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Les niveaux hiérarchiques d’intégration de la

biodiversité
1 – la diversité spécifique  :

Elle inclut toutes les espèces vivantes sur terre dont l’origine constitue un processus évolutif
qui nécessite des centaines ou des milliers de générations . Apparition de nouveau genre ou
de nouvelle famille est un processus encore plus lent qui dure des centaines de milliers voire
des millions d’années.
Les activités anthropiques peuvent détruire les espèces issues des processus évolutifs
naturel, très long en seulement quelque dizaine d’années.
1-1 définition d’une espèce :

L’espèce est une entité taxonomique qui vise à rassembler des individus selon des attributs
communs.
Attributs phénotypiques : des individus qui se rassemblent morphologiquement,
physiologiquement et biochimiquement.
Attributs biologiques : des individus interféconds qui produisent une descendance viable et
féconde.
Chaque espèce est identifiée par une appellation unique composé de deux mots
Exp : cainis lupus est l’appellation du loup gris
Une espèce peut être composé de plusieurs races(variétés ou écotype) qui présentent des
différences morphologiques clairs.
Exp : les nombreuses races de chien domestiques appartiennent à la même espèce (canis
familaris) et peuvent se croiser malgré les différences morphologiques entre elles.
Les espèces dites espèces – jumelles sont semblable morphologiquement et
physiologiquement mais sont biologiquement incompatible. Elles ne peuvent pas se
reproduire entre elles.
Exp : deux espèces jumelles : Drosophilia Inelanogaster et Drosophilia Simulans.
Il y a une barrière reproductrice qui peut être expliquer par 2 hypothèses :
Hypothèse 1 : Hypothèse 2 :

E2 E1

E1 Espèces jumelles E1 Espèces jumelles

E3 E2

Divergence
L’apparition des espèces jumelles et
le plus souvent en rapport avec l’isolement
géographique suivit par un isolement reproducteur
de la population d’origine.

Isolement géographique

Méta population 1 Méta population 2

Les différences dans les séquences de code-barres ADN (DNA barcoding) issues de tissus sont
très utilisées pour distinguer entre les espèces jumelles.
EXP : grâce à cette méthode génétique, on a déjà pu distinguer dix espèces de papillons qui
étaient auparavant regroupées en une seule espèce Astraptes Falgerata, c’est un cas typique
de biodiversité cryptique ; c’est-à-dire qui ont été par erreur classées et regroupées avec une
ou des espèces d’apparence similaire.
La biodiversité cryptique est le plus souvent en rapport direct avec le concept d’espèces
jumelles.
Les individus de deux espèces apparentées mais bien distinctes peuvent de manière
occasionnelle d’accoupler et produire des formes intermédiaires dites Hybrides.
Dans certain cas, ces hybrides sont mieux adaptés à leur environnement que les espèces
apparentées et contribuent à former une nouvelle espèce.
EXP : Moineau domestique X Moineau espagnol = Moineau Cisalpin
Les hybrides ont généralement un meilleur fitness qui présentent de meilleures capacités de
survie et de reproduction que les autres espèces apparentées écologiquement ; ce qui
complique fortement la conservation de ces dernières parfois menacées d’extinction.
Il est difficile d’émettre réglementations visant la protection des espèces si celle-ci ne sont
pas bien définie.
1-2 Mesure de la biodiversité spécifique :

Les propriétés de conservation du milieu visent surtout les habitats à haute capacité
d’accueil envers diverse espèces pour protéger le maximum des espèces.
Les biologistes de conservation cherchent toujours à identifier où la diversité est importante.
Dans ce cadre, des indices quantitatifs ont été développées à trois échelles géographiques
différentes.
La diversité locale peut être définie à son niveau le plus simple connue le nombre moyen
d’espèces trouvées dans une communauté donnée. On parle dans ce cas de la diversité
alpha ou diversité spécifique.
La diversité gamma appliquée à une plus large aire géographique et correspond au nombre
d’espèces trouvées dans un paysage.
La diversité bêta qui représente le taux de changement de la composition en espèces à
l’échelle d’une très grande région. Une mesure de cette diversité peut être obtenue en
divisent la diversité gamma par la diversité alpha.
Pour avoir une meilleure vue d’ensemble, on a besoin d’inclure dans les calculs la
distribution des espèces sur le territoire (l’abondance et le nombre d’espèces).
Une méthode simple est utilisée : l’indice de Simpson dont le résultat de l’équation donnera
une valeur de la biodiversité entre 0 et 1, où 1 représente une forte biodiversité.

D=1−{
∑ ( n ( n−1 ) ) }
N ( N −1 )

Avec n = nombre d’individus par espèces ; N = nombre total des individus

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