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code moodle :
Ce texte va nous montrer qqch de cruel, on voit dans cette scène l’anéantissement du fils
par le père pcq on voit bien que le fils ne peut rien dire sauf qq mots. Il ne peut plus parler,
se fait anéantir par son père
Diègue demande à Don Rodrigue, son fils, de prendre en duel Don Gomès (le terminator
de l’époque)
violence +++
remarques :
pronoms perso --
Don Diègue utilise le “je” pour parler de son fils et lui, comme s’ils ne formaient qu’un. Il
intègre son fils dans le “je”.
« venge-moi, venge-toi » identité du je et du tu
« va, cours, vole et nous venge »
usurpation de l’identité du fils dans l’emploi savant, habile du père des pronoms.
« je » = sujet, « tu » = objet ⇒ le père fait les questions et les réponses à son fils
« je connais ton amour »
avec/sans subordinations
courtes/longues
oppositions entre phrases longues/courtes ⇒ animation forte entre flot de parole et la
formule sèche == effet de dramatisation qui tient en éveil le spectateur
((l’art de la formule est important (brève et concentrée))
emploi de l’aphorisme (formule qui annonce une prétendue « vérité morale » avec le
minimum de moyens et le maximum d’intensité
phore → métaphore (mot q renvoie à autre chose, un autre horizon)
== élément porteur / horizon
== « plus l’offenseur est cher, et plus grande est l’offense »
= forcing intellectuel
= violence argumentative
formes de phrase --
affirmatives, interrogatives, exclamatives…
⇒ impératif
⇒ présent de vérité générale : aphorisme / temps de l’argumentation rhétorique au sens
péjoratif du terme => l’usage de la rhétorique sert à cacher l’indigence argumentative ou
l’abus de langage argumentatif
rythme --
formules-choc
rythme long/court
structures binaires : frappent, posent des parallélismes/antilogies (« meurs, ou tue » ;
«venge-toi, venge-moi»)
ternaires : développent en le ramassant un processus ou une action
prosodie : musicalité (assonance//allitérations)
3 PARTIES
°° approche de la situation de l’objet à étudier
°° formulation de l’hypothèse de problématique ⇒ suggérer/annoncer sur quelle crise est
posée l’objet d’étude
°° annonce du plan (parcours qui va ns permettre de répondre aux questions posées par
la pbm ; on annonce les étapes de l’investigation)
« philosopher c’est s’étonner devant le monde », commentaire = démarche d’étonnement
ne pas écraser le lecteur sous une masse d’infos (dates, mvt litté, données histo, bio..) ces
infos ne seront convoquées que si elles concernent la pbm que l’on a dégagée et donc
dans le CORPS du devoir.
Question générale
problematique
(1) Le sujet du Cid de Corneille est universellement connu, ce qu’on ne voit peut-être plus
sont les termes d’une violence qui s’abat sur les enfants, c’est-à-dire Rodrigue et
Chimène. La scène 5 de l’acte I est caractéristique/symptomatique à cet égard car c’est
moins un dialogue entre un père et son fils qu’une mise à mort du fils anticipée par le père.
(2) En effet, cette scène est posée sur une violence majeure. Rien dans cette scène ne
relève d’une relation parentale normale. Un père peut-il mettre à mort son fils de manière
assumée ? Quel type de violence s’exprime dans cette scène ? Quels étapes et procédés
construisent la violence de la scène ? (3) I. Infanticide II. Disparition du père III. Violence
intro rédigée :
--
Scène où peut naitre la gloire du fils pcq prend relais de son père
a priori, rapprochement père-fils (héroïsme militaire, soldat q prend relais du chef, honneur
familial repose sur le fils, enfants ont des devoirs familiaux avant leurs devoirs
individuels)
== dissolution des rapports entre pères et enfants
scène marquante de la pièce == donne à voir le coeur du sujet (fils se bat c/père de sa
fiancée), fait éclater la tragédie du Cid
mise à mort du fils par le père, mais pas pr une raison majeure == slmt pr satisfaire son
orgueil
arbitraire (raisons, justifications, manières) de la demande est d’une violence
scandaleuse
== vanité des pères, orgueils démesurés
(====== anamnèse (mnèse = mémoire, ana = rappel) = rappel des éléments importants
au brouillon)
intro =
°° idée générale contredite (éveiller l’intérêt du lecteur, situation de l’objet d’étude, pas de
résumé)
°° formulation de la pbm (question(s))
°° parcours de recherche (permet de résoudre/répondre au moins partiellement aux
questions de la pbm)
une œuvre fait craquer les jointures de la normalité = rien n’est normal dans une œuvre
(=on doit s’étonner de tout)
L’héroïsme est une valeur oubliée de nos jours, il semble mis à l’honneur dans la
pièce de Corneille, LE CID. La scène 5 de l’acte I semble résumer les valeurs
d’obéissance au père, au chef et au-delà au roi et à Dieu. Il se peut pourtant qu’à lire
attentivement ce tête-à-tête entre un père et un fils apparaisse quelque chose de moins
glorieux, de plus inquiétant, de plus important même que la simple question de l’héroïsme.
Effectivement, derrière les apparats de la gloire militaire et de l’obéissance filiale,
c’est peut-être l’indignité des pères et la mise à mort des enfants qui rend cette scène
unique. Au nom de quoi précisément le père envoie-t-il son fils au combat ? Que révèlent
les quelques réactions de Rodrigue ? S’agit-il finalement d’un ordre social hautement
régulé et hautement civilisé dont il est question ou bien assistons-nous à sa vérité
inhumaine et indécente ?
Pour revenir au texte, il faut s’interroger sur la place de la parole, il faut s’interroger
sur les arguments du père. S’agit-il d’un discours d’héroïsme ou d’une
phraséologie/rhétorique destiné à supprimer la parole de Rodrigue, et donc Rodrigue lui-
même ? Que reste-t-il des enfants et des pères à la fin de cette scène ?
== intérêt de la scène = traitant du sujet d’héroïsme, elle en propose peut-être une version
atténuée (l’héroïsme existe-t-il vrm?)
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Torquemada (Inquisiteur espagnol qui a brûlé des femmes considérées comme sorcières)
Miguel SERVET (auteur espagnol) brûlé par Calvin (à Genève)
Moyen-Âge = passion, dieu (spirituel, pas celui du vatican), richesses des légendes &
traditions,
refus des règles classiques venues du 17 e s (trois unités.., séparations entre les genres
(tragédie = héros, nobles, comédie = roturiers, non-nobles, bourgeois, gens du ppl)
Acte I, scène I ⇒ scène d’exposition (pose le lieu, les perso, leurs statuts sociaux,
première vision du spectateur)
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S7 __ CORRECTION DEVOIR
- les codes
- les registres => ‘la question du littéraire’
- les genres == Shakespeare, Cervantes, Dostoïevski
- le « picaresque » Apulée, ‘L’âne d’or’
interprétation ≠ subjectivité
⇒ distance par rapport au sujet
Quel langage est mobilisé dans ce récit et comment faut-il le lire ? Pourquoi ce choix de
langage travesti ?
Misérable = ne pas avoir d’autre langage que celui du pouvoir pr penser sa misère
réalité tellement crue que presque pas possible de la voir/dire
peut-être q la parodie guide mieux la réalité
SÉANCE DU 14.03
I. Prolégomènes (Avant-propos)
En 1919, les révolutions politiques s’inscrivent dans des révolutions esthétiques. On crée
de nouvelles techniques : le collage, l’image surréaliste, l’écriture automatique, le
simultanéisme (raconter plusieurs actions en même temps) => la démesure des villes
modernes (=New-York)
Citation + question
Paul VALÉRY écrit en 1919, « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que
nous sommes mortelles ». Que peut-on penser de cette affirmation et peut-on l’appliquer
aux crises contemporaines ?
Plan dialectique :
la dialectique platonicienne qui met en scène Socrate qui a l’art, par des
questions/réponses, de faire « accoucher les esprits », la maïeutique.
La dialectique permet d’aller vers la vérité => l’essence de la réalité == l’aléthéia (Lethé :
aux enfers grecs, fleuve de l’oubli = a- letheia)
(plus exacte)
a. On développe la thèse formulée par l’autorité jusqu’à ses plus lointaines et pertinentes
conséquences
b. On aborde les limites du propos étudié : ses zones d’ombre, ses a priori, ses points
négatifs, ses développements involontairement négatifs…
c. On reformule la citation, l’affirmation, l’idée posée par l’auteur de manière à en retirer
le meilleur, à l’universaliser mais dans des conditions actualisées
Dissertation = parcours à travers des savoirs, des références, le point de vue n’est pas
«personnel», il est argumenté.
Écrit-on :
convaincant ou convainquant ?
Navigant ou naviguant ?
Communiquant ou communicant ?
Reste la question des mots qui changent de voyelle ou auxquels il faut ajouter une voyelle
précédent (adjectif) / précédant (gérondif)
président (nom) / présidant (gérondif)
(ils) affligent (verbe)/ affligeant (gérondif)
séance du 21 mars
en réponse, l’artiste se réfugie dans l’art (donne lieu à des mouvements : symbolisme («
l’art pour l’art »)…)
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« Chant du moi »
— même constat que Baudelaire => le dandy = homme seul dans la foule (stés indus)
mais solution différente
→ « démocratie »
chez B corps = maudit (=prolétariat), Whitman corps = positif (anti-symbolisme)
XXe ≠ modernité
CCL :
modernité ≠ avant-garde
Octavio PAZ : le poète ne sert à rien, ne guide plus personne, poète marginalisé
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catholiques espagnols = + extrêmes que ceux européens
= requiem por un campesino
== religion = moyen de soumission
Poeta en Nueva York : NYC = capitale du 20e siècle, ville verticale (=tour de Babel)
dans la modernité réapparaissent les
malédictions bibliques
« L’aurore de New-York »
NYC = ville où tout fonctionne à l’envers, le désespoir dessine des fleurs (=Fleurs du Mal)
== ville moderne, ville maudite
== antithèse de la nature
== si jasmins apparaissent = production par l’angoisse
vers des jeux privés d’art, vers des sueurs sans fruit
= urbains privés d’humanité
= civilisation stérile mm qd elle s’adonne au plaisir, à l’art = art stérile
le jour est englouti ss les bruits et les chaines en défi impudique de science sans racines
= agression sans pudeur
= sans racine = ne sert à rien, sinon à accroître le malaise d’une modernité sans avenir
= aliénation collective
dans les faubourgs, des gens titubent d’insomnies
= NYC toujours allumée, ne dort jamais
= cosmopolite insomniaque
EXERCICES
1. courbe descendante
2. une personne descendant l’escalier
3. période précédant la PGM (COD) après un complément, => -ant (participe pst)
4. l’année précédente, (adj verbal)
5. une personne vraiment négligente (adj verbal)
6. policier négligeant la protection
7. les tendances socio-éco influant sur la destruction du monde
8. le PM n’est pas plus influent (adj substantivé)
9. suffoquant de colère, il prit la porte
10. l’air était suffoquant
les adj issus d’un verbe en -ger comme négliger, infliger, émerger, converger, affliger… ont
une terminaison en -ent
Pour la forme participe présent, ces mêmes verbes ont une forme en -ant, mais ajouter un
-e est obligatoire pour obtenir le son /j/
en néglig-e-ant
La Tour de Babel
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Chrétiens reconnaissent l’ancien + nouveau testament
1454 : imprimerie = Bible se répand
schisme chrétien : fin XVe
(Martin LUTHER traduit la Bible en langue nationale : allemand == protestantisme)
Fanatisme religieux espagnol qui va être attaqué par les philosophes des Lumières, les
Romantiques européens, etc.
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expression de la haine de soi comme la haine des autres pcq ‘‘homme est seul dans la
foule’’ (Baudelaire)
= condamnation de violence industrielle (résulte en les fascismes du XXe)
image d’un monde de surveillance généralisée
image conclusive de ville moderne qui ne dort jamais, qui ne s’arrête jamais (bruit,
lumière…) ≡ naufrage final général
aurore à new-york = contre-nature pcq pas de vie