d’Abraham Lincoln (16ème président des Etats-Unis de 1860-
1865) prononcée lors du discrous de Gettysburg, la démocratie est « le gouvernement
du peuple, par le peuple, pour le peuple ».
1- Il est généralement admis que le régime démocratique implique un Etat libre c’est-
à-dire selon Montesquieu c’est quand le pouvoir est en mesure d’arrêter le pouvoir
(esprit des lois, XI, 4). Les trois instances (législatrice, exécutrice et judiciaire) sont
séparées, si bien que l’équilibre des puissances est garanti.
Cette séparation de pouvoirs suppose également que chacun de ces organes est appelé
à respecter les lois qui régissent son fonctionnement.
2- Egalité politique et égalité devant la loi : D’où cette formule : « le riche n’a pas
de privilège particulier, le pauvre est son égale ».
3- La liberté d’expression
4- L’existence de multipartisme
5- L’existence d’un Etat de droit.
Directe lorsque le régime dans lequel les citoyens adoptent eux-mêmes les lois et
décisions importantes et choisissent eux-mêmes les agents d’exécution,
généralement révocables. On parle alors de démocratie directe.
Indirecte, pour un mandat non impératif à durée limitée, durant lesquels ils ne sont
généralement pas révocables par les citoyens. On parle alors de démocratie
représentative.
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Démocratie semi-directe : Est une forme de démocratie qui combine à la fois les
éléments de la démocratie directe et de la démocratie représentative. La démocratie
semi directe permet à un nombre suffisant de citoyens de réclamer un referendum
afin d’interrompre le mandant d’un élu ou d’un fonctionnaire. Ce fut le cas en 2003
pour Gray Davis le gouverneur de Californie.
H. LA LIBERTE :
Définition :
La liberté est une notion majeure : Elle marque l’aptitude des individus à exercer leur
volonté selon orientation politique et social. Elle couvre le sens intégral ci-après :
LA BONNE GOUVERNANCE :
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Introduction :
THEME3 : EPISTEMOLOGIE :
Introduction :
Selon Hervé Barreau, l’épistémologie moderne tire son origine du criticisme de Kant
et du positivisme de Comte au XIXeet XXe siècle. Mais elle puisse également à des
radiations plus anciennes, dont les radiations antique et cartésienne. C’est au début du
XXe siècle que l’épistémologie se constitue en champ disciplinaire autonome, de plus
aux environs du XXesiècle certains principes des sciences dites classiques étaient remis
en cause tels que :
-L’insuffisance de la mécanique de Newton
-La dichotomie constatée dans les théories
- Les faiblesses de la géométrie euclidienne
Ainsi, sachant ces grandes crises scientifiques de la fin du XIX et XXe résumant en
théorie de l’évolution en biologie de la relativité et mécanique quantique en physique,
nous assistons à la naissance d’un grand mouvement digne de nom : « critique des
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sciences », dirigé par les auteurs de formation scientifique cette critique porte sur les
hypothèses, des lois, théories et des écoles.
C’est ce qui va influencer la méthodologie.
1- Définition et objet :
L’épistémologie (du grec ancien épistème « connaissance vraie, science » et logos
« discours ou science ») peut désigne deux concepts :
Dans le monde francophone : l’étude critique des sciences et de la connaissance
scientifique ;
Dans le monde anglo-saxon : l’étude de la connaissance en général.
Pour la plupart des auteurs, l’épistémologie est l’étude critique des sciences et de la
connaissance scientifique.
C’est une branche de la philosophie des sciences qui « étudie de manière critique la
méthode scientifique , les formes logiques et modes d’inférences utilisés en science, de
même que les principes, concepts fondamentaux, théories et résultats des divers
sciences, afin de déterminer leur origine logique, leur valeur et leur portée objective .
L’enquête épistémologique peut ainsi porter sur plusieurs aspects : les modes de
production de la connaissance, les fondements de cette production.
Plusieurs questions en découlent : Qu’est-ce qu’une connaissance ?comment est-elle
produite ?
Comment est-elle validée ? Sur quoi se fonde-t-elle ? Comment les connaissances sont
organisées ? Comment progressent-elles ?
En effet, elle a donc pour objectif de déterminer la valeur objective des principes
scientifiques depuis leur origine en passant par leur développement jusqu’à leur impact
sur la vie sociale, du reste, l’épistémologie cohabite avec la méthodologie (science
dessinée à l’étude des méthodes et technique des sciences, et la gnoséologie (science
qu’étudie les fondements de la connaissance).
LES SCIENCES DE LA NATURE :
Définition : la nature étant composée des éléments détonement fur la cible cruciale
des scientifiques naturalistes (Francis Bacon, Claude Bernard) Ainsi, l’étude
somptueuse de ces éléments a donné le coup d’envoi à l’existence de certaines
sciences dénommées ‘’sciences expérimentales ou science de la nature, mais qu’est-ce
que c’est ?
Les sciences de la nature. Elles sont principalement composées de ; chimie, physique,
astronomie, géologie, biologie.
LES METHODES DES SCIENCES DE LA NATURE :
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phénomène observé de façon à pouvoir déterminer la loi d’apparition de ce
phénomène. Elle se fait de trois moments :
Observation, Hypothèse, Vérification.
1-OBSERVATION :
Constatation d’un fait (dans la nature ou dans le contexte d’un laboratoire). Il faut des
qualités d’ordre sensoriel et intellectuel.
L’observation a trois caractères :
- elle doit être objective (pas de préjugé)
- Le fait observé doit être significatif (digne d’intérêt pour la science)
-Le fait observé doit être précis : souci de rigueur (avec les instruments de mesure).
2-HYPOTHESE :
Idée provisoire, anticipée de la loi. L’hypothèse nécessite et manifeste la puissance
créatrice de l’esprit. Point carré : « l’hypothèse expérimentale n’est que l’idée
scientifique préconçue ou anticipée, elle doit toujours être le plus tôt et le plus souvent
possible soumise à la vérification. L’hypothèse utilisée avec une intention de
vérification est une ‘’hypothèse de travail’’ et lorsqu’elle est admise après la
vérification elle devient ‘’hypothèse confirmée, quand elle est rejetée après la
vérification, elle devient ‘Hypothèse infirmée. Lorsqu’elle est utilisée sans aucune
intention de vérification, on parle alors de ‘’Postula ou d’axiome’’ dont le contraire
s’affiche ‘’théorème’’.
3- VERIFICATION EXPERIMENTALE :
Répéter le phénomène pour observer de façon plus précise, l’analyser en dissociant les
différents éléments qui entre dans sa composition. Claude Bernard : « on introduit
l’idée anticipée dans un raisonnement en vertu duquel on fait des expériences pour la
contrôler ».
Les faits
Les lois
Les théories
a- LES FAITS :
Le fait scientifique peut être défini comme le signale par lequel la nature se montre au
sens de l’homme. C’est une manière de la manifestation de la nature. Il est encore
défini comme ensemble de données qui viennent remettre en cause les conceptions
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antérieures que se faisaient les hommes de science (scientifiques) dans l’explication
d’un phénomène donné :
b- Loi : expression d’un rapport constant entre les phénomènes. La loi a une
importance pratique et technique puis qu’elle permet de pouvoir. Il a deux types de
lois
- Loi déterminante : nécessaire et valable dans tous les cas.
- Loi statistique : valable pour un ensemble de cas (il a dans la nature une
indétermination)
Exemple : la loi d’Avogadro est la loi fondamentale de la chimie d’après laquelle dans
les conditions identiques de température et de pression des volumes égaux de différent
gaz contiennent un nombre égal de molécules.
CAUSALITE-DETERMINISME-FINALITE :
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C’est un système de causes et d’effets entretenant entre eux des relations réciproques.
D’où cette formule : « telle cause tel effet, grande cause, grand effet, petite cause
aboutie à un petit effet »
La finalité : Caractère de ce qui a une fin, c’est-à-dire un but. C’est le fait de tendre
vers une fin consciente (finalité intentionnelle). Selon la célèbre formule d’Aristote
« la nature ne fait rien en vain ». Pour Voltaire « tout étant fait pour une fin ». Quand
à Kant : « toutes les disposions naturelles d’une créature sont destinées à se
développer un jour conformément à une fin ».
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LOUIS AUGUSE MARIN : « l’art est le moyen d’imiter la nature et de reproduire
d’une manière sensible des objets conçus dans l’esprit, c’est la réalisation au dehors
d’une vue de l’âme, du sentiment ou d’une idée »
EMMANUEL KANT : « est beau ce qui plait universellement sans concept »
FRIEDRICH NIETCHE : « l’état est le plus froid de tous les monstres froids : il
ment froidement et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : ‘’Moi, l’Etat, je suis le
peuple’’. Ce sont des destructions, ceux qui placent des pièges pour le grand nombre
et qui appellent cela un Etat : ils suspendent au-dessus d’eux un glaive et sans
appétits »
GANDHI : « l’Etat divinité abstraire, aussi insaisissable dans son essence
qu’insatiable dans ses appétits »
JEAN JACQUES ROUSSEAU : « il n’a point de liberté sans loi »
JEAN PAUL SARTRE : « la liberté ne se trouve pas dans le choix, mais dans le
projet d’existence »
FELICITE ROBERT DE LAMENNAIS : « le droit est la garantie de notre
existence individuelle et de notre liberté, il est notre liberté même ; il fait que nous
sommes une personne et non une pure chose dont le premier venu est maitre d’user à
sa fantaisie ». « La science a-t-elle de monopole de la morale ? »
« Le développement n’a pas de cause divine, il prend sa source dans la bonne
gouvernance »
« Par la démocratie on peut asseoir un progrès aspiré, sa mauvaise conception lui rend
un mauvais système »
ADOLPHE d’HOUDETOT : « il en est de la science comme de la santé dont on ne
connait jamais mieux le prix que lorsqu’on en a fait un mauvais usage ».
GASTON BACHELARD : « seule une philosophie en alerte peut suivre l’évolution
des modifications de la connaissance scientifique »
MAX WEBER : « l’une des conséquences des victoires de la science est le
désenchantement du monde ».
« C’est dans la dialectique que naisse la vérité »
MONTESQUIEU : « pour que nul n’abuse le pouvoir, il faut que par la disposition
des choses le pouvoir arrête le pouvoir »
HEGEL : « Le beau artistique est supérieur au beau du fait qu’il est le fait de
l’homme »
Le beau est-il dans le regard ou dans l’objet regard ?
« La liberté c’est l’homme, pour se soumettre il faut être libre, pour se donner il faut
être à soi »
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