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PROPOSITION SUBORDONNÉE RELATIVE

1. Il y a Laura, douce comme une mère et [qui ne riait jamais des autres]
- L’élément B (prop. sub.) est relié à l’élément A au moyen de la conjonction de
coordination et qui sont sur le même plan fonctionnel, donc B est l’équivalent de
A, syntagme adjectival dont le noyau est un adjectif
2. Des soldats courageux, pleins d’avenir et [qui avaient dû renoncer à leurs rêves]
- C (prop. sub.) est relié à 2 autres éléments au moyen de la conjonction de
coordination et qui sont sur le même plan fonctionnel. B (pleins d’avenir), dont le
noyau est un adjectif, est juxtaposé à l’élément A (courageux) dont le noyau est
aussi un adjectif. 3 éléments caractérisent le noyau nominal de la séquence.
- La prop. sub. est l’équivalent des groupes adjectivaux (courageux, pleins d’avenir)
3. Un pope géant, vêtu d’une robe noire, [portant une longue barbe blanche en guise
de plaxton]
- Noyau= participe présent qui a la même fonction qu’un adjectif
- Le participe présent = rôle d’une prop. sub. introduite par qui (et qui portait une…)
- Prop. sub. relative est une classe hétérogène (syndétiques et asyndétiques)
Propriétés
Classe hétérogène
- prop. subordonnées asyndétiques (noyau= participe présent)
- prop. subordonnées syndétiques (noyau= mode personnel, infinitif)
o outil relatif (assume fonction syntaxique à l’intérieur de la phrase ≠ conj. sub)
o déterminant : prop. sub. relative adjective
o pronom : peut fonctionner comme
 nominal : prop. sub. relative substantive
 représentant : prop. sub. relative adjective
o non-attributives : déterminatives, appositives (on va voir cette
classification)
o attributives
Déterminant: lequel + N (registre juridique et administratif)
Pronom nominal : le pronom renvoie directement à son référent (pas d’antécédent).
Ex. : [Qui n’avance pas] recule -->qui renvoie directement à son référent (fonctionne
comme un nom).
Pronom représentant : le pronom renvoie à son référent à travers un autre élément qui a
été mentionné dans la phrase (la grammaire traditionnelle l’appelle antécédent). Ex. : La
jeune fille [qui a téléphoné s’appelle Léa] -->qui a une valeur anaphorique, présente
une 2ème fois le même référent dans la phrase.
La prop. sub. relative adjective équivaut à un adjectif. Les fonctions de l’adjectif :
A. épithète= épithète liée. Ex. : L’armée française
o prop. sub. relative adjective déterminative
B. adjective apposé= épithète détaché (séparé de l’élément auquel il fait référence).
Ex. : Furieux, il se leva et quitta la salle (« , » marque une pause)
o prop. sub. relative adjective appositive
C. attribut : Ex. Léa était furieuse
o prop. sub. relative adjective attributive
On va suivre une analyse classique parce que l’on considère que qui, que, dont
fonctionnent comme des pronoms à la différence de la grammaire générative qui
considère qu’ils sont des complémenteurs et non pas des pronoms (mentionner dans
l’examen)
 Décrire les propriétés des subordonnées relatives : préciser antécédent, propriétés de
l’outil relatif, [prop. sub.] (sa place, ordre des constituants, mode de
fonctionnement), antécédent : non (traits + humain + animé), pronom, adjectif,
adverbe, propositions. Les femmes [que j’aime] ne m’aiment pas
Propriétés des outils relatifs --> FICHA
Qui
- invariable, mais il transmet au verbe de la prop. sub. les traits de personne de
l’antécédent
- en tant que pronom relatif, peut représenter des entités animées- humaines, animées-
non humaines et non-animées. Cela marque une différence par rapport au qui que
l’on trouve dans la proposition interrogative où qui renvoie obligatoirement à une
entité humaine
- S’il y a 2 éléments qui peuvent fonctionner comme l’antécédent de qui, l’accord du
verbe de la prop. sub. se fait avec l’attribut ou le pronom sujet
Séquence attributive: 1e ou 2e du singulière, pluriel + être + attribut (3e) [qui……]
Nota bene : accord à la 3e-->l’attribut/ accord à la 1e ou 2e --> sujet du verbe être
o Si la séquence a une modalité négative (-) ou interrogative (?) : attribut
Etes-vous la candidate [qui A rédigé ce dossier] ?
Vous n’êtes pas la candidate qui a rédigé ce dossier
o Si la séquence a une modalité affirmative (+) : en général, on fait l’accord avec
l’attribut lorsqu’il est représenté par :
o un GN déterminé : N accompagné d’un article défini (le, la, les) ou d’un
déterminant démonstratif (ce, cette, cet)
Vous êtes la personne [qui a rédigé ce dossier]
GN + art.défini (attribut)
o * pronom démonstratif (mais on l’accord aussi avec le sujet du verbe être)
Nous n’étions que 10 élèves dans ma classe et j’étais celui [qui avait/avais les
meilleurs résultats]
Dans la langue écrite, il y a une tendance à accorder le vbe de la sub. non pas
avec l’attribut, mais avec le sujet du verbe être
o GN non-déterminé : accord avec l’attribut ou le sujet
Je sais que vous êtes des spécialistes [qui connaissent/connaissez le sujet à fond]
GN non-déterminé

o Pronom indéfini : dans la langue écrite, tendance à faire l’accord avec le sujet.
Vous êtes quelqu’un qui peut/pouvez m’aider
o Expression qui marque l’exclusion : dans la langue écrite, tendance à faire
l’accord avec le sujet. Vous êtes le seul qui peut/pouvez m’aider
o Expression numéral : dans la langue écrite, tendance à faire l’accord avec le
sujet. Nous sommes trois qui….
Structure attributive ou non-attributive
Un des N [qui…] : choisir si on va insister sur l’individu (un) ou sur la pluralité (des N)
Il ne répondait qu’à l’un des policiers [qui l’interrogeaient / interrogait]
Un de ces N
En général, accord au pluriel
Un de ceux
Un de ceux-là : en général, accord au singulier
Tu es une de celles qui ONT EU/ A EU/ AS EU la plus de succès--> l’usage n’est pas
fixé
On se sert de lequel au lieu de qui :
- Pour éviter l’ambiguïté et indiquer plus précisément quel est l’antécédent du pronom
relatif, on utilise lequel comme sujet de la prop. sub. Contrairement à qui, lequel est
un élément variable qui a des traits morphologiques de genre et de nombre
- Reprendre l’antécédent avec plus de force
- Pour éviter la répétition de qui (raison stylistiques)
o On peut utiliser lequel comme sujet dans les prop. sub. relative adjectives
appositives (pas avec les prop. sub. relative déterminatives)
Que
- COD : transmet les traits morphologiques de l’antécédent (genre et nombre) au
participe passé lorsqu’il se place devant ce participe passé.
o Différence entre le que interrogative (-animés) et le que relative (-animés), (-
animés, -humains), (+ humains, + animés)
- CD : indique la mesure, le prix, distance, durée (pas d’accord du participe passé)
- Attribut
- CC temps : dans ce cas que est concurrencé par où. En général, on peut trouver les
2, mais il y a des exceptions.
Qui
- Sujet
- Cplt. de la préposition
Lequel
- * Sujet : pas avec les prop. sub. relative déterminatives
- Cplt. de la préposition
Emploie de certains pronoms qui fonctionnent comme le Cplt. de la prép. autre que de
--> FICHA

- C’est l’équivalent d’une préposition + lequel (outil relatif) qui marque la localisation
dans un espace physique ou métaphorique et qui marque le temps
- Mais si l’antécédent est là cette équivalence n’est pas possible. Il y 2 analyses
possibles :
o certains linguistes affirment que là est un adverbe qui fonctionne comme
l’antécédent du pronom relatif où. On a une prop. sub. relative adjective
o mais d’autres affirment que là où fonctionne comme une unité (pronom
décumulatif) qui introduit une prop. sub. relative substantive
- Marque le temps. Dans ce cas, où est concurrencé par que. En général, on peut
trouver les 2, mais que est une langue plus soignée tandis que où correspond à une
langue courante. Mais il y a des exceptions :
o Si l’expression du temps commence par depuis, voilà, il y a, cela fait +
expression d’une durée, on doit employer obligatoirement que. Par exemple : Il
a dû bien changer depuis 20 ans que je ne l’ai pas vu
o Si l’antécédent est un pronom, on emploie obligatoirement où, par exemple : Le
délai d’initiation de la griffe, entre le moment où vous êtes contaminé et celui où
la maladie
- Où peut être précédé des prépositions : de, par, pour, jusqu’au et vers (il fonctionne
comme Cplt. de la prép.)
Outils relatifs précédés de la préposition de
- Qui : l’antécédent, nom ou pronom, a le trait sémantique humain. Dans langue
littéraire, on l’emploie aussi avec un antécédent non animé et non personnifié.
En français, on peut trouver de + qui pour les antécédents dotés des traits (+ humain)
(- animé : langue littéraire) et de + lequel pour les antécédents dotés des traits
(+ humain), (- humain + animé : animaux), (-animé : objets, idées)
Dont
Dont = de + qui (- fréquent que dont)
lequel (- fréquent que de qui)
Dont ≠ de + qui Lorsque l’élément relativisé fait partie du sujet
lequel Relativiser : remplacer la séquence d’une phrase par un outil relatif
Voilà un employé [dont le travail profite à l’ensemble de la communauté]--> Le travail
de cet employé remplacé par dont
Fonctions de dont (= fonction que l’élément relativisé)
- CN
- CN COD
- Cplt. de l’adjectif
- Cplt. agent
- COI
- Complément circonstanciel
- Relative imbriquée : si dont assume sa fonction à l’intérieur d’une proposition
subordonnée qui dépend du verbe qui suit le relatif, mais la nature est différente
Nous allons voir un film [dont je sais [que tu aimes l’acteur principal]]
o Je sais que tu aimes l’acteur principal de ce film : dont permet de relativiser le
CN (film). Il assume sa fonction à l’intérieur d’une prop. sub. complétive
conjonctive qui dépend du verbe savoir qui suit le relatif dont
Il voulait visiter l’école militaire [dont il ignorait [qu’elle était en ruine]]
o Il ignorait que cette école militaire était en ruine : dont ne remplace pas un
terme qui a été relativisé car on a tous les éléments qui sont nécessaires à la
bonne formation de la phrase, donc dont n’a pas de fonction et on l’appelle
complément de propos
- S’il y a 2 éléments qui ont la = fonction dans la phrase, il faut choisir. L’usage
normatif exige choisir un élément même si à l’oral on l’entend
Elle écoute une chanson [dont elle en connaît l’auteur]
o Elle connaît l’auteur de cette chanson : dont et en assument la = fonction, CN
(chanson) et on doit choisir
Ils s’installent dans cette région [dont ils apprécient son climat] : si dont remplace
un cplt. prép introduit par de (de cette région), on ne peut pas avoir aussi un
déterminant possessif car les deux vont remplacer le = complément prépositionnel
- C’est un homme [dont on ne peut pas se fier à la parole] --> dont = CN parole
o On ne peut pas se fier [à [la parole de cet homme]] : dont ne relativise pas un
complément du nom qui fait partie d’un groupe prépositionnel, il faut déplacer
en tête de phrase tout le groupe syntaxique dont le complément fait partie et
celui-ci va être relativisé par de + lequel (La parole de cette homme duquel on
en peut pas se fier)
o L’usage normatif ne permet pas d’utiliser dont
- Si on marque l’origine dans l’espace, on peut employer de + lequel ou d’où (La
chambre de laquelle / d’où il sort). Mais si on indique l’origine de famille, on
emploie dont (La famille dont il descend)
- Avec le pronom neutre rien, la langue littéraire permet d’employer quoi, mais la
langue courante emploie dont (il n’y a rien dont / de quoi je puisse avoir à rougir)
Mode du verbe de la prop. sub. relative
Le mode dépend de la perception que le locuteur a du procès dénoté par le verbe
INDICATIF
On emploie l’indicatif si le locuteur considère que le procès dénoté par le verbe est
perçu comme étant vrai
SUBJONCTIF
- On emploie le subjonctif si le locuteur considère que le procès dénoté par le verbe
appartient au monde du possible. Mais aussi si l’antécédent de l’outil relatif est
indéterminé (accompagné des articles un, une, des). Ex. : Je cherche une femme qui
me comprenne, subjonctif parce que le locuteur n’est pas certain si cette femme
existe, donc son existence reste dans le monde du possible
o toutefois, il y a une tendance à employer l’indicatif dans la langue parlée
- Situation hypothétique. Ex. : Si tu trouves une femme qui te comprenne, ne la laisse
pas échapper
- Situation négative. Ex. : Il n’y a rien ici qui soit peut commun
- Situation interrogative. Ex. : Y a-t-il quelqu’un qui te plaise ici ?
- Subjonctif ou indicatif : expression d’une comparaison ou d’une superlative Ex. :
c’est la voiture la moins chère que je connais/ que je connaisse
- Subjonctif ou indicatif : l’idée d’exclusion (le seul, le dernier, le premier). Ex. :
c’est le seul qui me plaise /c’est le seul qui me plaît
INFINITIF
- Quand la prop. sub. indique une idée de but ou de conséquence. Ex. : Il cherche un
endroit où mourir tranquillement (pour mourir tranquillement)
L’ordre des constituants de la prop. subordonnée
- Il ne correspond pas à l’ordre canonique de la phrase (S+V+COD/attribut+ COI+
CC).
- En tête de phrase on trouve soit l’outil relatif soit le constituant dont l’outil relatif
fait partie, ici on peut trouver un complément prépositionnel (si l’élément relativisé
fait partie d’un G. prép., c’est tout le G. prép qui est placé en tête de phrase)
- Si l’outil relatif n’est pas le sujet, on peut avoir une inversion stylistique car il existe
la possibilité de placer le sujet à droite de la forme verbale quand le sujet est
représenté par un groupe nominal et non pas par un pronom conjoint
o Il portait la cravate [que lui avait achetée son mari] : le sujet est un groupe
nominal qui peut apparaître à droite du verbe
Place de la prop. subordonnée à l’intérieur de la phrase principale
Normalement, quand on a un pronom représentant, la prop. sub. relative apparaît à côté
de son antécédent. Mais il y a des cas où on est obligé de déplacer la proposition
subordonnée. Par exemple : Que vois-tu [qui te plaise] ?, la prop. relative doit
obligatoirement être séparée de sont antécédent (pronom interrogatif : la modalité
interrogative exige qu’il soit placé en tête de phrase)
Modes des fonctionnement de la prop. relative
L’antécédent dans les 2 cas c’est touristes La même proposition subordonnée peut avoir
un double fonctionnement. On peut proposer 2 explications : en terme d’extension et en
terme d’identification
Les touristes [qui n’avaient pas de visa d’entrée] n’ont pas pu visiter le pays
- Prop. sub. qui équivaut à un adjectif épithète/ épithète liée
- L’antécédent renvoie à un ensemble d’entités du monde extralinguistique
composées par des personnes susceptibles d’être appelées touristes. La proposition
subordonnée qui détermine touristes opère une restriction, une réduction de
l’extension de l’ensemble dénoté par le nom, cela veut dire que l’on fait référence à
une partie de cet ensemble, et cette partie est celle qui est composée par les éléments
qui satisfont à la condition exprimée par la prop. sub (ne pas avoir de visa d’entrée)
- Le processus d’identification se fait grâce à la proposition subordonnée, elle
identifie quel est le référent qui est représenté par l’ensemble touristes + prop.
subordonnée
- La prop. sub. relative est dite déterminative ou restrictive
Les touristes, [qui n’avaient pas de visa d’entrée], n’ont pas pu visiter le pays
- Prop. sub. qui équivaut à un adjectif apposé/épithète détaché
- La prop. sub. qui vient après l’antécédent n’opère pas de restriction parce que
l’ensemble touristes et l’ensemble touristes qui n’avaient pas de visa d’entrée est le
même, donc les 2 ensembles ont la même extension. On peut supprimer la
proposition sans nuire le sens de la phrase
- La prop. sub apporte une remarque supplémentaire qui ne contribue pas à
l’identification du référent dénoté par le nom. La situation de communication a déjà
identifiée nettement le référent dont on parle
- La prop. sub. relative est dite appositive, explicative, descriptive
--> jusqu’ici les prop. sub. relatives non-attributives (Les femmes que j’aime ne
m’aiment pas)
PROPOSITIONS SUBORDONNÉES RELATIVES ADJECTIVES
ATTRIBUTIVES
On trouve aussi des prop. sub. relatives adjectives attributives, mais la subordonnée peut
fonctionner comme attribut du sujet ou comme attribut de l’objet.
Vous êtes adorable ! Si une prop. sub relative équivaut à un adjectif (qui peut
Attribut du sujet fonctionner comme attribut), cette proposition peut aussi
assumer la fonction attribut.
Je vous trouve adorable !
Prop. sub. relative adjective parce que l’outil a le rôle d’un
Attribut de l’objet représentant, dont il y a un antécédent

Ta femme est là [qui t’attend]


Sujet attribut du sujet
- Attribut du sujet : en général, quand la prop. sub. est l’attribut du sujet, il y a un
élément qui marque la localisation dans l’espace du sujet (là)
Martin regarda son portable [qui vibrait]
vbe. perception COD attribut du COD
J’ai le nez [qui coule]
COD attribut du COD
Et le flic qui avait les mains [moites] et les jambes [cotonneuses]
attr. COD attr. COD
- Attribut du COD, on peut trouver comme noyau de la proposition principale : des
verbes de perception (regarder, voir, sentir…) ; des verbes de localisation (se
trouver, rester…) ; le verbe avoir : voici, voilà formés à partir de l’impérative
avoir (marque l’expression il y a); celui-ci, celui-là
PROPRIÉTÉS DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES RELATIVES
SUBSTANTIVES
[Qui n’avance pas] recule
- Qui n’a pas d’antécédent, donc il renvoie directement à son référent
- Outil relatif a un emploi nominal --> prop. sub. relative substantive a le =
fonctionnement du nom (≠ adjectif)
- Le prédicat de la pro. sub. précise quels sont les référents de l’outil relatif qui
Outils relatifs
- Qui fait référence à des entités dotées de traits sémantiques animés. Mais aussi aux
entités non- animées dans nombre très réduit de cas, par exemple : Voilà [qui est
intéressant]
o Dans une langue soignée, on trouve quiconque
- Que apparaît plutôt dans des expressions fixées. Ex. : Si j’étais [que vous (êtes)] ;
Advienne [que pourra], Je n’ai [que faire de tes excuses]
- Quoi apparaît toujours comme complément des prépositions à ou de. Ex. : C’est [à
quoi je pensais] ; Il y a [de quoi être fier]
- Où indique la localisation : Ex. : J’irai [où tu iras]
Fonctions de la prop. sub. relative substantive (pas fonctions de l’outil relatif)
- Sujet : [Qui s’excuse] s’accuse (qui est aussi le sujet)
- Attribut : Je suis [qui je suis] (qui est aussi l’attribut)
- COD : J’aime [qui ne m’aime pas] (qui est le sujet, pas de coïncidence avec la
fonction de la prop. relative)
2 possibilités quand il y a une préposition
- COI : Je parle [à qui me plaît]
La préposition n’a aucune valeur : séquence relative joue le rôle de COI,
La prép. constitue le noyau de son syntagme : séquence relative est le Cplt. de la
préposition et c’est le G. prépositionnel qui joue le rôle de COI
- Cplt. d’agent : Elle se laisse convaincre [par qui sait la séduire]
La préposition n’a aucune valeur : séquence relative joue le rôle de Cplt. d’agent
La prép. constitue le noyau de son syntagme : G. prépositionnel joue le rôle de Cplt.
d’agent
- Complément circonstanciel : J’irai [où tu iras]
- CN : C’est la femme [de qui tu sais]
La préposition n’a aucune valeur : séquence relative joue le rôle de CN
La prép. constitue le noyau de son syntagme : G. prépositionnel joue le rôle de CN
- C. de l’adjectif : Il n’est pas aimable qu’[envers qui lui plaît]
Modes : l’indicatif ou l’infinitif
Propositions subordonnées relatives périphrastiques
[Celui qui n’avance pas] recule
On peut avoir un démonstratif comme élément précédent l’outil relatif. Ce démonstratif
peut fonctionner comme :
- Antécédent : on a une prop. sub. relative adjective car qui fonctionne comme
représentant qui désigne son référent à travers le démonstratif celui
- Pronom décumulatif : unité constituée par 2 éléments, celui (donne des informations
sémantiques) et qui (donne des informations syntaxiques)
Faire attention :
o J’adore les capelines en paille et ma préférée est [celle que je porte maintenant]
Celle que ne constitue pas de pronom décumulatif parce que le démonstratif
celle a un antécédent (capelines en paille)
o [Ce qui est surprenant] dans la vie n’est pas la victoire mais le combat
C’est un pronom décumulatif car le démonstratif ce n’a pas d’antécédent (il ne
renvoie à rien). L’ensemble ce qui fonctionne comme sujet
PROPOSITIONS SUBORDONNÉES RELATIVES ASYNDÉTIQUES
Il n’y a pas d’outil relatif qui introduit la proposition subordonnée.
On a réussi à cracker le mot de passe [permettant l’accès au serveur distant]
Participe présent
Débat : quelques linguistes affirment que le participe présent est le noyau verbal, donc il
y a une prop. sub. relative. Mais d’autres affirment que le participe présent ne
fonctionne pas comme un noyau verbal, mais comme un adjectif, donc il n’y a pas de
prop. subordonnée
Résumé : proposition subordonnée relative dans tous les cas
Syndétique
- Les femmes que j’aime ne m’aiment pas : prop. sub. relative adjective non-
attributive
- Il regarda son portable qui vibrait : prop. sub. relative adjective attributive
- Qui n’avance pas recule : prop. sub. relative substantive
Asyndétique
- On a réussi…. [permettant]

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