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1ère théorie des pulsions 

:
Freud distingue les pulsions du moi ou d’autoconservation des pulsions sexuelles, ces dernières
peuvent se définir comme toutes les autres à la différence que la source de la pulsion sexuelle est
qualifiée de « zone érogène ». Etant donné la multitude des zones érogènes, Freud qualifie les pulsions
sexuelles de pulsions partielles (au plan primitif du développement libidinal) ce n’est qu’à la puberté
que ces pulsions partielles vont s’unifier sous le primat de la zone génitale.
Les pulsions du moi de leur côté représentent l’ensemble des besoins liés aux fonctions corporelles
nécessaires à la conservation de la vie de l’individu (la faim, la soif, etc.), elles ne peuvent se satisfaire
que d’un objet réel (nourriture, eau, etc.) et elles sont opposées aux pulsions sexuelles.
Dans sa première théorie Freud va donc suivre le développement de la pulsion et la réunion de ses
aspects partiels. Au début l’enfant est principalement poussé à communiquer par la faim c’est pour ça
que Freud parle de pulsions orales mais il existe d’autres pulsions motrices et scopiques.
Dans la chronologie vient ensuite la pulsion anale, ce sont toujours des pulsions fondées sur le corps,
sur du sensoriel sur du besoin, ces pulsions partielles sont dépendantes des sources somatiques qui
sont multiples et susceptible de prendre et de garder pour le sujet une fonction prévalent qui est d’être
érogène, les pulsions partielles orales ou anales procèdent par étayage.
Toutes les pulsions partielles vont ensuite se réunir en une seule pulsion libidinale et serviront aussi à
d’autres buts que de servir les besoins vitaux ainsi secondarisées après l’œdipe. Ces pulsions seront
canalisées, sublimées.
La pulsion va se lier progressivement dans l’histoire du sujet à des représentants qui spécifient l’objet
et le mode de satisfaction (pulsion orale/sein mère). Le choix d’objet d’amour va dépendre de la
manière dont un sujet s’est appuyé sur l’objet des pulsions d’autoconservation ou pulsion du moi : Dan
les pulsions d’autoconservation la faim constitue le prototype des besoins liés aux fonctions corporels
nécessaires à la conservation de la vie, elles n’aboutissent pas tout de suite à l’installation d’une zone
érogène.
Très vite cependant ce ne sera plus le besoin vital qui comptera le plus, le besoin initial somatique va
se transformer en besoin d’entrer en relation avec l’objet d’amour : L’envie de communiquer avec sa
mère.
2ème théorie des pulsions :
Au-delà du principe de plaisir (1920).
Freud oppose les pulsions vie aux pulsions de mort (Eros/Thanatos), les pulsions de vie regroupent les
pulsions sexuelles et les pulsions d’autoconservation.
Thanatos regroupent les pulsions de mort ou d’agression ou de destruction qui tente à la réduction
complète des tensions c’est-à-dire ramener l’être vivant à un état anorganique.
Le conflit topique (entre l’instance défensive et l’instance refoulée) ne recoupe plus le conflit
pulsionnel, le ça «étant conçu comme réservoir pulsionnel incluant les deux types de pulsions ?
L’énergie utilisée par le moi est empruntée à ce fond commun notamment sous forme d’énergie
désexualisée et sublimée.
Les deux grands types de pulsions dans cette dernière théorie sont postulés comme principes
fondamentaux réglant en dernière analyse l’activité de celui-ci « nous donnons le nom de pulsion aux
forces que nous postulons à l’arrière-plan des tensions génératrices de besoins du ça. La théorie des
pulsions est pour ainsi dire notre mythologie. Les pulsions sont des êtres mythiques, grandioses dans
leur indétermination ».

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