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NOTES DE LECTURES

Le Carnet PSY | « Le Carnet PSY »

2007/4 n° 117 | pages 12 à 15


ISSN 1260-5921
DOI 10.3917/lcp.117.0012
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2007-4-page-12.htm
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bloc-notes
ANDRÉ GREEN la pulsion servait de caution à l’originaire,
mai 2007

Pourquoi les pulsions de destruction ou de surtout lorsque sa visée primitive était le


mort ? plaisir… L’équilibre d’ensemble de la
Editions du Panama, 2007, 255 pages, 15 e. conceptualisation freudienne en est boule-
versé, non seulement parce que les conflits
psychiques conçus dans la première théo-
Loin d’être épuisé, le rie des pulsions ne considèrent finalement
débat sur la pulsion que ce qui est interne à ce qui devient en
de mort renaît sans 1920 “pulsions de vie”, mais aussi parce
cesse, tout au moins que la phase théorique opposant libido
dans la psychanalyse narcissique et libido d’objet (que l’on peut
française. Il a connu considérer comme une deuxième théorie
plusieurs phases, por- des pulsions) se voit elle-même reconsidé-
tant d’abord sur le rée radicalement.
caractère purement
spéculatif ou vrai- En effet, dans ses hypothèses sur la genèse
ment métapsycholo- de la pulsion de mort (qui donne naissance
gique de cette notion à une troisième théorie des pulsions), André
freudienne, sur sa place dans le dualisme Green montre en particulier le rôle d’étayage
pulsionnel freudien, puis sur sa nécessité que Freud fait jouer au narcissisme : celui
pour penser la destructivité. Le travail que d’un échafaudage de soutien contre les
propose aujourd’hui André Green renouvelle assauts de la pulsion de mort, dont il ne sera
l’intelligence de cette notion, interdisant plus question ensuite, pulsions de vie et pul-
son abusive simplification : il réévalue le sions de mort se partageant le champ de
sens, la fonction et la portée de la dernière bataille. Ainsi, le moi n’est plus le centre
théorie des pulsions de la pensée freudien- d’intérêt prioritaire, c’est l’objet qui, malgré
ne, en étudie le devenir et les métamor- l’ambivalence, devient essentiel : l’amour
phoses chez les post-freudiens, en montre le d’objet devient la visée la plus fondamentale,
déploiement dans les champs clinique et l’objectif des pulsions de vie.
culturel. Les nombreuses illustrations
(Bokor, Goya, Schiele, Bruegel l’Ancien…) L’hypothèse de la pulsion de mort connaît
deux modes d’exposition, diachronique –
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ne sont pas la moindre surprise de cette
étude et contribuent à manifester la profon- elle est la première pulsion et la visée ultime
deur de la rencontre entre la pensée freu- de toute vie est la mort ; et synchronique,
dienne et la culture. dans laquelle la simultanéité des pulsions de
mort et des pulsions de vie, marquée par les
dénominations synonymiques -pulsions
Comment comprendre que la mort soit le d’amour/pulsions des destructions (ou
but d’une pulsion ? Comment et pourquoi d’agression)- entraîne leur lutte constante et
admettre, non seulement notre tendance surtout les processus permanents d’intrica-
aux mouvements psychiques meurtriers, tion et de désintrication, qui font tout le
mais surtout l’idée que notre vie comporte tableau des diversités de la clinique et de la
une force de mort dirigée fondamentale- vie. Les positions nouvelles s’accompagnent
ment envers soi ? L’ouvrage s’organise en d’une visée réintégratrice : Freud revient
trois parties : “Fondations”, la première ainsi sur la problématique du sadisme.
d’entre elles, s’attache à une relecture rigou- Dominé dans sa compréhension de 1915
reuse des textes de Freud, d’une résonance par la libido et incluant la régression
très nouvelle, au service de la compréhen- sadique-anale, le sadisme est maintenant
sion de la nécessité théorique qui le conduit conçu à partir d’une dialectique mettant en
à poser une pulsion de mort. Son premier relation la mort (destruction, sadisme) avec
fondement est une nouvelle compréhension la libido (narcissique, puis objectale). Si
de la pulsion, hypothèse émise pour rendre Freud a toujours reconnu une composante
compte de la paradoxalité et de la force de sadique dans la pulsion sexuelle, il envisage
la mystérieuse compulsion de répétition : maintenant, au-delà de la possibilité que
toute pulsion est une force visant la restau- celle-ci se constitue en perversion, qu’elle
ration d’un état antérieur. Or, jusque-là, s’affranchisse plus ou moins de son alliage
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avec les pulsions de vie, déferlant alors en recours freudien à la pulsion de mort, elles

bloc-notes
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destructivité désintriquée. Freud crée un s’expliquent en partie par l’ampleur de la
autre système à partir de ce que les précé- pensée freudienne, ce qui en fait à la fois sa
dents ne pouvaient englober. Au-delà du force et sa fragilité : elle est à la fois physis
principe de plaisir (1920) en est un moment et psyché, vérité et origine, mouvement et
fécond, mais aussi une solution d’attente, un cause du mouvement, trop visionnaire pour
“ avant-coup vu après coup ”, dont “ Le moi les médecins, trop charnelle pour les philo-
et le ça ” (1923) constitue l’aboutissement. sophes, trouvant secondairement chez
Car si la pulsion de mort ne semble annon- Empédocle un appui et une extension à ce
cée par rien ou presque dans ce qui la pré- qui, né des questionnements de la clinique
cède immédiatement, elle renoue implicite- se déploie en épistémologie fondamentale et
ment avec ce que L’Esquisse (1895), qui devient finalement pensée de l’être… Car il
considérait que les processus psychiques est deux transcendances chez Freud,
sont quantitativement déterminés, posait “auteur antiphilosophique mais philosophe
comme fonction primaire du système neuro- malgré lui”, l’un métabiologique, l’autre, de
nique : la décharge. Idéalement les “besoins découverte plus tardive, anthropologique.
internes” aspireraient à une décharge com-
plète, mais faute d’une inertie qui rendrait Une seconde partie, “L’onde de choc de la
le système inexcitable, ce qui est incompa- pulsion de mort” commence par étudier le
tible à la part de rétention nécessaire au devenir de la notion de pulsion de mort
fonctionnement vital, il faut maintenir la chez les post-freudiens. Ferenczi inaugure
quantité à un niveau aussi bas que possible, une clinique nouvelle, centrée sur le moi et
grâce aux effets du principe de constance, poussant à une technique réparatrice, avec
fonction secondaire évitant les variations de un déplacement d’accent sur le contre-
trop grande amplitude. transfert, sans se prononcer sur la pulsion
de mort. Mélanie Klein pense prolonger
L’introduction du surmoi en 1923 est révo- l’oeuvre de Freud en l’orientant vers la
lutionnaire et signe l’impact des processus recherche des fixations aux premiers stades
culturels sur l’appareil psychique, effet des de développement, mais dénature ainsi la
processus oedipiens et groupaux, au-delà de théorisation freudienne. Bion, en prolon-
la seule conflictualité individuelle. geant et définissant plus rigoureusement la
Condamnant les voeux interdits incons- pensée de M. Klein, -dont Winnicott se
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cients (incestueux ou parricides), il donne démarque davantage- adhère lui aussi à la
naissance au sentiment de culpabilité qui se thèse de la pulsion de destruction. La psy-
manifeste en besoin d’auto-punition. chanalyse nord-américaine menée par
L’intrication de la pulsion de mort et de la Hartmann veut bien d’une théorie des pul-
fonction sexuelle donne naissance au maso- sions, mais remplace la pulsion de mort par
chisme, qui, désormais premier, est l’expres- l’agressivité. Lacan flirte longtemps avec la
sion centrale de la pulsion de mort. mort (le Maître absolu) mais la passe de plus
L’agression n’est que la partie projetée à en plus sous silence dans la théorie. Les cou-
l’extérieur. rants relationnistes de la relation d’objet
(Fairbairn mais aussi M. Klein), du relation-
Désormais la pulsion de mort a pris refuge nisme (Greenberg et Mitchell) ou de l’inter-
au coeur du moi et ne peut plus être direc- subjectivisme (O. Renik) enterrent en fait
tement combattue. Seules ses formes intri- toute théorie des pulsions.
quées peuvent faire l’objet d’une analyse
qui, dans ses évolutions heureuses, aboutira C’est par la clinique qu’André Green
à sa dissolution ou à son intégration au moi. répond à ces attaques théoriques contre la
La réaction thérapeutique négative -et toute pulsion de mort freudienne. Il met en évi-
l’étude d’Analyse avec fin et analyse sans dence la place qu’il lui reconnaît dans la
fin- montrent le caractère relatif de cette compréhension de certaines structures psy-
possibilité (même si d’autres techniques chiques -dépressions, décompensations psy-
ouvrent sur des résultats meilleurs), ce qui chosomatiques, anorexies et autres dérègle-
est un argument décisif en faveur de la ments de l’autoconservation-, ainsi que dans
reconnaissance d’une pulsion de mort. l’interrogation clinique sur la normalité ou
Quant aux résistances que rencontre le la pathologie des suicides.
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La troisième partie fait toute sa place à la tion classiquement admise de la subordina-
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pulsion de mort dans le champ social, reve- tion des pulsions partielles au primat du géni-
nant sur le parricide originaire et sur des tal comme happy end menant à la “sexualité
dicussions récentes sur le processus culturel. normale”, François Richard montre que le
Outre sa prise en compte des travaux biolo- psychisme adolescent construit en réalité une
giques sur l’apoptose, ou suicide cellulaire, combinaison fort complexe entre passé et
André Green engage la discussion avec les présent, dans laquelle les pulsions partielles
thèses de Laurence Kahn dans son livre jouent un rôle non négligeable. Ainsi, la théo-
Faire parler le destin, quant à ses concep- risation freudienne de l’après-coup rend pos-
tions de la pulsion (comme destin), du lan- sible la prise en compte d’une temporalité
gage et des cas-limites. Ce qui lui permet de non plus seulement linéaire et progrédiente
soutenir sa propre position avec force : mais également en spirale, qui articule de
“Pulsion de mort, expression ultime de la façon plastique l’infantile et le génital.
haine de soi. La pulsion de mort est en fin
de compte suicidaire. Ce qu’il faut Désireux de mettre également les enjeux
admettre, c’est le couple construction-des- sexuels de l’adolescence au premier plan,
truction, amour-haine en antagonisme et en Philippe Givre s’appuie sur la théorie origi-
agonisme parce que nous sommes faits de ce nale et audacieuse de K. Eissler, qui propose
couple et tout ce que nous faisons n’est rien
de “redéfinir le Cogito en tant qu’orgasme
d’autre que la considération de leur intrica-
coïtal”. En parcourant les principales avan-
tion et de leur désintrication ”. cées de cet auteur, qu’il nous permet du
même coup de redécouvrir, Philippe Givre
Dominique Bourdin décline les enjeux métapsychologiques de la
Psychanalyste, SPP puberté : le périlleux passage de l’auto-éro-
tisme au coït, l’effraction traumatique du
génital et l’après-coup engagé par ce trauma-
PHILIPPE GIVRE, ANNE TASSEL (sous la tisme, ainsi que la différenciation nécessaire
direction) de la puberté psychique pour les garçons et
Le tourment adolescent les filles, étant entendu que tous deux ont à
Éditions Puf, 2007, 262 pages, 20 e. négocier la découverte du féminin, dans un
au-delà de la logique phallique.
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Le Tourment adoles- Héritières et néanmoins adversaires, comme
cent, ouvrage dirigé on le sait, Anna Freud et Mélanie Klein pro-
par Philippe Givre et longent les découvertes freudiennes. François
Anne Tassel, contredit Marty se livre à une analyse percutante des
avec rigueur et élégan- écrits d’Anna Freud sur l’adolescence. Il
ce, à l’image de son reconnaît son apport, en tant que clinicienne
beau titre, l’assertion et “ambassadrice” de l’adolescence, tout en
d’Anna Freud selon montrant les limites d’une telle conception,
laquelle “la psychana- qui, parce qu’elle s’intègre à une vision déve-
lyse ne s’est que fort loppementale et maturative d’un moi à la fois
peu souciée de la “médiateur et organisateur des conflits qui
puberté”. Ce livre, qui font rage dans la vie psychique”, ne peut
condense et reproblématise l’essentiel des envisager l’adolescence que comme un pro-
premières théorisations de l’adolescence, longement de l’infantile, dans lequel prédo-
abrite une véritable approche métapsycholo- minerait le combat contre les pulsions.
gique du processus d’adolescence.
A l’opposé, les avancées de Mélanie Klein,
Au commencement était Freud… François présentées par Dominique Agostini, font
Richard, dans une relecture à la fois précise état, à partir d’une clinique nombreuse et
et novatrice des textes freudiens, établit que, diversifiée, de la reviviscence des angoisses
si “le processus d’adolescence tel qu’on le archaïques au moment de l’adolescence. En
conçoit aujourd’hui n’est pas théorisé en tant ce sens, revisiter l’oedipe précoce est “le
que tel”, les prémisses d’une métapsycholo- préalable indispensable au développement
gie du “processus pubertaire” sont néan- conjoint de la bisexualité psychique et de la
moins posées par Freud. Loin de la concep- puberté psychique”. Dominique Agostini
15
considère que le passage réussi du sein au Sous forme d’épilogue, Anne Tassel parcourt

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mai 2007
pénis est chez Mélanie Klein “un modèle de façon thématique l’ensemble de ces pre-
opératoire du processus d’adolescence”, via miers théoriciens de l’adolescence afin de
l’intégration et le dépassement d’une “phase faire apparaître leurs points de convergence,
féminine” commune aux deux sexes, mais de divergence, mais surtout l’aspect novateur
qui se négociera là encore différemment chez de leurs conceptualisations, qui viendront
le garçon et chez la fille. nourrir les générations suivantes d’analystes
travaillant avec les adolescents. Anne Tassel
Caroline Lebrun s’intéresse à la théorisation met clairement en évidence l’importance de
d’Hélène Deutsch, laquelle, bien que liée à sa leurs découvertes, que ce soit sur la tempora-
propre adolescence et s’inscrivant dans une lité, l’oedipe, la régression, la place du fantas-
fidélité aux acquis freudiens, contient néan- me dans la vie psychique. Comme elle le
moins des pistes originales sur le processus remarque très justement, de telles avancées
pubertaire. Hélène Deutsch constate chez les ont pris place dans l’enchevêtrement d’une
jeunes adolescentes des “fantasmes puber- clinique nouvelle et des apories ou “points de
taires”, des “modalités d’action jouées”, résistance de la théorie freudienne”, sans
sortes de psychodrames privés mettant en échapper tout à fait à une visée normative.
scène de tels fantasmes, le recours à une Le Tourment adolescent, ouvrage dense et
“pseudologie”, “histoire imaginaire que passionnant, est appelé à devenir un ouvrage
l’adolescente se raconte à elle-même et qu’el- de référence pour quiconque s’intéresse à
le raconte très volontiers aux autres comme l’adolescence.
une vérité”, ou encore la mise en place de Isée Bernateau
“triangles pubertaires”, qui permettent de Psychologue, Psychothérapeute
conjuguer homosexualité et hétérosexualité
pour permettre le passage de l’une à l’autre.

Au commencement des théories adolescentes


étaient aussi des pédagogues... L’approche
historique de Florian Houssier souligne que
l’intérêt pour l’adolescence est né à la fin du
XIXème siècle d’une tentative d’encadrement
et d’éducation des adolescents dits délin-
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quants ou asociaux. Rappel qui permet de
relativiser la prétendue nouveauté de la vio-
lence chez les jeunes ! Florian Houssier
entrevoit chez des pionniers peu lus de nos
jours comme Stanley Hall, Siegfried
Bernfeld, August Aichorn, les prémisses
d’une conception de la “puberté psy-
chique”, qui influencera à bien des égards
les théorisations ultérieures.

Autre auteur quelque peu oublié aujourd’hui,


Erik H. Erikson est remis à l’honneur par
Monique Avant. Son attachement à la ques-
tion de l’identité ouvre sur une conception
du psychisme qui reconnaît le rôle de l’envi-
ronnement comme prépondérant dans la
reconnaissance ou au contraire la disqualifi-
cation de l’identité : “c’est un jeu de miroir
structurant entre l’adolescent et la “société”
qui le reconnaît et est reconnu par lui”. D’où
l’importance de l’adolescence pour fonder
une identité du moi qui ne soit pas, comme
l’indique Monique Avant, une “identité néga-
tive”, “retour des identifications rejetées (par
l’individu ou le milieu)”.

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