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I- QUESTIONS DE COURS

1- L'article 1385 rend responsable du dommage causé par l'animal le propriétaire


de l'animal ou celui qui s'en sert, pendant qu'il est à son usage. Il ressort de ce
texte que la responsabilité est alternative : elle pèse en principe sur le
propriétaire, mais peut être transférée à un gardien

2- Les conditions de la responsabilité du propriétaire :

-Les animaux concernés


-Le fait générateur
-Le responsable

3- L’article 1386 signifie que l’on peut engager la responsabilité du propriétaire


d’un bâtiment lorsque son bâtiment occasionne un dommage du fait de sa ruine
ou d’un défaut d’entretien

4- Les conditions de la responsabilité du propriétaire sont :

-La personne responsable


-Le bâtiment
-Le fait générateur

CAS PRATIQUE

CAS A

Les faits nous disent que Monsieur Yeo possède une grande cour qu’il fait surveiller
par un gardien et un gros chien. C’est ainsi que le gardien promenant le chien le lâché
sur des jeunes qui jetaient des pierres au chien, le chien offusqué mord gravement l’un
des jeunes au mollet.

Les faits ici sont relatifs à la responsabilité du fait des animaux.

La responsabilité du gardien peut-elle être engagée pour le fait dommageable commis


par son animal ?

Nous analyserons les conditions de la responsabilité du fait des animaux

I- Les animaux concernés

Nous retenons par animaux tous les animaux qui font l’objet d’appropriation.
En l’espèce les faits nous disent Monsieur Yeo possède un chien dans le but de
surveiller sa maison, c’est un animal domestique donc approprié.

II- Le fait générateur


L’événement qui engage la responsabilité du gardien de l’animal est le dommage que
celui-ci cause. L’article 1385 précise qu’il ne soit pas nécessaire que l’animal se soit
égaré ou échappé ou au moment du dommage sous la garde du propriétaire ou de celui
qui s’en sert.
Dans ce cas présent, l’animal, le chien de monsieur Yeo mord gravement un des jeunes
au mollet gauche.

III- La personne responsable

L’article 1385 du code civil précise bien qu’il s’agit en fait du gardien de l’animal au
moment du fait dommageable. Mais si le gardien est un préposé qui détient l’animal à
des fins professionnels, le commettant propriétaire demeure responsable. Toutefois il
n’est pas nécessaire que le gardien ait détenu l’animal à titre professionnel, il suffit
d’avoir la maîtrise de l’animal c’est à dire d’avoir sur lui les pouvoirs de direction, de
contrôle et d’usage pour être qualifié de gardien.
En cette circonstance, c’est le gardien de la cour de monsieur Yeo qui avait la garde du
chien au moment du fait dommageable. Le gardien ne ne servait pas du chien à titre
professionnel mais avait des pouvoirs de direction, de contrôle et d’usage sur ledit
animal. Alors il est qualifié de gardien.

SOLUTION

La responsabilité du gardien pourra être engagé pour le fait dommageable commis par
son animal puisque que toutes les conditions sont réunies.

CAS B

Les faits nous disent que monsieur YODE possède une villa qu’il met en location mais
à un prix exorbitant. C’est à cet issue que pendant une visite du couple KOUASSI le
mari reçoit une gouttière placée par l’apprenti du propriétaire sur la nuque et se blesse.

Les faits sont relatifs à la responsabilité du fait des bâtiments


Peut-on engager la responsabilité du propriétaire d’un bâtiment pour le fait
dommageable causé par son bâtiment ?

Nous examinerons les conditions de la responsabilité du propriétaire du bâtiment.


I- La personne responsable
C’est le propriétaire du bâtiment a l’exclusion par exemple du locataire. Dans le cadre
de l’article 1386 seul le propriétaire est responsable.
Dans les faits présents le propriétaire du bâtiment qui a occasionné le dommage est
monsieur YODE

II- Le bâtiment
Par bâtiment nous entendons les immeubles bâtis c’est à dire les édifices incorporés
par la main de l’homme au sol ou à tout autre immeuble par nature.
En l’espèce monsieur YODE possède une villa donc un immeuble bâti par la main de
l’homme au sol.

IV- Le fait générateur

L’événement qui fait naître la responsabilité est la ruine (dégradation partielle de tout
ou partie de la construction ou de tout élément mobilier ou immobilier qui y est
incorporé de façon indissoluble). Cependant l’articule 1386 du code civil exige que la
ruine soit due à un défaut d’entretien ou à un vice de consentement.
Dans notre cas, le dommage est causé par la ruine du bâtiment due à un vice de
construction vu qu’une gouttière avait été mal fixée et qui a occasionné un préjudice à
monsieur Kouassi.

SOLUTION

La responsabilité de monsieur YODE pourra être engagée sur la base de l’article 1386
du code civil pour vice de construction.

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