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HPE Q&R.

md 10/03/2023

Histoire de la pensée économique : Questions et


Réponses
Q1 : Quelles sont les difficultés particulières de l'économie par rapport
aux autres sciences ?
Les caractères scientifique présente une ambiguïté pour les sciences humaines dont l'économie fait partie, et il
n'en va pas de même pour les autres la physique, la chimie, l'astronomie.

La Complexité : : D'abord contrairement aux sciences humaines, les éléments de base sont bien
complexes. D'un côté, atomes, les cellules vivantes semblables et relativement faciles à classer en vastes
catégories homogènes, et d'autre côté, les individus tous différents, rebelles à toute classification
capable d'autonomies de décision. Ainsi quand on analyse les comportements culturels ou politique
d'un groupe social, ce qui frappe est l'extraordinaire hétérogénéité des comportements.
La Non-Rationalité : les hommes ne sont pas toujours rationnels. Les corps qu'étudie la physique ne
se conforment pas aux lois de la raison. Une difficulté supplémentaire des sciences humaines et donc
de décrire de manière rationnelle des phénomènes qui ne le sont pas.
La Variabilité : En fin, au contraire de la constance des relations qui gouvernement les éléments de la
nature, les relations entre les individus et les groupes eux, varient avec le temps. C'est sans doute pour
quoi les philosophes des sciènes ont préféré se pencher sur les sciences de la nature. Ces difficultés
expliquent que les sciences humaines et les économies ne soient développées avec une relative lenteur,
que leurs statuts ne soit pas unanimement reconnu que les méthodes à appliquer. Il faut donc
considérer l'économie comme accumulant des savoirs et devenant progressivement de plus en plus
scientifique et non comme étant sortie du cerveau de ses pères fondateurs.

Q2 : Quelles sont les mutations majeures de la pensée économique à


l'origine de la naissance de la science économique ?
La science économique est récente. Elle est apparue à la fin du 18e siècle. Le premier texte économique
auquel on s'accorde à donner une réelle valeur scientifique "La richesse des nations" d'Adam Smith en
1776. À la même époque, se développe un vaste ensemble de réflexions, sur l’histoire, la philosophie,
les fondements de la vie politique. Par rapport à ce type de préoccupations que la pensée économique
connaît sa première mutation, et elle est caractérisée par deux faits : par l'application d’économiste
professionnel puisque jusque-là, les textes économiques étaient écrits par des médecins, des
philosophies, des commerçants et des hommes publics, etc. Ainsi par la recherche des économistes à
partir de l'observation des faits économiques, à découvrir des lois naturelles. La seconde mutation est
due à Karl Marx, un siècle plus tard. Il assigne à la science économique une nouvelle mission, non plus
décrire le monde, mais donner les moyens intellectuels de sa transformation. Ensuite Marx considère
que la démarche de l’économiste doit être plus scientifique. En fin, au 20e siècle, notamment avec
Keynes, un dernier grand embranchement apparaît, mettant en valeur le rôle économique de l'état,
précisant les fonctions de la monnaie, développant la méthode macroéconomie.

Q3 : À partir du XIXe siècle la science économique a connu des avancées


méthodologiques spectaculaires dans son champ d'investigation.
Expliquer de quoi s'agit-il ?
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La méthode des premiers économiques ne se distingue pas de celle des philosophes de leur époque,
qui est fondée sur la logique et l'observation. Mais aussi dès le 19e siècle on voit apparaître des
éléments méthodologiques nouveaux, se développeront un siècle après.
Tout d'abord la notion de modèle, c'est la recherche d'ensembles de relations mathématiques
susceptibles de représenter adéquatement le fonctionnement de phénomènes réels.
Simultanément, la rechercher de données statistiques, la confrontation des faits qu'elles mettent on
lumière au réel, commencent à prendre une extension notable.
Et la mathématisation complète de la théorie économique par Léon Walras. Cet trois progrès seront
largement exploités et complétées au 20e siècle.

Q4 : Quelles sont les différentes branches de l'économie dans la période


antique ? Commenter.
Déjà pour Aristote, l'économie est une branche du savoir, autonome et à part entière. Il semble penser que la
logique et l'observation suffisent à la compréhension des phénomènes économiques, donc il procède à une
subdivision de l'économie en branches en fonction l'objet étudié :

L'économie royale : C'est la plus importante, mais aussi plus simple, selon Aristote. Elle s'exerce au
niveau d'une nation et doit donne s'occuper de la monnaie, des dépenses, des exportations et des
importations.
L'économie du gouverneur de province et l'économie de la cité : sont toutes les deux semblent
surtout, avoir pour but la collecte d'impôts et des taxes, dont il donne une liste forte longue et
détaillée.
L'économie de la famille : tente de régler les problèmes entre l'homme, la femme, les esclaves et la
nature.

Q5 : Quelle est la nature de l'économie chez les Mercantilistes et les


Physiocrates ?
Chez les Mercantilistes : ne considèrent pas l'économie comme une science ou un ensemble
théorique. Ils pensent que l'économie est un ensemble de problèmes spécifiques mois non pas une
science particulière, ils ne parviennent pas à s'écarter de beaucoup des paradigmes qui étaient
communs en leur temps, ni en ce qui concerne la méthode, ni sur les points d'application de leur
réflexion, leur spécialité, la science économique n'existent pas à leurs yeux. Ils ne pensent pas comme
des spécialistes, mais comme des hommes ordinaires, plus expérimentés peut être et prenant le temps
de faire porter leur réflexion sur certains sujets, que quiconque pourrait aussi bien aborder.
Chez les Physiocrates : Cherchent à constituer une véritable science, qui ce soit un système complet et
rigoureux, montrant la présence de lois naturelles dans leur domaine spécifique. Mais cette visée se
heurte à une difficulté du même ordre que celle vaincue par les fondateurs de la physique.

Q6 : Expliquer la notion de la valeur chez les Mercantilistes et les


Physiocrates ?
Chez les Mercantilistes : La rareté est la source de la valeur des choses. De plus, chez eux, le prix
attribut extérieur se différencie mal de la valeur, en tant que qualité intrinsèque. Pour les uns, la valeur
d'une chose est mesurée par la quantité de travail et la quantité de terre qui entrent dans sa
production, selon Richard Cantillon.

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Chez les Physiocrates : Ne considèrent pas la valeur comme une qualité intangible d'une marchandise,
pour ils la valeur est relative, elle dépend de l'utilité des marchandises du point du vu de ceux qui
désirent les échanger. C'est la rareté et l'utilité qui fondent la valeur, Selon l'exemple de l'eau par Léon
Walras.

Q7 : Explique la conception de la richesse chez les Mercantilistes et chez


les Physiocrates ?
Chez les Mercantilistes : On trouve une ébauche de la théorie quantitative de la monnaie et une
analyse de l'inflation. La possession de monnaie se confond tout à fait avec la richesse pour les
Mercantilistes. Ils considèrent en premier lieu la richesse du prince, qu'ils confondent en partie avec
celle de la nation, cela justifie leur position, car la richesse du souverain ne peut provenir que de
prélèvements fiscaux, et donc sa nature ne peut être que monétaire.
Chez les Physiocrates : Voient en contraire dans la monnaie un simple intermédiaire des échanges, la
richesse vient de la possession des vraies valeurs (la terre et le travail), ils distinguent d'ailleurs les cas
où la terre est plus ou moins spécialisé demandant plus de formation, mais créant plus de valeur. Le
métal est la basse de la monnaie, mais c'est cependant une marchandise comme les autres qui tire son
prix de la rareté de la terre ou, on peut le retrouver, de la quantité de travail qui permet de l'extraire.

Q8 : Quelle est la différence entre les Mercantilistes et les Physiocrates


concernant la notion de la richesse ?
Pour les Mercantilistes, la vraie richesse réside dans la possession d'un stock de métaux précieux et la
richesse progresse quand ce stock augmente, essentiellement par l'exportation, le commerce au loin. En
opposition aux idées Mercantilistes, les Physiocrates considèrent que la richesse d'un pays consiste en
la richesse de tous ses habitants et non pas seulement en celle de l'état. Cette richesse est formée de
tous les biens qui satisfont un besoin et non de métaux précieux qu'il faudrait thésauriser. La richesse
doit être produite par le travail.

Q9 : Présenter en quelques lignes une synthèse de l'évolution de la


notion du progrès et son rôle économique chez les philosophes Grecs,
les Mercantilistes et les Physiocrates.
La notion de progrès a été diversement interprétée selon les époques. Toutefois, elle ne nait pas à partir
de rien, mais à partie liée avec celle d'évolution. Durant l'antiquité, la notion de progrès semble
largement ignorée et toute tentative de rompre la stabilité est au contraire énergiquement rejetée. Le
progrès technique et son rôle économique sont ignorés ou méprisés : pour Aristote, tout progrès des
techniques menacerait l'ordre social et doit donc être rejeté. D'ailleurs, l'idée dominante n'est pas celle
du progrès mais, celle d'une régression. Au XVIIIe siècle, multiples découvertes scientifiques ont
provoqué et est une période de développement dans des domaines très variés. Alors que les
Mercantilistes raisonnaient plutôt dans le cadre d'une économie statique ou les gains des uns venait
des pertes des autres. D'autre côté, les Physiocrates semblent penser que si une nation parvient à
s'enrichir, ce ne peut être que de façons transitoires. Et ils prennent en considération le développement
et let inventions.

Q10 : Quelles sont les conséquences des progrès de la réflexion


économique avec les Physiocrates sur le rôle de l'état ?

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Le progrès de la réflexion économique conduit en premier lie à transférer le centre de l'attention de


l'état à la population entière, qui devient le véritable sujet de l'économie, et en second lie à mettre en
question la logique des actions de l'état monarchique, ce qui conduit naturellement à s'interroger sur la
légitimité de tout état et de toute intervention étatique dans le jeu des lois naturelles de l'économie.

Q11 : Avec les Physiocrates le rôle de l'état à connu un retournement


complet. Expliquer de quoi s'agit-il ?
Des critiques de la conduite par l'état de la vie économique apparaissent, puis, surtout, avec par
exemple Circuit et circulation chez Quesnay, une toute autre conception de ce qui constitue l'essence
même de la vie économique. Ce sont les producteurs qui apparaissent comme les agents essentiels et
l'état, les classes oisives qu'il entretient, semblent être inutiles au bon fonctionnement du système. Si
l'une des classes de Quesnay est considérée comme stérile, car ne produisant que des richesses de
second rang, la classe des propriétaires pourrait quant à elle être considérée comme parasite puisque
consommant et ne produisant rien en retour.

Q12 : Expliquer pourquoi la notion de la valeur est fondatrice dans le


développement de la pensée économique ?
Si on interroge l'histoire des sciences économiques, on découvre que tous les principaux courants de la
pensée économique se sont fondés au départ sur une certaine idée de ce qu'est la valeur économique.
Aucune théorie économique ne peut être véritablement générale sans théorie de la valeur, force est de
constater que depuis plusieurs décennies, les livres et plus généralement les écrits sur la valeur sont fort
peu nombreux.

Q13 : Quelles sont les critiques de la conception de l'état suite à la


publication du "Tableau Économique" de F. Quesnay ?
L'intention de Quesnay n'est pas d'établir une comptabilité nationale avant la lettre, ce qui serait
impossible techniquement. Il désire mettre en évidence la circulation perpétuelle des biens et de
monnaie, et en montrer les principaux flux. Pour lui ces flux s'échangent entre trois agents, qu'il désigne
par le terme "classe". Il distingue : La classe productive, la classe des propriétaires et la classe stérile.

Q14 : Expliquer pourquoi la notion de valeur d'Adam Smith est


considérée comme novatrice par rapport à ces prédécesseurs ?
La théorie de valeur d'Adam Smith est novatrice, rejetant l'ancienne idée de rareté, qui était celle
d'Aristote. Mais elle est également fondatrice, malgré sa complexité et le manque de rigueur de son
exposition. C'est en effet sur cette théorie que se construiront aussi bien l'économie classique que celle
de Marx. En premier lieu, Smith distingue la valeur d'usage et la valeur d'échange. Un même bien
possède simultanément ces deux valeurs, de même qu'une pièce de monnaie à deux faces.

Q15 : Expliquer la réalité du paradigme de la main invisible selon Adam


Smith.
-La réalité de la main invisible, les lois naturelles auxquelles pense Smith, sont celle du marché, supposé libre,
sans réglementation ni taxation qui en fausseraient le jeu. Les prix en variant permettent d'équilibrer les offres

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et les demandes. Les quantités proposées par les vendeurs en viennent donc naturellement à correspondre
aux souhaits des acheteurs.

Q16 : Quelles sont les sources de la richesse chez Adam Smith ?


Conformément à la théorie de la valeur travail, la seule vraie richesse est le travail lui-même, à la condition
qu'il produise des biens réels mis à la disposition de tous. L'autre source de la richesse, le complément naturel
du travail, est le capital. Smith explique longuement que le capital est le produit de l'épargne, donc du
renoncement à une partie de la consommation.

Q17 : Quelle est la conception (objet) de l'économie chez A. Smith ?


La démarche d'A. Smith est parallèle à la fois à celle des Physiocrates, et à celle des philosophes anglais,
ses inspirateurs, bien que sa position soit souvent critique par rapport à ses prédécesseurs. Mais aussi il
considère en quelque sorte l'étude de l'économie comme le prolongement nécessaire de la
philosophie, et plus particulièrement du sujet qui le préoccupe, et qu'il a enseigné : la morale.

Q18 : Pour A. Smith, le principe de l'avantage absolue et la théorie de la


division du travail, participent à l'augmentation de la production et par
conséquent à l'enrichissement de la nation. Expliquer
Cette idée de division du travail comme instrument de la richesse des nations n'est pas dans l'esprit de
A. Smith limitée au travail ouvrier, commet pourrait le laisser penser la seule mention de la manufacture
d'épingles, il étend ce principe à l'organisation sociale toute entière, ou plutôt le constate par
l'observation.

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