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CAS PRATIQUE
CAS A
Les faits nous disent que Monsieur Yeo possède une grande cour qu’il fait surveiller
par un gardien et un gros chien. C’est ainsi que le gardien promenant le chien le lâché
sur des jeunes qui jetaient des pierres au chien, le chien offusqué mord gravement l’un
des jeunes au mollet.
Nous retenons par animaux tous les animaux qui font l’objet d’appropriation.
En l’espèce les faits nous disent Monsieur Yeo possède un chien dans le but de
surveiller sa maison, c’est un animal domestique donc approprié.
L’article 1385 du code civil précise bien qu’il s’agit en fait du gardien de l’animal au
moment du fait dommageable. Mais si le gardien est un préposé qui détient l’animal à
des fins professionnels, le commettant propriétaire demeure responsable. Toutefois il
n’est pas nécessaire que le gardien ait détenu l’animal à titre professionnel, il suffit
d’avoir la maîtrise de l’animal c’est à dire d’avoir sur lui les pouvoirs de direction, de
contrôle et d’usage pour être qualifié de gardien.
En cette circonstance, c’est le gardien de la cour de monsieur Yeo qui avait la garde du
chien au moment du fait dommageable. Le gardien ne ne servait pas du chien à titre
professionnel mais avait des pouvoirs de direction, de contrôle et d’usage sur ledit
animal. Alors il est qualifié de gardien.
SOLUTION
La responsabilité du gardien pourra être engagé pour le fait dommageable commis par
son animal puisque que toutes les conditions sont réunies.
CAS B
Les faits nous disent que monsieur YODE possède une villa qu’il met en location mais
à un prix exorbitant. C’est à cet issue que pendant une visite du couple KOUASSI le
mari reçoit une gouttière placée par l’apprenti du propriétaire sur la nuque et se blesse.
II- Le bâtiment
Par bâtiment nous entendons les immeubles bâtis c’est à dire les édifices incorporés
par la main de l’homme au sol ou à tout autre immeuble par nature.
En l’espèce monsieur YODE possède une villa donc un immeuble bâti par la main de
l’homme au sol.
L’événement qui fait naître la responsabilité est la ruine (dégradation partielle de tout
ou partie de la construction ou de tout élément mobilier ou immobilier qui y est
incorporé de façon indissoluble). Cependant l’articule 1386 du code civil exige que la
ruine soit due à un défaut d’entretien ou à un vice de consentement.
Dans notre cas, le dommage est causé par la ruine du bâtiment due à un vice de
construction vu qu’une gouttière avait été mal fixée et qui a occasionné un préjudice à
monsieur Kouassi.
SOLUTION
La responsabilité de monsieur YODE pourra être engagée sur la base de l’article 1386
du code civil pour vice de construction.