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Aurélie Gillus & Thérèse Kifutsi GEA1 TD2

SAE 1.01 - SITUER UNE ORGANISATION DANS SON


ENVIRONNEMENT

CARREFOUR ROSNY-SOUS-BOIS
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TABLES DES MATIÈRES

INTRODUCTION 3
FICHE SIGNALÉTIQUE: CARREFOUR ROSNY-SOUS-BOIS 4
PARTIE ECONOMIE 5
PARTIE DROIT 11
ANNEXE 1: Sa forme juridique 16
ANNEXE 2: Extrait du règlement intérieur lié au problème de droit 18
PARTIE MANAGEMENT 20
PARTIE SOCIOLOGIE 28
CONCLUSION 31
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INTRODUCTION
L’objectif de cette SAE est d’analyser et de décrire les processus du Carrefour de
Rosny-Sous-Bois dans son environnement. Pour cette analyse, nous devons décrire
l’environnement économique, sociologique, juridique et managérial de l’entreprise.
De plus, pour mieux analyser les relations au sein de l’organisation, nous devons
également conduire au moins un entretien auprès d’un salarié ou bien d’un client.
Pour être plus précis et apporter plus de concret, l’entretien est un élément clé de
cette SAE. Il faudra donc réaliser soigneusement un guide d’entretien clair et précis
qui répondra à un maximum de questions.

Il faut savoir que nous avons choisi l’organisation Carrefour car c’est une grande
entreprise française à laquelle il peut être captivant de s’y intéresser et de se
questionner à son sujet.

Dans un premier temps, nous présenterons l’entreprise de manière générale en


réalisant une fiche signalétique. Ensuite, la présentation par ressource pourra
débuter. On commencera par la présentation économique où nous analyserons sa
concurrence sur le marché ou encore sa place dans la comptabilité nationale, elle
sera suivie de la présentation juridique où nous identifierons la forme juridique de
l’entreprise ou encore un problème de droit auquel nous y répondrons. Ensuite, nous
présenterons le contenu sociologique et psychologique de Carrefour où nous
analyserons les relations et les différents acteurs de l’organisation à l'issue de notre
entretien avec un salarié. Enfin, nous terminerons par sa présentation managériale
où nous identifierons son type d’organisation, son environnement ou encore sa
structure.
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FICHE SIGNALÉTIQUE: CARREFOUR ROSNY-SOUS-BOIS

NOM DE L’ENTREPRISE Carrefour

DATE DE CRÉATION 01-02-2006

STATUT JURIDIQUE SAS: Société par Action Simplifié

ADRESSE POSTALE Carrefour, Avenue du Général de


Gaulle 93110 ROSNY-SOUS-BOIS

N° SIREN 451321335

N° SIRET 451 321 335 01153

N° D'ÉTABLISSEMENT (NIC) 01153

SECTEUR D'ACTIVITÉ Tertiaire

ACTIVITÉ Distribution, vente, commerce


alimentaire -> HYPERMARCHÉS

TÉLÉPHONE 01 49 35 59 79

NATURE DE L'ÉTABLISSEMENT Etablissement secondaire

EFFECTIF 500 à 999 salariés

COMPLÉMENT D’ADRESSE CC ROSNY 2

PAYS France

SIÈGE SOCIAL 1 RUE JEAN MERMOZ 91000


ÉVRY-COURCOURONNES

SITE INTERNET https://www.carrefour.fr/magasin/rosny-s


ous-bois

CAPITAL SOCIAL 20 000 000€


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PARTIE ECONOMIE

Aujourd’hui, il existe trois types d'organisations. Les organisations à but lucratif : les
entreprises, les organisations à but non lucratif : les organisations publiques, et les
organisations à but non lucratif ou qui appartiennent à l’économie sociale et solidaire
: les associations.
Le Carrefour de Rosny-Sous-Bois est une organisation à but lucratif du secteur de la
grande distribution. L’entreprise fait donc partie du secteur d’activité tertiaire.
L'établissement, situé Avenue du Général de Gaulle à Rosny-Sous-Bois (93110), est
une filiale de la société Carrefour Hypermarchés créée le 1er février 2006. L'histoire
des supermarchés en France commence avec l'implantation du grand magasin Au
Bon Marché en 1838, suivie de l'arrivée de l'épicerie Félix Potin en 1944. La grande
distribution en libre-service est une histoire plus récente qui commence avec
l'implantation du premier hypermarché Carrefour en 1963. Le groupe Carrefour est
l'un des premiers groupes mondiaux de la distribution alimentaire avec plus de 12
200 supermarchés et des hypermarchés dont celui de Rosny-Sous-Bois implantés
dans 30 pays. Secteur emblématique de notre société de consommation, la grande
distribution innove de façon permanente pour répondre aux attentes des
consommateurs et rester compétitive dans un contexte très concurrentiel.

Sur le plan de la comptabilité nationale, il est important de savoir que les secteurs
institutionnels sont les grandes catégories d’agent utilisées dans la comptabilité
nationale. Ces secteurs regroupent des unités institutionnelles, élément de base de
la comptabilité nationale, selon leur fonction principale. Pour l’entreprise Carrefour, il
s’agit d’une Société Non-Financière (SNF). En effet, sa fonction principale est de
produire des biens et des services non financiers marchands qui peuvent recouvrir
des coûts.

La grande distribution est un secteur économique fort sur le territoire français. Elle
regroupe plus de 30 000 points de vente. D’ailleurs, il faut savoir que ce secteur est
composé de 3 types d’acteurs. Les Hypermarchés avec E.Leclerc, Carrefour ou
encore Auchan, les Supermarchés avec Intermarché ou encore Casino par exemple,
et les Hard-discount avec Lidl ou encore Netto.Un supermarché est un
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établissement de vente au détail en libre-service réalisant plus des deux tiers de son
chiffre d'affaires en alimentation et dont la surface de vente est comprise entre 400
et 2 500 m2. On peut décliner les petits supermarchés (surface comprise entre
400m² et 1000m²) et les grands supermarchés (entre 1000m² et 2500m²). Un
hypermarché est un établissement de vente au détail en libre-service qui réalise plus
du tiers de ses ventes en alimentation et dont la surface de vente est supérieure ou
égale à 2 500 m². Étudiant actuellement le cas de Carrefour, nous allons donc nous
appuyer légèrement sur l’étude des Hypermarchés.
L’hypermarché demeure encore en 2022 le premier circuit de distribution en France.
L’environnement de ce secteur est très réglementé. On remarque une limitation
d’implantation de surface, une limitation des marges et un encadrement des prix.
Ces idées renforcent le fait que certaines personnes pensent que les problèmes
avec les agriculteurs et producteurs sont la faute de la grande distribution.
Le secteur de la grande distribution a également connu 2 grandes innovations : le
drive et le e-commerce. Le drive est l’une des innovations qui à le mieux fonctionner
et qui fonctionne encore aujourd’hui avec 2 150 points de retraits en France, des
chiffres en constante augmentation. L’e-commerce, lui, est devenu une obligation
depuis internet. Les ventes en ligne connaissent une forte augmentation notamment
depuis la crise du Covid-19. Le marché de la grande distribution est donc un marché
en évolution. Dans les Hypermarchés, on constate une évolution de +2,3%. Dans les
Supermarchés, l’évolution est de +0,6%. Le chiffre d’affaires total des grandes
surfaces alimentaires (y compris e-commerce, drive) repart aujourd’hui également à
la hausse (+2,2 %).Les ventes en magasin sont elles aussi en hausse à la fois pour
les produits alimentaires (+1,3 % après +1,1 %) et les produits non alimentaires.

L’enseigne Carrefour possède 1071 Carrefour Market, 3959 commerces de


proximité (Proxi, Carrefour Bio, Carrefour Contact, Carrefour Express et Carrefour
City), 248 hypermarchés et 146 Promocash. Le marché de la grande distribution
représente un marché d’environ 190 milliards d’euros en France. 6 grands groupes
se partagent environ 85 % du marché de la grande distribution où Carrefour en fait
belle et bien partie. L’enseigne propose aux clients des produits de grande
consommation, alimentaires (nourriture) et non alimentaires (articles de bricolage)
mais aussi une multitude de services (banques, voyages…) et ceci à travers des
magasins de types et de tailles variables.
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Le secteur de la distribution possède également différents enjeux : l’inflation, la


guerre en Ukraine, la poursuite de la concentration des centrales d’achats et le
développement des produits responsables. D’ailleurs, concernant l’inflation, si
l'hypermarché fait preuve de résilience malgré son retour, c'est certainement parce
qu'il est mieux armé que certains modèles concurrents pour intégrer cette nouvelle
donne. La hausse des prix y a également été moins drastique qu'au supermarché. Et
même si les magasins discount et les magasins de proximité restent moins
inflationnistes, les hypermarchés ont encore d'autres atouts pour prospérer dans cet
environnement. Aujourd’hui, les 3 premières enseignes préférées des
consommateurs sont : Leclerc, Carrefour et Lidl. Si l’exhaustivité dans le choix des
produits, le prix et la facilité d’accès au magasin sont les 3 principaux critères pour
les consommateurs, le retrait en livraison gagne du terrain et est désormais un
critère important.

Sur le plan concurrentiel, en terme de parts de marché, E.Leclerc est actuellement le


grand leader avec 22,1% suivi de très près par Carrefour qui possède 20,1%.
Cependant, les parts de marché réalisées sont faibles. Ceci est notamment dû au
fait que le nombre de points de vente reste faible par rapport à la concurrence et les
prix sont élevés. On comprend donc rapidement que le plus grand concurrent de
notre enseigne Carrefour est Leclerc. Les concurrents de Carrefour sont au nombre
de 4 : Leclerc, Intermarché, Auchan et Casino. Chaque enseigne a su au fil du
temps profiter de ses avantages pour s’installer durablement sur le marché. Ces 5
groupes évitent de se battre sur les prix car le marché est mûr et si l’on baisse les
prix, les marges diminuent et donc c’est la rentabilité qui se réduit.
Mais parfois certaines enseignes ne manquent pas de rappeler leur performance au
niveau des prix : c’est le cas de Leclerc avec le slogan “Des prix bas tous les jours”.
Dans notre cas, c’est le Leclerc de Rosny-Sous-Bois qui est le principal concurrent
de notre Carrefour situé également à Rosny-Sous-Bois. De plus,Carrefour fournit à
ses clients des produits de qualité à des prix relativement élevés par rapport à ses
principaux concurrents. Même si Carrefour a pu être leader à un moment
contrairement à Leclerc, des concurrents comme Auchan par exemple, sont très
puissants et rendent la pression concurrentielle très forte. Certains concurrents
développent des activités qui leur permettent de se démarquer et donc représentent
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d'autant plus un risque. Par exemple, Intermarché qui possède ses propres
fournisseurs et artisans. Ils contrôlent donc davantage leur gestion de distribution en
interne. Par ailleurs, le marché de la grande distribution s'est ouvert à de nouvelles
enseignes proposant des produits à prix cassés, les Hard-discount. Aujourd’hui
concurrencées par les hard-discount, les enseignes de grande distribution se doivent
de réagir notamment par la mise en place de politique de services à la clientèle
(livraison), en proposant des premiers prix et en accentuant la qualité des rayons
nouveaux. La pression concurrentielle est donc aujourd’hui très forte dans la grande
distribution.

Il convient maintenant d’analyser cette concurrence à l’aide du principe de la


concurrence pure et parfaite. Avant tout, il faut savoir que la concurrence pure et
parfaite comporte 5 conditions. Il faut qu’il y ait de nombreux offreurs, une
homogénéité des produits, une libre entrée ou sortie sur le marché, une information
parfaite et enfin une libre circulation des facteurs de production. Avec Carrefour, on
comprend très rapidement que sa concurrence comporte certaines de ces
conditions.
Premièrement, le marché de la grande distribution possède énormément d’offreurs.
En effet, il y a un grand nombre d’agents économiques qui constituent la
consommation finale des produits vendus par ces différentes enseignes. Le secteur
de la grande distribution est un marché de consommation de masse, où les clients
sont sans cesse sollicités et donc de plus en plus enclins à être infidèles. Étant un
élément important de la concurrence, c’est pourquoi les enseignes cherchent
aujourd’hui à fidéliser ces agents qui sont de plus en plus nombreux sur le marché.
De plus, sur ce marché, l’homogénéité des produits est plus que présente. Que ce
soit chez Carrefour, Leclerc, Auchan ou même les petites enseignes, la plupart des
produits recherchés par les agents seront les mêmes. C’est d’une part le principe de
la grande distribution. Notre entreprise Carrefour est donc une entreprise multi
produit. Cependant, aucune enseigne de la grande distribution alimentaire n'est
aussi engagée que Carrefour dans la transition alimentaire. Ses concurrents directs
proposent des marques bio, voir des sélections de produits bio mais pas de
programme aussi complet que Carrefour. Cela constitue donc un avantage
concurrentiel. En effet, la concurrence pousse les offreurs à satisfaire la demande.
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L'entrée libre sur le marché, elle, signifie que quiconque souhaite entrer dans une
certaine production peut le faire sans restriction ni délai, en entrant sur le marché et
donc en concurrence avec ceux qui sont déjà sur le marché. Ici, même si le marché
de la grande distribution a une très forte concurrence, de nouveaux entrants
essayent quand même de prendre place sur ce marché notamment avec la
tendance des produits bio. Néanmoins on constate tout de même des barrières à
l’entrée du marché. Par exemple, les marques à forte notoriété comme Carrefour ou
encore Leclerc constituent une barrière pour les nouveaux entrants. Il existe deux
types de barrières à l'entrée pour les nouveaux entrants. Il y a la barrière
administrative où les nouveaux entrants doivent suivre les procédures et les
réglementations administratives, et les barrières comportementales, qui sont des
actions des commerçants existants visant à empêcher l'arrivée de concurrents. Les
entreprises déjà présentes sur le marché créent des barrières à l'entrée en
s'organisant en oligopoles et en exploitant les avantages de coûts grâce aux
économies d'échelle, à l'innovation et aux brevets. Enfin, l'information est complète
et accessible via une application mobile qui fournit des informations sur la
composition, l'origine et d'autres impacts des produits de consommation.

Après avoir analysé la concurrence du marché de la grande distribution, à nous de


retrouver les différentes défaillances de ce marché. D’abord, on rappelle qu'une
défaillance du marché désigne une situation où les mécanismes de marché
n’aboutissent pas à des choix optimaux. Comme nous l’avons vu en cours, on
distingue les externalités positives et les externalités négatives qui constituent des
défaillances de marché. Dans la grande distribution, l’implantation de nouveaux
magasins est une externalité positive par exemple puisqu’elle créera de nouveaux
emplois et plus d’interactions sociales au sein du commerce. Il y a également le
phénomène du passager clandestin où nous pouvons citer des grèves ou encore
des fraudes qui ont eu lieu au sein de l’entreprise Carrefour.

Maintenant, il convient de décrire l'élasticité-prix de l’activité de notre enseigne


Carrefour. L’entreprise cherche à obtenir la plus grande part de marché ou le plus
grand bénéfice. Pour cela, elle met en place quelques stratégies. Elle utilise
principalement la stratégie de pénétration afin de favoriser la demande où elle fixe
un prix inférieur à celui de la concurrence directe. Il y a donc une baisse de la marge
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unitaire mais une hausse des quantités vendues et des parts de marchés. Carrefour
utilise une politique de prix bas avant le début de la nouvelle monnaie unique
"l'Euro". En lançant des campagnes de communication, Carrefour veut informer et
rassurer la clientèle sur la baisse des prix qui ne change rien à la qualité des
produits.

Pour finir, nous avons trouvé les ratios financiers de l’entreprise. Les ratios financiers
sont utilisés pour évaluer la structure, la stabilité et la santé financière d'une
entreprise. L'évolution de ces ratios bilanciels dans le temps fournit des informations
précieuses sur la performance, la liquidité, la rentabilité ou la capacité d'endettement
d'une entreprise. Pour Carrefour, sa capacité d’autofinancement est de -2,04%, son
endettement est de 0,50%, sa capitalisation est de 15,89% ou encore sa rentabilité
financière est de -63,8%.
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PARTIE DROIT

Nous allons maintenant analyser et présenter l’environnement juridique du Carrefour


de Rosny-sous-Bois. Pour ce faire, il convient de développer trois aspects : sa forme
juridique, un problème de droit et un document juridique interne à l’entreprise.
Pour commencer, le Carrefour de Rosny-sous-Bois est une personne morale de droit
privé. C’est-à-dire un groupement de personnes physiques doté de la personnalité
juridique faisant partie du droit privé qui est le droit qui s’occupe des particuliers. Il
s’agit d’une société commerciale qui a été créée le 1er février 2006. C’est un
établissement secondaire de la société Carrefour Hypermarché dont le siège social
est à Évry-Courcouronnes. Sa forme juridique est SAS donc une société par actions
simplifiée (voir annexe 1). Les SAS sont des sociétés commerciales qui ne peuvent
pas faire appel à l’épargne publique. Aujourd’hui, elles sont de plus en plus
appréciées en raison de la grande liberté d’organisation et de fonctionnement
qu’elles offrent à leurs associés. En effet, la majeure partie des règles qui régissent
la vie des SAS peuvent être librement définies dans les statuts des sociétés, seule la
désignation d’un président est obligatoire. Un autre facteur propre aux SAS qui
explique leurs succès est la protection accordée aux associés en matière de
patrimoine personnel. Leurs biens personnels ne pourront être saisis pour
rembourser les créanciers en cas de faillite de la société.
Dans le cas de la société Carrefour Hypermarché, le président est Bruno Lebon. Il
dispose des pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de la société à l’égard des
tiers. Il possède également la responsabilité civile et pénale pour les fautes
commises dans l’exercice de ses fonctions. La société est composée de 11 autres
membres et dirigeants du groupe et possède un capital social de 20 000 000€. De
plus, le Conseil d'administration Carrefour compte 15 administrateurs, dont 61%
d'administrateurs indépendants et 2 administrateurs représentant les salariés.

A présent, il convient d’exposer un problème de droit qu’à rencontrée notre société


au cours de sa carrière. Il s’agit du licenciement d’une employée qui était voilée.
Dans un premier temps, nous allons évoquer les faits, ensuite, nous allons formuler
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un problème de droit liée à cette affaire, et enfin, nous répondrons à ce problème


sous forme de cas pratique avec la méthode du cours.

Une salariée de l’entreprise Carrefour s’est vu licenciée par son employeur après
être revenue de son congé parental ou celle-ci à fait son grand retour en portant un
foulard assez discret sur la tête qui manifestait son appartenance à la religion
musulmane.
L’employeur estimait que ce comportement contrevenait à l’interdiction, formulée
dans le règlement intérieur de l’entreprise, du port de tout signe ostentatoire à
caractère politique, syndical et religieux pour les personnes en relation avec la
clientèle.

Le port du voile peut-il être une réel cause de licenciement au sein d’une entreprise?

L’article 9 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme mentionne que


“Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit
implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de
manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public
ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des
rites.
La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet d’autres
restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires,
dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l’ordre, de
la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d’autrui. “
Ainsi, ce droit implique la liberté de manifester sa religion par les pratiques et
l’accomplissement des rites qui visent plus particulièrement les vêtements religieux
traditionnels. Ainsi, le port du voile est protégé par la Convention Européenne des
Droits de l’Homme. Mais qu’en est-il de ce droit au sein d’une entreprise privée ?

Selon l’article L.1121-1 du Code du travail qui mentionne que “ Nul ne peut apporter
aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives de restrictions qui
ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à accomplir ni proportionnées au
but recherché “ , la restriction à un droit ou à une liberté n’est possible qu’à deux
conditions : la restriction doit être justifiée par la nature de la tâche à accomplir et la
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restriction à la liberté doit être proportionnée au but recherché. Cet article a été
prévu spécifiquement pour le règlement intérieur.

De plus, l’article L. 1321-2-1 du Code du travail nous informe également que “ Le


règlement intérieur peut contenir des dispositions inscrivant le principe de neutralité
et restreignant la manifestation des convictions des salariés si ces restrictions sont
justifiées par l’exercice d’autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités
du bon fonctionnement de l’entreprise et si elles sont proportionnées au but
recherché “. Dans le secteur privé, il faut savoir que la laïcité ne s’applique pas.
Ainsi, une entreprise privée ne peut donc pas inscrire dans son règlement intérieur
une clause générale de neutralité.
Le principe de neutralité implique la non-discrimination notamment en fonction de la
race, des opinions ou activités politiques, syndicales, des convictions religieuses,
philosophiques de l'agent.

Enfin, l’article L. 1132-1 du Code du travail est relatif à la discrimination et nous


mentionne que “ Aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de
recrutement ou de l’accès à un stage ou à une période de formation en entreprise,
aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure
discriminatoire, directe ou indirecte (…) notamment en matière de rémunération, au
sens de l’article L. 3221-3, de mesures d’intéressement ou de distribution d’actions,
de formation, de reclassement, d’affectation, de qualification, de classification, de
promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat en raison
de (…) de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une
ethnie, une nation ou une prétendue race, de ses opinions politiques, de ses
activités syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses (…) “

En l’espèce, la salariée portait un voile discret qui ne dérangeait ni la clientèle, ni


l’activité de l’entreprise. En sachant que Carrefour vend des produits qui sont liés à
la religion musulmane comme les rayons Halal par exemple, il serait encore plus
contradictoire de dire que le port du voile pose problème à la clientèle.
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D’après l’activité de l’entreprise, rien ne justifie une restriction sur un droit ou une
liberté. En effet, la salariée était simplement une caissière et ne faisait qu’exercer
son métier. Il s’agit donc d’un licenciement abusif. L’employeur n’avait aucune raison
de la licencier.

De plus, le règlement intérieur ne pouvant pas inscrire une clause générale de


neutralité (article L. 1321-2-1 du Code du travail), l’employeur n’a aucune défense
valable puisque son règlement ne suit pas la règle de droit applicable. Il est en faute
et on peut même parler de discrimination sur les convictions religieuses.

En parlant de discrimination, on rappel que les employeurs ne peuvent pas licenciée


un de leurs salariés et faire objet d’une discrimination vis-à-vis de leur appartenance
à une religion d’après l’article L. 1132-1 du Code du travail.

Pour conclure, le port du voile ne peut pas être une réel cause de licenciement s' il
n’y a rien qui justifie réellement la restriction du droit et de la liberté de porter ce
vêtement religieux. De même s’il y a également discrimination.

Maintenant que nous avons exposé ce problème de droit qui avait fait beaucoup
parler, il convient de relever de quelle branche et sous-branche du droit appartient-il.
Premièrement, en droit, on distingue 2 grandes branches qui se divisent donc en
sous-branche. Il s’agit du droit public et du droit privé. Dans le cas présent, il s’agit
du droit privé. Le droit privé correspond à l’ensemble des règles juridiques régissant
les rapports des particuliers entre eux.
Étant un problème de droit liant un salarié et un employeur, la sous-branche du droit
privé dans ce cas est donc le droit du travail. Le droit du travail est l’ensemble des
règles juridiques applicables aux relations de travail entre employeur et salariés
dans leurs aspects individuels.

Pour finir, nous allons donc présenter le règlement intérieur qui est un document
juridique interne à l’organisation et par ailleurs en lien avec notre problème de droit
(voir annexe 2).
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Nous avons uniquement affiché en annexe le préambule et l’article 18 concernant


les tenues de travail. Le règlement intérieur est un document créé par l’employeur de
l’organisation. Il fixe les règles de conduite et de discipline dans l’entreprise. Il définit
également la nature et l’échelle des sanctions que peut prendre l'employeur et est
donc propre à chaque entreprise.
L’article 18 du règlement intérieur de Carrefour est l’article que nous avons décidé
de souligner car il y figure le paragraphe qui nous informe sur les signes
ostentatoires au sein de l’organisation. On cite “ Il est rappelé que par respect pour
la clientèle et afin de ne choquer aucune des sensibilités qu’elle peut représenter, le
personnel en contact avec le public ne saurait porter de signes manifestement
ostentatoires à caractère politique, syndical ou religieux”. Ainsi, il implique pour les
salariés de ne pas porter de signes ostentatoires que l’entreprise et la clientèle
pourraient qualifier de “choquant”.
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ANNEXE 1: Sa forme juridique


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ANNEXE 2: Extrait du règlement intérieur lié au problème


de droit
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PARTIE MANAGEMENT
Nous allons maintenant entamer une présentation managériale du Carrefour de
Rosny-Sous-Bois. Dans un premier temps, nous allons caractériser l’organisation.
Ensuite, on va présenter les parties prenantes de l’entreprise puis la représentation
de sa structure sous forme d’organigramme. Nous allons par la suite analyser son
environnement à l’aide de PESTEL, et pour finir, nous allons présenter la démarche
RSE de l’organisation.

L’organisation Carrefour se caractérise de la manière suivante :


Le type : c’est une entreprise privée.
Ses finalités sont le profit et la pérennité. C’est une organisation à but lucratif qui a
également une finalité environnementale c’est-à-dire protéger l’environnement et
une finalité sociétale c’est-à-dire assurer le bien-être des différentes parties
prenantes.
Son activité est la grande distribution et particulièrement le commerce alimentaire.
C’est une activité commerciale.
Elle évolue dans le secteur tertiaire.
Son statut juridique : Carrefour est une SAS. La société par actions simplifiée est
une personne morale qui obéit aux règles des sociétés commerciales. Elle doit se
conformer aux dispositions communes à toutes les sociétés figurant dans le Code
civil ainsi qu’à celles prévues dans le Code de Commerce. Comme son nom
l’indique, elle est une forme de société par actions; au même titre que la SA ou la
SCA par exemple.
Sa taille : Carrefour est une grande entreprise car son nombre de salariés est
supérieur à 5000.
Le champ d’action géographique est international. Carrefour est présent dans
environ 30 pays.
Sa nationalité est française. Son siège social est situé à Evry-Courcouronnes.

Carrefour possède également plusieurs parties prenantes Une partie prenante


désigne tout acteur (individu, organisation, groupe) concerné par un projet, une
décision ou action, c'est-à-dire dont les intérêts sont affectés d'une façon ou d'une
autre par sa mise en place. Les parties prenantes internes de l’organisation sont les
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salariés, les actionnaires, les dirigeants, les syndicats et les partenaires. Les parties
prenantes externes sont les clients, les fournisseurs et les pouvoirs publics.

Sa structure :

L'organigramme a une structure fonctionnelle. Il y a une spécialisation pour les


postes, le directeur hiérarchique ne peut pas tout savoir, donc il y a un chef par
activité.

Lydia DELELIS, s'occupe des précommandes clients (commandes passées


quelques mois à l'avance), elle fait les ouvertures des nouveaux comptes clients, elle
gère sous la responsabilité de la Directrice des Ressources Humaines tout ce qui
concerne le personnel. Elle gère l'organisation de l'entreprise. Elle déclenche les
paiements des bulletins de paie.
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Laurent TYSSANDIER s'occupe de la logistique de transport, grâce au logiciel Anita


il obtient l'organisation de la tournée du jour, parfois il doit la modifier. Il décide quel
camion prendre, par rapport à la quantité de marchandise à livrer puis il organise le
chargement des camions. Il a sous sa responsabilité dix-sept chauffeurs de camion
et deux manutentionnaires qui chargent les camions pour les livraisons. Il dispose de
deux élévateurs et quinze camions (cinq à Montel Distribution et dix en location) qui
peuvent être frigorifiques si nécessaire.

Eric TOUSSAINT s'occupe de la gestion de l'entrepôt ELDPH. Il a sous sa


responsabilité quatorze préparateurs de commande et deux réceptionnaires qui
déchargent les camions. Il distribue les tâches entre les préparateurs et les
réceptionnaires, les supervise et les encadre. Il assure le bon fonctionnement de
l'entrepôt. Il prépare les commandes, il doit être polyvalent, si un employé de
l'entrepôt ou un chauffeur est absent il doit pouvoir le remplacer.

Gérard SAUCE s'occupe de la gestion du frais et du surgelé. Il a sous ses ordres


sept préparateurs pour le frais et un préparateur pour le surgelé. Ses fonctions sont
les mêmes que celles de monsieur Eric TOUSSAINT. Il y a beaucoup moins de
marchandises différentes mais les inventaires tournants parfois journaliers
demandent beaucoup de travail.

Jérôme LONGUET s'occupe des approvisionnements en ELDPH et établit la liste


des produits à commander aux fournisseurs. Il surveille l'état des stocks et passe
commande quand c'est nécessaire, son poste est important et difficile car son
objectif est de maintenir un stock minimum mais suffisant pour ne pas avoir une
rupture du stock.

Eric LETARD s'occupe des approvisionnements en frais et surgelé. Son travail est le
même que Jérôme LONGUET mais il est confronté à beaucoup plus de rigueur car
certaines denrées sont vite périssables.

Roger GHERBY, s'occupe de l'informatique. C'est lui qui m'a aidée à faire le schéma
sur les flux des données informatiques. Il fait une sauvegarde tous les jours des
informations du serveur de Montel Distribution. Il s'assure du bon fonctionnement du
réseau informatique. Il règle les problèmes lors de l'envoi par un client d'une
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commande par une ligne téléphonique à l'aide d'un boîtier symbole (on le passe sur
le code barre du produit et on tape la quantité désirée).

Constantin CARTA s'occupe des précommandes clients et des tarifs, il les modifie si
nécessaire et les expédie aux clients.

Monique DUBUS gère le personnel du service comptable, elle a sous sa


responsabilité deux personnes à la comptabilité fournisseurs (c'est à ce poste que je
me trouvais) et quatre personnes à la facturation clients. Elle gère la comptabilité
clients, elle prévoit les budgets. Elle établit avec le Directeur la comptabilité de fin de
mois. Elle est souvent en contact avec le directeur et le siège social.

La démarche RSE (responsabilité sociétale et environnementale) :


La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) se définit comme la contribution
volontaire des entreprises aux enjeux du développement durable, aussi bien dans
leurs activités que dans leurs interactions avec leurs parties prenantes. Elle
concerne trois domaines : environnemental, économique et sociétal.

La mission de Carrefour est de proposer à ses clients des produits qui répondent à
leurs attentes, d’une part en améliorant les pratiques agricoles et les processus de
fabrication, et, d’autre part, en limitant les impacts au niveau de ses sites. La
stratégie de Carrefour s’appuie principalement sur quatre axes:

Promouvoir et développer une agriculture durable: à travers le bio, l’agro-écologie et


le développement de solutions de financement vers des pratiques plus
respectueuses de la nature.

Assurer le maintien de la biodiversité pour les matières sensibles: Carrefour à pour


ambition de limiter l’impact de ses produits sur la biodiversité, à travers trois
principaux axes: la lutte contre la déforestation (huile de palme, bois& papier,
boeuf brésilien, cacao, soja etc.), la préservation des ressources halieutiques en
garantissant des méthodes de pêche soutenables et le développement de filières
textiles plus durables en particulier sur les étapes de production à risque (production
agricole par exemple pour le coton ou la viscose, teinturerie, tannerie, etc).
24

Développer l’éco-conception et l’économie circulaire des emballages: Le Groupe


souhaite en premier lieu réduire la quantité d’emballages mis sur le marché, en
particulier pour les emballages plastiques, et à améliorer l’usage et la fin de vie de
ceux qui restent nécessaires, en garantissant, par exemple, leur réutilisation ou leur
recyclabilité.

Limiter l’impact de ses sites sur la biodiversité: Carrefour vise à limiter au maximum
l’impact environnemental de ses sites. Chaque magasin, entrepôt ou plateforme
logistique est tenu de suivre et d’optimiser ses consommations d’eau et d’énergie, la
gestion de ses déchets, et de minimiser ses impacts sur les écosystèmes et la
biodiversité environnante.

Dans le domaine du climat :


En 2021, Carrefour a de nouveau rehaussé son ambition pour les émissions
directement liées à ses activités (scopes 1 et 2) et annonce un objectif de neutralité
carbone pour ses magasins d’ici 2040, avec une réduction alignée sur une trajectoire
1,5 °C de - 30% en 2025, - 50 % en 2030 et - 70 % en 2040 (vs 2019). Carrefour
annonce aussi la neutralité de ses activités de e-commerce d'ici 2030

Vis-à-vis des collaborateurs:


Carrefour offre des opportunités de développement et de carrière à ses
collaborateurs les plus engagés et permet à chacun d’exprimer pleinement son
potentiel. Cette culture du développement des talents et de la promotion interne est
soutenue par des dispositifs qui permettent de la renforcer et de concrétiser ces
opportunités d’ascension professionnelle à l’échelle.

Enfin, nous allons analyser l’environnement de l’entreprise à l’aide du mode


PESTEL:

OPPORTUNITÉS MENACES

POLITIQUE - Stabilité - Article du Code de


économique en la Consommation
France qui permet au
- Contrôle et consommateur
25

encadrement des d’avoir un


activités médiateur en cas
de différend avec
un professionnel

ECONOMIQUE - Hausse des achats - Baisse de la


online consommation due
- Omniprésence des à la chute du
grandes enseignes pouvoir d’achat
- La forte croissance des ménages
des pays - Variations des
émergents fait coûts sur certaines
surgir de nouveaux matières
marchés - Concurrence avec
les enseignes
Hard-Discount
- Le taux de
croissance de l’€
pourrait affecter la
consommation
- Coût du travail en
augmentation en
Europe

SOCIAL - Fidélisation des - Vieillissement de la


clients population et
- Recherche de augmentation du
meilleur prix nombre de
- Mieux manger et personnes
changements dépendants
d’habitudes
- Les magasins de
proximité attirent
les clients
26

TECHNOLOGIQUE - Hausse des


commerces
électroniques et
commerces via les
applications
mobiles
- Développement du
Drive,
Click&Collect et
des livraisons
- Applications
permettant de
scanner les
produits lors des
achats

ÉCOLOGIQUE - Beaucoup de
demandes de
produits bio
- Demandes de
produits issues du
commerce
équitable
- Etiquetage plus
transparent
- Lutte contre le
gaspillage
- Attention des
clients vis à vis du
développement
durable

LEGAL - Réglementation
entre fournisseurs
27

et distributeurs
- Loi Chatel : libre
concurrence et
baisse des prix
- Nouvelles
labellisation des
produits
28

PARTIE SOCIOLOGIE

Il convient maintenant d’analyser et de décrire l’environnement sociologique et


psychologique du Carrefour de Rosny-Sous-Bois. Dans un premier temps, nous
analyserons la population de l’organisation ainsi que ses acteurs internes et
externes. Ensuite, nous présenterons la personne que nous avons interviewée puis
nous finirons par décrire l’organisation formelle et informelle de l’entreprise.

Chez Carrefour, il y a aujourd’hui une très grande diversité. En effet, l’âge, l’origine,
le sexe, le handicap ou encore la qualification ne sont pas des facteurs de
discrimination au sein de l’entreprise. Le recrutement est très actif et tout candidat se
voit offrir des gages concrets d’être recruté, évalué, rémunéré et promu. L’entreprise
met en place une politique d’égalité des chances. L’égalité des chances est une
vision de l’égalité qui cherche à faire en sorte que les individus disposent des
“mêmes chances”, des mêmes opportunités de développement social,
indépendamment de leur origine sociale ou ethnique. Carrefour place au centre de
leur culture sociologique et managériale l’inclusion des publics fragiles et l’accès à
leurs emplois. Depuis 2021 par exemple, l’entreprise à décidé d’aider les jeunes
générations et à augmenter leurs chances à trouver des opportunités d’emploi
pérenne. Carrefour s’engage, plus que jamais, pour l'avenir professionnel des
jeunes.
Son ambition est donc de développer chaque jour une culture autour de l’acceptation
de la différence et de l’inclusion. La diversité est une richesse pour l’entreprise, un
levier de performance incontournable qui s’appuie sur les bénéfices d’une société
multiculturelle. On souligne également que Carrefour est engagé depuis plusieurs
années dans une politique d’égalité entre les femmes et les hommes. L’entreprise
accompagne l’évolution des collaborateurs, avec une attention particulière orientée
autour de la place des femmes qui représentent 60% des effectifs du Groupe.
Carrefour poursuit ses efforts au quotidien pour améliorer et pérenniser l’ensemble
des actions en faveur de l’égalité professionnelle.

En sociologie, un acteur social est un individu, un groupe, une association ou une


organisation qui intervient dans un espace social quelconque. Carrefour possède
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plusieurs acteurs internes et externes. En interne, il y a les employeurs, les salariés,


les syndicats et les ressources humaines. Il existe une hiérarchie entre eux afin de
formaliser les interactions. En effet, le service des ressources humaines joue le rôle
d’intermédiaire entre les employeurs et les salariés par exemple. Ou encore, les
syndicats ont le rôle de “négociateur” entre les dirigeants et les salariés. On constate
rapidement que l’entreprise a une communication très hiérarchisée. En externe, on
retrouve principalement les clients. Dans le cadre d’une démarche de dialogue
social, les salariés remontent leurs informations, contribuent à la dynamique et
échangent dans certaines conditions avec les dirigeants à travers l’organisation de
groupes d’expression directe. Les sujets de dialogues sociaux entre ces acteurs sont
nombreux : le salaire, la masse salariale, l’égalité professionnelle, les relations
collectives, ou encore, la durée du travail.

A présent, nous allons vous présenter une interview que nous avons mené au sein
de l’entreprise avec une jeune salariée nommée Léa.
Léa travaille au Carrefour de Rosny-Sous-Bois depuis cet été en tant qu’hôtesse de
caisse. Elle a aujourd’hui 19 ans et n’a malheureusement pas décrocher de diplôme.
Étant donc déscolarisé depuis 1 an, elle travaille temporairement à Carrefour afin de
se faire un peu d’argent. Les acteurs principaux avec qui elle travaille sont ses
collègues, le service RH et le responsable. Nous avons demandé à Léa quelle
représentation avait-elle de son métier et celle-ci nous a répondu qu’elle trouvait cela
ennuyant et qu’elle ne se voyait pas faire ce métier toute sa vie. Au niveaux des
différents acteurs, elle trouvait que le responsable avait tendance à être un peu
autoritaire avec les employés. Nous l’avons également questionner sur la motivation
au travail et celle-ci nous a expliqué que la plupart de ses collègues n’étaient pas
réellement là par choix mais plutôt par dépit. Beaucoup d’entre eux sont
malheureusement sans diplôme et se forcent à rester au sein de l’entreprise. La
motivation n’est donc pas très présente. Enfin, sur le plan organisationnel, les
relations entre les salariés et le responsable et le service RH sont généralement
formelles. Dans une organisation formelle, les intéractions, les rôles, les
responsabilités et les positions des acteurs ont tendance à être bien définis. Les
objectifs sont explicitement donnés. Chez Carrefour, il y a un organigramme bien
défini qui permet aux acteurs de voir leurs différents rôles et statuts au sein de
l’organisation. Aussi, les organisations formelles ont un ensemble de règles et de
30

règlements qui doivent être suivis par tous. L’entreprise possède un règlement bien
défini et propre à elle que tous les acteurs internes doivent respecter. Elle possède
également des interrelations mutuelles et définies entre les employés et les clients
qui sont établies par la hiérarchie. Enfin, les conditions de travail ont tendance à être
stables puisque les acteurs doivent atteindre un objectif donné.
Au niveau de l’organisation informelle, celle-ci se trouve uniquement chez les
salariés entre eux et chez les clients. Il n’y a pas de hiérarchie formelle et la
communication est plutôt spontanée. Ceci favorise une bonne ambiance de travail.
Leurs canaux de communication sont donc bel et bien non formels. Enfin,
l'organisation informelle est gérée sur la base des interactions personnelles des
personnes.
31

CONCLUSION
Pour clôturer notre travail, nous allons maintenant évoquer les points qui nous ont
surpris et qu’on a bien aimé apprendre.

Premièrement, sur le plan économique, nous avons pu découvrir et surtout


apprendre qu’il y avait de nombreuses différences entre les Supermarchés et les
Hypermarchés et donc de savoir que Carrefour fait partie des Hypermarchés. On en
a appris beaucoup sur le domaine et le marché de la distribution. Le plan
concurrentiel de cette organisation nous a également surpris car on ne pensait pas
que certaines enseignes étaient aussi bien placées sur le marché.

Sur le plan juridique, nous en avons appris un peu plus sur la forme juridique de
Carrefour et les SAS. La partie que nous avons le plus aimé réaliser était le cas
pratique notamment grâce au problème de droit qui abordait le licenciement d’une
femme voilée. On en a appris davantage sur les règles de droit traitant de ce cas. Le
fait que Carrefour ce soit retrouver dans ce type de problème juridique nous a
cependant très surpris.

Ensuite, sur le plan managérial, nous avons pu apprendre que Carrefour avait une
structure plutôt fonctionnelle et qu’il y a un chef par activité. Cela nous a également
surpris car on pensait qu’il y avait un seul dirigeant au sein de l’enseigne. Nous en
avons également appris davantage sur l’environnement économique et stratégique
de l’entreprise et c’était très intéressant à découvrir.

Enfin, sur le plan sociologique, l’interview que nous avons réalisée avec une
employée nous a beaucoup surpris. En effet, on a appris beaucoup de choses sur
l’organisation du groupe que ce soit sur le plan formelle ou informelle. Cependant, la
vision que l’employée a de son métier ne nous a pas surpris, on s’y attendait.

Ainsi, Carrefour est une organisation que nous avons aimé traiter et nous avons
appris beaucoup de choses sur ce type de secteur qui nous ont apporté davantage
de connaissance.

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