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La justice (poLitique) :

Le droit : domaine juridique, code pénal, lois qui ont Théorie du Droit Naturel = droit est posé + naturel =
été décidées et fixées à un moment donné par des H et justice universelle surplombant les lois humaines
qui font autorité particulières
En droit : (opposé à En fait : ce qui est en réalité) ce qui MONTESQUIEU, DE L’ESPRIT DES LOIS :
devrait être
Montesquieu : « Une chose
Le droit peut être critiquable en droit = les lois écrites
ne sont pas forcément justes d’un POV moral n’est pas juste parce qu’elle
est loi, mais elle doit être loi
Légal : autorisé par la loi parce qu’elle est juste »
Légitime : ce qui est bon, justifié moralement Ridicule dire pas de lois à l’état de nature autant que
dire que les rayons du cercle ne sont pas égaux avant
Loi : - sens juridique : énonce un devoir ou interdit qu’on les ait tracés. (Analogie)
sous peine de sanctions (contingentes) Les rayons étaient déjà égaux avant qu’on les trace 
- Sens scientifique : énonce un rapport constant La justice existait déjà dans le cœur des H avant qu’on
et nécessaire entre les phénomènes l’inscrive dans des lois positives.
 L’idée de justice est antérieure et
Justice : - instance juridique qui juge indiv lors de transcendante par rapport aux lois positives
procès, en se fondant sur des textes de loi  C’est parce qu’on a une idée de ce qui est juste
- Vertu, idéal moral d’équité, de légitimité (un qu’on doit l’inscrire dans la loi
homme juste)  Idéal de justice nous guide pour critiquer
certaines lois positives qu’on jugerait injustes
Droits : - droit de : droite liberté
- Droit à : droite créance II. Pourquoi obéit-on aux lois ?
- Par contrainte, crainte des sanctions (effets
I. Le juste est-il réductible au dissuasif), dans mon intérêt privé d’éviter les
légal ? sanctions
- Par obligation, on les reconnait juste donc on y
A. Théorie du Droit positif adhère
Positif = posé, institué, écrit ≠ bien, optimiste - Rousseau : obéir aux lois permet de ne pas
Théorie du Droit Positif = n’est juste que ce qui est avoir a obéir aux H, il vaut toujours mieux
autorisé par la loi et injuste que ce qui est interdit obéir a une loi, publique, égale pour tous,
plutôt qu’à la parole d’un H qui peut être
HOBBES, LEVIATHAN, CHAPITRE XV : changeante et arbitraire
La justice = QUE le respect de la loi
Injustice = QU’infraction de la loi
Etat de nature = pas de loi = pas juste/injuste en soi,
III. Rapport entre le droit et la
même les pires violences force
 On s’empêche de critiquer l’injustice d’une loi A. Le droit du plus fort
car elle est par définition juste
ROUSSEAU, DU CONTRAT SOCIAL :
Juste/injuste = notions qu’en société dès lors que les H
Il y a toujours + fort que soi, je m’affaibli (vieillesse,
vivent sous un pouvoir commun
maladie, etc) = la force pas une donnée stable, varie
 Théorie réductrice légal=légitime + le droit =
« Être forcé » = être contraint, sans reconnaissance de
les faits (réduire l’idéal de la justice à ce qu’elle
légitimité, obéir pour se sauver
est)
« Être obligé » = intérieurement, se soumettre aux
puissances légitimes càd celle que ma csc approuve
B. Théorie du Droit Naturel Précepte : maxime d’action, conseil
Superflu : « en plus », pas nécessaire
Précepte d’obéir au + fort = vrai mais inutile = bon sens,  Au nom d’un respect des lois + ordre social, la
instinct de survie, tt le monde le suit déjà justice doit être garantie par son possible
spontanément recours à la force

Pour Rousseau, « droit du plus fort » ne signifie rien du Max Weber : L’Etat a « le
tout, renvoie à une relation de force et non pas de monopole de la violence
droit.
Obéissance aux forts = contrainte pas obligation morale
physique légitime »
= pas de reconnaissance de la légitimité de celui qui  Il est le seul dont le recours à la violence ne soit
domine pas illégitime, interdit mais nécessaire et
Alors que peuple souverain = loi exprime volonté légitime
générale = obligation morale car je la reconnais juste Usage de la force visant a éduqué le coupable et à servir
intérieurement d’exemple à la population et non pour intérêts privés
 La simple force ne peut pas servir de ou vengeance
fondement légitime au droit MAIS pas toujours légitime (bavure policière), dépend
situation
B. Le droit peut-il se passer en
force ? IV. Peut-on désobéir aux lois ?
PLATON, REPUBLIQUE, MONOLOGUE DE GLAUCON, Peut : - être capable de
LA LEGENDE DE L’ANNEAU DE GYGES : - Autorisation légale
Gygès, berger, trouve anneau aux pouvoir invisibilité -> - Légitimité morale
utilise pour ses intérêts privés, commettant des crimes Désobéir : suppose d’enfreindre une loi, pas de
en toute impunité (=sans être sanctionné) désobéissance possible sans loi
Glaucon conclut que tt les H en ferait autant Lois : - de la nature, incapable de les enfreindre car
nécessaires
 Personne ne respecte la justice par amour du
- Lois juridiques, contingentes
bien en soi mais seulement par crainte des
sanctions
- Illégale d’enfreindre les lois
Shuriken, dans Samouraï : - Cas de nécessité vitale = légitime (voler a
« L’œil au beurre noir, mieux manger pour survivre)
vaut l’faire que l’avoir » - Quand la loi est injuste = enfreindre est
légitime, voir même un devoir moral
 La justice n’est pas un bien en soi mais un  Désobéissance civile, souvent rendue publique,
compromis entre le plus grand des biens, médiatiser pour alerter l’opinion publique et
commettre l’injustice et le plus grand des amener à la réforme des lois (Rosa Parks,
maux, subir l’injustice USA)
≠ délinquance : fait dans un intérêt privé, discret pour
Socrate + Plate ≠ Glaucon, = intellectualisme morale, échapper aux sanctions
injustice = maladie de l’âme, a soigné + éduqué
Socrate : « Nul n’est méchant
V. Le vote démocratique exprime-
volontairement »
Méchant = victime d’une erreur, il se trompe en t-il nécessairement l’intérêt
prenant un mal pour un bien => il vaut mieux général ?
(moralement) subir l’injustice plutôt que commettre Ce n’est pas pcq la loi a une origine qu’elle a pour
autant un fondement en raison
Le respect de la loi repose en partie sur une crainte de
la sanction JOHN RAWLS : LA FICTION DU VOILE D’IGNORANCE :
Pascal, Les Pensées : « La L’intérêt général n’est pas la simple somme des intérêts
justice sans force est particuliers de chacun
impuissante, la force sans la Intérêts général = bien commun, ce qui serait bon pour
justice est tyrannique » la collectivité dans son ensemble
Il unit force/justice, elles ne vaudraient rien l’une sans Souvent H votent en fonction de leur intérêts privés
Propose la fiction du voile d’ignorance, au moment de
l’autre
vote, chacun puisse ignorer ce qu’il est + place dans la
Sans justice, force = tyrannique, violente, arbitraire
Sans force, justice = impuissante, parole non respectée
société
= ignorant ses propres intérêts = peut pas les favorisé =
ne voterai qu’en considérant l’intérêt général
Voile ignorance = fiction, on sait toujours qui on est +
place dans la société

VI. Quel intérêt y’a-t-il à faire de la


justice une instance séparée ?
N’est-il pas souhaitable que le
peuple fasse justice (où « se fasse
justice ») lui-même ?
Justice Vengeance
S’opère par soi même
Suppose neutralité, donc partial, pousse à
impartialité de celui qui causer le même mal que
juge, qui est expert en celui qu’on a subi
droit et extérieur au litige Possible cercle infernal
de vengeance

DOCUMENTAIRE, ARTE, LES CITOYENS JUSTICIERS :


Présomption d’innocence : jusqu’à preuve du
contraire, de culpabilité, l’accusé est présumé innocent
= on doit prouver la culpabilité et non l’innocence
Citoyens justiciers :
- Pas impartial (voisins vigilants, on connait qui
sont nos voisins)
- Peut combler les manques de la police
- Ne respectent pas la présomption d’innocence
- Gratuit (bénévolat)
- Violences, pas compétents, débordements

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