Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
et des personnes
Bonjour,
Vous allez réaliser un autodiagnostic de vos styles de management. Pour vous aider dans
cette démarche, nous proposons :
Page
1. Objectifs de l’autodiagnostic 1
5. Le questionnaire 6
3) Après avoir répondu au questionnaire vous pourrez procéder au dépouillement de vos résultats et
aux premières interprétations
1. Objectifs de l’autodiagnostic
Cet autodiagnostic vous permet d’identifier les styles de management que vous
adoptez actuellement et de mettre en évidence les écarts entre vos styles actuels
et les styles que vous aimeriez développer à l’avenir.
• identifier vos points forts à développer ainsi que vos points faibles à
compenser.
1
2. Comment répondre au questionnaire ?
Comment procéder
3) Choisissez l’affirmation pour votre style actuel et notez votre réponse sur le
tableau de la page 4
Votre réponse pour le style actuel doit être guidée par la pratique actuelle dans le
contexte qui est le vôtre : Mon style actuel, c’est ce que je fais ou ce qui se
rapproche le plus de ce que je fais.
Si vous choisissez la réponse 1a, notez la lettre a dans la case 1. Si vous choisissez
la 1b, notez la lettre b dans la case 1
Votre Style souhaité correspond à ce que ce que vous feriez dans l’absolu sans les
contraintes de votre organisation et de votre entreprise.
Remarques :
Ce que vous faites aujourd’hui n’est pas obligatoirement ce que vous aimeriez faire.
Le style de management dépend certes de la personnalité du manager, mais surtout
du contexte dans lequel il évolue. Par exemple si vous pratiquez l’attitude 1a alors
que vous estimez que l’attitude 1b serait préférable, vous mettez 1a en actuel et 1b
en souhaité.
2
3. Conseils pratiques à lire avant de répondre au questionnaire
Chaque paire d’attitudes va vous paraître illogique. Ceci est voulu afin que vous
puissiez vous dégager des modèles habituels des jugements : bien / mal, beau /
laid, moral / immoral, etc.
Certaines paires proposent des attitudes toutes les deux inefficaces. Dans la vie
professionnelle, et en particulier dans l’exercice des responsabilités
d’encadrement, nous sommes parfois acculés à de tels choix. Choisissez dans ces
cas en actuel en fonction de vos pratiques actuelles et en souhaité ce que vous
estimez être le moindre mal.
Vous rencontrerez par exemple ces alternatives inefficaces dans les paires 14 et
72, et dans bien d’autres encore… :
14.a. Mon équipe est une grande famille. Je ne veux pas tout gâcher en exerçant
une quelconque autorité hiérarchique.
14 14.b. En cas de désaccord entre des personnes de mon équipe, je tranche assez
vite pour celui qui argumente le mieux et dont les positions sont proches des
miennes. Le travail sérieux ne peut s’accommoder de discussions à n’en
plus finir.
3
4. Les feuilles de réponses à utiliser
Résultat (Ligne +
D+ D- P+ P- A+ A- O+ O- N+ N-
ligne colonne) +1
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. D+
100
4
Styles souhaités : Ce que je ferais dans l’absolu sans les contraintes de mon
organisation et de mon entreprise :
Résultat (Ligne +
D+ D- P+ P- A+ A- O+ O- N+ N-
ligne colonne) +1
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. D+
100
5
5. Le questionnaire
4.a. En cas de problème récurrent, je préfère m’interroger sur les causes liées à
notre organisation et nos règles de fonctionnement plutôt que sur les
personnes.
4
4.b. Ce n’est qu’après avoir personnellement examiné un projet de changement et
en avoir bien délimité les contours avec la direction ou mon manager que
j’en avise le personnel.
5.a. En cas d’erreur, je n’ose pas confronter son auteur afin qu’il conserve intacte
sa motivation.
5 5.b. J’entends intervenir personnellement dans l’accueil et l’intégration des
nouveaux entrants. Je désire les recevoir seul pour qu’ils s’approprient
clairement ce que j’attends d’eux pour le bien de l’entreprise et des clients.
7.a. Je ne traite un problème qu’à partir du moment où il est formulé par écrit sur
papier ou en courrier électronique.
7
7.b. Il faut qu’un collaborateur ait bien fait la preuve de ses capacités pour que je
lui confie des responsabilités plus larges.
8.a. Je suis confiant dans la capacité de chacun à traiter les situations difficiles
avec son entourage professionnel.
8 8.b. C’est sur la manière dont les collaborateurs font face aux circonstances
défavorables et aux difficultés que j’évalue leurs capacités professionnelles.
C’est dans les occasions exceptionnelles que se révèlent les personnalités
fortes, aptes à assumer des missions complexes.
6
9.a. Je fais des compliments à mes collaborateurs pour les motiver, même si je
9 pense qu’ils ne les méritent pas.
9.b. Je pense qu’en dernière instance, c’est au responsable de décider seul.
11.a. Je pense qu’une organisation doit être adaptée à son époque. C’est pourquoi
je concentre une partie de mon énergie à moderniser son fonctionnement,
en particulier avec les réseaux électroniques : intranet, groupware, forums,
11 mails, etc.
11.b. Je reste discret lorsque je vais suivre un stage de formation pour ne pas
afficher ouvertement mes faiblesses. Un responsable doit être prudent à cet
égard sous peine de se voir très vite contesté.
14.a. Mon équipe est une grande famille. Je ne veux pas tout gâcher en exerçant
une quelconque autorité hiérarchique.
14 14.b. En cas de désaccord entre des personnes de mon équipe, je tranche assez
vite pour celui qui argumente le mieux et dont les positions son proches des
miennes. Le travail sérieux ne peut s’accommoder de discussions à n’en
plus finir.
7
16.a. A quoi bon faire des entretiens d’appréciation puisqu’en fin de compte je ne
dispose que d’une très étroite marge de manœuvre en matière de
rémunération et de carrière ?
16 16.b. Je pense que les représentants du personnel, même s’ils affichent de beaux
principes de façade freinent les évolutions nécessaires de l’entreprise. Je les
reçois sans vraiment les écouter. C’est pour moi une contrainte qui me fait
perdre mon temps.
17.a. J’accepte de revenir sur une décision quand elle s’avère erronée.
17 17.b. Le personnel me craint. Rares sont ceux qui osent me contredire. Et c’est
bien comme cela.
18.a. Dans les situations tendues, je préfère rester dans un premier temps en
retrait pour écouter et utiliser les points faibles de mes interlocuteurs.
18
18.b. Lorsque je découvre une erreur, j’estime que j’ai le devoir de sanctionner le
responsable. C’est mon rôle de faire appliquer et respecter cette sanction.
19.a. J’interviens personnellement lors des incidents avec les clients internes et
externes. Je n’hésite pas à faire appel au responsable qualité si nécessaire.
19 19.b. Je m’emploie à rendre meilleures les communications tant vers les autres
services, les clients internes et externes et le personnel. C’est pour moi l’un
des vecteurs d’ouverture de l’unité ou de l’entreprise à son environnement.
22.a. Les collaborateurs peuvent influer sur mes décisions dans la mesure où
l’application de leurs suggestions conforte les missions de l’unité ou de
l’entreprise.
22
22.b. La recherche d’une plus grande efficacité et la volonté de maintenir un bon
climat de travail ne sont pas pour moi contradictoires. C’est précisément
mon rôle que de me préoccuper des deux.
23.a. Il m’arrive souvent d’effectuer des tâches qui devraient être réalisées par
mes collaborateurs.
23 23.b. Je perçois bien que les motivations du personnel que j’encadre sont
diverses. J’en tiens compte dans les missions que je confie à chacun sans
jamais perdre le but que je poursuis, à savoir l’optimisation de notre unité en
termes de coûts et de services rendus.
8
24.a. J’estime qu pour réussir un projet, il faut avoir déterminé à l’avance une date
butoir, un calendrier et un cheminement d’étapes.
24 24.b. Je pense que toute décision de changement doit être débattue avec toutes
les personnes concernées. J’en ai convaincu mes managers qui me laissent
d’importantes marges de manœuvre.
26.a. J’établis des scénarii de rechange pour changer de cap au cas où les
évènements impromptus contrecarreraient les projets.
26 26.b. La confrontation permanente entre les idées exprimées par la hiérarchie et
celles émises par les collaborateurs permet d’améliorer les conditions de
travail, la coopération et la productivité. Je l’encourage constamment.
27.a. Flatter l’orgueil de mes collaborateurs me réussit bien lorsque je veux leur
demander d’accomplir une tâche exceptionnelle.
28.a. Je pense que je ne peux être exigeant avec mon équipe que si je suis
exigeant avec moi-même.
28 28.b. J’insiste souvent sur l’indispensable coordination qui doit exister entre tous
pour mieux remplir les missions dont nous sommes responsables. J’en ai
persuadé mes collaborateurs. Ils me disent qu’ils sont d’accord bien qu’ils
continuent en fait d’agir isolément.
29.a. On devrait pouvoir diriger et gérer en toute liberté sans contraintes légales.
Les salariés seraient obligés de s’investir dans le travail si je pouvais leur
appliquer plus facilement des sanctions, voire même les licencier.
29 29.b. Que chacun puisse exprimer ses désaccords est indispensable pour la
bonne marche du travail. Je l’ai fait savoir à tous. J’invite toutefois les
membres de mon équipe à la prudence avant de se livrer à une critique. En
fait, je constate qu’ils sont très réservés avec moi.
30.a. Je crée des groupes de travail pour qu’ils réfléchissent et préconisent des
actions visant à améliorer la qualité de notre service.
30 30.b. La qualité du service est pour moi un souci constant. J’ai convaincu mes
collaborateurs que c’était la clé du succès. C’est pourquoi je suis d’autant
plus surpris des retards répétés et du fort taux de réclamations des clients
internes et externes.
9
32.a. Je préfère une idée médiane partagée par tous à une très bonne idée à
laquelle tout le monde s’oppose.
32.b. Informer au maximum les membres de mon équipe est une exigence si je
32 veux les faire participer à la vie de l’entreprise. Aussi, je passe beaucoup de
temps à discuter avec eux. Néanmoins, ils se plaignent de n’être pas bien
informés, et effectivement, ils m’apparaissent souvent ignorer les choses
essentielles.
33.a. Je pense que tout ce qui n’est pas mesuré n’est pas managé. J’informe
régulièrement l’ensemble du personnel sur les principaux indicateurs
d’activité de l’entreprise et de mon unité.
33 33.b. Je n’hésite pas à déléguer. Cela ne peut qu’enrichir le travail de chacun, et
de mon coté me permettre de consacrer plus de temps aux projets
prioritaires. En fait, les mêmes problèmes récurrents m’accaparent, et je
perds beaucoup de temps à vérifier ce que font mes collaborateurs.
34.a. Je rappelle souvent que c’est la direction de l’entreprise qui décide des
grandes orientations et que nous sommes là pour les appliquer.
34.b. Je suis très convaincu de l’importance des conditions matérielles et
34 psychologiques du travail. A coup sûr, elles contribuent à améliorer le climat
social et la qualité de service. Mais je suis harcelé sans cesses par des
problèmes plus urgents qui m’interdisent, à mon grand regret, de m’en
occuper.
35.a. Je crois que l’entente parfaite dans une équipe n’existe pas. Je cherche
avant tout à ce que nous trouvions ensemble des arrangements viables pour
que la l’équipe fonctionne normalement.
35 35.b. Je me soucie beaucoup de l’optimisation du rapport entre la qualité ,le coût
et le délai. J’en parle fréquemment. J’ai entrepris à ce sujet plusieurs études
en consultant mes collaborateurs. Hélas, je n’ai jamais le temps de les
terminer.
38.a. Le responsable doit avoir le dernier mot, sinon son autorité est vite
contestée.
10
39.a. En cas de difficulté ou de problème répétitif, j’interviens immédiatement pour
rappeler mes exigences en matière de qualité et de performance. Je nomme
des responsables pour animer des groupes de résolution de problèmes et je
suis prêt à retenir les idées du groupe si celles ci sont orientées vers
39 l’optimisation de l’organisation et l’amélioration du service rendu.
39.b. Quand j’exerce un contrôle du travail de mes collaborateurs, je crois utile
qu’ils en comprennent la raison. Cette attitude contribue à leur donner plus
d’assurance en eux-mêmes.
40.a. Je pense que pour diriger une équipe de travail il convient de faciliter la
communication ascendante, c’est à dire que chacun puisse apporter ses
idées pour un meilleur fonctionnement collectif. J’ai l’impression que cette
idée est partagée par tous, mais trop peu d’informations et de suggestions
40 pertinentes remontent jusqu’à moi.
40.b. Il est primordial qu’au cours des réunions, chacun puisse exprimer ses
opinions et se sentir libre d’émettre ses suggestions. Je crois à la richesse
des solutions qui résultent d’un travail en équipe.
41.a. Je suis serviable et facile à vivre. J’ai l’impression que les autres
m’exploitent.
41 41.b. J’ai le plus grand souci d’informer au maximum les collaborateurs, afin qu’ils
se sentent concernés par le fonctionnement de la bibliothèque et le service
rendu aux lecteurs.
42.a. Mon emploi du temps est connu de tous. Chacun peut ainsi prendre des
rendez-vous pour traiter des problèmes professionnels.
42 42.b. J’estime qu’un manager doit clarifier les missions et les rôles de son équipe.
Dans mon unité, j’invite autant que possible mes collaborateurs à me donner
leur avis sur la répartition des rôles que je leur propose.
43.a. Pour ne pas se laisser déborder pas les exigences des clients internes et
externes, je demande au personnel à leur contact de respecter strictement le
règlement intérieur.
43 43.b. Pour moi, les intentions de changement et de réorganisation doivent être
annoncées aussitôt que possible afin que les personnes et les équipes
puissent faire-part des difficultés pressenties. Il importe également d’évoquer
ensemble les procédures de facilitation du changement à mettre en œuvre.
45.a. Je laisse souvent des points dans l’ombre pour éviter des conflits.
11
46.a. Mon but est de tirer le meilleur parti de moi-même, du personnel et des
moyens mis à notre disposition.
46 46.b. Les réunions sont pour moi, essentiellement l’occasion d’échanges.
L’important est que les participants discutent librement, même si dans toute
réunion, on ne peut pas traiter tous les points prévus.
47.a. Quand vous commencez à accorder des faveurs aux collaborateurs, ils en
profitent et vous en demandent toujours plus.
47 47.b. Je suis sensible aux heurts entre les gens. Aussi je m’efforce d’étouffer les
conflits et les griefs en disant qu’il s’agit en fait de simples malentendus. Je
ne voudrais pour rien au monde accroître leurs oppositions et risquer ainsi
de perdre leur estime.
48.a. J’analyse régulièrement avec mes collaborateurs les écarts entre les
prévisions et les réalisations. Nous trouvons ensemble les idées et les
actions correctives.
48
48.b. J’estime que les personnes doivent d’abord trouver dans leur travail des
motifs de satisfaction avant d’admettre l’optimisation et la productivité. Ce
qui compte avant tout, c’est la dimension humaine et les bonnes relations.
51.a. En définissant précisément les missions, les rôles et les fonctions, chacun
sait ce que l’on attend de lui pour la bonne marche de l’entreprise et de
l’unité.
51
51.b. Je tiens à développer un esprit d’équipe et à manifester en toute occasion
ma solidarité avec mes collaborateurs. Face à l’extérieur, je défendrai
toujours mon équipe.
52.a. Lorsqu’un collaborateur me pose une question embarrassante, je lui dis que
la réponse n’est pas de mon ressort.
12
53.a. Je pense que l’apparition de résistances aux changements est le signe que
le changement est en train de s’opérer. Je préfère que mes collaborateurs
s’expriment plutôt que de garder pour eux leurs rancœurs.
53
53.b. Je n’aime pas beaucoup parler de rapports hiérarchiques, ce qui risquerait
d’envenimer mes relations avec mes collaborateurs. Je leur répète souvent
que nous sommes tous responsables au même degré.
54.a. Je n ‘aime pas être la seule personne de mon avis dans un groupe. Dans ce
cas, je préfère me taire.
58.a. Je veux garder une image de progressiste dans mes relations avec les
représentants du personnel et les délégués syndicaux. Mais quelquefois j’ai
l’impression de me laisser manœuvrer par naïveté et confiance aveugle.
58
58.b. J’exprime toujours mes désaccords avec modération et j’évite autant que
possible de laisser se développer les conflits. J’y parviens en me référant à
des règles connues de tous.
60.a. Je corrige les erreurs de mes collaborateurs sans leur en faire la remarque
pour maintenir les bonnes relations humaines.
60 60.b. Mes rendez-vous avec chacun de mes collaborateurs sont prévus au plus tôt
et notés sur mon agenda. L’organisation et la gestion du temps sont des
éléments incontournables du management. Une organisation fiable favorise
l’épanouissement des talents individuels et collectifs.
13
61.a. Je pense que l’on ne devrait pas parler de carrière, de promotions et de
rémunérations car nous n’avons pas de pouvoirs en matière de gestion des
ressources humaines.
61
61.b. La mise en place de procédures claires me paraît essentielle lors de
l’introduction d’un changement. La référence à des règles précises ne peut
que contribuer à anticiper les tensions inhérentes au changement.
62.a. Je suis assez peu regardant sur les méthodes de travail à la condition
qu’elles soient efficaces.
62 62.b. L’optimisation professionnelle et la qualité des services rendus sont avant
tous les fruits d’une organisation du travail efficace. Je consacre une bonne
partie de mon temps à améliorer les processus organisationnels.
65.a. Lorsque j’ai pris une décision, je ne supporte pas ceux qui la discutent.
65 65.b. La note écrite ou le e-mail sont pour moi le seul moyen de communication
valable. En cas de litige, on est plus facilement couvert et l’on s’évite ainsi de
nombreux ennuis.
66.a. Je pense qu’il existe une corrélation entre les motivations des collaborateurs
et la qualité de leur travail. Motivation et productivité ne s’opposent pas ;
elles sont complémentaires.
66
66.b. Il ne m’appartient pas de porter une appréciation sur les membres de mon
équipe puisqu’en fin de compte ce n’est pas moi qui décide de leur
trajectoire professionnelle.
14
69.a. Je suis surmené à force de compenser les insuffisances de mon équipe.
71.a. Je sais qu’il existe des contradictions et des divergences entre les intérêts
personnels de mes collaborateurs et mes intérêts en tant que manager. Et
pourtant l’unité accomplit correctement ses missions.
71
71.b. Je pense qu’il faut soigneusement éviter de faire apparaître un quelconque
désaccord au sein d’une équipe. C’est pourquoi, je m’efforce d’ignorer les
divergences qui peuvent naître.
73.a. Je pense que pour diriger, il faut savoir-faire ce que l’on demande à ses
collaborateurs.
73 73.b. Dans un groupe, il y a souvent des griefs, des tensions et des conflits. Je
m’en accommode car ce n’est pas ce qui empêche de trouver un terrain
d’entente suffisant pour travailler.
74.a. Les états d’âmes et les émotions sont des freins au bon accomplissement du
travail.
74 74.b. Mes réactions devant les erreurs sont très liées aux circonstances. D’une
façon générale, je ne veux ni heurter, ni paraître trop indulgent. Je me sers
souvent de l’erreur pour développer les compétences de mes collaborateurs.
76.a. Pour développer la coopération entre les personnes et les équipes, nous
avons investi dans une messagerie électronique et un intranet. Nous avions
pourtant formé le personnel, mais les usages et les résultats ne sont pas, et
de loin au niveau de nos attentes.
76 76.b. D’une façon générale je préfère la formation « sur le tas » et le coaching aux
stages organisés à l’extérieur de l’entreprise qui sont souvent trop
théoriques. L’expérience montre que les formules internes sur mesure
conviennent le mieux. Ceci étant dit, un stage à l’extérieur permet, s’il est
bien choisi d’échanger ses expériences avec les autres.
15
77.a. Pour résoudre les problèmes récurrents ou pour faire évoluer organisation, je
nomme des groupes de travail et je leur affecte des moyens, y compris
budgétaires pour qu’ils élaborent et mettent en œuvre des solutions
77 adaptées.
77.b. J’accepte que dans mon service, l’organisation ne soit pas parfaite dans la
mesure où chacun en définitive accomplit consciencieusement sa mission.
78.a. Je gomme les griefs et je stoppe les conflits pour préserver un bon esprit
d’équipe.
78 78.b. Se préoccuper des conditions de travail est un des rôles du manager. Je le
fais en tenant compte des contraintes de l’organisation et des suggestions
de mon équipe.
81.a. « La fin justifie les moyens », j’agis en conséquence lorsque je veux obtenir
l’adhésion des intéressés à un projet de changement.
81
81.b. Avant de prendre une décision, j’en parle autour de moi et j’écoute les
réactions de mes interlocuteurs. Cela m’évite bien des déconvenues.
83.a. Les réunions collectives et les discussions de groupe sont par essence des
facteurs de désordre et d’exagération des griefs. Il vaut mieux les limiter au
minimum.
83 83.b. Avant d’exprimer une remarque à un collaborateur, je veille de près aux
conséquences qui peuvent en découler pour moi. Je m’efforce de ne pas
créer de remous, ni avec la direction, ni avec mes collaborateurs, ni avec les
clients.
16
85.a. Je souhaite que chacun puisse bâtir un projet professionnel à la fois
intéressant pour lui-même et cohérent avec les priorités de l’entreprise.
J’applique pour cela des méthodes de coaching. Mais j’ai l’impression de
85 dépenser une trop grande énergie ; mes collaborateurs attendant que leur
carrière se déroule normalement.
85.b. Il est bon de suivre la mode en matière de management, d’organisation du
travail et en formation. Personne n’y trouve ainsi à redire.
87.a. Je pense que les exigences excessives des autres unités et des clients
dérangent l’ambiance qui règne à l’intérieur de la mienne.
87
87.b. S’informer est affaire d’habileté. Il faut savoir prêcher le faux pour connaître
le vrai, même si cela comporte le risque de susciter des rumeurs.
90.a. Je garde une certaine distance avec les théories du management. Le « bon
sens » et l’expérience sont pour moi essentiels dans l’animation et la
direction d’une équipe de travail.
90
90.b. Planifier et organiser le travail me paraît inopportun. Il y a tellement
d’impondérables ! Mieux vaut s’accommoder de l’imprécision dont chacun
peut finalement trouver profit.
17
4. Dépouillement de l’autodiagnostic
Reprenez vos feuilles de réponses pour vos styles actels et souhaités et procédez
comme suit :
Exemple :
(Ligne +
Résultat
D+ D- P+ P- A+ A- O+ O- N+ N- colonne)
ligne
+1
6a 3a 8a 2a 7a 4a 5a 2a 7a 1a 100
18
Représentation graphique des résultats à partir des exemples ci-dessus :
20
15
10
0
D+ D- P+ P- A+ A- O+ O- N+ N- + D- P+ P- A+ A- O+ O- N+ N-
Directivité Persuasion Association Organisation Négociation Directivité Persuasion Association Organisation Négociation
Styles actuels
Le style dominant efficace est celui qui obtient le plus de points parmi les 5 styles
efficaces.
Le style dominant inefficace est celui qui obtient le plus de points parmi les
5 styles inefficaces.
La zone de management la plus efficiente pour vous est celle où l’écart entre
efficace et inefficace est la plus importante.
Lorsque l’écart entre le style efficace et inefficace d’une zone de management est
supérieur à 5, l’efficacité est optimale dans cette zone.
19
Dans l’exemple ci-dessus les zones :
Directivité : 12 - 6 = 6,
Persuasion : 16 - 9 = 7,
Négociation : 14 - 5 = 9,
Lorsque l’écart entre le style efficace et inefficace d’une zone de management est
compris entre 5 et 1 inclus, l’efficacité est certes positive mais n’est pas optimisée
dans cette zone.
Association : 13 - 8 = 5,
Organisation : 11 - 6 = 5,
Lorsque l’écart entre le style efficace et inefficace d’une zone de management est
égal ou inférieur à 0, la zone de management incriminée est source d’inefficacité
pour son acteur.
Styles souhaités
La même analyse que pour les styles actuels est valide. Les styles souhaités
correspondent à vos tendances personnelles. En principe vous devriez obtenir plus
d’efficacité puisque vos réponses ne dépendent pas de votre contexte actuel.
Néanmoins pour savoir si vous devez orienter vos styles actuels vers vos styles
souhaités, il convient de mesurer l’évolution des écarts dans chaque zone de
management entre style actuel et style inefficace.
Si l’écart augmente, vous avez intérêt à adopter le style souhaité. Même au prix de
turbulences avec l’environnement actuel.
20
Dans l’exemple ci-dessus il s’agit des zones :
Persuasion 16 - 9 = 7 16 - 7 = 9
Organisation 11- 6 = 5 14 - 3 = 11
Négociation 14 - 5 = 9 15 - 5 = 10
Si l’écart diminue vous avez intérêt à continuer à adopter vos styles actuels dans
les zones incriminées.
Directivité 12 - 6 = 6 11 - 6 = 5
Association 13 - 8 = 5 13 - 10 = 3
21
6. Représentation graphique de vos résultats
20
15
10
D+ D- P+ P- A+ A- O+ O- N+ N- D+ D- P+ P- A+ A- O+ O- N+ N+
Directivité Persuasion Association Organisation Négociation Directivité Persuasion Association Organisation Négociation
Directivité D+ + D- = Directivité D+ + D- =
Persuasion P+ + P- = Persuasion P+ + P- =
Association A+ + A- = Association A+ + A- =
Organisation O+ + O- = Organisation O+ + O- =
Négociation N+ + N- = Négociation N+ + N- =
Directivité D+ - D- = Directivité D+ - D- =
Persuasion P+ - P- = Persuasion P+ - P- =
Association A+ - A- = Association A+ - A- =
Organisation O+ - O- = Organisation O+ - O- =
Négociation N+ - N- = Négociation N+ - N- =
22