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Prosopagnosie
Ce mot vient du mot grec prosos, qui signifie « visage ». La prosopagnosie est l'incapacité à
reconnaître les visages familiers. Les patients voient bien les morceaux du visage (nez, yeux,
bouche...), mais ils ne forment pas un tout reconnaissable pour eux. Certains patients ont
même de la difficulté à reconnaître les caractéristiques du visage comme le sexe, l'âge et
l'expression faciale en plus de l'identité de l'individu. Ils peuvent reconnaître les gens par leur
voix ou parfois leur posture ou leurs vêtements. Les personnes prosopagnosiques ont peu de
problème à apparier des visages, mais ils ont souvent de la difficulté à mémoriser de
nouveaux visages. La prosopagnosie est souvent causée par des lésions bilatérales aux régions
occipito-temporales inférieures. Ces patients ont souvent de la difficulté à reconnaître les
objets dans des catégories où les items individuels se distinguent par des caractéristiques
fines, comme des édifices familiers ou des modèles de voitures. Ce trouble est à différencier
du syndrome de Capgras dans lequel les patients reconnaissent la personne mais n'ont pas de
sentiment de familiarité. Ils ont l'impression que cette personne a été remplacée par une autre
lui ressemblant fortement. On s'approche plus dans ce cas d'une pathologie psychiatrique de
type psychose.
Alexie agnosique
L'alexie est l'impossibilité de reconnaissance des mots (lettres) écrits.
Simultagnosie
Il est important de préciser que la qualification de la simultagnosie en tant qu’agnosie visuelle
est contestée.
C’est en 1924 qu’un chercheur a décrit le cas d’un de ses patients qui était incapable
d’interpréter une image complexe ou de lire d’une autre façon que lettre par lettre. Il a qualifié
ce trouble de « percevoir tout ». D’après lui, c’est la forme la plus élaborée d’agnosie visuelle.
Par la suite Luria2 a étudié un patient souffrant de ce même trouble et prétendait que les
mouvements du regard étaient perturbés et en a déduit que les troubles du regard avaient un
rôle primordiale dans l’agnosie visuelle. Lhermitte3 quant à lui a étudié deux cas d’agnosie
visuelle et pour lui les mouvements du regard étaient tout à fait normaux.
Kinsbourne et Warrington4 ont étudié 4 cas de simultagnosie. Pour eux ce n’est pas un déficit
gnosique car la perception, la dénomination et la mémorisation de formes isolées étaient
normales, ils émettent plutôt l’hypothèse qu’il y a une réduction de la mémoire immédiate.
Akinétopsie
C’est en 1983 que Zihl5 et ses collaborateurs ont décrit le trouble d’une patiente qui avait une
lésion sous-corticale bilatérale située à la jonction temporo-occipitale latérale. Cette patiente
était incapable de percevoir le mouvement des objets.
Dans la littérature, on ne retrouve pas d’autre cas. Mais Horton et Trobe, en 1999 6, ont vu
deux patients qui semblait avoir ce trouble, ces patients recevaient un antidépresseur
inhibiteur de la recapture de la sérotonine. Mais dans ces cas, le trouble était réversible.
Agnosies auditives
Les agnosies auditives sont des troubles de la reconnaissance des sons qui ne peuvent être
attribués à la surdité ou à des troubles de compréhension du langage. Elles sont causées par
une lésion au lobe temporal.
Phonagnosie
La phonagnosie est une difficulté spécifique à reconnaître les voix de ses proches ou de
personnalités connues. Dans le lobe temporal supérieur, il y a des aires sélectives aux voix,
qui sont possiblement touchées chez les personnes phonagnosiques.
Amusie
L'amusie est un problème de perception de la musique. Elle peut prendre plusieurs formes
dont l'incapacité à discriminer différentes tonalités, une difficulté à reconnaître les mélodies,
ou un trouble de reconnaissance des rythmes. Elle est habituellement causée par une lésion
dans les régions temporales supérieures (cortex associatif auditif) de l'hémisphère droit.
Agnosies somesthésiques
Les agnosies somesthésiques ne sont pas dues à des difficultés sensorielles, mais à des lésions
aux aires associatives somesthésiques du cortex.
Astéréognosie
L'astéréognosie est un déficit du « sens stéréognostique », en relation avec le toucher. Les
patients ont des difficultés à reconnaître les objets tactilement, d'après leur texture, leur taille
ou leur poids. Ils restent toutefois capables de les décrire verbalement, de les distinguer
visuellement des objets de même catégorie et de les dessiner. Les astéréognosies sont dues à
des lésions du cortex somesthésique (lobe pariétal postérieur). Il semblerait qu'il existe deux
types d'astéréognosie: aperceptive et associative.
Amorphognosie
L'amorphognosie est définie par un problème de reconnaissance de la taille et de la forme de
l'objet.
Ahylognosie
L'ahylognosie est un problème de reconnaissance de poids, texture, densité et température de
l'objet.
Il est possible d'avoir une agnosie tactile unilatérale droite ou gauche.
Asomatognosies
Perturbation de l'image du corps.
Anosognosie
Article détaillé : anosognosie.
L'anosognosie est définie par l'absence de conscience de ses propres troubles.
Autotopoagnosie
L'autotopoagnosie est un trouble qui affecte la capacité de distinguer les différentes parties de
son corps, une fonction généralement maîtrisée vers l'âge de 2 ans. L'autotopoagnosie n'est
pas due à un trouble de langage ou de démence qui perturberait la compréhension, mais c'est
un trouble affectant les mécanismes de base qui participent au schéma corporel.
Hémiasomatognosie
L'hémiasomatognosie : Hallucinations kinesthésiques, non-reconnaissance de son propre
corps. Un membre paralysé est considéré comme étranger, c'est le « phénomène de la
troisième main ».
Apraxognosie
L'apraxognosie : troubles praxiques et gnosiques
Héminégligence rétino-centrée
Héminégligence rétino-centrée : héminégligence relative au point de fixation oculaire.
Héminégligence égocentrique
Héminégligence égocentrique : héminéglicence relative au corps du sujet et indépendante du
point de fixation oculaire
Héminégligence gravitationnelle
Héminégligence gravitationnelle : relative à l'axe gravitationnel haut-bas.