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Dr Maïyaki.

UE 414/ECUE1 :art et société

La thématique en question de façon générale dans le cadre de cet enseignement, pose le problème du
questionnement Philosophico-anthropologique de l'art dans un dimensions sociologique et politique . Il
s'agit essentiellement de procéder à une évaluation théorique critique de l'interperence o de influence
du message philosophico-politique que porte, véhicule de transmet des œuvres production artistiques
et culturelles . Ainsi nous allons construire notre enseignement concernant l'art la société et la politique
au tour de 4 axes majeurs qui tenteront de prendre en charge les autres types de questions sous-
jacentes, secondaires ou annexes qui structurent, détaillent la question principale et permettent de la
cerner dans le moindre aspects.

Plan du cours

I Introduction

II Œuvres d'art et le beau: recherche d'une définition de l'art

III. La philosophie de l'art

IV. Sociologie de l'art : art et société.

V. Art et politique.

I Introduction

L'art dit bacon, c'est l'homme ajouté à la nature , c'est à dire tout procédé, fruit de la liberté et de la
raison utiliser en vue d'une production témoignant du savoir faire de l'artisant ou plus principalement de
l'artiste lorsque dans ce dernier cas les techniques utilisées vise à satisfaire le sentiment esthétique ou
artistique. Étymologie confirme de cette notion et le Grec techné sont à l'origine du terme moderne
d'art. Ces mots désignaient toutes les activités qui résultent d'une aptitudes non inée, mais acquis par
un apprentissage approprié en vu d'une science, d'un technique ou d'un métier. Au sens le plus général,
mais elle peut vieillir , c'est l'ensemble des procédés produisant un résultat. On parle encore, ainsi par
exemple,des<< art mécaniques>>, de <<l'art culinaire>>. Le moyen nomme <<art libéro >> l'ensemble
des écrits dans les facultés. Le sens le plus fréquent relève de l'esthétique et designe ce qu'on nommé
autrefois le beau art ; le corps classique de l'art ainsi entendu permettait de le définir par son effort pour
produire de la beauté. Mais son évolution au cours des ces derniers dicénnies lorsque pour toute les
cultures et toutes les époques,mènent les esthéticiens contemporains à renoncer à toute allusion au
beau : dès lors,l'art apparaît comme un domaine particulier de la pratique humaine,il participe aussi
bien du ludique (jeux) que de la recherche plus intellectualisée . Les appellations< <art primitif et
populaire témoignage de la façon dont l'histoire de l'art a été classiquement établie en fonction des
critères légitimation européenne émanant des classes . De façon plus générale l'art au sens moderne est
équivalent de tekné en grec : les deux mots désignaient une activité méthodique par différence avec ce
qui résulte de la nature ou du hasard . En français moderne,on appelle plutôt art l'ensemble des
procédés et des œuvres qui portent la marque d'une personnalité ; ""d'un savoir faire et d'un talent
particulier "" . Cette triple exigences distingue l'art de l'artisanat qui a moins besoin de la personnalité et
du talent et de la technique ( il peut s'en passer tout a fait : la compétence seule suffit à la technique )

II L'œuvre d'art et le beau : recherche d’une définition de l’art

Le problème d'une définition de l'œuvre d'art est d'abord celui de définition de l'art lui-même.
Antérieurement au développement de la civilisation industriel le terme << d'art >>en effet comme nous
l'avons déjà écrit un sens beaucoup plus large est celui auquel nous le reste aujourd'hui, cette
imprécisions dans la définition du concept reflète l'indifférenciation effective du travail humain lui-
même. C'est en effet seulement dans la société moderne que la définition du travail atteint un degré de
précision qui permette de distinguer sans équivoque les diverses formes de l'activité humaine. Dans la
civilisation artisanale l'art désigne l'activité productrice en générale de l'artisant et l'artiste ne puisse
être facile à distinguer. La production artisanale c'est à peine engagé dans la division technique du
travail. . L'artisant produit donc le plus souvent de façon individuelle en effectuant par lui-même la
totalité de l'opération qui conduisent de la matière première à l'objet achevé. Le résultat de son travail
ne donc pas seulement ce qu'on nomme, dans l'industrie,<<un produit>>c'est à dire un objet purement
utilitaire ou consommables, acheter et vendu dans le circuit des échanges commerciaux ." ... Le produit
artisanal est en même temps une œuvre., c'est à dire l'expression d'une individualité qui a dans l'objet la
marque de son habileté et de son talent personnel". Il faut pourtant bien admettre que,si l'industrie
favorise les consommateurs, elle privé le producteur de la possibilité de s'exprimer dans une œuvre . Le
produit industriel est en effet le résultat d'une immense activités collective ou la division technique du
travail ne chaque opérateur une part infime et anonyme par opposition au côté strictement utilitaire du
produit industriel,le produit artisanal, émanant de l'artisan qui se veut utile à la société et tout au temps
œuvres d'art objet utilitaire. Que signifie pourtant l'idée de l'artisanat permet à l'artisan de s'exprimer
dans une œuvre, alors que nous ignorons jusqu'à l'identité des auteurs de temps de chef-d'œuvre de
temps antique madieval ? On souligne en général que l'artisanat force l'artisan à la dignité de l'artiste : il
est tout aussi vrai de dire il rabaisse l'artiste à la condition anonyme et méprisée que celle de l'artisan.
En effet, dans la civilisation artisanale l'artiste doit servir la religion ou le perde. Il bâtisse et orne le lieu
de culte ou qu'il soit le décorateur d'une existence privilégiée. L'art n'est qu'un moyen en vue d'une fin à
laquelle il se subordonne. L'œuvre d'art n'a donc pas une fonction première d'exprimer la personnalité
de son créateur: elle tire son sens, intention extérieur au domaine même de l'art. Ainsi, dans la
civilisation artisanale est-il difficile de distinguer l'artiste de l'artisan. Cela ne tient pas seulement à ce
que les procédés de production de l'art sont de caractère artisanale. Mais plus profondément à ce que la
fonction même de l'art est étrangère à sa finalité purement esthétique. On peut aller jusqu'à dire qu'elle
est utilitaire,si l'utile est en général ≤< ce e qui est bon en quelques sortes>> et ainsi<< me plaît que
comme moyen>>(référence à Kant dans la critique du jugement). Dans la période artisanale, l'artiste
n'est pas suffisamment distingué de l'artisan pour échapper qui depuis les Grecs enveloppe les arts
servis. La période industriel introduira en effet une précision nouvelle dans la distinction des formes de
la production en dépassant l'artisan par la technique. Dans la deuxième moitié du 18è siècle
européen ,le terme de technique s'ajoute en effet au terme traditionnelle d'art. Étymologiquement les
deux termes ont le même sens : ils designent l'activité artisanale, l'autre en grec et l'autre .l'usage
nouveau du terme technique ne désigne pas moins. Aristote, en disant que l'art <<concerne la
production>>, l'opposé ainsi à la science considérée comme purement théorique c'est Cette définition
relève de la civilisation artisanale, où la production humaine est encore préscientifique, et où encore la
science n'a pas de conséquences pratiques. En revanche, Kant en définissant les règles de la pratique
technique dira<< qu'elles doivent être compté comme des simples corolaires de la philosophie
théorique>> (kant dans critique du jugement) elles ont en effet pour fonction de <<produire un effet ,qui
est possible d'après un concept naturel de la cause et de l'effet.>> La technique est ainsi définie comme
une science appliquée où l'efficacité de l'action humaine est le résultat de la connaissance de la nature
d'après le principe du déterminisme. Dès lors l'art ne peut plus désigner la production humaine en
générale, mais seulement ses formes préscientifiques. La technique s'oppose donc à l'art à partir du
principe même de la production. La différence de la technique à l'art est en effet d'abord la différence
entre une production consciente de ses règles et de ses moyens et production inconscient. C'est aussi la
différence entre une production fondée sur la méthode et une production fondée sur le libre
développement de la fantaisie créatrice . Mais le résultat de cette production est que la technique est
susceptible d'un progrès collectif alors que l'art est le domaine de la réussite individuel. Dans l'art, l'idée
de progrès n'a aucun sens. On considère généralement que cela une supériorité de science et la
technique. Aucune réussite esthétique ne peut être abolie où surpasser par l'autre alors qu'on peut bien
dire par exemple que la physique de Newton est dépassée par celle de l'autre de la technique. La
limitation de l'art est liée aux caractères de son mode de production artisanales DD. En tant
qu'entreprise individuel, l'artisan atteint progressivement sa limite au-delà de laquelle il lui est
impossible d'avancer. Mais si l'art se confort avec l'artisan en tant que mode de production, il s'en
distingue dans la période moderne, si l'on considère la fin de la production. Par opposition au travail
artisanale qui est défini comme<<mercenaires>> parce qu'il n'est fait que pour la part du gain, l'art
apparaît <<agréable par lui-même >>. Il relève ainsi de l'activité de jeux et, pour le définir entant
qu'activité gratuite, Kant reprendra l'expression traditionnelle<< d'art libéral >> non sans avoir les
sentiments, que l'utilisation du terme convient à la nature véritable de l'art. Ainsi l'apparition de la
forme moderne de la production permettait à l'art de donner un terme pour la première fois. D'une part
la production à la technique, l'art reste comme l'artisan, une forme de production préscienfique, dont
les procédés ne peuvent être rigoureusement conçu et défini. D'autres part art opposition à la recherche
du gain, l'art reste la création d'une œuvre qui trouve sa fin en elle même. Ce deuxième aspect de la
définition kantienne de l'art contient évidemment le fondement des théories de <<l'art pour l'art>> c'est
à des théories où l'art est en lui-même sa propre fin. La société industrielle est donc la première où l'art
apparu . Que faut-il retenir fondamentalement de l’art ?

Dans le sens le plus général l'art signifie une certaine production humaine, quelques choses que
l'homme ajouté à la nature pour lui donner un sens . Mais tandis que l'activité technique est orientée et
nourrit par des préoccupations utilitaires , l'activité de l'artiste vise fondementalement une valeur
spécifique : le beau . D'après le vocabulaire de Lalande <<l'art ou les arts designent toutes production de
la beauté par les œuvres d'un être conscient >> et ce qu'on appelle l'esthétique n'est pas autre chose
que la réflexion philosophique sur l'art ; réfléchir sur l'art c'est avant tout élucider le sens de cette valeur
particulière qui est le beau. Le sentiment du beau et du laid semblent précéder l'activité artistique les
hommes ont été sensible à la beauté d'une fleur, d'un animal, d'un couché de soleil avant qu'il n'existe
des belles peintures ou des belles sculptures. Il existerait donc une beauté naturelle indépendamment
de la beauté artistique. L'art , sous tous ses aspects est donc une transposition et non pas un reflet du
réel. Il est la promotion, l'instauration d’un autre monde ,l'etoneme transformation par laquelle les
formes des objets prennent un style particulier.La beauté de l'œuvre d'art n'est pas la reproduction
d'une valeur impliqué dans la nature, mais la création d'une valeur de beauté spécifique et originale .
Cette création repose sur véritable création de la beauté artistique. Cependant peut on expliquer la
création de la beauté artistique ? Comment rendre donc compte d'une création ?

Expliquer c'est ramener le nouveau à l'ancien, l'inconnu au familier . Expliqué une création c'est nier son
originalité, sa transcendance, c'est refusé son caractère créatrice au créateur. D'autres part si vraiment
l'esthétique philosophico-antropologique était capable de découvrir les secrets des œuvres d'art ,
l'esthéticien devrait produire à son tour de œuvres de valeurs . Le philosophe prétendent rendre les
hommes l'univers par le logos, c'est à dire par le langage, alors que l'art se veut bien au-delà du discours
et de la raison raisonnante . En face de l'œuvre,on parle communément d'intuition, d'inspiration ,de
génie . N'est ce pas presentir que le secret de l'œuvre est innepable,il est fait de tel sorte que la claire
raison est incapable de d'analyser que de produire, chaque œuvre d'art se voudrais pareil au soleil :
capable de nous égouiller sans nous laissé la possibilité de dévisager et de scruter. Pourtant une analyse
de la création artistique semble possible parce qu'il ne s'agit pas ici d'une création divine, d'une création
ex-nihilo , absolue, mais dans une certaine mesure de la mise en forme des matériaux préexistantes
Avant tout l'œuvre d'art demeure d'un homme qui avait histoire et qui appartient à une société donné à
une classe sociale et à un milieu . Des psychanalystes ont bien montré que les pulsions des individus qui
s'incarnent en images sont celles qui, refoulé n'ont pu se traduire en acte. La création est une
transposition des passions sur un plan supérieur, c'est à dire une sublimation. D'autres esthéticiens, au-
delà d'une réduction purement psychologique de l'oeuvre d'art et parfois contre elle, s'attache à révéler
un conditionnement sociologique de l'œuvre d'art. Selon les Marxistes la création correspondrait à une
transposition plus ou moins inconscient, voilé et mystifier de conflits de classes sociales ou de la lutte de
l'homme contre la nature à une époque donnée. Cependant l'étude des sources psychologique ou
historique d'une œuvre d'art, laisse de côte

_ dans la création artistique

_ la valeur de l'œuvre.

Ce qui fait d'elle proprement une œuvre d'art. En fin de compte la psychologie ou la sociologie de l'art
l'expliquera de l'art en lui n'est pas artistique. L'esthétique géographique prétend paradoxalement
expliqué le génie ou le talent c'est à dire ceux par quoi l'artiste authentique differt du commun des
hommes, à partir des pauvres secret qui sont les lots de toute existence et qui le singularise des autres
hommes. L'explication historique, sociologique est tout aussi courte, mais elle n'expliquera jamais le
génie à partir duquel l'œuvre a vu le jour. Le secret de la création artistique n'est pas dans les matériaux,
dans les sources de l'œuvre, mais tout au contraire dans l'élan mystérieux qui emporte ces matériaux,
Ces sources et ces métamorphoses en œuvre d'art. Le miracle de l'art est précisément au point ,De les
arracher au monde de la vie quotidienne pour introduire dans un autre monde celui de la contemplation
et de l'émerveillement

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