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SOMMAIRE

Avant-propos .......................................................................................................................................... 1
REMERCIEMENTS .................................................................................................................................... 2
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 3
CHAP I PRÉSENTATION DE L'ENTREPRISE .............................................................................................. 4
I.1 HISTORIQUE ................................................................................................................................... 4
I.2 NATURE JURIDIQUE ....................................................................................................................... 5
I.3 ORGANISATION DE L’ENTREPRISE................................................................................................. 5
I.4 ORGANIGRAMME .......................................................................................................................... 6
CHAP II ACTIVITES PRATIQUES ............................................................................................................... 7
II.1 ESSAI EN LABORATOIRE................................................................................................................ 7
II.1.1. ESSAI D'IDENTIFICATION ...................................................................................................... 8
2.1.2. L’ESSAI DE MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE......................................................................... 13
II.1.3 ESSAI DE COMPRESSION MÉCANIQUE DU BÉTON ............................................................. 14
II.2 ESSAI SUR TERRAIN..................................................................................................................... 18
II.2.1 LA PLAQUE SUISSE ............................................................................................................... 18
II.3. PROBLÈME RENCONTRÉ ET SUGGESTION................................................................................. 19
II.4. CONCLUSION.............................................................................................................................. 19
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Avant-propos

Dans le système éducatif qu'adopte l'université de Lubumbashi en général et la faculté


d'école supérieure des ingénieurs industriels (E.S.I) en particulier il est prévu un temps de
stage d'au-moins un mois au sein d'une entreprise dans le but de compléter la formation.
Au terme de ce dernier l’étudiant est sensé rédiger un rapport de stage dans lequel il
pourra inscrire tout ce qu'il a pu acquérir en ce temps de formation.
Pour notre part nous avons eu l'immense honneur de passer un mois de stage au sein de
l'antenne laboratoire national des travaux publics (A.L.N.T.P) Lubumbashi.
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REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier premièrement notre Dieu pour le souffle de vie qu'il nous a
accordé.

C'est dans ce même élan qu'animé d'un énorme sentiment de gratitude nous tenons
à adresser tous nos remerciements au chef d'antenne de Lubumbashi Mr MALONDA
MAYELE MICHEL, qui animé de bonne volonté a bien voulu nous recevoir au sein du
laboratoire (A.L.N.T.P).

Nous tenons également à remercier l'ingénieur FRANCK MAMBWE qui a été bien
disposé à nous superviser tout au long de notre parcours en faisant preuve de disponibilité
et de suivi jusqu'au bout.

Nous tenons ainsi à remercier tout le corps technique composé de : Mr KAZADI


JOSEPH, Mr KAKUDJI EMMA, Mme PRISCA MUKELANGOYI, Mr NYEMBWE ANTOINE, qui dans
un état de sacrifice se sont entièrement consacrés à notre formation en nous donnant des
explications, ainsi qu'en nous apprenant beaucoup de choses. Ces derniers ont énormément
contribué à l'élargissement de notre connaissance en vrais guides scientifiques, mais aussi
leurs conseils motivants de qualité qui nous permettront de mieux construire nos vies entant
que personne dans la société et entant qu’ingénieurs dans le domaine.

Nous pensons aussi à remercier tout le corps scientifique et académique de l'école


supérieure des ingénieurs industriels (E.S.I) composé du directeur général Prof NYEMBO
KIMUNI LUCIENS, de notre secrétaire académique Mme ZOZA CLARISSE et tous les autres,
qui animés du souci de nous octroyer une connaissance complète ont pour nous prévu cette
période de stage académique.

Et enfin sans oublier, nous pensons à nos chers parents ainsi que toute la famille pour
leur sens du sacrifice ainsi que leur soutien total et indéfectible, mais aussi à tous ceux que
nous avons rencontrés durant ce beau parcours.

Merci à tous, puisse Dieu vous bénir.


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INTRODUCTION

Comme toujours il est prévu dans le cadre de la formation à l'université de


Lubumbashi une période de stage académique au sein d'une entreprise.

Ce stage académique a pour but d'octroyer à l'étudiant une nette idée ainsi qu'un
aperçu général des activités pratiques ayant lieu dans son domaine de formation.

Pour notre part, nous avons eu le privilège de passer un mois de stage du 05/09 au
05/10/2022 au laboratoire de l'entreprise Office des routes (Lubumbashi) communément
appelé Antenne Laboratoire National des Travaux Publics (A.L.N.T.P).

Ce laboratoire est chargé de l'inspection des travaux publics à tous les niveaux afin de
s'assurer de la bonne qualité, la viabilité, la praticabilité des ouvrages construits en milieu
public (ponts, routes, bâtiments, etc…)

Notre tâche au sein de ce laboratoire consistait par des essais géotechniques à


déterminer l'état et la nature d'un sol à l'aide des échantillons représentatifs prélevés sur
site, à déterminer par des essais mécaniques la qualité (dureté) des matériaux utilisés dans
la construction.

Outre ces activités en laboratoire, nous avons aussi eu à passer certains essais sur
terrain en vue d’inspecter les travaux effectués sur chantier et c'est ainsi que ce laboratoire
possède un pouvoir approbateur avant tout comme après l’exécution des travaux publics.
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CHAP I PRÉSENTATION DE L'ENTREPRISE


Créé au début de la deuxième décennie ayant suivi la décolonisation de la RDC,
l’Office des routes demeure l'un des acteurs ayant marqué l'évolution du réseau routier du
pays après son indépendance.

Son siège social est situé à Kinshasa, capitale de la R.D. Congo et son champ de
compétence s'étend sur un réseau de 58129 km constitué des routes nationales et
régionales.

La direction provinciale de l’office des routes siège au numéro 20 sur l'avenue


USOKE au quartier industriel.

 Un laboratoire des travaux publics se situant sur l'avenue Kigoma au quartier


industriel dans la commune kampemba.
 Un centre de matériels ainsi qu'une brigade d'entretien des travaux publics se
situant juste à côté du laboratoire.

I.1 HISTORIQUE
L’Office des routes est une entreprise publique qui fut créée par ordonnance de la loi
numéro 71/023 du 23 mars 1971, il est doté d'une personnalité juridique et géré par la loi
numéro 78/002 du 26 janvier 1978 portant des dispositions générales applicables aux
entreprises publiques ainsi que par l'ordonnance de la loi numéro 70/228 du 03 mai 1978
portant statut d'une entreprise publique.

Naguère entreprise publique, l’office des routes a été transformé en 2009 en


établissement public par les effets du décret numéro 09/12 du 24 avril 2003 et numéro
09/47 du 03/12/2009.

1 .2 OBJECTIFS POURSUIVIS

Les objectifs poursuivis par l’Office des routes sont les suivants :

 L'aménagement, l’entretien, la modernisation, la construction des routes et ouvrages


d'arts.
 La gestion du laboratoire national des travaux publics en vue d'apporter un concours
consciencieux et efficace à la recherche et aux travaux du domaine routier ainsi
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qu'aux travaux d'autres domaines qui relèvent de l'administration publique


(bâtiments civils, et privés).
 Formation et recyclage du personnel.

 Préparation des programmes des travaux routiers dans le cadre de


planification nationale.

I.2 NATURE JURIDIQUE


Sans tenir compte de la personnalité et de l'autonomie budgétaire dont
bénéficient l’office des routes, le ministre des travaux publics a cependant la faculté
d’assigner à l’Office des routes des tâches spéciales non inscrites dans son organisation.
D’où il est prévu que le budget de fonctionnement de l’Office des routes soit
alimenté.
Mais actuellement les investissements bénéficient du financement de la banque
mondiale.

I.3 ORGANISATION DE L’ENTREPRISE


L’office des routes, suivant le plan organisationnel, est divisé en deux
départements qui sont :
 Le département administratif gérant toutes les personnes veillant sur l'application
correcte de statut pour l'ensemble de l'entreprise ;
 Le département de budget et comptabilité s’occupant de la gestion financière
La structure générale de l’Office des routes est organisée de la manière
suivante :
 Direction nationale administrateur composée du délégué général
 Direction provinciale composée du directeur provincial
Ces deux directions sont assistées de deux chefs qui sont le chef des directions
techniques (C.D.T) et le chef des divisions administratives et financières (CDAF).
Il est à noter qu’il y a aussi le responsable : des directions des travaux neufs (DTN),
de directions des matériels techniques (DMAT) et de direction des travaux
d'entretiens (DTE).
Le chef de division administrative et financière est également responsable de la
direction financière et des ressources humaines
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I.4 ORGANIGRAMME
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CHAP II ACTIVITES PRATIQUES


Il est sans ignorer que nous avons eu à effectuer plusieurs activités pratiques cadrant
avec la géotechnique.

Tous les ouvrages du domaine de génie civil reposent sur le sol, d’où la nécessité des
études détaillées sur ses propriétés notamment par des essais réalisés avec des échantillons
collectés sur terrain, mais aussi par des essais réalisés sur site permettant de se rassurer de
la bonne qualité d'un travail effectué.

Nous avons eu à passer deux types d'essais :

 Les essais en laboratoire


 Les essais sur terrain

II.1 ESSAI EN LABORATOIRE


Ce sont des essais réalisés avec des échantillons de sols ou des matériaux prélevés
sur site et parmi lesquels nous avons pu effectuer :

 Les essais d'identification : analyse granulométrique, les limites d’atterberg,


l’essai d'équivalent sable
 Les essais de portance : essai Proctor
 Les essais mécaniques : compression du béton
 L'essai de masse volumique absolue sur les granulats
Nous avons utilisé comme matériel :
 Une balance de portée 30kg
 Une balance d'environ 5kg de portée
 Une presse à béton
 Un moule CBR
 Des éprouvettes graduées
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 Une éprouvette pour l'équivalent sable


 Des tamis allant de 0.080 à 80 m.

II.1.1. ESSAI D'IDENTIFICATION


Ce sont des essais qui servent de base à la classification des sols car leurs résultats
permettent d'estimer les propriétés de mécanique des sols, et d'établir un bon pré
dimensionnement des ouvrages au niveau des premières études.

II.1.1.1. ANALYSE GRANULOMÉTRIQUE


C'est un essai qui consiste à nous donner la répartition des grains au sein
d'un matériau.

Cette étude nous donne aussi une nette idée sur le pourcentage des fines contenu
dans un matériau, car si ce pourcentage est élevé il peut modifier les propriétés physico-
mécaniques du matériau.

La finalité de cet essai étant de tracer une courbe granulométrique, il conviendrait à


chaque fois d'avoir les valeurs des refus à chaque tamis à partir desquels l'on calcule les
tamisats, lesquels sont disposés dans un ordre décroissant (80mm à 0,080mm).

MODE OPÉRATOIRE

 Il est nécessaire de commencer par un tamisage par voie humide en disposant


deux tamis en série don celui de 2mm au-dessus du tamis de 0.080mm tout en
utilisant un dispositif arroseur.
Ce procédé a pour but d'éliminer les particules <0.080mm.
 Soumettre l'échantillon à des températures élevées qui sont l'étuvage ou au
soleil à défaut afin de diminuer la teneur en eau de, et ensuite le disposer dans
des bacs qu'on remplit d'eau
 On fera passer cet échantillon trempé à travers deux tamis superposés de
manière décroissante de 2mm et 0.080mm, on y place le tamis intermédiaire
pour éviter que les particules grossières n’endommagent le tamis de 0.080mm
étant fragile.
Ce procédé consiste à éliminer toutes les particules fines <0 .080mm en lavant
l’échantillon.
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 L’échantillon lavé sera ainsi séché (étuvage à 105°C ou soleil à défaut) pendant
24h au bout desquelles il sera pesé en vue d'avoir sa masse sèche.
 C'est ensuite qu'on passe au tamisage sur une batterie de tamis disposés en série
allant de 80mm à 0.080mm selon la classe granulaire à analyser
 Les refus sur chaque tamis seront pesés (g), d’où l'on obtient les refus cumulés
en gramme qui sont le résultat de la sommation des refus sur chaque tamis,
ensuite on obtient les refus en pourcentage qui sont le rapport entre la masse de
refus sur un tamis donné et la masse totale de l’échantillon multiplié par 100,
c’est ainsi qu'on obtient les tamisats (%)
Après toutes ces étapes il ne reste plus qu'à tracer la courbe
granulométrique sur un diagramme dont les ouvertures des tamis sont reprises
sur l'axe des abscisses et les tamisats en pourcentage sur l'axe des ordonnées,
cette courbe nous informe sur granulométrie du matériau

II.1.1.2. ESSAI D’ÉQUIVALENT SABLE


C’est un essai d'identification des sols grenus qui consiste à déterminer le
pourcentage des particules fines au sein d'un matériau (argiles ou limons).
Il est à noter que ces fines en proportions très importantes dans un matériau peuvent
modifier les propriétés physico-mécaniques de celui-ci.
Cet essai consiste à laver à l'aide d'une solution lavante constituée d’un mélange
d'eau distillée et d'un floculant qui permet une ségrégation des particules fines et du sable
grossier.
La ségrégation observée dans l’échantillon se fait de manière à ce que le sable
grossier s'enfonce au bas de l'éprouvette tandis que les fines remontent au-dessus de ce
dernier tout en se dressant entre celui-ci et la solution lavante.
L’essai d’équivalent sable se réalise toujours au moyen de deux éprouvettes dont on
effectuera une moyenne arithmétique des résultats.
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MODE OPÉRATOIRE

 Mettre la solution lavante jusqu’à premier trait de l’éprouvette et attendre 1min


 Mettre 120g de sable dans l’éprouvette contenant la solution
 Laisser le tout reposer pendant 10 minutes tout en fermant hermétiquement l'orifice
de notre éprouvette pour éviter l'infiltration d'air

 Soumettre l'éprouvette contenant l'échantillon de sable et la solution lavante à un


agitateur pendant 60s(1min)
 Laver le sable en remplissant l'éprouvette de solution lavante jusqu’à dernier trait de
l’éprouvette tout en effectuant un léger mouvement de piquage à l'aide du tube-
laveur afin d’accélérer la ségrégation du sable d'avec les fines.
 Et enfin laisser reposer notre sable contenu dans l’éprouvette pendant 20min au
bout desquelles on observera le sable vrai descendre au bas de l'éprouvette à une
hauteur h2 et les particules fines remonter au-dessus du sable grossier tout en ce
dressant ainsi entre celui-ci et la solution lavante.
La hauteur du fond de l’éprouvette à la limite des fines est appelée h1
Il est à noter que la valeur h2 est premièrement mesurée à vue, d’où elle
permet de calculer l'équivalent sable à vue avec E. S =h2×100/h1
Toute fois le mesurage à vue étant imprécis, le piston est utilisé pour nous
donner la vraie valeur de h2 car lorsqu'il est introduit dans l’éprouvette il s'enfonce
jusqu’à atteindre le sable grossier, d’où il est ensuite immobilisé et enfin on peut
mesurer la valeur h2 à piston avec E.S=h2×100/h1

2.1.1.3.LES LIMITES D'ATTERBERG


Elles sont basées sur le fait que quand la teneur en eau des sols fins varie, ceux-ci
changent d’état de consistance.

Il existe donc quatre états caractérisant la consistance des sols fins pour des teneurs
en eau décroissantes :
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 État liquide : ils se présentent à l'état liquide et leur consistance est celle
d'une boue, d’où l'échantillon ne maintient par sa forme par lui-même
 État plastique : lorsque la teneur en eau décroît, la cohésion augmente, d’où
l'échantillon gardé la forme qui lui a été donné, se déforme sans difficulté, le
sol est malléable et se laisse pétrir
 État solide (avec retrait) : une nouvelle diminution de la teneur en eau
diminue la déformabilité, les déformations appréciables provoquent
l'apparition des fissures, toute variation d'humidité se fait avec une variation
de volume, le sol est donc à l’état semi-solide
 État solide (sans retrait) : enfin pour des teneurs en eau très faibles, la rigidité
augmente encore ; à ce stade le volume ne change plus quand l’humidité
diminue.
Ces limites sont très utiles entant qu’indices d'autres propriétés du sol
et sont en relation directe avec l'absorption d'eau pour les particules
argileuses.
L'indice de plasticité IP indiqué l'étendue du domaine plastique et est
donc une mesure de quantité d'eau qu'il faut ajouter à l'argile pour réduire sa
résistance d'un facteur 100 en la faisant passer de Wp à WL, d’où ces limites
sont même utilisées en classification des sols.
Il est à noter que la présence d'une fraction sableuse fait diminuer Wp
et WL

A. DÉTERMINATION DE LA LIMITE DE LIQUIDITÉ (WL)

Nous avons eu à déterminer la limite de liquidité à l’aide de la coupelle de


Casagrande.

 On calcule la teneur en eau du matériau qui est le rapport du poids de l'eau


qu'il contient sur son poids sec multiplié par 100
 Prendre une certaine quantité d’échantillon qu'on fera passer à travers un
tamis de 425 µm après avoir été préalablement séché
 On dispose l'échantillon dans la Casagrande où on trace une rainure au moyen
d'une spatule normalisée (outil à rainurer)
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 La coupelle est ensuite soulevée au moyen d'une came à une hauteur d'1cm
puis on la laisse retomber. Cette opération est répétée jusqu’à la fermeture
de la rainure sur une longueur de 1cm.Le nombre de coups chaque fermeture
est noté.
La limite de liquidité WL est donc la teneur en eau pour laquelle cette fermeture de fait à
25coups.
L'essai se réalise avec 4 à 5 mélanges de teneur en eau croissantes de manière à obtenir 4 à
5 déterminations donnant 15-35 coups, les résultats sont portés sur un diagramme semi-
logarithmique dont les points se présentent approximativement en ligne droite.
L'intersection de cette droite avec N=25 coups donnent la valeur WL

B. DÉTERMINATION DE LA LIMITE DE PLASTICITÉ (W p )

C’est teneur en eau la plus basse pour laquelle il est possible de rouler un sol en
rouleau de 3mm de diamètre sans le casser.

 On soumet l'échantillon à une teneur en eau faible pour augmenter sa


cohésion et sa plasticité
 L'échantillon est roulé entre la main et une plaque en verre ou en bois, puis
modelé et roulé à nouveau, ces pétrissages provoquent la diminution de
teneur en eau recherchée
 L'opération est répétée jusqu’à ce que les rouleaux se cassent au moment
d'atteindre 3mm de diamètre
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 Enfin on procède à une pesée pour avoir la masse, et la masse sèche après
avoir séché l’échantillon d’où nous avons nous avons W=mw/ms

C.L'INDICE DE PLASTICITÉ
C’est l'intervalle des teneurs en eau pour lesquelles le sol se présente à l’état plastique
IP=WL-WP.

II.1.1.4.LA TENEUR EN EAU


La teneur en eau est le rapport du poids de l’eau au poids de la matière sèche
(particules solides) et est noté par W.

Elle permet de connaître le pourcentage d'eau que contient un sol ou un matériau et


constitue une première étape dans la réalisation de plusieurs essais.

MODE OPÉRATOIRE
On procède par deux essais :
 On pèse premièrement l’échantillon à l'état humide pour avoir la
masse sèche mh
 On pèse en suite l'échantillon après l'avoir séché (étuve à 105°C) après
l'avoir séché pendant 24h pour avoir la masse sèche ms

2.1.2. L’ESSAI DE MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE


C'est la masse par unité de volume de la matière constituant le granulat, sans tenir
compte des vides dans ou entre des grains.
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C'est la masse de granulat sec (Ms) apportée au volume absolu (volume des solides
Vs).

Les caractéristiques intrinsèques des matériaux telles que la résistance en compression et le


module d’élasticité sont fonction de la masse volumique, elle permet également de calculer
la compacité et le pourcentage des vides.

MATÉRIEL NÉCESSAIRE

 Des éprouvettes graduées en plastique


 Une tige agitatrice
 Un entonnoir pour le remplissage
 Une balance de portée ≥5kg
 Des bacs

MODE OPÉRATOIRE

 Verser de l'eau dans une éprouvette (presqu'à demi hauteur) et noter V1


 Préparer l’échantillon de granulat sec de masse M (environ 300g)
 Verser l’échantillon dans l'éprouvette
 Vider enfin les granulats
 Renouveler l'opération au moins deux fois afin d'effectuer une moyenne des
résultats, au bout de toutes ces opérations nous obtenons finalement M. V=M/V2-V1
avec M. V=2.5g/ml pour un bon granulat.

II.1.3 ESSAI DE COMPRESSION MÉCANIQUE DU BÉTON


Nous avons eu tout au long de notre stage assisté et effectué l'essai de compression
mécanique du béton.
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Cet essai a pour but de donner une idée sur la qualité du béton confectionné en comparant
les résultats obtenus à un référentiel qui est une valeur déjà établie par de nombreuses
expériences des chercheurs.

En outre cet essai permet d'observer l’évolution du béton dans le temps.

Toute fois pour cet essai nous avons besoin des éprouvettes cubiques de 15×15 cm ou
cylindriques de 32×16 cm, ces dernières s'obtiennent soit par échantillonnage, soit par
formulation.

2.1.3.1. CONFECTIONNEMENT DES ÉPROUVETTES

Après avoir passé toute une série d'essai sur les granulats, il convient de confectionner le
béton (éprouvettes) destiné à l'essai en compression mécanique.

Par ailleurs, la formulation du béton repose sur le fait que la quantité des matériaux
constituant le béton doit être déterminée de manière précise afin d'avoir les propriétés
(caractéristiques) recherchées.

La détermination des constituants de notre béton se fait à partir des résultats provenant de
l'analyse granulométrique reprenant toutes les courbes granulométriques des granulats.

ÉTAPES

 Confectionner le béton, la maniabilité sera vérifiée à l'aide du cône d’Abrams


 Lubrifier le moule
 Déverser le béton dans le moule en 3 couches pour les moules cubiques et 4 couches
pour les cylindriques, dont on effectue 25 coups sur chacune afin de réduire la
porosité
Frapper à l'aide d'un instrument métallique ou en bois les bords des parois du moule
pour réduire les vides encore une fois
 Araser la partie supérieure pour enlever les quelques granulats grossiers qui
ressortent du volume du moule et rendre cette surface plane et lisse
 Laisser enfin reposer l’échantillon dans le moule pendant 24h au bout desquelles il
sera mis dans l'eau en attendant l'écrasement

MODE OPÉRATOIRE DE L'ESSAI


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 Les éprouvettes sont soumises à la pesée sur une balance de portée égale à 30kg afin
d'avoir leurs masses permettant de calculer la masse volumique
 Placer l’éprouvette entre les deux plaques de la presse à béton qui est ensuite
activées et effectue une contrainte normale(compression) appelée charge de
rupture(daN) sur l’éprouvette. Cette presse à béton fonctionne électriquement et est
ainsi munie d'un quadrant dans lequel sont reprises les valeurs des contraintes
s'étendant de 0 à 200 tonnes. Ce quadrant est muni de deux aiguilles se déplaçant
simultanément dans le sens horlogique dont l'une rentre à 0 une fois la valeur de la
contrainte atteinte.
La charge à la rupture trouvée, il ne reste plus qu'à calculer la résistance à la
compression (contrainte admissible).
Pour calculer cette dernière nous avons eu utilisé 3 éprouvettes
confectionnées à la même date afin d'effectuer une moyenne arithmétique des
résultats. Toutefois, il sied à savoir que la connaissance de certains paramètres tels
que la marque de fabrication, la date de fabrication du béton (éprouvettes), l'âge, les
dimensions, le volume, le poids, la densité, la surface comprimée totale, la surface
comprimée utile et la charge de rupture ; ainsi la contrainte est égale au rapport de la
charge de rupture sur la surface comprimée totale.
Les résultats ainsi obtenus peuvent être portés sur un diagramme.

II.1.4. L’ESSAI PROCTOR

C'est un essai qui consiste à déterminer la teneur en eau optimale WOPM et la densité
sèche maximale.
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WOPM représente la quantité d'eau nécessaire en vue d'effectuer un bon compacte et


la densité sèche max la compacité du sol.

La détermination de la teneur en eau optimale est nécessaire dans le sens où s'il y a


trop peu d'eau la mise en place se fait mal parce que les grains ne sont pas lubrifiés et s'il y a
trop d'eau les composantes dynamiques des efforts de compactage seront amorties par
l'eau industrielle.

Par ailleurs il existe 2 types de Proctor différents selon les dimensions du moule
utilisé pour l'essai ainsi que par l’énergie de compactage utilisée.

Nous avons donc :

 Le Proctor normal
 Le Proctor modifié
Toute fois pour notre part, nous avons eu à passer le Proctor modifié
avec un moule de 127mm de hauteur et 2317 mm3 de volume.

MODE OPÉRATOIRE

 Tamiser l'échantillon avec un tamis de 20mm


 Disposer l'échantillon de sol sec dans 5 bacs différents de poids P, chaque échantillon
contient 5,500 kg pour un poids total de 27,500kg
 Mettre de l’eau dans une éprouvette graduée
 Humidifier l'échantillon d’avec un pourcentage en eau arbitraire en
commençant par 6% d'eau du poids de l’échantillon. Il faudrait que
l'échantillon soit moyennement cohérent de sorte à former une boule de
terre qui ne se fasse pas quand on la laisse tomber.
 Une fois l’échantillon assez humidifié, ont majoré de 2% la quantité d’eau à
chaque fois qu'on change d'échantillon, d’où le poids de l’échantillon
augmente.
 Après avoir mis l'eau et malaxé l'échantillon, il est déversé dans un moule CBR
en 5 couches sur chacune desquelles on effectue 56 coups à l'aide d'une
dame Proctor. Ce moule est constitué d’une embase en dessous, un disque
d'espacement, et une rehausse au-dessus.
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 Après avoir compacté l'échantillon le moule est démonté et on arase la


quantité de sol débordant du volume à l'aide d’une lame métallique.
 Soumettre le moule contenant l'échantillon et l’embase pour un poids total.
 Ensuite il faut prélever une quantité de sol à mettre dans des petites tarés de
poids(T) pour calculer la teneur en eau W=mh-ms/ms
 Ces opérations sont répétées jusqu’à ce que le poids de l'échantillon décroît
et donc la teneur en eau correspondant au poids le plus élevé est WOPM elle
correspond donc à la densité sèche maximale.
Enfin nous pouvons tracer sur un diagramme contenant sur l'axe des
ordonnées les densités sèche et sur les l’axe des abscisses les différentes
teneurs en eau.

II.2 ESSAI SUR TERRAIN


II.2.1 LA PLAQUE SUISSE
C’est l’essai qui consiste à déterminer le module de compactage.
On se sert d'une poutre de Benkelman qui est sur deux rallonges et munie d’un comparateur
digital qui indique les valeurs de la pression exercée, d'une plaque de 30cm de diamètre, le
vérin est l'ensemble de tous les éléments, on y met une huile hydraulique.

La pression est de 1kg Pa/cm 2 .

MODE OPÉRATOIRE

 Assembler la poutre
 Disposer la crique sous le châssis d'un camion chargé à 20 tonnes
 Pomper, ce qui exerce une pression sur le sol se déduisant par un enfoncement du
disque
 Quand l’enfoncement est stable il se mesure à l'aide de trois comparateurs d’où on
effectue la moyenne des résultats.
Après calcule il conviendrait d'avoir comme résultats :
 Pour la plateforme le module de 1000kg/cm2
 Pour la couche de fondation 1500kg/cm2
 Pour la couche de base 2000kg/cm2
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Avec Mo=∆P×D/∆

II.3. PROBLÈME RENCONTRÉ ET SUGGESTION


Nous avons au cours de notre stage au laboratoire de l’Office des routes
rencontré un sérieux problème dû au manque d'électricité.
Ce problème freine l’avancée rapide des travaux étant donné que certaines
machines demandent un courant industriel pour leur fonctionnement, d’où ces dernières
demeurent non- utilisées.
La solution à ce problème demeure l'implication de l’état dans
l'approvisionnement du laboratoire électricité vu que c'est une institution publique.

II.4. CONCLUSION
Pour conclure, ce stage au sein du laboratoire de l’Office de routes nous a permis
d'avoir une idée pratique des activités se déroulant dans le domaine du génie civil.

Autrement dit il a participé au complément de nos connaissances théoriques


acquises en milieu universitaire, et nous a ainsi donné des aptitudes nécessaires en vue de
notre émergence dans le milieu professionnel.

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