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Introduction

Le droit pénal général c’est d’arriver après le droit pénal spécial et ça a consisté fait de trouver des règles
commune à toutes les infractions de droit pénal spécial. Par exemple le droit pénal général il a déterminé que les
différentes infractions pouvaient être classées selon leur gravité en crime, délit ou contravention. Si c’est très grave
c’est un crime comme le meurtre, le viol. Si c’est moyennement grave c’est un délit les violences le vol le trafic de
stupéfiant et si ce n’est pas grave c’est une contravention comme le fait de pas mettre la ceinture de sécurité, le fait
de ne pas respecter la vitesse ou un peu de signalisation. Donc ça c’est le droit pénal général qui s’est construit après
le droit pénal spécial en essayant de de dégager des règles communes pour pouvoir mieux comprendre et analyser
les infractions de droit pénal spécial.

La procédure pénale c’est ce qu’on appelle le droit pénal de forme. Le droit pénal de fond c’est le droit
pénal général du droit pénal spécial le droit pénal de forme c’est la procédure pénale et la procédure pénale c’est le
déroulement du procès pénal de l’ouverture de l‘enquête jusqu’à l’exécution de la sanction en passant par le
procès.

voilà les 3 matières que nous allons balayer ensemble pendant à peu près 16h.

Le droit pénal c’est un instrument de protection parce que le droit pénal spécial quand il crée un interdit, il
consacre une liberté ou une valeur qu’il veut protéger. Si je dis on n’a pas le droit de prendre ce qui n’est pas à nous
la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui le vote. Si je dis le vol c’est interdit, en disant le vol c’est interdit je
consacre une valeur qui est la propriété. Si je dis le viol c’est interdit, je consacre une valeur qui est le consentement
de l’autre à l’acte.

Le problème en général ce sont les règles communes aux différentes infractions de droit pénal spécial et
c'est le régime des peines. Le régime des peines il va être différent selon que l'infraction que j'ai commise est un
crime un délit ou une contravention. La procédure pénale c’est la manière de recueillir les preuves d’organiser le
procès et d’exécuter la sanction.

L’infraction, c’est un instrument de protection d’une valeur et derrière chaque infraction vous avez ce qu’on
appelle une valeur sociale protégée.

Comment en droit pénal et notamment en droit pénal spécial et général comment je vais protéger ma valeur
sociale, j’ai décidé que j’allais protéger on va travailler autour de 2 valeurs sociales la propriété et la vie on va pas
étudier toutes les infractions on va juste en prendre une ou 2 pour nous servir d’exemple.
Mon objectif en tant que société c’est de protéger la vie et la propriété. Pour pouvoir protéger les valeurs
sociales je dois faire de la criminologie et donc comprendre ce qu’on appelle le chemin du crime, il se dit en latin
l’iter criminis. Le chemin que je prends avant de porter atteinte à une valeur sociale. Là où vous avez ma valeur
sociale la vie et là vous avez le chemin que je vais prendre avant de porter atteinte à la vie. Ce chemin il comporte 4
étapes

Première étape l’idée criminelle, l’idée de faire infraction et des idées criminelles nous en avons tous nous
avons tous eu envie de tuer quelqu’un parce qu’il n’avait pas été gentil et ça depuis qu’on est tout petit.

Ensuite vous avez la résolution criminelle c’est que de l’idée on décide de passer à l’acte. Vous avez parfois
mais pas toujours des actes préparatoires c’est à dire que pour passer à l’acte il faut que je me prépare et puis après
vous avez la dernière phase qu’on appelle la phase d’exécution. Là vous êtes en train d’étrangler la personne à qui
vous vouliez porter à.

Prenons un exemple imaginons que là où je vis, j’ai un voisin au-dessus de moi qui fait beaucoup de bruit la
nuit. Moi je me lève tôt pour aller travailler et lui il ne travaille pas il fait la fête et toute la nuit il fait la fête et il garde
la journée et il rentre tard le soir et il me réveille. Moi gentiment je suis allé le voir plusieurs fois en lui disant ce que
vous pouvez faire moins de bruit il m'a dit oui oui oui oui et continue je suis allé voir la personne qui gère l’immeuble
ça n’a pas marché, je suis allé voir la police qui m’a dit on a d’autres choses à faire. Alors la nuit quand je n’arrive pas
à dormir parce qu’il fait du bruit j’ai validé de dire si je tue le voisin j’ai plus de temps et à force d’insomnie à cause
du bruit j’en viens à me dire je vais tuer le voisin pour ne plus avoir de vie. Donc là je passe à la résolution criminelle
et comme je ne dors pas , je réfléchis pour faire comment je vais faire pour le tuer et l’objectif c’est de pas me faire
prendre, alors je me dis je sais qu’il rentre tard le soir et donc du coup je vais l’attendre à 2h00 du matin 3h du matin
on y rentre, je veux l’attendre dans le hall de l’immeuble avec une hache et quand il arrive, ddxk et je coupe la tête
et la tête elle roule et il est mort et j’ai plus de bruit.

Donc là je suis dans ma résolution criminelle dire que je réfléchis à la manière que je vais utiliser et je me dis
il me faut une hache j’ai pas de hache et puis il faut que j’aie un effet de surprise donc il faudra que je ??? les
ampoules du hall d’entrée pour qu’il fasse nuit et qu’ils ne me voient pas et puis il faudra que je mette des gants
pour pas laisser d'empreinte. Je passe le lendemain quand les magasins dans les actes préparatoires je vais acheter
une hache, je vais acheter le soir je rentre et je dévisse l’ampoule je suis dans les actes prépara et les dernières
étapes phase d’exécution il est 2h du matin je suis derrière la porte du hall d’entrée, l’ampoule est dévissée, j’ai mes
gants ma hache le j’entends le voisin qui ouvre, il ouvre la porte coup de hache, la tête tombe, il est mort.

J’ai porté atteinte à la valeur sociale protégée j’ai commis un meurtre on pourrait même dire avec
préméditation c’est-à-dire que j’ai eu l’idée de commettre cette infraction longtemps avant de la connaître. C’est un
meurtre des préméditations, on appelle ça un assassinat et pour qu’il y ait préméditation (դիտավորություն) la
jurisprudence française dit qu’il faut qu’il y ait environ une demi-heure entre la résolution criminelle et la réalisation
de la, au moins une demi-heure pour pouvoir considérer que l’idée de faire une fraction avant de la comète et
l’assassinat c’est plus grave que le meurtre parce que ce n’est pas impulsif mais c’est réfléchi.

Comment le droit pénal spécial va réagir à cette iter criminis.

Tout d’abord il va créer une infraction matérielle. Il y a plusieurs types d’infractions c’est une notion de
droit pénal général. L’infraction matérielle c’est l’infraction qui est consommé avec une atteinte effective à la
valeur sociale protégée. L’infraction matérielle qui protège la vie elle est consommée quand il y a le meurtre.
L’infraction matérielle qui protège la propriété elle est consommée quand il y a le transfert de propriété.

Par exemple, je prends le sac à main de de cette jeune fille, je pars avec, il y a un transfert de propriété j’ai
commis un. L’infraction matérielle elle vient sanctionner l’atteinte à la valeur sociale protégée et elle constitue un
instrument de protection de la valeur sociale protégée parce que la plupart des gens, parce qu’ils savent que c’est
interdit ils ne vont pas le faire. Si on a tous eu envie de tuer quelqu’un ou plus simplement de voler quelqu’un voler
quelque chose qui nous faisait envie on l’a pas fait parce qu’on sait que c’est interdit et que si on le fait on risque
d'aller en prison.

Donc le droit pénal spécial c’est un instrument de protection, parce que en créant l’interdit il dissuade les
gens de réaliser le comportement et comme ça ils protègent. Donc l’infraction de matériel pour la plupart des gens
elle va être protectrice parce qu’elle va nous dissuader de tuer mais par rapport à mon cas et mon voisin bruyant
certes si on me retrouve je vais être sanctionné pour avoir tué mon voisin, mais mon voisin il reste mort et donc du
coup on se dit que l’infraction matérielle elle n’est pas forcément très efficace parce qu’elle intervient une fois que
l’atteinte est commise et si on prend un type d’infraction qui nous fait très peur, je pense à tous mais
particulièrement en France, c’est le terrorisme. En France on a eu beaucoup de de terroristes mais il y a une dizaine
d’années, le terroriste qui vient faire un attentat et qu’il se fait exploser en même temps que les gens qui le tuent
l’infraction matérielle il s’en fou. On ne va pas récupérer les morceaux du corps pour faire un procès et donc là on se
dit que l’infraction matérielle elle est impuissante, elle est inefficace.

Alors le législateur, il a créé ce qu’on appelle des infractions formelles. L’infraction formelle elle intervient
plutôt sur le chemin du crime et elle va permettre de sanctionner sans qu’il y a une atteinte effective à la valeur
sociale protégée. L’infraction formelle c’est une infraction allégée dans les sens que le résultat n’a pas besoin de se
commettre, l’atteinte effective à la valeur sociale protégée n’a pas besoin de se commettre pour que l’infraction soit
constituée. Dans les atteintes à la vie en infraction formelle on a l’empoisonnement ( թունավորում) .
L’empoisonnement c’est le fait d’administrer de manière volontaire une substance de nature à donner la mort.
L’empoisonnement ce n’est pas donné du poison qui tue l'empoisonnement c'est de donner du poison qui peut tuer
et si la personne meurt ou elle ne meurt pas, l’infraction est constituée une tentative.

Les tentatives c’est autre chose, mais qui revient au même c’est à dire que par rapport à mon infraction
matérielle on a créé un mécanisme qui permet de sanctionner même si l’infraction n’a pas marché. Par exemple
j’attendais mon voisin pour le tuer j’étais tout près mes gants ma hache lumière éteinte, mon voisin a une mobylette
et ce jour-là il rentre avec son casque et moi je mets mon coup de hache et je tape dans le casque alors j’estime le
casque je fais un ddsh (այստեղ նա ձայնարկում է) dans le casque, mais je ne le tue pas est-ce que on va
pouvoir dire comme il n’est pas mort il y a rien non on va dire il est pas mort mais c’est une tentative de meurtre et
donc du coup je vais être sanctionné comme si je l’avais tué. C’est le mécanisme de la tentative.

La tentative d’infraction matérielle c’est une infraction matérielle qui n’a pas marché je n’ai pas atteint le
résultat.

Quand j’étais policier j’ai travaillé à Paris sur les violences urbaines et on avait un phénomène particulier
c’était les bagarres très violentes entre sri-lankais. Beaucoup de personnes du Sri Lanka ont quitté le Sri Lanka qui
est un pays en guerre et ils viennent à Paris dans un quartier qui s’appelle le quartier de la gare du Nord où il y a des
réseaux de passeurs, parce que leurs et les réseaux de passeurs se mènent pour prendre le contrôle du secteur et
donc pouvoir être les seuls à faire passer les gens en Grande-Bretagne et donc les seuls à récupérer l’or et les
bagarres étaient très violentes à coups de sabres japonais de machettes de marteaux avec régulièrement des gens
qui étaient très brisés et je me rappelle d’une bagarre où il y en a un qui a pris un marteau pour taper sur la tête d’un
autre, un marteau tout 9, le manche du marteau s’est cassé et l’autre n’est pas bon miraculeux beaucoup de
marteaux sur la tête on casse le manche vraiment fort ça n’a pas tué ça a cassé le marteau. Eh bien c’est une
tentative de meurtre, mettre un coup de marteau sur la tête de quelqu’un c’est un acte de nature à donner la
mort et donc même si le résultat ne se produit pas. On va considérer que c’est un une tentative de donc je vous ai
montré mon infraction formelle et je vous ai donné l'exemple de l’empoisonner.

Parfois le législateur pour vraiment protéger ma valeur sociale il va créer des infractions obstacles.
L’infraction obstacle, elle va intervenir avant la phase d’exécution ( կատարման փուլից առաջ) , elle va
intervenir au niveau des actes préparatoires. L’infraction obstacle, elle va permettre devenir sanctionner quelque
chose de très éloigné de l’infraction finale. Par exemple dans la lutte contre le terrorisme, nous avons la participation
à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes terroristes. Je suis un futur terroriste je vais
prendre des cours de pilotage d’avion comme le 11 septembre, je vais récupérer le plan d’un petit aéroport qu’on
peut venir cambrioler et prendre voler un avion et je vais avoir chez moi des plans de repérage d’immeubles que je
pourrais percuter en avion. Eh bien je vais pouvoir être poursuivi alors que je suis que dans les actes de
préparatoires je vais pouvoir être poursuivi pour une participation à une association de malfaiteurs en relation avec
une entreprise théorique, ok donc ça c’est un mécanisme de protection très efficace et très éloigné de la valeur
sociale protégée.
Alors nous en avons des exemples d’infractions obstacles, par exemple le port d’arme. Le fait de me
balader dans la rue avec un couteau ou avec un pistolet c’est interdit. C’est dangereux pour les populations parce
que je pourrais tuer quelqu’un. L’objectif c’est d’éviter que je tue quelqu’un donc je vais éviter l’infraction matérielle
du shoot ou du coup de couteau et comme je veux éviter cette infraction matérielle je vais regarder sur le chemin du
crime, c’est quoi les actes préparatoires bah c’est plus facile de tuer avec un pistolet et un couteau tueur main donc
les actes préparatoires c’est le fait d'avoir sur soi un pistolet ou un couteau donc je vais créer une infraction obstacle
qui est le fait de d’avoir transporté ou porté une arme.

Donc c’est une infraction obstacle autre infraction obstacle le fait de rouler en ayant picoler ( հարբել ) ,
rouler en étant ivre. En France on aime bien boire des canons on aime bien on aime bien être ivre et du coup on a
beaucoup d’infractions comme ça sur le fait de prendre le volant en ayant consommé de l’alcool.

Est-ce que à chaque fois que je prends le volant en ayant consommé de l’alcool est ce que je tue quelqu’un ?

-parfois souvent même j’arrive à rentrer chez moi sans tuer personne à commencer par moi, mais pour le
législateur prendre le volant en ayant bu ça me met sur le chemin du crime qui peut conduire à ce que je porte
atteinte à la vie de quelqu’un.

On va voir qu’en droit pénal spécial les infractions elles ont toujours la même structure. Chaque infraction
elle s’applique dans un contexte, par exemple pour qu’il y ait un meurtre il faut qu’il y a une personne humaine
vivante, je ne peux pas tuer un mort et si jamais je tue une mouche, ce n’est pas un, donc c’est le contexte. Dans ce
contexte il y a un comportement le meurtre c’est dans le contexte où j’ai une personne humaine vivante de
volontairement donner la et les infractions elles ont parfois une variable ce qu’on appelle le résultat et le résultat
dans le meurtre c’est la mort. Une infraction formelle c’est une infraction dont la structure est comme ça c’est-à-dire
qu’il n’a pas de variable donc pour constituer une infraction il faut que vous validiez tous les critères et quand je
disais que l’infraction formelle c’est une infraction allégée et elle est allégée parce que j’ai pas de variable.

Elle est plus facile à constituer y va-t-il d'autres questions en matière de liberté publique si je son l'infraction
matérielle je protège les libertés publiques parce que je vais sanctionner que quand je crée un dommage plus je
sanctionne tôt sur le chemin du crime plus je suis dans une société sécuritaire. En droit pénal nous avons une
recherche permanente entre 2 intérêts inconciliables qui sont qui sont sécurités et libérés et on essaie de trouver le
curseur pour savoir comment on va faire primer sécurité ou liberté, le plus protecteur des libertés c’est de
sanctionner que les infractions matérielles, parce que c’est pas parce que j’ai un couteau dans ma poche qui me sert
pour couper mon saucisson et préparer mon casse-croûte que je vais aller poignarder quelqu’un dans la et le fait de
m’interdire d’avoir un couteau dans la poche alors que je vais devant la personne c’est une atteinte à ma liberté.

Il y a une limite qu’il ne faut pas franchir c’est le procès d’intention, c’est à dire qu’on ne doit pas
sanctionner quelqu’un pour une idée criminelle ou une seule résolution criminelle et parfois la limite est ténue entre
la résolution criminelle et les actes préparatoires. Est-ce que parce que je suis en colère contre la société est ce que
le fait de me renseigner sur comment faire une bombe en allant consulter un site internet ou est-ce que regarder un
site qui fait l’apologie du terrorisme qui dit c’est bien de tuer les gens à la gloire de Allah par exemple mais et ce que
ça c’est interdit ou pas et ce est-ce qu’on est dans le procès d’intention ou est-ce qu’on est dans les actes
préparatoires. Ce n’est pas toujours évidente c’est la jurisprudence qui va poser là.

La définition des 3 infractions

L’infraction matérielle c’est l’infraction dont le résultat constitue une atteinte effective à la valeur sociale
protégée, par exemple le meurtre, le vol

Նյութական իրավախախտում այն իրավախախտումն է, որի արդյունքը պահպանվող


սոցիալական արժեքի նկատմամբ փաստացի ոտնձգությունն է

L’infraction formelle c’est l’infraction dont la matérialité ne contient pas le résultat redouté à l’origine de
l’incrimination par exemple l’empoisonnent

L'Infraction obstacle ce sont des comportements qui n’engendre pas en eux-mêmes de troubles pour l’ordre
social mais qui sont malgré tout érigé en infraction dans un but de prévention sociale parce qu’ils sont dangereux par
exemple brûler un feu quand je suis en voiture c’est pas parce que je brûle un feu à 2h du matin quand y a personne
que je vais avoir un accident et tuer quelqu’un mais on l’interdit parce que si je commence à brûler des feux j’ai plus
de chances d’avoir un accident et si j’ai un accident j’ai des risques de tuer quelqu’un.

Comme mon infraction obstacle elle est très éloignée de ma valeur sociale protégée finale, la valeur sociale
protégée par l’infraction obstacle ce n’est pas la même que cet-là. Le fait de ne pas avoir le droit de brûler les feux et
le fait de pas avoir le droit de conduire en étant ivre la valeur sociale c’est pas la vie, parce que je suis très éloigné
d’une atteinte. La valeur sociale c’est la sécurité.
Alors si vous voulez faire du droit pénal spécial, la première chose à faire et quand vous avez un texte
d’infraction c’est d’identifier quelle est la valeur sociale protégée, parce que parfois un même comportement vous
pouvez hésiter entre plusieurs qualifications et quand on hésite entre plusieurs qualifications, c’est la valeur sociale
protégée qui peut vous aider.

Il y a des infractions qu’on appelle des infractions naturelles qui existent dans quasiment toutes les sociétés
et qui ont quasiment toujours existé. Il est facile de trouver la valeur sociale protégée c’est intuitive. Le meurtre c’est
facile c’est la vie le vol c’est facile c’est la propriété et puis y a des infractions plus artificielles plus récentes, par
exemple le faux. Je fais un faux diplôme. Le faux ça protège quelle valeur sociale protégée la diffamation
(զրպարտություն). La diffamation c’est de dire des choses sur quelqu’un qui porte atteinte à son honneur à sa
considération je vais par exemple dire que tel homme politique c’est un voleur et qu’il a pris de l’argent à l’état vous
voyez ça peut être de la diffamation.

Alors quels sont à votre avis les valeurs sociales protégées pour le faux et la diffamation ?

- La dignité, la confiance publique parce que il y a des documents et quand on les voit on leur
fait confiance, les papiers d’identité par ex si vous avez un papier qui dit que vous vous appelez Joseph
comme le papier dit vous appelez Joseph tout le monde pense que vous appelez Joseph et on fait confiance
au papier sur le fait que vous vous appelez Josette. Si vous avez un diplôme qui dit que vous êtes docteur Eh
bien on fait confiance au diplôme et parce que vous dites que vous êtes docteur Eh bien on va accepter de se
déshabiller de se laisser toucher parce que vous êtes docteur. Donc c’est la confiance publique et donc là on
voit qu’il y a des infractions que c’est facile et les infractions qui sont très complique.

Alors il y a des petites choses qui peuvent nous aider à trouver la valeur sociale protégée et que c’est
quelque d’essentiel déjà il faut savoir comment et structurer le code pénal code pénal c’est un livre et pour lire le
livre il faut savoir comment il est organisé

Structure du code pénal


Le code pénal il est divisé en 5L. Le premier livre c’est le droit pénal général donc le livre premier tous les
articles qui commencent par un sont 4 125 44 voilà tous les articles qui commencent par un ce sont des arts droits
pénal général donc de règles communes à un certain nombre d’infractions.

Le livre 2 toutes les infractions qui commencent par 2 le livre 2 Eh bien ce sont les atteintes aux personnes, le
meurtre c’est 221-1

Le livre 3 ce sont les atteintes aux biens, le livre 4 ce sont les atteintes à la nation l’état et la paix publique. Le
terrorisme, la fausse monnaie, la corruption de fonctionnaires et le faux c’est dans le livre 4 et dans le livre 5 on l’a
mis les infractions qu’on ne savait pas où mettre ailleurs il y en a très peu dans le livre 5 on va retrouver les mauvais
traitements surs.

Une fois que vous avez vu le livre vous avez des sous-titres qui vous permettent d’affiner la valeur sociale
protégée.

Il va déterminer le degré d’attainte.

Est-ce que ce comportement il fait un peu de tort, beaucoup de tort à la personne. Il y a par exemple la
sécurité des personnes ça fait moins de tort que l’intégrité physique des personnes je mets une gifle ou je mets une
main sur les fesse ça fait moins de tort que je tue la personne, donc on va déterminer l'Intensité d’atteinte à la
personne.

J’ai porté atteinte à son intégrité physique, j’ai porté atteinte à son intégrité morale par exemple j’ai porté
atteinte avec le harcèlement j’ai porté atteinte à sa vie on détermine le degré d’atteinte et après on va déterminer
les manières dont on a porté atteinte à la personne. Parce que en droit pénal nous avons un principe
d'Interprétation stricte et un principe de l’égalité criminelle on aurait pu dire et mon cours serait fait en 1h on aurait
pu dire dans le code pénal`

Toute atteinte à la vie d’autrui et voici de 30 ans. Je vais d’une infraction non c’est pas comme ça qu’on a on
a fait autrement on veut protéger la vie d’autrui on identifie des comportements qui peuvent porter atteinte à la vie
d’autrui et on incrimine comportement par comportement. Parce que le droit pénal il essaye d’être précis et d’être
subtil.
Je vous ai donné l’exemple de mon voisin bruyant ou je vais le tuer parce qu’il m’empêche de dormir je ne
dois pas appréhender juridiquement de la même manière ce comportement en sortant de la fac tout à l’heure je vais
regarder mon téléphone pour voir si ma femme a essayé de me joindre et en regardant mon téléphone je vais pas
voir une petite mamie toute fatiguée et je vais la percuter et mamie elle va tomber elle va se taper la têtes sur le
trottoir elle va mourir. Je ne peux pas incriminer la même manière le fait de tuer mamie sans faire attention et le fait
de mettre un coup de hache à mon voisin que je prépare depuis des semaines. C’est pour ça que je ne peux pas
raisonner en disant toute atteinte à la vie et passible de 30 ans je peux pas faire ça parce que c’est pas assez subtil
c’est pas assez précis, alors je vais faire une catégorie des atteintes à la vie et je vais incriminer différemment
plusieurs comportements qui portent atteinte à la vie en étant le plus subtil possible pour pouvoir tenir compte des
différences d’état d’esprit et le fait de tuer mamie en la percutant c’est beaucoup moins grave que le fait de de tuer
le voisin d’un coup de hache après y avoir réfléchi.

Alors on en vient à la légalité criminelle.

Le premier article du code pénal c’est l’article 111-1 qui nous dit :

Les infractions pénales sont classées, suivant leur gravité, en crimes, délits et contraventions.

l’article 111-2 nous dit que la loi elle doit créer les interdits criminels et délictuels et fixer les peines et ça
c’est une conséquence de la Constitution française de l’article 34 de la Constitution française qui dit que les choses
les plus importantes c’est le domaine de la loi les choses les moins importantes c’est le domaine du règlement une
séparation des pouvoirs et donc les crimes et les délits c’est le domaine de la loi.

Les contraventions c’est le domaine du règlement, nous allons dire c’est quoi la différence, la différence est
par rapport à la sanction encourue : je ne peux pas avoir d’emprisonnement pour des contraventions.

Les contraventions, les sanctions c’est que des amendes ou des peines complémentaires, comme le fait de
retirer le permis ou d’obliger à faire un travail d’intérêt général. Pour une contravention je ne peux pas aller en
prison. Et donc l’alinéa 2 de l’article 111- 2 nous dit que le règlement détermine les contraventions et fixe les peines
applicables à ceux qui commettent les contraventions.

L’article 111- 2 nous dit ce qui relève de la loi ce qui relève du règlement 111- 3 est une application d’un principe
ancien et quasiment universel qui est le principe de la légalité qui dit que : je ne peux pas punir quelqu’un pour un
crime ou pour un délit qui n’existait pas quand il l’a commis.
111-2 du C.P

• La loi détermine les crimes et délits et fixe les peines applicables à leurs auteurs.

• Le règlement détermine les contraventions et fixe, dans les limites et selon les distinctions établies
par la loi, les peines applicables aux contrevenants.
Parce que le droit pénal est un droit de protection et pas un droit de répression. Si le droit pénal est un droit
de répression je constate que quelqu’un fait quelque chose de mal, je crée une loi et je le punis mon objectif c’est de
punir facile mais mon objectif c’est pas ça mon objectif c’est je veux qu’il arrive quelque chose de mal j’identifie la
manière dont on pourrait procéder pour avoir ce résultat et j’interdis ce comportement et comme ça en interdisant
le comportement la plupart des gens ne vont pas commettre le comportement et donc du coup je vais protéger ma
valeur.

Le principe de l’égalité criminelle nous montre que la philosophie du droit pénal c’est une philosophie de
protection et pas de répression et l’article 111- 3 nous dit :

Nul ne peut être puni pour un crime ou pour un délit dont les éléments ne sont pas définis par la loi ou pour
une contravention dont les éléments ne sont pas définis par le règlement.

Il faut qu’il y ait un interdit avant de pouvoir sanctionner et l’alinéa 2 nous dit la même chose en nous disant
que : je ne peux pas prononcer une peine qui n’était pas prévu avant que je commette le comportement, c’est à dire
que il y a 2 étages dans la fusée première étage c’est je ne peux pas sanctionner pour quelque chose qui était
autorisé et la 2e étage c’est je ne peux pas prononcer une peine même si le comportement était déjà interdit une
peine qui n’existait pas au moment où j’ai commis l’infraction, parce que la philosophie du droit pénal c’est partir du
principe que les gens ont un libre qu’il décide ce que il faut.

La philosophie du droit pénal elle est à l’opposé du déterminisme social, on part du principe en droit pénal
que les gens font des choix et donc à un moment donné les gens peuvent décider un choix ils peuvent dire :

- moi je n’ai pas de perspective d’avenir, je l’ai décidé de vendre de la drogue pour pouvoir gagner de
l’argent parce que je ne veux pas aller travailler par exemple au McDonald, parce que la vendre de la drogue c’est
plus intéressant et je le fais en choix éclairé, je le fais en sachant que vendre de la drogue c’est passible de 10 ans
d'emprisonnement, je ne peux pas si la personne qui a vendu de la drogue la drogue a été prise par un enfant qui a
fait une overdose ça a été médiatisé tout le monde est pas content on ne peut pas dire bah du coup cette personne
qui a vendu de la drogue on ne va pas la condamner à 10 ans on va lui couper la tête, non je ne veux pas parce que je
reviendrai à prononcer une peine qui n’existait pas au moment où la personne a commis l’infraction en partant du
principe que la personne si elle commet l’infraction c’est qu’elle a fait un choix et elle a fait un choix éclairé vu que
nul n’est censé ignorer la loi entre le fait de savoir que c’était pas autorisé et le fait de savoir à quoi on s’expose.

Par exemple je ne sais pas si vous avez ça en Arménie, je pense, nous en France quand on se gare dans la rue
il faut payer un parcmètre et si on ne paye pas on peut avoir une amende.

Parfois parce qu’on est pressé parce qu’on ne trouve pas l’horodateur on choisit de ne pas payer le
parcmètre en se disant je suis pas sûr d’avoir une amende et puis si j’ai une amende l’amende allait de 20 ou 30€, ce
n’est pas dramatique je suis prêt à payer 20 ou 30,00€ on fait un choix éclairé si demain on change la loi en disant Eh
quand vous avez garé votre voiture c’était 20 ou 30€ mais maintenant c’est 2 ans d’emprisonnement donc du coup
on va vous donner 2 ans. Ce n’est pas possible.
Ce qui va avec le principe de l’égalité, c’est le principe d’interprétation stricte, donc il doit y avoir un texte
qui interdit le comportement, il faut que ce texte il soit précis et il faut toujours que j’interprète le texte dans les
sens le plus favorable aux prévenus.

Un petit cas pratique

Imaginons qu’un groupe d’étudiants pour s’amuser, fans font la fête ils ont plus quelques merdes et ils
décident de rajouter un cadenas sur un vélo qui n’est pas un vélo dans la rue qui est attaché et ils vont rajouter un
cadenas dessus.

Comment vous qualifieriez ce comportement en droit pénal spécial ?

- Soustraction frauduleuse de la chose d’autrui et la destruction dégradation où détérioration


d’un bien appartenant à qui est puni de 2 ans d’emprisonnement et de 30000€ d’amende sauf s’il n’en est
résulté qu’un dommage léger, le législateur estime que si la dégradation fait qu’un petit dommage alors ça
devient une contravention de 5e classe et donc la sanction c’est pas l'emprisonnement c'est 1500€
d'amende. Alors c'est quoi une dégradation légère c’est une appréciation jurisprudentielle et la
jurisprudence dit qu’un dommage y compris entre 750 et 1500€ c’est un dommage léger, par exemple si je
règle une voiture on peut considérer que c’est un dommage léger et je vais encourir que 1500€ d’amende et
non pas 2 ans de prison.

Cours 2
Connaître l’intention ça veut dire d’aller dans la tête de la personne et connaître l'intention c'est quelque chose de
compliqué parce que ça veut dire qu'on va dans le cerveau de la personne et ça on ne peut pas le faire donc on ne
peut pas se baser uniquement sur ce qu'elle est. C'est à dire que l'intention on ne peut pas la déterminer par rapport
à ce que nous dit la personne mais on va la déterminer par rapport à ce qu'on peut percevoir des faits.

La solution de cas pratique.

Article 322-1`

I. - La destruction, la dégradation ou la détérioration d'un bien appartenant à autrui est punie de deux ans
d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende, sauf s'il n'en est résulté qu'un dommage léger.

Alors, la loi pénale est d'interprétation stricte c'est le corollaire de la légalité criminelle.

• 111-2 du C.P
• La loi détermine les crimes et délits et fixe les peines applicables à leurs auteurs.
• Le règlement détermine les contraventions et fixe, dans les limites et selon les distinctions établies
par la loi, les peines applicables aux contrevenants.
• 111-3 du C.P
• Nul ne peut être puni pour un crime ou pour un délit dont les éléments ne sont pas définis par la loi,
ou pour une contravention dont les éléments ne sont pas définis par le règlement.
• Nul ne peut être puni d'une peine qui n'est pas prévue par la loi, si l'infraction est un crime ou un
délit, ou par le règlement, si l'infraction est une contravention.
• 111-4 du C.P
• La loi pénale est d'interprétation stricte.
• Art. 7 al. 1er CEDH : Pas de peine sans loi
• Nul ne peut être condamné pour une action ou une omission qui, au moment où elle a été commise,
ne constituait pas une infraction d'après le droit national ou international. De même il n'est infligé
aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'infraction a été commise.

Alors, ça veut dire que pour satisfaire l'interprétation stricte et afin de protéger la vie des personnes je vais
incriminer séparément le meurtre `le fait de donner volontairement la mort à autrui, le coup de hache, je n’ai pas
fait attention j'ai percuté mamie et mamie comme je l'ai percuté et bien elle est morte et enfin l'empoisonnement
j'ai donné du poison à quelqu'un et je le tue. Je fais 3 infractions pour la même valeur sociale protégée pour
satisfaire et la légalité criminelle et l'interprétation stricte.

De la même manière quand je protège l'intégrité physique je vais la protéger à travers les violences volontaires ( j'ai
mis un coup de poing), a travers les violences involontaire ( j’ai bousculé et j’ai blessé sans faire extrait) et puis on a
l'administration de substances nuisibles en France. On a considéré que par exemple quelqu'un qui avait le sida qui
savait qu'il avait le sida d'avoir un rapport sexuelle non protégé volontairement avec quelqu'un en lui disant je n'ai
pas le sida et lui transmet le sida- c'était une administration de substance nuisible et puis si je prends ma valeur
sociale obstacle à ma sécurité des personnes alors ma sécurité des personnes je vais la protéger avec le port d'armes
le fait de conduire en ayant consommé de l'alcool le fait de respecter les taux.

Selon l’article 111-1`

Les infractions pénales sont classées, suivant leur gravité, en crimes, délits et contraventions.

Et comment je sais si c'est un crime, un délit ou une contravention ?


- Je le sais par rapport à la peine qui est fixée par la loi.
Si c'est l’amende jusqu’à 1500€ - c’est contreventions
Si c’est l'emprisonnement jusqu'à 10 ans - c'est un délit
Si c'est la réclusion criminelle plus de 10 ans -c'est un crime

Alors le fait de déterminer que tel comportement relève un crime, d'un délit, d'une contravention ça peut évoluer
dans la société, c'est-à-dire qu'on peut avoir un comportement qui est considéré comme très grave et puis le
législateur dit finalement ce n’est pas si grave que ça et on va le transformer d'un délit, en contravention. Par
exemple en France on est en train petit à petit de rendre moins grave la consommation de cannabis pas parce que
on pense que le comportement n’est pas grave non parce qu'on n'arrive pas à lutter parce que la guerre elle est
perdue et comme la guerre elle est perdue et qu'on n'arrive pas on se dit plutôt que de faire des procédures pour
des délits qui sont des procédures très lourdes pour ne pas arriver à sanctionner après on va faire des procédures
pour des contraventions et du coup on pourra sanctionner plus. Je sanctionne moins fort pour sanctionner plus en
quantité. A l'inverse vous avez parfois des faits qui passent de délictuelles à criminels, qui se passe de
contraventionnel à délictuelles, parce que la société estime qu'un comportement qu’elle ne jugeait pas grave
devient grave c'est typiquement le cas des atteintes à l'environnement. Avant les atteintes à l'environnement
c'étaient des contraventions et maintenant on a commencé à être transformé en délit parce qu'on prend en compte
l'importance de l'environnement et donc du coup on trouve que les comportements sont plus graves. Donc ce que
vous devez comprendre de cela c'est que la classification elle est évolutive, elle peut changer.

C’est quoi la conséquence de cette classification ?


Cette classification a un impact par rapport aux notions constitutionnelles du domaine de la loi et du domaine de
règlement article 34 et 37 de la Constitution qui font que les crimes et les délits relèvent de la loi et les
contraventions relèvent du règlement.
Alors, cette classification en crime, délit, contravention va avoir un impact sur les règles de droit pénal général. Je
vous ai dit les règles de droit pénal général elles ont cette particularité qu'elles sont communes à plusieurs
infractions. Si les règles de droit pénal général c'est justement les règles communes à plusieurs types d'infractions ça
ne veut pas dire que c'est des règles qui sont communes à toutes les infractions. Par exemple on vous dit que la
tentative de fait de commettre une infraction mais de pas avoir le résultat j'ai voulu tuer le voisin il avait mis son
casque, il n’est pas mort. Donc la tentative punissable pour tous les crimes et pour les délits où la loi le prévoit.

Nyut internetic `

La tentative est l'activité tendant à la perpétration d'une infraction. C'est l'acte accompli en vue de commettre
une infraction mais qui ne produit pas le résultat voulu par son auteur.

Les conditions de la tentative en droit pénal sont définies par l'article 121-5 du Code pénal. Aux termes de cet
article, la tentative d'infraction est constituée dès lors que, manifestée par un commencement d'exécution, elle
n'a été suspendue ou n'a manqué son effet qu'en raison de circonstances indépendantes de la volonté de son
auteur.

Deux conditions doivent donc être réunies pour que la tentative d'une infraction soit punissable : un
commencement d'exécution et l'absence de désistement volontaire. կատարման սկիզբը և կամավոր
հրաժարման բացակայությունը:

Le commencement d'exécution

Le commencement d'exécution de l'infraction est caractérisé par un acte matériel. Il se distingue de la


simple résolution criminelle. Exemple : la seule idée (intention) de commettre un cambriolage, sans
commencement d'exécution, ne suffit pas pour caractériser la tentative de vol.

Le commencement d'exécution se distingue aussi des actes préparatoires qui ne sont pas punissables car
trop équivoques. Exemple : l'achat d'une arme à feu ne suffit pas pour caractériser une tentative
d'assassinat.

Dans la jurisprudence, le commencement d'exécution est défini comme « les actes tendant directement au délit et
accomplis dans l'intention de le commettre »

L'absence de désistement volontaire

Si le désistement de l'agent est volontaire, c'est-à-dire s'il se ravise de lui-même, sans y avoir été poussé ou
contraint, la tentative n'est pas punissable. Ce désistement doit en outre être antérieur à la consommation
de l'infraction.

En revanche, dès lors que le désistement de l'agent été provoqué par une influence extérieure, on
considère qu'il n'est pas volontaire. La tentative est dans ce cas punissable car s'il avait pu, il serait allé au
bout de son projet.

Donc il faut que la loi dise que la tentative d’une telle infraction délictuelle elle est punie ou elle n’est pas punie.
Pour les contraventions ` pas de tentative ( velo-i orinaky).
C'est important parce que si jamais on en venait à considérer que mettre un cadenas ( կողպեք դնել ) sur un vélo
c'est une dégradation et comme c'est un petit dommage c'est une dégradation contraventionnelle. Ça veut dire que
si la police arrive parce que mon groupe d'étudiants s'amuse à rajouter des cadenas sur les vélos il trouve ça très
drôle donc du coup ils le font souvent et du coup la police elle est informée, y a plein de gens qui se plaignent et la
police fait une enquête et essayer de les attraper et si un jour ils arrivent devant un étudiant qui est en train de
mettre , mais l’infraction n'est pas finie , on est dans une tentative et si on part du principe que c'est une dégradation
légère c'est une tentative de contravention - relaxe ,il n'y a pas d'infraction.

La complicité c'est l'infraction commise à plusieurs.


Krkin nyut inetic`
La complicité (Մեղսակցություն) est une forme de participation criminelle par laquelle un individu, le complice,
aide, en toute connaissance de cause, une autre personne à accomplir un acte délictueux. Le complice ne commet
pas lui-même l'infraction. Il n'intervient qu'à titre secondaire dans la réalisation de l'acte qui est commis par l'auteur
principal.

Deux séries de conditions doivent être remplies pour que la complicité soit punissable : un fait principal punissable
et une participation intentionnelle du complice à ce fait délictueux (հիմնական պատժելի արարքը և
հանցակցի դիտավորյալ մասնակցությունն այդ հանցավոր արարքին )

Première condition : un fait principal punissable

Le fait principal punissable dont l'individu se rend complice doit tomber sous le coup de la loi pénale. Autrement dit,
il doit s'agir d'une infraction. Հիմնական պատժելի արարքը, որի հանցակիցն է անձը, պետք է
ենթարկվի քրեական օրենքին: Այլ կերպ ասած, դա պետք է լինի հանցագործություն

Seconde condition : une participation intentionnelle

Les formes de complicité en droit pénal

En vertu de l'article 121-7 du Code pénal, la complicité peut prendre plusieurs formes : l'aide ou
l'assistance qui facilite la préparation ou la consommation de l'infraction. Il doit s'agir d'un acte positif qui
consiste le plus souvent dans la fourniture de moyens permettant la réalisation de l'infraction principale.

Il peut s’agit de la provocation à commettre l'infraction ou la fourniture d'instructions pour la commettre.


L'article 121-7 du Code pénal précise que ce type de complicité peut prendre la forme de don, promesse,
menace, ordre, abus d'autorité ou de pouvoir.

Dans ce cas, le complice est l'instigateur : il donne des instructions à une autre personne qui accomplit
l'infraction. Այս դեպքում հանցակիցը դրդիչ է. նա ցուցումներ է տալիս մեկ այլ անձի, ով
հանցագործություն է կատարում:

Il y a 2 types de complicités` l'aide ou l'assistance. La complicité matérielle je fais le guet (պահակ) pendant que
tu mets le cadenas, j'ai un magasin de vélos je te donne les cadenas pour les rajouter, puis il y a la complicité
intellectuelle qu'on appelle la complicité par instigation c'est là c'est le donneur d'ordre ( je te donne l'ordre d'aller
mettre un cadenas, je te paye pour mettre des cadenas, je te menace si tu vas pas rajouter des cadenas sur le vélo
du professeur parce qu'il est pas gentil euh Eh bien je te casserai la figure).

Complicité par aide ou assistance ne s’applique que pour les crimes et délits alors que la complicité par instigation
s’applique pour les 3 types d’infractions.

Alors, pas de complicité par aide ou assistance pour les contraventions. Donc vous êtes en train et vous avez fini de
mettre un cadenas sur un vélo, pendant qu’un copain fait le guet pour voir si la police n'arrive pas. La police était
cachée, elle vous arrête, celui qui a mis le cadenas il a fait la contravention dégradation légère , celui qui fait le guet
rien du tout, parce que c'est une complicité de contravention.

La complicité intellectuelle la complicité par instigation elle s'applique pour les 3 types d'infractions. La complicité
par instigation ça marche pour crime, délit, contravention. La complicité par aide et l’assistance` je fais le guet
pendant que mon copain il met le cadenas sur le vélo il n'y a pas d'infraction pour le complice. J’ai un chauffeur je
suis riche, je suis pressé et il y a un feu rouge, je dit au chauffeur gril le feu je suis pressé.
Est-que je peux être suivi pour mon ordonnance ?
- oui, parce que c'est la complicité par instigation, c'est un ordre, ce n’est pas de l'aide ou assistance c'est un ordre
de commettre une infraction et il est obligé de le faire et du coup c'est moi qui suis responsable.

L’intention c'est l’état d’ésprit qu’on a quand on commet l’infraction. Դիտավորությունն այն հոգեվիճակն
է, որում մենք գտնվում ենք հանցագործություն կատարելիս:

Il n'y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre. Attention il faut distinguer imputabilité et
culpabilité. Les crimes sont nécessairement intentionnels, les délits peuvent être non intentionnels et les
contraventions sont purement matérielles. Հանցագործություններն անպայմանորեն դիտավորյալ
են, հանցագործությունները կարող են լինել ոչ դիտավորյալ , իսկ հանցագործությունները
զուտ նյութական բնույթ են կրում:

Ça ne veut pas dire qu'il y a pas d'intention pour les contraventions ça veut dire qu'on s'en fout de l'intention pour
les contraventions parce que c'est de l'infraction pénale, parce que c'est du contentieux de masse contraventions et
dés lorsque l'infraction matériellement elle est commise, vous êtes sanctione , c'est-à-dire que si vous n’avez pas
payé votre parcmètre parce que vous pensiez que c'était gratuit ou le stationnement parce que le panneau payant
avait été relevé que vous ayez pas une intention de commettre l'infraction on s'en fout parce que c'est purement
matériel. Donc là on voit un autre élément de la distinction crime et délit de contravention c'est par rapport à
l'intention.

Je vous ai parlé tout à l'heure des infractions volontaire et involontaire ( je tue mon voisin ses volontaires , je
bouscule mamie, elle tombe c'est involontaire) les crimes qui sont les plus graves c'est forcément des infractions
volontaires, pour les délits vous avez des délits intentionnels et des délits non intentionnels, les contraventions on
s'en fout, c'est purement matériel.

La structure des infractions ` le contexte, le comportement, la variable ( le résultat). Je vous ai dit l'infraction
matérielle y a tout ça ( toutes les éléments) l'infraction formelle il n'y a pas la variable, y a pas le résultat. Et dans le
comportement vous avez un élément matériel et un élément moral, et dans la contravention que vous n’avez pas
l'élément morale, la contravention c'est un contexte et un élément matériel. Le contexte stationnement veillant
l'élément matériel, je me suis garé sur le stationnement payer et je n’ai pas payé voilà l'intention on s'en fout le fait
que je me suis garé sur un endroit interdit la contravention.

Les règles d'application du droit pénal

Donc l'application du droit pénal dans l'espace et dans l'espace de la guerre, dans les pays qui sont pas le territoire
français. Les règles d'application du droit pénal dans l'espace vont varier selon que j'ai à faire à un crime ou un délit
ou une contravention. Par exemple le principe de l'application du droit pénal dans l'espace c'est de dire que
normalement ce qui intéresse le droit pénal français c'est les infractions commises en France.

La première question qu'on se pose c'est quel droit j'applique , qui est compétent pour juger et puis après y a la
question de comment exécuter la décision, comment je récupère le suspect s'il est parti. ( stex xosuma mandat
d’arreti-i masin, hisheq l’ue-i dasy ) .

Selon la gravité de l'infraction l'application du droit pénal dans l'espace ne sera pas la même. Autre distinction c'est
par rapport à une notion qui est les causes d'irresponsabilité pénale. D'abord je trouve une infraction, ensuite il faut
trouver les auteurs de l’infraction commise et parfois l’infraction commise par quelqu'un ne va pas entraîner sa
responsabilité parce que soit il avait une bonne raison de commettre l'infraction et l'infraction devient légitime soit
s'il n'avait pas de bonnes raisons de commettre d'infraction il peut arriver qu'il soit pas responsable pour une cause
d'irresponsabilité par exemple s'il est fou. On ne juge pas les fous et on ne condamne pas les fous. On a une
responsabilité pénale à cause de la légitime défense et la légitime défense en droit français on va distinguer selon
l’atteinte qu’on subit et une atteinte sur ma personne ou sur mes biens. Si c'est une atteinte sur ma personne quel
que soit le type d'atteinte une contravention, un délit, un crime je suis en état de légitime défense, si jamais je me
défends. Donc quelqu'un dans la rue vient donner une claque je peux l'attraper le mettre au sol et appeler la police
mettre une claque à quelqu'un dans la rue c'est une contravention. Ça devient un délit que si j'ai une interruption
totale de travail qui dépasse 8 jours, nous pour distinguer les violences on va se tenir compte du dommage, donc
violence légère une claque un jour d'été ( ?) ` contravention.
Pour la légitime défense des biens on vous dit que je suis en légitime défense que si l'atteinte à mon bien est un
crime ou un délit. C'est à dire que si j'ai vu quelqu'un qui est en train de rajouter un cadenas sur mon vélo-
contravention et que je tape dessus, je le cogne par terre et je voulais pas le tuer mais je voulais le maîtriser pour
pas qu'il mette un cadenas parce que j'étais en colère pas de légitime défense parce que c'est une contravention et
face à une atteinte aux biens contraventionnel je ne peux pas porter atteinte à la vie, parce que j'ai un conflit de
valeurs. Si on porte atteinte à mon intégrité physique c'est ma personne je peux porter atteinte à l'intégrité
physique ou à la vie si on porte atteinte à ma propriété je ne peux pas porter atteinte à la vie en face parce que la
propriété c'est plus faible que la vie.

Krkin nyut inetic`

La légitime défense permet de se défendre, de protéger quelqu'un ou un bien, lors d'une attaque immédiate par une
personne.

Les moyens utilisés lors de cette défense sont interdits dans une autre situation. C'est la justice qui vérifie si la
riposte, utilisée pour se défendre, est un cas de légitime défense.

Pour que la légitime défense existe, les 5 conditions suivantes doivent être réunies :

 L'attaque doit être injustifiée, c'est-à-dire sans motif valable


 La défense doit se faire pour soi ou pour une autre personne
 La défense doit être immédiate
 La défense doit être nécessaire à sa protection, c'est-à-dire que la seule solution est la riposte
 La défense doit être proportionnelle, c'est-à-dire égale à la gravité de l'attaque

Il existe une condition supplémentaire sur la défense d'un bien. Cette défense ne doit pas avoir pour conséquence
un homicide volontaire, c'est-à-dire entraîner la mort d'une personne.

La légitime défense concerne toutes les parties : auteur, coauteur et complice.

Preuve de la légitime défense

C'est à celui qui invoque l'état de légitime défense d'en rapporter la preuve.

Néanmoins, la légitime défense est supposée existante dans les cas suivants :

 La nuit, dans un lieu habité, une personne repousse une personne entrée par effraction: Usage de la force
pour pénétrer dans un endroit fermé, violence ou ruse
 Une personne lutte contre le vol ou le pillage fait avec violence

L'instruction - l'enquête préliminaire, l’enquête de flagrance est une enquête particulière pour des faits graves et
actuels et on a l'information judiciaire avec le juge d'instruction. նախաքննությունը, դեպքի վայրի
հետաքննությունը լուրջ և ընթացիկ իրադարձությունների հատուկ հետաքննություն է , և
մենք ունենք դատական տեղեկատվություն քննչական դատավորի հետ:

Nyut inetic `
La loi distingue deux types d’enquête : l’enquête dite préliminaire, qui constitue le régime de droit commun,
et l’enquête dite de flagrance, qui confère plus de prérogatives aux forces de police mais qui ne peut être
ouverte que si certaines conditions sont réunies.

En premier lieu, conformément à l’article 67 du Code de procédure pénale, l’enquête de flagrance ne peut


être ouverte que si les faits constituent un crime ou un délit puni d’une peine d’emprisonnement.
La flagrance (Ակնհայտություն) doit également être caractérisée. En effet, il ressort de l’article 53, alinéa 1er, du
Code de procédure pénale, qu’est qualifié de délit flagrant, le délit « qui se commet actuellement, ou qui vient de se
commettre ». Il y a également délit flagrant lorsque, « dans un temps très voisin de l’action, la personne soupçonnée
est poursuivie par la clameur publique, ou est trouvée en possession d’objets, ou présente des traces ou indices,
laissant penser qu’elle a participé au crime ou au délit ». որը կատարվում է ներկայումս կամ որը
պարզապես կատարվել է": Կա նաև ակնհայտ իրավախախտում, երբ " գործընթացին շատ
մոտ ժամանակահատվածում կասկածվող անձը հետապնդվում է հասարակության կողմից ,
կամ նրա մոտ հայտնաբերվում են առարկաներ, կամ նա ներկայացնում է հետքեր կամ
ապացույցներ, որոնք ենթադրում են, որ նա մասնակցել է հանցագործությանը կամ
իրավախախտմանը

Il convient donc, pour caractériser l’état de flagrance, d’établir deux conditions, tenant l’une à un critère temporel,
l’autre à un critère d’apparence :

Le critère temporel : Si la lettre de la loi fait clairement référence à une telle condition, évoquant un crime ou un
délit « qui se commet actuellement, ou qui vient de se commettre » ou se plaçant « dans un temps très voisin de
l’action », le législateur n’a en revanche fourni aucune indication quant au temps au-delà duquel il ne peut y avoir
fragrance.
Au vu de la jurisprudence constante de la Cour de cassation, il est admis que l’enquête de flagrance ne peut
concerner que les faits qui se sont déroulés moins de quarante-huit heures avant le moment où ils sont portés à la
connaissance de la police.
Le critère d’apparence : Selon la Cour de cassation, « pour pouvoir agir en enquête de flagrance, les officiers de
police judiciaire doivent avoir eu connaissance, au préalable, d’indices apparents d’un comportement révélant
l’existence d’une infraction en train de se commettre ou qui vient d’être commise » (Cass. crim., 12 mai 1992, Bull.
crim. n° 187) հանցագործության վայրում հետաքննություն անցկացնելու հնարավորություն
ունենալու համար դատական ոստիկանության աշխատակիցները պետք է նախապես
տեղյակ լինեն կատարված կամ պարզապես կատարված հանցագործության առկայության
մասին վկայող վարքագծի ակնհայտ նշանների մասին
A cet égard, on sait que les faits dénoncés de manière anonyme ne peuvent justifier l’ouverture que d’une enquête
préliminaire (Cass. crim., 2 févr. 1988, Bull. crim. n° 52), sauf à ce que ces informations soient confortées par des
vérifications apportant des indices précis et concordants. Այս կապակցությամբ հայտնի է, որ անանուն
կերպով Հաղորդված փաստերը կարող են հիմք հանդիսանալ միայն նախնական
քննություն սկսելու համար, եթե այդ տեղեկատվությունը չհաստատվի ճշգրիտ և
համաձայնեցված ապացույցներ տվող ստուգումներով

A défaut de réunir ces trois conditions, l’enquête ouverte doit nécessairement être sous la forme préliminaire.
L’enquête préliminaire est régie par les articles 75 à 78 du Code de procédure pénale. Elle peut être ouverte soit sur
instructions du procureur de la République, soit d’office:

Avart ineti nyutin.

L'instruction elle est obligatoire pour les crimes.

La classification salon la gravité elle va influer aussi sur les règles du procès et sur la juridiction compétente. Si c'est
un crime, c'est la cour d'assises qui est compétente, c'est la cour d'assises c'est un jury populaire 6 jurés 3 magistrats
professionnels. Si c'est un délit c'est le tribunal correctionnel, si c'est une contravention c'est le tribunal de police.
La juridiction n'est pas la même selon que c'est un crime, délit ou une contravention et les règles du procès ne sont
pas même. Alors, cette classification qui est choisi par le code pénal et qui a son importance hein parce que c'est le
premier article du code pénal cette classification c'est un choix, mais il existe d'autres classifications on peut utiliser
parfois pour analyser mes infractions de droit pénal spécial on se rappelle que le but de ces classifications de droit
pénal général c'est de pouvoir faire une analyse d'infraction de droit pénal spécial. On a des classifications selon la
nature l'infraction de droit commun, l'infraction militaire, politique ou terroriste.
L’infraction militaire est un manquement à la discipline des armées et consistant soit en un comportement incriminé
uniquement à titre militaire (désertion), soit une infraction de droit commun commise par un militaire (outrage), soit
une infraction portant atteinte à une V.S.P militaire (outrage au drapeau);

L'outrage au drapeau c'est une nouvelle infraction en droit pénal il y a quelques années. L’outrage de drapeau c'est
suite à un événement médiatique vous avez un artiste qui s’est photographié tout nu en train de s'essuyer les
faise( chem jogum inch bara asum ) avec le drapeau français et la question qu'on s'était posée c'est quoi l’infraction
applicable. Le drapeau c'était le sien il avait acheté un drapeau français , donc ça peut pas être une dégradation du
bien d'autrui c'est son bien et donc du coup on était embêté parce qu'avec l'application stricte du droit pénal on
n'avait pas d'infraction pour ça et pour autant c'est quelque chose qui peut être choquant vous avez des gens qui
risquent leur vie vous avez des gens qui meurent pour la défense d'un drapeau pour la défense d'un pays et d'avoir
quelqu'un qui se dit artiste et qui s'essuie les ****** avec un drapeau ça peut blesser en fait.

Un décret n°2010-835 du 21 juillet 2010, publié au JO le 23 juillet 2011 sanctionne l’outrage au drapeau français
d’une amende de 1500€.
Ce décret fait suite à un scandale relatif au cliché d’un homme, fesses nue, s’essuyant dans le drapeau français.
Ce cliché avait été pris dans le cadre d’un concours organisé par la Fnac de Nice dont le thème était le
«politiquement incorrect».

C'est quoi l'intérêt de classer les infractions selon leur nature et bien c'est parce que selon la nature de l'infraction
indépendamment de la gravité selon la nature de l'infraction vous pouvez avoir des règles spéciales en termes de
juridiction vous avez des juridictions militaires pour juger des infractions militaires et en matière aussi de peine une
infraction militaire vous pouvez avoir une peine de rétrogradation on vous enlève un grade ce que vous n'avez pas
pour les autres infractions.

L’infraction politique est une infraction commise par son auteur dans un but idéologique (attroupement, atteinte
aux intérêts fondamentaux de la nation) ;

Vous voyez en ce moment en France je pense vous l'avez vu il y a plein de grèves à cause des retraites il y a plein de
de manifestations avec des gens qu'on appelle des Black blocs c'est des ultras gauches qui viennent pour tout casser
qui essayent de de blesser les policiers qui essaye de brûler les banques voilà ça ces infractions c'est les infractions
politiques parce que les gens qui font ça c'est dans une démarche révolutionnaire une démarche politique extrême
gauche de vouloir renverser la société capitaliste pour pouvoir instaurer une nouvelle société et donc vous avez des
règles particulières qui s'impliquent à ces instructions.

Classer les infractions ?


POURQUOI DONC

• Le Droit pénal n’est pas uniforme et ce sont ces classifications, ces subtilités qui permettent d’essayer de
comprendre pourquoi il est autant à géométrie variable dans toutes ces facettes.

Nayel slide 24 ev 25
RÉCIPROQUEMENT

-La classification des infractions permet de classer les infractions par familles et d’expliquer que le droit pénal par
souci de justice, de justesse soit à géométrie variable selon la famille à laquelle il s’applique.

– La classification selon la gravité permet de comprendre un mouvement de balancier qui consiste à


recourir à des moyens de preuves plus attentatoires aux libertés publiques pour caractériser les
infractions les plus graves et prononcer des sanctions plus importantes.
– Corrélativement, ce caractère plus attentatoire aux intérêts du délinquant est contrebalancé par des
garanties et des droits plus importants avec la limite toute particulière et très intéressante de la
criminalité organisée.

– Les contraventions, parce qu’elles ne sont pas graves et qu’elles ne conduisent qu’à des amendes
sont démontrées par des modes de preuve quasi incontestable et le contrevenant est bien démuni
face à une système administrativo-judiciaire qui ne lui laisse peut de possibilités de se défendre.
D’ailleurs historiquement, les lois de 1791 organisaient les tribunaux de police comme des
juridictions administratives. Ce n’est que plus tard que les contraventions ont intégré le Code pénal
mais l’unité de façade entre crime, délit et contravention ne résiste pas à l’analyse où l’on constate
que le droit pénal des contraventions est tellement affranchie des grands principes du droit pénal
que l’on peut se demander si son rattachement au droit pénal est adapté (c’est du droit répressif,
punitif, disciplinaire).

On a aussi de nouvelles classifications évidemment qui est importante en procédure pénale qui est la distinction
entre ce qu'on appelle les infractions qui relèvent du droit commun et les infractions qui relèvent de la criminalité
organisée. Et cette classification elle est importante parce que si je suis en criminalité organisée j'aurais des pouvoirs
d'enquête plus forts que si je suis en droit commune.

L'application de la loi pénale dans le temps

On va parler maintenant de l'application de pénal dans le temps. L'application de la loi pénale dans le temps on voit
que c'est une conséquence du principe de la légalité criminelle. On avait dit il ne peut pas y avoir d'infraction si le
comportement il n’est pas interdit avant que je le commis je ne peux pas prononcer de peine qui était pas prévue
par la loi avant que je le commis. Et la conséquence ce sont les règles d'application de la loi pénale dans le temps.

Le plus important là-dessus c'est d'arriver à déterminer quand est-ce que j'ai un conflit de lois dans le temps en gros
on va se poser ces questions si on a identifié qu'on a un problème et quand est-ce que j'ai un problème j'ai un
problème si entre le moment où l'infraction elle se commet et le moment où la décision de jugement est définitive si
j'ai une loi qui change. Là j'ai un problème parce que du coup je vais me poser la question de quelle est la loi que
j'avais donc si c'est le cas dans notre cas pratique dans votre vie professionnelle vous devez dire conflit de lois dans
le temps qu'est-ce que j'applique.

L'article 112- 1 et l'article 7 CEDH ` Sont seuls punissables les faits constitutifs d'une infraction à la date à laquelle ils
ont été commis. ( nayel slide 26,27..)

Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date.

Donc ça c'est le principe de la non-rétroactivité de la loi nouvelle si j'ai un conflit de loi dans le temps le principe
c'est que j'appris la loi ancienne la loi qui était en vigueur au moment de la commission des faits. C’est valable pour
le droit pénal de fond, parce que c'est l'incrimination, l'interdit c'est le droit pénal spécial et la peine ça c'est du droit
pénal de fond droit pénal général droit pénal spécial principe non rétroactif. Il y a une exception c'est ce qu'on
appelle la rétroactivité in mitius.

Toutefois, les dispositions nouvelles s'appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n'ayant
pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu'elles sont moins sévères que les
dispositions anciennes.

Lorsqu'elles sont moins sévères que les dispositions anciennes donc le principe c'est que j'applique la loi en vigueur
au moment de la commission des faits mais si la loi nouvelle elle est plus douce je vais en faire bénéficier de la
personne tout de suite et j'appliquerai la loi et ça c'est une application de l'article 7CEDH.
Pour les lois de forme les lois de forme c'est la procédure pour les lois de forme les nouvelles lois s'applique
immédiatement je vous ai dit la procédure c'est extrêmement compliquée c'est extrêmement compliqué la
procédure et en plus le législateur il n'arrive pas à trouver le bon curseur entre sécurité et liberté ce qui fait que nous
en France on doit avoir 2 lois de procédure par an 2 fois par an on modifie un peu la procédure donc les règles
changent tout le temps et comme entre la commission des faits et le jugement définitif s'écouler des années la règle
c'est de dire on applique la loi nouvelle immédiatement.

Renuméroter mais il n'y a pas de qui nous permettent de régler le fait que la loi l'échange on applique
immédiatement une nouvelle norme nous on les applique aussi par exemple si les conditions de la garde à vue elles
vont changer les conditions de la garde à vue ont changé mais pour un fait qui a été commis sous l'ancien droit on
appliquera les nouvelles règles droit pénal de fond à droit pénal de fond c'est non rétroactivité non rétroactivité sauf
même si les la difficulté ça va être de déterminer et ce que la loi elle est déjà ce qu'on peut séparer et ce qu'on peut
séparer ce qui est plus sévère et ce qui est moins sévère dans ce cas-là on n’appliquera pas ce qui est plus sévère on
appliquera que ce qui est moins sévère et si jamais on peut pas séparer si c'est un tout alors on fera une appréciation
globale pour déterminer si la jurisprudence qui fait ça est-ce que globalement la nouvelle loi elle est plus sévère ou
moins sévère si on dit que globalement elle est plus sévère on l'applique pas quand justement la loi elle est
compliquée analysée si c'est Ben justement c'est soit c'est vraiment la même chose et donc on applique la loi
nouvelle soit c'est pas exactement la même chose et c'est la jurisprudence qui doit dire si jamais c'est plus sévère ou
moins sévère si c'est plus sévère loi ancienne si c'est moins mais c'est des moments c'est très compliqué. ( Ankap
harc ev patasxan)

Le régime d'exécution et d'application des peines, comment se déroule ma peine ?


Par exemple ce qu'on appelle les crédits de réduction de peine , on avait le droit à des systèmes de réductions
automatiques de peine et des réductions spéciales de peine. la réduction automatique de peine c'était 4 mois la
première année, 3 mois par année supplémentaires. Et ça le premier jour quand vous rentrez dans le prison , on
vous donne tout de suite votre réduction automatique.

donc vous êtes condamné à 10 ans première année et 9*3 pour les années suivantes 3*9 27 27 et 4 31 31 donc que
ça pouvait 36 ça fait 2 ans et demi donc vous êtes condamné à 10 ans le premier jour où vous rentrez on vous dit
déjà fin de peine prévue dans 7 ans et demi. C'est la réduction de peine automatique cette réduction de peine
automatique on peut vous la retirer si jamais vous avez un mauvais comportement (bagarre, un souci avec un
surveillant ) on trouve dans votre chambre un téléphone portable de la drogue là on va retirer ce que vous avez déjà
crédité et puis on a des réductions de peine supplémentaire pour celui qui travaille en prison fait une formation qui
indemnise la victime qui fait des efforts sérieux de réinsertion qui peut avoir des réductions complémentaires à
hauteur de 3 points par an. donc en gros vous enlevez la moitié de la peine.

Mais on a changé la règle en décembre 2021 ce qu'on appelle la loi confiance. la loi confiance elle dit les réductions
de peine automatiques c'est fini c'est pas normal que quelqu'un qui est condamné à 10 ans il était un pied en prison
il a déjà donné 2 ans et demi c'est pas normal donc les ventes automatiques c'est que c'est fini mais en contrepartie
les réductions spéciales de peine au lieu d'être de 3 mois par an elles peuvent monter jusqu'à 6 mois par an donc au
final on peut avoir autant de réductions mais ça sera pas automatique ça sera au cas par cas étudier tous les ans.

Quand j'ai changé la loi le au mois de décembre 2021 la loi qui change elle peut s'appliquer pour des gens qui sont
en train d'exécuter leur peine, la législateur dit lorsque le régime d'exécution et d'application des peines nouveaux
aurait pour résultat de rendre plus sévère la peine qui a été prononcée par une décision faite l'ancienne loi alors on
applique l'ancienne loi en l'occurrence la nouvelle loi est plus sévère, parce que l'ancienne loi c'était
automatiquement en 2 ans et demi et plus si affinité la nouvelle loi c'est rien du tout automatique et 6 mois si
affinité donc la nouvelle loi est plus sévère donc du coup ça veut dire que cette loi sur les peines l'exécution des
peines qui normalement réduit s'appliquer tout de suite comme elle a pour effet de rendre plus sévère les illusions
des pertes elle s'appliquera que pour les condamnations qui sont prononcées après.

Cours 3
En France il existe le grand principe de l’application immédiate de la nouvelle loi, sauf les exceptions, où elle aggrave
la situation de la personne. Donc, la question qui s’est posée, notamment devant la CEDH, c’est la question de
revirement de jurisprudence. La position française a été fortement influencée par la Cour européenne, parce que le
principe de la Cour européenne c’est que nous avons des pays de common law où cette distinction entre la loi et la
jurisprudence n’existe pas, et ce qu’il y a une tendance à donner de plus en plus d’importance en droit en terme
français à la jurisprudence.

Voilà un exemple très pratique. Avant, un juge français ne l'aurait jamais motivé sa décision par rapport à la
jurisprudence. Ce qui comptait, c'était la loi, et le juge était là pour interpréter la loi, mais l'interprétation qu’il faisait
de la loi s'appliquait qu'au cas présent. Donc, il n'y avait pas de de portée normative à son interprétation de la loi. Et,
donc, le juge ne citait pas la jurisprudence. Mais maintenant, ça fait 5 ans ou plus, sous l'influence justement de la
Cour européenne des droits de l'homme et cette culture de la common law, où la CEDH se construit justement en
citant des arrêts de référence, on commence depuis 5-6 ans à voir arrivée en jurisprudence française des juges de
Conseil constitutionnel, de Chambre criminelle, de juges du fond, qui citent eux-mêmes d'autres jurisprudences pour
structurer leur raisonnement. Et, donc, on voit que maintenant la jurisprudence commence à avoir une portée
empathique. La question qui se posait est Pedido contre France, qui est une affaire de 2006, donc, c'est bien
antérieur à ce mouvement. C'est la question de savoir l'impact d'un revirement de jurisprudence par rapport à la
non-rétroactivité de la loi. Ce qu'on disait et ce qu'on dit c'est qu'il n'y a pas de droit à la jurisprudence constante. On
n'a pas de droit, parce qu’un tribunal a jugé tel cas comme ça, de dire que c'est une portée normative absolue et que
ce cas peut toujours être jugé dans ce sens. Cependant, ce que nous a dit la Cour européenne au visa de l'article 7 de
CEDH, c'est qu’un revirement de jurisprudence ( շրջադարձ իրավագիտության մեջ), sur une jurisprudence
établie, un revirement imprévisible et défavorable au début, ne peut pas entraîner une condamnation.

On a toujours dans notre tête notre petite question : Est-ce que rajouter un cadenas sur le vélo du professeur à la
sortie de l’UFAR, est-ce que c'est un vol ou une dégradation légère en droit pénale.

La structure des infractions

En matière de méthodologie, la première chose que vous devez faire quand vous êtes face à une infraction, c'est
aller identifier la valeur sociale protégée, sinon vous n’arrivez pas à lire correctement l’infraction. Dans le libellé de
votre infraction vous avez toujours des éléments de contexte, parce que on est sur un mécanisme d'interprétation
stricte, parce qu'on est sur un mécanisme où on va cumuler des interdits complémentaires pour protéger la même
valeur. Vous aurez toujours un contexte qui pourra être différent, vous aurez toujours un contexte qui convient de
bien identifier, parce que si vous ne validez pas ce contexte-cette condition préalable, alors l'infraction n'a pas de
raison de s'appliquer.

Le meurtre, c'est le fait de donner volontairement la mort à autrui. Le contexte c'est autrui. L’autrui c'est quoi  ? C'est
une personne humaine vivante. C'est très important d'identifier ce contexte. Et à la lecture du libellé d'une
infraction, le contexte c'est quoi ? C'est quelque chose qui n'a pas de coloration pénale. Donner volontairement la
mort ça ait coloration pénale, mais la mouche, (autrui) la chose, il n’y a pas de coloration pénale. Donc je commence
par identifier mon contexte.

Ensuite, il faut que je regarde mon comportement. Donc, j'incrimine dans un contexte un comportement. Mon
comportement, si ce n’est pas une contravention, si c'est un délit ou un crime, il a 2 facettes : un élément matériel
et un élément moral (l’état d’esprit : à quoi pensait, qu'est-ce que voulait la personne quand elle agissait, avec cette
précision que comme on ne peut pas sonder les âmes, cet état d’esprit, on va essayer de le deviner à travers les faits
et à travers ce qu'il nous dit, sans se limiter à ce qu'il dit. L’élément matériel c'est une action ou une omission
(բացթողում), qui est interdite. Le meurtre est le fait de donner volontairement la mort à autrui  : « donner » c'est
une action, c'est le comportement, élément matériel, « volontairement » c'est l'état d'esprit, c'est l'intention.

Naturellement, le droit pénal spécial est un droit pénal spécial qui incrimine les actions. Ce n'est que plus récemment
qu'on a commencé à incriminer les omissions. Quant à l'état d'esprit, on doit distinguer, de prime abord, si vous avez
affaire à une infraction intentionnelle (կանխամտածված) ou non intentionnelle. L’article X peut être
intentionnel ou non intentionnel, mais pas les deux à la fois, ils sont différents. Mais, l’article X peut être complété
par un article Y qui incrimine le même comportement de manière non intentionnelle. P.ex. «  donner volontairement
la mort à quelqu'un », c'est un meurtre, donc, c'est intentionnel, mais « le fait par imprudence, négligence,
manquement à une obligation de sécurité ou de prudence de donner la mort à quelqu'un » c’est non intentionnel,
parce que la négligence ou l’imprudence, ce n’est pas volontaire. Par principe, les infractions sont intentionnelles,
sauf si le texte précise qu’elles sont non intentionnelles.

Alors, comment je fais quand j'ai affaire à une infraction ou un comportement surtout, pour savoir si mon
comportement, il est intentionnel ou non intentionnel ? Alors, il faut raisonner par rapport à la valeur sociale
protégée. Vous avez votre comportement, la valeur sociale protégée et vous devez vous demander  : Est-ce que dans
son comportement la personne, elle est hostile à la valeur sociale protégée, est-ce que son comportement traduit la
volonté de porter atteinte à la valeur sociale protégée ou est-ce que le comportement c'est juste de l'indifférence à
la valeur sociale protégée (il agit en se moquant de la valeur sociale protégée). Si c'est de l'indifférence-c ‘est du non
intentionnel, si c'est de l'hostilité (թշնամանք)-c ‘est de l'intentionnel.

P.ex. Je me dispute avec mon professeur de l’UFAR et je vais décider à la fin de la cour d'aller renverser 1 litre
d'essence sur son vélo et je mets le feu au vélo. Alors, une hostilité ou indifférence à la propriété d'autrui  ? C’est une
hostilité : on voit que dans mon comportement il y a une volonté de porter atteinte à ce bien.

Maintenant, on imagine que je suis fumeur, que à la sortie de l’UFAR je fume une cigarette, et il y a le vélo de mon
professeur qui est attaché, puis il y a une voiture à côté qui est cachée, et puis la voiture (c'est une vieille voiture), il y
a de l'essence qui coule et qui coule dans le caniveau, et moi je fume ma cigarette, et comme je suis pas écolo,
quand j'ai fini ma cigarette, je la jette dans le caniveau, et la cigarette dans le caniveau elle allume l'essence, qui va se
propager jusqu'au vélo, qui fait brûler le vélo du professeur. Hostilité ou indifférence  ? Indifférence, parce que je n’ai
pas comme but de brûler, mais je suis indifférent aux autres.

Un autre exemple de l’indifférence, c’est comme si je roule en été en Provence, dans un beau cabriolet, dans la
pinède, dans la Provence où c’est sec et chaud le mois d'août, je fume une cigarette et quand je finis ma cigarette, je
la jette par-dessus le toit de la voiture. La cigarette, elle va tomber dans les aiguilles de 1000 hectares. Ce n’est pas la
même chose, que si je suis un incendiaire qui va dans la forêt pour mettre le feu. C'est là que vous avez la limite
entre les 2 notions.

Puis vous avez la variable, qui est le résultat et le résultat c'est très simple : c'est l'atteinte effective à la valeur sociale
protégée. Donc, si la valeur sociale protégée c'est la vie, donc, le résultat c'est la mort, si la valeur sociale c'est la
propriété, alors, le résultat c'est le transfert de propriété, si la valeur sociale c'est le bien d'autrui, le résultat c'est la
dégradation du bien.

On prend deux articles de droit pénal spécial dont on a déjà parlé un peu depuis tout à l'heure :

Article 221-1 : Le meurtre


« Le fait de donner volontairement la mort à autrui constitue un meurtre. Il est puni de trente ans de réclusion
criminelle. »

L’article 311-1 : Le vol + la sanction (article 311-3)


« Le vol est la soustraction frauduleuse de la chose d'autrui.  »
« Le vol est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. »

Analysons le meurtre avec notre petit schéma :


 Valeur sociale protégée par le meurtre - la vie de la personne ;
 Contexte – autrui ;
 Comportement - élément matériel, c'est une action, le fait de donner, élément moral, c'est une infraction
intentionnelle volontairement ;
 Variable, résultat, atteinte effective à la valeur sociale protégée – la mort.

Le vol :

 Valeur sociale protégée – propriété ;


 Contexte – une chose appartenant à autrui ;
 Comportement – élément matériel, c’est une action, parce qu’on parle d’une soustraction, qui est l’action de
prélever, élément moral, c'est intentionnel, parce qu’on nous dit « frauduleuse » ;
 Variable, résultat, atteinte effective à la valeur sociale protégée – un transfert de la propriété.

Alors, maintenant on va appliquer. Mais, il faut comprendre comment démontrer l’intention. Pour démontrer
l’intention dans une infraction intentionnelle, on doit valider 2 ou 3 critères. Si c’est une infraction matérielle, il faut
démontrer que la personne avait
 La connaissance du contexte,
 La volonté du comportement,
 La volonté de résultat.

Si c’est une infraction formelle, alors, il faut juste démontrer


 La connaissance du contexte,
 La volonté du comportement.

On a dit que l’infraction formelle est une infraction allégée, donc, il y a moins de choses à démontrer pour que
l’infraction soit constituée.

P.ex. Je me promène dans la rue, et je vois une petite mammy avec son joli sac à main avec ses sous dans ce sac.
Alors, je suis (suivre) cette mammy, et quand elle prend une rue où il n’y a personne, je prends son sac, je tire très
fort, et je pars en courant. Est-ce que j’ai commis un vol ? Oui, parce que :

 Valeur sociale protégée – propriété ;


 Contexte – c’est un sac appartenant à autrui ;
 Comportement – élément matériel, c’est une action de prélever, élément moral, c'est intentionnel ;
 Variable – un transfert de la propriété, parce que je pars en courant, donc, on a un transfert de propriété.

Si on modifie un peu l’histoire : Je marche dans la rue, je passe à côté de mammy, et le moment où je passe à côté
de mammy je puisse sur une crotte du chien, donc je perds l’équilibre, et pour rattraper je bouge mes bras, et en
bougeant mes bras l’un des bras passe sous le sac à main de mammy (պայուսակի բռնելու տեղ տակ), et je vais
arracher le sac à main pour ne pas tomber. Et la mammy pense que je suis un voleur. Et la police arrive et m’arrête.
Est-ce que j’ai commis un vol ? Non, parce que :

 Valeur sociale protégée – propriété ;


 Contexte – c’est un sac appartenant à autrui ;
 Comportement – élément matériel, c’est une action de prélever, élément moral,
 La connaissance du contexte – je sais que le sac à main est une chose appartenant à la mammy,
 La volonté du comportement – je n’ai pas la volonté de prendre le sac.
 La volonté de résultat
 Variable – un transfert de la propriété.

Un autre exemple : Je fais mes courses avec ma copine, qui fait beaucoup de courses, et au moment de passer à la
caisse, son téléphone sonne, et elle prend son téléphone pour répondre. Et moi, pour un service, je l’attrape ses
sacs. Est-ce que j’ai commis un vol ? Non, parce que :

 Valeur sociale protégée – propriété ;


 Contexte – c’est un sac appartenant à autrui ;
 Comportement – élément matériel, c’est une action de prélever, élément moral,
 La connaissance du contexte – je sais que le sac à main est une chose appartenant à ma copine,
 La volonté du comportement, j’ai la volonté de prendre les sacs,
 La volonté de résultat – je n’ai pas la volonté du transfert de la propriété.
 Variable – un transfert de la propriété.

Un autre exemple : Je vais à un enterrement, où on doit s’habiller en noir. Je suis triste. Après l’enterrement je vais à
une place pour prendre un verre, passer quelques minutes. Je pose mon manteau, je bois un verre, je ne reste pas,
parce que je suis triste, je reprends mon manteau, je rends chez moi. Quand je suis arrivée chez moi, je commence à
chercher mes clés de maison, mais je ne peux pas les trouver. Donc, ce n’est pas mon manteau. Est-ce que j’ai
commis un vol ? Non, parce que :
 Valeur sociale protégée – propriété ;
 Contexte – c’est un manteau appartenant à autrui ;
 Comportement – élément matériel, c’est une action de prélever, élément moral,
 La connaissance du contexte – je ne sais pas que le manteau est une chose appartenant à autrui,
 La volonté du comportement,
 La volonté de résultat.
 Variable – un transfert de la propriété.

Un autre exemple : Si à la fin du cours j’attrape l’un entre vous, que je le mets dans mon sac, et je le ramène à ma
maison. Est-ce que j’ai commis un vol ? Non, parce que :

 Valeur sociale protégée;


 Contexte – on n’est pas une chose appartenant à autrui ;
 Comportement – élément matériel, c’est une action de prélever, élément moral,
 La connaissance du contexte,
 La volonté du comportement,
 La volonté de résultat.
 Variable – un transfert de la propriété

La condition préalable

La condition préalable de l'infraction est une notion pénale, qui désigne la situation juridique de droit ou de fait,
constitutif de l’incrimination, distincte de l'infraction et qui représente le bien juridique pénalement protégé.
Հանցագործության կատարման նախապայմանը քրեական հանցագործության
հայեցակարգ է, որը նշանակում է դե յուրե կամ դե ֆակտո իրավական իրավիճակ , որը
կազմում է հանցագործության մի մասը, որը տարբերվում է հանցագործությունից և
ներկայացնում է քրեական կարգով պաշտպանված իրավական գույքը:

La condition préalable, comment l’identifier ?


La condition préalable est différente de la valeur sociale protégée. La condition préalable, elle n’a pas de coloration
pénale, et la condition préalable, elle détermine et elle délimite le contexte d'application de l'infraction. P.ex. le vol,
c'est la chose d'autrui, si je prends un étudiant et que je l’emmène à ma maison de force, ce n’est pas un vol, c'est un
rendez-vous.

L'élément moral

L'élément moral, c'est l'état d'esprit de celui, qui réalise l'élément matériel.

Infraction instantanée/ Infraction continue

Donc, on utilise comme exemple le recel.

Article 321-1 : Le recel

« Le recel est le fait de dissimuler, de détenir ou de transmettre une chose, ou de faire office d'intermédiaire afin de la
transmettre, en sachant que cette chose provient d'un crime ou d'un délit. » Թաքցնելը ինչ-որ բան
թաքցնելու, պահելու կամ փոխանցելու կամ այն փոխանցելու միջնորդ գործելու
գործողություն է ՝ իմանալով, որ այդ բանը ձեռք է բերվել հանցագործության կամ զանցանքի
արդյունքում

P.ex. je vais acheter un téléphone volé, je ne le vole pas, mais je sais que c’est volé. Je ne l’achète pas cher. Donc, le
recel c'est la faite, en connaissance de cause de bénéficier du produit d'un crime ou d'un délit.

Par exemple, vous savez que télécharger sur internet un film en France c'est interdit, sin on n’as pas le droit
d’auteur. Le fait de télécharger, c'est une infraction. Le fait de regarder un film que vous savez qui a été téléchargé,
c'est du recel. Je bénéficie en toute connaissance de cause du produit d'un crime et d'un délit : le téléchargement
illégal, c'est un délit.

Alors, au niveau criminologie, c'est intéressant de voir que le vol s'est puni de 3 ans d'emprisonnement, le recel, c'est
puni de 5 ans. Donc, si je vole un téléphone, c’est 3 ans, si j'achète un téléphone volé ou on me donne un téléphone
volé, c’est 5 ans. Pourquoi ? Parce qu’on estime, qu'il y a des voleurs, parce qu'il y a des receleurs, et que si les gens
volent, c'est parce que justement ils vont pouvoir revendre et que si jamais il n’y avait pas de recéleurs, il n’y avait
plus de vols. Le recel c’est intentionnel. On va déterminer l'intention par rapport aux faits  : si vous avez acheté un
téléphone pas dans un magasin, à quelqu'un que vous ne connaissez pas dans la rue, vous l'avez payé un prix qui n'a
rien à voir avec le vrai prix, donc, vous saviez que c'était un téléphone volé. Mais, si vous achetez à votre camarade
de classe son téléphone et qu'il vous vend à un prix correct, si jamais il s'avère que le téléphone était volé, vous ne
serez pas poursuivi, parce que vous direz que vous ne saviez pas qu'il était volé, parce que vous avez acheté à
quelqu'un que vous connaissiez, le prix que vous avez payé c'était normale, donc du coup il n’y avait pas d'intention.
Mais, si vous connaissez la personne, vous le payez anormalement cher, on peut en déduire l'intention ou, sinon, on
pourra en déduire l’abus de faiblesse, parce que si le téléphone n’est pas volé, mais vous l'avez payé 1000 AMD, c'est
peut-être parce que votre ami est un peu bête, et si votre ami, il est un peu bête au-delà d'un certain niveau, si c’est
une personne particulièrement vulnérable (p.ex. un handicapé mental), le fait de faire faire une vente qui lui est
fortement préjudiciable, donc, c’est l’abus de faiblesse. En plus, on va pouvoir condamner le receleur sans avoir
trouvé le voleur.

L'infraction instantanée, c'est l'infraction qui se consomme en entrée de temps. P.ex., je prends le sac à main, je
pars avec, l’infraction se consomme au moment où je prends le sac à main et je pars avec.

L’infraction continue, c'est l'infraction qui se consomme tout le temps où je recèle, où je détiens la chose. P.ex., j’ai
acheté un téléphone volé, et tant que j'ai le téléphone, l'infraction se connecte, ça veut dire que le point de départ
de la prescription commence à courir au moment où je n'ai plus le téléphone. Même plus loin, c'est que on vous dit
que en sachant que cette chose provient d'un crime ou d'un délit, ça peut provenir de manière indirecte, c'est-à-dire
que j'ai acheté pour 1000 AMD un téléphone, je me doute qu'il est volé. Je le revende à un de mes camarades de
classe à l’UFAR à 100 000 AMD, et je ne dis pas qu’il est volé. Et, bien mes
100 000 AMD, c’est le produit du téléphone volé. Et, donc, tant que j'ai ces 100  000 AMD, si je me sers des 100 000
AMD pour acheter des bonbons, c'est le point de départ de la prescription, parce que je vais manger les bonbons.
Mais, si j’achète un vélo, donc, tout le temps que j'aurai mon vélo, je continuerai mon recel du produit de l'iPhone
que j'ai eu.

Mais, ça c'est redoutable (սարսափելի) en matière de procédure, parce que notamment l’enquête de flagrance,
qui s'applique pour les crimes et délits passibles d'emprisonnement, qui sont en train de se commettre ou qui ont
moins de 24h, et bien je serai face à un receleur et je serai toujours en flagrance, parce que l’infraction est en train
de se commettre.

Pour les infractions instantanées, le délai de prescription commence à courir quand elle finit, et pour les infractions
continues, celle-ci commence à courir au moment où la fin de l’infraction commence.

Avant d’aller chercher l’intention, l’élément moral, il faut qu’on se pose la question de l'imputabilité
(մեղավորություն), c'est la question du discernement. Je vous ai dit, on ne juge pas les fous, et les fous sont
irresponsables. Pourquoi ? Parce que le droit pénal a pour postulat le libre […] (47 :20), c'est un choix philosophique
qui peut être contestable, qu’on pourrait estimer qu'il y a un déterminisme social : vous avez plus de chance d'être
délinquant, si vous venez d’un milieu pauvre que si jamais vous venez d’un milieu privilégié. Mais, le droit pénal, il ne
raisonne pas comme ça. Le droit pénal, il part du principe que chacun a le choix de commettre ou pas une infraction,
qu'il n'y a pas de déterminisme. Et, cette notion de choix, c'est ce qu'on appelle le « discernement ».

S'il n'y a pas de discernement, il ne peut pas y avoir de contravention non plus. La contravention, on se moque de
l'élément moral, on ne va pas aller rechercher l'élément moral, mais pour autant il faut quand même que la
personne ait un discernement. P.ex., un enfant de 4 ans, qui commettrait une contravention, on ne pourrait pas le
sanctionner, parce qu'il n'a pas de discernement.

C'est notamment issu de l'arrêt du 13 décembre 1956. C'était un enfant de 6 ans, qui avait blessé des gens, parce
qu’en fait il avait joué avec des allumettes et il avait mis le feu, et on se posait la question de «  Est-ce que cet enfant
de 6 ans, il peut avoir une sanction ? ». Bien sûr, on ne voulait pas le mettre en prison, mais on voulait mettre en
place des mesures éducatives. La Cour de cassation a dit « non » : même des mesures éducatives, pour pouvoir
s’appliquer, suppose que l'auteur ait agi avec intelligence et volonté. Mais, à 6 ans on n'a pas d'intelligence et de
volonté, donc pas de sanction. En France il n'y a pas jusqu'à 10 ans, et au-delà on va faire des mesures éducatives et,
puis, après, des sanctions plus on va copmter dans l’âge et plus le comportement s’aggrave. Ce qui est sûr, ce n’est
pas parce qu’il n’y a pas de sanction pénale, que pour autant il n’y aura pas de conséquence civile pour les parents.
En gros, si l'enfant de 6 ans en jouant avec des allumettes fait brûler une maison, l'enfant ne sera pas sanctionné
pénalement, mais les parents sont responsables civile des faits, et ce sont eux qui vont repayer la maison. Mais, pour
le coup, c'est l'assurance responsabilité civile des parents qui va payer.

Alors, on revient sur l'intention, surtout à notre notion de faute non intentionnelle.
On a dans les fautes non intentionnelles, dans l'indifférence à la valeur sociale protégée, 3 niveaux de faute :
 La faute légère (faute simple) ;
 La faute moyenne (faute caractérisée);
 La faute, qui est tellement grave qu'on ait quasiment de l’intention (la violation manifestement délibérée).

La faute légère, c’est ce qu'on appelle la faute simple : d’une imprudence, d’une négligence, un manquement à une
obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement. C'est à dire que ma faute simple, ça peut
être une contravention, mais ma faute simple, ça peut être quelque chose qui est autorisé. P.ex., marcher dans la
rue en regardant mon téléphone c'est autorisé, ne pas regarder où je mets les pieds c'est autorisé, et ce faisant
imprudemment bousculer mammy qui va tomber et se casser en 1000 morceaux, donc, je vais tuer quelqu'un. La
faute simple, c'est terrorisant, parce que la faute simple, ça peut arriver à tout le monde. P.ex., si vous êtes fumeur,
et que vous avez une sente qui tombe sur votre canapé, ça fait brûler un immeuble, vous pouvez par une simple
imprudence de mal avoir éteint une cigarette faire faire brûler un immeuble.

Ensuite, c’est la faute caractérisée : la même faute qu'avant, mais commise dans un contexte, qui fait que vous
auriez dû être plus vigilant.

P.ex., je sors, je fume ma cigarette, je l'envoie dans le trottoir, dans un caniveau et dans le caniveau il y a de
l'essence, et ça va faire brûler. C’est une faute simple. Le même geste  : jeter ma cigarette, mais quand je le fais à
bord de ma voiture, en Provence l'été au mois d'août, au milieu d'une pinele (53 :50), alors que c’est la sècheresse,
et qu’on va dire qu’il y a du risque de l’incendie, c’est une faute caractérisée, parce que le contexte fait que je
devrais être plus conscient, que ce même comportement à plus de potentialité de créer un dommage.

Un autre exemple : si je travaille sur une plateforme pétrolière, où il y a des vapeurs de pétrole partout, il y a des
panneaux partout avec l’interdiction de fumer, si j’allume ma cigarette et je la jette par terre, donc, et bien là cette
même faute simple, elle devient caractérisée à cause du contexte, parce qu'il y a un risque d'une particulière gravité
que l’auteur ne pouvait ignorer.

En jurisprudence française on l'a tranché à propos d’une telle situation : je fais une fête à la maison, j'ai un copain
qui a bu un verre de trop, et je le laisse repartir, et il va avoir un accident et se tuer. Je suis à la maison entre adultes,
j'ai un copain qui part en ayant trop picolé, c'est une faute simple. Mais, si je suis professeur d'école avec des
mineurs, et je fais un petit goûter, c'est au lycée professionnel, et il y a un peu d'alcool, et j'ai un élève, lycéen
mineur, qui va repartir et qui va se tuer avec sa mobylette, parce qu’il n’a pas supporté l'alcool. Là, on va dire, que
c'est une faute caractérisée, parce que le contexte, en particulier c’est à l'école, un enfant mineur, mon rôle
d'enseignant, voilà fait qu’il y a un risque d'une particulière gravité que je ne pouvais pas ignorer.

Donc, la distinction entre une faute simple et une faute caractérisée, elle n’est pas évidente et c'est vraiment de
l'appréciation in concreto (cas pas cas).

Alors, on a enfin la violation manifestement délibérée. Le professeur Maillot, qui a fait le code rouge, disait que c'est
l'intention dans la non-intention. La violation manifestement délibérée, ce n’est pas n'importe quelle faute simple,
c'est une obligation particulière de sécurité prévue par la loi ou le règlement. Par exemple, une obligation qui dit en
montagne quand je n’ai pas de visibilité et que j'ai une ligne blanche, je n'ai pas le droit de doubler et de franchir la
ligne blanche. C'est une obligation particulière de sécurité et elle est prévue par la loi ou le règlement. Et la violation
manifestement délibérée, c'est le fait de connaître cette interdiction et de volontairement la violer. Pourquoi c'est
de la non-intentionnel ? Parce que si j'ai devant moi quelqu'un qui ne va pas assez vite en montagne, je ne vois rien,
j'ai la ligne blanche, mais il roule à 30, et je veux aller plus vite, si je déboîte pour le doubler, est-ce que je veux un
accident et mourir ? Non, il n'y a pas d'hostilité, je ne déboîte pas pour créer un accident, je déboîte parce que je suis
pressé, et que je me dis « je croise, c'est bon, ça va passer », et boum, ça ne passe pas. C'est ça, la violation
manifestement délibérée : c'est d'avoir une obligation particulière, le fait de connaître cette obligation particulière,
de la violer volontairement, mais en croisant les doigts pour que ça passe, et qu’il n’y ait pas de dommage. Il faut que
la personne ait la conscience du risque particulier.

Causalité directe ou indirecte

C’est la notion d'engrenage : où est-ce que ma faute intervient ? Est-ce que c'est ma faute qui va créer le dommage,
ou est-ce que mon comportement, il est dans un mécanisme d'engrenage, du fait qu'il va amorcer un engrenage,
donc, il va y avoir deux-trois engrenages et puis il va y avoir le dommage ?

Si jamais ma faute est en lien direct, immédiat avec le dommage, donc, on dit qu'on est en causalité directe. Par
exemple, je bouscule ma ligne, elle tombe, elle meurt : causalité directe.

La causalité indirecte, c'est la situation, où j'ai créé ou contribué à créer une situation qui a permis la réalisation du
dommage. Donc, là ce sont des mécanismes d'engrenage. Et, alors, qu'est-ce que nous dit le législateur ? Il nous dit,
que
 Une personne physique n'est responsable pour une faute simple que si c'est de la causalité directe. C’est-à-
dire, que si en regardant mon téléphone je bouscule mamie, elle tombe, elle se fait mal à la tête, il y a une
ambulance qui vient la chercher, et l'ambulance en l'emmenant à l'hôpital à un accident et la mamie meurt,
si mamie est dans l'ambulance, c'est parce que je l'ai bousculé, mais mon rapport entre la bousculade et la
mort c'est de la causalité indirecte. Et, comme ma faute est une faute simple, je ne suis pas responsable.
 La personne morale, que ça soit une faute simple ou une faute caractérisée ou une VMD, elle est toujours
responsable.

Donc, si on a une causalité directe, toute faute (simple, caractérisée, une violation manifestement délibérée) permet
d’engager la responsabilité. Si on a une causalité indirecte, il faut une fois qualifier une faute caractérisée ou VMD.

En fait, on a la causalité directe avec cette notion d'immédiat. La jurisprudence, la Chambre criminelle à des fins
répressives, elle a un peu tordu la notion de causalité directe et indirecte, en disant plutôt que le mécanisme
d'engrenage de rapport immédiat, elle prend en compte le paramètre déterminant, quelle est dans l'ensemble des
causes la cause déterminante du dommage, et avait estimé que la cause déterminante, c’est la causalité directe aux
fins répressives. La jurisprudence, elle a été faite à cause d'une histoire : Vous avez quelqu'un qui roule sur une
nationale, il est en excès de vitesse, il y a un sanglier qui passe et comme il est en excès de vitesse, il ne peut pas
freiner, et il va faire un écart pour ne pas taper le sanglier, il va percuter la voiture d'en face, et il va tuer les gens
d'en face. La causalité directe du décès, c'est en fait, le sanglier. S’il n’y avait pas de sanglier, j'aurais continué sur ma
voie. Donc, en fait, on devrait dire logiquement que le fait de rouler trop vite, ce n'est pas la cause directe, la cause
directe c'est le sanglier. Mais, à des fins répressives la Chambre criminelle a dit que la cause directe, c’est la vitesse,
parce que c'était le paramètre déterminant pour elle. Pourquoi ? Parce que si jamais elle dit c'est le sanglier, la
vitesse (qui est une faute) c'est de la causalité indirecte, et donc du coup vu que l’excès de vitesse est une faute
simple, ça veut dire irresponsabilité. Et la Chambre criminelle elle voulait un responsable pour ces gens qui ont été
percutés, qui sont morts. Et, donc, du coup elle a estimé que le paramètre déterminant, la causalité directe c’était
l’excès de vitesse et pas le sanglier.

Mais, en fait c'est du cas par cas. C'est un peu tordu par la jurisprudence pour aller un peu où elle veut aller, en gros
ce qu'elle veut sanctionner ou pas. Si elle veut sanctionner dans le cas d'espèce, elle va tordre un peu la causalité
directe en parlant pas de comportement qui est immédiatement causé le dommage, mais du comportement
déterminant principal dans l'arrivée du dommage, et parfois de manière un peu torturée, parce que typiquement là,
le paramètre déterminant c'est le sanglier, et on ne va pas juger le sanglier, donc ,du coup on va chercher un
responsable dans la personne qui roulait trop vite.

Donc, la faute caractérisée, c’est la connaissance du risque d'une particulière gravité +faute simple.
La violation manifestement délibérée : j'ai la connaissance du risque (dépasser en montagne sans visibilité), je viole
une obligation particulière de sécurité ou prudence prévue par la loi ou le règlement, j’ai (si je franchis la ligne et je
déboîte, parce que je me suis endormi, il n’y a pas de volonté de manquement, donc ça ne sera pas un VMD, ça sera
une faute simple, une imprudence), et il faut la volonté d’une absence de résultat.

La violation manifestement délibérée = la connaissance du risque d'une particulière gravité + violation d’une
obligation particulière + la volonté du manquement + la volonté d’une absence de résultat.
Par exemple, si je prends ma voiture pour rentrer chez moi après une fête, alors que je sois ivre, donc, j’ai la
connaissance du risque d’une particulière gravité, je viole une obligation prévue par la loi ou un règlement, j’ai la
volonté du manquement, mais je prends la voiture pour rentrer chez moi et j’espère de ne pas avoir d’accident et de
ne pas être arrêté par la police, donc, j’ai la volonté d’une absence de résultat.

Article 121-3 :

« Dans le cas prévu par l'alinéa qui précède, les personnes physiques qui n'ont pas causé directement le dommage,
mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui n'ont pas pris les
mesures permettant de l'éviter, sont responsables pénalement s'il est établi qu'elles ont, soit violé de façon
manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement
(VMD), soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d'une particulière gravité qu'elles ne
pouvaient ignorer (faute caractérisée). »

Exemple : L’homicide involontaire (article 221-6)

« Le fait de causer, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de
sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, la mort d'autrui constitue un homicide involontaire
puni de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 F d'amende. (P.ex., je bouscule mamie dans la rue, comme je
vous raconte)

En cas de manquement délibéré à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, les
peines encourues sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 500 000 F d'amende. » (P.ex., si jamais je tue mamie
avec une VMD, alors, c'est 5 ans)

Un petit schéma sur l'homicide involontaire :

 Valeur sociale protégée - la vie humaine ;


 Contexte – personne humaine et vivante ;
 Comportement –
 Élément matériel : c’est une action (imprudence/ négligence/ manquement d’une obligation
particulière de sécurité prévue par la loi ou le règlement),
 Élément moral (l’état d’esprit) : non intentionnel ;
 Résultat – la mort.

Un autre exemple : Je viens à donner mes cours à l’UFAR, et je viens en voiture, parce que j'ai des étudiants qui
m'ont accroché avec des cadenas mon vélo. Je suis en retard pour faire mon cours, et donc du coup, quand je viens
avec ma voiture, comme je ne trouve pas de place, je vais me garer sur le trottoir, et je vais faire mon cours. Donc,
j'ai une mamie, qui se promène pour aller au marché. Elle met des marches, mais arrivée dans ma voiture, elle ne
peut pas passer, et donc elle va contourner ma voiture pour pouvoir passer. Et là vous avez un gros bus qui arrive et
qui écrase mamie. Quelle est la cause directe de la mort de mamie ? C’est le bus, qui a écrasé mamie, donc, une
causalité directe et n'importe quelle faute engage sa responsabilité en l'occurrence, il n’a pas vu mamie. Donc,
causalité directe – le bus.

Et, pour moi ? Une causalité indirecte. Est-ce que je vais être embêté pénalement ? Non, parce que c'est une faute
simple : c’est un manquement aux règles de sécurité sur le stationnement des véhicules, je me suis garé sur le
trottoir, mais c'est une faute simple, causalité indirecte, donc, du coup je ne serai pas poursuivi.
Cours 4
L’infraction impossible - c’est le fait de vouloir voler quelque chose on pense qu’il appartient à autrui, mais il
appartient à mien. Je veux vous voler votre ordinateur et je me trompe et je pars avec le mien. Du coup il n'y a
pas il n'y a pas de choses appartenant à autrui parce que la chose m'appartient. Pourtant il y a bien la volonté dans
ma tête je suis persuadée d'avoir commis l'infraction.
L'infraction impossible c'est aussi le fait de tuer un mort. Je veux tuer l'amant de ma femme et quand je vais le
tuer en fait il a fait une crise cardiaque il est déjà mort et je tire 3 coups de feu mais il est déjà là. On a l’infraction
impossible si je vais utiliser un élément matériel qui ne marche pas.
• Infraction impossible :
– Infraction qui ne peut pas produire son résultat du fait d’un problème de condition préalable ou
de résultat atteignable (tuer un mort /Pickpocket qui met la main dans une poche vide) ;
– Elle est incriminée et c’est contestable (arrêt PERDEREAU) ;
– Pour les délits la répression de l’infraction impossible est conditionné à l’incrimination de la
tentative; (slides)

Alors en France depuis l'arrêt PERDEREAU champ criminel 1986 on a reconnu l'infraction impossible c'était
quelqu'un justement qui a tué à mort, qui a tiré sur quelqu'un qui était déjà mort. Et on a reconnu cette infraction
au titre de la tentative mais c'est très contestable, c'est très contestable notamment par rapport à la notion
d'interprétation.
Comme l'infraction impossible on l’a retenu par l'intermédiaire de la tentative, ça veut dire que ce n’est pas
possible pour les contraventions et ça sera possible pour les délits que si la tentative est incriminée. Par exemple
les violences volontaires. Je ne suis pas d'accord avec quelqu'un, je veux lui taper dessus, je n’ai rien, il est plus fort
que moi et complique que moi, mais j'essaye. Tout ce qu'on peut dire tentative de violence volontaire, mais non
ça n'existe pas.
L'infraction putative – c’est l’infraction qui est dans la tête. Je veux consommer de la drogue et je vais aller voir
un dealer pour lui acheter de la drogue et il va me vendre un doigt aspirine. Je l’utilise et je me fais contrôler par
la police j'en ai plein le nez et la police contrôle ma drogue aspirine.
• Infraction putative :
– Infraction qui n’existe que dans l’esprit de celui qui la commet, par erreur de sa part sur la
condition préalable ;
– Ex : voler quelque chose qui nous appartient ou n’appartient à personne ; détournement de
mineur sur un majeur ;
– Elle n’est pas punissable ; (slides)
On avait aussi au niveau de l'élément moral l'infraction surnaturelle. Je n’aime pas mon prof et je veux-je je
veux sa mort et je vais acheter une poupée vaudou. Est-ce que il y a une infraction pour ça ?
• Infraction surnaturelle :
– Infraction qui consiste pour l’auteur à penser réaliser l’acte matériel par un comportement
surnaturel ne permettant pas son obtention;
– Ex : poupée vaudou ;
– Elle n’est pas punissable ; (slides)

L'infraction manquée - je veux tuer mon voisin, j'ai fait tout bien comme il faut, je vais le coup de hache et du
coup il prend le coup de casque et il ne meurt pas. Donc j'ai pas le résultat.
• Infraction manquée :
– Infraction qui n’arrive pas à produire son résultat par maladresse dans l’élément matériel ; Cette
infraction n’existe que pour les infractions matérielles.
– Elle est punissable. (slides)
L'infraction suspendue - c'est l'infraction qui n'arrive pas au bout parce qu'il y a une intervention extérieure. Je
m’apprête à mettre le coup de hache dans la tête de mon voisin et là il y a quelqu'un qui habite au rez-de-
chaussée, qui qui sort et qui dit attention il y a quelqu'un.

La tentative

La tentative elle nécessite un commencement d'exécution. Ce sont les actes devant avoir pour conséquence
directe et immédiate de consommer le crime, celui-ci étant entré ainsi dans la période d’exécution. C'est très
compliqué à apprécier en jurisprudence. Ça doit la jurisprudence nous dit c'est que on est dans la phase ultime qui
précède la réalisation totale de l’infraction. Donc la question qu'on se pose c'est à quel moment on est dans la
phase ultime. Par exemple, on est les cambrioleurs et on s’approche à la banque. Donc, a quel moment le
commencement d'exécution. Est-ce que c'est quand je suis en repérage dans la voiture devant la banque avant la
tente que tout le monde sorte pour pouvoir entrer et menacer ? Est-ce que c'est quand j'ai mis ma cagoule où je
suis sorti de la voiture avec mon fusil ? Est-ce que c'est quand je suis rentré dans le hall de de la banque en disant
c'est un lop et je tire un plafond pour faire peur ?
C'est quoi la phase ultime ? Ce n’est pas facile à déterminer, c'est de l'appréciation souveraine. Ce qui fait qu’il
y a une dérive policière par rapport à ce qu'on appelle les roulottiers. Alors le roulottier ce n’est pas très grave
mais c'est très embêtant et ça crée un problème de sentiment d'insécurité. Le roulottier c'est l'individu qui va
généralement la nuit casser les voitures pour voler les roues, prendre l'autoradio, prendre l'argent, les lunettes de
soleil. Et le roulottier c'est très compliqué à arrêter, parce que ça ne dure pas longtemps. Donc les policiers
notamment les bacs qu'on appelle les guides anticriminalité, c'est des policiers qui ne sont pas habillés en
policiers, qui sont en civil et qui recherchent justement le flagrant délit. Les bacs quand elles repèrent quelqu'un
qui a un comportement du roulottier (c'est quoi le comportement du roulottier - c'est quelqu'un qui est habillé de
sombres et puis qui passe près des voitures et qui met une lumière de son téléphone pour voir s'il y a des choses de
valeur dedans) quand elle repère un roulottier elles se disent à quel moment je l'arrête. Logiquement le rôle de la
police c'est de protéger les citoyens, donc c'est d'empêcher la commission des infractions. Donc ce que devrait
faire la police, c'est quand elle voit l'individu habillé de noir qui regarde dans les voitures, c'est lui sauter dessus
en disant ‘police je vous arrête pour tentative de vol’.
Ok le problème c'est que l'avocat peut dire ‘OK mon client est habillé de noir, ok mon client il regarde dans les
voitures mais il n’était pas rentré dans la phase ultime. Mon client il regarde les voitures parce qu'il aime les
voitures et on a le droit d'aimer les voitures et d'aimer regarder dans les voitures. Et combien même vous
penseriez que mon client il regarde dans les voitures parce qu'il s'arrêtait à voler, il avait encore le temps de
changer d'avis et donc du coup on n’est pas rentré dans la phase ultime et comme on n'est pas rentré dans la phase
ultime y a pas de tentative et donc relax.
On a une dérive sur cette problématique où les policiers ils vont attendre que la personne elle casse la voiture
pour l’arrêter. Et parfois c'est très frustrant pour la victime parce que quand il consulte la procédure il m'attendait
vous saviez qu'il allait casser ma voiture vous l'avez écrit ce que vous le suivez depuis 5 min que vous l'avez vu
regarder dans plusieurs voitures et vous ne l’avez pas arrêté et vous l'avez arrêté qu'après, mais ma voiture elle est
cassée.
Donc c'est une notion compliquée cette notion de tentative, parce que on a peur parfois que la jurisprudence
elle ne retienne pas le fait qu'on était dans la phase ultime précédent la commission et la réalisation de la
prestation. Puis l'autre critère qui va avec c'est que le désistement volontaire et bien fait que la tentative n'est pas
constituée et donc c'est la relaxe.
Puis, la tentative, elle s'applique pour tous les crimes et elle s’applique pour les délits lorsque la loi le prévoit.
Le commencement d'exécution n'est caractérisé que par des actes devant avoir pour conséquence direct et
immédiate de consommer le crime celui-ci étant ainsi entré dans la période d'exécution. Constitue une tentative
de vol le fait de mettre la main dans la poche d'un tiers quand même il serait établi que la poche fouillée était
vide.
Là vous allez perdre roues dont je vous parlais tout à l'heure 1986 constitue une tentative d'homicide
volontaire celui qui croyant une personne encore en vie exerce sur celle-ci des violences dans l'intention de lui
donner la mort le 2 c'est de la victime antérieure aux violences constituant une circonstance indépendante de la
volonté.
Le chirurgien qui a entraîné un homicide involontaire et ça été la décision de faire l’opération et la conduite de
l’opération sans qu’elle ait été suffisamment examiné et pris en compte à l’occasion de l’opération chirurgie
esthétique le risque avéré la thrombose présentée par la victime en raison de son âge, c’est la causalité directe. La
chirurgie esthétique c'est pas essentiel, c'est du luxe, si vous avez des personnes qui est très âgée qui a des
problèmes de santé et que vous acceptez quand même de lui refaire les seins et qu'en faisant l'opération qui n'est
pas indispensable, elle meurt on peut considérer que le fait d'avoir réalisé l'opération sur quelqu'un de trop âgé,
trop fragile d'avoir un bénéfice risque qui n'était pas adapté, on aurait tendance à dire que c'est une faute simple et
la jurisprudence la qualifié en tout cas que c’est la causalité directe et non c'était le paramètre déterminant. C’est
la jurisprudence qui est très répressif. C’est une simple négligence.
Alors nouveau petit schéma. Quand j’ai une infraction, je vais rechercher un responsable. La police toute la
journée on vient la saisir d’infraction.
Donc, quand on nous dépose des plaintes comme ça, on doit déterminer s'il y a une infraction et si on a une
infraction il faut qu'on essaie de trouver qui est responsable.

Première chose, est-ce que mon infraction elle est consommée ? est-ce que mon infraction elle est complète ?
oui non. Si notre infraction elle n’est pas complète, est-ce que j’ai une tentative ? Si je n’ai pas de tentative, c’est la
fin, car pas d'infraction, pas de tentative, rien à dire.
Si mon infraction elle est consommée ou si la tentative elle est incriminée alors je vais rechercher un
responsable. Le responsable il peut y en avoir plusieurs. Il peut y avoir l'auteur, celui qui a commis tous les
éléments constituants, il peut y avoir le coauteur, parfois on s'y prend à plusieurs. Par exemple, je veux taper sur
quelqu'un et comme je ne suis pas très courageux plutôt qu'aller tout seul le monsieur qui prête son téléphone
depuis tout à l'heure si je décide de lui taper dessus je vais venir avec un ou 2 copains parce qu'il a l'air costaud.
Donc du coup, si on va à plusieurs pour exercer des violences on est plusieurs coauteurs. Donc on a le complice.
On a la responsabilité pénale pour les personnes morales. On a aussi la responsabilité pénale du chef
d'entreprise pour les fautes de ses commettants. Vous avez regardé en gros toutes les personnes qui peuvent être
responsables de l'infraction, bien si vous n’en avez aucune, c’est la fin d’histoire, si vous en avez une ou plusieurs
vous vont au procès.
Infraction collective - Co-auteurs, complices, association de malfaiteurs, réunion, bande organisée, la
participation à une scène unique de violence.
Par exemple, on est 3 à taper sur le monsieur en bleu et à un moment donné dans l'ensemble des cours il y en a
1 km un coup de poing dans la tempe et qui va le tuer. Si jamais on ne peut pas déterminer qui est le dans la
déterminer qui est l'auteur du coup mortel, alors comme on a tous participé à une scène unique de violence, on
est tous responsables. C'est la théorie jurisprudentielle.
L’exemple – il y a des gens et quand ils ressortent une fille et 3 garçons il y a un des 3 garçons qui est
complètement bourré, donc cette jeune fille et 3 garçons ils sont en voiture et ils vont croiser une voiture qui
arrive avec 4 mecs patibulaires ont l'air méchants et celui qui est complètement bourré était les doigts comme ça.
Donc du coup les 4 qui sont pas très sympas plutôt que de se dire c'est qu'un geste se dire c'est des gens qui sortent
de boîte de nuit qui doivent être bourrés qui soit il me fait un doigt d'honneur assume c'est pas normal ils font
demi-tour et ils prennent en cours se poursuit le véhicule conduit par la jeune fille qui rattrape le véhicule il le
bloque voiture, elle descende de voiture et ils disent c'est lequel qui a fait les points d'honneur et donc les 4 vont
commencer à taper dessus et c'est vraiment des abruti parce que non seulement ils vont taper dessus mais ils vont
sortir un couteau. Donc ce sont les violences extrêmement graves le médecin légiste a estimé que les coups de
couteau à l'endroit où ils avaient été portés n'étaient pas dans un organe vital, donc ça a pu être écrit en tentative
de meurtre donc ça a été qualifié en violence à l'égard en réunion. La question qui s'est posée c'est en gros qui sait
qui allie le couteau et là les 4 chacun a dit ce n’est pas moi.
Donc je sais pas lequel des 4 à 1000 coups de couteau et chacun dit non mais moi je voulais juste lui mettre un
point donc je suis pas responsable des violences avec armes. Alors, pour ce cas on a une théorie jurisprudentielle
qu'on appelle la théorie de la scène unique de violence quand vous participez volontairement à une scène unique
de violence et qu'on ne peut pas déterminer qui avait le couteau chacun est responsable comme s'il avait le
couteau.
La personnalité des peines c'est le choix d'une peine en fonction du profil de la personne. C'est différent de la
qualification des faits. Vous avez une qualification et avec cette théorie de la une scène unique de violence avec
arme en réunion et après pour chacun on donnerait une peine différente. Ça c'est la personnalisation d'abord on
regarde quelle est l'infraction on regarde si elle est constituée on condamne et on répression on choisit une peine.
La complicité
Elle est prévue à l'article 121- 7 du code pénal il soumit 2 modalités : la complicité par aide ou assistance et la
complicité par instigation. C'est un comportement intentionnel, le complice ne peut se voir invité que les
infractions qu'il a prévues ou qu'il a pu prévoir. Si l'infraction réalisée est d'une autre nature que l'infraction
projetée, le complice n'est pas punissable. Si l'infraction est de même nature, mais de gravité différente, le
complice reste punissable. Il aura ainsi des circonstances aggravantes. Un exemple, vous avez un copain qui a bu
d'alcool qui vous dit ‘prête-moi ta voiture pour rentrer chez moi’. Si vous prêtez la voiture vous êtes complice
pareil de l’assistance de conduite en état d'alcoolémie, car vous avez fourni le moyen. Si avec la voiture il s'en sert
pour aller braquer une banque, est-ce que vous êtes complice du braquage de banque ? Non, parce que justement
vous êtes dans l'hypothèse où l'infraction réalisée d'une autre nature que l'infraction projetée. En revanche si vous
avez un copain qui vous dit prête-moi ta voiture pour braquer une banque vous dites ok et au moment du
braquage de la banque pour prendre la fuite il va écraser un policier, est-ce que vous êtes complice du meurtre
commis pour essayer d'échapper aux conséquences du vol à main armée ? Oui parce que là c'est par rapport à la
même infraction. En fait la logique c'est de dire la complicité c'est par rapport vu que c'est intentionnel par
rapport à ce qui vous pouvez éventuellement découler de ce à quoi je veux adhérer. Je veux adhérer au fait de
braquer une banque on sait qu'un braquage si ça tourne mal il peut y avoir des morts, donc si je fournis ma
voiture pour un braquage une armée et que dans le cadre du braquage il y a un meurtre, bien je suis coupable du
meurtre aussi leur complicité, parce que ça fait partie des circonstances aggravantes qui peuvent découler de
l'infraction à laquelle je m'étais associé volontairement.
Il n'y a pas de complicité si l'infraction principale n'est pas objectivement punissable. La complicité ça vient se
greffer sur une infraction constituée. Si je n’ai pas d'infraction constitué alors je ne peux pas avoir de complicité.
Je vous ai dit tout à l'heure que le fait d'essayer de rajouter un cadenas sur le vélo c'était une tentative de
dégradation légère et on a dit attentive de dégradation légère ce n’est pas un crime. Donc la complicité de
tentative de dégradation légère ce n’est pas incriminée.
Maintenant autre exemple. J'en ai marre de ma femme et elle est très riche, donc je ne veux pas divorcer parce
que si je divorce ça ne m’arrange pas. Je veux être veuf veuve c'est mieux financièrement et puis veuve c'est mieux
pour le remariage. Donc je dis je vais tuer ma femme, mais je ne suis pas courageux donc je ne veux pas clairement
même. Donc j'essaie de trouver un tueur à gages. Je vous donne l'adresse de ma femme une photo de ma femme
son emploi du temps et 10000€ et la personne au lieu d'aller chercher ma femme elle va au commissariat en disons
j'ai vu un mec qui voulait m'en fou il veut que je tue sa femme même donné 10000,00€ puis photo de sa femme on
prend du temps de sa femme. Est-ce que je peux être puni ? pourquoi ? Il y a l’organisation de l’infraction mais il
n’y a pas de commencement d'exécution. Ma femme elle n’est pas morte, car il n’y a pas la tentative car il n’y a
pas le commencement de l’exécution.
Donc du coup je n’ai pas fait de principale punissable et comme je n’ai pas de fait principal punissable je peux
pas me faire greffer une complicité donc en fait il y a rien.
Comme on a compris que ce n’est pas normale ne pas avoir la sanction pour ce type des actions, on a créé
récemment une nouvelle infraction qu'on appelle ‘le mandat criminel’ qui est le fait de donner l'ordre à quelqu'un
contre promesses argent de tuer quelqu'un, même si la personne ne réalise pas l’acte, c'est la fraction de mandat
criminel. Mais historiquement bien ce cas d'espèce il n’y avait rien. En France, il n’y a pas la sanction pour la
préparation de l’infraction.
Alors très important au niveau de la temporalité, l’acte de complicité doit être antérieure ou concomitant au
fait principal, car c’est une action avant. Pourquoi, parce que la complicité c'est le fait de faciliter, donc ça vient
avant ou c'est le fait de donner l'ordre, donc ça vient avant.
La jurisprudence elle a élargi un peu la notion, en disant que la complicité ça peut être après, mais si ça a été
décidé avant. C'est-à-dire que pour le braquage de banque le pilote d'hélicoptère qui m'attend après pour
m'emmener très loin il est complice parce que on a décidé avant qui serait à tel endroit pour me récupérer. Donc
même s'il arrive après.
La complicité l’antérieure en même temps et postérieur mais que s'il a été décidé avant. L'acte postérieur ne
pourra sinon être incriminé que par le biais du recel.
La complicité par aide ou assistante

Alors est-ce que dans la complicité par raid ou assistance je peux faire une complicité par omission ? On l'a dit
normalement les infractions ce sont des infractions d'action sans infraction d'omission. Là c'est la jurisprudence
aussi qui m'a élargi un peu ma notion de complicité en disant que normalement la complicité ça suppose une
action, mais quand on a quelqu'un dont le rôle c'est d'agir le fait qu'il n'agisse pas alors qu'il devrait agir, si cela a
été convenu au préalable avec les autres auteurs, ça peut être un acte de complicité. Le gardien d'un entrepôt qui
est là pour surveiller la marchandise, si il a convenu avec d'autres personnes de ne pas sonner l'alerte quand il va y
avoir un cambriolage c'est omission de déclencher l'alarme, bien ça va être un acte de complicité parce que il avait
une obligation d'action et qu'il ne va pas agir et que le fait de ne pas agir ça a été décidé au préalable avec les
autres voleurs et ça a été décidé pour faciliter la commission de l'attraction. Donc c'est l'hypothèse où l'omission
va être incriminé dans la publicité par une petite pirouette intellectuelle on va dire comme il a une obligation
d'agir le fait qu'il n'agisse pas c'est une forme de de non-action dans l'action et donc du coup ça permet d'engager
sa responsabilité.
Par exemple, si la personne est en train de taper dessus vous venez l'aider ça c'est concomitant et c'est de la
complicité. Si jamais une fois qu'il a fini de le battre, vous lui dit ‘je vais t’amener avec ma voiture’, ce n’est pas la
complicité.
Alors on a une autre hypothèse de complicité passive, c'est quelque chose qu'on retrouve souvent dans les
agressions des jeunes, c'est le fait où sa simple présence va faciliter l’infraction. En France on a ça parfois où vous
avez un jeune qui va se faire agresser et il y a une seule personne qui va lui taper dessus, mais la personne qui va
lui taper dessus il a des copains autour de lui et celui qui se fait agresser il a bien compris que la seule personne qui
lui tape dessus, alors qu'il est copains qui sont là en train de regarder se marrer Ben ils vont venir s'en mêler et il
n’en aura pas un qui vont taper de cible on aura 10. Et là on considère que les copains qui sont là pour faire le
nombre mais qui ne participent pas ils sont quand même complices, parce que leur présence même passible elles
facilitent la réalisation de l’infraction.
La complicité par instigation

C'est une complicité intellectuelle, sciemment et le résultat c'est provoquer l'infraction ou donner des
instructions pour la connaître. Donc je travaille dans une banque je suis la Secrétaire de la banque je vais
récupérer les plans de la banque et du système d'alarme pour les donner aux braqueurs, ça sera de l'aide
matérielle. Mais de donner juste des informations sans support ça sera une complicité intellectuelle.
Le Coauteur : c'est celui qui commet l'infraction dans tous ses éléments.
La responsabilité des dirigeants découle du principe selon lequel dans des cas exceptionnels, certaines
obligations légales imposent le devoir d'exercer une action directe sur les faits d'un auxiliaire ou d'un subordonné.
Elle s'applique particulièrement dans les infractions non intentionnelles et tout particulièrement dans les
accidents de travail. La faute va résider dans le fait de ne pas s'être assuré que le subordonné respectait les règles
de sécurité dont la violation a entraîné un accident. Par exemple, on a en matière du droit du travail des règles de
sécurité sur les chantiers. On est obligé par exemple quand on est sur un chantier d'avoir un casque, on est obligé
quand on est en hauteur d'être attaché. Si je suis le patron et que je laisse mes ouvriers travailler sur le chantier
sans mettre leur casque, travailler sur le chantier sans être attaché, bien je suis responsable. Le seul moyen pour le
dirigeant d'échapper à cette responsabilité c'est la délégation de pouvoir, c'est de dire moi je ne suis pas
responsable parce que ce chantier je ne m’en occupe pas parce que je dirige une grande entreprise qui construit
150 kilos en même temps et j'ai des responsables un par chantier qui eux sont là pour ça qu'ils ont une délégation
de pouvoir et c'était à eux de faire respecter les règles. La délégation de pouvoir qui pourrait être valable doit être
consentie à une personne disposant des compétences des moyens et de l'autorité lui permettant de veiller au
respect de la réglementation. La délégation doit être certaine exemple d'humilité et on ne peut pas faire de
subdélégation. Du fait de la loi du 10 juillet 2000 et de la distinction selon le lien de causalité, ces hypothèses
auraient dû diminuer mais en pratique en retenant une faute qualifiée, la jurisprudence a maintenu cette
responsabilité.
L'exonération passe par la délégation de pouvoir qui pour être valable doit être consentie à une personne
disposant des compétences, des moyens et de l'autorité lui permettant de veiller au respect de la réglementation.
La délégation doit être certaine et exempte d’ambiguïté. La subdélégation est possible si elle n'a pas été proscrite
par le premier déléguant.
Les malfaiteurs ça suppose un groupement formé ou une entente établie en vue de la préparation caractérisée
par un ou plusieurs faits matériels dans plusieurs crimes punis d'au moins 5 ans en prison. Donc voilà la difficulté
qu'on avait par rapport au fait de vouloir tuer ma femme, c'est que je suis tout seul donc il n’y a pas une entente
entre plusieurs personnes.
Il y a une complicité de tentative de meurtre aussi.

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