Vous êtes sur la page 1sur 2

Thème 

9 : Fraude fiscale Entrepreneuriat

REVUE DE LA LITTERATURE

Nous distinguons la revue théorique d’une part et la revue empirique d’autre part.

I. REVUE THEORIQUE :
A. Notion sur la fiscalité
1. L’historique de la fiscalité :

Le terme « fiscalité » tire son origine de « fiscus » venant du latin et qui signifie « panier ». Ce dernier
était utilisé par les romains pour recevoir de l’argent. Ce terme a donné également naissance au fisc,
qui désigne couramment l’ensemble des administrations publiques qui ont en charge l’impôt
(CLAUDE ET AUGE, 1958).

Toute fois, l’existence de source sur la fiscalité c’est-à-dire de traces sur le fait social, est liée à
l’évolution des appareils de l’administration publique, à la politique du gouvernement, au projet et
critique du législateur, aux commentaires des intellectuels et parfois souvent même aux intérêts des
partenaires sociaux tant nationaux qu’étrangers.

Ainsi donc l’augmentation de charge publique est le premier aspect quantitatif de l’évolution de la
fiscalité.

2. Définition de la fiscalité :

La fiscalité est un ensemble des mécanismes dont tout pays au nom de sa souveraineté et au nom de
sa politique fiscale met en branle des techniques pour drainer vers le Trésor Public le maximum des
ressources financiers dont il peut disposer pour répondre aux objectifs dévolus à l’impôt.

La fiscalité renseigne à la foi le système de perception des impôts et l’ensemble des lois qui régissent
les procédées de perception.

Elle fournit un flux stable de recettes pour financer les objectifs de développement, tels que la mise
en place d’infrastructures matérielles et elle est imbriquée dans de nombreux autres domaines de
politique publique, qui vont de la bonne gouvernance à l’intégration de l’activité économique dans le
secteur formel en passant par la stimulation de la croissance ;

B. La parafiscalité

La parafiscalité désigne un ensemble des prélèvements opérés par certains organismes publics ou
semi publics de nature économique ou sociale sur les usagers de leurs services en vue de se procurer
un financement autonome.

L’originalité des taxes parafiscales tient à ce qu’elles sont affectées à la poursuite de certains objectifs
précis : restructuration d’une profession, encouragement de la recherche scientifique, formation
professionnelles, protection de l’environnement, …et qu’elles sont versées directement à des
organismes privés (associations, organismes professionnels) ou à des organismes parapublics
(radiotélévision, …).

La parafiscalité est donc un prélèvement obligatoire institué par voie d’autorité et affecté à des
organismes distincts de l’Etat, à des collectivités locales dans but économique et social qu’il ne faut
pas confondre avec la fiscalité qui est réglementée (BERNARD, 1986 cité par FURAHA KAZINGUVU,
2008).
C. La pression fiscale :

La pression fiscale est la mesure économique de la contrainte exercée par un impôt ou un en


ensemble d’impôt et détermine la capacité de l’économie d’un pays à contribuer au fonctionnement
de l’Etat au moyen de recettes publiques. Il se dit de la relation existante entre le prélèvement fiscal
subi par une personne physique, une personne morale, un groupe social ou une collectivité
territoriale, et le revenu dont dispose ces personnes, ce groupe ou cette collectivité.

On dit souvent que « Trop d’impôt tue l’Impôt ». Les fraudeurs potentiels frauderaient d’autant plus
que le poids de leur impôt leur serait insupportable.

De ce fait, l’excessive pression fiscale favorise les comportements frauduleux. Une partie des
fraudeurs considère même comme légitime cette forme d’incivisme lorsqu’ils calculent ce qu’ils
doivent chaque année à l’Etat. Et cette position a été réconfortée par ADAM SMITH qui dit que « il ne
fait pas de doute qu’un impôt exorbitant de l’ordre de la moitié ou même du cinquième de la
richesse de la nation justifierait, comme tout abus flagrant de pouvoir, la résistance de la part du
peuple ».

Il y a M. FRIEDMAN (1962) et d’autres nouveaux économistes qui disent que la pression fiscale
excessive finit par avoir des effets pervers, c’est-à-dire le rendement fiscal finit par diminuer au-delà
d’un certain taux (seuil optimal). En effet, les agents économiques réagissent négativement (fraude
fiscale, moins d’épargnes, chômage…). Cette théorie est connue sous le nom de « loi de Laffer »,
illustrée par une courbe de Laffer (G. CLEREAYT, 1988).

La courbe de Laffer est une modélisation économique développée par les économistes de l’offre, en
particulier Arthur Laffer, économiste libéral

Vous aimerez peut-être aussi